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7OptionBio | Lundi 19 décembre 2011 | n° 464

formation continue

Roche initie un cycle de conférences multidisciplinaires autour de la santé de la femme pendant la grossesse

La grossesse est une période dans la vie d’une femme mobilisant de nombreux pro-

fessionnels de santé : obstétriciens, sages-femmes, médecins géné-ralistes, biologistes, infirmières, diabétologues et endocrinologues. Roche Diagnostics offre à l’ensem-ble de ces professionnels la possi-bilité d’échanger autour des derniè-res recommandations de prise en charge.À l’heure de la réforme de la biologie médicale, ces réunions sont organi-sées en partenariat avec les LBM, permettant aux biologistes d’exercer véritablement, notamment auprès

des médecins cliniciens, leur rôle d’acteurs médicaux de conseil.Actuellement programmées dans 9 villes (Rennes, Lille, Paris, Nancy, Montpellier, Marseille, Périgueux et Clermont-Ferrand), ces réunions vont aborder trois thèmes :– le diabète gestationnel. Un an après l’élaboration du premier consensus sur le diagnostic et la prise en charge de cette patholo-gie, comment les recommandations sont-elles suivies ?– grossesse, diabète, thyroïde et bio-logie. Comment préparer une gros-sesse chez une femme diabétique ou ayant une dysthyroïdie ? Faut-il

évaluer la fonction thyroïdienne sys-tématiquement avant ou en début de grossesse ? Avec quels dosages ?– les infections transmissibles de la mère à l’enfant pendant la grossesse. Quelle prévention et quelle prise en charge aujourd’hui ? Quels sont les outils diagnostiques les plus per-formants chez la mère, le fœtus, le nouveau-né ? Comment interpréter les résultats ?Les professionnels de santé ont besoin d’un discours validé pour opti-miser la qualité du diagnostic, de la prise en charge et du suivi pendant la grossesse et à l’accouchement. Il existe de grandes discordances

dans les niveaux de collaboration des pro-fessionnels de santé sur le territoire et selon les structures, publi-ques ou privées. Ces réunions permettent d’activer ou de renfor-cer le réseau local des acteurs de santé et ainsi d’harmo-niser les pratiques et le discours à destination des patients. |

ESTHER SACOUN

Journaliste scientifique, Paris

[email protected]

La santé dela femmependant

la grossesse

SourceConférence de presse organisée par Roche Dia-

gnostics, Paris, 15 novembre 2011.

thérapeutique

Quand instaurer les traitements chez les patients découverts co-infectés par le VIH et la tuberculose ?

La tuberculose représente une cause majeure de décès chez les patients infectés par le VIH.

Malgré l’instauration d’un traitement, la mortalité est particulièrement éle-vée chez les sujets ayant une immu-nodépression sévère. La mortalité parmi les patients infectés par le VIH est approximativement de 30 % dans les deux premiers mois de la mise en place d’un traitement antitubercu-leux, si aucune trithérapie antirétrovi-rale s’est instaurée par ailleurs.

Une mise sous traitement difficileChez les sujets atteints de tubercu-lose chez qui on découvre une séro-logie VIH positive lors d’examens biologiques concomitants, le moment pour commencer une trithérapie par rapport au traitement antituberculeux n’est pas clairement défini pour l’ins-tant. Certains arguments penchent en faveur d’un retardement de la mise

en place de la trithérapie en regard de l’effet toxique des différentes molé-cules combinées, de l’augmentation du risque de syndrome inflammatoire immun et de la faible compliance du patient. Au contraire, certains argu-ments penchent en faveur d’une instauration rapide de la trithérapie avec une restauration plus rapide des réponses immunitaires vis-à-vis de Mycobacterium tuberculosis mais aussi vis-à-vis d’autres agents pathogènes opportunistes.

Débuter le traitement ARV deux semaines après l’antituberculeuxC’est pourquoi plusieurs études viennent d’être publiées simultané-ment dans le New England Journal of Medicine à ce sujet. L’une d’entre elle a permis de tester deux options thérapeutiques différentes chez des patients atteints de tuberculose nouvellement diagnostiqués positifs

vis-à-vis du VIH sans traitement anti-rétroviral antérieur et avec un taux de lymphocytes CD4 inférieur ou égal à 200/mm³. Le traitement antirétroviral a donc été introduit soit 2 semaines après le début du traitement antituber-culeux soit 8 semaines après. Au total, plus de 600 patients ont été enrôlés et suivis durant une période moyenne de 25 mois. Le taux médian de CD4 est de 25/mm³ et la charge virale médiane de 5,64 log10 copies/mL. Les résultats montrent une mortalité réduite de manière significative chez les patients ayant reçu la trithérapie de manière précoce (18 %), par rap-port à celle des patients recevant le traitement anti-VIH plus tardivement (27 %). |

OPHÉLIE MARAIS

SourceBlanc FX, Sok T, Laureillard D et al. ; CAMELIA

(ANRS 1295–CIPRA KH001) Study Team Earlier

versus Later Start of Antiretroviral Therapy in HIV-

Infected Adults with Tuberculosis. N Engl J Med.

2011;365(16):1471-81.

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