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VIE SYNDICALEUn rôle à la fois de liant et de leader > p.4

ACTUALITÉAmiante : la campagne Carto nécessite l’implication des entreprises > p.10

TECHNIQUELes systèmes douche impliquent une mise en œuvre soignée > p.26

L A R E V U E D E S P E I N T R E S E T D E S S O LI E R S

TECHNIQUE

ITE ENDUIT MINCE À LA CHAUX AÉRIENNE

PAGE

28 FORMATION

BTP FORMATIONS OBLIGATOIRES ET RECOMMANDÉES

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42

UNIONPROFESSIONNELLE

DES MÉTIERSDE LA FINITION

Gestion des déchets : un défi à relever

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18

LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL

161OCTOBRE2 0 1 4

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ÉDITORIAL

Mes chères consœurs, mes chers confrères,

La crise que nous subissons depuis 2010 a fragilisé un

grand nombre de nos entreprises. Aucune reprise digne

de ce nom ne s’annonce pour 2015.

C’est dans ces moments-là que nous devons être au plus près de

nos clients : être à leur écoute pour répondre à leurs besoins.

Afin de les satisfaire et les fidéliser, une démarche qualité interne

est nécessaire notamment avec la mise en place d’opérations

d’autocontrôle.

Elle l’est d’abord pour l’entreprise parce qu’un autocontrôle

élimine une majorité de réserves et donne satisfaction au client.

Le compagnon passera alors moins de

temps à lever les retouches et l’entreprise

pourra ainsi l’employer à d’autres tâches

plus rentables. Pour atteindre cet objectif,

il convient de sensibiliser l’ensemble

de notre personnel à une nouvelle

organisation des chantiers.

Cette démarche qualité interne est aussi nécessaire

pour les maîtres d’ouvrage, qui apprécient ces efforts

et tentent de s’en souvenir lors des consultations

suivantes. On peut aussi le leur rappeler. Surtout à

l’heure où nombre d’entreprises étrangères viennent

sur nos marchés à des prix aberrants !

Notre savoir-faire, la qualité de notre travail, la

spécialisation et la technicité de nos métiers

seront nos atouts de demain ainsi qu’une meilleure

préparation de nos chantiers.

Le marché nous oblige à évoluer et cette démarche

interne paiera le jour de la reprise. Souhaitons qu’elle

arrive vite !

Marc CiolfiPrésident

de l’Union

professionnelle

des métiers

de la finition

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IRE

VIE SYNDICALE P.4nLa vie des sections « Un rôle à la fois

de liant et de leader » p.4nCarnet syndical p.5nLa FFB veut prévenir le burn-out

chez les artisans et entrepreneurs p.6

ACTUALITÉ P.8nVéhicules utilitaires : faut-il passer

à la LLD ? p.8

nAmiante : la campagne Carto nécessite l’implication des entreprises p.10

nQualibat : la nomenclature évolue p.14

nZoom Assurance : la faute du client… p.16

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l3

Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique

www.cluballiancepeintures.com

DOSSIER/SAGA P.18nGestion des déchets : un défi à relever p.18

nUne saga rémoise : Forbo Sarlino p.22

TECHNIQUE P.26nLes systèmes douche impliquent

une mise en œuvre soignée p.26

nEnduit mince à la chaux aérienne sur ITE p.28

nBardage bois : protéger et décorer p.30

nVos questions à l’UPMF-FFB : > 2 ingénieurs à votre écoute p.34

FORMATION P.40nUne vision plus stratégique

de la gestion d’entreprise p.40

nFormations obligatoires ou recommandées du BTP p. 42

nUNIEP : Painting skills legacy 2014 p. 42

À NE PAS MANQUER P.44nLes nouveautés p.44

nLa bibliothèque UPMF-FFB p.50

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4 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

VIE SYNDICALE

Un rôle à la fois de liant et de leader

Bruno Fiard est le président de la section iséroise de l’UPMF. La section peinture finition de la Fédération du BTP de l’Isère est l’une des plus dynamiques et s’est distinguée avec l’opération de communication Tee-shirts, reconduite pour la 4e année. Rencontre avec cet entrepreneur très investi dans l’animation de sa section.

La vie des sections

Reflets & Nuances Combien d’entreprises sont adhérentes à la section peinture finition de l’Isère ?

Bruno Fiard Nous comptons 60 entreprises de peinture

et finition sur les 600 adhérents tous corps d’état de

la FBTP Isère. Cela représente 1 200 salariés. Il s’agit

d’entreprises plutôt fidèles. Le renouvellement se fait

plutôt par la conjoncture, certaines entreprises cessant

leur activité étant remplacées par d’autres…

R&N Comment voyez-vous votre rôle de président de section ? Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

BF Le président de section a un rôle très important

d’animation et de relais. En tant qu’animateur, il doit

proposer des sujets de réflexion et permettre aux

adhérents d’échanger afin de défendre au mieux les

intérêts communs et de promouvoir nos métiers. Il est

également un relais essentiel, un passeur d’informations

à la fois montantes et descendantes. C’est lui qui va

transmettre à ses 60 adhérents les dernières actualités

régionales ou nationales de l’UPMF et de la Fédération

mais en retour, c’est lui qui peut transmettre le ressenti

et les difficultés de la base. Nous sommes dans une

société excédentaire d’un point de vue législatif aussi il

y a toujours des conseils à donner, des informations à

transmettre et qui vont profiter à chacun. Je dirais que j’ai

un rôle à la fois de liant et de leader.

R&N Comment fonctionne votre section ? Combien de réunions organisez-vous par an ?

BF Nous organisons environ 3 à 4 réunions par an

autour de thématiques et de sujets techniques ou liés

à nos métiers, comme la sécurité sur les chantiers qui

concerne tout le monde. Le prochain rendez-vous aura

pour thème les assurances. Nous organisons également

des moments conviviaux qui redynamisent et remobi-

lisent. La conjoncture est assez compliquée et c’est bien

de donner le sourire aux gens ! C’est plus facile après

pour aborder les sujets sérieux.

R&N Est-ce difficile d’animer une section ?

BF En général, nous nous retrouvons aux réunions entre

12 et 15 personnes maximum. Même lorsque le sujet inté-

resse, il est très difficile de mobiliser. C’est la même chose

pour les autres départements. Lorsque la conjoncture est

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OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l5

mauvaise, les entrepreneurs nous disent qu’ils cherchent

de nouveaux chantiers et lorsqu’elle est bonne, ils nous

disent qu’ils sont trop pris par leurs chantiers ! En géné-

ral, les adhérents sont toujours réticents à venir mais ils

repartent contents car ils ont appris des choses. C’est là

que le rôle du président peut être marquant, en interca-

lant des moments de convivialité avec des rendez-vous

plus sérieux. Tous les ans, dans notre section, nous fêtons

la Saint-Luc, le patron des peintres. Cette année, nous

avons organisé, un peu avant le 18 octobre, une journée à

Marseille. Ces moments sont essentiels car nous sommes

un syndicat d’entreprises et nous devons faire preuve

d’un minimum de solidarité pour défendre des intérêts

communs et ces moments sont un moyen de travailler la

solidarité.

R&N Vous êtes à l’initiative de l’opération de communication Tee-shirts. Vous pouvez nous en dire plus ?

BF Lorsque j’ai pris mon premier

mandat de président de la section

peinture de l’Isère, j’ai demandé

aux adhérents quels étaient les

sujets sur lesquels ils souhai-

taient que l’on travaille. Pour un

très grand nombre, il s’agissait

de la mauvaise image du peintre.

Ils voulaient améliorer l’image de

marque de nos métiers. Je me

suis dit qu’avec les 1 200 sala-

riés des entreprises adhérentes, cela faisait beaucoup

de personnes pour faire passer nos messages et j’ai eu

l’idée d’utiliser les dos de ces salariés ! Ils sont présents

sur un très grand nombre de chantiers de l’Isère et ces

tee-shirts au slogan « les peintres en bâtiment un métier

haut en couleur » sont un moyen simple pour communi-

quer auprès des prescripteurs, clients… Aussi pourquoi

ne pas étendre cette opération au niveau régional voire

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LA FFB PRÉSENTE DANS LES MÉDIAS

Tout l’été, au moment d’importants arbitrages gouvernementaux, le président de la FFB, Jacques Chanut, a continué d’alerter les médias nationaux sur la situation du secteur, en faisant des propositions concrètes pour relancer l’activité. Une stratégie gagnante avec, à la clé, un plan de soutien en faveur du logement, présenté fin août.

Les Coulisses du bâtiment : entre découverte et innovations

La 12e édition des Coulisses du bâtiment qui s’est déroulée les 9, 10 et 11 octobre, a remporté un grand succès. Cet événement de la rentrée pour le secteur a accueilli, partout en France, de nombreux visiteurs venus voir les réalités des chantiers, appréhender les techniques et découvrir des métiers en pleine mutation.

La FFB 44 inaugure sa Maison du bâtiment

Les fédérations du bâtiment des Pays de la Loire et de Loire-Atlantique ont quitté leurs locaux vétustes de Nantes pour s’installer dans un tout nouveau bâtiment BBC, à Saint-Herblain, d’une superficie de 2 500 m2 sur trois étages. Le site accueille également la BTP Banque, la SMABTP, l’IFRB (Institut de formation et recherche du bâtiment) et le Baticlub 44.

Sections départementales à l’ACTION

En septembre, ont eu lieu en Gironde, une réunion commune à l’initiative d’Eric Léonard et Jean-Yves Sabron, respectivement président des sections professionnelles peinture et plâtrerie, sur le thème de l’interface peintres/plâtriers et dans le Loiret, une rencontre de plusieurs sections professionnelles, à laquelle a participé l’UPMF en intervenant sur le NF DTU 59.1.

En octobre et novembre, des réunions ont été programmées par les sections des départements suivants : Loire-Atlantique (2 octobre), Oise (8 octobre), Sarthe (14 octobre), Finistère (17 octobre), Morbihan (6 novembre), Côtes-d’Armor et Ille-et-Vilaine (6 et 7 novembre).

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6 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

VIE SYNDICALE

La Fédération française du bâtiment a annoncé sa participation aux travaux de l’observatoire Amarok pour lutter contre le burn-out.

Le secteur du bâtiment subit une crise sans précédent. Stress, mise sous pression, baisse de moral, surmenage… le burn-out ou « syndrome d’épuisement professionnel » est aussi une réalité qui touche les professionnels du bâtiment et qui a des conséquences sur l’entreprise et la sphère familiale.

Face à ce constat, la Fédération française du bâtiment s’alerte de la santé des artisans et entrepreneurs souvent confrontés à de multiples difficultés. « Septembre - octobre est traditionnellement une période très difficile moralement pour le chef d’entreprise, explique Jacques Chanut, le président de la FFB. Il faut remettre l’entreprise en route après la trêve estivale, rechercher des chantiers pour l’hiver, courir après les règlements ou impayés pour reconstituer une trésorerie mise à mal après un mois sans facturation, etc. »

La FFB a donc décidé de participer aux travaux d’Amarok, un observatoire à vocation scientifique et expérimentale, qui mène une étude concernant la santé des chefs d’entreprise. Le but est d’analyser les croyances, les attitudes et les comportements des dirigeants de PME, artisans et commerçants à l’égard de la santé physique et mentale, que ce soit leur propre santé ou celles de leurs salariés.

« Il nous a semblé important de mettre en place au plan national cette dynamique d’accompagnement et de travailler à une écoute des artisans et entrepreneurs en souffrance », souligne Jacques Chanut.

Des initiatives se multiplientLa volonté de la FFB et d’Amarok est de déterminer les démarches à adopter pour prévenir les risques d’accident au travail des dirigeants, de fournir des outils de repérage du burn-out. Pour ce faire, la FFB et son réseau territorial mobilisent leurs adhérents afin de constituer un panel de dirigeants volontaires pour participer au processus expérimental de suivi de la santé des entrepreneurs.

En région, des initiatives ont vu le jour pour aider les entreprises en difficulté. Des Fédérations ont déjà mis en place des actions concrètes comme le dispositif « Les casques bleus » dans le Nord-Pas-de-Calais qui propose un accompagnement moral aux entrepreneurs en souffrance. Dans la Vienne ou dans les Côtes-d’Armor, des cellules d’écoute ont été mises en place. « D’autres initiatives sont en cours de réflexion en Charente-Maritime et vont être multipliées sur le territoire » ajoute Jacques Chanut.

La FFB veut prévenir le burn-out chez les artisans et entrepreneurs

AUVERGNE

STÉPHANE LEPAGEgérant de Lepage SARL à Yzeure (Allier), a été élu président régional UPMF d’Auvergne, en remplacement de Roger Aussel.

VOSGES

CHRISTOPHE MULLERdirigeant de la société Bové SAS à Saint Étienne Les Remiremont, a été élu à la présidence de la Chambre professionnelle peinture-vitrerie des Vosges. Il succède ainsi à Yann Marbacher.

DÉCÈS MICHEL DUFFAUest décédé le 14 août 2014 dans sa 75e année. Il a créé son entreprise de peinture et de revêtements de sol à Pau en 1959. Intégrant

très rapidement les instances patronales, il détiendra de nombreux mandats au niveau régional et national, notamment la présidence de la Fédération du BTP des Pyrénées Atlantiques. Homme de convictions, Michel Duffau laissera le souvenir d’un militant infatigable, qui fut un grand acteur de la vie économique de son territoire.

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8 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

«Pour un dirigeant de TPE ou de PME, acheter

sa flotte n’a aucun sens, estime Guillaume

Maureau, directeur général adjoint au com-

merce chez ALD Automotive (Société-Générale). Il vaut

mieux conserver le capital pour l’acquisition du matériel

nécessaire à l’activité », ajoute le spécialiste.

Pourtant, l’achat en propre et le crédit classique

demeurent les options les plus couramment choisies dans

le secteur du bâtiment, alors que ces solutions pénalisent

la capacité d’emprunt. « La LLD (location longue durée)

qui représente 80 % des financements automobiles chez

les grands comptes, chute à 6 % lorsque l’on aborde les

PME/TPE. Nous avons donc un gros travail d’évangéli-

sation à effectuer », sourit Jean-Loup Savigny, directeur

général d’Arval SME Solutions France.

Pourquoi un tel retard ? « Pour l’achat d’un VUL, les peintres ou soliers passent

par leur concessionnaire, plutôt habitué à vendre du

crédit classique voire de la LOA (location avec option

d’achat). Mais, notre stratégie de conquête, via notre

réseau d’agences bancaires, commence à porter ses

fruits. Ainsi, la LLD progresse désormais de 10 % par an,

sur cette cible  », se félicite le représentant du groupe

Société-Générale. « Nous avons aussi à séduire

les experts comptables qui conseillent, par habi-

tude, les modes de financement classiques, déclare

Jean-Loup Savigny. Depuis quelques années, nous

leur expliquons que la LLD permet d’économiser en

moyenne 20 % sur le coût total de détention d’un

véhicule  », ajoute ce dernier. Un chiffre qui paraît un

peu optimiste… La location étant réputée relativement

onéreuse.

La LLD est-elle adaptée aux peintres et soliers ? Cette solution est réputée intéressante pour des véhi-

cules qui roulent beaucoup. Ce n’est pas toujours le cas

de ces artisans qui multiplient en général les petits allers

et retours, avec de faibles kilométrages annuels, à la clef.

Les peintres et soliers sont par ailleurs, nombreux à faire

aménager l’intérieur de leurs fourgons. Pour amortir ces

installations onéreuses, ils conservent leurs utilitaires

parfois plus de dix ans. « Ils ont raison de le faire, c’est

une question de bon sens », affirme Jean-Loup Savigny,

qui leur conseille malgré tout, de passer à la LLD. Pour-

tant, celle-ci impose le renouvellement fréquent des VUL.

Incohérent ? Pas nécessairement. Remplacer son véhicule

un peu plus tôt que d’habitude présente en effet des avan-

tages. Cela permet notamment de bénéficier des derniers

modèles dotés de moteurs moins gloutons qui autorisent

donc une baisse de la facture carburant.

Ils sont en outre dotés des derniers équipements de

confort et de sécurité qui rendent la conduite moins haras-

sante. Enfin, sur les “fourgons âgés”, les frais d’entretien

et de réparation ont tendance à augmenter. « Chez nous,

nous proposons aux peintres et soliers des contrats sur

7 ans, mieux adaptés », se félicite le représentant d’Arval.

véhicules utilitaires Faut-il passer à la LLD ?

Les entrepreneurs ont longtemps choisi pour leur VUL, l’achat

au comptant ou le crédit classique. Mais depuis peu, la location longue

durée (LLD) gagne du terrain. Faut-il pour autant craquer ?

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ACTUALITÉ

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OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l9

La LLD a tout compris ?« Le gros avantage avec la location longue durée, c’est

que tout est inclus. Le professionnel sait à l’avance ce

que sa flotte va lui coûter et règle le même loyer tous les

mois. Il peut par ailleurs, compter à tout moment sur des

utilitaires récents et en bon état. Enfin, un véhicule de

prêt lui est accordé en cas de panne, pour que l’activité

se poursuive sans interruption.

Du coup, il peut se focaliser sur son métier de base : la

finition », explique Franck Gaillard, directeur marketing

de FGA Capital (Groupe Fiat). Pourtant, pour bénéficier

de ce “tableau idyllique”, l’entrepreneur doit souscrire

à l’ensemble des services proposés : entretien, véhicule

de remplacement, assurance, pneumatiques… Et dans

ce cas, le montant du loyer peut vite devenir vertigi-

neux. Autre point sombre, « il est délicat de déterminer

à l’avance combien de kilomètres un fourgon va parcou-

rir, alors que c’est notamment sur ce paramètre variable

que les contrats de LLD sont établis », rappelle Franck

Gaillard. En échange, le professionnel bénéficie effecti-

vement d’une flotte de moins de 7 ans, en bon état de

marche et de présentation.

Un point important pour leurs entreprises dont l’image

peut pâtir du mauvais état d’un véhicule. En résumé,

si la LLD compte indéniablement de vrais atouts à son

actif, en bénéficier peut rapidement s’avérer hors de prix.

La prudence reste donc de mise.

MERCEDES VIANO/VITO EN AVANT TOUTE !

Changements techniques sur l’utilitaire à l’Étoile, concurrent du Trafic. Le nouveau Vito est aussi disponible en traction avant, avec un moteur 1,6 l développant 88 ou 114 ch. La propulsion et la transmission intégrale restent d’actualité sur les versions hautes : 136, 163 et 190 ch. Le VUL allemand reçoit désormais l’aide au stationnement ou le Crosswind Assist qui atténue les effets des bourrasques de vent.

L’INSÉCURITÉ ROUTIÈRE DE RETOUR ?

On s’était habitué à voir la mortalité refluer sur les routes ces dernières années. Et puis patatras, le nombre des décès repart à la hausse au premier semestre 2014, avec 7,9 % d’augmentation. Les piétons et les cyclistes comptent pour 40 % dans cette hausse. Les instances publiques rappellent l’importance des distances de sécurité, de l’adaptation aux conditions de circulation, du respect du feu orange en ville, grillé par 75 % des automobilistes… Et les dangers du téléphone au volant !

BOLLORÉ BLUECAR : L’AUTOLIB’ EN BLEU DE TRAVAIL

Cette version utilitaire, dérivée de l’Autolib’, de son vrai nom Bolloré Bluecar, voit sa banquette arrière remplacée par un compartiment à plancher plat, accessible par un hayon élargi. Destinée à ceux qui souhaitent associer écologie et activité professionnelle, sa charge utile atteint 230 kg pour un volume utile de 0,9 m3. L’autonomie est comprise entre 150 et 200 km. Prix : 9 600 euros HT à l’achat avec 80 euros/mois pour la batterie. Une formule en location est proposée à 500 euros/mois, assurance incluse.

NOUVEAU TRAFIC : TOUT CHANGE SAUF LA SOUTE

Le nouveau Trafic, renouvelé de fond en comble, reçoit une cabine toute neuve. Cet espace est désormais traité façon “bureau mobile”, équipé de supports pour téléphone, d’un siège central rabattable pour accueillir une tablette, d’un espace pour ordinateurs ou encore d’un écritoire amovible. Bref, tout pour bien travailler… A l’arrêt, bien sûr. Le compartiment utile pour sa part, conserve des cotes identiques d’une génération à l’autre. Malin ! Du coup, l’on peut réutiliser son ancien aménagement intérieur. Quant aux consommations, elles baissent en moyenne d’un litre.

OPEL VIVARO : LE JUMEAU

C’est la deuxième génération d’Opel Vivaro conçue par Renault. Cette fois-ci, les différences esthétiques avec le Trafic s’avèrent un poil plus nettes avec des capots moteurs et des calandres différents. Les étonnantes rondeurs du précédent modèle sont abandonnées. La partie technique est reprise intégralement du Losange. Le Vivaro a droit au diesel 1,6 l biturbo qui remplace le 2,0 l, avec une baisse des consommations à la clé. Enfin, la cloison FlexCargo permet de charger des objets jusqu’à 4,15 m de long. Les tarifs débutent à 21 700 euros HT.

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« Pour nous, la location n’est pas très intéressante. Pour qu’elle le soit, il faut des véhicules qui roulent beaucoup, alors que les nôtres font peu de kilomètres. De plus, nous les conservons longtemps, au minimum 8 ans. Certains sont même achetés d’occasion. Du coup, nous avons pour habitude de souscrire des crédits bancaires classiques. Pour le moment, ce mode de financement nous convient. A une époque, nous avons acheté certains véhicules sur fonds propres. Mais, depuis quelques années la trésorerie étant moins florissante, nous y avons renoncé. En tout, notre flotte est composée d’une trentaine de fourgons qui servent à amener les peintres ou soliers sur les chantiers. Il s’agit en majorité de Peugeot Expert ou Partner et de Renault Trafic ou Kangoo. Pour les grosses équipes, nous avons aussi des Renault Master et des Iveco Daily aménagés en cabines approfondies ainsi qu’un Mercedes Vito 9 places. Nous disposons encore d’une dizaine de véhicules société sur base VP, pour les administratifs. Nous remplaçons en moyenne 5 véhicules par an ».

THIERRY FOUGERAY, DIRIGEANT DE L’ENTREPRISE FOUGERAY À SAINT-MALO (35)

© MERCEDES

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10 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

ACTUALITÉ

Afin de se conformer à la réglementation - entrée

en vigueur avec le décret « 2012-639 » du

4 mai 2012 - lors de travaux courants sur

matériaux amiantés (sous-section 4), les entreprises sont

obligées d’effectuer une évaluation des risques basée

sur le niveau d’empoussièrement en amiante attendu

et de rédiger un mode opératoire qui sera à transmettre

à l’inspection du travail. Or le manque d’informations

sur les niveaux d’empoussièrement des techniques

courantes rend cette tâche difficile pour les entreprises.

Disposer d’une cartographie des niveaux d’empoussiè-

rement moyens pour les différentes situations de travail

en sous-section 4 devient donc une nécessité, d’autant

plus que la valeur limite d’exposition professionnelle

(VLEP) à l’amiante sera abaissée le 1er juillet 2015.

Afin d’aider les professionnels dans cette tâche,

l’Organisme professionnel de préven-

tion du BTP (OPPBTP), la Direction

générale du travail (DGT), l’Institut

national de recherche et de sécu-

rité (INRS) et les organisations professionnelles du BTP

ont établi un partenariat pour mettre en place une cam-

pagne de mesurage sur chantiers appelée « Carto », qui

a démarré en septembre dernier et s’étendra jusqu’à la

rentrée 2015. La FFB, en lien avec son groupe national

amiante (GNA) et le Syndicat national des entreprises de

démolition (SNED), assure un rôle complémentaire : celui

de coordonnateur de la campagne de mesurage.

Mesures sur 400 à 800 chantiersL’objectif est de réaliser sur 400 à 800 chantiers, sur

tout le territoire, la mesure de l’empoussièrement en

fibre d’amiante correspondant aux processus les plus

courants du BTP ne nécessitant pas une certification de

l’entreprise, ce qui permettra d’apporter aux entreprises

les informations nécessaires sur le niveau d’empoussiè-

rement. Des recommandations en matière de préven-

tion et de bonnes pratiques seront également formulées

pour les professionnels qui effectuent des travaux en

sous-section 4.

L’évaluation des risques et la mesure du niveau d’empoussièrement est au

cœur de la nouvelle réglementation amiante. Lancée en septembre 2014 pour

réaliser des mesures d’empoussièrement lors d’interventions sur des matériaux

contenant de l’amiante (sous-section 4 essentiellement), la campagne Carto met

à contribution les entreprises.

AMIANTE La campagne Carto nécessite l’implication des entreprises

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Le nouveau métier du peintre

Dépollution de l’air intérieur…

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12 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

ACTUALITÉ

Cette nouvelle campagne de mesures sur chantiers

vient compléter la campagne META (microscope élec-

tronique à transmission analytique) réalisée à l’initiative

de la Direction générale du travail, entre 2009 et 2011,

pour les travaux de la sous-section 3 dont les résultats

sont disponibles sur le site de l‘INRS (www.inrs.fr). La

campagne Carto doit permettre une évaluation facile

des risques liés à l’amiante et aux processus du

BTP, en particulier pour les petites entreprises,

ce qui facilitera également la mise en place des

moyens de protection adaptés.

Implication des entreprisesLa contribution des entreprises de tous les

métiers concernés est indispensable à la réus-

site de la campagne Carto. La FFB incite forte-

ment ses entreprises adhérentes à participer à

la campagne et à fournir les coordonnées de

chantiers sur lesquels elles interviennent afin d’y

effectuer les mesures. Pour proposer un chan-

tier, les entreprises n’ont qu’à remplir et retour-

ner une fiche de candidature téléchargeable sur

www.amiante.ffbatiment.fr.

Le concours des maîtres d’ouvrage et autres

partenaires est également bienvenu. Les chan-

tiers seront sélectionnés en fonction de leur

adéquation avec les situations de travail à étu-

dier et de la qualité du repérage amiante et du

mode opératoire envisagé pour les travaux. Les

mesures seront effectuées par des laboratoires

accrédités.

Les entreprises qui participeront à la cam-

pagne, d’une part obtiendront gratuitement, à

titre individuel, le taux d’empoussièrement de

leur chantier, et d’autre part contribueront col-

lectivement à établir des niveaux d’empous-

sièrement type, ce qui permettra à toutes les

entreprises de répondre efficacement aux obli-

gations réglementaires.

Pour en savoir plus : www.amiante.ffbatiment.fr

Les appareils de protection respiratoire (APR) sont aujourd’hui un équipement de protection individuelle (EPI) majeur de la protection des ouvriers contre les poussières liées aux manipulations d’amiante. Une étude de l’INRS sur les moyens de protection est en cours. Objectif : évaluer les valeurs de protection des APR en situation de travail avec des mesures d’empoussièrement en microscope électronique à transmission analytique (META). L’INRS cherche des entreprises volontaires pour des tests sur chantiers en sous-section 3 (fourniture gratuite des masques de protection). La FFB souhaitant contribuer à cette étude afin de participer à l’évolution de l’état des connaissances dans le secteur de la prévention des risques des salariés vis-à-vis de l’amiante, elle sollicite la participation de ses entreprises adhérentes.

Participez à la prévention des risques amiante

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DEVIS ET FACTURES : DES MENTIONS OBLIGATOIRES POUR LES ENTREPRISES ARTISANALES

Depuis le 20 juin 2014, tous les devis et factures des entreprises artisanales doivent mentionner les références de l’assurance professionnelle obligatoire souscrite au titre de la ou les activités exercées dans le cadre du métier. Dans le bâtiment, la seule assurance obligatoire est celle couvrant la responsabilité décennale des constructeurs. Les entreprises ne réalisant pas de travaux soumis à assurance obligatoire n’ont pas à porter de mentions spécifiques sur leurs devis et factures. Par exemple, celles intervenant en qualité de sous-traitant ou exerçant une activité ne participant pas à la réalisation de travaux de construction : maintenance-entretien, peintures décoratives, sablage…

LE CIDD DEVIENT LE CITE

Le nouveau crédit d’impôt développement durable (CIDD) s’appellera crédit d’impôt de transition énergétique (CITE). Le taux unique de 30% pour les travaux engagés à partir du 1er septembre 2014 sera applicable à une opération seule, sans condition de ressources. La mesure ne sera juridiquement validée qu’après adoption définitive de la loi de finances de 2015.

SALON INTERNATIONAL DU PATRIMOINE CULTUREL 2014

Du 6 au 9 novembre prochain, au Carrousel du Louvre à Paris, le Salon international du Patrimoine fêtera ses 20 ans autour du thème de la transmission des savoir-faire et des entreprises, un défi majeur pour l’avenir du secteur.

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GAMMEENVIRONNEMENT

GAMMEFAÇADES

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Page 14: Reflets et nuances • 161

14 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

ACTUALITÉ

A la demande de la FFB et de ses Unions et Syndicats, Qualibat a fait évoluer sa nomenclature de qualifications. Trois domaines sont concernés dont l’isolation thermique par l’extérieur.

Les modifications portent sur trois activités : les toitures-terrasses végétalisées avec la création d’une qualification 3292, la métallerie qui réorganise les qualifications 4411, 4412 et 4413, et l’isolation thermique par l’extérieur avec la redéfinition des qualifications 7131, 7132 et 7133.

Le Groupement isolation thermique par l’extérieur (GITE-FFB) a estimé que l’organisation des qualifications par procédé n’était pas satisfaisante pour rendre compte de ses métiers. Il a donc proposé de découper les qualifications d’ITE par marché et par niveau de technicité.

La 7131 (technicité courante) est désormais requise pour la maison individuelle, le petit collectif et le petit tertiaire, quelle que soit la technique mise en oeuvre. Les 7132 (technicité confirmée) et 7133 (technicité supérieure) couvrent tout type de bâtiment. Cette dernière qualification est réservée aux entreprises disposant d’un bureau d’étude et démontrant leur capacité à concevoir des projets complexes incluant des sujétions et points singuliers.

Leur attribution reste de la compétence des commissions siégeant à l’échelon départemental pour les technicités courantes et confirmées et national pour la technicité supérieure.

Effectives depuis le 1er juin 2014, les nouvelles nomenclatures ainsi adaptées permettent de faire mieux reconnaître les compétences des entreprises.

Concernant la qualification « Efficacité énergétique - « Les pros de la performance énergétique® », des simplifications ont été apportées aux exigences relatives au responsable technique : le module 3 n’est plus obligatoire et l’obligation de formation de collaborateurs supplémentaires pour les entreprises de plus de 50 salariés a été supprimée.

Pour en savoir plus : www.qualibat.com La nouvelle version est téléchargeable sur le site.

QUALIBAT La nomenclature évolue

www.qualibat.com

2014

QUALIFICATION

ET CERTIFICATION

DES ENTREPRISES

DE CONSTRUCTION

ACTUALISÉ

SEPTEMBRE

2014

UN ANNUAIRE DES ENTREPRISES RGE EN LIGNE VÉRIFIEZ VOTRE RÉFÉRENCEMENT

Depuis le 1er septembre 2014, pour bénéficier de l’écoprêt à taux zéro dans le cadre de travaux d’amélioration énergétique des bâtiments, les clients doivent faire appel à des entreprises disposant d’une qualification Reconnu garant de l’environnement (RGE).Pour faciliter la recherche d’un professionnel RGE, un annuaire des entreprises qualifiées RGE est en ligne sur le site www.renovation-info.service.gouv.fr. Il permet aux maîtres d’ouvrage notamment particuliers d’identifier par domaines de travaux et de sélectionner, en fonction de leur situation géographique, les entreprises RGE répondant à leurs besoins en matière de travaux.L’outil propose également un annuaire inversé permettant de vérifier, à partir du nom, du Siret ou du Siren, qu’une entreprise est qualifiée RGE.La mise en ligne de cet annuaire constitue un élément important en termes de visibilité des entreprises RGE et notamment des Pros de la performance énergétique®.

Conseil Nous invitons les adhérents titulaires d’une qualification RGE à vérifier qu’ils sont bien référencés sur ce site et, en cas de problème, à prendre contact avec leur organisme de qualification.

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Page 15: Reflets et nuances • 161

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16 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

ACTUALITÉ

Zoom Assurance

La faute du client…QUAND LE MAITRE D’OUVRAGE EST A L’ORIGINE DES DESORDRES

Un défaut d’entretien ou un usage anormal de votre ouvrage par le maître

d’ouvrage peut vous exonérer de tout ou partie de votre responsabilité,

à condition que vous ayez, clairement et par écrit, exercé votre devoir

de conseil.

ATTENTIONVous devez remettre dans tous les cas soit au coordonnateur SPS soit au maître d’ouvrage, lors de la réception et contre signature, un document précisant clairement les limites et contraintes d’utilisation de l’ouvrage réalisé ainsi que ses modalités d’entretien ou de maintenance. Le cas échéant, attirez son attention sur la nécessité, pour lui, de conclure un contrat d’entretien.

EXEMPLES

Suite à la réfection d’une façade, des décollements apparaissent sur une partie très étendue. Après expertise, il est constaté que le client passait trois fois par an sa façade au nettoyeur haute pression (contrairement aux règles d’entretien de la façade qui avaient été remises par l’entreprise à réception). L’entreprise de peinture finition est alors dégagée de sa responsabilité.

Le revêtement de sol PVC posé dans un local commercial présente des décollements multiples.

L’expertise révèle que ce local, destiné à l’origine à un usage d’entrepôt, a ultérieurement été loué comme supermarché et que le revêtement mis en œuvre, conçu pour supporter une circulation légère, ne pouvait supporter la circulation intensive de chariots élévateurs. L’entreprise de mise en œuvre est exonérée de sa responsabilité décennale, du fait du changement de destination de l’ouvrage entraînant un usage anormal du revêtement de sol.

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Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique

www.cluballiancepeintures.com

Extrait de « A chaque métier son assurance », guides assurance en « peinture et finitions »

et en « revêtements de sols souples et techniques » réalisés par la SMABTP.

DIDIER RIDORET, PRÉSIDENT DE SMABTP

Didier Ridoret, président de la FFB de 2008 à 2014, a pris la présidence de SMABTP le 1er septembre. Il succède à Christian Baffy.

ABSENTÉISME : LE BTP DEMEURE BON ÉLÈVE

Selon le 6e baromètre de l’absentéisme du cabinet Alma Consulting Group, le BTP reste un des meilleurs élèves en matière d’absentéisme, avec un taux de 2,95% soit des salariés absents 10,8 jours. Le taux d’absentéisme tous secteurs confondus est de 4,26%.

INSERTION PUBLICITAIRE : ATTENTION AUX ARNAQUES

Les professionnels sont souvent sollicités par des sociétés qui proposent des insertions publicitaires dans des revues et des annuaires professionnels sur support papier ou Internet. Certaines recourent à des méthodes trompeuses. Ne répondez pas à des sollicitations insistantes et prenez le temps de la réflexion avant de signer. En cas de doute, contactez votre fédération.

TOLLENS DONNE DES COULEURS À LA VIE DES ENFANTS MALADES

Le groupe Tollens (Materis Paints) s’est associé à l’Institut sur les maladies génétiques Imagine pour la mise en couleurs du nouveau bâtiment construit sur le campus de l’hôpital Necker, à Paris 15e. 13 000 litres de peinture Tollens répondant aux enjeux techniques, environnementaux et esthétiques de l’ouvrage réalisé selon la démarche HQE ont été fournis. Peintures et laques environnementales, hautes en couleurs vives issues du nuancier Collection inspired by Pantone de Tollens, ont permis de créer un univers lumineux pour un établissement porteur d’espoir.

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Page 17: Reflets et nuances • 161

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Page 18: Reflets et nuances • 161

C oûts élevés, organisation lourde à mettre en

place, le traitement des déchets de chantier est

encore trop souvent synonyme de tracas supplé-

mentaires pour les professionnels. Pourtant il existe des

solutions à tous les stades de ce processus pour vous

faciliter la tâche tout en respectant la réglementation.

Responsabilité des entreprisesChaque entreprise est responsable de la gestion des

déchets qu’elle produit et/ou détient jusqu’à leur élimi-

nation ou valorisation finale, même lorsqu’elle confie leur

traitement à un tiers (article L 541-2 du code de l’envi-

ronnement). Elle doit s’assurer que leur élimination est

conforme à la réglementation. La directive européenne

déchets de 2008 qui constitue le texte de référence en

la matière, établit un ordre de préférence des modes

de traitement des déchets : prévention,

préparation pour la réutilisation, recyclage,

autres modes de valorisation et, en dernier

recours, ‘’élimination sans risque et compa-

tible avec l’environnement’’. Le texte intro-

duit toutefois la possibilité de déroger à

cet ordre de priorité ‘’pour certains flux de déchets spé-

cifiques, lorsque cela se justifie pour des raisons, entre

autres, de faisabilité technique, de viabilité économique

et de protection de l’environnement’’. Cette directive fixe

également l’objectif de réemployer, recycler ou valori-

ser 70 % des déchets du secteur du BTP d’ici à 2020.

La diminution de la production de déchets dangereux,

elle, est désormais inscrite dans le Plan national de pré-

vention des déchets 2014-2020, paru le 28 août dernier.

Trier les déchetsPremière étape pour que la gestion des déchets ne soit

plus un problème : adopter des bonnes pratiques en

amont pour en limiter la production. De petits gestes

facilement applicables au quotidien peuvent déjà être

mis en place dans l’entreprise. Par exemple, cela peut

être de privilégier des produits de substitution

moins polluants, de limiter le dessèchement

des peintures sur les outils d’un jour à l’autre

pour éviter leur lavage journalier et diminuer

les rejets d’eau souillée, ou encore pour les

soliers de limiter les chutes de pose. Deuxième

DOSSIER

Gestion des déchets : un défi à relever

Entre les évolutions réglementaires de plus en plus contraignantes et les exigences sociétales de développement durable, la prévention et la gestion des déchets de chantier deviennent incontournables pour les peintres et les soliers, comme pour tous les professionnels du BTP. Reflets & Nuances fait le point sur la situation et vous donne toutes les clefs pour devenir une entreprise « responsable ».

18 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

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Page 19: Reflets et nuances • 161

étape, identifier tous les

déchets produits par l’en-

treprise. Les déchets des

métiers de la finition sont

souvent dispersés, mélan-

gés et cela complique

leur traitement. Bien que le tri ne soit pas obligatoire, il

est fortement conseillé d’une part parce qu’il réduit de

manière significative les coûts de traitement et d’autre

part parce qu’il facilite la valorisation des déchets. Pour

rappel, les déchets du BTP se répartissent en trois caté-

gories. La première regroupe les déchets inertes du type

béton, brique ou cailloux. Elle concerne principalement

les déchets de matériaux de construction qui peuvent

être soit envoyés vers une plateforme de recyclage, soit

éliminés en installation de stockage de déchets inertes

(ex-classe 3). La deuxième englobe les déchets non

dangereux, anciennement appelés déchets industriels

banals (DIB). Parmi eux se trouvent les déchets de revê-

tements de sol (hors carrelage), les déchets de peintures

et vernis qui ne contiennent ni solvants organiques ni

substances dangereuses, ainsi que les emballages, les

absorbants, les chiffons d’essuyage et les vêtements de

protection, non contaminés par des substances dange-

reuses. Ces produits peuvent être recyclés, incinérés ou

éliminés dans une installation de stockage de déchets

non dangereux (ex-classe 2). Quant aux emballages, ils

sont soumis à une obligation de recyclage ou de valori-

sation si leur production est supérieure à 1 100 litres par

semaine. La troisième catégorie est celle des déchets

dangereux. Elle regroupe tous les produits de revê-

tements qui contiennent des solvants organiques ou

d’autres matières dangereuses ainsi que les emballages

et le matériel contaminé par ces substances. Après un

conditionnement adéquat, ils doivent subir un traitement

ou être éliminés en installation de stockage de déchets

dangereux (ex-classe 1). Leur traitement fait l’objet

d’un bordereau de suivi, pour assurer la traçabilité du

processus, qui doit être conservé pendant cinq ans par

l’entreprise.

ExternaliserGérer toutes les étapes de traitement des déchets, que

ce soit la collecte, le transport ou le dépôt en centre de

traitement ou de stockage peut s’avérer très fastidieux

et très coûteux. Pour simplifier cette tâche, les entre-

prises ont la possibilité de faire appel à des sociétés

spécialisées dans la collecte et le traitement des déchets

comme Chimirec ou Recydis. Certains fabricants de pein-

ture proposent aussi de reprendre les déchets et de

s’occuper de toutes les étapes de leur traitement. C’est

le cas de Seigneurie Gauthier qui propose à ses clients

le « Contrat vert ». Il s’engage à reprendre leurs déchets

 

François Devin[PDG DE L’UNION DES PEINTRES, À TOULOUSE (31)]

S’engager au quotidien

« Il faut penser aux déchets dès l’achat de matériel. Par exemple nous privilégions l’utilisation de peintures en phase aqueuse, de big fûts recyclables avec des poches en plastique, de manchons jetables et de colle à eau au lieu du ruban adhésif. Aujourd’hui l’essentiel des lavages de matériel se font à l’eau et notre consommation de white spirit a baissé de 60 % en 6 ans. Pour cela il est essentiel de sensibiliser tous ses compagnons à l’intérêt environnemental et commercial d’une gestion responsable des déchets. En ce qui concerne la peinture, les fûts et fonds de fûts sont confiés à un fabricant de peinture, Maestria, avec qui notre société à un accord. Il les prend en charge et les recycle sans coût pour l’Union des peintres grâce à une subvention de l’agence de l’eau Adour-Garonne. Pour les sols, nous recyclons l’ensemble de nos chutes de sol PVC propres ou souillées avec le système « Reuse» de Tarkett. La prochaine étape pour aller encore plus loin dans le recyclage des déchets c’est le traitement de l’eau de lavage des brosses. L’eau souillée est désormais notre objectif principal en terme de gestion des déchets. Nous voulons nous équiper d’une machine à nettoyer les outils de peinture et envisageons de demander une subvention à l’agence de l’eau pour nous aider à faire cet investissement. »

« Première étaPe Pour que la gestion des déchets ne soit Plus un Problème : adoPter des bonnes Pratiques en amont Pour en limiter la Production. »

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l19

BROSSES ETCHIFFONS SOUILLÉS

>>>

Page 20: Reflets et nuances • 161

DOSSIER Gestion des déchets : un défi à relever

>>> et à en confier le traitement à un partenaire certifié. Le

professionnel reçoit pour chaque dépôt un bordereau de

reprise des déchets et une attestation de destruction. Le

fabricant-distributeur Jefco, lui, propose le service « Ate-

lier Vert » à ses clients du Grand Ouest et de la région

parisienne. Il prend en charge toutes les démarches, de

l’enlèvement des déchets dans les locaux de l’entre-

prise par une société spécialisée jusqu’à leur traitement.

« Avec “Atelier Vert“, nos clients ont accès à un prix com-

pétitif et négocié pour eux de soixante-cinq centimes

le kilo, ainsi qu’à des forfaits de transports calculés au

plus juste par département, explique Michael Dufour,

directeur de Jefco. La solution “Atelier Vert“ leur donne

l’assurance que leurs déchets seront traités en confor-

mité avec la réglementation sans s’encombrer de toutes

les démarches administratives et la perte importante de

temps que ce type de tâches peut occasionner. Avec leur

facture et le bordereau de traitement des déchets, nous

leur remettons un bon de réduction de 10% sur notre

gamme Eco-Peintures® ». Jefco envisage de généraliser

cette solution à tout son réseau d’ici au début de l’année

2015.

Valoriser Autre solution efficace qui concerne les soliers, le

programme Optimum1 valorise les dalles textiles

de revêtements de sol, neuves ou usagées, en les

transformant en combustible. Créée à l’initiative de l’Union

française des tapis et moquettes et de l’Union nationale

des revêtements de sols techniques (UNRST, aujourd’hui

UPMF-FFB) de la Fédération française du bâtiment, cette

association organise la collecte des dalles de moquettes et

leur transport vers le site de transformation de l’opérateur

partenaire. Les dalles usagées sont conditionnées

dans des « big bags » permettant d’en stocker et d’en

évacuer jusqu’à 150  m2 ou sur des

palettes filmées pour les chantiers

plus importants. Elles vont devenir des

granulés qui serviront de carburant de

substitution dans les cimenteries. Les

matières non combustibles contenues

dans les granulés donneront après

combustion de la chaux, indispensable

à la fabrication du ciment. La totalité

des matières récupérées est ainsi

valorisée sans résidus ultimes. Un

certificat attestant cette valorisation est ensuite remis à

l’entreprise qui le remettra au maître d’ouvrage. Le coût

de cette solution varie suivant les quantités de moquettes

récupérées et peut faire l’objet d’une ligne sur le devis

de l’entreprise en charge des travaux. Rendre visible ce

coût est aussi une manière de montrer l’engagement de

son entreprise dans une démarche de développement

durable et de marquer des points auprès des clients

sensibles à ces problématiques.

 

Patrice Savoldelli[DIRIGEANT DE BS MOQUETTE, À SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS (94)]

Inventer de nouvelles solutions

« Pour les dalles de moquettes textiles, je participe à la filière Optimum depuis sa création. J’y ai toujours cru car on ne peut pas continuer à enfouir nos déchets. Cette démarche est appréciée par nos clients et pour le moment, je n’en ai eu aucun qui a refusé de prendre ce coût en charge. L’un des enjeux majeurs de gestion des déchets concerne les moquettes en lès. Elles représentent 65% des déchets de moquettes produits par mon entreprise et ne sont pas valorisables par Optimum. Elles finissent donc enfouies à la décharge. Le problème vient de la difficulté de les conditionner efficacement après usage. C’est pourquoi nous réfléchissons au sein d’Optimum à une solution pour traiter ces moquettes. Une des pistes actuelles est de trouver une solution de découpage pour stocker ce type de moquette de la même manière que les dalles. Pour les dalles en PVC, le process de fabrication et la composition changent suivant le fabricant. Il est donc compliqué d’organiser la collecte et le recyclage quand il y a plusieurs types de PVC sur le même chantier, sauf si c’est un chantier très important auquel cas le fabricant va proposer de récupérer les chutes neuves. Pour les petits chantiers, c’est plus difficile et nous travaillons également sur ce point avec Optimum.

CAS PARTICULIER DES DÉCHETS D’AMIANTELes professionnels de la finition peuvent rencontrer ce type de déchets par exemple lors du retrait de quelques dalles vinyl-amiante ou de revêtements de sol fixés avec des colles amiantées. Lors de la préparation des surfaces à peindre, dans certains cas, des poussières d’amiante libre peuvent être émises et doivent être récupérées pour être traitées. Tous ces déchets sont considérés comme dangereux et doivent être conditionnés de manière étanche et être identifiés par l’étiquetage réglementaire. L’élimination de ces déchets s’effectue en installation de stockage de déchets dangereux et doit être tracée par un bordereau de suivi des déchets d’amiante.2

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20 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Page 21: Reflets et nuances • 161

Gestion des déchets : un défi à relever

 

Laurent Chateau[CHARGÉ DE LA THÉMATIQUE DES DÉCHETS DU BTP À L’ADEME*]

Responsabiliser les acteurs

« En général la gestion des déchets sur les chantiers n’est pas du tout optimisée et c’est un travail de longue haleine de faire changer les choses. Pour cela, nous collectons et diffusons les bonnes pratiques et les outils via notre site Internet3, nous informons sur la réglementation et nous soutenons financièrement la recherche et le développement ainsi que des initiatives locales. L’un de nos combats est de faire sortir les déchets des comptes prorata sur les chantiers. Toutes les charges d’un chantier, y compris les déchets, sont regroupées et les intervenants sur le chantier paient au prorata du coût de chaque lot et non en fonction de ce que chacun produit. Ce fonctionnement n’est pas responsabilisant puisque les entreprises ne se rendent pas forcément compte du coût des déchets qu’elles produisent. Du coup, cela n’incite ni à produire moins de déchets, ni à mieux les recycler ! Il y a peu de moyens donnés aux contrôles et ces moyens diminuent régulièrement. Il y a donc peu de contrôles et peu de sanctions. Tous les changements indispensables pour mieux gérer les déchets se font ainsi uniquement grâce à la bonne volonté de tous les acteurs ! »

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l21

* L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans ses domaines d’intervention.

POUR EN SAVOIR PLUS

1 www.recyclage-moquettes.fr

2 www.amiante.ffbatiment.fr

3 www.optigede.ademe.fr/dechets-batiment

4 www.dechets-chantier.ffbatiment.fr

S’équiperLe lavage à la main des outils de peinture est une source

potentielle de pollution de l’eau. Les eaux souillées sont

considérées comme des déchets, parfois dangereux, et

doivent suivre la filière de traitement adaptée. En aucun

cas elles ne doivent être déversées dans les réseaux

d’eaux usées ou directement sur le sol. Il existe des

machines à nettoyer les outils de peinture qui filtrent les

déchets de l’eau et facilite leur traitement. Cependant

l’investissement initial puis les coûts de fonctionnement

représentent souvent un obstacle à leur achat, alors que

le coût des consommables n’est pas aussi élevé que

le croient les professionnels. À l’initiative de certaines

Fédérations régionales, des opérations collectives ont

été mises en place en partenariat avec l’Agence de l’eau

ou l’ADEME3, pour aider les entreprises à acquérir des

machines à nettoyer le matériel. L’UPMF-FFB est égale-

ment en train de monter une opération expérimentale

avec l’Agence de l’eau Adour-Garonne pour faciliter aux

professionnels l’acquisition de ces machines.

Se documenterToutes ces démarches environnementales peuvent être

présentées au client et apparaître sur le devis. Cela peut

être un atout face aux clients en valorisant votre entre-

prise et sa « responsabilité sociétale ». Pour vous aider

à améliorer la gestion des déchets lors d’un chantier, la

Fédération française du bâtiment met à disposition sur

son site Internet les pictogrammes utiles pour le tri des

déchets, les bordereaux et documents types, les textes

réglementaires de référence et de nombreux documents

ressources sur ce thème4. Un moteur de recherche pour

trouver en quelques clics les collecteurs et lieux de traite-

ment des déchets les plus proches est également dispo-

nible et fera l’objet d’une application pour smartphone et

tablettes d’ici à la fin de l’année 2014. Tous ces éléments

doivent permettre aux entreprises de

transformer des contraintes fortes, aussi

bien financières que réglementaires, en

atout commercial tout en construisant un

avenir plus durable pour les générations

futures.

Mieux gérer les déchets

de chantier de bâtiment

E N V I R O N N E M E N T & C O N S T R U C T I O N D U R A B L E

avis d’expert

Page 22: Reflets et nuances • 161

22 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

SAGA

UNE SAGA RÉMOISE :

Forbo Sarlino

Comme chacun sait, l’histoire de la

marque Forbo Sarlino est intime-

ment liée à celle du linoléum. A tout

seigneur tout honneur : c’est d’abord à un

citoyen britannique, Frederic Walton, que

revient la paternité de ce revêtement. Dès

1860, constatant que l’huile de lin se solidi-

fiait au contact de l’air chaud, Walton subs-

titue cette matière au caoutchouc qui com-

posait l’essentiel du Kampticon, l’ancêtre du

linoléum créé dans les années 20. Ce nou-

veau type de revêtement connaîtra alors un

succès mondial.

Créateur : Henri FaillantEn France, c’est Henri Faillant qui introduit

le linoléum. Sous son impulsion est créée

à Reims, en 1924, la Société Anonyme

Rémoise du Linoléum, devenue en 1931 la

Société Industrielle Rémoise du Linoléum

Sarlino. C’est dans une ancienne filature

de schappe de soie que s’installe alors la

fabrique. Déjà, de puissants moyens sont

alors au service de cette production. L’usine

comprend les installations suivantes : cel-

lules d’oxydation, centrale électrique, chauf-

ferie, bâtiment des mélangeurs, atelier des

calandres… Très vite, toutefois, intervient

la crise de 1929, avec pour conséquence

la défaillance de deux banques qui avaient

soutenu Sarlino depuis sa fondation. Résul-

tat, une autre société est créée fin 1931, qui

absorbera la première quelques années

plus tard. Avec l’appui technique et financier

de l’Union Continentale du Linoléum (qui

deviendra ensuite Forbo, société à capitaux

suisses), l’entreprise poursuit un dévelop-

pement continu au point de devenir la pre-

mière usine française de linoléum. Hélas, le

contexte politique et militaire dicte sa dure

Si la marque Forbo Sarlino a traversé le XXe siècle, c’est

parce qu’elle a toujours su se moderniser dans un contexte

particulièrement mouvant. Retour sur une belle saga rémoise.

Transport par avion

des rouleaux de linoléum

Frederic Walton,

le père du Linoléum

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Page 23: Reflets et nuances • 161

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l23

loi et l’usine subit de 1940 à 1946 de très

importants dommages, qui ont paralysé son

activité, laquelle se résume alors à la trans-

formation des demi-produits en stock, à la

fabrication de toiles et de sacs en fil papier

ainsi qu’à l’exploitation d’un brevet pour la

fabrication d’un article synthétique pour

semelles. Les 4/5es de l’effectif sont alors

licenciés. En même temps, des faits surpre-

nants se sont déroulés sur le site, comme

on en a désormais la certitude depuis une

période récente. « Il y avait toujours eu des

rumeurs, explique Thierry Colas, actuel

président de Forbo Sarlino : plusieurs per-

sonnes m’avaient parlé de choses secrètes

qui se seraient déroulées sur place. Avec

l’ouverture des archives américaines, on sait

maintenant que l’usine a été réquisitionnée

pendant l’Occupation pour faire fonctionner

une ligne de montage d’avions de l’armée

allemande. Un objectif que l’armée améri-

caine n’avait pas réussi à atteindre. »

La période du baby-boomDès la fin de la guerre, Sarlino reconstitue

entièrement son potentiel de production.

Les immenses besoins en logement dans

les années 50 et 60 coïncident tout natu-

rellement avec une phase extraordinaire

de développement du linoléum. Le souci

constant de modernisation des équipe-

ments de production vient soutenir cette

expansion. Sarlino, premier producteur

de linoléum, doit toutefois faire face au

boom des produits synthétiques dans les

années 70. « L’entreprise a su se réinventer,

souligne Thierry Colas. Elle s’est reconvertie

à ce moment dans la fabrication de sols PVC

et textiles. » Ce virage est à l’origine d’une

nouvelle expansion, Sarlino voyant se suc-

1928 TROIS USINES DE LINOLÉUM (Allemagne, Suède et Suisse) forment l’Union Continentale de Linoléum.

1950 - 1973 DIVERSIFICATION vers des produits tels que les textiles et les sols PVC.

1973 - 1974 LES ACTIVITÉS DES COLLES sont développées indépendamment de celle du linoléum.L’UNION CONTINENTALE DU LINOLÉUMest rebaptisée Forbo pour montrer l’étendue de l’offre produits maintenant disponible.

1975 - 1994 FORBO ÉVOLUE dans un groupe mondial présent sur cinq continents : acquisition d’une usine de revêtements de sol en Grande-Bretagne et diversification dans les revêtements muraux.

1994 ACQUISITION DE SIEGLINGspécialisé dans le process des bandes transporteuses.

>>>

Réception et contrôle des matières

premières, écorces de bois servant à

fabriquer la farine de bois, entrant

dans la composition du linoléum

Calandrage du linoléum

UNE NAISSANCE DANS LE CONTEXTE DE LA GUERRE 14-18

La Société Anonyme Rémoise du Linoléum a été fondée à l’issue de la Première Guerre Mondiale. L’idée était de s’affranchir des importations du linoléum et de créer un outil de fabrication national dans le cadre de la reconstruction du pays. Sur l‘instigation du maire de Reims, M. Marchandeau, la loi du 30 juillet 1920 permet d’ailleurs de convertir en actions les dommages de guerre. Une manne dont les fondateurs tireront parti. L’histoire de l’entreprise est d’ailleurs très ancrée dans celle de la Première Guerre puisque la première campagne de publicité du fabricant utilisait l’image de la cathédrale de Reims en feu en 1914.

Page 24: Reflets et nuances • 161

céder à sa tête des dirigeants d’envergure

tels que Jules Staat - qui mettra d’ailleurs

en œuvre la médecine du travail et sera à

l’initiative d’entreprises du logement social

rémois, toujours en place aujourd’hui - puis

André Dennu et Alain Réquillart, qui pren-

dront tout spécialement en main la conver-

sion de l’activité vers la fabrication et la diffu-

sion de revêtements PVC et de sols textiles

compacts. « Alain Réquillart est le dirigeant

qui a apporté une impulsion très marke-

ting à l’entreprise et à la marque, reprend

Thierry Colas. C’est aussi lui qui a réintro-

duit le linoléum aux Pays-Bas, qui est très

tourné vers les produits naturels. Le Groupe

dispose ainsi de deux usines sœurs pour la

fabrication du linoléum : en Hollande et en

Écosse. » C’est au mitan des années 70 que

l’entreprise sera rebaptisée Forbo, afin de

se donner une stature internationale.

15 sites de production aujourd’huiEn dehors d’une politique de certification

ISO intensive (qualité, mais aussi normes

environnementales et sociales, en lien avec

sa culture sociale historique), l’entreprise

a grandi depuis 2008, en particulier avec

l’acquisition de Bonar Floors, qui fabrique et

commercialise notamment le Flotex depuis

son usine de Château-Renault. « Depuis

2005, déjà, le dirigeant du Groupe, This

E. Schneider, a beaucoup contribué à renfor-

cer les structures de Forbo et la position de

la marque en France, précise Thierry Colas.

Aujourd’hui, nous pouvons nous enorgueil-

lir de très belles références : Manufacture

des tabacs à Lyon, musée du Quai Branly

à Paris, musée Peugeot à Sochaux, grands

hôpitaux, tel le Nouvel Hôpital d’Orléans

(N.H.O.)… En effet, la division sols, Forbo

Flooring Systems, détient l’offre la plus large

du marché. Nous sommes présents sur tous

les secteurs, avec des gammes très éten-

dues : PVC, LVT, textile, textile floqué, dalles

moquette, linoléum… Cette offre très large

va jusqu’aux tapis de propreté et aux sys-

tèmes douche. » Au total, la division Forbo

Flooring Systems comprend 15 sites de

production dans 6 pays.

L’usine de Reims reste spécialisée sur la pro-

duction de sols PVC, avec 7 millions de m2

annuels, et près d’un million de m² de sol

textile. S’étendant sur 11 hectares, elle com-

prend toujours le « château », qui était la

demeure du fondateur Henri Faillant. C’est

dans ce château que l’entreprise avait bâti

sa première école de pose. « Nous sommes

fiers de dire que nous contribuons à l’emploi

en France, s’enthousiasme Thierry Colas.

Nous avons aujourd’hui quatre écoles de

pose (Reims, mais aussi Rennes, Montpel-

lier et Tours). Pour obtenir le titre de solier,

des jeunes peuvent être formés en alter-

nance dans nos centres par notre propre

personnel ». On le voit, la fibre sociale du

Groupe est toujours d’actualité.

24 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

SAGA

2000-2001NOUVELLES STRATÉGIES concentrées sur 4 points : le linoléum, le PVC, Belting et les colles.

2001-2003LES COLLES S’ÉTENDENT au rang mondial en acquérant Swift, opérant dans le monde entier depuis les États-Unis, l’Europe et l’Asie. Le marché Belting s’étend à la Grande-Bretagne. LE LINOLÉUM ET LE PVC émergent pour créer Forbo Flooring. Désormais, trois activités principales : Flooring, Belting et Movement.

2004-2006STRATÉGIE RECENTRÉE sur les trois divisions. Restructuration et mesures pour augmenter le profit. ACQUISITIONd’un fabricant d’adhésifs chinois spécialisé dans les adhésifs à base d’eau.

2007NOUVELLE DÉNOMINATION et stratégie de croissance pour le groupe Forbo : les trois divisions Flooring, Adhésif et Belting deviennent Flooring Systems, Bonding Systems, Movement Systems, opérant sous le groupe Forbo via une stratégie de business intégrée.

Depuis 2008CROISSANCE RÉGULIÈRE des ventes malgré la crise actuelle, notamment à l’exportation.

>>>

En décors variés,

Sarlino a sa place dans

toutes les pièces de la maison.

Extrait des publications

« Les cahiers techniques

du linoléum » éditées

par la société Forbo Sarlino

dans les années 50.

Première affiche

réalisée par havas en 1929

Page 25: Reflets et nuances • 161
Page 26: Reflets et nuances • 161

26 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

TECHNIQUE

Pour garantir aux personnes à mobilité réduite un

accès facile aux salles d’eau des établissements

hospitaliers et des maisons de retraite et offrant

également une solution pertinente pour les résidences

étudiantes et autres locaux collectifs, les concepteurs

disposent de systèmes respectant les exigences de

sécurité, d’accessibilité et d’étanchéité. Mis au point il

y a une trentaine d’années, les systèmes de douche de

plain-pied élaborés avec des revêtements de sol et murs

PVC remplacent les solutions carrelées. Avantages :

réduction des risques de glissades donc sécurité accrue,

entretien facilité par l’absence de joint d’où meilleure

hygiène, affaiblissement acoustique tout en assurant

l’étanchéité de l’ouvrage. Les réglementations récentes

en matière d’accessibilité confortent le développement

de ces systèmes proposés par Forbo (Sarlibain), Gerflor

(Taradouche) et Tarkett (Concept Douche).

L’adaptation aux contraintesDes textes précis s’imposent aux prescripteurs et maîtres

d’ouvrages : dimensions, volumes, implantation des

équipements. En établissements de santé, le ressaut

entre l’espace douche et le reste de la salle d’eau doit

être idéalement nul. Il ne doit pas faire plus de 4 cm et,

au-delà de 2 cm, il impose une rampe d’accès à l’espace

douche. Le revêtement de sol doit être antidérapant.

Face à ces contraintes, on comprend tout l’intérêt d’un

revêtement comme le PVC. La souplesse du matériau

permet de réaliser des douches sans bac, avec siphon

d’évacuation, donnant un accès direct de l’usager

tout en assurant l’étanchéité dans les pièces humides.

L’absence de receveur a aussi l’avantage de ne pas limi-

ter les dimensions ou la forme de la douche et d’éviter

portes et rideaux. Le revêtement PVC, antiglissant au sol

(voir Reflets et Nuances n° 160), intègre un traitement fongis-

Les systèmes douche impliquent une mise en œuvre soignée

Même avec des systèmes très élaborés et performants, le savoir-faire et la

compétence du professionnel sont essentiels pour la bonne fin de l’ouvrage.

©TA

RK

ET

T

Un concept

de salle d’eau qui

assure accessibilité,

hygiène et étanchéité

Page 27: Reflets et nuances • 161

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l27

tatique et bactériostatique et se

contente d’un nettoyage jour-

nalier à l’eau additionnée d’un

détergent neutre. La remontée

en plinthe facilite l’entretien dans

les angles.

Un Avis Technique valide sys-

tématiquement le concept qui

associe revêtement de sol PVC hétérogène compact

et mural en PVC calandré, ainsi que des accessoires de

finition spécifiques comme les profilés d’angles et de

plinthes et les systèmes d’évacuation.

La mise en œuvre au sol…Fondamentale, la mise en œuvre du système devra être

réalisée suivant l’Avis Technique, le cahier des charges

en vigueur à la date du chantier et conformément aux

règles de l’art, procurant alors une garantie de 10 ans.

L’implantation du siphon de sol par le plombier se fait au

minimum à 30 cm de toutes parois et le support classé

P3 aura une pente minimum vers le siphon de 1 cm par

mètre. Au mur, le subjectile doit être plan, propre, sain,

sec et solide. Les tuyauteries d’arrivée ou d’évacuation

doivent être sorties de 5 cm au maximum. Lors de la

pose au sol, le support doit présenter une siccité conve-

nable. La remontée en plinthe en arrondi sur un profilé

d’appui est recommandée. Celui-ci est appliqué sur

toute la périphérie de la pièce, avec coupe en biseau au

niveau des pieds d’huisserie et fixé en double encollage

avec une colle contact. Les lés seront prédécoupés 24 h

avant collage en tenant compte du métrage nécessaire

pour la remontée en plinthe. Le traçage de la remontée

en plinthe sera réalisé en périphérie sur les murs à un

minimum de 10 cm de hauteur. La pose s’effectue à lés

inversés, tout joint soudé devant se situer au minimum à

30 cm du siphon.

La pose s’effectue par simple encollage, à la colle acry-

lique, en insistant au niveau des angles sortants. Recou-

vrir le siphon et maroufler avant de découper soigneuse-

ment à l’intérieur de l’orifice puis chauffer le revêtement

pour faciliter sa retombée dans le siphon. À l’intérieur du

siphon, l’épaisseur du PVC arasée sera garnie d’un joint

polyuréthane. L’anneau de fixation est ensuite placé sur

l’épaisseur du revêtement puis enfoncé et bloqué dans

le siphon.

Lors de la confection de la

plinthe, bien faire épouser

le revêtement dans l’angle

sol/mur à l’aide de la roulette

d’angle et de la soufflerie chauf-

fante. La remontée en plinthe

se fera par double encollage

polychloroprène. Pour réaliser

les angles rentrants, appliquer le revêtement

dans l’angle à l’aide d’une roulette d’angle

puis effectuer la coupe à 45° en appui sur une

équerre ou un gabarit puis araser la plinthe

à 10 cm de hauteur.

…et au murLe solier devra être aussi performant pour la pose au

mur, une surface qui lui est moins familière. Les lés

seront prédécoupés 24 h avant collage à une tempéra-

ture ambiante supérieure à 15°. Pour compenser l’épais-

seur de la remontée en plinthe, un profilé de jonction

sera appliqué par double encollage polychloroprène.

Les lés ne doivent jamais être coupés dans les angles et

les joints doivent se situer au plus loin de la zone humide

et au minimum à 10 cm d’un angle. Prévoir un recouvre-

ment de 3 cm minimum sur la remontée en plinthe. Les

lés seront implantés, inversés, sur toute la hauteur du

local.

L’encollage du mur sur la largeur d’un lé jusqu’à la

plinthe se fera avec une colle acrylique en partant du

trait d’aplomb préalablement tracé sur le mur. Marou-

fler à l’aide d’une cale en liège en chassant l’air de haut

en bas et du centre vers les bords. Le lé suivant sera

posé soit à bord serré soit en superposant les lisères de

3 cm environ. Dans ce dernier cas, la coupe du joint sera

effectuée après chauffage à la soufflerie.

Afin d’effectuer le passage d’un angle rentrant, le revê-

tement sera affiché jusqu’à l’angle tout en le repliant sur

lui-même et une pliure effectuée sur la hauteur le long

de l’angle. Le passage de l’angle sera réalisé en utilisant

une roulette d’angle et en prenant soin de maroufler

l’angle, de chaque côté, en commençant par le bas.

L’angle saillant sera réalisé par double encollage poly-

chloroprène sur 5 cm de part et d’autre de l’arête. Marou-

fler jusqu’à l’angle, chauffer le revêtement et le tourner

en marouflant l’angle avec un chiffon et avec la roulette

d’angle sortant. Le bas du lé sera arasé en laissant un

recouvrement de 3 cm qui sera encollé sur la remontée

en plinthe du revêtement de sol.

Étanchéité par soudure24 à 48 h au moins après la pose des revê-

tements, on procèdera à la soudure à chaud

des joints par cordon d’apport. Le joint est

préalablement ouvert avec la gouge à rai-

nurer en prenant appui sur une règle guide.

Puis la soudure à chaud est réalisée avec une

buse. Enfin, lorsqu’il est refroidi, le surplus de

cordon est arasé au couteau.

Réalisation de la double

coupe des lés muraux

Confection

du joint thermosoudé

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BA

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ÉLE

RIE

© L

UC

BA

CH

ÉLE

RIE

Page 28: Reflets et nuances • 161

28 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Dans un système d’ITE, l’enduit remplit de nom-

breuses fonctions techniques et esthétiques.

Son rôle premier consiste à protéger la façade

contre les affres de la météo (pluie, vent, soleil…). On

lui demande dans le même temps d’être perméable à

la vapeur d’eau, insensible à la fissuration, adhérent et

résistant aux chocs. Avec l’ITE, le support d’enduit est

spécifique, plus souple qu’une paroi maçonnée puisqu’il

s’agit de l’isolant. Il doit donc, en plus d’y adhérer, résis-

ter aux déformations potentielles de l’isolant, notamment

celles liées aux chocs thermiques. La nature du liant joue

un rôle essentiel dans la reprise des tensions hygrother-

miques et dans le comportement à la fissuration (résis-

tance en traction et module d’élasticité).

Compatible ITEL’une des réponses à ces problématiques consiste

à utiliser des enduits minces à la chaux, y compris la

chaux aérienne. Des produits à l’esthétique tradition-

nelle, aspect mat naturel, mais compatibles avec la mise

en place d’une ITE. Important quand on sait le marché

potentiel de l’ITE en rénovation du bâti ancien.

Pourquoi développer de tels systèmes ? Parce que,

répondent en cœur les fabricants, ces enduits béné-

ficient des caractéristiques esthétiques et techniques

de la chaux, comme la souplesse qui procure un faible

module d’élasticité. Une qualité particulièrement appré-

ciée sur les constructions anciennes et détournée,

dans le cas d’ITE, pour une adaptation à des matériaux

plus technologiques, mais tout aussi « souples » que les

isolants.

La perméabilité à la vapeur d’eau est aussi un plus, tout

comme les propriétés antiseptiques, qui freinent le déve-

loppement bactérien ou l’accrochage des moisissures.

Les fabricants mettent également en avant le carac-

tère ininflammable des mortiers d’enduits minéraux à la

chaux et le fait qu’il s’agit d’une matière première renou-

velable*.

Enduit mince à la chaux aérienne sur ITE

Les systèmes d’isolation

thermique par l’extérieur

(ITE) sous enduit évoluent

pour s’adapter à de

nouvelles demandes des

prescripteurs et entreprises.

Le développement d’une offre

d’enduits minces à la chaux

aérienne ITE compatible est

l’une de ces évolutions. Antiseptique, la chaux apporte souplesse d’application, luminosité

des teintes et résistance au verdissement et à la moisissure.

TECHNIQUE

* La chaux aérienne transforme le calcaire pur en chaux vive puis en chaux éteinte avec ajout d’eau, avant de durcir et carbonater dans un mortier d’enduit

pour recréer avec l’air et le dioxyde de carbone, un nouveau calcaire pur.

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TO

Page 29: Reflets et nuances • 161

OCTOBRE 2014 Reflets & Nuances l29

Avantages des enduits minces Proposés en poudre ou en pâte, leurs

caractéristiques sont semblables à celles

d’un enduit minéral épais. Ils offrent aussi

les avantages des enduits minces de type

RPE : produits prêts à l’emploi, économie de

matière (2,5 kg/m2). Ils sont aussi systémati-

quement proposés dans le cadre d’un système complet,

qui intègre les composants techniques (isolants, treillis,

fixations…) et une finition compatible avec tous les com-

posants. Selon les fabricants, cette approche optimise les

performances et la pérennité du système, tout en garan-

tissant son assurabilité. En ce qui concerne la mise en

œuvre, les choses se compliquent, celle-ci est très com-

plexe, très longue et ne tolère pas l’approximation (voir

avis d’expert).

Modénatures et couleurs Outre ses fonctions techniques, le rôle esthétique et

décoratif de l’enduit est évident. Et si l’on a souvent

reproché à l’ITE sous enduit d’être « pauvre » sur ce plan,

beaucoup d’évolutions positives sont à noter, notamment

par le biais de ces enduits à la chaux. Ainsi, que ce soit

sur le plan des couleurs, des modénatures, des effets,

rien n’est impossible. Par exemple, il est tout à fait envisa-

geable de concevoir un système d’ITE sous enduit avec

effet pierre de taille, lequel sera obtenu par ponçage

après application d’un enduit spécial à la lisseuse. Tous

les aspects structurés sont réalisables, à l’exception des

aspects très lisses et fermés. A noter, les finitions talo-

chées fin permettent de limiter l’encrassement.

Côté couleur, attention aux limites posées par la régle-

mentation. Laquelle interdit l’utilisation de teintes dont le

coefficient d’absorption du rayonnement solaire (alpha)

est inférieur à 0,7 (ou 0,5 en montagne). Il s’agit d’éviter

les coloris foncés sur les façades exposées aux chocs

thermiques. Sur ce plan, certains fabricants repoussent

les limites en proposant des produits aux couleurs

foncées qui pourtant respectent cette limite. On trouve

également pour les finitions des badigeons spécifiques

avec lesquels il est possible d’obtenir des effets colorés

de pleine matitude et de transparences qui patinent avec

le temps. De quoi satisfaire la demande…

les enduits à la chaux ont

un temps d’ouverture plus

long et ne sèchent pas en

surface. Une caractéristique

appréciée des façadiers.

La mise en œuvre du système ITE

reste identique. L’application de l’enduit,

en revanche, demande un coup de main.

© W

EB

ER

rolland cresson, directeur de l’iref (institut de recherche et d’études de la finition)

« Informer le client sur l’ensemble des contraintes »

« En toute franchise, ce sont des produits – je parle là uniquement des enduits à la chaux aérienne mis en œuvre à l’extérieur – que je ne conseille qu’avec des réserves sous nos climats. De mon point de vue, ils sont difficilement adaptables à la plupart de nos régions car les contraintes sont telles que la carbonatation de la chaux peut ne pas se faire dans de bonnes conditions. Il y a aussi beaucoup de contraintes de mise en œuvre ; ces produits demandent beaucoup d’attention dans leur utilisation et les risques de désordres tels que microfissures ou moirages ne sont pas à exclure même si l’application est réalisée dans de bonnes conditions. Et, il n’existe pas de normes de mise en œuvre. Si toutefois le client insiste, il est important de l’informer de l’ensemble des contraintes, des risques encourus et des temps de pose qui sont souvent beaucoup plus longs qu’avec un produit traditionnel. Dans tous les cas, lors de la mise en œuvre, il est nécessaire de réaliser des recoupements réguliers, d’humidifier la maçonnerie, sans qu’elle soit ruisselante, de protéger les surfaces du rayonnement direct du soleil, de la pluie, etc. ».

© V

PI

avis d’expert

Page 30: Reflets et nuances • 161

30 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

TECHNIQUE

Bardage bois Protéger et décorer

La part accrue du bois dans la

construction, ainsi que le recours

de plus en plus fréquent aux bar-

dages dans la construction en général,

s’accompagnent inévitablement d’un fort

développement de travaux de réfection

des façades qui en sont revêtues. Réfec-

tion, car les bardages neufs sont, la plupart

du temps, traités et teintés en usine par

le fabricant. Les entreprises de peinture

interviennent donc majoritairement pour

des travaux de rénovation et d’entretien.

Pour ce faire, elles ont à disposition une

offre pléthorique de peintures et lasures

dédiées. Des systèmes qui ont une double

fonction : assurer la décoration du revê-

tement et le protéger des attaques clima-

tiques, notamment des rayons UV et de

la pluie. De façon facultative, ils peuvent

également assurer une protection com-

plémentaire contre le développement de

champignons et d’insectes. .

Phase aqueuse Dans ce domaine, l’évolution de la régle-

mentation en 2010 a limité les formula-

tions en phase solvant. Les fabricants

qui avaient anticipé cette date proposent

désormais toute une palette de produits -

peintures ou lasures - en phase aqueuse

ou à haut extrait sec. Des produits qui ont

atteint la maturité et qui sont aussi perfor-

mants en termes de recouvrement et de

protection que les précédents en phase

De plus en plus de bâtiments sont bardés de bois. Des bardages qu’il convient d’entretenir et de rénover à l’aide de produits et systèmes lasures ou peintures spécifiques.

LE CHANGEMENT D’ASPECT Les architectes adorent, mais les maîtres d’ouvrage ne sont pas toujours convaincus : exposé au soleil et à la pluie, le bois non traité ou dépourvu de finition change d’aspect en surface et grise. Cette modification résulte de réactions photochimiques et physiques, qui font évoluer la composition chimique du bois en surface. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une altération esthétique qui n’entraîne aucune dégradation biologique ou de la stabilité mécanique, et donc de l’aptitude au service. Problème : l’aspect grisé est rarement homogène. Il est possible avec des lasures spécifiques de créer une prépatine qui stabilise la teinte grise et l’uniformise.

>>>

© G

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Le bardage du théâtre de Quimper a vieilli prématurément. Une rénovation avec une lasure spécifique

antisalissures lui a fait retrouver une colorisation proche de la teinte d’origine du bois d’Ipé.

Page 31: Reflets et nuances • 161
Page 32: Reflets et nuances • 161

32 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

TECHNIQUE BARDAGE BOIS

Protéger et décorer

solvant. Avec, en plus, les avantages inhé-

rents aux formulations en phase aqueuse :

pas ou peu d’odeur, temps de séchage

réduit, réalisation de deux passes dans

une journée…

Les lasures d’imprégnation et de finition

rencontrent un franc succès. Elles forment

un film transparent ou semi-transparent

coloré ou non, laissant visible la texture et

la veinure du bois. Les produits incolores

protègent tout en respectant la teinte du

bois. La transparence est fonction des pig-

ments qui protègent le bois des rayons UV.

Plus il y a de pigments, plus le bois est pro-

tégé dudit rayonnement. On trouve éga-

lement des lasures opaques qui laissent

la structure du bois visible, mais qui

masquent le veinage. Elles se dégradent

par érosion (farinage) sous l’action de l’eau

et des UV. La rénovation, si ce n’est pas

trop dégradé, s’effectue par brossage à la

brosse Nylon, époussetage et application

d’une couche de rénovation.

Compatibilité essence finition Quant aux peintures, obligatoirement

microporeuses, elles font disparaître la

texture et la couleur du bois par un film

opaque, fortement pigmenté, générale-

ment d’aspect satiné. Soumises à des

conditions d’expositions égales en termes

d’intempéries et de rayonnement, leur

tenue s’avère plus longue que celle des

lasures, mais leur rénovation exige des

travaux plus importants : ponçage et bros-

sage de toutes les parties non adhérentes,

époussetage, application d’une couche

d’égalisation puis d’une ou deux couches

de finition.

Il est également essentiel de respecter

les recommandations du NF DTU-59-1

« Travaux de bâtiment- Revêtements de

peinture en feuil mince, semi-épais ou

épais », ainsi que celles des fiches tech-

niques des produits, en particulier concer-

nant les travaux de préparation de surface.

Autres éléments essentiels : la compa-

tibilité entre l’essence de bois et le pro-

duit de finition choisi. En effet, certaines

essences, en raison de leur nature ana-

tomique ou chimique, ne sont pas com-

patibles avec certaines finitions. C’est le

cas des bois acides (chêne, châtaignier,

douglas, red cedar…) qui peuvent nuire

à la qualité du film en provoquant une

accélération du durcissement du film. De

leurs côtés, les bois fortement résineux

(pin maritime, pin sylvestre, pitchpin, épi-

céa…) sont parfois sujets aux exsudations

de résine plus ou moins importantes lors

d’expositions au soleil ou à la chaleur.

Malheureusement, peu de produits per-

mettent de les contrer.

« Pour trouver le bon produit, nous réalisons tests et essais. Mais globalement, les peintures et lasures bois proposées par les industriels nous conviennent bien. Les produits en phase aqueuse se sont beaucoup améliorés. Le plus important, c’est la qualité de l’application et la bonne connaissance des produits. Par exemple, il faut savoir qu’avec les lasures plus on multiplie le nombre de couches, plus elles foncent. Outre l’aspect esthétique, cela peut créer des chocs thermiques. Concernant la mise en œuvre, c’est un métier ! Ce n’est pas si simple, il faut notamment faire attention aux températures extérieures (ni trop chaud ni trop froid) et on ne travaille pas les peintures en phase aqueuse comme, auparavant, les glycéros solvantées. Le plus important à mes yeux, c’est la qualité de la brosserie. Une peinture en phase aqueuse se travaille avec des outils dotés de soies acryliques. Ce n’est pas encore tout à fait rentré dans les habitudes. L’autre problématique avec ces brosses, c’est le nettoyage, car les peintres ont tendance à moins les nettoyer qu’auparavant et à les jeter, ce qui représente un coût. C’est pourquoi nous avons mis en place un fonctionnement spécifique au sein de l’entreprise. Tout le monde rapporte ses brosses et nous les nettoyons sur place pour les conserver le plus longtemps possible ».

eric léonard, diriGeant de sofibat à Pessac (Gironde)

« Le plus important c’est la qualité de la brosserie »

>>>

Il est indispensable d’utiliser des peintures

microporeuses, c’est-à-dire perméables à la

vapeur d’eau en phase d’assèchement.

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Page 33: Reflets et nuances • 161

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A.P.-210X297mm-28.09.09.ai 1/10/09 19:01:27

Page 34: Reflets et nuances • 161

34 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

TECHNIQUE Vos questions à l’UPMF-FFB

BESOIN D’UN CONSEIL TECHNIQUE ? Deux ingénieurs répondent aux questions

des adhérents de l’UPMF-FFB

Mélinda Routier au 01 40 69 57 04

Pierre Couque au 01 40 69 57 08

2

DANS UNE SALLE DE BAIN, ON VEUT M’IMPOSER DE POSER UN REVÊTEMENT PVC

SOUS UNE BAIGNOIRE. EXISTE-T-IL UNE NORME CONCERNANT LA POSE DE REVÊTEMENT PVC

DANS UNE SALLE DE BAIN AVEC BAIGNOIRE ?

Il n’existe pas de norme traitant de la pose de revêtement de sol en présence de baignoire. Sauf

disposition particulière exposée dans les DPM (documents particuliers du marché), le revêtement

PVC peut être posé au choix sous ou autour de la baignoire. Le NF DTU 53.2 « Travaux de bâtiment -

Revêtements de sol PVC collés » fait cependant référence au classement UPEC et à la réalisation des

lisières et soudures en fonction du classement UPEC du local.

NOTRE ENTREPRISE A RÉALISÉ DES TRAVAUX DE LASURE SUR DU BÉTON.

NOTRE PRESTATION N’A PAS ÉTÉ PAYÉE AU MOTIF D’UNE DIFFÉRENCE DE TEINTE ENTRE

L’ÉCHANTILLON DU FOURNISSEUR ET LE BÉTON SUR SITE DANS LES CONDITIONS RÉELLES.

CES TRAVAUX RELÈVENT-ILS DU NF DTU 59.1 ?

La lasure sur béton relève bien du NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements de peinture

en feuil mince, semi-épais ou épais » puisqu’il s’agit de décoration. Le paragraphe 8.3.1 « Méthode 1 :

appréciation visuelle de la couleur » indique que la couleur d’un revêtement est évaluée par

comparaison visuelle des éprouvettes échantillons d’aspect définies au paragraphe 7.3.2 et le

revêtement en œuvre à réceptionner. Le paragraphe 7.3.2 « Etablissement d’éprouvettes échantillons

d’aspect » stipule qu’une éprouvette peut être exécutée par l’entrepreneur à la demande du maître

d’ouvrage ou de son représentant.

La lasure n’étant pas un produit filmogène, l’aspect final dépend de la qualité d’aspect du subjectile

d’où l’importance de réaliser une surface témoin in situ. Une surface de référence est indispensable

pour ce produit.

1

JE DOIS INTERVENIR SUR UNE ANCIENNE PEINTURE CONTENANT DU PLOMB.

OÙ PEUT-ON TROUVER DE LA DOCUMENTATION SUR LA MARCHE À SUIVRE ?

L’UPMF (Union professionnelle des métiers de la finition) a édité un document « Peintures au

plomb », téléchargeable dans la rubrique « Publications » de l’espace « Adhérent » du site de l’Union

www.upmf.ffbatiment.fr. L’OPPBTP (Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des

travaux publics) propose également un guide plomb téléchargeable sur son site www.oppbtp.com.

Ces deux documents reprennent les étapes et les points importants à prendre en considération lors

de tels chantiers.

3

4 POUR LA POSE DE REVÊTEMENTS DE SOL EN RÉNOVATION, QUELLES SONT

LES DISPOSITIONS À PRENDRE LORSQUE LE SUPPORT N’EST PAS HORIZONTAL ?

En rénovation, l’entrepreneur doit informer le maître d’ouvrage d’un problème d’horizontalité.

D’après le CPT (Cahier des prescriptions techniques) 3635-V2 « Exécution des enduits de sol

intérieurs pour la pose de revêtements de sol - Rénovation »*, la planéité et l’horizontalité sont au

moins égales à celles du support. C’est au maître d’ouvrage de décider si oui ou non il souhaite un

rattrapage de l’horizontalité du support. Une étude de la surcharge admissible par le support mettra

en avant les solutions possibles. Ce travail fera l’objet d’une facturation supplémentaire.

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Page 35: Reflets et nuances • 161

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Page 36: Reflets et nuances • 161

36 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

TECHNIQUE

JE DOIS POSER DES DALLES TEXTILES SUR UN SUPPORT DE TYPE « DALLAGE SUR TERRE-

PLEIN ». LE MAÎTRE D’ŒUVRE NE SOUHAITE PAS METTRE EN ŒUVRE DE BARRIÈRES ANTI-

REMONTÉES D’HUMIDITÉ. SUR QUEL TEXTE PUIS-JE M’APPUYER POUR L’EN DISSUADER ?

Le NF DTU 53.1 « Travaux de bâtiment - Revêtements de sol textiles » stipule que le

support ne doit pas être susceptible d’exposer le revêtement posé à des remontées d’humidité.

Le NF DTU 13.3 « Dallages » n’oblige pas le lot « gros œuvre » à la réalisation d’une barrière anti-

remontées d’humidité. Cependant, la responsabilité de l’entreprise de revêtements de sol sera

engagée en cas de sinistre. Il est donc indispensable pour l’entreprise de refuser la pose sans barrières

de protection anti-remontées d’humidité et d’en informer le maître d’œuvre par courrier avec accusé

de réception. Il incombe au lot « revêtements de sol » de proposer une solution de mise en œuvre

d’une protection contre les remontées d’humidité, qui fera l’objet d’une facturation supplémentaire.

5

LE MAÎTRE D’OUVRAGE VEUT FAIRE UN ESSAI DE QUADRILLAGE SUR LA PEINTURE

POUR LA RÉCEPTION DE MES TRAVAUX. OÙ PUIS-JE TROUVER DES INFORMATIONS

CONCERNANT CET ESSAI ?

La norme en vigueur sur les essais de quadrillage est la norme NF EN ISO 2409 (indice de

classement T30-038) « Peinture et vernis - Essai de quadrillage » que vous pouvez vous procurer

auprès de l’AFNOR (Association française de normalisation) www.afnor.org.

7

ON ME DEMANDE DE POSER UN REVÊTEMENT DE SOL PVC SUR UN ANCIEN PLANCHER BOIS

« VENTILÉ ». QU’EST-CE QUE CELA IMPLIQUE ?

Afin d’éviter l’enfermement de l’humidité et la dégradation future du support, la ventilation en sous-

face du plancher bois doit être conservée fonctionnelle. Le CPT 3635 - V2 « Exécution des enduits

de sol intérieurs pour la pose de revêtements de sol - Rénovation » au paragraphe E2.4 propose des

exemples de réalisation.

9

8 QUELLES SONT LES TOLÉRANCES DE PLANIMÉTRIE POUR UN ENDUIT MINCE EN ITE ?

D’AUTRE PART, EXISTE-T-IL DES RÈGLES DE RÉCEPTION DE L’OUVRAGE FINI

COMME DANS LE NF DTU 59.1 ?

Le CPT 3035-V2 « Systèmes d’isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène

expansé  »* mentionne, dans le paragraphe 4.3, que la planéité d’ensemble doit être de 7 mm

maximum sous la règle de 2 m. Les systèmes d’ITE étant sous AT (avis technique), DTA (document

technique d’application) ou ATE (agrément technique européen) ne sont pas repris dans un

NF DTU (à condition que l’AT, le DTA ou l’ATE ne renvoient pas aux NF DTU). Il n’existe donc pas de

texte concernant les modalités de réception des ouvrages pour l’ITE.

6   

QUELLE EST LA RÉGLEMENTATION EN VIGUEUR EN MATIÈRE D’INCENDIE POUR LA MISE EN ŒUVRE

D’’ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR (ITE) SUR UN BÂTIMENT D’HABITATION R+3 ? QUELLES

SONT LES DISPOSITIONS À PRENDRE POUR LE CADRE D’UNE FENÊTRE EN NU INTÉRIEUR ET EN NU

EXTÉRIEUR : OÙ METTRE LA BANDE DE LAINE DE ROCHE ?

L’IT 249 (Instruction technique 249 de mai 1982) préconise la mise en œuvre de bandes de laine

de roche pour les bâtiments d’habitation R+3 de la 3e famille et ne préconise aucune disposition

particulière si le bâtiment est de la 2e famille (définition des familles dans l’arrêté du 31 janvier 1986). Si

le cadre de la fenêtre est au nu intérieur, la bande de laine de roche doit être mise en place en linteau

et s’il est au nu extérieur, la laine de roche est placée de façon à former un U sur le pourtour de la

fenêtre (cf. Reflets & Nuances 159 - Avril 2014).

10 ON M’A LIVRÉ COMME SUPPORT UNE CHAPE ANHYDRITE QUI PRÉSENTE UNE LAITANCE

PARTIELLE APRÈS PONÇAGE. QUEL DOCUMENT ME PERMET DE REFUSER LE SUPPORT ?

Les chapes anhydrites sont soumises à leurs Avis techniques ainsi qu’au Cahier du CSTB 3578 -

V2 « Chapes fluides à base de sulfate de calcium » dans lesquels il est stipulé que la laitance de la

chape doit être éliminée entièrement par l’applicateur de la chape.

Vos questions à l’UPMF-FFB

*Téléchargeable sur le site www.cstb.fr

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Page 37: Reflets et nuances • 161

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Page 38: Reflets et nuances • 161

38 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

TECHNIQUE

LE MAÎTRE D’OUVRAGE M’IMPOSE UNE TEINTE FONCÉE SUR UN MUR EN EXTÉRIEUR.

QU’INDIQUE LE NF DTU 59.1 À CE SUJET ?

Le paragraphe 7.1 « Conditions minimales d’intervention » du CCT (cahier des clauses techniques

types) du NF DTU 59.1 stipule que « les teintes (dont l’indice de luminance Y est supérieur à 35% ou

dont le coefficient d’absorption du rayonnement solaire est inférieur à 0,7) sont admises sur tous

supports ; les autres teintes sont à proscrire (sauf application de l’article 3.2 du NF DTU 59.1 P2 CCS) ».

Concernant la référence au paragraphe 3.2 « Travaux ne faisant pas partie du marché » du CCS (cahier

des clauses administratives spéciales types), cela indique que l’emploi de ce type de produits ne fait

pas partie du marché mais il peut y avoir des dispositions particulières dans les DPM (documents

particuliers du marché). Par conséquent, l’envoi d’un courrier recommandé au maître d’ouvrage en

exigeant une réponse en retour pour l’informer des risques (sollicitations thermiques importantes

suivies de l’écaillage de la peinture) de la mise en œuvre de ce type de produit à l’extérieur est

vivement conseillé.

11

  

LE MAÎTRE D’OUVRAGE ME DEMANDE DE BAISSER LE CLASSEMENT UPEC DU REVÊTEMENT

PVC PROPOSÉ. DANS QUELLE MESURE FAUT-IL ACCEPTER ?

Le cahier du CSTB 3509 « Revêtements de sol – Notice sur le classement UPEC et classement

UPEC des locaux » indique les classements de durabilité en fonction de l’usage par type de local. Ce

classement est reconnu par les assurances. Il est possible de baisser la classe UPEC d’un revêtement

seulement s’il reste équivalent ou supérieur à celui préconisé par le classement pour le local considéré.

12

LA FICHE TECHNIQUE DU MORTIER QUE NOUS UTILISONS FAIT RÉFÉRENCE AU PARAGRAPHE

6.5.6.9.1 DU NF DTU 59.1. QUE PRÉCONISE CE PARAGRAPHE ?

Le NF DTU 59.1 cité dans cette fiche technique est celui de septembre 2000. Il existe une nouvelle

édition du NF DTU, datée de juin 2013, dans laquelle le paragraphe correspondant est le 7.5.8.2

« Raccords de matériaux » qui renvoie au 7.4.2.4 « Raccords de matériaux ». Les préconisations sont

les suivantes : « Au droit des raccords de matériaux déjà fissurés ou jointoyés, et pour limiter l’aspect

déplaisant de fissurations plus ouvertes ou à venir, il peut être procédé à la pose de bandes de

calicot, de tissu naturel ou synthétique, à cheval sur le raccord. La bande d’armature est noyée dans

les couches d’apprêt. Cette opération est quelquefois désignée marouflage ».

13

DANS LE CADRE D’UNE IMPERMÉABILISATION DE FAÇADE, LE MAÎTRE D’ŒUVRE VEUT

M’IMPOSER LA RÉCEPTION DES TRAVAUX EN FIN D’APRÈS-MIDI. PUIS-JE ACCEPTER COMPTE

TENU DE L’ORIENTATION DE LA LUMIÈRE À CE MOMENT DE LA JOURNÉE ?

Le paragraphe 9.3.1 « Appréciation visuelle de l’état de finition » du NF DTU 42.1 « Travaux

de bâtiment - Réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilité à base de

polymères » stipule que l’appréciation visuelle se fait par comparaison avec les surfaces de

référence prescrites au paragraphe 5.2 et que l’observation s’opère à 5 m minimum de façon

à voir la façade dans son entier, avec un éclairage incident normal (angle compris entre

70 à 110°, à l’intérieur duquel doit se trouver l’observateur). En fin d‘après-midi, la lumière risque d’être

rasante et par conséquent défavorable à une bonne réception des ouvrages. Nous vous conseillons

de procéder à la réception en fin de matinée ou début d’après-midi.

14

QUEL EST LE CLASSEMENT AU FEU D’UNE MOQUETTE ET D’UNE SOUS-COUCHE

ACOUSTIQUE POUR UNE SALLE DE RESTAURANT ?

L’ERP (établissement recevant du public) de type N (restaurant) impose un classement

de réaction au feu M4 (ancien classement français, produit ne portant pas le marquage CE) ou

Dfl, s1 (classement européen, marquage CE du produit). Pour ce dernier classement, « D » représente

la catégorie d’exigence, « fl » signifie floorings (revêtements de sol) et « s » smoke (fumée).

15

Vos questions à l’UPMF-FFB

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Page 39: Reflets et nuances • 161

SÉLECTION DE LA NATURETrouver l’espace pour réussir.

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40 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

FORMATION

Le succès de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du bâtiment (ESJDB), créée par la Fédération

française du bâtiment en 1994, ne se dément pas. Depuis 20 ans, l’école aide les dirigeants à mieux

gérer leur entreprise. Mathieu Claveau, gérant d’une entreprise de peinture finition en Eure-et-Loir,

revient pour Reflets & Nuances sur les bénéfices qu’il a pu tirer de la formation qu’il y a suivie.

Une vision plus stratégique de la gestion d’entreprise

Reflets & Nuances Pourriez-vous vous présenter ainsi que votre parcours ?

Mathieu Claveau Je suis entré dans le monde du travail

à l’âge de 15 ans, dans l’entreprise familiale de peinture

finition, en préparant un CAP. Puis, j’ai passé un Brevet

Professionnel avant de poursuivre en institut de peinture

décorative, l’Ipedec, en banlieue parisienne. J’ai ainsi

acquis toutes les compétences techniques pour pouvoir

gérer des chantiers avec mon père mais il me manquait

des connaissances en gestion d’entreprise. J’ai entendu

parler de l’Ecole supérieure des jeunes dirigeants du

bâtiment, et je me suis inscrit.

Cette formation m’a donné envie de voler de mes

propres ailes et j’ai racheté, il y a 4 ans, une entreprise de

peinture finition en Eure-et-Loir, à Nogent le Roi. C’était le

projet que j’avais développé à l’école. Cette entreprise,

cédée par son dirigeant qui partait à la retraite, comp-

tait deux ouvriers et un apprenti. Aujourd’hui, nous avons

une dizaine d’employés. Je pense que sans cette forma-

tion, je n’aurais pas su aussi bien la développer.

R&N Que vous a apporté cette formation à l’ESJBD dans la concrétisation de votre projet ?

MC L’ESJBD nous apporte des connaissances pratiques

pour la gestion quotidienne de notre entreprise. Il est dif-

ficile de bien gérer son affaire sans avoir fait cette école,

elle nous permet de bien identifier les pièges et mieux

anticiper les risques. Concrètement, ce qui m’a été le

plus utile dans la mise en place de mon projet, ce sont

les modules de gestion financière, de management et

de réglementation législation. Avant ce cursus, j’avais

une vision plutôt artisanale du pilotage d’une entreprise.

L’ESJBD m’a appris à analyser financièrement un chan-

tier, décortiquer les prix, c’est-à-dire comprendre com-

ment et où je peux gagner de l’argent. C’est une vision

plus stratégique.

R&N Vous vous êtes implanté en rachetant une

entreprise, quels sont les défis auxquels vous avez

dû faire face ?

MC Le recrutement de personnes qualifiées et adé-

quates ! Il faut savoir reconnaître les profils dont on a

besoin, ce qui est difficile en entretien, dans un bureau,

car on ne sait pas comment le candidat travaille.

R&N Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un souhaitant racheter une entreprise pour développer une activité de peinture/revêtement de sol ?

MC Si la personne n’a pas suivi de formation comme celle

dispensée par l’ESJBD, il faut qu’elle le fasse rapidement

afin de se donner toutes les chances de réussir. Elle ne

doit pas hésiter non plus à faire appel aux collaborateurs

de la Fédération française du bâtiment ou de l’Union pro-

fessionnelle des métiers de la finition. Les artisans et les

chefs d’entreprises ne les sollicitent pas assez.

R&N En tant que dirigeant d’une entreprise de

petite taille, comment faites-vous pour assurer à

la fois la dimension commerciale et la production ?

MC Je ne compte pas mes heures ! Pour l’instant, je suis

seul mais j’envisage d’embaucher, dès que je le pourrai,

un conducteur de travaux qui serait également chargé

d’affaires.

MATHIEU CLAVEAU DIRIGEANT DE CLAVEAU-FORTEAU

SARL (EURE-ET-LOIR) ET PRÉSIDENT DE LA SECTION

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Page 41: Reflets et nuances • 161

R&N Quels sont, selon vous, les critères de fidélisation d’un client dans votre secteur d’activité ?

MC Nous travaillons sur le marché du particulier. Marché

pour lequel le relationnel, le savoir-faire, la confiance sont

essentiels. Je ne suis jamais le moins-disant ni le plus-di-

sant mais le client est prêt à rémunérer une qualité de

travail, un respect des délais, un chantier propre, des

ouvriers aimables. Ce sont eux qui sont en contact direct

avec le client, aussi un bon relationnel est nécessaire.

Quand le chantier se passe bien et que le client nous rap-

pelle pour d’autres travaux, il demande souvent la même

équipe.

R&N Quels sont vos projets à venir ?

MC L’année prochaine, je reprends l’entreprise familiale

à Cloyes, mon père partant à la retraite. Avec ces deux

sociétés, nous couvrons une large zone géographique :

l’Eure et Loir, les Yvelines et Paris. Dans ces deux derniers

départements, nous ne sommes pas sur le même porte-

feuille de clientèle. Nous sommes sur des prestations plus

haut de gamme avec une qualité de finition supérieure.

R&N : Pour terminer, vous êtes président de la section professionnelle départementale d’Eure et Loir. Que représente pour vous cet engagement syndical ?

MC Cet engagement est le signe de l’intérêt que je porte

à mon métier et pour le promouvoir auprès du grand

public. S’engager, c’est aussi défendre les entreprises au

quotidien et créer des liens entre confrères. n

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WORLDSKILLS COMPETITION : EN ROUTE POUR STRASBOURG !

Les sélections régionales de la 43e WorldSkills Competition ont pris fin en septembre. Près de 900 jeunes ont décroché leur ticket pour défendre dans leur métier les couleurs de leur région lors des finales nationales, qui se tiendront du 28 au 31 janvier 2015, à Strasbourg (Alsace). On observe un rajeunissement majeur des jeunes sélectionnés : 96% auront moins de 20 ans. Trois jours d’épreuves pleines de suspens… À la clef : une qualification en équipe de France des métiers et la perspective de défendre les couleurs de la France lors de la compétition internationale, du 10 au 16 août 2015, à São Paulo (Brésil).Afin de préparer dans des conditions optimales les candidats français aux épreuves internationales, Worldskills France a mis en place un réseau de centres d’excellence. Sélectionnés pour la qualité de leur formation et la performance

de leurs équipements, plus de 22 établissements ont déjà été labellisés. Pour la peinture-décoration, c’est le lycée Pierre-Joël Bonte à Riom (Puy-de-Dôme) qui a été retenu.www.worskills-france.org

EUROSKILLS 2014 À LILLE

A l’heure où nous bouclons la rédaction de ce numéro, les 35 jeunes membres de l’équipe de France des métiers Euroskills 2014 concourent, du 2 au 4 octobre, dans 29 métiers dont ceux de la peinture et décoration et de solier-moquettiste. Cette compétition professionnelle européenne a été organisée pour la première fois en France, à Lille Grand Palais. Elle s’adresse aux jeunes de moins de 25 ans et promeut les métiers, tous les deux ans, dans l’un des 27 pays membres de Worldskills Europe.

Page 42: Reflets et nuances • 161

42 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

FORMATION

Face au nombre croissant des formations obligatoires dans le BTP, à l’importance et à la complexité du sujet, Constructys OPCA

de la construction a lancé, à la demande de la FFB, un outil en ligne sur les formations obligatoires et recommandées : www.formations-obligatoires-btp.fr. Son contenu a été élaboré par l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP), l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) et la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), tous partenaires de Constructys pour cette opération. Ce guide remplace l’ancien guide « Gefor ». Il s’adresse aux entreprises, aux responsables ressources humaines, aux responsables qualité, sécurité environnement (QSE), mais aussi aux salariés.

CLARIFIER ET SIMPLIFIERL’un de ses objectifs est de clarifier les intitulés de formation et simplifier la recherche pour les entreprises. Les utilisateurs trouveront ainsi 124 fiches décrivant les formations liées à l’exercice des métiers (sur chantier ou en atelier), à la prévention et à la sécurité. Le site leur permet de trouver la formation correspondant à leurs besoins en utilisant la liste ou le moteur de recherche multicritères permettant de trier les formations en fonction du métier, du sujet ou du public. Il propose également des précisions sur les obligations ou conseils de recyclage, des informations sur l’éligibilité et l’imputabilité de ces formations et met à disposition un système d’alerte par e-mail sur les nouveautés réglementaires. Un espace « actualités » présente des témoignages d’entreprises.Des informations complémentaires seront intégrées ultérieurement: par exemple seront ajoutées des formations non obligatoires, mais nécessaires pour accéder aux différents marchés du bâtiment. Les formations obligatoires et recommandées représentent près de 48% des actions mises en œuvre par les entreprises du BTP en 2013 dans le cadre de leur plan de formation. 86% d’entre elles visent à répondre aux contraintes réglementaires et 14% sont réalisées pour se mettre en conformité dans le cadre d’un marché.

FORMATIONS OBLIGATOIRES ET RECOMMANDÉES DU BTP

Un site internet pour informer les entreprises

Constructys, l’organisme paritaire collecteur agréé

du BTP, propose un site Internet sur les formations

obligatoires et recommandées dans le secteur

de la construction.

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PAINTING SKILLS LEGACY : DES ÉCHANGES ENRICHISSANTS ENTRE APPRENTIS EUROPÉENS

Rassemblant des apprentis peintres de différents pays européens, le « Painting Skills Legacy » leur permet de découvrir et partager de nouvelles techniques spécifiques à leur métier.

C’est à Leiden, au Pays-Bas, qu’a eu lieu au mois de juin dernier la rencontre « Painting Skills Legacy ». Parrainé par Akzo Nobel, cet événement réunit des apprentis européens de pays membres de l’Union internationale des entreprises de peinture (UNIEP) afin de partager de nouvelles techniques en peinture.Cette année, des équipes de trois à quatre apprentis, dirigées par des chefs d’équipe venant de dix pays, se sont retrouvées lors de cette manifestation. Pendant trois jours, ces apprentis ont participé à des ateliers de travaux pratiques consacrés notamment à la peinture à effets spéciaux, au sablage et à la couleur.Ce fut aussi l’occasion pour l’UNIEP d’expliquer au jeune public l’importance et le rôle d’une association d’entreprises de peinture aux niveaux international et européen et de renforcer son engagement en matière de formation professionnelle, qualification et mobilité des apprentis en Europe.L’événement s’est achevé par la réalisation d’un projet social : la rénovation d’une école spécialisée pour enfants autistes âgés de 12 à 17 ans, dans le Sassenheim. Tous les apprentis ont ainsi pu laisser une trace de leur travail.Le « Painting Skills Legacy» a permis de partager des pratiques professionnelles et des techniques innovantes, mais également d’établir de nouvelles relations professionnelles et conviviales entre peintres de différents pays. « J’ai été très fier, a déclaré Markus Straube, président de l’UNIEP, que l’Union ait participé à cet événement novateur destiné à valoriser notre métier, où de jeunes peintres apprennent les nouvelles technologies tout en laissant une trace dans une œuvre communautaire. L’UNIEP veillera à ce que cette expérience soit renouvelée régulièrement ».

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44 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

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Le goujon adapté pour la fixation d’éléments en bois.

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ZOLPAN : ZOOM SUR LE PATRIMOINE RÉGIONAL

Un nouvel outil de préconisation de teintes en ligne.

Zolpan, en s’associant à l’agence d’architecture et design couleur Atelier 3D, a réalisé un nouveau nuancier « Façades régionales » avec une segmentation du terri-toire français en neuf régions aux identités fortes, pour revaloriser leur patrimoine culturel et architec-tural. Les « Façades régionales » sont une rubrique d’un nouveau site www.zolpan-intensement-couleurs.fr destiné à valoriser l’expertise des professionnels et leur faciliter le travail de recommandation auprès de leurs clients.

Tél. 04 72 10 70 60 www.zolpan-intensement-couleurs.fr

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Une collection de sols souples en PVC destinée à l’éducation, aux établissements de santé et aux bureaux.

La gamme Excellence propose tous les décors et couleurs en version compacte (Acczent Excellence  3-4) et en version acoustique  (Tapiflex Excellence 3-4 à 19dB) pour un meilleur confort intérieur. Tapiflex Escalier est un ensemble de solutions pour l’accessibilité des locaux afin de faciliter l’accueil et l’orientation. Complétée des accessoires pour soigner les finitions, la collection Tapiflex est fabriquée sans phtalates et présente des niveaux très faibles en émissions de COVT (composés organiques volatils totaux).

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Une gamme de peintures de travaux courants pour répondre à toutes les exigences de chantier.

D’aspect mat, velouté ou satiné, Protigre bénéficie d’une grande facilité d’application, d’une opacité remarquable et d’un excellent garnissant. La faible odeur, le clas-sement A+ et le faible taux de COV

font de cette gamme en phase aqueuse une réponse adaptée pour les chantiers à grands volumes en neuf ou en rénovation, applicable aussi bien en pièces humides qu’en pièces sèches. Disponible dans les 40 agences Jefco en blanc et pastel en 4 L et 15 L.

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Page 45: Reflets et nuances • 161
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46 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

NOUVEAUTÉSSOFRAMAP PRÉSENTE HYGIO’AIR

Une peinture dépolluante qui capte et détruit les formaldéhydes.

Issue des dernières techno-logies, Hygio’Air permet de lutter contre l’un des polluants majeurs de l’air ambiant, le formaldéhyde, en captant les molécules présentes dans l’air et en les transformant en vapeur d’eau. Hygio’Air, dispo-nible en 4 L et 10 L (blanc et teintes pastel), en finition mate et veloutée, vient compléter la peinture antibac-térienne Hygiopur, dans la gamme à fonction “sanitaire”.

Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com

SEIGNEURIE LANCE LISSWOOD SATURATEUR ET LISWOOD O’SATURATEUR

Une protection très nature des bois extérieurs.

Seigneurie complète sa gamme de produits bois avec ces deux nouveaux saturateurs en phase solvantée et aqueuse pour protéger les bardages et les terrasses tout en conservant le veinage et l’as-pect naturel du bois. Disponibles dans 50 teintes naturelles, Lisswood Saturateur et Liswood O’Saturateur sont faciles et rapides à mettre en œuvre et permettent une réalisation du chantier dans la journée.

Tél. 01 57 61 00 00www.seigneurie.com

SEMIN AIRLESS 3 EN 1

Un enduit airless dernière génération.

Semin Airless 3 en 1 est un enduit intérieur prêt à l’emploi très blanc, très couvrant et d’aspect sec mat profond. Il possède trois actions  : sous-couche, enduisage et finition procurant un aspect tendu sans lissage. Semin Airless 3 en 1 s’ap-plique par projection sur plaques de plâtre soigneusement jointées, révi-sées et dépoussiérées ou sur tout autre support lisse. Avec un temps de séchage entre 6 et 24  heures selon la quantité déposée, il est recouvrable par une peinture acry-lique ou glycéro.

Tél. 03 82 83 53 57www.semin.com

WEBER COLORIE LES FAÇADES AVEC ULTIME COLOR

Une nouvelle technologie qui permet de réaliser des façades enduites de teintes foncées, même exposées plein sud.

Grâce à de nouveaux pigments combinant un impact thermique faible et une absorption solaire limitée, weber crée des teintes foncées insensibles à la chaleur. Cette technologie a été déclinée sur deux produits de la gamme miné-rale : weber.pral F Ultime Color (un enduit coloré d’imperméabilisation et de décoration des façades) avec weber.terranova print Ultime Color (un enduit de matriçage aux effets de couleurs, reliefs et textures pour une façade personnalisée). Weber propose ainsi une gamme de 252  teintes organiques : la collec-tion Eclat organique.

Tél. 01 60 62 13 00www.weber.fr

FORBO FLOORING SYSTEMS DÉVOILE MATERIOTECH

Une gamme de revêtements de sol destinée aux établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Tout en intégrant les néces-sités techniques, ces revêtements s’inspirent de textures et matériaux familiers pour créer des ambiances chaleureuses et rassurantes. Ils proposent des solutions appro-priées aux contraintes des différents locaux, privatifs ou collectifs, au sein des établissements de santé. Sans phtalates, la gamme Materiotech dispose des qualités techniques lui conférant une résistance au roulage des charges lourdes, un confort sonore optimal et des solutions adaptées en matière d’hygiène et de sécurité.

Tél. 03 26 77 86 35 www.forbo-flooring.fr

ALPHA METALLIC DE SIKKENS POUR DES INTÉRIEURS ÉTINCELANTS

Une peinture à effets décoratifs.

Par petites touches ou sur des pans entiers, Alpha Metallic apporte une finition raffinée sur surfaces lisses ou structurées grâce aux pigments contenus et qui reflètent la lumière. Déclinée dans 54 teintes modernes, Alpha Metallic se carac-térise par un rendu métallisé brossé ou tendu, élargissant encore le champ des possibilités décoratives. Formulée à base de copolymères en dispersion en phase aqueuse, elle offre un pouvoir couvrant élevé. Avec une glisse et adhérence optimales, elle est résistante à la coulure et revendique un très faible taux d’émission des substances polluantes.

Tél. 03 44 64 91 32www.sikkens.fr

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48 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

NOUVEAUTÉSPLAQUE FERMACELL POWERPANEL H2O POUR LOCAUX HUMIDES

Une plaque à base de ciment avec bords amincis afin de pouvoir appliquer la technique du joint enduit associant une bande.

Les plaques fermacell Power-panel H2O sont des plaques sand-wich en béton léger, composées d’agrégats légers liés au ciment et armées sur les deux faces d’un treillis de fibres de verre résistant aux alcalis. Elles se destinent à la réalisa-tion de cloisons et de doublages en locaux humides classés EB+p, EB+c et EC. Afin de faciliter davantage la mise en œuvre, fermacell complète son offre avec une bande armée gril-lagée autocollante à base de fibres de verre et un enduit de lissage fermacell Powerpanel.

Tél. 01 47 16 92 90 www.fermacell.fr

LE GANT FIT4PRO AUX COULEURS DE ROSTAING®

Un gant de protection tricoté en fibres polyamide/HPPE pour allier confort, dextérité et sécurité.

Le gant Fit4Pro est fabriqué selon une technique appelée vani-sage qui permet d’avoir un type de fibres à l’intérieur du gant et un autre à l’extérieur de celui-ci. Il en résulte un gant gainant, fin et très confortable. Le polyamide sur la face externe du gant améliore la tenue et l’imprégnation du polymère polyu-réthane de l’enduction. HPPE, sur la face interne du gant, offre glisse, fraîcheur et protection. L’enduction en polyuréthane noire est peu salis-sante et très résistante à l’usure.

Tél. 04 74 46 07 13www.rostaing.com

SOPPEC MARQUE LES TRACES

Une gamme complète de peintures de marquage en aérosol

La société française Soppec propose Tracing® (adapté aux surfaces intérieures) et Tracing® Plus (dédié aux espaces extérieurs). Ces solutions sont préconisées pour les surfaces à trafic modéré comme les parkings, les pistes cyclables ainsi qu’aux surfaces très sollicitées comme les entrepôts logistiques, les zones de production… Les chariots de traçage adaptés en font une technique de traçage rapide, sans préparation préalable de la peinture ou d’un système d’application (ther-mique, électrique).

Tél. 05 45 90 93 12www.soppec.fr

VORWERK PRÉSENTE PARTS

Une ligne de revêtements de sol souples durable et recyclable

Parts vient enrichir de 32  nou- veaux décors la collection Re/Cover green, dans une approche environ-nementale et design. Composée majoritairement de matières pre- mières naturelles et renouvelables (des bio-polyols issus d’huiles végétales de ricin et de colza), la nouvelle gamme Parts est conçue sans phtalates et à très faible niveau d’émissions. Très résistante à l’usure et au poinçonnement, elle répond aux problématiques des immeubles tertiaires et des ERP (établissements recevant du public), lieux à fort trafic.

Tél. 02 51 85 47 52 www.vorwerk-moquettes.com

KOB’IN BOX D’UNIKALO

Nouvel emballage adapté à une démarche de chantiers HQE.

Kob’in Box est un système composé d’une poche plastique thermoformée sous vide habillée d’un emballage carton recyclable sur palette. D’une contenance de 250 L ou 500 L, il est spécialement étudié pour les applications méca-nisées (pulvérisées et alimentées). Réduisant de plus de 90% le poids des déchets d’emballage, Kob’in Box est disponible sur l’ensemble de la gamme Plénitude, certifiée Ecolabel et toute la gamme phase aqueuse.

Tél. 05 56 34 23 08 www.unikalo.com

LES COLLES SOLS INTELLIGENTES DE BOSTIK

Des solutions plus propres et plus performantes pour les soliers

Bostik a mis au point une gamme

de trois produits associant perfor-mance technologique et respect de l’environnement. Green Contact : une colle contact sans solvant, au temps de gommage court pour la pose des revêtements de sol souples en esca-lier, marches intégrales et remon-tées en plinthes ; Power Elastic : une colle « fusion » aux performances cohésives très élevées, spéciale-ment formulée pour les LVT (Luxury Vinyl Tiles), le caoutchouc (dalle ou lé) et pour tous les revêtements de sol souples exigeants (PVC homo-gènes nerveux, linoléum…) ; Adhe-sitech, quant à elle, est la première colle sol repositionnable pour supports y compris les dalles semi-flexibles, sous-couches acoustiques ou de désolidarisation.

Tél. 01 55 99 90 00www.bostik.fr

plus propres, plus performantes et plus durablesdécouvrez les nouvelles solutions intelligentes

bostik pour les soliers.

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BIBLIOTHÈQUE UPMF-FFB

50 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2014

Les

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rts

tech

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Ce document a pour objet de rappeler à la maîtrise d’ouvrage et aux entreprises leurs obligations en matière de réglementation, prévention et sécurité en cas de présence de peintures au plomb.

Attention à ne pas confondre présence de plomb et accessibilité au plomb. La présence de plomb dans un ouvrage entretenu n’a pas d’incidence sur la santé. Il n’y a pas d’obligation de supprimer la présence de plomb sur le support quel qu’il soit. Il y a obligation de supprimer le risque de l’accessibilité au plomb, présente lorsque l’ouvrage se dégrade. Les particules de plomb libérées lors de la dégradation du support sont dangereuses par leur ingestion ou l’inhalation. A partir du moment où il y a des travaux sur un mur (percement, perforation, fixation…) recouvert de peinture au plomb, le risque d’exposition au plomb existe. Dans ce cas si l’accessibilité au plomb est supprimée, le plomb et le risque restent en place.

PEINTURES AU PLOMBQUE FAUT-IL SAVOIR EN MATIèRE DE RéGLEMENTATION, PRéVENTION ET SéCURITé ?

Les dates clés

l Décret48-2034du30/12/1948relatifàl’interdictiond’emploideproduitsplombifèresetcérusedanstouslestravauxdepeintureenbâtimentpourl’ensembledesprofessionnels

l Arrêtédu01/02/1993relatifàl’interdictiondelamisesurlemarchéetdel’emploidecertainessubstancesetpréparationsdangereuses

l Décretdu19/03/1993fixant,enapplicationdel’articleR.237-8ducodedutravail,lalistedestravauxdangereuxpourlesquelsilestétabliparécritunplandeprévention

l Arrêtédu07/08/1998relatifauxlimitationsdemisesurlemarchéetd’emploidecertainsproduitscontenantdessubstancesdangereuses(dontcertainespeinturesauplomb)pourlegrandpublic

l Décret2001-97du01/02/2001ditdécretCMR(agentschimiquescancérogènes,mutagènesoutoxiquespourlareproduction)

l Décret2003-1254du23/12/2003relatifàlapréventiondurisquechimique

La fiche individuelle de pénibilité

l Arrêtédu30janvier2012relatifaumodèledeficheprévuàl’articleL.4121-3-1ducodedutravail.Lestravauxsurpeintureauplombdoiventêtreconsignésdansuneficheindividuelledesuivi.

Lafichedepénibilitéestcommuniquéeauservicedesantéautravailquilatransmetaumédecindutravail.Ellecomplèteledossiermédicalensantéautravaildechaquetravailleur.

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Ce document a pour objet d’informer les professionnels sur l’évolution des produits de décapage chimique des revêtements de façade, suite à la modification de la réglementation dans ce domaine. Il existe aujourd’hui de nombreux décapants ne contenant pas de dichlorométhane (DCM). Ces produits sont-ils efficaces ? Comportent-ils toujours des dangers ? Nécessitent-ils des changements d’organisation pour les professionnels concernés ? Comment choisir le décapant le mieux adapté, en tenant compte des paramètres efficacité/sécurité/coût ?

Autant de questions qui sont abordées dans le présent document.

LE DéCAPAGE CHIMIQUE DES FAçADES QUOI DE NEUF DEPUIS JUIN 2012 ?

Rappel de la nouvelle législation

Les décapants de peinture contenant du dichlorométhane à une concentration égale ou supérieure à 0,1% en poids, ne doivent plus être utilisés par les professionnels depuis le 6 juin 2012.Cette décision n°455/2009/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 mai 2009 a été motivée par l’existence d’une forte suspicion d’effet cancérigène du dichlorométhane, constituant principal de la plupart des décapants chimiques de façade jusqu’à aujourd’hui.Les employeurs sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Le non respect de ces obligations peut entraîner des sanctions pénales. En cas d’accident, la faute inexcusable peut être recherchée.

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EF

L’entreprise de peinture et son assurance

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S’il est vrai qu’à chaque métier, il faut son assurance, il est aussi vrai qu’à chaque entreprise,il faut une assurance adaptée à sa taille, à ses spécialités et au chef d’entreprise. Ce document vous permettra de vérifi er si vous êtes bien assuré et de faire le nécessaire pour vous protéger au mieux.

Qualifi cation des travaux de peinture

Responsabilités en fonction des travauxLa distinction des responsabilités a été précisée au fur et à mesure des décisions prises par les tribunaux pour les travaux de peinture.

PEINTURES DÉCORATIVES INTÉRIEURES-EXTÉRIEURES

REVÊTEMENT D’IMPERMÉABILITÉ ANTI-CORROSION ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR

Ne constituent pas un ouvrage relevant du régime décennal

Peut constituer un ouvrage relevant du régime décennal

TRAVAUX NEUF OU RÉNOVATION GARANTIE DÉSORDRES/DOMMAGES CONTRAT

q Peintures intérieures q Peintures extérieuresq Revêtements décoratifs

Durée : 10 ans à compter de la réception

=j’ai un contrat (marché)

pour des travaux

Quel que soit le désordre : responsabilité contractuelle de droit commun

Contrat

« tous fondements »

de préférence

q Revêtements d’imperméabilité I1, I2

Garantie légale de 10 ans à compter de la réception

=

je construis un ouvrage

Désordres esthétiques qui n’atteignent ni la solidité ni la destination de l’ouvrage

Faute de l’entreprise retenue

Responsabilité pourdésordres intermédiaires

q Revêtements d’imperméabilité I3, I4 Dommages affectant

la solidité de l’ouvrage ou le rendant impropre à sa destination Responsabilité décennale

q Isolation thermique par l’extérieurBâti neuf en service*

q Spécifiques

Garanties particulièresLes engagements spécifiques de l’entreprise envers son client engagent sa responsabilité dans les conditions prévues au contrat. Par exemple : engagement de bonne tenue

Attention de ne pas reprendre les engagements des fabricants dans le contrat.

Mise en jeu de cette garantie par le client

Cas particulier

(Voir votre assureur)

*Cass. Civ. 3e 18/01/2006, N°04-17.888, qui considère que ces travaux ne sont pas pris en compte par la garantie décennale mais relèvent de la responsabilité contractuelle de droit commun.

Vous souhaitez accéder aux documents de l’UPMF-FFB ?

Ils sont accessibles en version papier ou en version numérique

par fax 01 40 70 01 74

par e-mail [email protected]

sur le sitewww.upmf.ffbatiment.fr >espace adhérents>médiathèque >publications>publications de l’UPMF

Entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Tél : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal : . . . . . . . . . . . . . . . .

Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Peintures au plombPeintures au plomb : que faut-il savoir en matière de réglementation, prévention et sécurité ?Format A4, 4 pages

Isolation thermique par l’extérieur5 Fiches techniques

Format A4, recto/verso

Façades Le décapage chimique des façades : quoi de neuf depuis juin 2012 ?Format A4, 4 pages

ChantierRéussir son chantier : Conditions d’exécution et modalités de fonctionnement des travaux d’aménagement et finition Format A5, 24 pages

Mémoire techniqueGuide de rédaction d’un mémoire technique pour les entreprises de peinture

Format A4, 3 volets

Bâtir avec l’environnementL’entreprise de peinture écoresponsable

Format A4, 4 pages

AssuranceL’entreprise de peinture

et son assurance

Format A4, 4 pages

AccessibilitéGuide des bonnes pratiques de mise en couleur

Format A4, 16 pages

Sol 19 fiches pratiques techniques

Format A4

Les 2 documents ci-contre existent uniquement en version numérique, téléchargeables sur

www.upmf.ffbatiment.fr

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9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l

Fax 01 40 70 01 74 l E-mail  : [email protected] l

N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance - Directeur

de la publication  : Philippe  Bertolani l Rédacteur en chef  :

Yves Labbé l Rédactrice en chef adjointe  : Frédérique Foncelle

l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 161 : Luc Bachélerie, Corinne

Bailly, Nicolas Dembreville, Didier Le Gorrec, Stéphane Miget,

Lucile Torregrossa, Michaela Tumpach l Publicité  : Club Alliance l

Maquette : Lenox l Impression : Corlet l Photo couverture : Fotolia/

Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.

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