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ב״ה

Chabat Vayetse 8 Kislev 5775 / 29 Novembre 2014 N.290

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Entrée: Sortie:New-York: 16:12 PM 17:15 PMParis: 16:39 17:50 Tel-Aviv: 16:06 17:16

Chabat Kodech

La Mitsva d’allumer les bougies de Chabat incombe tant a l’homme qu’a la femme, mais comme la femme se trouve plus présente que le mari a la maison, c’est a elle que l’on offre ce mérite.De plus, c’est la femme (Hava) qui éteignit la lumière du monde (amena la mort a cause de la faute du fruit défendu), on lui donne donc la possibilité de réparer en rallumant cette lumière !

Ce feuillet est dédiéà l’élévation de l’âme de

HAFSEYA GUILA BAT MAZAL TOV

Nous trouvons encore la même question avec Chimone qui épousa sa sœur Dina, pour la même raison que Yaacov.

En effet, lorsque Chhem deshonora Dina, celle-ci refusa de quitter la ville par honte. Chimone lui jura qu’il l’épouserait afin qu’elle accepte de le suivre.

Ayant donné sa parole, Chimone était oblige d’épouser Dina !

«Et elle nomma son enfant Yehouda».

A la différence d’Avraham, Ytshak et Yaacov qui furent nommes par leur père, les 12 enfants de Yaacov furent eux, nommes par leur mère !

« Yaacov aima Rahel plus que Lea »

Dans le texte, il est écrit: « VAYEEAV YAACOV MILEA »

Cette phrase peut signifier que Yaacov préféra Rahel a Lea, mais on peut lire ce passage de la manière suivante.

« Yaacov aima Rahel, a partir de Lea »D’où venait cet amour et cette admiration de Yaacov pour Rahel ???De son dévouement pour sa sœur lorsqu’elle lui donna les signes le soir de son mariage !

« Yaacov plaça ses enfants et ses femmes sur les chameaux »

Yaacov fit passer les hommes (enfants) avant les femmes alors que Essav lui plaça les femmes en premier.

Ces deux comportements correspondent a deux manière de servir Hachem.

L’homme correspond a l’étude de la Thora alors que la femme représente elle, les Midots et le sentiment du cœur.

Or, l’ordre normal est de faire passer la réflexion avant le sentiment, le cerveau doit dominer le cœur et le maitriser.Ce n’est que dans ce cas que les Midot sont comme elles doivent être.C’est de cette façon que le comportement de l’homme est correct.

Retrouvailles !!!

Résumé de la Parachat Vayetse

* Fuyant la colère de son frère, Yaacov passe la nuit a Louz, où il fait un rêve, une échelle touchant les cieux de laquelle montent et descendent des anges. * Au sommet de celle-ci, D… l'assure de l'accompagner dans son exil. * À son réveil, Yaacov construit un autel et nomme le lieu Béthel.* Sorti de Kenaan, Yaacov arrive à un puits où sont rassemblés des bergers. * Yaacov roule retire la pierre qui bouche le puit et aide Rahel a abreuver son bétail.* Yaacov accepte de travailler 7 ans pour épouser Rahel mais Lavan l’échange contre Lea. * Après avoir travaillé sept ans de plus, il épouse Rahel, qui demeure cependant stérile, contrairement à sa sœur. * Rahel lui donne sa servante pour concubine, mais Léa en fait autant. Finalement, alors que * Yaacov a déjà dix fils et une fille, Rahel lui enfante enfin Yossef.* Yaacov décide de rentrer au pays, mais doit encore ruser avec Lavan afin d'obtenir son salaire. * Lavan poursuit Yaacov car ses idoles ont disparues; mais l'affaire se conclut de façon pacifique. * Yaacov rentre en Erets-Israël mais il craint les retrouvailles avec son frère.

«Et Yaacov épousa Rahel»

Or on sait bien que nos ancêtres accomplissaient toutes les Mitsvot avant même que celles-ci ne soient donnes par Moché !Comment donc Yaacov peut-il épouser deux sœurs malgré l’interdiction de la Thora !?!

La raison de cet interdit est d’empêcher que deux personnes (les deux sœurs) qui s’aiment naturellement ne deviennent pas des concurrentes.

Il existe plusieurs réponses a cette question:

1-Le Ramban explique que nos ancêtres accomplissaient effectivement les Mitsvots mais uniquement lorsqu’ils se trouvaient en Erets-Israel; alors que Yaacov épousa Rahel en dehors d’Israel.

2-Le « Levouch » explique que Rahel et Lea se sont « converties » .Or un converti est considéré comme une créature qui vient de naitre et n’a donc plus aucun lien de parenté avec son ancienne famille, Rahel et Lea ne sont donc plus considérées comme des sœurs.

3- Le Rabbi explique que les Mitsvots accomplies par nos ancêtres n’avaient pas de caractère obligatoire, alors que les Bne-Noah (le statut d’Avraham Ytshak et Yaacov) devaient respecter un certain nombre de lois, notamment l’interdiction de mentir, de tromper les gens, l’obligation de respecter ses engagements, le respect des parents …..

Or, Yaacov s’était engagé envers Rahel de l’épouser.

Donc Yaacov avait une obligation d’épouser Rahel et cette « Mitsva » passait avant l’interdiction de ne pas épouser deux sœurs puisque la Thora n’avait pas encore été donnée.

D’ailleurs, la question se pose aussi par rapport a Zilpa et Bilha, les deux servantes de Rahel et Lea, que Yaacov épousa aussi bien qu’elles soient elles aussi des sœurs (Lavan épousa plusieurs femmes et donna naissance a Bilha et Zilpa).

L’explication de nos maitres repose sur le fait que les enfants provenant d’une servante sont elles mêmes des servantes et n’ont pas de lien de parente entre elles !!!

C’est ce que j’ai fait, ma seconde femme était d’accord de t’adopter et de s’occuper de toi comme si tu étais son enfant. Je pensais qu’il valait mieux ne pas te révéler la vérité, qu’elle n’était pas ta vraie mère mais l’expérience a prouvé que mon plan n’était pas le meilleur…»

Peu de temps après, le père de Rima décéda et elle resta seule avec

ce terrible secret.Dès qu’elle en eut l’occasion, elle se rendit à Odessa pour voir de ses propres yeux le théâtre où elle avait vu le jour. Elle fut stupéfaite de le trouver exactement à l’adresse que son père lui avait indiquée. Elle y trouva un banc et, submergée par l’émotion, mit son visage dans ses mains et éclata en sanglots. Elle pleurait pour cette mère qu’elle n’avait jamais connue, pour ses grands-parents qui avaient disparu, pour le vide qu’elle avait toujours ressenti et pour la vérité qu’elle avait enfin comprise.

De loin, une vieille femme l’observait, c’était la directrice du théâtre ;

elle s’approcha de Rima, lui demanda si elle pouvait l’aider. Séchant ses larmes, Rima lui raconta ce qu’elle savait de sa naissance et la femme la regarda pendant un long moment. Elle prit une profonde inspiration et murmura: «C’était donc vous ! Je me trouvais là quand vos grands-parents ont été raflés et c’est moi qui ai aidé votre mère pendant l’accouchement imprévu ici, dans le théâtre. C’est moi qui me suis occupée de vous quand votre mère s’est enfuie jusqu’à ce que votre père vienne vous chercher !»

Les deux femmes s’embrassèrent.

La directrice du théâtre enlaçait Rima comme elle l’avait tenue exactement quarante-deux ans plus tôt, jusqu’à ce que Rima fut capable de se remettre de ses émotions.Trente ans avaient passé depuis. Rima savait seulement que sa mère était juive mais elle ne connaissait rien du judaïsme et n’avait évoqué son identité juive devant personne, sauf devant moi, un certain vendredi après-midi alors qu’avec mon mari, je venais de m’installer à Oulyanovsk, en tant qu’émissaire du Rabbi.Son histoire m’avait laissée sans voix.Finalement, je l’ai prise par la main: «Rima ! C’est l’heure d’allumer les bougies de Chabbat ! Certainement vos grands-parents seraient heureux de vous voir retrouver la tradition et le judaïsme !»C’est ainsi qu’à l’âge de soixante-seize ans, Rima alluma pour la première fois de sa vie les bougies de Chabbat…

Allumer les Nerot a 76 ans !!!

Rima naquit en 1935 à Odessa en Ukraine et fut élevée avec ses

quatre frères et sœurs. Aussi loin que remontent ses souvenirs, elle avait remarqué que sa mère la traitait différemment, lui accordait moins d’attention et d’affection qu’à ses autres enfants: on la servait en dernier, ce qui signifiait qu’elle ne recevait que les restes; quand on envisageait une sortie ou une visite aux grands parents, Rima était rarement choisie. Il devenait de plus en plus évident pour Rima que sa mère aimait ses frères et sœurs bien plus qu’elle. Pourtant c’était Rima qui se trouvait souvent en charge des petits, qui devait les surveiller, leur donner à manger, faire la cuisine, le ménage et la lessive. Mais pour une raison mystérieuse, quoi qu’elle fasse pour se rendre utile et même indispensable, sa mère ne l’aimait pas et cela, Rima en était certaine.

Un jour, Rima décida d’en parler à son père: «Pourquoi Maman

est-elle une bonne mère pour tous ses enfants sauf pour moi ?» Mais à chaque fois qu’elle posait cette question, son père éludait la question, prétendait que, puisqu’elle était l’aînée, elle pouvait supporter plus de charge de travail… Rima comprit qu’en fait, on lui cachait un secret…En 1977, Rima avait quarante-deux ans; elle s’était mariée et avait deux enfants. Son père tomba gravement malade: la tuberculose. Les médecins ne pouvaient plus rien faire pour lui et le renvoyèrent chez lui. Durant les deux mois qui suivirent, il resta au lit, entouré de ses enfants qui savaient que ses jours étaient comptés.

Un jour, alors que Rima se tenait seule près de lui, il lui demanda

de fermer la porte à clé: «Je suis sur le point de mourir et je veux te confier un secret, pour que tu saches la vérité. Je veux enfin répondre à ta question que j’ai toujours éludée jusqu’à présent.En 1943, j’ai épousé une belle jeune fille juive. Nous étions heureux. Au bout d’un an, elle est tombée enceinte. Ses parents travaillaient tous les deux au théâtre principal d’Odessa. Ces années-là étaient dangereuses pour les Juifs. Un jour, ma femme entendit qu’on rassemblait les Juifs, sans doute pour les jeter en prison ou, pire encore, les exiler en Sibérie. Ma femme était en fin de grossesse mais elle se précipita au théâtre pour avertir ses parents. Elle arriva trop tard, ses deux parents avaient été raflés. Sous l’effet du choc en entendant la terrible nouvelle, elle fut prise de contractions et accoucha d’une petite fille, dans le théâtre ! Cette adorable petite fille, c’était toi, Rima. Les responsables du théâtre m’informèrent que mon épouse avait donné naissance à une fille puis s’était enfuie pour échapper à l’avance nazie. Le bébé se trouvait là, j’étais invité à le récupérer !Je suis allé te chercher. Mais comment pouvais-je m’occuper d’un nourrisson alors que je n’avais aucune expérience ? C’était au-delà de mes forces ; j’ai essayé de retrouver ta mère mais je ne l’ai plus jamais revue: je suppose que, comme ses parents, elle a été assassinée par les nazis. Je t’ai confiée à un orphelinat sous condition: s’il m’arrivait de me remarier, je te récupérerais.

La Tefila

* La première des 19 bénédictions (et la plus importante puisqu’elle doit absolument être prononcée en pensant a ce que l’on dit faute de quoi nous ne sommes pas quittes) comme toutes les autre contient un sens simple, et une explication liée a un épisode du peuple Juif, durant lequel les anges chantèrent une louange a Hachem.

* Cette bénédiction se conclut par les mots: « Bénis sois tu Hachem, bouclier d’Avraham ».

* Cette bénédiction fait référence a Avraham, et correspond au moment ou Hachem sauve Avraham de la fournaise (Lorsque Terahpère d’Avraham dénonce les pratiques monothéistes de son fils Avraham a Nimrod, et que ce dernier demande a Avraham de choisir, soit revenir sur ses déclarations, soit sauter dans la fournaise. Bien entendu, Avraham qui a une parfaite confiance en Hachem saute dans la fournaise, et la, un miracle se produit, Avraham en sort indemne sans la moindre égratignure).C’est en voyant ce spectacle que les anges chantent un louange a Hachem.

* Avraham représente le dévoilement Divin, or ce dévoilement tel qu’il est bien trop puissant pour que le monde ne puisse le supporter.

Si ce dévoilement éclaire le monde sans filtre, ce dernier retournerait au néant, tel qu’il était avant la création du monde.

C’est pour cette raison qu’Hachem lui associe un « bouclier » afin de limiter ce dévoilement et le rendre recevable par le monde et ses créatures.

C’est ce voile qui permet au monde de supporter ce dévoilement, comme une paire de lunettes foncées qui permettrait de regarder le soleil sans se blesser les yeux.

Ce filtre est autant quantitatif que qualitatif.

Plus le filtre est puissant, et plus les créatures sont basses et insignifiantes.

Moins le filtre est fort, plus les créatures sont élevées et raffinées.

Au début du chemin, quand le filtre n’est pas encore a son maximum, Hachem crée les âmes des Tsadikim, puis les anges, puis l’Homme et enfin les animaux Cachers, puis les animaux pas Cachers.

Iguérot Kodesh

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse a votre lettre du 8 Tamouz.

Vous me demandez si vous devez, cette année également, mener une action pour l’éducation des enfants pendant les vacances, dans le cadre des jeunes de l’association Habad.

Cela est particulièrement judicieux. Bien plus, pendant les vacances, il est plus aise de faire acquérir aux enfants la Thora, les Mitsvot et la crainte de D.., car ceux-ci ne sont pas gênés par les études séculaires, c’est bien évident.

Différents textes précisent la rétribution que l’on reçoit. Globalement, on obtient un cerveau et un cœur mille fois plus affines. Plus encore, selon le diction bien connu du Baal-Chem-Tov, l’amour que voue le Créateur du monde Qui le dirige a chaque Juif et a chaque Juive est infiniment plus fort que celui des parents pour leur fils unique, ne alors qu’ils étaient âgés. On peut en déduire la récompense de celui qui agit ainsi, recherche le bien véritable d’un Juif ou d’une Juive, en les guidant vers la Thora e les Mitsvot.

Vous m’interrogez sur l’éventualité de rechercher un bon parti.Il est judicieux que vous vos y intéressiez. Le mérite de votre activité, précédemment décrite, vous protégera, afin que vous connaissiez la réussite, en la matière.

Vous gardez surement les trois études qui concernent chacun.Celles-ci portent sur le Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues.Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela.

Menahem Mendel Schneerson.