Download pdf - Tetsave 5775

Transcript
Page 1: Tetsave 5775

ב״ה

Réalisé par Yaacov Berrebi 054.700.73.67 https://www.facebook.com/groups/LeHaim.VeLivraha/

Lorsque Mordehaï interrogea les 3 enfants,

il se réjouit de la réponse reçue. Voyant cela,

Hamane vient demander à Mordehaï pourquoi il se réjouit. Ce dernier lui répond

et Hamane entre dans une grande colère.

C’est à ce moment là que commencera

la chute de Hamane ! En effet,

la joie est la clef de la réussite

et la tristesse (colère) amène à l’échec !

Le Kaméa de Rabbi Yonatane !!! Rabbi Yonatane Eibichits était un grand érudit porté aussi sur l’étude de la Kabbala. Dans sa ville, c’est un autre sage (le Maarcha) qui dirigeait la vie communautaire de la ville. Mais lui ne partageait pas les opinions de Rabbi Yonatane. Une autre différence entre les deux sages, le premier faisait des miracles et aidait les gens tant qu’il le pouvait, alors que le second craignait les débordements liés à un tel comportement. Un jour, une épidémie se déclara, et toutes les femmes sur le point d’accoucher furent en grand danger. C’est donc sans surprise que de nombreuses personnes vinrent demander à Rabbi Yonatane de rédiger un Kaméa (texte comportant des passages de la Kabbala permettant de réaliser des miracles). Le Tsadik refusa pour ne pas attiser les querelles avec le Maarcha. Mais un matin, un homme se présenta tout affolé, son épouse était sur le point d’accoucher et il suppliait le Tsadik d’intervenir pour la sauver. Ne pouvant rester insensible à une telle détresse, Rabbi Yonatane rédigea le Kaméa et la femme fut sauvée, ainsi que toutes les autres femmes sur le point d’accoucher. Lorsque le miracle se fit connaitre, le Maarcha entra dans une grande colère. Un autre problème séparait les deux hommes; alors que Rabbi Yonatane soutenait qu’on ne mettait pas les Tefillins à Hol-Hamoed, le Maarcha lui, pensait qu’il fallait les mettre. (Evidemment, chacun avait sur qui tenir). Voyant que la discorde s’installait et que la communauté commençait à être divisée en deux camps, Rabbi Yonatane décida d’agir sans plus attendre pour rétablir la paix dans la communauté. Il vint à la synagogue durant les jours de Hol Hamoed … en portant les Tefillins. Voyant que Rabbi Yonatane se rangeait de son côté, le Maarcha fit taire la Mahlokete (dispute). Cela nous montre si besoin était à quel point il est important de faire disparaitre la discorde au sein du notre communauté !!!!!

Chabbath Tétsavé 9 Adar / 28 Février 2015

Adar

Entrée: Sortie: New-York: 5:26pm 6:27pm Paris: 18:11 19:19 Tel-Aviv: 17:18 18:14

Page 2: Tetsave 5775

« KATITE LAMAOR» Le premier Beth-Hamikdach dura 410 ans, valeur numérique des lettres « YOUD TAV » Le second Beth-Hamikdach dura, lui, 420 ans, valeur des lettres « KAF TAV ». Au total, les deux Beth-Hamikdach s’étendirent sur une durée de 830 ans, valeur du mot « KATITE » compose des lettres « KAF TAV YOUD TAV » !!

« NER TAMID» Le Cohen allumait le Ménora tous les soirs et elle restait allumée jusqu’au matin. Pourtant le texte appelle cela une « bougie éternelle » ! La bougie est comparée a l’étude de la Thora (NER MITSVA VETHORA OR – la bougie de la Mitsva est la lumière de la Thora). Cela signifie que l’étude de la Thora, même si elle est limitée dans le temps, doit avoir un effet sur la personne durant toute la journée (TAMID). A propos des bougies, il est dit que le Cohen devait l’allumer jusqu’à ce qu’elle montait d’elle-même. Cela signifie que le Cohen approchait le feu mais que la bougie s’allumait d’elle-même. Il en va ainsi de la flamme présente dans le cœur de chaque Juif, il n’est pas nécessaire de se fatiguer pour l’allumer, car cette étincelle ne s’éteint jamais entièrement; il suffit donc de dévoiler pour qu’elle se remette a briller dans toute sa splendeur.

« HOCHENE MICHPATE » Les lettres du mot « HOCHENE » sont les mêmes que celles qui composent le mot « NAHACH » . « NAHACH » signifie se servir de forces impures afin de découvrir des choses inconnues. Par contre, « HOCHENE » signifie se servir des forces de la Kedoucha afin de découvrir ces mêmes choses.

Résumé de la Parachat Tétsavé * Toujours sur le Sinaï, D… ordonne à Moché, avec la même minutie que dans la Paracha précédente, de transmettre aux enfants d’Israël de préparer de l’huile d’olive pure afin que la Ménora soit perpétuellement allumée. * Hachem lui détaille ensuite la confection des habits sacerdotaux ceux du Cohen Gadol, Aaron, et ceux de ses fils les cohanim. * Hachem lui prescrit aussi la liturgie pour l’initiation des Cohanim, l’inauguration du sanctuaire et l’offrande perpétuelle de deux moutons quotidiens. * Hachem lui décrit enfin l’autel d’or, sur lequel sera offert l’encens.

« Tétsavé» Le nom de la Paracha « Tétsavé » signifie « Tu ordonneras » et a la même racine que le mot « Mitsva ». Mais la racine du mot « Mitsva » est « Tsavta » qui signifie un lien, une attache. Car le but premier des Mitsvot est de s’attacher à Hachem. Chaque Mitsva est un fil qui, ensemble, constitue une corde épaisse nous reliant à Hachem. C’est pour cette raison que lors de l’accomplissement d’une Mitsva, on récite une bénédiction commençant par les mots « Qui nous a sanctifié par ses commandements ». Le terme « Sanctifié » ( KIDECHANOU) est le même que le terme employé lorsqu’un homme épouse une femme « ARE ATE MEKOUDECHETE LI » la femme lui est sanctifiée, réservée, ils sont unis. C’est par la Mitsva que le Juif s’unit à Hachem.

« 7 Adar » Ce jour marque la date anniversaire de la naissance et du départ de ce monde de Moché Rabbénou. Nul ne connait l’endroit où est enterré Moché; une des raisons est que chaque Juif possède une étincelle de l’âme de Moché Rabbénou ! On raconte qu’un jour, un roi voulut déterminer l’endroit exact où Moché est enterré. Il envoya une troupe d’hommes, qui se rendirent au pied de la montagne « OR AHAR ». Là, ils virent le cercueil de Moché au sommet de la montagne. Ils montèrent donc et là, ils le virent …au pied de la montagne. Ils se séparèrent donc en deux groupes. Ceux qui étaient en bas le virent en haut et ceux qui étaient en haut le virent en bas !!!

« Tétsavé » Dans notre Paracha, le nom de Moché Rabbénou n’apparait pas une seule fois, et cela n’est le cas que pour notre Paracha. Une des raisons est que cette Paracha est toujours lue dans la semaine où tombe le 7 Adar, le jour du départ de ce monde de Moché Rabbénou. C’est par allusion à ce départ que son nom n’apparait pas.

DFOUS PEER Tous travaux d’imprimerie

Flyers, carte de visites, calendriers Cartes d’Invitation …..

Rehov Elie Cohen 08.67.35.248 LEILOUY NICHMAT LIZA BAT FANNY

Page 3: Tetsave 5775

En temps normal, j’aurais haussé les épaules et j’aurais repris ma

quête d’éventuels «clients» pour mes Téfilin. Mais j’avais pris une bonne décision et j’étais résolu à surmonter tous les obstacles. Je me forçai à sourire, me persuadai que cet homme à l’air redoutable était mon meilleur ami, rapprochai mes Téfilin de lui, pris sa main, la levai avec précaution (une main de catcheur…) et, lentement, je me mis à enrouler les lanières autour de son bras.

Puisqu’il n’opposait aucune résistance, je m’enhardis et procédai

un peu plus vite jusqu’à ce qu’il prenne le relais de lui-même: il prononça la bénédiction - qu’il connaissait donc - ; je lui tendis une page plastifiée portant le texte du «Chema Israël» et le laissai prier seul. Je fis un tour vers l’arrière de l’appareil pour un instant afin de le laisser seul avec ses réflexions et, quand je revins vers lui, je l’aidai à enlever les Téfilin ; c’est alors qu’il me dit calmement : «Nous parlerons ensemble tout à l’heure». De l’autre côté du couloir se trouvait un jeune homme, très souriant: «A mon tour ! s’exclama-t-il sans que je lui demande quoi que ce soit. C’est formidable, continua-t-il. La dernière fois que j’ai mis les Téfilin, c’était lors de ma Bar Mitsva ! »

Une fois qu’il eut terminé, un homme plus âgé admit que cela

faisait bien cinquante ans qu’il n’avait plus mis les Téfilin (son épouse n’arrêtait pas de le corriger : «Cinquante ? Dis plutôt soixante !») Il me remercia chaleureusement puis je remarquai que le «boxeur» me faisait signe qu’il désirait me parler. Quand je m’approchai, je remarquai qu’il se frottait constamment l’œil avec sa main… de fait… il pleurait ! «Vous devez m’excuser si je pleure, murmura-t-il tout en me serrant la main. Mais quand je vois combien vous vous souciez du bien d’autrui au lieu de ne vous occuper que de vous-même… Et, de plus, vous le faites avec une telle joie, un tel enthousiasme ! Cela me force à réfléchir et à me poser des questions sur le sens de ma vie…» Il se moucha plusieurs fois puis continua : «Au fait, vous savez… ça y est ! C’est décidé ! Je vais m’acheter une nouvelle paire de Téfilin et je vais les mettre régulièrement ! Je le faisais il y a dix ou vingt ans mais j’ai arrêté… Oh oui, je vais les acheter dès que j’arrive en Israël !»

Il me serra chaleureusement la main et je continuai ma tournée

pour mettre encore les Téfilin à quatre autres personnes. Et dire que si je n’avais pas pris la décision de ne pas être «normal», de ne pas me laisser entraîner par l’apathie, cela aurait été un voyage «normal» qui ne m’aurait donné aucune satisfaction…

Le récit de la semaine

Un voyage pas comme les autres !

Cela fait vingt ans que je voyage de par le monde.

Et, avec l’aide de D…., j’utilise chacun des vols de ou vers Tel Aviv, pour proposer aux autres passagers de mettre mes Téfilin : cela ne leur prend que quelques minutes et il se trouve toujours certains d’entre eux qui acceptent ; souvent je plie et déplie mes Téfilin jusqu’à trente fois ! Mais la semaine dernière, alors que je me rendais à Johannesburg (Afrique du sud), je ne pensais vraiment pas demander quoi que ce soit à qui que ce soit. La raison ? Tout simplement parce que la dernière fois que j’avais effectué ce trajet – aussi bien à l’aller qu’au retour – tous les passagers que j’avais abordés m’avaient affirmé qu’ils n’étaient pas juifs ! Cela avait été une expérience si frustrante que j’avais décidé que cette fois-ci, je serai normal, comme les autres et que je ne m’occuperai que de moi-même. Après tout, de quel droit intervenir dans la vie des autres, faire irruption dans leurs moments de détente et «perdre» du temps que j’aurais pu consacrer à l’étude de la Torah ! De plus, s’ils étaient déjà pratiquants, ils n’avaient pas besoin de moi. Et s’ils ne l’étaient pas, ils n’allaient sans doute pas accueillir avec plaisir mon intrusion, en public en plus ! Et puis… j’étais fatigué. Et il y avait de fortes turbulences toutes les demi-heures. Et les passagers dormaient ou mangeaient ou regardaient le film… Pourquoi les déranger ?

Soudain je me suis ressaisi.

Je réalisai que, de fait, je me considérai comme «mort» ! «Bolton ! me dis-je, tu as certainement raison de considérer tous ces problèmes ! Mais ce sont des obstacles à surmonter ! Pas des arguments valables ! Non ! Pas d’excuse ! Et que doit faire un Hassid quand il est confronté à des obstacles ? Les surmonter bien sûr, et dans la joie !» Je ne sais pas comment, mais j’y suis parvenu. Je me levai, ouvris le compartiment réservé aux bagages à main, pris mes Téfilin et demandai au premier passager que je rencontrais s’il souhaitait les mettre. Sa réponse fut claire et nette : «Certainement pas !» - Ah ! me dis-je. Un obstacle supplémentaire ? Donc pas de panique ! Simplement… plus de joie ! Imperturbable, je m’adressai au passager assis derrière lui, un homme qui avait, bien entendu, observé toute la scène. Dès que j’ouvris la bouche, en lui montrant les Téfilin, il leva les deux mains en les croisant et décroisant devant lui comme un signal : Stop ! et il déclara : «Je ne suis pas juif ! Pas juif, vous comprenez ? » Galvanisé par ces deux échecs mineurs, je me dirigeai vers un autre passager, au gabarit impressionnant, à la tête rasée ; il avait à peu près quarante ans et semblait être un boxeur professionnel. Je lui montrai les Téfilin et lui proposai de l’aider à les mettre. Mais il ne répondit pas, se contentant de me regarder fixement. Peut-être n’était-il pas juif, ce que je le lui demandai poliment mais il continuait à me fixer du regard. Il ne clignait même pas des yeux. Alors je me suis demandé si, peut-être, il ne comprenait pas l’anglais. Je lui parlai alors en hébreu : «Téfilin ? Yehoudi?» Toujours aucune réponse et ce regard presque effrayant…

Page 4: Tetsave 5775

Cette bénédiction est la 13e du Chmone-Esre et la 10e des bénédictions de demande. Cette bénédiction a été prononcée par les anges lorsque Yossef se trouvait prés du lit de son père juste avant son décès. Ce passage nous parle d’abord des Tsadikim, ceux qui servent Hachem dans le moindre détail, sans jamais dépasser la limite de l’interdit. Puis on nous parle des Hassidim (hommes pieux), terme qui caractérise ceux qui ne se contentent pas d’être en accord avec le Choulhan-Arouh, mais ils font même plus que ce que nos sages exigent. Alors que la première catégorie agit par crainte d’Hachem, la seconde (bien plus élevée) agit par amour. C’est bien la manière de savoir à quelle partie nous appartenons; si nous ne faisons que ce que la Thora nous demande, sans jamais en faire plus, c’est que notre service Divin est base sur la crainte. En revanche, si nous tentons le plus souvent possible d’embellir les Mitsvot, de faire pas uniquement ce qui est obligatoire mais aussi ce qui est préférable de faire, c’est que nous agissons par amour pour Hachem. Le Choulhan-Arouh nous donne une indication sur la définition du Tsadik et du Hassid; Lorsque l’on souhaite se couper les ongles, il existe différentes manières d’agir. Nous savons qu’il est interdit de laisser trainer les ongles après les avoir couper car une femme enceinte risquerait de perdre son bébé si elle marchait dessus. C’est pourquoi: Le Racha les laisse parterre sans se préoccuper du tort que cela peut causer. Le Tsadik les jette aux toilettes garantissant de cette manière qu’aucune personne ne marchera dessus. Le Hassid, lui, les brulera. De cette manière, il élimine jusqu’au moindre risque de provoquer un malheur, d’un autre cote, le Hassid se fait du mal en brulant ses ongles (le Zohar). Nous voyons que la définition du Hassid, c’est celui qui est prêt à se faire du mal pour surtout ne pas provoquer de mal à autrui.

Iguérot Kodesh 43 Veille de Roch Hodech Tévet 5703 Je fais réponse à vos remarques: A) Vous m'interrogez sur mon affirmation selon laquelle l'accomplissement est à la mesure de l'effort. Vous objectez que, selon l'expression de nos Sages, l'un peut en faire plus, alors que l'autre en fait moins. Néanmoins, le fait d'en faire plus ou moins ne doit pas, selon la même expression de nos Sages, diminuer la ferveur et l'ardeur de cet engagement. Il indique simplement que la récompense de celui qui en fait plus et de celui qui en fait moins est la même, dès lors que l'un et l'autre agissent avec une même ardeur. En conséquence, celui qui en fait moins ne peut être qu'un homme qui n'a pas eu la possibilité d'en faire plus. Ainsi, nos Sages citent l'exemple de Rabbi Eliézer qui pleura parce qu'il n'avait pu étudier la Torah comme il le souhaitait, car ses moyens étaient limités ou bien par impossibilité d'approfondir l'objet de son étude. De ce fait, il lui était donc impossible d'étudier plus. Or, cela n'était, en l'occurrence, nullement le cas. Il était possible d'en faire plus et vous aviez le moyen de le faire. En pareil cas, cette manière d'agir n'aurait pas provoqué d'orgueil. Dès lors, il est évident que l'accomplissement est bien à la mesure de l'effort. B) Je vous écrivais que l'on invite également à faire preuve d'ardeur ceux qui, par nature, possèdent cette qualité. C'est ce qu'affirme le Sifri, mais le Midrach Bamidbar Rabba a été cité comme référence, dans ma lettre, parce qu'il est plus facile à trouver et à consulter(...). Ainsi, celui qui a moins étudié la Torah parce qu'il ne pouvait faire autrement reçoit bien la même récompense que celui qui l'étudie beaucoup. Cela est une évidence. Avec ma bénédiction de Techouva immédiate, délivrance immédiate, Rav Menahem Schneerson, Directeur du comité exécutif

Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOV

Selon le livre « Nos prières » de Reb Nissan Mindel

Ce feuillet est dédié à l’élévation de l’âme de

AVRAHAM BEN MOCHE décédé le 7 Adar 5775