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UNIONPROFESSIONNELLE

DES MÉTIERSDE LA FINITION

LA REVUE DES MÉTIERS DE LA PEINTURE ET DU REVÊTEMENT DE SOL

VIE SYNDICALE Apporter aux adhérents

de vraies solutions

ACTUALITÉ La fabrication du nuancier :

derrière la couleur et la matière

TECHNIQUE Gestion des câblages

sous un revêtement de sol

FORMATION OLYMPIADES : BAPTISTE GABIOT DÉCROCHE L’OR EN PEINTURE DÉCORATION TECHNIQUE ITE : NE PAS OUBLIER LES SOUBASSEMENTS

Quand mécanisation rime avec productivité et qualité

DOSSIER

165octobre2 0 1 5

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2 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

Fabricants de produits, de matériels ou prestataires de service,

vous constituez l’environnement professionnel

de l’entrepreneur de finition. Le Club Alliance est un lieu privilégié

entre les entreprises membres de l’Union professionnelle

des métiers de la finition et leurs fournisseurs partenaires.

CLUB ALLIANCE

Si vous souhaitez adhérer au Club Alliance Contactez Yves Labbé : [email protected]

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 3

Ne laissons pas passer le train de la modernité

ous devons prendre notre avenir en main et

préparer les changements futurs dans différents

domaines au sein de nos entreprises. L’évolution

du métier et des produits oblige de plus en plus

d’entrepreneurs à recourir à la mécanisation qui a connu

de nombreux changements ces dix dernières années.

Les outils traditionnels sont bien sûr toujours utilisés sur

les chantiers mais ils voisinent avec girafes, ponceuses,

machines à projeter, etc. Diminution des coûts,

amélioration de la compétitivité de l’entreprise, réduction

de la pénibilité des tâches du personnel s’imposent

comme les avantages réels de la mécanisation. Les bons

résultats obtenus dans la mise en œuvre par la mécanisation n’altèrent pas le recours

aux savoir-faire plus traditionnels. Grâce à ces méthodes traditionnelles, révélant toute

sa maîtrise du métier, Baptiste Gabiot a remporté la médaille d’or en peinture décoration

lors des Olympiades des métiers 2015.

Les outils de conception et de gestion connaissent aussi une mutation permanente.

L’ère est au numérique. Nous devons être conscients de l’enjeu de cette transformation

actuellement en marche et moderniser nos outils de bureau afin d’optimiser notre activité

et notre productivité. La dématérialisation s’impose de plus en plus. Le prochain conseil

d’administration de l’UPMF sera axé sur la technologie BIM [modélisation des données

du bâtiment].

L’Union est à vos côtés pour vous aider à acquérir les compétences qu’impliquent ces

nouvelles méthodes de travail.

Marc CIOLFI

Président de l’Union professionnelle des métiers de la finition

Pensez-y !Reflets & Nuances est consultable en version numérique

www.

cluba

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tures

.com

P.4VIE SYNDICALE

Apporter aux adhérents de vraies solutions p.4 Vie des sections p.6

Revêtements de sol

Des rouleaux aux dimensions adaptées aux besoins des

entreprises p.8

Assemblée générale 2015 à Paris

UNIEP, un nouvel élan p.10

P.24DOSSIER

Quand mécanisation rime avec productivité et qualité

p.24

P.62À NE PAS MANQUER

Les nouveautés d’octobre 2015 p.62

P.28TECHNIQUE Peinture intelligente

Le Village où la lumière fut p.28

Toile de verre L’évolution technique et esthétique p.31

Plancher technique Gestion des câblages sous

un revêtement de sol p.34Mise en œuvre

Pose au sol sans col p.36

Sol La bombe à carbure : un outil précis p.38

Qualibat Évolution de la nomenclature d’activités p.41

Tendances Façade couleur : le retour p.42

Rénovation Les façades parisiennes enduites au plâtre p.45

ITE Ne pas oublier les soubassements p.49

Microbillage Décaper sans endommager p.52

Questions des entreprises

de l’UPMF-FFB > 2 ingénieurs à votre service p.54

P.12 ACTUALITÉ

Informatique

Diagnostics thermiques, choix et analyse p.12

Prévention

Relancer la campagne « Projet Carto Amiante » p.15

Équipement

Bien choisir son utilitaire p.17

Échantillonnage

La fabrication du nuancier : derrière la couleur et la matière

p.20

P.58FORMATION

Olympiades des métiers 2015 Baptiste Gabiot décroche

l’or en peinture décoration p.58

Zoom : Aide « TPE jeunes apprentis » : comment l’obtenir ?

p.60

Sommaire

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Éditorial

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4 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

Reflets & Nuances Pouvez-vous nous présenter votre section peinture finition ?Antony Fontaine Depuis quatre ans, mon objectif

est de valoriser notre métier de peintre solier autour

de plusieurs thèmes : le recrutement pérenne et la

formation des jeunes et la sécurité et l’environnement.

En ce qui concerne la valorisation de nos métiers auprès

des jeunes, nous avons fait venir il y a trois ans dans

les collèges mayennais le bus « la Peinture, mon futur

». Les interventions des professionnels qualifiés étaient

dynamiques et nous avons constaté que certains de

ces jeunes ont rejoint nos métiers l’année suivante. De

toute façon, ce n’est pas en restant dans nos entreprises

que l’on fait venir des candidats, il faut aller les voir !

Aussi, j’ai lancé au sein de notre section, avec le CFA

des 3 Villes à Laval, un « parcours junior ».

Souvent, les jeunes ne connaissent pas nos métiers,

ils en ont une autre idée que la réalité et abandonnent.

Dans le cadre de ce parcours, le jeune est reçu en

entretien dans l’entreprise et il doit passer des tests de

niveau. L’avis de l’entreprise compte autant que celui

du formateur. S’il est retenu, le candidat fait un stage

dans l’entreprise pour se confronter à la réalité du

métier. Aujourd’hui d’autres adhérents se sont lancés et

plus d’une dizaine d’élèves du CFA bénéficient de ce

parcours. Tous sont restés dans le métier. L’idée est de

créer un réseau d’entreprises d’accueil.

R&N En matière de sécurité et d’environnement, quelles sont les initiatives que vous avez lancées ?

A.F. Nous avons fait visiter à nos adhérents, en

partenariat avec l’OPPBTP (organisme professionnel

de prévention du BTP), un site industriel d’un

équipementier automobile. Le but était de voir

comment eux préviennent les risques, les troubles

musculosquelettiques, les conditions de travail

et de confronter leur démarche avec la nôtre afin

d’améliorer nos pratiques. Et cette année, le thème

choisi est l’environnement. Nous avons organisé une

réunion d’information sur le traitement des déchets de

chantier, animée par Isabelle Morel, chargée de mission

Environnement et Métier de la Fédération des Pays de la

Loire. Elle a présenté les produits et solutions existants

Antony Fontaine est le président de la section peinture finition de Mayenne.

Ce dynamique entrepreneur en est à son second mandat et a orienté sa mandature autour

du recrutement pérenne de jeunes et de la valorisation du métier avec notamment la mise en place

d’une initiative originale, le « parcours junior ».

V I E D E S S E C T I O N S

Apporter aux adhérents de vraies solutionsV

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 5

ainsi que l’opération collective de subventions, mise

en place par la FFB Bretagne et l’Agence de l’eau

pour l’achat de stations de nettoyage des rouleaux.

Les adhérents ont pu s’interroger sur leurs pratiques

professionnelles.

R&N Est-ce difficile d’animer une section ?A.F. Il faut apporter aux adhérents de vraies solutions,

de nouvelles idées qui leur permettent d’élargir et

d’améliorer leurs pratiques comme ce que nous avons

fait avec la visite d’un site d’un équipementier et la

réunion sur le thème des traitements des déchets.

Nous essayons de faire des réunions dans un esprit

convivial, par exemple au restaurant. Nous ne faisons

pas plus de deux à trois réunions par an.

R&N Comment faites-vous pour attirer de nouveaux adhérents ?A.F. J’ai essayé de mettre en place une règle : à

chaque réunion, chaque adhérent essaie de ramener

un prospect. Nous avons une section vieillissante, il faut

trouver des idées pour recruter. Et puis, lorsqu’on dirige

une entreprise, on ne peut pas être bon en tout, en

gestion, en juridique, en comptabilité, et la section est

là pour aider. Et bien entendu, il faut mettre en place de

nouvelles animations chaque année pour être attractif !

Nous avons repris l’opération de communication

Teeshirts lancée par la section peinture de l’Isère.

Cette opération visait à améliorer l’image du métier

de peintre. Nous l’avons montée en partenariat avec

une association d’aide à la réinsertion de personnes en

situation de handicap. L’argent récolté sur la vente des

Teeshirts a servi à financer la venue d’un artiste dans

l’association, qui a donné des cours de peinture durant

une semaine. Tous nos peintres se sont impliqués ! Il y

a beaucoup de choses à faire si on le souhaite. Même

si nous sommes concurrents sur le terrain, il faut savoir

s’entraider et se retrouver autour d’intérêts communs

et la défense de notre profession. n

Il faut apporter aux adhérents de nouvelles idées qui leur permettent d’élargir et d’améliorer leurs pratiques.

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GITE RENCONTRES DES MÉTIERS

DE LA FAÇADE LE 7 DÉCEMBRE 2015

POUR TOUT SAVOIR SUR L’ITE

Le marché de la rénovation énergétique est en pleine expansion. Si vous n’êtes pas déjà sur le marché de l’isolation thermique par l’extérieur, vous serez amené à y venir prochainement, à la demande de vos clients ou pour conquérir de nouveaux marchés.

Organisée par le GITE (Groupement isolation thermique par l’extérieur) - FFB composé des Unions et Syndicats concernés par l’ITE, la prochaine rencontre des métiers de la façade aura lieu le 7 décembre à Paris, à la FFB.

L’objectif de ces rencontres est d’informer un maximum d’entreprises, adhérentes ou pas à la FFB, sur l’ITE. De nombreuses conférences, des présentations de produits incontournables en terme de rénovation énergétique et des ateliers animés par les fabricants spécialisés sur l’ITE vous seront proposés pour tout savoir sur l’ITE (technique, fixations, réglementation etc.)

Ce sera aussi l’occasion de rencontrer d’autres professionnels de l’ITE et d’échanger sur le sujet.

Ne ratez pas ce rendez-vous important pour la profession. Inscrivez-vous à la prochaine rencontre sur www.upmf.ffbatiment.fr.

Nous comptons sur vous pour inviter vos confrères et leur personnel d’encadrement à participer à ces rencontres. Vos relations (économistes, architectes, distributeurs, bailleurs sociaux etc.) sont également les bienvenus. N’hésitez pas à leur communiquer le lien pour qu’ils s’y inscrivent directement.

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6 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

CARNET SYNDICAL

MICHEL MARGERY NOUS A QUITTÉS

Michel Margery est décédé le 18 août 2015, dans sa 73e année, des suites d’une longue maladie.

Ancien président du groupe aménagement finition de Seine-et-Marne et ancien président de la commission formation de l’UPMF, Michel Margery a exercé de nombreuses missions dans le domaine de la formation professionnelle : conseiller de l’enseignement technologique, président de jurys d’examens (CAP, BP…), président du jury de la classe « peinture » du concours « Un des Meilleurs ouvriers de France », membre du jury du concours du « Meilleur apprenti de France », représentant de la profession dans des instances de l’AFPA et de l’Education nationale et bien d’autres.

Tout au long de sa vie, il s’est montré disponible pour la profession et s’est particulièrement investi dans la formation des jeunes, en leur communiquant sa passion du métier.

C’était un homme intègre, généreux et sensible, au dévouement sans faille pour défendre son métier et le promouvoir auprès des jeunes. Tous ceux qui l’ont connu ont pu apprécier sa gentillesse et sa jovialité.

Nous garderons un souvenir ému de notre confrère et ami Michel, qui assurément, nous manquera.

MEURTHE-ET-MOSELLE

BERTRAND LIDOVE

Dirigeant de l’entreprise EMPX à Maxeveille, succède à Yolande Terminaux à la présidence de la chambre professionnelle peinture-finitions de Meurthe-et-Moselle.

La vie des sections

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CHAMPAGNE-ARDENNEOPÉRATION « ZÉRO REJET », C’EST PARTI ! Soucieuses de préserver l’environnement et la ressource en eau, l’Agence de l’eau Seine Normandie et la FFB Champagne-Ardenne ont conclu un partenariat pour accompagner les entreprises et acteurs du bâtiment vers des pratiques plus vertueuses. Toute entreprise de bâtiment ayant une activité de peinture et tout établissement de formation ayant une section de peintre en bâtiment, basés en Champagne-Ardenne, peuvent bénéficier d’une aide financière pour s’équiper de stations de nettoyage des brosses et rouleaux. Le 1er septembre, la première subvention a été remise à Pascal Puissant, dirigeant de l’entreprise de peinture Ambiance Décor à Sézanne (51), dans le cadre de la foire de Châlons-en-Champagne, en présence notamment de Gérard Renault, président de la section UPMF de Champagne Ardenne. Cette subvention finance 60% de l’acquisition d’une machine à nettoyer ses matériels de peinture. Pour les entreprises de 51 à 250 salariés, l’aide financière est de 45%. Pascal Puissant s’est équipé d’une machine fabriquée localement à Dormans par Enviroplus et utilisant un produit de nettoyage issu des agro ressources produit dans la Marne.Pour plus d’informations sur les subventions, contactez votre fédération départementale.

ISÈRE ENTREPRISES ÉCORESPONSABLES Présidée par Benoît Charpentier, la section peinture de l’Isère a organisé trois réunions d’information pour présenter aux entreprises de peinture écoresponsables du département les machines à nettoyer leurs matériels d’application permettant de limiter les pollutions des eaux en Isère et les informer des aides financières Agence de l’eau ou région Rhône-Alpes existantes pour l’acquisition de ces stations.Pour être au plus près des entreprises, les réunions se sont déroulées en trois lieux différents sur le département : à Grenoble, Vienne et Voiron, respectivement les 6, 7 et 8 octobre. Après un rappel de la réglementation et des bonnes pratiques environnementales, les chargés de mission environnement de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie Nord Isère), de la CMA (Chambre des métiers et de l’artisanat de l’Isère) et de la Fédération BTP Isère ont exposé quelles sont les subventions disponibles (jusqu’à 60%) et expliqué comment monter un dossier de demande de financement.

CALVADOSASSURANCE ET PRÉVENTIONPrésident de la section peinture vitrerie miroiterie revêtements de sol, Baudouin Gilson a convié ses confrères, le 11 juin dernier, à une réunion au cours de laquelle Valérie Chauvel, responsable de l’Unité de gestion SMABTP, est intervenue sur les responsabilités encourues par les entreprises de peinture suivant les travaux réalisés (ITE, peinture…) et leurs dirigeants (santé, homme clé…). Xavier Bellenger, cadre de prévention OPPBTP, a pris le relais pour traiter les actualités prévention liées aux activités des participants (travaux en hauteur…) et présenter les outils et l’accompagnement proposé par l’organisme. Bien que classiques, ces sujets d’actualité suscitent toujours autant de questions et de réactions de la part des adhérents.

SECTIONS PROFESSIONNELLES DÉPARTEMENTALES LES RENDEZ-VOUSLes 1er et 2 octobre, la section UPMF d’Ile-de-France, présidée par Alain Simon, a organisé en partenariat avec Unikalo un séjour dans le Bordelais. Outre les visites professionnelles des usines du fabricant, des moments conviviaux ont agrémenté le déplacement des participants.En septembre et octobre, les sections professionnelles suivantes se sont réunies: Sarthe (22 septembre), Loir-et-Cher (22 septembre), Bas-Rhin (2 octobre), Côtes d’Armor et Morbihan (6 octobre). Parmi les sujets à l’ordre du jour de ces réunions : le BIM (Building information modeling), les aides financières pour l’acquisition des machines à nettoyer le matériel des peintres et également, animés par Mélinda Routier et Pierre Couque, ingénieurs à l’UPMF : l’accessibilité, le CPT (Cahier des prescriptions techniques) douche, l’interface peintre/plâtrier, la foire aux questions sur le CCS (Cahier des clauses spéciales administratives types) du NF DTU peinture. Les sections des Pyrénées-Atlantiques (Pau) et du Var ont programmé des réunions respectivement le 14 et le 22 octobre.

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 7

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8 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

VIE

SY

ND

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LE

ors des échanges

entre entrepreneurs et

industriels de la filière dans

le cadre de la rencontre

du Club Alliance d’octobre 2014, les

professionnels présents ont exprimé le

souhait que la longueur des rouleaux

de revêtements de sol livrés sur les chantiers

prenne en compte certains facteurs tels que

leur poids ou le pourcentage de chutes.

Une enquête a été lancée auprès des

entreprises de l’UPMF-FFB pour connaître

leurs besoins concernant la longueur

optimale des rouleaux de revêtements de

sol (lino, PVC, moquette). Les réponses ont

été très variables car liées à la structure

de chaque entreprise (dépôt, capacité de

stockage et de découpe). Les entrepreneurs

ont fait part des besoins suivants: des

bobines plus grandes permettant de

limiter les chutes, des bobines plus petites

facilitant la manutention (mais augmentant

la proportion de chutes) et des bobines à la

demande, entre 19 et 25 mètres linéaires,

répondant aux spécificités des chantiers et

aux différentes dimensions des pièces.

A l’issue de cette enquête, le Club Alliance a

convié les industriels présents à la rencontre de

2014 à participer à une réunion, en mai dernier,

avec des entrepreneurs de l’UPMF-FFB. Ces

derniers les ont interrogés sur la faisabilité

d’être livrés de rouleaux débités à l’avance

pour des commandes spécifiques à certains

chantiers (écoles, gymnases…) et sur le délai

de leur mise à disposition.

En résumé, la longueur des rouleaux

de revêtement PVC provient d’une

réflexion sur le marché ou du processus

de fabrication. Si la fabrication ne

permet pas d’envisager de grands

changements, en revanche l’évolution

des contraintes du marché peut modifier

la politique commerciale des fournisseurs.

Les découpes à la demande, selon les cas,

sont plus ou moins importantes car elles

entraînent de nouvelles fabrications et

impliquent d’éventuelles plus-values. Les

demandes de coupes sont inégales d’un

fabricant à l’autre. Il ressort des échanges

que les industriels du sol interrogés sont

prêts à améliorer leur service coupe et

optimiser la livraison de fabrication à la

demande.

Il est certain qu’une plus grande flexibilité

peut avoir un coût mais que des efforts

peuvent être faits des deux côtés pour que ce

coût ne soit pas un frein à la recherche d’une

meilleure collaboration entre entrepreneurs

et fabricants. Forbo a fait part d’une

possibilité de proposer des dimensions de

rouleaux de PVC en fonction des besoins

des entreprises et ce durant une période de

trois mois ( jusqu’à fin novembre). A l’issue

de cette période, un bilan sera dressé.

Nous vous invitons à consulter régulièrement

vos fournisseurs sur cette évolution de

politique de vente et l’élargissement de leur

offre pour vous permettre de mieux réaliser

vos projets et vous faire faire des économies

en livrant au plus juste votre commande. n

Réunion Club Alliance

OPTIMUM POURSUIT SON DÉVELOPPEMENTDepuis près de quatre ans, le programme Optimum collecte et valorise les dalles de moquettes usagées issues des chantiers de rénovation et de réhabilitation du bâtiment. Grâce à un partenariat avec l’entreprise Picheta (Groupe Colas) à Nanterre (92), le programme s’élargit et permet aujourd’hui la collecte de moquettes en lés, en région parisienne, qui sont issues principalement de l’hôtellerie, du secteur résidentiel ou des cinémas.Lancé fin 2010 par l’UFTM (Union française des tapis et moquettes) et l’UNRST- FFB (Union nationale des revêtements de sols techniques) devenue depuis l’UPMF-FFB, Optimum constitue une alternative viable à l’enfouissement des déchets, à travers une démarche qui permet aux maîtres d’ouvrage et aux entreprises du BTP, de limiter l’empreinte environnementale de leurs chantiers.www.recyclage-moquettes.fr

R E V Ê T E M E N T S D E S O L

Des rouleaux aux dimensions adaptées aux besoins des entreprises

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 9

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10 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

e président de l’UNIEP, Markus Straube, a accueilli les participants, en présence de Philippe Bertolani, président d’honneur de l’UPMF-FFB représentant le président de l’Union Marc Ciolfi, et Myriam Diallo, chargée des relations internationales à la FFB, qui

leur souhaitent la bienvenue et se disent heureux de les recevoir à Paris et à la Fédération.

L’assemblée générale a marqué cette année un nouvel élan, en définissant les orientations futures de l’UNIEP pour 2015-2020. De nouveaux projets ont été présentés en séance et débattus par les participants.

Rachel Pellé, présidente de la commission formation de l’UPMF-FFB, a présenté l’action menée par la filière peinture finition : la création d’un site web « infopro-finition.com » destiné aux formateurs, expérience qui pourrait être élargie aux associations membres de l’UNIEP. L’objectif de ce site est d’améliorer la qualité des formations initiales aux métiers de la peinture finition en mettant à disposition des formateurs et enseignants des ressources utilisables pour la création de supports pédagogiques afin de mieux répondre aux besoins réels des entreprises sur le terrain et ainsi développer l’employabilité des jeunes. Cette initiative est venue du constat de l’inadéquation entre la formation dispensée dans les établissements de formation et les attentes des entreprises. Ce premier projet soumis aux participants pourrait être lancé prochainement au sein de l’UNIEP.

L’assemblée a ensuite débattu du projet concernant la création d’un brevet européen. Il s’agirait d’un certificat de formation professionnelle au niveau européen. Il conviendra de définir le contenu du diplôme. En France, un BP européen peinture est proposé dans certains centres de formation. Ce projet ne pourra voir le jour avant deux ans car des réunions d’experts devront être programmées avec les organisations adéquates.

Le troisième projet proposé, probablement le plus ambitieux, est l’élaboration d’une norme européenne assimilée au British standard ou au NF DTU (document technique unifié) français. L’UNIEP a insisté sur la nécessité, pour les nouvelles générations, de parler le même langage, ce qui permettra d’augmenter la qualité de la formation partout en Europe.

Enfin, l’assemblée générale a discuté du financement de ces initiatives. Philippe Bertolani a donné l’exemple de l’association « Peintres et peintures pour la France » réunissant l’ensemble de la filière peinture (fabricants, distributeurs, entrepreneurs), qui finance des actions destinées à promouvoir le métier, et présenté le Club alliance regroupant les fournisseurs partenaires de la profession. L’UNIEP a décidé de créer un Club alliance européen pour les peintres afin que les pays membres de l’Union puissent bénéficier des bonnes pratiques déjà expérimentées par la France.

Chaque pays a ensuite présenté son système de formation et son fonctionnement puis exposé la situation économique nationale et les tendances du secteur. En fin de séance, des échanges ont eu lieu entre les pays.

C’est au Lido qu’a été organisée la soirée de l’assemblée générale, un spectacle très apprécié des participants. n

www.uniep.org

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A S S E M B L É E G É N É R A L E 2 015 À PA R I S

UNIEP : un nouvel élanL’assemblée générale 2015 de l’Union internationale des entrepreneurs de peinture (UNIEP) a eu lieu le 26 juin à Paris, à la Fédération française

du bâtiment. Les orientations futures de l’UNIEP ont été définies.

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Les pays membres de l’UNIEP

17 pays représentant

environ 60 000 entreprisesl Allemagne l Autriche l Belgiquel Canada l Danemark l Francel Hongrie l Irlande l Italiel Luxembourg l Norvège l Pays-Basl République tchèque l Royaume-Unil Slovaquie l Slovénie l Suisse

Page 11: Reflets et Nuances 165 -

OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 11

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Page 12: Reflets et Nuances 165 -

12 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

La maîtrise de la demande en énergie est devenue une nécessité tant économique qu’écologique. Le monde du bâtiment est directement impacté par les analyses

de consommation énergétique de la construction à la rénovation. DPE et audits énergétiques : de quoi s’agit-il ?

Quels sont les objectifs et les contraintes ? Qui les réalise ? Quelles sont les obligations légales ?

Comment analyser les retours des experts ? Sont-ils fiables ? Combien coûtent de telles études ?

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a meilleure énergie est celle

qu’on ne consomme pas ». Ainsi,

pour tout acteur du bâtiment,

l’évaluation thermique est

essentielle pour analyser la consommation de sa propre

entreprise mais aussi pour conseiller les clients. Depuis

2006, de nombreuses mesures gouvernementales et

européennes ont été prises pour mesurer, analyser et

améliorer la consommation énergétique des bâtiments.

Le 26 novembre 2014, Ségolène Royal, ministre de

l’écologie, du développement durable et de l’énergie,

a annoncé la publication au Journal officiel du décret

qui prévoit la réalisation d’un audit énergétique pour

les entreprises de plus de 250 salariés, afin qu’elles

mettent en place une stratégie d’efficacité énergétique

de leurs activités (voir encadré p.14).

DPE et audit énergétique, de quoi s’agit-il ? Apparu en 2006 et rendu obligatoire depuis, le

diagnostic de performance énergétique (DPE) permet

lors de l’achat ou de la location d’un bien immobilier de

connaître sa consommation d’énergie et ses émissions

de gaz à effet de serre. Valable 10 ans, il doit être

effectué par un professionnel indépendant dont les

compétences ont été certifiées par un organisme de

certification accrédité par le Cofrac (Comité français

d’accréditation).

L’audit énergétique dans une entreprise ou chez

un particulier est quant à lui effectué par un expert

qui analyse l’environnement et l’orientation, les

déperditions des murs, des vitrages, des planchers

et plafonds. Il examine les systèmes de chauffage,

d’eau chaude sanitaire et de ventilation ou encore

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Diagnostics thermiques : choix et analyse

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 13

le comportement des habitants. Il

conseille alors sur la nature des travaux

de rénovation à réaliser et les matériaux

à utiliser. Il informe également sur les

aides publiques disponibles.

DPE et audit énergétique, quelles différences ?Le DPE est un examen simplifié

par rapport à l’audit énergétique et

dresse uniquement un constat de la

situation énergétique d’un logement,

réalisé à partir de méthodes de calcul

réglementaires ou de factures. À la

différence de l’audit énergétique, il ne

prend pas en compte le comportement

des habitants. L’audit énergétique

permet à partir d’un bilan plus

approfondi du bâtiment, de définir les

travaux de rénovation et d’estimer les

économies attendues.

Comment lire un DPE et un audit ?Le DPE présente des informations administratives

et géographiques, une description des éléments

énergétiques du logement et deux étiquettes précisant

le bilan de l’analyse (l’étiquette Energie et l’étiquette

Climat). L’étiquette Energie évalue la consommation

de A pour les logements économes (niveau du

label BBC) à G pour les logements énergivores.

L’étiquette Climat quant à elle précise les émissions de

gaz à effet de serre (GES). Les performances vont de

A à G selon que le logement rejette une quantité faible

ou importante de GES.

Même s’il existe des plans types d’audit énergétique,

son analyse doit être détaillée par l’expert l’ayant réalisé.

Les coûts des analyses thermiques peuvent aller de

quelques dizaines d’euros pour un DPE à plusieurs

milliers d’euros pour un audit énergétique d’une

entreprise.

Des professionnels RGE pour les diagnostics et audits ?La mention Reconnu garant environnement (RGE) est

aujourd’hui un gage d’excellence pour les professionnels

du bâtiment. Elle permet d’identifier un professionnel

 

Christian Cardonnel est spécialiste en ingénierie du confort durable du

bâtiment. «Nous venons en complément des diagnostics de performances

énergétiques (DPE) ». Il reste vigilant vis-à-vis des DPE : « Certains DPE

sont réalisés par téléphone et ne peuvent être très fiables et précis ! ».

Son entreprise commercialise le logiciel Baticube : « il permet d’analyser

le bâti, les systèmes de ventilation, chauffage et eau chaude sanitaire,

donne l’estimation, la consommation d’énergie et propose les pistes

d’amélioration ». Concernant les entreprises, Christian Cardonnel rappelle

que légalement « seules celles de plus de 250 salariés doivent réaliser un

audit thermique avant fin 2016 ». « Des bureaux de contrôle et d’ingénierie

effectuent ce type d’audit qui ne constitue pas à l’heure actuelle une

priorité économique pour les entreprises ». Notons que le coût d’un audit

détaillé pour un bâtiment de 4000 m2 avoisine les 5000 €, « bien loin

des 30 à 200 € réclamés par certaines entreprises spécialisées dans les

DPE en résidentiel » ! Il souligne enfin que d’ici à 2016-2017, « des objets

connectés viendront compléter l’analyse thermique dans la durée tels

que des thermostats d’ambiance, des sondes de température ou encore

des capteurs d’humidité et de C02 ».

TÉMOIGNAGE

CHRISTIAN CARDONNEL PRÉSIDENT DE CARDONNEL INGÉNIERIE

À SAINT-PIERRE-DU-PERRAY (91)

Orebat : un logiciel pour les bilans énergétiquesLa FFB propose gratuitement à ses adhérents RGE le logiciel Orebat, qui permet à l’entreprise d’établir des propositions de travaux et d’obtenir l’estimation des futures consommations d’énergie selon une méthode de calcul élaborée par le Costic (Comité scientifique et technique des industries climatiques). Orebat analyse l’impact sur les consommations d’énergie des travaux potentiels aussi bien pour l’isolation thermique que pour les équipements techniques ou encore les menuiseries, la ventilation et les énergies renouvelables. La FFB proposera prochainement une formation en ligne (e-learning) afin d’acquérir toutes les subtilités du logiciel.

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14 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

qualifié pour des travaux de rénovation énergétique et

dont la compétence est reconnue en termes d’efficacité

énergétique. Les professionnels RGE doivent donc

savoir réaliser un bilan énergétique et s’appuient sur les

logiciels de bilan énergétique présents sur le marché.

Quel logiciel utiliser ?L’évaluation thermique est un véritable appui pour

conseiller le client et l’aider dans sa prise de décision

pour les travaux de rénovation énergétique. Le logiciel

est donc un outil à choisir avec soin. La FFB diffuse son

propre outil depuis 2009, appelé Orebat, mis au point

par le Costic (Comité scientifique et technique des

industries climatiques). Cet outil, conçu spécialement

pour les entreprises et les artisans, s’avère très efficace

et simple d’utilisation. Il est disponible gratuitement sur

simple demande pour les adhérents FFB qualifiés RGE

ou en passe de le devenir (voir encadré p.13). D’autres

logiciels tels que Baticube de Cardonnel Ingénierie,

Easy Energie de ECS, Sfereno et Ecobooster de Quelle

Energie renforcent également la panoplie d’outils

présents sur le marché.

Les DPE et les audits thermiques sont-ils fiables ?Le choix du diagnostiqueur est essentiel. Des études

menées par l’association UFC-Que choisir et 60 millions

de consommateurs auprès de tout type d’entreprise

réalisant des études thermiques dénoncent depuis

des années des problèmes

persistants : les tarifs pratiqués,

les classifications déterminées

ou encore les recommandations

préconisées varient largement

d’un expert à l’autre. Rappelons

que les entreprises spécialisées

en rénovation globale apportent

quant à elles les garanties

nécessaires à davantage de

fiabilité et d’engagement juridique.

Une fois le choix critique de

l’expert thermique réalisé, les

diagnostics et audits énergétiques

apparaissent comme un moyen

efficace d’économies pour les

entreprises. Néanmoins, le

contexte économique n’est pas

favorable aux analyses, aux

investissements et aux travaux de

rénovation énergétique. n

Diagnostics thermiques : choix et analyse

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Un audit énergétique obligatoire

pour les entreprises Le décret n°2013-1121

du 4 décembre 2013 précise les conditions

de réalisation d’un audit énergétique auxquelles

sont soumises les entreprises de tous

secteurs. La date limite de réalisation est fixée

au 5 décembre 2015. Une entreprise doit

réaliser un audit énergétique si pour les

deux exercices comptables consécutifs précédant la date d’obligation d’audit

soit son effectif excède 250 personnes, soit son chiffre d’affaires annuel

excède 50 millions d’euros ou son total de

bilan excède 43 millions d’euros.

BATIMAT 2015

DU 2 AU 6 NOVEMBRE, PARC DES EXPOSITIONS DE PARIS NORD VILLEPINTEInstallés cette année encore à Paris-Nord Villepinte, les trois salons Batimat, Interclimats+elec et IDEO bain restent le 1er rendez-vous mondial du bâtiment et de l’architecture avec plus de 2 600 exposants.Comme à chaque édition, la Fédération française du bâtiment sera présente à

Batimat avec ses partenaires (SMA-BTP, la Camacte, l’Auxiliaire, BTP Banque et e-BTP) : son stand sera situé au niveau de l’entrée principale du salon, dans le hall 5A – allée H – Stand n° 2.Batimat proposera un espace thématique dédié aux technologies numériques appelé « Bâtiment du futur ». La formation sera également un thème phare de l’événement, abordé à travers de nombreuses actions dédiées visant à apporter des réponses concrètes aux nouveaux besoins des professionnels.

INDEX BT DE JUIN 2015Lors de la publication en janvier 2015 des index BT d’octobre 2014, les index ont subi un changement de base. Ils sont désormais calculés en base 100-2010.Afin de pouvoir calculer les révisions/actualisations de prix à cheval sur les deux bases, vous devez utiliser des coefficients de raccordement. Le coefficient de raccordement (calculé sur septembre 2014) pour le BT 46 Peinture, tenture, revêtements muraux est 8,3362. N’hésitez pas à utiliser le module actualisation/révision des prix du site www.ffbatiment.fr.Certains sites diffusent les index BT en base 100-2010 de janvier 2010 à septembre 2014. Vous ne devez pas utiliser ces valeurs pour calculer les révisions/actualisations de prix. Avant octobre 2014, il faut utiliser les index en « ancienne » base, conjointement aux coefficients de raccordement si besoin. Les valeurs des index BT du mois de juin 2015, calculés désormais par l’Insee, sont parues au Journal officiel à la fin du mois de septembre.

MATERIS PAINTS DEVIENT CROMOLOGYSpécialiste de la peinture décorative, Materis Paints change de nom et affiche de nouvelles ambitions. Le nom « Cromology » a été inventé pour exprimer l’identité du groupe, à savoir l’union de marques complémentaires réunies autour d’une vision claire : l’art des peintures professionnelles. « Ce changement de nom est le symbole de nos moyens financiers retrouvés et de nos ambitions de croissance assumées, a déclaré Bertrand Dumazy, PDG de Cromology. Nous souhaitons renforcer notre place parmi les trois premiers acteurs de la peinture décorative dans chacun des pays (ndlr plus de 50) où nous opérons, mais aussi nous affirmer comme un champion de l’innovation et de la qualité de service ».

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 15

Afin de relancer le « Projet Carto Amiante », le périmètre de la campagne évolue. De nouvelles situations

de travail (couples matériaux / techniques), représentatives des activités traditionnelles d’entretien et de maintenance en bâtiment,

peuvent désormais faire l’objet de mesures.

ancée en septembre 2014 à la demande

des organisations professionnelles du

BTP et pilotée par l’OPPBTP (Organisme

professionnel de prévention du BTP), l’INRS

(Institut national de recherche et de sécurité) et la DGT

(Direction générale du travail), la campagne « Projet

Carto Amiante » a fait l’objet d’une quarantaine de

mesures, ce qui est insuffisant par rapport à l’objectif

fixé de 800 résultats d’ici à septembre 2015.

Afin de recueillir de nouvelles candidatures de chantier,

la campagne est prolongée jusqu’à fin 2015 et le

périmètre évolue ; de nouvelles situations de travail

sont ajoutées et les priorités remaniées. Les situations

de travail à mesurer en peinture, vitrerie, sol et façade

sont les suivantes :

• dalles de sol - revêtements de sols sous forme de lés

- sols souples : perçage, recouvrement ;

• colles bitumineuses de dalles - vinyle : perçage,

grattage ;

• peintures en bâtiment : perçage, grattage, recouvre-

ment ;

• joints, mastics de vitrage : grattage ;

• ragréages ou enduits de lissage : grattage ;

• enduits de façade : décapage, perçage ;

• plâtres amiantés : perçage ;

• cloisons : démontage - déconstruction.

Il est essentiel que les entreprises de tous les métiers

concernés se mobilisent et se portent candidates

afin de dresser une cartographie représentative de

l’empoussièrement des activités courantes du BTP.

Les entreprises proposant des chantiers dans le cadre

de cette campagne de mesure d’empoussièrement

amiante recevront gratuitement leurs résultats

d’analyses réalisés par des laboratoires accrédités.

Elles seront également accompagnées par la FFB

quant à la recevabilité de leur mode opératoire et un

conseiller OPPBTP ou CARSAT (Caisse d’assurance

retraite et de la santé au travail) sera présent lors de la

mesure sur chantier.

www.amiante.ffbatiment.fr

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P R É V E N T I O N

Relancer la campagne « Projet Carto Amiante »

Maintien des niveaux actuels d’empoussièrementLe 2 juillet 2015, la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) à l’amiante a été abaissée de 100 à 10 fibres par litre d’air comme prévu par le décret amiante du 4 mai 2012. Mais un nouveau décret amiante du 29 juin 2015, applicable depuis le 2 juillet 2015, vise à maintenir en l’état jusqu’en décembre 2015 les trois niveaux d’empoussièrement précédemment en vigueur soit :• premier niveau : empoussièrement dont la valeur est

inférieure à 100 fibres par litre ;• deuxième niveau : empoussièrement dont la valeur est

supérieure ou égale à 100 fibres par litre et inférieure à 6 000 fibres par litre ;

• troisième niveau : empoussièrement dont la valeur est supérieure ou égale à 6 000 fibres par litre et inférieure à 25 000 fibres par litre.

Ce maintien - transitoire - des taux d’empoussièrement permet de conserver globalement les moyens de protection collective et les équipements de protection individuelle actuels. Les niveaux d’empoussièrement seront révisés après la restitution de l’étude INRS sur les facteurs de protection assignés des appareils de protection respiratoire.

Article réalisé en collaboration

avec Préventionbtp

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16 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 17

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É Q U I P E M E N T

Bien choisir son utilitaire Un entrepreneur au volant d’un utilitaire inadapté est presqu’aussi mal embarqué

qu’un cow-boy sur un cheval souffreteux. Le VUL est en effet l’outil quotidien et indispensable du professionnel.

Il s’agit donc de ne pas se tromper.

n bon utilitaire permet d’améliorer

productivité et confort de travail. Pour le

trouver, l’entrepreneur doit déterminer

l’utilisation qu’il en fera. Etablir un mini-

cahier des charges permet de répondre

aux questions essentielles. Comment

je travaille ? Qu’est-ce que je transporte (matériels

ou matériaux) ? Petits ou gros chantiers ?,  etc.

Dimensions, longueur, largeur, hauteur, volume de

chargement, charge utile découlent directement de ce

questionnement. Pour affiner, l’entrepreneur peut aussi

ajouter certains points essentiels à ses yeux : tarif bas,

marques françaises, équipements particuliers (GPS,

stop & start ou clim), aménagements spécifiques (galerie,

attache-remorque)… Reste qu’il est parfois difficile de se

repérer au sein des catalogues des constructeurs. Certains

utilitaires vedettes comptent jusqu’à 200 références,

résultat de la combinaison des différentes carrosseries,

motorisations et châssis. Un vrai casse-tête. Si un tour

sur les sites Web des marques permet de dégrossir cet

écheveau, on peut aussi demander conseil à un vendeur

spécialisé. Les loueurs longue durée, multimarques par

essence, peuvent aussi constituer une aide précieuse.

« Nos outils informatiques recensent la plupart des

véhicules disponibles. Nous sommes par ailleurs, en

contact avec les équipementiers en vue de la réalisation

d’un aménagement », souligne Philippe Huillard, chargé

de mission développement Utilitaire chez ALD.

Quelle mécanique sous le capot ? Il est primordial de définir le nombre de kilomètres

annuels et l’environnement dans lequel circulera le

VUL : ville, banlieue, campagne, montagne…

La mécanique à placer sous le capot en découle.

«  En gros, une petite motorisation est bien adaptée

aux courts trajets. Alors que pour de plus longues

distances sur autoroutes, un bloc puissant garantit une

moindre usure du moteur. En matière de transmission

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18 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

 

cette fois, une traction convient mieux aux charges

légères et aux routes glissantes. La propulsion assure

quant à elle, une meilleure motricité en charge ou sur

parcours vallonnés. Enfin, l’offre en véhicule électrique

réservée aux trajets courts, reste clairsemée », rappelle

Laurent Bizet responsable VUL chez Peugeot.

L’écueil du prix mini à tout prix Attention à ne pas se focaliser sur le prix. Un tarif

d’achat réduit cache souvent un utilitaire dépouillé qui

ne disposera ni de caméra de recul, ni de détection de

sous gonflage des pneus, ni du GPS ni du stop & start.

Il sera également plus délicat à revendre. La proximité

avec le réseau apparaît aussi primordiale. Quand un

pépin survient, il est fort agréable de disposer d’un

professionnel proche de chez soi. Les constructeurs

français notamment sont présents sur les grandes villes

avec leurs concessionnaires et à la campagne via leurs

agents. Les réparations ou l’entretien sont plus aisés

à réaliser. Le maillage de certains importateurs est

souvent beaucoup plus succinct. Enfin et surtout, pour

avoir une idée de ce que vaut un VUL, rien ne vaut un

essai sur la route... n

Bien choisir son utilitaire

« Les quinze véhicules qui composent le

parc de mon entreprise sont des Citroën :

une douzaine de VUL Berlingo et Jumper,

et trois berlines C4. Les modèles des Chevrons bénéficient

d’un bon équipement de série. Ils proposent notamment la

galerie de toit, indispensable pour porter les échafaudages.

J’apprécie également leurs trois places frontales et

leurs larges rétroviseurs, primordiaux sur un véhicule

tôlé. Je regrette juste que les protections intérieures

en contreplaqué ne soient pas montées d’origine. Pour

motoriser mes fourgons, j’opte pour des mécaniques diesel

intermédiaires. A l’avenir, si la fiscalité évolue, je passerai

volontiers à l’essence ».

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TÉMOIGNAGE

CHRISTIAN LACOUR PDG DE LACOUR ENTREPRISE

À VERSAILLES (78)

Pick-up low costLeurs prix élevés constituent souvent le principal défaut des pick-up. Les amateurs peu fortunés pourraient bientôt craquer pour le Renault Duster Oroch, aux tarifs raisonnables. Double cabine, large benne, et moteur 2 litres essence, le nouveau venu reprend toute la partie avant du Dacia Duster. Il sera réservé dans un premier temps, aux pays émergents.

L’insécurité routière redémarre Les mois se suivent et s’aggravent en matière de sécurité routière. Sur les routes de l’Hexagone, 335 personnes ont perdu la vie en août, soit 29 de plus que l’an passé. Juillet avait déjà connu une hausse de 20%. Ces mauvais résultats surviennent après douze années de baisse et s’expliqueraient par un relâchement des comportements. Pour s’attaquer au fléau, le gouvernement annonce l’arrivée de 111 nouveaux radars double sens.

Garantie 5 ansLes entrepreneurs peuvent se réjouir, Nissan étend à 5 ans ou 160 000 km la garantie sur ses utilitaires NV200, NV400 ou pick-up Navara. Mieux, cette couverture comprend aussi l’assistance. Le constructeur japonais préfère s’engager dans cette voie plutôt que de se lancer dans la course aux remises comme nombre de ces concurrents.

Personnalisez votre CitanMercedes propose aux entrepreneurs un kit de personnalisation pour son petit utilitaire jumeau du Kangoo. Pour 450 euros HT, le professionnel bénéficie d’un choix de teintes de carrosserie élargi et se voit proposer un sticker aux couleurs de son entreprise. La pose reste à sa charge. Ainsi habillé, le Citan se transforme en véritable outil promotionnel.

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20 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

La création de nuanciers (murs et sols) est un métier complet qui fait appel à un savoir-faire spécifique, à la croisée de la technique

et de la créativité et nécessitant des machines adaptées. Explications avec deux experts dans leur domaine :

Edicolor qui fabrique en Ille-et-Vilaine des nuanciers peinture et la société LBFI, spécialisée en nuanciers sols en PVC.

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es fabricants de peinture

font appel à nous pour une

prestation clé en main, car

la création de nuanciers

nécessite de bien maîtriser plusieurs techniques et

d’être équipé de machines spécifiques », explique

Luc Marchais, responsable commercial de l’entreprise

bretonne Edicolor qui produit depuis plus de 60 ans

des cartes de coloris. Ce savoir-faire polymorphe peut

être découpé en trois étapes majeures : la reproduction

à l’identique de la couleur, son couchage sur des

cartes couleur (ndlr : le nuancier) et enfin la finition avec

la découpe de la carte (un éventail ou un dépliant),

l’impression de différentes informations (références

des coloris, coordonnées du fabricant…), le façonnage

avec la découpe du support et éventuellement la pose

d’un rivet ou d’une lanière. C’est

la combinaison de ces savoir-

faire qui rend la profession

unique. Même écho du côté de

la société LBFI, spécialisée dans

les nuanciers pour sols PVC

et une des seules en France à

pouvoir assurer une production

industrielle avec un collage

automatique de l’échantillon sur

son support. « Les opérations

de façonnage, c’est-à-dire la

découpe de l’échantillon et son

collage sur la carte imprimée

nécessitent au préalable leur validation par une

maquette. Il faut aussi valider si le concept imaginé

par le service marketing des fabricants de sols est

réalisable techniquement », explique Franck Senave,

codirigeant de la société. Dans les deux cas, le travail

ne commence qu’après l’établissement d’un devis une

fois le projet défini avec le client. Un nuancier, peinture

ou sol, peut en effet, comprendre d’une quinzaine

à plus de mille références ! Quant à la forme de ces

nuanciers : « éventail », « accordéon », livret ou support

encore plus original comme le « masque », permettant la

combinaison de couleurs, les industriels n’ont souvent

pas de limite à leur imagination ! D’où la nécessité d’une

coordination en amont entre les fabricants de peinture

ou de sols et les créateurs de nuanciers pour bâtir un

projet réalisable.

Le nuancier peinture : de la spectrophotomètrie à l’œil humain L’opération la plus complexe est

sans doute celle de contretypage,

c’est-à-dire la  reproduction  des

teintes. « Les fabricants de peinture

nous envoient des bristols sur

lesquels ont été appliqués des

échantillons de peinture. Jamais de

produit liquide ni de formule. C’est

à partir de cet échantillon que nous

appelons standard que nous allons

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La fabrication du nuancier : derrière la couleur et la matière

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Observation visuelle

de la teinte par la coloriste

sous cabine à lumière

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 21

travailler », raconte Luc Marchais. Le contretypage peut

rapidement s’avérer ardu lorsque l’échantillon envoyé

présente un rendu très élaboré : effet pailleté, grainé,

taloché, aspect nacré or… Ou bien dans le cas d’une

déclinaison autour d’une même couleur ! Une première

mesure sera faite à l’aide d’un spectrophotomètre, un

appareil électronique qui va qualifier les teintes et les

aspects de brillance. Mais, si cette première opération

est nécessaire, elle n’est pas d’une précision suffisante

et les échantillons vont passer dans les mains des

coloristes qui vont ajuster les couleurs à l’aide de

pigments et autres colorants jusqu’à l’obtention du

contretypage exact. « Cette opération peut faire l’objet

de plusieurs allers-retours avec le client, poursuit

Luc Marchais. Nos coloristes, toujours des femmes

car elles sont moins sensibles au daltonisme et sont

plus rigoureuses, disposent d’un savoir-faire unique ».

La qualité de l’exécution est validée par le client et,

encore une fois, par le spectrophotomètre.

En parallèle, le studio de création graphique travaille

sur la carte des teintes avec l’objectif d’adapter le

format aux besoins du client et en fonction du projet :

liasse («  éventail ») ou dépliant. Enfin, la

fabrication peut commencer : couchage

de la peinture en pleine surface ou en

multibande, impression des informations

sur ce support, découpe du support au

format retenu, et, éventuels perforation et

pose d’un rivet. « Chaque projet est unique,

nous sommes dans le sur-mesure ».

Le nuancier sol : se plier à la matière« Nous avons deux façons de travailler,

explique Franck Senave. Soit nous

fabriquons directement à partir d’un

projet envoyé par le client, soit nous

réfléchissons à un concept, à la mise en

valeur d’un produit. Nous pouvons réaliser

différents types de nuanciers, les seules

contraintes sont dues à l’épaisseur ou à la

qualité des revêtements d’où la nécessité de valider

chaque projet par une maquette réelle, sorte de bon

à coller. » Parfois, la découpe des échantillons à partir

des rouleaux et dalles fournis par le client ne peut être

automatisée et doit être réalisée manuellement ou la

matière doit être chauffée avant d’être découpée.

Ensuite, l’échantillon peut être collé automatiquement

sur la carte imprimée. « De toute façon, pour un

nouveau produit, il faut réaliser des tests de découpe

et de collage », précise Franck Senave. Et le concept

imaginé par le département marketing doit de toute

manière être validé techniquement. « Nous pouvons

travailler à des améliorations lors de la maquette ou sur

le produit fini. Par exemple dans le cas de nuanciers

sols volumineux donc lourds, nous pouvons proposer

une lanière pour mieux le maintenir et le transporter ou

un coffret » souligne Franck Senave avant de conclure :

« Aujourd’hui, la reproduction de la carte coloris est

devenue un processus industrialisé nous permettant

de produire de grandes quantités. Notre société a opté

pour l’automatisation afin de continuer notre production

dans le Nord de la France. » n

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Injection déposée de la teinte en lieu et place sur la carte imprimée

Collage automatique du revêtement

de sol sur son support

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Page 23: Reflets et Nuances 165 -

OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 23

UGD ET CLUB’ONIP ÉDITION 2015 DE L’OPÉRATION « PEINTRES DU SOURIRE »

Lancée au niveau national le 17 septembre à Paris, l’édition 2015 de cette opération de solidarité au bénéfice des jeunes du Cambodge se déroulera du 1er novembre au

18 décembre. L’association PSE « Pour un sourire d’enfant » a pour mission de sortir de la misère les enfants cambodgiens les plus pauvres et les conduire vers un métier. Le groupement de négoces indépendants UGD et le groupe de distributeurs Club’ONIP se sont associés à cette initiative depuis 2009 en montant une opération commerciale chaque fin d’année à destination des entreprises de peinture en vue de financer le projet d’école du bâtiment. A travers une offre promotionnelle, l’opération rebaptisée cette année « Peintres du sourire » propose de transformer en journées de formation le montant des achats réalisés chez les adhérents UGD et le Club’ONIP, sur une sélection de références des marques Henkel, Romus, Roulor et Toupret, partenaires de 2015. Participez à cette chaîne de générosité en vous rendant chez votre distributeur UGD et ONIP du 1er novembre au 18 décembre et en achetant les produits des partenaires de l’opération. Plus vous achetez, plus vous gagnez. Vous cumulez des points à chaque commande et obtenez des points « bonifiés » si les quatre fournisseurs sont dans votre commande. Vous contribuerez ainsi à atteindre l’objectif fixé cette année de financer 15 000 journées de formation. Ces journées financées n’ont cessé de progresser depuis 2009 pour atteindre en 2014 le chiffre de 12 000. Grâce à cette solidarité, des centaines d’enfants défavorisés sortent chaque année avec une qualification reconnue aux métiers de l’électricité, de la peinture, de la maçonnerie, de la cuisine… leur permettant de trouver un métier.

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TOLLENS ET LA COW PARADE TRANSHUMANCE UN PARTENARIAT ARTISTIQUE POUR LES RESTOS DU COEUR Cette année, les organisateurs de la Cow parade qui représente 7 500 vaches grandeur nature customisées par des artistes de renom, proposent un nouveau

concept : la Cow parade transhumance. Composé de 20 vaches au départ de Paris, le « troupeau transhumant » a pris la route pour Deauville puis Cannes (du 1er octobre au 15 novembre).Tollens, acteur référent sur le marché de la peinture, s’associe à la 1re Cow Parade Transhumance au monde en fournissant aux artistes les peintures nécessaires pour une customisation des vaches haute en couleurs ! À chacune des étapes, se trouve un magasin Couleurs de Tollens (Paris1, Deauville2 et Cannes3), proposant toute l’offre produits et services de la marque. Au total, 5 210 litres de peinture et plus de 1000 teintes du nuancier Tollens ont servi à colorer les 100 vaches. Pour la réalisation de ces oeuvres d’art, Tollens a apporté trois solutions décoratives: la peinture d’accroche Tol Prim P ; la peinture satinée acrylique Elastacryl et le vernis brillant AG, une protection transparente pour parfaire la customisation. En s’associant à la Cow Parade Transhumance, Tollens s’engage également en faveur des Restos du Coeur. Les vaches seront vendues aux enchères le 5 décembre à Paris, lors de l’ouverture de la 31e campagne des Restos du Coeur. La moitié des bénéfices reçus sera versée à cette association.

SEIGNEURIE® ACCOMPAGNE FLORENCE LÉVY POUR LA MISE EN TEINTE DE SON ŒUVRE 180 mètres de long sur 4,5 mètres de haut, l’oeuvre imaginée par l’artiste Florence Lévy – FlolaVie - pour la Régie des ports autonomes raphaëlois a été inaugurée le 18 septembre. Située sur le port de Santa Lucia, cette pièce monumentale a été achevée après cinq mois de travail in situ et l’encadrement par l’artiste d’un chantier école artistique sur 15 mètres. Plus de 200 élèves de la ville ont participé sur le terrain à la création de l’œuvre. Pour la réalisation de son projet, Flolavie a choisi la peinture façade Acrilane de Seigneurie®. Ce film à base de résines 100% acrylique offre une excellente tenue de teintes et notamment des teintes vives particulièrement affectionnées par l’artiste. Parmi les 1170 teintes du nuancier Chromatic® JonOne, Florence Lévy a sélectionné une palette de 12 couleurs et imaginé une palette de 8 teintes originales qu’elle a développée avec les équipes du laboratoire de Seigneurie®.

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BLANCOLOR REJOINT LE GROUPE ALLIOS

L’union de deux fabricants de peintures «franco-français» indépendants et présents sur le marché depuis près de 70 ans est un événement important dans notre secteur d’activité. L’addition des forces de ces belles entités familiales va constituer un nouvel acteur alliant puissance et dynamisme sur le marché de la peinture professionnelle.Le 31 juillet 2015, la société Blancolor et ses réseaux de distribution ont été repris par le groupe Allios qui, avec ses différentes divisions et marques Jefco, Soframap et Washperle, figure parmi les principaux fabricants de peintures bâtiment en France. De réelles synergies sont attendues et bénéficieront aux réseaux de distribution respectifs de Blancolor et Allios.L’union de leurs points de vente dits « intégrés» permettra de constituer un réseau de près de 60 agences sur l’ensemble du territoire français qui proposera aux artisans et entreprises de peinture des lignes de produits remarquablement complémentaires avec d’une part, les peintures «haute décoration» et «premium» Blancolor et d’autre part, la très large gamme de peintures bâtiment Jefco que ce soit pour l’intérieur, la protection ou l’isolation thermique des façades ou encore le traitement des bois, des métaux et des sols. De même leurs réseaux de distributeurs-grossistes indépendants se verront proposer la complémentarité et l’harmonie des gammes Soframap (façade, intérieur, système à teinter performant etc..) du groupe Allios et Blancolor (peintures décoratives et techniques).Le rapprochement historique entre Allios et Blancolor permet de constituer un groupe qui franchit le cap des 100 M de chiffre d’affaires et emploie plus de 450 personnes. Gageons que ce nouvel ensemble, dans lequel l’humain et le client conserveront toujours une place centrale et prioritaire, mais aussi accompagné de capacités industrielles performantes et de départements recherche & développement particulièrement actifs et innovants, saura assurer son développement dans la pérennité et avec une dynamique renforcée.

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24 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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Quand mécanisation rime avec productivité et qualité

Sécurité renforcée, pénibilité réduite, gain de temps… les pulvérisateurs de peinture et enduit « airless » inondent depuis quelques années le marché

et de nombreuses entreprises ne jurent que par ces outils mécanisés. Mais quel est leur degré réel d’efficacité ? Nécessitent-ils une formation spécifique ?

Eléments de réponse.

uand Josef Wagner développe

le premier pistolet à peinture

électrique Airless « Whisker  »

en 1953, il est alors loin de se

douter que ce système va révolutionner le monde de

la peinture industrielle. Quelques décennies plus tard,

Wagner a donné son nom à un groupe international

reconnu aujourd’hui comme étant un des fabricants

majeur d’équipements de pulvérisation peinture, laque

et enduit sur le marché. Tandis que le pistolet Airless,

qui au fil du temps a subi de multiples innovations,

est devenu une référence absolue aussi bien chez

les professionnels que chez les particuliers. « On peut

affirmer sans crainte qu’il y a un avant et un après

Josef Wagner, explique Hervé Déporte, représentant

de la marque Titan (Groupe Wagner) dans le sud de

l’Europe et en Afrique du Nord. Avant l’émergence du

système électrique, les pistolets étaient à air comprimé,

donc moins puissant et disposant d’une autonomie

plus limitée. » En France, l’outil Airless a connu un

véritable essor dans les années 1960-70 au moment

de la construction massive de logements HLM. A cette

époque, aucun autre système n’était aussi efficace pour

peindre de très grandes surfaces en un temps record.

Après avoir gagné ses lettres de noblesse dans le

monde professionnel, le pistolet électrique a rencontré

un nouveau succès auprès des particuliers au milieu

des années 1980 avec la banalisation du bricolage et

la multiplication des enseignes de grande distribution

afférentes.

Un confort à toute épreuve« Le confort d’utilisation est un des grands avantages

de la mécanisation Airless, assure Hervé Déporte. Un

pistolet et un tuyau aux poids réduits, une machine

moins bruyante et plus maniable rendent cet outil idéal,

particulièrement pour les chantiers qui se déroulent

sur plusieurs étages. » La conception dotée de joints

en polyéthylène ou en cuir améliorent quant à eux

les rejets, et les structures en aluminium ou en inox

allègent considérablement le produit. « Avec une

pompe, un peintre en bâtiment travaille quatre fois plus

vite qu’au rouleau », souligne le dirigeant. Et d’avertir :

« Attention, le recours au pistolet nécessite l’installation

au préalable de protections car le débit est très

puissant.  » Hervé Déporte n’hésite pas à faire parler

les chiffres pour prouver l’efficacité de l’engin. Ainsi,

recouvrir une toiture métallique de 200 m² avec une

peinture anticorrosion ne prendrait qu’une heure, idem

pour une surface de 80 m² avec un enduit spécial pour

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 25

plaque de plâtre. A titre de comparaison, « autrefois,

quand on faisait 200 m² en une journée c’était le

bout du monde, désormais on peut atteindre 600 m²

sans trop forcer. » Facilité d’emploi, qualité de finition,

gain de temps… Il est difficile de trouver des défauts

au système de projection mécanisé. Un sentiment

renforcé par le fait que, grâce à ce nouvel outil, la

peinture en phase solvant fait progressivement place à

la peinture en phase aqueuse, laquelle dégage moins

d’odeurs nauséabondes, limite les risques de brouillard

et réduit les rejets dans la nature. « Dans 90 % des

cas, un professionnel du bâtiment utilise aujourd’hui

de la peinture que l’on peut diluer à l’eau, poursuit

le représentant de Wagner. Plus facile à appliquer,

celle-ci comportait au départ quelques défauts sur

lesquels il a fallu travailler : elle laissait par exemple

migrer les tâches et n’était pas aussi isolante qu’une

base solvantée. Désormais les progrès sont évidents. »

Ce n’est pas une surprise, les prix de ces machines

varient en fonction de l’usage qu’on en a. Une entrée

de gamme à destination du grand public vaut environ

100 euros. En semi-pro, les tarifs oscillent entre 300 et

900 euros et peuvent atteindre 10 000 euros chez

les professionnels. « Quel que soit l’investissement

consenti, il sera vite rentabilisé, garantit Hervé Déporte.

La main d’œuvre représente 70 à 85 % de la facturation

des travaux de peinture, la mécanisation est donc le

levier principal du peintre pour réduire ses coûts et

améliorer sa compétitivité, tout en faisant progresser

le confort de travail.

Des tuyaux chauffants pour moins de brouillardCertes moins en vogue, le solvant n’a pas pour

autant disparu des pots de peinture. Certaines

marques commercialisent depuis quelques années

un système de tuyau chauffant qui permet de réguler

graduellement la température de la peinture de 20 à

60° et qui, partant, assure une

réduction de la viscosité du

produit et une diminution de la

pression de pulvérisation lors

de l’application. Chauffer, plutôt

que diluer, atténue également

le brouillard de peinture et

offre des temps de séchage

plus courts. Bref, le travail n’en

est que plus agréable. « La

marque allemande Caparol a

mis au point un outil de ce type

DOSSIER

« L’entreprise Meunier intervient dans 80 % des cas sur des très gros chantiers comme les immeubles de logements ou les hôpitaux, et sur des surfaces qui excèdent souvent 4000 à 5000 m2. La peinture représente 60 % de notre activité, nous avons donc pu mesurer les nombreux changements qui ont été accomplis ces dix dernières années en matière de mécanisation. Que ce soit l’enduit ou la peinture, tout est de meilleure qualité. Pour toute entreprise, recourir à cette nouvelle manière de travailler requiert de nombreux avantages. Elle revêt tout d’abord un intérêt économique en raison des gains de productivité qu’elle procure (on couvre dix fois plus de surface par jour avec le nouveau système). Mais elle permet aussi de réduire le degré de pénibilité de certaines tâches. Autrefois, il fallait diluer chaque produit utilisé. Désormais, ils nous sont livrés prêts à l’emploi, il n’y a plus qu’à passer à l’action.L’application de la peinture se fait aujourd’hui au pistolet, le travail gagne alors en qualité mais aussi en rapidité – une peinture en phase aqueuse sèche très vite.L’inconvénient, c’est qu’il faut au préalable protéger toutes les parties limitrophes, un pistolet n’étant pas aussi minutieux qu’une brosse. Cela prend parfois du temps et de l’énergie. J’en viens parfois à dire que la protection prend le pas sur la projection. D’autre part, la peinture projetée offre une surface tellement lisse qu’elle rend difficile toute retouche. Quand celle-ci est nécessaire, on a encore rien trouvé de mieux que la bonne vieille méthode manuelle. »

Philippe CapezzoneENTREPRISE MEUNIER À VAULX-EN-VELIN (RHÔNE)

« La mécanisation permet de réduire le degré de pénibilité »

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26 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

fort ingénieux, le système d’application Nespri-Tec,

rapporte Hervé Déporte. Il s’agit d’un tuyau chauffant

muni d’une double buse en sortie de pistolet qui garantit

une application sécurisée, sans brouillard et avec un

vrai confort. Les temps de masquage et de séchage

font également partie des nombreux avantages. » On

peut également citer le modèle Focus 700 XVLP (Extra

volume low pressure) mis au point par Titan en 2013, il

possède les mêmes vertus : lui aussi diminue les risques

de brouillard et assure une plus grande viscosité, le tout

pour un confort garanti. Mais la référence absolue, celle

qui a régné en maître pendant plusieurs décennies,

reste le HVLP (High volume low pressure) de Wagner.

Lancé dans les années 1970 et devenu rapidement

un best-seller, il était destiné à remplacer le pistolet à

godet traditionnel (ou compresseur) par une turbine afin

de diminuer le brouillard d’environ 30 %.

Une formation spécifique dans les écolesComme dans tout progrès technique, cette mécanisation

rampante bouscule quelque peu les habitudes. Etant de

plus en plus incontournable, il revient aux entreprises

de s’adapter en proposant des formations sur le tas.

« C’est un handicap qui va évidemment s’estomper

avec le temps, estime Hervé Déporte. Les jeunes

générations bénéficient déjà depuis une dizaine

d’années d’un enseignement entièrement dédié à ces

nouvelles méthodes. A Riom (Auvergne), le lycée du

bâtiment Pierre-Joël Bonté propose un CAP qui est

une référence en la matière. Wagner, par l’entremise de

sociétés sous-traitantes, forme quant à elle les peintres

directement dans les entreprises. Et nos revendeurs

sont aptes pour distiller, si besoin, les meilleurs conseils

aux professionnels. » n

« L’évolution du métier et des produits oblige de plus en plus d’entrepreneurs de peinture à recourir à la mécanisation sur les chantiers de décoration. Une mécanisation qui comporte de nombreux aspects positifs puisqu’elle permet entre autres de réduire la pénibilité et d’améliorer la rentabilité. Les équipements de type « airless » sont accessibles à tous types d’entreprises, même les petites, car ils sont légers, adaptables et multitâches.Mais face à la multitude d’arguments brandis par les fabricants vantant les mérites des outils et des enduits, les professionnels s’interrogent bien souvent sur leur capacité. Fort de ce constat, en tant que président de la commission technique «intérieur/décoration » de l’UPMF-FFB, j’ai proposé que soit réalisée, dans le cadre du Programme recherche développement métier (PRDM) de la FFB, une étude avec un cahier des charges précis pour décrypter les caractéristiques réelles des machines/produits, au-delà de l’argumentaire marketing des industriels.Bon nombre d’entreprises consacrent une importante partie de leur budget dans l’achat de ces produits mécanisés, cet investissement doit être davantage sécurisé et répondre à la question suivante : quels produits pour quelles finitions ? En clair, plutôt que des produits « miracles », il revient aux fabricants de proposer du matériel conforme aux besoins de chacun.Cette étude visera à éclaircir plusieurs aspects tels que la consommation au m², la facilité de manipulation et d’utilisation, le temps de séchage, la tenue dans le temps, etc.Les enduits seront testés sur des supports en béton (dans les constructions neuves, les murs périphériques sont en béton brut), sur des plaques de fibres et des plaques de plâtre. »

Pascal Pawlaczyk EGP SAUDEMONT SARL À SAINT-LAURENT-BLANGY (PAS-DE-CALAIS)

« Décrypter les caractéristiques réelles des machines et des produits »

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Quand mécanisation rime avec productivité et qualitéD

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P E I N T U R E I N T E L L I G E N T E

Le Village où la lumière futGrâce aux propriétés de haute réflectance de la lumière,

confort visuel et économie d’énergie signent cette réalisation atypique au cœur de Paris : le Village by CA, le premier espace de coopération

dédié aux jeunes entreprises innovantes.

au 55 rue de la Boétie à Paris, à l’abri d’une

architecture en pierre des années 1930 se

cache désormais un bâtiment exceptionnel.

Réhabilité par le Crédit Agricole, le Village by CA a été

conçu pour réunir sur une surface de 4 500 m2 des

bureaux fermés, ouverts et des espaces partagés. Ses

habitants ? Jusqu’à 100 start-up qui pourront y côtoyer

des entreprises innovantes et bénéficier de la proximité

de grands partenaires. Alors pour accompagner cette

pépinière d’entreprises, il a fallu « une conception

originale », décrit Gérald Audineau à la tête de la

société Flipo basée à Pantin (93). Pour cette dernière

présente dès le début du chantier sur les lots façades et

carrelage, « son exécution a été un véritable défi. Nous

avons récupéré le lot peinture, à la suite du dépôt de

bilan de l’entreprise initialement prévue ». Résultat  :

l’entreprise Flipo a dû intervenir sur les huit étages

dont quatre en sous-sol, soit 11 000 m2 au total « en

seulement six semaines », chiffre le chef d’entreprise.

Jusqu’à 20 % d’énergie consommée en moins pour l’éclairagePremière particularité du Village by CA réhabilité entre

février et juillet 2014 : « il s’inscrit dans une démarche

HQE française et BREAM anglaise qui favorisaient un

système innovant de gestion des apports lumineux  »,

reprend le dirigeant de la société Flipo. Afin de

globaliser une solution qui assure confort intérieur et

consommation d’énergie réduite, en plus d’éclairages

par Led optimisés et de stores intelligents, Akzo Nobel

a été choisi pour sa peinture qui diminue le besoin en

éclairage artificiel : l’Alpha Lumimax Mat SF de Sikkens.

Employé sur pas moins de 4 000 m2, elle donne

une plus grande luminosité qu’une peinture murale

traditionnelle grâce à la technologie LumiTec. Ses

propriétés de haute réflectance renforce la luminosité

et apporte une sensation d’espace augmenté puisque

la quantité de lumière absorbée par les surfaces est

réduite. Ainsi, sans sacrifier au niveau de luminosité

d’une pièce et tout en bénéficiant d’un meilleur confort

visuel, la consommation d’énergie relative à l’éclairage

est réduite jusqu’à 20 %. Ses autres atouts : « sa

mise en œuvre est semblable à celle d’une peinture

standard comme son coût. Nous l’avons appliquée sur

l’ensemble des murs et plafonds, à tous les niveaux,

cages d’escalier et parkings y compris. Elle a été

associée dans les bureaux à une autre peinture de

Sikkens, l’Alpha BL Velours ».

Des peintures à fonctionnalité reconnuesAutre avantage de cette peinture aux propriétés

de réflectance de la lumière : elle bénéficie d’un

classement A + et de l’Eco-Label. « Il était exigé dans

le cadre du Village by CA en raison de la démarche

environnementale qui est primordiale », rappelle

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Drôle d’aventure que ce chantier le Village by CA pour la société Flipo. S’il n’a demandé aucune technicité particulière pour le lot peinture intérieure, il a fallu reprendre le flambeau au pied levé derrière l’entreprise de peinture liquidée dans la même période. Pourtant, cette entreprise de taille conséquente était bien ancrée sur son marché, comme la société Flipo. Créée en 1947 par une famille espagnole, dirigée par deux générations de Flipo, et maintenant à sa seconde génération d’Audineau, « nous sommes devenus un petit groupe familial, positionné sur le second-œuvre, finition et qui emploie 60 personnes », décrit Gérald Audineau. Côté chiffre d’affaires « nous alternons entre 8 et 12 millions d’euros. Aujourd’hui, nous nous en sortons avec des moments certes plus difficiles que d’autres, mais nous avons une bonne rentabilité, une bonne structure financière, et nous faisons aussi appel à la sous-traitance et à l’interim », poursuit le chef d’entreprise. « Aujourd’hui, le modèle économique se déplace. Les grosses entreprises qui sont à 100 % en production propre ne tiennent plus et ont du mal à se réorganiser et se repositionner ». Car en face, il faut faire avec une concurrence de petites structures « qui perdent leur savoir-faire en même temps que le personnel, mais sont en mesure de pratiquer des prix que nous ne savons pas concurrencer ». Pour les contrer Gérald Audineau prône la qualité et le service « notamment sur des chantiers qui demandent beaucoup de reporting, d’encadrement, de suivi. Ces petites entreprises ne savent pas le faire ». Chez Flipo, on est structuré pour apporter cet expertise et le suivi administratif indispensables pour répondre aux normes. Comme dans le cadre de la réalisation du Village by CA qui se plie à des critères environnementaux réglementaires. D’où une question venue comme un paradoxe à Gérald Audineau, « alors que nous sommes dans l’ère de la simplification, est-ce que ce ne sont pas justement ces normes qui vont sauver nos entreprises ? ». Une évolution à suivre.

Gérald AudineauPDG DE L’ENTREPISE FLIPO À PANTIN (93)

« Les entreprises à 100 % en production propre ne tiennent plus »

Gérald Audineau. « De fait, tous les produits utilisés

dans le cadre de ce chantier ont été validés en amont

via une étude environnementale avant travaux ».

D’autant qu’ils ont un impact sur la consommation

énergétique du bâtiment et la qualité de l’air intérieur.

Même les peintures qui ont été choisies après

l’étude environnementale (Rubbol BL Primer et Rubol

BL Satura de Sikkens), « parce qu’une entreprise

souhaitait pouvoir coller et décoller la signalétique

des murs sans les abîmer », sont classées A.

« Très résistantes, elles ont permis de montrer

l’étendue de la gamme de solutions proposées par

Sikkens ». Reste que le chef d’entreprise constate que

ces questions environnementales « représentaient à

peine 10 % des demandes il y a seulement trois ans.

Aujourd’hui, elles augmentent car un chantier sur

trois s’inscrit dans des normes environnementales

de type HQE ». Certes, si les peintures avec faibles

émissions de COV sont réglementaires et de fait

obligatoires, celles à fonctionnalité comme la peinture

qui joue sur la luminosité peut recouvrir un aspect

purement marketing. Mais pas pour le Village by CA

où l’association avec l’éclairage Led « a impressionné

maître d’ouvrage comme maîtres d’œuvre ». Ni pour

Gérald Audineau. « L’ajout de fonctionnalités, c’est une

tendance créée par les industriels pour se démarquer,

à l’instar des peintures dépolluantes qui avalent les

formaldéhydes. Mais elle a toujours existé ». Et le chef

d’entreprise de se souvenir des peintures insecticides

et acaricides d’Artilin. Désormais, la différence tient dans

l’écoute que réservent maîtres d’ouvrage et maîtres

d’œuvre « sensibilisés à ces fonctionnalités quand

nous dépassons le cadre de petits chantiers ». D’autant

qu’elles sont aussi synonymes de valeur ajoutée à

exploiter dans un contexte hyper concurrencé.

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TO I L E D E V E R R E

L’évolution technique et esthétique

Cache-misère, (tout) petit prix, produit banalisé, les qualificatifs peu flatteurs attachés aux toiles de verre à peindre ne manquent pas.

Pourtant, ce produit basique s’est doté de nouvelles caractéristiques fonctionnelles et décoratives au cours des dernières années.

a toile de verre fait partie de la grande

famille des revêtements muraux. Elle est

commercialisée sous la forme de rouleaux.

Les fibres de verre extrêmement fines qui la

composent et lui assurent sa solidité sont fabriquées

par étirement, lorsque le verre est rendu malléable

à haute température. Le tissage des fibres de verre

donne à la toile de verre son aspect particulier et

imprime sa surface de reliefs. Les mailles créent les

motifs, du traditionnel chevron au décor en losanges,

en passant par les lignés, les lattés ou les aspects crépi.

Des avantages fonctionnelsRevêtement mural en lé le plus utilisé en France où

elle représente environ 50 millions de m2, la toile de

verre à peindre ne jouit pourtant pas d’une très bonne

image, en dépit de certains avantages fonctionnels.

Essentiellement utilisée en rénovation, elle est souvent

considérée comme un « pis-aller » permettant de peindre

un mur quasiment sans préparation du support dans la

mesure où la toile masque les petites fissurations. Sa

structure s’adapte bien aux murs irréguliers, facilitant

ainsi la pose. Le tissage résistant assez bien aux

contraintes et au travail des surfaces, c’est un bon

moyen pour prévenir et limiter l’apparition des fissures

et microfissures. Toutefois, il ne suffit pas de cacher les

dégradations pour qu’elles disparaissent et il convient

de préparer un mur abîmé et de traiter les fissures

visibles pour éviter des désordres ultérieurs. La toile de

verre résiste bien aux chocs. Etanche et imputrescible,

elle peut être posée en pièces humides. Outre son très

bon comportement de réaction au feu, elle est surtout

très économique. Elle permet également de recevoir

des couches successives de peinture, toujours sans

préparation.

Mais le résultat esthétique n’est pas toujours au rendez-

vous : les reliefs du tissage sont souvent d’une grande

banalité et finissent par disparaître au fil des applications

de peinture, sans pour cela donner une surface bien

lisse. Par ailleurs, le produit n’est pas agréable à travailler

pour le poseur en raison des irritations cutanées. De

plus, le tissage lâche des produits bas de gamme ne

constitue pas un support idéal pour l’application de la

peinture ni pour la prévention des fissures.

Nouvelles caractéristiques fonctionnelles et décoratives Bousculant ces données négatives, des industriels ont

choisi de s’appuyer sur les éléments positifs du matériau

pour le valoriser en augmentant la technicité et surtout

en renforçant l’aspect esthétique. Si les évolutions

Les dessins

à grand rapport

sont obtenus grâce

à la technique de

tissage Jacquard.

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32 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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Toile de verre : évolution technique et esthétique

techniques sont venues de fabricants comme Adfors

(groupe Saint-Gobain) ou Texdécor, l’impulsion

esthétique est surtout le fait de l’allemand Vitrulan

présent depuis cinq ans sur le marché français

avec son concept Systexx. L’industriel entendait

démontrer que ce matériau peut être valorisant et

qu’il a aussi sa place en prescription dans le neuf.

Face à la banalisation, ses arguments sont simples :

normes de qualité strictes, recherche graphique

poussée, aspects de surface nouveaux, facilité de

pose, et, pourquoi pas, nouvelles fonctionnalités

données aux murs.

La technique engendre l’esthétique Répondant aux exigences d’une décoration

contemporaine, Systexx Premium innove par une

esthétique qui s’appuie, en particulier, sur des

motifs à grand rapport. La qualité et l’originalité des

dessins découlent d’une technique de fabrication

issue du tissage Jacquard.

D’où un haut niveau de stabilité dimensionnelle et

une grande précision des dessins, dans les reliefs

et dans les contours. L’envers préencollé, réactivé

par l’eau, réduit les temps de pose et garantit

la régularité des surfaces par une répartition

homogène de la colle. Les produits sont garantis

sans substance nocive et sans allergène et ne

dégagent pas de substance chimique toxique en

cas d’incendie.

Classique dans l’approche décorative des dessins,

la gamme Comfort est également préencollée.

L’apprêt réalisé en usine avec des pigments de

qualité ne demande qu’une seule couche de

peinture, en blanc et teintes pastel. La collection

comprend une référence parfaitement lisse,

appréciée des prescripteurs.

Enfin, Systexx Active apporte la touche de

personnalisation : M39 transforme les murs en

surfaces d’affichage magnétiques, sans plaques

ni rails. S38 rénove, sans préparation, les murs

intérieurs crépis ou structurés de niveau C3

(dentelure de la spatule) grâce à un pouvoir

couvrant qui évite les étapes de lissage tout en

prévenant l’apparition de fissures. Enfin, L65 est un

produit personnalisable permettant de dessiner des

logos de façon très précise grâce à la technique

Jacquard.

Le pré-encollage associé à la

machine proposé par Vitrulan

procure un gain de temps et

une meilleure qualité de pose.

Les motifs traditionnels

sont souvent d’une grande

banalité

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REFLETS & NUANCES EST CONSULTABLE

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34 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

P L A N C H E R T E C H N I Q U E

Gestion des câblages sous un revêtement de sol L’aménagement des espaces de bureaux en « open space »

offre une grande flexibilité pour la configuration des postes de travail. A condition que les équipements techniques s’adaptent facilement à la mobilité.

La mise en place d’un plancher technique y contribue largement.

épondant à la modernité architecturale de

leur époque par leur hauteur et leur densité

lors de leur construction, en 1975, les tours

du Pont de Sèvres, à Boulogne-Billancourt,

se sont dressées pendant de longues années au milieu

d’un environnement urbain qui ne s’est mis en place que

progressivement. Elles se situent aujourd’hui au cœur

de la cité, en lien avec les nouveaux quartiers qui sont

nés sur la friche industrielle de Renault. Elles s’insèrent

également dans le dispositif de développement de la

capitale vers le Grand Paris. Rebaptisées Citylights,

l’ouvrage initial de Daniel Badani et Pierre Roux-Dorlut

a été remanié par l’architecte Dominique Perrault afin

de l’enraciner dans son environnement, de l’ouvrir vers

l’extérieur, en particulier grâce aux 5000 m2 des halls

rez-de-chaussée qui relient les tours et les connectent

aux tracés piétonniers. Cet espace abritera également

les services avec cinq restaurants, une salle de fitness,

un auditorium de 300 places ou encore une crèche.

Rénovation dans l’esprit des lieuxLa rénovation respecte un patrimoine qui était doté

de qualités indéniables en termes de géométrie et de

design. Ainsi le plan en hexagone organisé avec des

noyaux centraux desservant le plateau de bureaux offre

des vues à 360° sur Paris et l’Ouest parisien. Tous les

plans de travail sont en premier jour. Les open spaces

resserrés donnent des champs de vision limités ne

montrant qu’une douzaine de personnes à la fois. Par

ailleurs, grâce à la mise en place d’éléments de façades

obliques formant des prismes, les tours agissent

comme des capteurs de lumière, faisant circuler la

lumière partout par effet de réflexion.

General Electrics et le groupe Solocal (ex-Pages

Jaunes) ont réservé la totalité des 80 000 m2 de

surfaces de bureaux pour s’y installer avant la fin de

cette année. Ces deux entreprises disposeront donc

d’espaces intérieurs aux volumes et proportions variés

dont l’une des caractéristiques essentielles est une

luminosité exceptionnelle dégageant une impression

de modernité tout en préservant une sensation de

chaleur et de confort d’usage. Exploitant parfaitement

la proximité intérieur/extérieur qui est le grand principe

architectural de cet ensemble de bâtiment, les espaces

de travail sont en prise directe avec l’environnement

urbain.

Aménagement des espaces de travailCette conception architecturale contemporaine

des bâtiments s’accompagne tout naturellement

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Les plots sont

implantés directement

dans la colle fraîche

et les dalles

immédiatement mises

en place pour fixer

l’entraxe.

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 35

d’aménagements intérieurs adaptés aux espaces de

travail actuels. Avec des réponses pertinentes aux

exigences de facilité d’installation et d’entretien tout

en s’adaptant aux besoins de flexibilité. A cet égard,

le choix du système mis en place pour l’installation

des câbles dédiés aux équipements électriques et

informatiques et à la connectique est exemplaire. Le

système Intercell mis au point par Interface est un

procédé de gestion du câblage au sol qui procure un

gain de place en dissimulant l’alimentation en courants

faibles et courants forts dans un plenum. De conception

simple, le système est constitué de plots et de boîtiers

abritant les câbles et les connecteurs qui sont fermés

par des dalles en acier qui recevront ensuite les dalles

de moquettes modulaires amovibles. Un module

de quatre boîtiers de 50x50 cm, soit 1 m2, comporte

64 plots qui vont servir de chemin de câbles. Pour les

passages entre les circulations et les bureaux, c’est-à-

dire entre zones câblées et non câblées, le système

propose des rampes d’accès qui permettent de réaliser

des pentes (8 % en standard ou 5 % en option).

8 km de câbles par plateauSur ce chantier, il s’agissait de gérer le passage au sol

d’une quantité très importante de câbles, sans nuire à

la hauteur sous plafond. Intercell proposait une solution

pertinente par sa faible hauteur totale de 40 mm, dont

38 mm utiles. Cette solution a été préalablement testée

par le maître d’ouvrage, BNP Paribas Real Estate, et le

Cabinet Majorelle représenté par Richard Galland dans

une tour de La Défense. Elle a ensuite été installée sur

55 000 m2 par le groupe Bangui, adjudicataire des

lots planchers techniques et sols souples. Détail : sur

chaque plateau, ce sont 8 km de câbles qui circulent

dans ce plancher technique.

La mise en œuvre du chantier a débuté par une

opération de rabotage de la dalle afin de respecter la

hauteur sous plafond exigée suivie par l’application

d’un ragréage P3 . En effet, l’installation des plots

répond aux mêmes exigences que celles d’un

revêtement de sol, en particulier du point de vue de

la planéité du support. Les plots n’étant pas réglables,

il n’est pas possible de rattraper des différences de

niveau. « A contrario souligne Pascal Charpentier,

directeur des ventes chez Interface, s’ils ne sont pas

réglables, ils ne peuvent pas non plus se dérégler. Un

atout important en exploitation car aucun réglage n’est

nécessaire après une intervention dans le plenum ».

Simplicité de mise en œuvre15 à 20 compagnons du groupe Bangui ont travaillé

sur ce chantier. L’entreprise étant également fabricant

de planchers techniques traditionnels sur vérins, ce

sont principalement des poseurs de ce système qui

sont intervenus sur cette phase du chantier. Pour la

mise en œuvre, les plots sont posés dans la colle

fraîche qui recouvre l’ensemble du support. A noter

que l’application de la colle sur le support assume

simultanément la fonction d’une peinture anti-poussière.

Les dalles métalliques sont immédiatement mises en

place afin d’ajuster les plots et de fixer l’entraxe. Les

plaques ne seront vissées que lorsque les câbles auront

été tirés. La finition du sol est ultérieurement réalisée

avec la pose de dalles textiles plombantes amovibles.

Les + techniquesLe système Intercell est incombustible, avec un classement M0, et permet donc la prescription en immeubles de grande hauteur. Etant léger, la surcharge sur la structure du bâtiment n’excède pas 22 kg/m2 et les éléments se transportent et se manipulent aisément. Sa construction composée de 64 plots et d’une dalle en acier galvanisé assure la répartition et la résistance aux charges. L’épaisseur réduite de la dalle (2 mm) offre une conductivité optimale dans le cas d’un chauffage par le sol basse température.

Pascal

Charpentier,

directeur des

ventes Interface,

et François-

Xavier Arcangeli,

directeur

commercial du

groupe Bangui.

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C B

AC

LER

IE

©LU

C B

AC

LER

IE

Des rampes assurent

la transition entre les zones

câblées et non câblées.

Page 36: Reflets et Nuances 165 -

36 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

TE

CH

NIQ

UE

M I S E E N ΠU V R E

Pose au sol sans colle

ésilients, textiles, en bois ou à base de bois, les revêtements de sol ont initialement été conçus pour faire corps avec le support, en particulier s’ils

recouvrent l’ensemble d’une pièce. Le collage confère une cohésion à l’ensemble en évitant des mouvements du revêtement qui, outre le fait d’être inesthétiques, peuvent provoquer des accidents et une usure prématurée. La pose sans collage, dite pose libre, a été rendue possible par la mise au point de nouveaux revêtements adaptée. Avantages : rapidité de mise en œuvre avec un outillage restreint, absence d’odeur,

facilité de dépose avec restitution d’un support propre.

Le parquet pionnierLe parquet contrecollé a popularisé la pose libre ou flottante. Alternative au parquet massif traditionnellement posé cloué sur lambourdes, le contrecollé est un produit industrialisé d’une couche d’usure en bois noble, collée sur une âme en contre-plaqué ou en résineux, et contrebalancée en sous-face par un parement pour la stabilité dimensionnelle de l’ensemble. Les lames étaient assemblées par rainure et languette, avec application intermédiaire d’un filet de colle. A l’instar des sols stratifiés, l’assemblage par clips s’est généralisé pour le parquet. Apparu il y a une trentaine d’années, le revêtement de sol stratifié est une alternative économique au parquet bois qui s’installe essentiellement en pose libre (même si la pose collée est toujours possible) et uniquement par système clic. Le parquet et le stratifié sont sensibles à l’humidité et la pose libre ne dispense pas de respecter un jeu périphérique pour absorber la dilatation du revêtement. Un inconvénient de la pose flottante est la sonorité à la marche. Autre problème, la pose libre sur sol chauffant : elle peut nuire à la transmission de chaleur et, dans tous les cas, ne doit se faire que sur un système basse température.

Dalle textile amoviblePrivilégié en bureaux et locaux du tertiaire devant répondre à des critères de confort et d’acoustique, la dalle textile plombante

amovible est adaptée à la pose libre et répond à une conception contemporaine des espaces de travail. Aménagés en « open space », les bureaux jouent la modularité et peuvent être transformés facilement. Modulable, la dalle s’adapte aux besoins et optimise les coûts des changements. Associée à un plancher surélevé, elle permet l’accès aux éléments techniques. Elle autorise des remplacements partiels en cas de dégradations, sans déplacer tout le mobilier. Facile à manipuler, elle génère moins de chute qu’une moquette en rouleau.

Pour être compatible avec une pose libre, la dalle doit répondre à certains critères : le cahier de prescriptions techniques prescrit une masse surfacique égale ou supérieure à 3,5 kg/m2, une épaisseur supérieure ou égale à 5 mm et une surface minimale de 0,25  m2. La qualité de la sous-couche garantit la stabilité dimensionnelle, la planéité du module et son aptitude à adhérer au sol. Le type de sous-couche le plus courant est un mélange de bitume modifié par des polymères et de charges de calcaire. Elle peut aussi être en PVC, à base de polyuréthane, de polyoléfine ou de textile polyester. Sur une grande surface, avec un linéaire de plus de 12 mètres, il convient d’utiliser un fixateur ou « poissant » qui renforcera l’adhésion des dalles sans en empêcher la dépose.

Les résilients aussiLes dalles plombantes en PVC ont fait leurs preuves depuis longtemps en locaux tertiaires à trafic lourd, grâce à une masse surfacique importante et un assemblage en queue d’aronde ou un envers strié pour éviter la glissance sur le support. Plus décoratifs, les PVC en lames et dalles de formats modulaires (LVT) connaissent un développement rapide, avec un champ d’application beaucoup plus large (commerces, hôtellerie, maisons de retraite, résidentiel). Cette famille de revêtement s’inscrivant dans une tendance lourde, ces revêtements proposent les deux options du collage

ou de l’emboîtement par clipsage, cette solution de pose libre ayant toute les chances de s’imposer dans l’avenir comme ce fut le

cas pour le parquet.

Permettant une pose sans colle,

l’assemblage par clip s’applique aux différents

types de revêtements de sol.

De façon générale, l’installation d’un revêtement de sol sur l’ensemble de la surface d’un local implique une liaison entre le support et le revêtement afin d’éviter les mouvements de ce dernier. Toutefois,

certains d’entre eux peuvent s’émanciper de ce principe tout en procurant un résultat pertinent.

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BO

©QUICK STEP

Même le linoléum peut être

installé en pose flottante.

Page 37: Reflets et Nuances 165 -

CREATION 55X’PRESS

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Page 38: Reflets et Nuances 165 -

38 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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S O L

La bombe à carbure : un outil précis

Dans le domaine des revêtements de sol, de nombreuses règles de mise en œuvre prescrivent le contrôle de la siccité du support au moyen de la bombe à carbure. Zoom sur cet outil qui permet

d’obtenir une mesure précise du taux d’humidité.

i cet outil n’est pas parfait – notamment

compte tenu de son caractère destructif – il

est en revanche celui qui offre la précision la

meilleure. En outre, il permet d’aller chercher

l’humidité à l’endroit où elle se trouve – en

profondeur – quand les méthodes alternatives ne

mesurent, au mieux, que l’humidité présente dans les

premiers millimètres d’épaisseur du liant.

En fonction du type de support considéré, de la nature

du liant qui le constitue et du revêtement prévu, la

méthodologie de travail et le résultat admissible

diffèrent. Le prélèvement doit se faire à l’endroit

supposé être le plus défavorable (placards, pièces

borgnes, zones orientées au Nord, etc.) pour évaluer

objectivement le risque qu’il y a à mettre en œuvre

le revêtement sur le support tel qu’il se présente. La

fréquence des contrôles n’est pas la même selon les

revêtements (voir tableau 1).

Prélèvement de l’échantillonL’échantillon est idéalement récupéré au marteau et au

burin. L’usage d’un marteau-perforateur équipé d’un

burin ad’hoc est envisageable pourvu que l’action sur

le liant ne génère pas l’échauffement de l’échantillon,

lequel accélèrerait l’évaporation de l’eau avant

contrôle et fausserait la mesure. Les prélèvements

à la perceuse ou au carotteur sont à proscrire

absolument. A noter que sur planchers chauffants, des

emplacements doivent avoir été aménagés au

moment de la réalisation de l’ouvrage afin que

le contrôle ne provoque pas l’endommagement

des éléments caloriporteurs. La profondeur du

prélèvement varie d’une règle à l’autre (voir tableau 2).

L’échantillon brut est recueilli dans une petite écuelle

en acier en prenant garde à ce qu’il ne soit jamais

touché à mains nues. Il est concassé jusqu’à obtenir un

mélange dont on évacue les granulats et agrégats pour

S

Présentation des composants

de la bombe à carbure

Présentation des billes d’acier

Préparation du prélèvement

à l’aide d’un marteau et d’un burin

Prélèvement des agrégats

Concassage des agrégats

pour optimisation de la mesure

Pesée des agrégats

Versement de la pesée

dans la bombe à carbure

Introduction avec précaution

des billes d’acier

incorporation de la cartouche

de carbure de calcium

dans la bombe à carbure

Secouer la bouteille pour casser

la cartouche et remuer suffisamment

pour transformer l’eau en gaz

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Page 39: Reflets et Nuances 165 -

OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 39

ne garder du broyat qu’une poudre de liant très fine.

Une quantité précise de cette poudre est prélevée et

pesée. Les valeurs prescrites sont également rappelées

dans le tableau 2.

Procédure du testSitôt pesé, l’échantillon est versé dans la bombe avec

les billes d’acier fournies avec l’appareil et une ampoule

de carbure de calcium que l’on prend garde à ne pas

briser. Le récipient de la bombe est fermé au moyen

du couvercle équipé du manomètre et le contrôle est

lancé en agitant la bombe d’un coup sec afin que les

billes d’acier brisent l’ampoule de carbure de calcium.

La bombe fonctionne selon un principe simple : le

carbure de calcium a pour propriété de générer du

gaz acétylène lorsqu’il est mis en contact avec des

molécules d’eau. La bombe étant fermée et équipée

d’un manomètre, on mesure l’accroissement de

pression généré par le gaz acétylène et en fonction

du poids de l’échantillon, il est possible de déterminer

le pourcentage d’eau (valeur en poids) que contenait

l’échantillon lorsqu’il a été versé dans la bombe.

La bombe est agitée pendant quinze à vingt minutes, le

manomètre toujours vertical, jusqu’à ce que la pression

n’évolue plus. Le contrôle est alors terminé et la valeur

obtenue est relevée. Les taux admissibles diffèrent en

fonction des revêtements (voir tableau 3).

ATTENTION s’agissant des cratères générés par le

prélèvement : leur rebouchage doit être assuré au

moyen de matériaux spécifiques notamment pour les

chapes anhydrites. En présence de tels ouvrages, il

est recommandé à l’opérateur de consulter celui qui a

réalisé la chape.

Nature du revêtement

Tous supports, hors chapes anhydrites

Chapes anhydrites

Peintures de sol(NF-DTU 59.3)

Non préciséL’application de peinture de sol sur chapes anhydrites n’est pas admise par le CPT 3578 V2

Revêtements de sol textiles(NF DTU 53.1)

Non précisé

2 prélèvements par local de surface inférieure à 100 m² puis 1 pour chaque tranche de 100 m² supplémentaire

Revêtements de sol plastiques collés(NF DTU 53.2)

1 pour les premiers 100 m² puis 1 par tranches de 500 m² supplémentaires

Systèmes de revêtements de sol stratifiés posés flottants (CPT 3642)

Non précisé

TABLEAU 1 - FRÉQUENCE DES CONTRÔLES À LA BOMBE À CARBURE EN FONCTION DU LIANT ET DES REVÊTEMENTS PRÉVUS

TABLEAU 2 - PROFONDEURS DE PRÉLÈVEMENT ET POIDS DE L’ÉCHANTILLON

Nature de l’ouvrage

Matériaux et type d’ouvrage

Profondeur de prélèvement

Quantité de poudre à verser dans la bombe

Dallages béton(NF-DTU 13.3)

A partir de 4 cm de profondeur

20 g

Dalles béton structurelles(NF-DTU 21)

A partir de 4 cm de profondeur

20 g

Dalles béton non-structurelles(NF-DTU 26.2)

Rapportées, flottantes ou désolidarisées

Dans la demi-épaisseur inférieure de l’ouvrage

20 g

Chapes(NF-DTU 26.2, CPT 3578 V2, Avis Technique ou DTA)

Traditionnelles et fluides base ciment

Dans la demi-épaisseur inférieure de l’ouvrage

20 g

Fluides base sulfate de calcium (chapes anhydrites)

Dans toute l’épaisseur de l’ouvrage

Entre 50 et 100 g

TABLEAU 3 - TAUX DE SICCITÉ ADMISSIBLES EN FONCTION DE LA NATURE DU LIANT ET DES REVÊTEMENTS À VENIR

Nature du liant de l’ouvrage

Peinture de sols(NF DTU 59.3)

Revêtements de sol textiles(NF-DTU 53.1) 1

Revêtements de sol plastiques

collés (NF-DTU 53.2)

Systèmes de revêtements de sol stratifiés posés

flottants (CPT 3642)

Ciment 4%2 5% 4,5%3 4,5%

Sulfate de calcium Non visé 0,5%4 0,5% 0,5%

1 En cours de révision.

2 Le NF-DTU 59.3 est assez ancien ; il préconise une mesure à l’étuve ventilée, inapplicable sur chantier. Nous reprenons ici le taux de référence en suggérant de conduire la mesure à la bombe.

3 Certains produits sous Avis Techniques se réclament du NF-DTU 53.2 pour la mise en œuvre mais introduisent des taux spécifiques. C’est notamment le cas de revêtements de sol caoutchouc qui peuvent exiger un taux de 3%. Consulter l’Avis Technique.

4 Le CPT 3578 V2 - Chapes fluides à base de sulfate de calcium - admet un taux de 1% pour les seuls revêtements textiles perméables (sans sous-couche).

Page 40: Reflets et Nuances 165 -

40 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

StoColor Dryonic est nominée aux Trophées de l‘innovation Batimat 2015.

La nouvelle peinture de façade StoColor Dryonic issue de la recherche bionique, s‘inspire du scarabée de Namibie. Elle possède une microstructure à la fois hydrophile et hydrophobe, calquée sur la carapace de cet étonnant coléoptère du désert. Grâce à la Technologie Dryonic, les façades peuvent désormais évacuer l‘eau plus rapidement et sécher en un temps record. Ainsi privés d‘eau, les micro-organismes ne peuvent proliférer et la façade reste belle plus longtemps. StoColor Dryonic s‘adapte à tous types de supports - enduit, béton, parements briquettes ou céramiques, bardage en métal, composite ou matières plastiques - et offre une grande variété de teintes. Découvrez en vidéo la rapidité de séchage de StoColor Dryonic : www.stocolordryonic.fr

StoColor Dryonic Peinture intelligente pour des façades toujours sèches.

A découvrir sur Batimat !

Hall 5A - D192

Page 41: Reflets et Nuances 165 -

OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 41

Q U A L I B AT

Evolution de la nomenclature d’activitésQualibat met régulièrement à jour sa nomenclature

d’activités pour l’adapter aux évolutions des métiers. La dernière évolution date du 1er juillet 2015. Explication des modifications

relatives aux activités des métiers de la finition.

La commission « nomenclature », au sein de laquelle

la  FFB est représentée, établit les propositions

d’évolution en prenant notamment en compte les

demandes des Unions et Syndicats de la Fédération.

Les modifications concernant les activités des métiers

de la finition sont les suivantes.

62 «Revêtements de sols et de murs» :

fusion de la qualification 2162 «Chapes»

avec la qualification 6252 «Chapes»

La qualification 2162 «Chapes» est supprimée. Son

champ de compétences est repris dans la nouvelle

qualification 6252 «Chapes» ce qui entraîne des

modifications rédactionnelles de cette dernière, les

entreprises titulaires de la qualification 2162 faisant

l’objet d’un reclassement.

71 «Isolation - Thermique - Acoustique» :

actualisation des exigences

complémentaires des qualifications

7131 - 7132 et 7133

Les professionnels du Groupement isolation thermique

par l’extérieur (GITE) de la FFB qui rassemble l’ensemble

des professionnels concernés par l’ITE ont rédigé un

projet d’évolution du dispositif de qualifications de la

spécialité 713 «Isolation thermique par l’extérieur». Les

évolutions portent sur la modification du périmètre et

du champ de compétences des entreprises, ainsi que

sur le retour de la hiérarchisation des qualifications

entre elles. Les exigences complémentaires qui

accompagnent l’attribution des qualifications 7131,

7132 et 7133 font également l’objet de modifications

rédactionnelles découlant des propositions visant les

définitions des qualifications relevant de l’isolation

thermique par l’extérieur.

86 «Efficacité énergétique» :

modifications rédactionnelles

et ajustements des exigences

complémentaires

Compte tenu des dispositions de l’arrêté formation,

les exigences relatives aux justificatifs à produire

pour le responsable technique ont été modifiées

pour tenir compte du nouveau taux de réussite au

QCM. Elles impactent les définitions ainsi que les

exigences complémentaires et/ou particulières

des qualifications 8611, 8621, 8632, 8633, et de la

mention 860.

Désormais, la spécialité 863 «Efficacité énergétique -

«Offre globale»» ne compte plus que des qualifications,

la certification 8633 ayant été transformée en

qualification. Ce basculement entraîne, pour la

définition, des modifications de son contenu et la

rédaction de nouvelles exigences complémentaires.

POUR L’ÉTABLISSEMENT DES DESCRIPTIFS ET DES QUANTITATIFS

GUIDE PRATIQUE2015

PEINTURES

REVÊTEMENTS MURAUX

PEINTURES DE SOL

SYSTÈMES D’ÉTANCHÉITÉ LIQUIDE

FAÇADES

ISOLATION THERMIQUE PAR L’EXTÉRIEUR

ETICS

REVETEMENTS DE SOL PVC

REVETEMENTS DE SOL TEXTILES

,

UNIONPROFESSIONNELLE

DES MÉTIERSDE LA FINITION

DOCUMENTS UPMF-FFB

Documents à commander à l’UPMF-FFB [email protected] téléchargeables sur www.upmf.ffbatiment.fr espace adhérents/rubrique Médiathèque/Publications

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OUVRAGES DE PLÂTRERIE ET DE PEINTURE CONFORMESEXIGENCES MINIMALES

GÉNÉRALITÉSLe NF DTU 59.1 « Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais »

définit les supports à base de plâtre admissibles :

l enduits de plâtre intérieurs conformes au NF DTU 25.1

l les cloisons en carreaux de plâtre conformes au NF DTU 25.31

l les cloisons, contre-cloisons et plafonds en plaques de plâtre conformes aux NF DTU 25.41 ou 25.42

l les plafonds et autres ouvrages en staff conformes au NF DTU 25.51

1 - PLAQUES DE PLÂTRE

UNIONPROFESSIONNELLE

DES MÉTIERSDE LA FINITION

CE QUE DOIT LE PLÂTRIER

La mise en peinture des supports à base de plâtre ne peut être exécutée que s’ils satisfont aux tolérances de planéité et aux caractéristiques d’aspect minimales définies par les NF DTU traitant de ces ouvrages. D’une manière générale, l’état de surface du parement doit être tel qu’il permette l’application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré. De plus, le support ne doit pas présenter de : l taches d’humidité ni de moisissures

ni souillures biologiques, l pulvérulence ni efflorescences ou salpêtre,l taches de bistre, taches d’huile ou de graisse,l taches diverses provenant de structures bois

ou métalliques contiguës ou sous-jacentes,l inscriptions (trait à l’encre ou crayon gras, graffiti).

CE QUE DOIT LE PEINTRE

Le NF DTU 59.1 définit trois niveaux de finition en fonction de l’aspect souhaité. En l’absence de précision aux documents particuliers du marché (DPM), l’état de finition B est retenu.

Finition C Le revêtement de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l’état de finition reflète celui du subjectile. La finition C est d’aspect poché ou structuré.

Finition B

La planéité générale initiale n’est pas modifiée. Les altérations accidentelles sont corrigées. Le rechampissage peut présenter quelques irrégularités. La finition B est d’aspect poché ou structuré. Quelques défauts d’épiderme et quelques traces d’outils d’application sont admis.

Finition A

La planéité finale est satisfaisante. Il aura été procédé aux travaux d’enduisage jugés nécessaires. L’aspect d’ensemble est uniforme, soit légèrement poché, soit lisse. De faibles défauts d’aspect sont tolérés. Le rechampissage ne présente pas d’irrégularités (ni détrempe, ni saignement, ni remontées). Les défauts de planéité des supports sont corrigés par enduisage pour des écarts inférieurs ou égaux à 5 mm sous la règle de 2,00 m.

SUPPORTSPLAFONDS, CLOISONS OU CONTRE-CLOISONS EN PLAQUES DE PLÂTRE

ASPECT DE SURFACE

Le jointement et les trous de fixation doivent être affleurés (absence de bulles, cloques, décollement, pulvérulence…)

PLANÉITÉ GÉNÉRALE (sous la règle de 2 m)

≤ 5 mm

PLANÉITÉ LOCALE (sous la règle de 0,2 m)

≤ 1 mm

COMPLÉMENT

Cloisons ou contre-cloisons (aplomb) : 5 mm maximum sur une hauteur de 2,50 mPlafonds (horizontalité) : l’écart de niveau avec le plan de référence doit être inférieur à 3 mm/m, sans dépasser 2 cm sur la totalité du plafond.

CE QUE DOIT LE PEINTRECE QUE DOIT LE PLÂTRIERPlaques de parement en plâtre à épiderme cartonné - Travaux intérieurs

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Etat de finition

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e Finition C

Finition B 4 Finition A 4 4

* Dans les locaux très humides en conditions d’utilisation, les produits mis en œuvre doivent répondre à des exigences spécifiques (voir Annexe D.4 du NF DTU 59.1 P1-1).

1 La finition C et la finition B sont d’aspect poché. La finition A est d’aspect finement poché ou lisse. L’application de peinture en finition « tendue », ne s’exécute que pour les travaux de finition spécifique, sur prescription des documents particuliers du marché (DPM).

2 Un même type d’enduit peut convenir à toutes ces opérations. L’aspect est lisse ou structuré. En aspect structuré, le détail des opérations est défini dans les documents particuliers du marché.

3 L’ensemble des couches intermédiaires et de finition peut être remplacé par un revêtement semi-épais ou épais.

4 Optionnel : si la prestation est prévue au marché, le choix par le peintre de ce type d’opération peut être nécessaire en fonction de la présentation du subjectile reçu pour obtenir la finition demandée.

Pour consulter le tableau complet, se référer au NF DTU 59.1 P1-1.

ATTENTION AU DÉLAI DE SÉCHAGE : le NF DTU 25.41 indique que l’application des revêtements de finition ne peut être envisagée qu’après 7 jours minimum de séchage des joints en ambiance naturelle.

DESCRIPTIFS ET QUANTITATIFS

Guide pratique 2015

INTERFACES

Ouvrages de plâtrerie et de peinture conformes Exigences minimales

StoColor Dryonic est nominée aux Trophées de l‘innovation Batimat 2015.

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Page 42: Reflets et Nuances 165 -

42 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

T E N D A N C E S

Façade couleur : le retour La couleur, qui avait presque disparu des façades, fait un come back remarqué.

Un moyen de leur donner du caractère et de les personnaliser. La difficulté : utiliser intelligemment des produits et systèmes soudain très colorés.

retagne, Alsace, Provence… Historique-

ment et traditionnellement, les façades

sont colorées. Certes dans des registres,

matériaux et lumières différentes, mais

colorées. Ce sont les terroirs qui ont influencé cette

géographie de la couleur. Aujourd’hui, on essaie de

retrouver ces anciennes colorations avec des enduits

à la chaux, par exemple. Pourtant ces façades couleur

ont bien failli disparaître, notamment au moment de la

reconstruction après-guerre. L’invention du mur-rideau,

l’alliance du métal, du verre et du béton, autant de

bonnes raisons à l’époque pour construire terne. Le

summum a été atteint entre les années 1980 et 2000

avec la dictature du ton pierre, monochrome. En outre,

la couleur à cette époque n’a pas bonne presse : elle

fait peuple, seuls les maîtres d’ouvrage des HLM l’osent

encore un peu.

Casser l’uniformité Et voilà qu’en ce début de XXIe siècle, la tendance

s’inverse. La couleur revient, et ça se voit. En effet, pas

uniquement de petites touches, mais des immeubles

entiers qui se teintent de rouge, de vert, de jaune. Elle

s’est d’abord timidement invitée sur les équipements

collectifs souvent utilisés par les jeunes – gymnases,

médiathèques, lycées… Puis elle a pris ses quartiers

sur le logement social où il n’est plus rare de voir des

façades bicolores, tricolores, voire quadricolores. Du

côté des immeubles tertiaires, elle reste encore timide.

L’architecte y voit la possibilité de casser l’uniformité ;

la couleur lui permet d’affirmer, de renforcer, d’étirer

une perspective, d’agrandir un volume ou, au contraire,

le rétrécir ou le faire disparaître. C’est elle aussi qui va

inscrire le bâtiment dans son environnement, lui donner

un rythme, asseoir sa personnalité, son identité. La plus

grande difficulté ? Trouver la bonne harmonie avec

l’environnement immédiat du bâtiment, avec le bâtiment

lui-même et avec la texture de couleur, laquelle est

aussi donnée par la nature des matières et matériaux

utilisés. Car – il faut le dire aussi – les choix de couleur

ne sont pas toujours une réussite ! Pas simple de ne pas

donner dans le criard, voire le vulgaire.

Quatre attitudes possiblesUne intégration réussie passe par une vision globale.

Il convient de prendre un peu de recul par rapport au

contexte du bâtiment. Cela peut requérir une étude

chromatique – on le fait bien pour le sol – qui consiste

à analyser le site et à mesurer l’impact que l’on va créer

avec la couleur. Selon les spécialistes de la couleur,

quatre attitudes sont envisageables : le mimétisme,

l’intégration, la mise en valeur ou, au contraire, la

neutralité. Dans le premier cas, on fait le caméléon,

les couleurs retenues existent déjà et on les reproduit

avec le même type de matériau. Dans le second cas,

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Page 43: Reflets et Nuances 165 -

OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 43

on analyse le site en essayant de comprendre quelles

sont les couleurs dominantes et comment les compléter

avec de nouvelles teintes et/ou matières, tout en restant

dans la même ambiance. La mise en valeur, elle, vient

au contraire trancher avec l’environnement pour bien

affirmer la présence du bâtiment avec des couleurs

saturées ou lumineuses. A l’opposé, la neutralité permet

au bâtiment de se faire oublier.

Offre renouveléeCause ou conséquence de cette tendance, on assiste

en parallèle à un renouvellement profond de l’offre.

Les industriels de la peinture et des enduits ont ressorti

leur nuancier et proposent de véritables systèmes

qui, en plus d’offrir un vaste choix de finitions (lisses

ou structurées), affichent une palette de couleurs

renouvelées. Mais attention, cette mise en couleur

des façades ne doit pas engendrer de désordres. Le

choix d’une teinte de finition n’est pas anodin : outre

l’aspect esthétique, la couleur aura une influence

considérable sur la pérennité du système retenu. Tel

l’échauffement de la façade qui variera selon que la

teinte choisie est claire ou foncée – il n’est pas rare que

des finitions foncées entraînent des températures de

surface de l’ordre de 80°C. Ces incidences thermiques

sont sources de désordres tels que la fissuration des

enduits et bétons. Les fabricants recommandent

donc de n’utiliser en finition que des teintes claires, à

absorption calorifique faible. Conformément à la norme,

les teintes doivent présenter un coefficient d’absorption

du rayonnement solaire inférieur à 0,7 ou un indice de

luminance lumineuse Y supérieur à 35 %. Sachant que

depuis peu et pour répondre à une demande croissante

des prescripteurs, certains fabricants repoussent les

limites en commercialisant des produits foncés en

phase avec la réglementation. On trouve également

des badigeons spécifiques, avec lesquels il est possible

d’obtenir des effets colorés de pleine matitude et de

transparence, qui patinent avec le temps. De quoi

satisfaire la demande…

MARIE-PIERRE SERVANTIE, CHROMO-ARCHITECTE DPLG

« La palette de couleurs s’est considérablement élargie »« Le Corbusier, qui a introduit la couleur dans ses façades tout en gardant les parois grises ou blanches, disposait de vingt teintes pour travailler. Depuis, la palette s’est considérablement élargie, les tonalités notamment ont évolué, les couleurs primaires sont plus lumineuses. Avec les tonalités d’aujourd’hui, la maison du Fada* deviendrait vulgaire. Le risque avec les teintes dont nous disposons maintenant est l’effet polychrome des entrées de ville. Il faut arriver, comme en musique, à gérer les équidistances visuelles et les couleurs pour une lecture intelligente des bâtiments. Il y a un rapport à instaurer entre les teintes en fonction des valeurs de couleur, une relation à créer. Paradoxalement, nous manquons de teintes car les industriels, eux, surfent sur des effets de mode : violet l’année dernière, anis cette année, mauve l’année prochaine. Je les invite à dialoguer davantage avec les architectes, car la couleur n’est pas une question de mode, mais de style. »

Architecte et enseignante, Marie-Pierre Servantie a créé, à Bordeaux, une agence spécialisée sur l’emploi de la couleur dans l’architecture et l’urbanisme. Elle est l’auteure de Chromo-Architecture aux Editions Alternatives. www.architecture-couleur.com

* La Cité radieuse à Marseille de Le Corbusier

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Page 44: Reflets et Nuances 165 -

44 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

• Restauration du bâti ancien

• Rénovation des façades en mortier de plâtre « type Parisien »

• Protection ou décoration des bétons et supports minéraux

Le minéral qui inspire la lumière

La Pierre FertileLe minéral qui inspire la lumière

Page 45: Reflets et Nuances 165 -

OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 45

R É N O VAT I O N

Les façades parisiennes enduites au plâtre

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En région parisienne ou ailleurs, la technique de l’enduit extérieur plâtre renaît de ses cendres.

Des procédés qui assurent aux façades une prestance sans égale.

ans le grand est de la région parisienne

et à Paris, la plupart des bâtiments

construits avant la Première guerre

mondiale, lorsqu’ils ne sont pas en

pierre, sont hourdis et enduits au plâtre.

A Paris, on doit ce paysage architectural à Louis XIV

qui, suite au grand incendie de Londres en 1666, avait

décidé de rendre obligatoires les enduits en façade

des immeubles à pans de bois de manière à éviter

la propagation du feu par les torchis. A disposition à

l’époque et en grande quantité : le plâtre.

Aujourd’hui, ces techniques connaissent un nouveau

regain, y compris en neuf, même si la rénovation reste

le cœur du marché. La raison de cette renaissance est

on ne peut plus simple : des décennies d’application de

produits non compatibles qui ont entraîné de nombreux

désordres. Par exemple, les mortiers de ciment

ont eu des effets dévastateurs en provoquant des

tensions différentielles entre ciment, plâtre et peinture.

Lesquelles ont provoqué des fissurations, décollements

ou cloquages des peintures, voire le pourrissement des

bois à cause de l’humidité. Retour donc aux origines.

Phase diagnosticPour ce type d’interventions, tous les professionnels

s’accordent sur un point : avant d’entreprendre la

réhabilitation, la phase préliminaire de diagnostic est

déterminante. Cette étape préparatoire va permettre

de vérifier l’état de dégradation et la compatibilité

du revêtement choisi avec le support. Elle comprend

l’analyse de la façade, du bâti, des ornementations

telles que bandeaux, corniches, et l’identification du

matériau d’origine. Ces bâtiments, parfois très anciens,

sont souvent à pans de bois, ce qui implique d’en

vérifier l’état de dégradation avant de les recouvrir.

L’intervention pourra consister en un changement pur

et simple ou par l’application d’une résine spécifique

de stabilisation. Certaines entreprises recouvrent

ensuite ces pans de bois par un géotextile afin d’éviter

que le tanin du bois ne ressurgisse sur la façade. Dans

tous les cas, le diagnostic devra être conduit par un

professionnel indépendant et c’est lui qui permettra de

définir le type de travaux à engager : simple toilettage

avec mise en peinture, enduit mince compatible ou

réfection complète. Sachant qu’aujourd’hui il est

D

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Neufs ou anciens,

les enduits au plâtre

affichent des qualités

exceptionnelles s’ils

sont correctement

mis en œuvre,

notamment en

longévité.

Page 46: Reflets et Nuances 165 -

46 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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possible d’envisager la mise en place d’un système

d’isolation thermique par l’extérieur en rénovation et

en neuf bien sûr avec ce type d’enduit (voir encadré).

Règles simples Pour éviter les désordres, il convient de respecter

quelques règles simples décrites dans le NF DTU 26.1 « Travaux d’enduit de mortier » et, en particulier, de soigner les points singuliers : éviter les rejaillissements d’eau au moyen d’accessoires (bavettes en zinc), les solins sur relief ; empêcher les remontées capillaires ; recouper les façades par des bandeaux, corniches, pour éloigner les eaux de ruissellement ; appliquer l’enduit sur un mur sain et sec et respecter les temps de séchage du plâtre (plusieurs semaines).

La norme DTU s’intéresse également à la nature des plâtres, leur utilisation en façade requérant l’emploi de produits spécifiques, plus résistants que ceux habituellement utilisés pour les travaux d’intérieur. À noter, contrairement aux idées reçues, il ne suffit pas d’ajouter de la chaux ou du sable à un plâtre ordinaire ! D’ailleurs, la plupart des enduits plâtre anciens ne contiennent pas de sable et il existe des exemples d’utilisation de plâtres seuls. L’appellation « plâtre gros ou non » n’est pas non plus un gage d’utilisation en extérieur. D’une manière générale, pour éviter les problèmes, il convient de se rapprocher des fournisseurs qui proposent des plâtres spécifiques et des mélanges prêts à l’emploi, dont les plus connus sont l’Enduit du Marais de Weber, le Parilien de Parexlanko et le mortier Parisien Creusois ou l’Enduit

de Montmorency de Vieujot.

OLIVIER TONCOU, DIRECTEUR PRODUCTION DE ROSSI ENTREPRISE (92)

« Les Architectes des Bâtiments de France imposent une réfection à l’origine »

« A Paris, la majorité des façades des bâtiments sont, à égalité, soit en pierre/brique soit enduites au plâtre, le restant étant constitué de matériaux divers béton/ciment etc. Le plâtre est donc un gros marché, qui plus est très encadré : la plupart de nos interventions sont, en effet, surveillée par les ABF (architectes des bâtiments de France), qui imposent une réfection à l’origine. Ce sont donc des travaux qui restent très traditionnels, même si nous utilisons des méthodes et produits modernes. Dans la majorité des cas, nous ne réalisons pas de piochages complets. Nous décapons puis réparons avec un mortier compatible et, selon les chantiers, nous appliquons en finition une peinture filmogène ou un micro-enduit à base de plâtre et chaux. C’est un enduit de 4 mm d’épaisseur dans lequel il est possible d’incorporer une trame de verre. Produit qui présente certaines propriétés techniques et qui répond esthétiquement aux demandes des ABF ».

ITE et enduit plâtre pour un immeuble parisien

Pour la réhabilitation de cet immeuble construit à la fin du XIXe siècle et situé dans le 13e arrondissement de Paris, l’OPH Paris-Habitat avait une double exigence : améliorer le confort thermique des parois tout en leur conservant leur caractère typique à l’extérieur. Pour y répondre, les architectes du projet, Atelier parisien les Particules, ont retenu un procédé d’isolation thermique par l’extérieur (Isothentic© de Peinteco) qui consiste en la projection ou l’injection en phase aqueuse d’une mousse PU isolante thermique souple à cellules ouvertes. Des travaux en plusieurs étapes, dont les incontournables pour une telle opération : piochage des enduits en place, vérification de l’ossature bois avec remplacement et/ou consolidation et remise en état de la maçonnerie découverte. Après cette phase préparatoire, une armature métallique a été solidarisée à l’ossature bois. De 15 cm de section, elle permet de ménager une lame d’air avec l’enduit traditionnel, tout en préservant l’épaisseur nécessaire à la projection de la mousse PU. Injectée à l’état liquide, elle adhère à la paroi non dressée, pénètre dans tous les interstices de la maçonnerie et se durcit en une mousse souple qui assure l’isolation et l’étanchéité à l’air. Viennent ensuite les travaux classiques d’application du corps d’enduit et de la finition tels que décrits dans le NF DTU 26.1. L’esthétique d’origine est retrouvée et les parois sont isolées. La finition est réalisée avec un plâtre de Montmorency teinté dans la masse.

>>>Rénovation : les façades parisiennes enduites au plâtre

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 47

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Page 48: Reflets et Nuances 165 -

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Page 49: Reflets et Nuances 165 -

OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 49

I S O L AT I O N T H E R M I Q U E PA R L’ E X T É R I E U R

Ne pas oublier les soubassements Isoler les soubassements ? Indispensable pour supprimer le pont thermique

au droit des planchers bas et parois enterrées. Une pratique qui se généralise pour relever le niveau de performances globales des systèmes d’ITE.

ors de la mise en place d’un système

d’isolation thermique par l’extérieur (ITE),

les soubassements sont parfois mal ou

tout simplement pas traités. Ce pour des

raisons de coût, les clients préférant tout

miser sur la façade. Il y a aussi des raisons esthétiques,

ces solutions entraînant un aspect monolithique de la

façade sans décroché en bas de paroi. Résultat lié à

ces choix : l’enveloppe n’est pas parfaitement isolée et

se crée, au niveau du plancher bas, un pont thermique

important. Car, dans des bâtiments de plus en plus

isolés, ne pas traiter un pont thermique à ce niveau

revient à créer un point froid, source de déperditions

et risque de dégradations. Entre autres condensations

et développement de moisissures. Pour traiter ce

point singulier, car c’en est un, de nombreux produits

et systèmes ont été développés par les industriels.

Avec certains systèmes, il est même possible de placer

l’isolant en léger retrait dans la partie basse des parois,

ce qui va casser l’effet monolithique jugé disgracieux,

tout en assurant la jonction entre parties hautes et

basses et en bloquant le pont thermique.

Résistance à la compressionCe qui est important ici, c’est la qualité de l’isolant.

Lequel doit être apte à supporter la résistance à la

pression exercée par le remblai dans la partie enterrée.

Ainsi dans le cas d’une ITE avec un isolant polystyrène

(PSE), celui mis en œuvre en soubassement aura une

densité deux fois plus importante (densité PS30) que

celui utilisé dans les parties courantes. Sinon gare à la

déformation. Autre option possible, et probablement

celle qui a la préférence des entreprises, les panneaux

de mousse de polystyrène extrudé (XPS). Souvent

mortaisés de façon à pouvoir être emboîtés les uns

aux autres ils répondent aux contraintes mécaniques

les plus fortes. Certains panneaux étant en plus revêtus

sur la face extérieure d’une protection en mortier de

ciment de forte résistance mécanique, incluant parfois

des copeaux de bois. Autre isolant bien adapté, les

panneaux de verre cellulaire. Lesquels se caractérisent

par leur grande résistance à la compression sans

tassement mais par insensibilité naturelle à l’humidité.

DrainageCar qui dit partie enterrée dit aussi problématiques

spécifiques, à savoir humidité et drainage. Il convient,

en effet, de protéger l’isolant contre l’humidité et

d’éviter les stagnations d’eau en pied de paroi. Une

des options possible consiste à gérer ces deux

paramètres en même temps, via la mise en œuvre de

panneaux isolants drainants, voire imperméabilisés en

face extérieure, qui peuvent être collés avec le bitume

d’imperméabilité de la maçonnerie. Soit une solution

double fonction. Généralement conçus en mousse

de polystyrène extrudé (XPS) avec une nappe à

excroissance non tissée, ces produits, d’une épaisseur

variant de 40 à 320 mm selon les besoins, assurent

la continuité de l’isolation par l’extérieur, ainsi que le

drainage des eaux d’infiltration vers un drain situé en

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Page 50: Reflets et Nuances 165 -

50 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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ITE : ne pas oublier les soubassements

pied d’ouvrage. Les ponts thermiques sont ainsi évités

et l’humidité au droit des parties enterrées évacuée.

Plus classique : assurer cette fonction par une nappe

de protection et de drainage. Mise en œuvre contre

l’isolant, ladite nappe a l’avantage d’assurer une

protection contre l’humidité et l’écrasement. En effet,

ces produits, de par leur constitution, protègent

l’isolant, drainent et délestent les eaux d’infiltration,

tout en empêchant les pressions hydrostatiques.

Atout principal de ces solutions d’isolant : une mise

en œuvre semblable à celle des systèmes habituels.

Ainsi, la même attention doit être apportée quant

à la qualité mécanique du support qui doit être

systématiquement testée. À noter, les supports

encrassés, absorbants ou présentant des défauts

de planéité requièrent un traitement préalable pour

assurer l’accroche.

Recommandation professionnelle Au plan réglementaire les soubassements sont

considérés comme des points singuliers de l’ouvrage.

Leur traitement n’est donc pas formalisé dans le

« Cahier des prescriptions techniques d’emploi et de

mise en œuvre des systèmes d’isolation thermique

extérieure avec enduit mince sur polystyrène

expansé  » (Cahier du CSTB 3035 d’avril 1998 et

modificatif n° 1 Cahier du CSTB 3399 de mars 2002).

Ce sont les fabricants qui définissent les bonnes

pratiques pour leurs propres produits. En revanche,

la maçonnerie doit avoir été préalablement préparée

et étanchée conformément aux NF DTU et règles

professionnelles en vigueur.

De son côté, la Chambre syndicale française

d’étanchéité (CSFE) a travaillé sur le sujet et propose

des recommandations professionnelles : « L’isolation

thermique par l’extérieur des parois enterrées

avec revêtement d’étanchéité ». L’objectif de ce

document est de palier l’absence de règles dans ce

domaine et de formaliser les bonnes pratiques. Des

recommandations qui se limitent au cas des parois de

catégorie 1 telles que définies dans le NF DTU 20.1.

Il s’agit des murs qui bordent des locaux utilisés où

aucune trace d’humidité n’est acceptée sur leur face

intérieure. Par exemple, les murs de locaux habitables

en sous-sol.

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Isoler le soubassement

assure la continuité de

l’isolation extérieure des murs

jusque dans les parties enterrées

et supprime le pont thermique

en pied de paroi.

Solidarisation à la paroi

A la mise en œuvre, les panneaux isolants sont placés en contact direct avec l’étanchéité. Selon les recommandations professionnelles de la CSFE, les systèmes en polystyrène extrudé et expansé peuvent être solidarisés au support de quatre façons différentes : • collage par plots à l’aide d’une colle

bitumineuse ou polyuréthanne• collage en plein à l’aide d’une colle bitumineuse

à froid• collage par quelques plots pour un maintien

provisoire, en attente du remblaiement• collage par bandes autocollantes double face

(bitume modifié ou butyle)Les panneaux en verre cellulaire, eux, sont collés à froid en plein, avec traitement des chants des panneaux à l’aide d’une colle bitumineuse.

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Page 51: Reflets et Nuances 165 -

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Page 52: Reflets et Nuances 165 -

52 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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M I C R O B I L L A G E

Décaper sans endommager

epuis 33 ans, l’entreprise de peinture

MPR (Pré Saint Gervais – 93), dirigée par

Patrick et Eric Torcol, met son savoir-faire

dans la rénovation de qualité et dans l’aménagement

de bureaux et d’appartements d’une clientèle de plus

en plus exigeante. Lors de la réfection d’appartements

haussmanniens, se posait le problème des crémones

de fenêtres et de poignées de portes, qui au fil du temps

ont reçu plusieurs couches de peinture ne facilitant pas

leur utilisation. Après avoir essayé plusieurs techniques

sans grande satisfaction, l’entreprise a investi dans une

cabine de microbillage à manches pour la réfection des

pièces métalliques des appartements qu’elle rénove.

Cette machine permet d’obtenir des résultats

exceptionnels. Intégrant les caractéristiques et le mode

de fonctionnement optimal de la technologie du sablage

moderne, elle offre une utilisation économique des

abrasifs fins avec une protection de l’environnement.

« A l’origine, j’ai investi dans cette cabine pour

décaper les radiateurs car je souhaitais gagner

du temps et améliorer la qualité de la préparation,

explique Patrick  Torcol. A l’usage, je me suis rendu

compte que les petites pièces comme les crémones,

serrures, targettes ou tringles étaient traitées bien plus

rapidement que par le décapage habituel et que le

rendu était d’excellente qualité, pratiquement à l’état

neuf. Il arrive parfois que des décorateurs souhaitent

que ces pièces soient remises en service sans être

peintes, ce qui facilite leur fonctionnement » ajoute-t-il.

Pour retrouver l’aspect initial d’une pièce métallique,

plusieurs techniques de décapage sont possibles  :

le décapage mécanique, chimique ou encore le

microbillage, procédé qui consiste à projeter des

microbilles de verre, du corindon, de la grenaille, des

végétaux et du plastique sur une surface dans le but de

la décaper sans l’endommager à l’inverse de la silice.

Il enlève les revêtements recouvrant le support voire

même en améliore l’état de surface, pouvant donner

des aspects satinés sur des surfaces brutes ou polies.

Selon le type de pièces et l’aspect souhaité, un abrasif

et une granulométrie adaptés sont utilisés.

L’opération se déroule dans une cabine de microbillage

de surpression à manches, où l’opérateur se trouve à

l’extérieur. « Ce type de machine, qui permet de traiter

des pièces de 1,5 m x 0,80 m au maximum, nécessite

moins de place qu’une cabine de sablage en jet libre et

n’oblige pas le port d’EPI (équipements de protection

individuels) spéciaux comme un scaphandre, ce qui est

plus confortable pour l’opérateur, souligne le dirigeant.

Une autre raison de ce choix est la facilité de recyclage

des produits utilisés ». En effet, les déchets et le surplus

de l’abrasif sont collectés automatiquement par la

machine et par un effet de gravitation les souillures sont

séparées de l’abrasif qui peut être utilisé à nouveau.

Grâce à cette machine l’entreprise a ouvert deux autres

secteurs, maritime et automobile.

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L’entreprise de peinture et de finition MPR en Seine-Saint-Denis a investi dans une cabine de microbillage pour la réfection des pièces métalliques des appartements qu’elle rénove. Un système aux résultats exceptionnels.

AVANT APRÈS

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Page 53: Reflets et Nuances 165 -

OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 53

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Page 54: Reflets et Nuances 165 -

54 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

D E U X I N G É N I E U R S R É P O N D E N T A U X Q U E S T I O N S

D E S E N T R E P R I S E S D E L’ U P M F - F F B

Mélinda Routier au 01 40 69 57 04 Pierre Couque au 01 40 69 57 08

1 SUPPORT CHAPE BÉTON CLASSIQUE (FISSURES ET DÉSAFFLEUREMENTS)

LE SUPPORT SUR LEQUEL JE DOIS METTRE

EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT DE SOL PVC

EN LÉ EST UNE CHAPE BÉTON. LORS DE LA

RECONNAISSANCE DU SUPPORT, IL S’AVÈRE

QUE LE SUPPORT COMPORTE DES FISSURES

(0.3 - 1 mm) ET UN DÉSAFFLEUREMENT

IMPORTANT AU NIVEAU DU JOINT

DE FRACTIONNEMENT. QUELLES SONT

LES TOLÉRANCES ADMISSIBLES POUR

CE TYPE DE SUPPORT ?

Dans le cas d’un sol souple, les tolérances de

planéité maximales admissibles sont de 5 mm à la

règle de 2 m et de 1 mm au réglet de 20 cm selon

le NF DTU 26.2 « Travaux de bâtiment – Chapes

et dalles à base de liants hydrauliques ». Si le

désaffleurement dépasse ces limites, alors il est

hors tolérances et doit être repris par le chapiste.

En revanche, le NF DTU 26.2 ne comporte pas

d’exigences concernant les fissures. Au sens du

NF DTU 53.2 « Travaux de bâtiment - Revêtements

de sol PVC collés », le traitement des fissures de

plus de 0.3 mm et inférieures à 1 mm ne fait pas

partie des travaux à la charge du solier. Il fera l’objet

d’un avenant au marché. Les fissures supérieures à

1 mm ne sont pas à la charge du solier. Voir

NF DTU 53.2 - P2 Cahier des clauses administratives

spéciales types (CCS).

2 ETICS

DANS LE CAS DU NETTOYAGE D’UNE FAÇADE

AVEC UNE ISOLATION THERMIQUE PAR

L’EXTÉRIEUR SOUS ENDUIT, LE DIAGNOSTIC

EST-IL OBLIGATOIRE ?

Le nettoyage n’est pas un entretien et ne relève

d’aucune garantie, contrairement à un entretien

selon les Règles professionnelles ETICS (External

thermal insulation composite system).

Le diagnostic des existants d’après les Règles

professionnelles est obligatoire et à la charge du

maître d’ouvrage dans le cadre des réfections de

façade.

3 CHAPE FLUIDE À BASE DE SULFATE

DE CALCIUM ET REVÊTEMENT DE SOL PVC

JE DOIS METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT DE SOL

PVC COLLÉ SUR UNE CHAPE FLUIDE À BASE DE SULFATE

DE CALCIUM. QUEL EST LE TAUX D’HUMIDITÉ MAXIMUM ADMISSIBLE

POUR LA MISE EN ŒUVRE ?

Les supports de types chapes fluides à base de sulfate de calcium sont sous avis

techniques et soumis au cahier des prescriptions techniques (CPT) 3578 « Chapes

fluides à base de sulfate de calcium ». Il définit notamment un taux d’humidité

maximum de 0.5 % en masse pour la mise en œuvre d’un revêtement de sol

plastique, linoléum, caoutchouc ou textile imperméable à la vapeur.

4 TRAITEMENT DES JOINTS SUR SUPPORT BOIS EN LOCAL E2

LE LOCAL DANS LEQUEL JE DOIS METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT

PVC SUR SUPPORT BOIS EST CLASSÉ E2. QUELLES SONT LES EXIGENCES

DU NF DTU 53.2 « TRAVAUX DE BÂTIMENT – REVÊTEMENTS DE SOL PVC

COLLÉS » VIS-À-VIS DU TRAITEMENT DES JOINTS ET DES RIVES ?

Pour un support en bois ou à base de bois, lorsque le local est classé E2 ou plus,

le mode de pose est celui d’un local classé E3 au sens des supports à base de liants

hydrauliques : joints soudés à chaud par cordon d’apport, traitement des rives et

pénétrations par mise en place d’un espacement de 3 à 5 mm calfaté au moyen d’un

mastic approprié. Cela permet d’éviter les risques liés à une humidification du bois

puis à l’apparition de moisissures et d’éventuels sinistres.

5 ENDUIT DE SOL, REVÊTEMENT DE SOL TEXTILE

JE DOIS METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT DE SOL TEXTILE COLLÉ

DANS UNE DES SALLES DE PROJECTION D’UN CINÉMA. UN ENDUIT DE

SOL EST NÉCESSAIRE SUR LE SUPPORT QUI EST UNE CHAPE CIMENT

TRADITIONNELLE. QUELLES SONT LES EXIGENCES À RESPECTER ?

Tout d’abord, le support doit-être conforme au NF DTU 26.2 et avoir un taux

d’humidité inférieur à 5% pour être conforme aux exigences du NF DTU 53.1 « Travaux

de bâtiment – Revêtements de sol textiles » et du CPT 3634_V2 « Exécution des

enduits de sols intérieurs pour la pose de revêtements de sol − Travaux neufs ». Au

sens du classement UPEC des locaux, une salle de cinéma est classée U3P2E1C0.

L’enduit de sol à mettre en œuvre doit donc être au moins P3 et avoir une épaisseur

minimale de 3 mm.

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Page 55: Reflets et Nuances 165 -
Page 56: Reflets et Nuances 165 -

56 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

7 ASSURANCE/ITE

SI JE POSE UN SYSTÈME ITE EN RESPECTANT

L’ATEC (AVIS TECHNIQUE) ET FOURNIS UN

ISOLANT PSE (POLYSTYRÈNE SEMI-ÉPAIS)

(ACERMI ET ISOLE) PROVENANT D’UN AUTRE

FOURNISSEUR, SUIS-JE COUVERT

PAR MON ASSUREUR ?

Non. Pour un procédé bénéficiant d’un avis

technique, l’assureur impose deux choses : l’Atec

doit figurer sur la liste de l’AQC (Agence de la

qualité construction) et le procédé doit être mis

en œuvre dans le cadre du domaine d’emploi de

l’Atec. L’avis technique précise la provenance et la

marque du PSE avec ses caractéristiques. Si vous

modifiez le choix d’un composant, le procédé n’est

plus considéré par l’assureur comme une technique

courante. Vous pouvez interroger votre assureur

qui, à son tour, consultera ses services techniques.

En retour, il pourra vous proposer un avenant

d’extension pour chaque chantier.

6 REVÊTEMENT DE SOL NON TRADITIONNEL

LE MAÎTRE D’OUVRAGE ME DEMANDE

DE METTRE EN ŒUVRE UN REVÊTEMENT

DE SOL NON TRADITIONNEL, QUI NE FAIT

PAS L’OBJET D’UN AVIS TECHNIQUE OU D’UN

AVIS TECHNIQUE EXPÉRIMENTAL. COMMENT

FAIRE VALOIR MES RISQUES POUR REFUSER

LE PRODUIT ET FAIRE ACCEPTER CELUI QUE JE

PROPOSE QUI EST LUI SOUS AVIS TECHNIQUE ?

Il est d’usage que si des produits sont proposés

par le maître d’ouvrage ou son représentant, ils sont

soumis à l’acceptation de l’entreprise. L’entreprise

est en droit de refuser la commande car le produit est

sans avis technique, ne relève pas des techniques

courantes (NF DTU) et est par conséquent soumis à

une assurance particulière dont l’entreprise devrait

en supporter le coût. Outre l’aspect expérimental de

ce produit et malgré le savoir-faire de l’entreprise,

il y a un risque de sinistralité que l’entreprise n’est

pas dans l’obligation de faire prendre à son client.

Il est du devoir du sachant qui est l’entreprise de

proposer un produit connu sur le marché, relevant

des techniques courantes (NF DTU) ou d’un avis

technique dont la technique est maitrisée.

9 JOINTS PLAQUES DE PLÂTRE

JE SOUHAITE CONNAÎTRE LES RÈGLES DE L’ART CONCERNANT LA MISE

EN ŒUVRE DES JOINTS ENTRE DES PLAQUES DE PLÂTRE À BORDS

AMINCIS ?

Le NF DTU 25.41 P1-1 « Travaux de bâtiment - Ouvrages en plaques de plâtre –

Plaques à faces cartonnées » indique que le traitement des joints intervient après

durcissement des produits de rebouchage. Il est réalisé suivant les opérations

ci-après :

• appliquer largement l’enduit au fond du creux formé par les bords amincis, repérer l’axe du joint ;

• placer la face meulé de la bande à joint sur l’enduit (côté marquage si celle-ci comporte un sigle), l’axe de la bande étant centré sur l’axe du joint au droit de la jonction des deux plaques ;

• serrer la bande pour éliminer l’excédent d’enduit sans trop appuyer en glissant la spatule en position inclinée, le long de la bande de haut en bas ;

• recouvrir la bande d’enduit au moyen d’un plâtoir ;• laisser sécher ou durcir la 1ère couche d’enduit, recouvrir le joint d’une deuxième

couche d’enduit en laissant déborder de 2 cm à 5 cm au-delà de l’aminci.

10 PRÊT À PEINDRE

JE RÉPONDS À UN MARCHÉ DONT LE CCTP (CAHIER DE CLAUSES

TECHNIQUES PARTICULIÈRES) ME DEMANDE DEUX ÉTATS DE FINITION

« TRÈS SOIGNÉ » ET « PRÊT À PEINDRE ». QUELS SONT LES CRITÈRES DE

RÉCEPTION DES TRAVAUX POUR CES FINITIONS D’APRÈS LE NF DTU 59.1 ?

Ce langage ne correspond pas au langage du NF DTU 59.1 qui présente trois

états de finition A, B ou C (B étant la finition par défaut si ce n’est pas stipulé dans les

pièces de marché). La finition « très soignée » n’est donc pas décrite dans le NF DTU,

ni la notion de murs « prêts à peindre ».

Nous vous conseillons de demander au maître d’œuvre sur quels critères il va

s’appuyer pour réceptionner ces travaux et lui rappeler qu’une couche d’impression

sans finition laissera apparaître les joints, les bandes, les spectres de plaques de

plâtre cartonnées ou autres aspects de surface du support.

8 FINITION SUR MENUISERIES

DANS LE CADRE D’UN MARCHÉ DE RÉNOVATION DATANT DE 2011,

J’AI REPEINT DES FENÊTRES EXTÉRIEURES. LE CLIENT NE VEUT PAS

RÉCEPTIONNER ET PAYER LES TRAVAUX CAR IL JUGE LA FINITION

INSUFFISANTE. EN EFFET ON VOIT LES NERVURES DE BOIS

ET IL ME REPROCHE DE N’AVOIR MIS QUE DEUX COUCHES DE PEINTURE.

QUE DIS LE NF DTU EN VIGUEUR À LA SIGNATURE DE CE MARCHÉ ?

Le paragraphe 6.2.3.2 du NF DTU 59.1 « Travaux de bâtiment – Revêtements de peinture en feuil mince, semi-épais ou épais » version de septembre 2000 donne le classement de finition en fonction de la nature du subjectile. Dans le cas présent, la phrase « Aucun travail de bouche-porage ou d’enduit ne pouvant être exécuté à l’extérieur, la surface finale reflète presque toujours celle du subjectile» se rapporte bien aux subjectiles bois neufs ou anciens.De plus, le tableau 23 détaille les différentes étapes pour les subjectiles anciens fonds peints et la couche intermédiaire est facultative et dépend du changement de couleur demandée. Dans votre cas, la couleur étant la même, une couche intermédiaire n’est pas nécessaire. Par conséquent il n’y a que deux couches de peinture au total. Au vu de ces précisions, les raisons invoquées pour le refus de réceptionner les travaux sont en contradiction avec le NF DTU 59.1. Rappelons que le NF DTU 59.1. en vigueur est celui de juin 2013.

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Mélinda Routier au 01 40 69 57 04 Pierre Couque au 01 40 69 57 08

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58 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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O LY M P I A D E S D E S M É T I E R S 2 015

Baptiste Gabiot décroche l’or en peinture décoration

Dans l’immense Parc des expositions Anhembi de São Paulo, la compétition a été rude. Face à des concurrents de dix-huit pays, Baptiste Gabiot a remporté la médaille d’or en peinture décoration.

équipe de France des métiers a confirmé

le talent français et l’excellence de ses

savoir-faire face à une concurrence

de plus en plus rude. La France a

remporté 9 médailles au total lors des

43e Olympiades des métiers qui se

sont déroulées à São Paulo (Brésil) au mois d’août

dernier et pas moins de 18 médaillons d’excellence.

Le pôle bâtiment s’est distingué avec 5 médailles et

4  médaillons d’excellence (voir encadré p.59). Une fois

de plus, la qualité de la formation professionnelle a été

démontrée.

En peinture décoration, Baptiste Gabiot a remporté

la médaille d’or. Un brillant résultat, renouvelé pour

la deuxième fois consécutive par la France, puisque

la candidate française était également montée sur

la première marche du podium à Leipzig, lors de la

précédente édition des Olympiades. L’Autriche et

la Suisse ont obtenu respectivement les médailles

d’argent et de bronze à São Paulo.

Baptiste Gabiot, issu de la région Bourgogne, a

affronté quatre jours de compétition intenses du

12 au 15 août, sous l’œil aiguisé de Ludovic Durel,

expert international métier, qui l’a accompagné tout au

long de sa préparation.

Un travail d’orfèvreArmé de savoir-faire et de concentration, en

concurrence avec 18 pays, le candidat français a

fait un parcours sans faute. Au deuxième jour de la

compétition, le rythme s’est accéléré. La pression

est montée d’un cran sur le stand peinture : l’un des

temps forts de cette journée était le « speed module ».

Bien préparé à gérer le stress que procure cette

épreuve de vitesse, le jeune peintre a réalisé un travail

impeccable. A la troisième journée, la concentration

était extrême pour tous les candidats. Le quatrième

et dernier jour, les dés étaient jetés. Baptiste s’est

distingué par la qualité de sa création artistique.

Au bout de ces longues journées d’épreuves au cours

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Baptiste Gabiot

devant son œuvre

à l’issue de quatre

longues journées

de compétition

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 59

desquels il a révélé toute sa maîtrise du métier et son

talent, c’est la récompense rêvée pour Baptiste !

La fin d’une belle aventure humaine mais pour le jeune

lauréat, c’est maintenant que tout commence.

Formé au CFA bâtiment d’Autun, Baptiste Gabiot,

peintre dans l’entreprise artisanale IPP, adhérente à

l’UPMF-FFB, à la Chapelle-Saint-Sauveur en Saône-et-

Loire, a comme projet de s’associer avec le dirigeant

pour développer la société.

Les jeunes médaillés et leurs experts ont été mis à

l’honneur par la FFB qui les a reçus lors de son conseil

d’administration du mois d’octobre. Baptiste Gabiot a

également été récompensé par l’UPMF-FFB pour sa

victoire qui honore l’ensemble de la profession.

Les performances de l’équipe de France ont su

gommer la déception de la délégation française

à l’annonce du choix de la ville qui accueillera la

compétition internationale en 2019 : la ville russe de

Kazan a en effet été retenue au détriment de Paris.

Organisée tous les deux ans, c’est à Abu Dhabi

(Emirats arabes unis) que les 44e Olympiades des

métiers auront lieu en octobre 2017. Dès janvier

et jusqu’au mois d’octobre 2016, les sélections

régionales seront organisées dans toute la France.

Les jeunes de moins de 23 ans pourront s’inscrire dès le dernier trimestre de cette année. Mobilisez-vous pour promouvoir les métiers à travers cette formidable vitrine professionnelle que sont les Olympiades !

Pour plus d’information : www.worldskills-france.org

Baptiste effectue une préparation minutieuse

en vue de la réalisation d’une laque brillante

Le médaillé d’or laisse éclater sa joie,

entouré des lauréates autrichienne

(médaille d’argent) à sa droite et suisse

(médaille de bronze)

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A São Paulo, la France a confirmé l’excellence des métiers.

LES MÉDAILLÉS DE L’ÉQUIPE DE FRANCE BÂTIMENT

Médailles d’orPeinture et décoration : Baptiste Gabiot (Bourgogne)Carrelage : Thomas Landreau (Pays de la Loire)

Médaille d’argentMenuiserie : Clément Vicard (Rhône-Alpes)

Médailles de bronzeCharpente : Axel Mellerin (Pays de la Loire)Plomberie et chauffage : Raphaël Paugois (Centre)

Médaillons d’excellenceTaille de pierre : Brayan Berger (Limousin)Plâtrerie et constructions sèches : Anthony Da Costa (Centre)Installation électrique : Jimmy Delamarche (Basse-Normandie)Maçonnerie : Romain Groult (Lorraine)

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C’est parti

pour l’épreuve

de vitesse !

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REFLETS & NUANCES EST CONSULTABLE

EN VERSION NUMÉRIQUE

www.cluballiancepeintures.com

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60 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

TITRE DE SOLIER : SESSIONS DE FORMATION 2016Le titre de solier de niveau IV est une formation en alternance diplômante, qui reconnaît les compétences des compagnons soliers pour la mise en oeuvre courante et technique des revêtements de sol souples et de murs. Huit centres de formation agréés du Réseau de formation des soliers (RFS) dispensent cette formation dans l’hexagone (voir sur www.formation-solier.fr). Si vous êtes intéressé, notez d’ores et déjà les dates des formations en 2016, les recrutements se faisant généralement dans les six mois qui précèdent la session : • courant janvier au Technocentre Gerflor à Tarare (04 74 05 59 32) ;• le 19 septembre au centre Forbo Sarlino Formation de Montpellier (04 67 22 50 15) ;• le 26 septembre au centre Forbo de Rennes (02 99 41 08 92) ;• le 3 octobre au centre Forbo de Reims (03 26 77 86 12).

L’APPRENTISSAGE FAIT SON BIG BANGLes 7 et 8 novembre 2015, le Big Bang de l’apprentissage lance sa première édition au Centquatre à Paris. Le mot d’ordre est « Réenchantons l’apprentissage ». Les organisateurs et les exposants souhaitent montrer que l’apprentissage est une voie d’excellence, en en donnant une image dynamique en contradiction avecles préjugés sur la formation par l’alternance.lebigbangdelapprentissage.com

ZOOM

Aide « TPE jeunes apprentis »Comment l’obtenir?

Les entreprises de moins de onze salariés peuvent désormais demander la prise en charge de l’aide forfaitaire accordée

pour l’embauche de leurs apprentis mineurs.La demande peut être faite en ligne ou par courrier.

Si l’employeur opte pour la procédure dématérialisée, il suffit pour formuler sa demande qu’il se connecte à son espace personnel sur le portail de l’alternance www.alternance.emploi.gouv.fr et renseigne le numéro de contrat d’apprentissage. La demande est télétransmise par l’Etat à l’Agence de services et de paiement (ASP) qui assure le paiement de l’aide. L’ASP prend ensuite contact avec chaque entreprise qui a déposé une demande d’aide pour lui adresser les modalités d’accès au portail Sylaë, sur lequel elle saisira les attestations de présence justifiant l’exécution du contrat. L’accès est opérationnel depuis début octobre pour recevoir les attestations de présence du premier trimestre du contrat et mettre en paiement les aides.

Dans le cas où l’employeur ne peut faire la demande de prise en charge par voie dématérialisée, il adresse à l’Agence des services et de paiement de sa région une demande de prise en charge signée et accompagnée de la copie du contrat d’apprentissage ainsi que de la notification de l’enregistrement de celui-ci par la chambre consulaire compétente.

Concernant l’employeur, les informations à fournir sont les suivantes :qdénomination, raison sociale de l’entreprise,

adresse, téléphone, adresse électronique ;qnuméro de SIRET de l’établissement

d’exécution du contrat, type d’employeur, nomenclature d’activités et des produits française correspondant à l’activité principale, identifiant de la convention collective de branche appliquée par l’établissement ;qmoyenne des effectifs au titre de l’année

précédant la conclusion du contrat d’apprentissage, tous établissements confondus ;qnuméro d’enregistrement du contrat

d’apprentissage.

Concernant l’apprenti, il convient de fournir nom et prénom, adresse, date de naissance, département de naissance, téléphone, adresse électronique.

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PÉRIODE D’ESSAI DES APPRENTIS : LA RÉGLEMENTATION ÉVOLUELa réglementation prévoyait jusqu’à présent que le contrat d’apprentissage pouvait être rompu par l’une ou l’autre des parties durant les deux premiers mois de l’apprentissage. Cette période d’essai débutait à la signature du contrat d’apprentissage et s’appliquait à la fois aux périodes d’enseignement en CFA et de travail en entreprise.Pour donner à l’employeur le temps d’apprécier les capacités professionnelles de l’apprenti, c’est désormais la présence effective du jeune dans l’entreprise qui est prise en compte pour calculer la durée de la période d’essai. Quel que soit l’âge des apprentis, le contrat d’apprentissage pourra être rompu par l’une ou l’autre des parties jusqu’à l’échéance des 45 premiers jours, consécutifs ou non, de formation pratique en entreprise effectuée par l’apprenti. Ce nouveau régime s’applique aux contrats d’apprentissage conclus à partir du 19 août 2015.

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Fabricant français depuis 1838.

Une entreprise familiale, une envergure internationale.

Une large gamme de produits de qualité.Une notoriété internationale : • 4 usines en France• 2 usines en Tchéquie• 1 usine en Russie• 3 filiales internationales• Près de 250 salariés (en France).

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62 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

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ÉS L E S N O U V E A U T É S D ’ O C TO B R E 2 015

SIGMA COATINGS DÉVOILE LE 108® LA SÉLECTION

Une palette délicate et contemporaine

Destinée aux projets de décoration intérieure, 108® La sélection explore avec talent les pastels, teintes poudrées ou couleurs plus tranchées. 108® La sélection saura répondre à tous les styles d’habitats et de volumes. Cette palette de 108 tons est réalisable sur tous les produits de maçonnerie intérieure et laques Sigma Coatings avec une vaste palette d’outils de présentation à destination des peintres : nuanciers, boîte d’échantillons couleurs, cartes décor….

Tél. 01 57 61 00 00 www.sigmacoatings.fr

ZOLPAN LANCE EQUATION 3D MAT

Revêtement semi-épais haut de gamme classe 10C pour les chantiers façade

Basé sur la technologie Microsphères 3D alliant des microsphères de verre à une résine organique pure couplée à plus de 40% de composés siloxane, ce revêtement apporte de réels avantages. Grâce à sa souplesse, il est adapté aux différents types de supports structurés et lisses avec moins de craquements que des revêtements semi-épais classiques. Avec 5 kg de moins à porter par fût de 16L, il contribue également au confort de travail. D’aspect mat minéral, il résiste au faïençage et il assure une bonne perméabilité à la vapeur d’eau avec un effet perlant du revêtement. Equation 3D Mat est disponible dans une large palette de teintes des nuanciers Zolpan.

Tél. 04 72 10 70 60 www.zolpan.fr

INTERFACE INNOVE

Trois nouvelles collections de dalles de moquette écoresponsables

Les collections Equal MeasureTM, NarrativesTM et Near & FarTM proposent un design biophilique aux effets époustouflants, utilisant des analogies subtiles et naturelles qui permettent de créer des espaces de travail réparateurs servant à promouvoir le bien-être. Elles étudient la transition entre les grands espaces et les environnements intérieurs et peuvent être installés seuls ou intégrés à d’autres formats de dalles Interface (carrées ou lames) pour créer un sol personnalisé.

Tél. 01 58 10 20 20 www.interfacefloor.fr

FISCHER PRÉSENTE FIXPERIENCE

Une suite logicielle de dimensionnement d’ancrages

Pour simplifier le calcul des chevilles, des vis, des ancrages..., Fixperience de fischer apporte une assistance sûre et fiable lors de la conception et la réalisation des projets. Facile à utiliser, il comprend les modules d’application comme C-Fix dédié au dimensionnement des ancrages pour valider l’emploi de fixations soumises à des charges statiques, quasi-statiques ou sismiques, ou Mortar-Fix qui permet de calculer les volumes de résine nécessaire à la réalisation des scellements chimiques. Disposant des interfaces graphiques 2D et 3D, Fixperience est conçu selon les normes européennes actuelles. Il est téléchargeable gratuitement sur fischer.fr/fixperience.

Tél. 03 88 39 18 67 www.fischer.fr

SARLON HABITAT 2S2 ET 2S3 DE FORBO

Performance acoustique en neuf comme en rénovation

Renouvelée à plus de 70%, la collection Sarlon habitat 2s2 et 2s3 est validée par un classement NF-UPEC A+ U2s P2 et U2s P3. Disposant d’une efficacité acoustique certifiée de 20dB, elle est particulièrement adaptée aux parties privatives des logements. Elle est proposée en 44 références qui déclinent les quatre tendances décoratives : Architecture urbaine, Nature scandinave, Minimalisme graphie et Rustique chic. Garantie sans phtalate, la collection Sarlon habitat est composée à 50% à partir de matières provenant de ressources naturels et 100% recyclable.

Tél. 03 26 77 86 35 www.forbo.fr

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OCTOBRE 2015 Reflets & Nuances l 63

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WÜRTH FRANCE ENTRE DANS LA MÊLÉE !

Servantes collectors aux couleurs de la France et de la Nouvelle-Zélande

En tôle d’acier renforcé, ces nouvelles servantes sont dotées de sept tiroirs à extraction totale montés sur roulements à billes et d’une charge maximale de 35 kg chacun. Les poignées des tiroirs et de la servante sont, quant à elles, en aluminium. Le capot robuste en ABS est composé de petits compartiments et les parois latérales perforées de carrés pour l’ajout d’accessoires. Livrées avec deux clés, les servantes possèdent une fermeture centralisée.

Tél. 03 88 64 53 00 www.wurth.fr

JEFCO PRÉSENTE SON ALTO MAT

Véritable laque mate pour une décoration haut de gamme

Jefco complète sa gamme avec la laque Alto Mat. Formulée à partir de résines acryliques et uréthannes en phase aqueuse, elle conjugue de grandes performances techniques (dureté du film, temps ouvert de travail) à des qualités esthétiques incomparables (aspect mat, tendu exceptionnel). La profondeur du mat conjuguée à la résistance du feuil de peinture fera de l’Alto Mat le produit idéal pour les chantiers où la résistance mécanique, en particulier en teintes foncées, est nécessaire. Conformes aux normes de l’Union Européenne sur la réduction des COV, les laques Alto existent en mat, velours, satin et brillant en 1L, 4L et 10L et sont disponibles dans toutes les teintes du nuancier Jefcolor.

Tél. 04 96 12 50 00 www.jefco.fr

AGOPLAC SANS SOLVANT DE BOSTIK

La nouvelle génération de colle contact

Offrant la puissance et les performances d’une néoprène, cette colle liquide respecte l’environnement et permet de coller tous les stratifiés décoratifs sur panneaux de bois (panneaux de particules, MDF, contreplaqué et latté). Elle offre un temps de gommage court avec un affichage possible à partir de 25 minutes. Agolplac Sans Solvant s’applique à l’aide d’une spatule avec un nettoyage à l’eau.

Tél. 01 64 42 13 36 www.bostik.fr

TEXTILES DE VORWERK

Des sols uniques et créatifs

Fruit d’un partenariat avec deux designers allemands, Werner Aisslinger et Hadi Teherani, Vorwerk arbore une nouvelle gamme de dalles aux formes libres. Confortable, la collection TEXtiles bénéficie d’une haute résistance au trafic. Composée de huit formes de dalles avec huit matières différentes, à décliner dans une palette de 110 coloris, cette gamme ouvre un champ de possibilités infini.

Tél. 02 51 85 47 52 www.vorwerk-moquettes.com

RÉNOGEM DE TOLLENS

Revêtement de classe D3 pour la protection et la décoration des façades

Rénogem bénéficie de la nouvelle technologie Billoxane qui combine des billes de verres creuses de quelques microns de diamètre et des résines siloxanes à hauteur de 40%. Il fait bénéficier les façades de ses hautes performances techniques : une souplesse renforcée avec un film anti-craquellement, une matité profonde et régulière sur toute la surface du revêtement, un effet perlant et une haute résistance à l’encrassement. Ce revêtement monoproduit avec une formule allégée est disponible dans un grand choix de teintes, issues des nuanciers Totem Façade et Urban Color.

Tél. 01 41 27 64 20 www.tollens.com

LAMES CE 78 DE SEMIN

Un outil pour lissage et finition des enduits et plaques de plâtre, traitement des joints de plaques de plâtre

Fabriqués en acier inoxydable, les lames CE 78 sont légères, résistantes à l’abrasion et perchables. Elles permettent un lissage sans bavures et sans perte d’enduit. L’application est simplifiée grâce à la prise en main ergonomique. Apportant une excellente qualité de lissage, les lames CE 78 existent en 15, 25, 45, 80 et 100 cm.

Tél. 03 82 83 53 57 www.semin.com

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64 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

FESTOOL ÉCLAIRE AVEC SYSLITE DUO

Un projecteur de chantier à LED

Pour garantir une qualité de travail optimale, Festool présente son nouveau projecteur equipé d’une technologie LED d’une efficacité d’éclairage de 8 000 lumens. Il dispose d’une durée de vie de 10 000 heures et est doté d’une intensité lumineuse de 5 000 kelvins semblable à la lumière du jour. La disposition des LED en demi-cercle permet d’obtenir un éclairage homogène sur 180 degrés et diminue la fatigue visuelle. A poser au sol ou sur le trépied ST 200 réglable jusqu’à 2 mètres de hauteur, Syslite Duo dispose d’une haute résistance aux chutes et une bonne protection contre la poussière.

Tél. 01 60 06 64 30 www.festool.fr

PEINTURES ONIP IMAGINE « L’ESSENTIEL D’ONIP »

Une collection d’outils d’aide au choix des couleurs

Ayant pour vocation de devenir l’assistant des peintres professionnels, la valisette « l’essentiel d’Onip » contient un nuancier composé de 256 teintes suivant les tendances actuelles de décoration avec un « Cahier des tendances » qui permet de guider les professionnels dans leurs associations de coloris en proposant différentes ambiances. « L’essentiel d’Onip » est complété par deux autres nuanciers thématiques : les Pastelles et les Dynamiques ainsi que par un coffret de bristols présentant la totalité des teintes sélectionnées.

Tél. 01 46 72 30 95 www.onip.com

170 TEINTES DE SOFRAMAP

Une version entièrement remaniée du nuancier façades

Cette liasse, véritable source d’inspiration et outil de décision, est composée d’une sélection de 170 teintes ouvrant les principales valeurs chromatiques représentatives de la décoration des façades, ainsi que de 16 coloris «aspect marbre». Cette collection reflète les différentes spécificités régionales et les tendances coloristiques traditionnelles et actuelles. La sélection de tons, bénéficiant de toute l’expertise du Laboratoire Couleur Soframap, est mise à la teinte en usine et en points de vente à l’aide du Système Décocolor et des colorants hautes performances USF sans COV.

Tél. 04 92 02 66 72 www.soframap.com

VITRULAN LANCE NW130

Revêtement cellulose ultra lisse qui embellit la finition

L’ajout du polyester lors de la fabrication rend ce voile de cellulose plus souple et sans risque de perte ou de défaut lié au froissage. Résistant aux frottements et aux impacts, il ne peluche pas sous l’effet de l’application de la peinture. L’intensité de sa blancheur offre un fort pouvoir couvrant favorisant la rénovation des supports peints. NW130 offre une excellente stabilité dimensionnelle, sans retrait au séchage. S’utilisant en rénovation comme en neuf, ce voile doux et non irritant à la pose constitue un substitut écologique au voile de verre.

www.vitrulan.com

LES SCHÉMAS DE POSE AMTICO SIGNATURE

Un sol unique grâce aux possibilités illimitées

Le fabricant de dalles et lames PVC haute qualité et haute durabilité (LVT) lance une collection design riche de 14 formats standard (dalles et lames), se déclinant façon bois, pierre et abstrait, avec des textures différentes et pouvant intégrer les 189 références disponibles. Grâce aux 31 différents schémas de pose, elle permet de donner vie aux inspirations les plus audacieuses. Amtico Signature possède une couche d’usure de 1 mm, idéale pour les zones à fort trafic (U4P3).

Tél. 01 55 38 95 70 www.amtico.com

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66 l Reflets & Nuances OCTOBRE 2015

PVC HÉTÉROGÈNE ACOUSTIQUE DE TARKETT

Trois collections de revêtements de sols performantes

TX Standing est une collection design dédiée aux logements neufs ; TX Sélection contient des références intemporelles, idéales pour la rénovation et TX Modulaire a été pensé comme solution pour donner du volume aux pièces. Les PVC hétérogènes acoustiques de Tarkett sont classés U2S P3 avec une efficacité acoustique très élevée de 20 dB. Ces collections sont sans phtalate et affichent des taux d’émissions de COVT très faibles.

www.tarkett.fr

LA COLLECTION INSPIRATION SCANDINAVE DE GUITTET

Une palette d’esprit nordique

Articulée autour de trois gammes de tons, la palette se compose de Nordik Sensation : une création de 14 teintes à marier ton sur ton ou à panacher en camaïeu ; Fjord Emotion : une variété de 12 teintes douces et intenses pour des ambiances poétiques et raffinées et Baltik Esprit : sept tonalités pastel ou encore la finition Jammu aux accents métallisés. Destinée au revêtement des murs intérieurs de locaux individuels, collectifs ou tertiaires, la Collection Inspiration Scandinave peut s’appliquer sur supports béton, plâtre et dérivés, en neuf comme en rénovation.

Tél. 01 57 61 00 00 www.guittet.com

PRB LANCE CRÉPIMUR POUDRE

Un enduit de parement à la chaux

Ce revêtement minéral mince décoratif, prêt à mélanger avec de l’eau, bénéficie d’une forte perméabilité à la vapeur d’eau. Il est compatible sur murs intérieurs et extérieurs en finition, sur murs neufs enduits, sur béton ragréé ou non, ou en finition sur le système d’isolation par l’extérieur Thermolook EMI (Enduit Mince sur Isolant). S’appliquant par projection mécanique, PRB Crépimur Poudre assure une finition très mate et est disponible en sac de 25 kg et en 32 teintes.

Tél. 02 51 98 10 10 www.prb.fr

HOLSTER DE CHARGE À INDUCTION BOSCH

Des outils qui se chargent pendant les trajets

Peu encombrant et de conception robuste, le Holster de charge à induction est intégré directement à bord du véhicule. Il se charge par l’intermédiaire de la prise 12 Volts du véhicule avec un convertisseur de tension intégré au système afin d’assurer la bonne alimentation en énergie du chargeur. Conçu pour les sept outils sans-fil 18 Volts Bosch -perceuse-visseuse, perceuse-visseuse à percussion et visseuse à chocs- il est compatible avec le système d’aménagement de véhicule Sortimo.

Tél. 0 811 360 122 www.bosch-professional.fr

CETOL BL HYDRATOL DE SIKKENS POUR PROTÉGER LES BOISERIES EXTÉRIEURES

Un saturateur mat en phase aqueuse polyvalent

S’appliquant directement sur le support après un simple dépoussiérage, il protège le bois des effets du vieillissement et de la décoloration tout en préservant son aspect naturel. Cetol BL Hydratol est recommandé sur les bois horizontaux (caillebotis, escaliers en bois,…) comme sur les bois verticaux (volets, menuiseries,…). Adapté pour les bois soumis à de fortes variations dimensionnelles tels que les terrasses, les bardages, les clôtures ou les pergolas, il résiste également à l’eau chlorée et peut être appliqué autour d’une piscine. Non filmogène, il protège contre les rayons du soleil et des intempéries.

Tél. 03 44 64 91 32 www.sikkens.fr

MAGAZINE ÉDITÉ PAR CLUB ALLIANCE 9, rue La Pérouse 75784 Paris cedex 16 l Tél. 01 40 69 53 73 l Fax 01 40 70 01 74 l E-mail  : [email protected] l N° ISSN : 1764-0709 l Président du Club Alliance - Directeur de la publication  : Philippe  Bertolani l Rédacteur en chef  : Yves  Labbé l Rédactrice en chef adjointe  : Frédérique Foncelle l ONT COLLABORÉ AU NUMÉRO 165 : Luc Bachélerie, Corinne Bailly, Philippe Cluzeau, Nicolas Dembreville, Stéphanie Lacaze, Olivier Lainé, Didier Le Gorrec, Stéphane Miget, Yona Ong, Lucile Torregrossa, Michaela Tumpach l Publicité  : Club Alliance l Maquette  : Lenox l Impression  : Corlet l Photo couverture : Fotolia/Lenox l La revue Reflets & Nuances est distribuée gratuitement.

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Utilisation simple, résultats parfaits : le nouvel aspirateur CTL SYS, conçu dans la lignée des machines Festool ; fonctionnel, puissant et très maniable. 396 mm de longueur et 270 mm de hauteur, son design permet de réduire sa taille à 162 mm de hauteur et de le transporter en bandoulière. Pour un travail sans poussière, avec une puissance d’aspiration impressionnante pour sa taille, il vous offre un résultat impéccable et des clients satisfaits.

X Compact et toujours bien rangé : le logement pour tuyau amovible permet de réduire la hauteur de l’aspirateur.

X Faible niveau sonore : 67 dB, le CTL SYS est puissant et très silencieux, il garantit efficacité et confort.

X Aspiration automatique : le CTL SYS est équipé d’une prise asservie avec dispositif marche/arrêt. Ainsi lorsque vous raccorderez un outil électroportatif, il se mettra en route automatiquement. Le mode manuel sera utilisé pour les travaux de nettoyage.

Plus d’informations sur l’aspirateur CTL SYS sur www.festool.fr/ctlsys

Avec Festool, vivez la différence !

Idéal jusque dans les moindre recoins : accédez à tous les endroits difficiles d’accès sans contraintes.

Mobile à souhait : combiné au SYS-Cart, utilisez votre aspirateur sur roulettes.

Économisez vos déplacements : avec la sangle de transport, portez tous vos outils en une fois.

Offrez-vOus la securitéAvec le SERVICE all-inclusive, bénéficiez d’un bouquet de services gratuits.

* Pour bénéficier du SERVICE all-inclusive, enregistrez votre machine Festool en ligne dans les 30 jours suivant l’achat. Vous trouverez plus d’informations relatives au SERVICE all-inclusive et aux conditions sur www.festool.fr/services

Garantie totale 36 mois

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Satisfait ou remboursé 15 jours

Pièces détachées disponibles pendant 10 ans

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