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L’EAU, RESSOURCE ESSENTIELLE Etude de cas : la Mer d’Aral Page 86 à 91

Eau ressource essentielle

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L’EAU, RESSOURCE ESSENTIELLE

Etude de cas : la Mer d’AralPage 86 à 91

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On peut voir grâce aux satellites que la mer d’Aral a diminué de volume, un nouveau désert s’est créé. La mer s’étendait avant sur 67000km2. Maintenant sa surface a été divisé au minimum par 2

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A] La mer d’Aral sinistrée1. Dans les années 1960, la Mer d’Aral s’étendait sur près de 67 000 km². Dans les années plus de la moitié de cet espace s’est asséché et est devenu désertique. La Mer d’Aral est désormais divisé en trois étendues d’eau (Petite mer d’Aral, Bassin occidental et bassin oriental (souvent à sec). Certains ports se sont donc retrouvés éloignés de près de 100 kilomètres de tout point d’eau.

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2. C’est une réelle catastrophe écologique car les anciens ports doivent convertir leur économie car près de 60 000 personnes ont perdu leur emploi, les ressources halieutiques s’amenuisent (de 32 à 6 espèces). Les conditions météorologiques sont alarmantes (hiver plus froid, été plus chaud) avec des précipitations moins importantes et des nappes phréatiques au plus bas. Les tempêtes se multiplient et apportent avec elles une forte teneur en sel qui ont pour conséquence des maladies humaines fréquentes.

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3. Dans la vallée de la Ferghana, ce manque d’eau pose un problème d’accès pour les populations à l’eau potable. Celles-ci doivent parcourir plusieurs kilomètres pour avoir accès à une eau impropre à la consommation qu’elles boiront et qui va leur causer des malades intestinales. Les autorités locales n’ont pas les moyens de fournir l’accès à l’eau.

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B] Une mer sacrifiée au coton4. L’assèchement de la Mer d’Aral commence sous la période soviétique quand Moscou décide de produire du coton en Asie centrale pour subvenir à ses besoins.

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5. Cette agriculture nécessite des quantités d’eau importantes (7 à 29 000 litres d’eau pour produire un kilo de coton). L’irrigation pour ces cultures (superficie irriguée multipliée par 2) a asséché la Mer d’Aral et a rendu cet espace de plus en plus désertique.

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6. L’Asie centrale est devenue indissociable du coton car certains pays comme le Tadjikistan et l’Ouzbékistan ont le coton ancré dans leurs emblèmes nationaux. 40% des surfaces irriguées dans ces territoires sont en faveur du coton.

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C] Une « petite renaissance » dans un nouveau contexte politique. 7. Sous la période soviétique, toute la région de la mer d’Aral était sous le giron de l’URSS et les infrastructures hydrologiques étaient implantées à l’échelle asiatique. Depuis 1991, cet espace a été morcelé en plusieurs états (Tadjikistan, le Kirghizistan, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan) et l’Amou-Daria, le Syr-Daria et la mer d’Aral sont divisés. Des questions de gérance se posent quant à la mainmise de l’eau par certains pays (Kazakhstan, Ouzbékistan et Turkménistan).

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8. Les intérêts des pays traversés par le bassin d’Aral sont divergents. La Tadjikistan et le Kirghizistan souhaitent produire de l’électricité à partir de barrages hydroélectriques (projets de Rogun et de Kambarata). Projets qui pénaliseraient un peu plus la vallée de la Ferghana (déjà vulnérables quant à l’approvisionnement en eau potable). Afin de résoudre les problèmes de manque d’eau, certains pays convertissent ou souhaitent convertir leurs agricultures (de coton à blé) mais l’Ouzbékistan et le Turkménistan ne le souhaitent pas. Cette démarche responsable prouve son utilité car les régions situées sur le delta voient le retour de la pêche et des oiseaux migrateurs. L’accès à l’eau est ainsi facilité.

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9. Une démarche écoresponsable est mise en œuvre par certains pays avec la conversion de leurs agricultures avec des produits agricoles moins nécessiteux en eau. De plus, la construction du barrage de Kok-Aral permet de retenir les eaux du Syr-Daria dans la « Petite mer » ce qui a permis de regagner 1000km² et 10 mètres de profondeur à cette mer. Mais encore, le fait qu’il y ait plus d’eau, diminue sensiblement la salinisation ce qui permet le retour de poissons. L’amélioration de la perméabilité des canaux d’irrigation est aussi une piste possible (mais non réalisée). La création de retenues d’eau en aval va aussi dans le bon sens.

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CONCLUSIONLa culture du coton a été une véritable catastrophe écologique pour le bassin de la Mer d’Aral (Superficie divisée par deux, salinisation, accès à l’eau réduit, diminution des ressources halieutiques, perte d’emploi, maladies). Depuis les années 2000, certains pays tentent une reconversion de leurs agricultures. Des solutions sont envisagées, par certains pays, pour agir de manière plus responsable (conversion de l’agriculture, barrages, retenues d’eau,…). D’autres continuent dans la culture du coton et font la sourde oreille face aux tentatives de compromis.

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Mise en perspective :L’eau est une ressource essentielle pour les Hommes, elle leur permet de vivre. Cette ressource fait l’objet de beaucoup de convoitises par les pays, les entreprises, l’agriculture et il est parfois difficile de concilier tous les intérêts.

Comment est répartie l’eau sur la planète ? En quoi permet-elle de changer notre espace et comment conserver cette ressource durablement ?

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I. Inégalité de répartition et d’accès à la ressource:A. Inégale répartition sur la planète:

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L’eau recouvre 72% de la surface terrestre. Elle est essentiellement salée (97%). L’eau douce ne représente que 3% qui, la plupart, est sous forme solide (calotte glaciaire, glacier) ou difficilement accessible (eau souterraine). Il ne reste que moins d’1% d’eau disponible soit environ 6000m3/habitant/an (entre 5700 et 6500m3 selon les sources). Cette disponibilité de l’eau varie néanmoins selon les régions.

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Du Maroc au nord de la ChineDe l’ouest des Etats-Unis au nord du Mexique

Est de l’AustralieAfrique du SudChili et ouest de l’Argentine

Quelles sont les régions du monde en stress hydrique?

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L'Organisation Mondiale de la Santé considère qu'il y a stress hydrique lorsqu'un être humain dispose de moins de 1 700m3 d'eau/an et pénurie lorsqu'il dispose de moins de 1000 m3/an. 1,4 milliards de personnes vivent avec moins de 1000 m3 d'eau par an.

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Le volume des ressources naturelles va de moins de 500 m³/habitant/an (Malte, Israël...) à plus de 80 000 m³/habitant/an (Norvège, Gabon, Canada...). La France, comme l'Allemagne, la Chine, la Turquie ou le Mexique, est considérée comme bien pourvue puisqu'elle se situe dans la fourchette de 2000 à 5000 m³/habitant/an.L'Egypte, les Pays-Bas ou l'Irak, par exemple, dépendent fortement des ressources en eau d'origine externe, respectivement 99 %, 89 % et 65 %.

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B. Inégale répartition dans le temps:

Pluviométrie mensuelle dans la région de Tizi-Ouzou:

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La pluviométrie annuelle d’une région du monde ne révèle que peu de choses. L’essentiel, pour les hommes (agriculture, industrie, consommateur), est de pouvoir avoir accès à la ressource quand il en a utilité. Même si les précipitations annuelles sont suffisantes, certaines périodes peuvent être sèches (climat méditerranéen : été sec). Les régions au climat aride souffrent aussi de cette absence d’eau (Sahel, Afrique du Sud, Australie,…).

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Sècheresse au Texas en 2014

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Inondations au Texas en 2015

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Les régions sèches peuvent ne connaitre aucune précipitations pendant des années, ceux qui provoquent des pénuries alimentaires (pays pauvres). Ces périodes sont souvent entrecoupées par des inondations importantes (Sud-Ouest des Etats-Unis, climat méditerranéen, Australie, zones tropicales…).

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C. Inégale répartition dans la société :Le dessalement, recette miracle au stress hydrique en Israël

Depuis la jolie plage de Palmachim, sur la côte israélienne, difficile d’imaginer ce qui se trame en sous-sol. Chaque jour pourtant, 624 000 mètres cubes d’eau de mer sont aspirés par deux énormes tubes souterrains, et acheminés sur deux kilomètres à l’intérieur des terres pour être transformés en eau potable. Bienvenue à Sorek, la plus grande usine mondiale de dessalement par osmose inverse, technique considérée aujourd’hui comme la plus aboutie. Sorti du sable en 2013, à 15 kilomètres au sud de Tel-Aviv, le complexe fournit 20 % de l’eau courante d’Israël, donnant littéralement la mer à boire à 1,5 million de personnes.

Bijou technologique, l’installation est devenue un lieu de pèlerinage pour les spécialistes du monde entier. Dans un bruit assourdissant, l’eau est projetée à travers des membranes poreuses qui la délestent de ses cristaux de sel. La saumure est rejetée dans la mer tandis que l’eau filtrée est rechargée en minéraux. « A la fin, elle est parfaitement propre à la consommation, avec tout ce qu’il faut d’alcalinité, de dureté », décrit le directeur technique Micha Taub, en remplissant un gobelet depuis un robinet placé à l’extrémité du site.

Le dessalement est l’une des recettes ayant permis à Israël de surmonter le stress hydrique auquel semblait le condamner son climat semi-désertique. Sous l’impulsion du gouvernement, quatre usines ont été ouvertes durant la dernière décennie. Une cinquième doit être mise en service d’ici à la fin 2015. Ensemble, elles produiront 70 % de l’eau consommée par les ménages israéliens.

LE MONDE du 29 juillet 2015

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Disponibilité en eau dans le pays suivant : Congo

Population : 3 818 000Taux de précipitations1: 1 600 mm/anRessources en eau renouvelables totales réelles (RERR)Volume en 2005 : 832 km3/an  (832 milliards de m3/an)Par habitant en 2000 : 275 679 m3/anPar habitant en 2005 : 217 920 m3/anRépartition des ressources en eau renouvelables totales réelles•Eau de surface : 27 %•Eau souterraine : 24 %•Eau repartie entre les systèmes d’eau de surface et d’eau souterraine (Overlap) : 24 %Flux d’eau entrant dans le pays : 73 %Flux d’eau sortant du pays2: 23 %Utilisation totale des ressources en eau renouvelables totales réelles : 0.01 %

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Problème d’approvisionnement en eau en RDC.KINSHASA, 28 avril - La République démocratique du Congo (RDC) regorge respectivement de plus de 50 pour cent et plus de 35 pour cent des réserves africaines et mondiales d’eau, selon l’Agence nationale de promotion de l’investissement.

Pourtant, plus de 50 pour cent de la population congolaise ne peut accéder à l’eau potable (26% de la population a accès à l’eau potable), selon des organisations non gouvernementales (ONG) qui travaillent dans l’assainissement et la distribution de l’eau dans ce grand pays d’Afrique centrale.

Un groupe d’agences des Nations Unies, qui a produit en mars un rapport dont copie est parvenue à IPS, estime le besoin journalier en eau potable «pour la seule ville de Kinshasa à 527.500 mètres cubes par jour, alors que l’entreprise publique congolaise qui a le monopole de production et de distribution d’eau n’en fournit que 337.500 m3/jour, soit un déficit journalier de 42 pour cent, égal à 220.000 m3».

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Les pays riches, pauvres en eau, ont la possibilité d’installer des usines de dessalement (Etats-Unis, Israël, Arabie Saoudite…). Le coût de de dessalement est en baisse depuis 20 ans mais il reste élever pour les pays pauvres (1,5$ en 1990, 0,5$ en 2010). A l’inverse, certains pays pauvres, riches en eau, comme le Congo, peuvent devoir faire face à des problèmes d’approvisionnement en eau. Il y a corrélation entre la capacité des pays à subvenir aux besoins en eau et le niveau de richesse.

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Pauvre de Chandiga, Inde.

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Un tiers de la population mondiale est privé d‘eau potable. 1,1 milliard de personnes réparties dans 80 pays, n'ont pas accès à une eau salubre, voyant leur développement entravé par ce problème. Dans certains pays, moins de 40 % de la population a accès à l'eau potable. C'est le cas du Cambodge, du Tchad, de l'Ethiopie, de la Mauritanie, de l'Afghanistan et d'Oman.

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Les ambitions de l’ONU:Un milliard de personnes n'ont pas accès à une eau potable et 2,4 milliards

de personnes n'ont pas accès à des installations d'assainissement appropriées. Pour que cet objectif soit atteint, 1,5 milliard de personnes supplémentaires devront accéder, d'ici à 2015, à un service d'approvisionnement en eau approprié, soit 100 millions de personnes supplémentaires chaque année (274 000 par jour), d'ici à 2015.

Les principaux indicateurs des progrès accomplis dans la réalisation de cet objectif sont: - Proportion de la population ayant accès de façon durable à une source d'eau améliorée (zones urbaines et rurales).

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Les « Objectifs du millénaire » de l’ONU en 2000, désirant divisé par 2 le pourcentage de personnes n’ayant pas accès à l’eau, d’ici à 2015, est très loin d’avoir été atteint. Les investissements des Etats et des firmes transnationales ne sont pas à la hauteur de ces objectifs.

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CONCLUSIONL’eau potable est disponible en assez grande quantité dans le monde pour subvenir aux besoins de la population mondiale. Plusieurs problèmes subsistent néanmoins pour que tout le monde puisse y avoir accès : - Les pays pauvres ne peuvent pas investir- La sécheresse estivale…Des solutions sont trouvées pour donner l’accès à l’eau (usine de dessalement) mais celles-ci sont chères.

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II. Maîtrise de l’eau et transformation des espaces:

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L’utilisation de l’eau se divise en trois grandes familles : - L’irrigation (agriculture) : 70%- L’industrie : 22% - L’usage domestique : 8% La consommation de l’eau est de plus en plus grande et il faut arriver à la gérer car elle permet de transformer les espaces. Comment la maîtrise de l’eau permet-elle de transformer les espaces ?

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A. Création d’espaces agricoles :

Produits agricoles Litres d’eau nécessaires pour un kilo

Maïs ensilage 238

Banane 346

Maïs grain 454

Orge 524

Pomme de terre 590

Blé 590

Soja 900

Riz pluvial 1600

Riz inondé 5000

Coton 5263

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Diversité de l’usage de l’eau selon les Etats Part de l’eau utilisée (en %) Terres irriguées

(en milliers d’hectares)Agriculture Industrie Domestique

Arabie Saoudite

89 1 10 1620

Australie 75 10 15 2550

Bangladesh 96 1 3 4720

Chine 68 26 6 54600

Etats-Unis 41 46 13 22400

France 10 75 15 2600

Inde 87 5 8 55800

Japon 63 18 19 2600

Maroc 87 3 10 1450

Pakistan 96 2 2 18200

Royaume-Uni 3 75 22 170

Monde 70 20 10 277000

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Le plus grand consommateur d’eau est l’agriculture (70%) malgré le fait que les industries et les villes requièrent de plus en plus d’eau. L’eau utilisée est, la plupart du temps, après utilisation, impropre et/ou polluée. Elle devra être traitée pour être à nouveau potable.

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Part de l’irrigation dans l’utilisation de l’eau par pays:

Pays % irrigation Pays % irrigation

Turkménistan 98 Cambodge 82

Egypte 97 Syrie 79

Hongrie 95 Soudan 77

Mauritanie 95 Niger 68

Botswana 94 Irak 66

Bulgarie 91 Bangladesh 42

Ouzbékistan 91 Thaïlande 39

Pays-Bas 89 Jordanie 36

Gambie 86 Sénégal 34

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Agriculture irriguée au Kansas

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Les pays qui pratiquent l’agriculture irriguée sont les plus grands consommateurs d’eau. Certains pays, comme l’Ouzbékistan ou le Turkménistan, prélèvent plus de la moitié de leurs ressources annuelles en eau, allant jusqu’à puiser dans les ressources fossiles.

40% de la production agricole mondiale est produite par les terres irriguées (18% des surfaces agricoles).

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B. Création d’aménagements pour gérer l’eau :

Le Pont du Gard :Ier siècle de notre ère

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Barrage de Marib : VIIIème siècle avant JC

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Le Grand Canal de Chine :

À partir du Vème siècle avant JC

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De tout temps, l’homme a voulu gérer l’eau et les aménagements hydrauliques se sont multipliés. Le barrage de Marib permettait d’irriguer des terres agricoles. Le pont du Gard permettait d’acheminer l’eau d’Uzès à Nîmes. Le Grand Canal de Chine permettait les transports militaires sur plus de 1500km entre Pékin et Hangzhou.

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Barrage de Lavalette: 1914

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Barrage d’Assouan :1973

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Barrage des Trois-Gorges : 2009

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La Révolution industrielle du XIXème siècle a permis la construction d’ouvrages plus grands (barrages, canaux, aqueducs). Le barrage d’Assouan peut stocker 169 000 millions de m³, le barrage des Trois-Gorges 45 300 millions.

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Eglise dans le Chiapas, Mexique

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Les écosystèmes sont modifiés avec la mise en place de barrages : - Inondations de vallées (Barrage des Trois-Gorges : 100 villages

disparus, 6 millions de personnes déplacées, inondation de terres agricoles…)

- Affectation de la faune et de la flore (Barrage de Belo Monte : disparition de certaines végétations)

- Erosion des rives en aval avec l’absence des sédiments retenus par le barrage

- Faible quantité d’eau en aval - Disparition de monuments historiques (Barrage d’Assouan)

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Ce qui frappe en arrivant sur Las Vegas c'est la démesure !Construite au milieu d'un désert, la ville grouille de visiteurs qui vont et viennent dans tous les sens le long du Strip. Pour séduire les amateurs de casinos les groupes hôteliers ont rivalisé à coup d'étages supplémentaires, de parcs d'attractions au sein des hôtels (piscine tropicale à Mandalay, promenade sur les canaux de Venise au Venetian, nage avec les dauphins au Mirage...), de salles de spectacles. On a le sentiment d'une consommation à tout va sans connexion avec le vivant, la nature, les ressources, le sens de la vie. Les clients des hôtels peuvent rester dans de vastes espaces climatisés pendant des jours sans sortir (la température extérieure l'été est de 45 degrés et la climatisation intérieure est souvent réglée à 18 degrés). La consommation énergétique de cette ville au milieu du désert, fait frémir. Pourquoi consommer autant pour un temps qui n'a pas de sens ?

Pour alimenter ce monde artificiel, des dizaines de barrages ont été construits sur le fleuve Colorado. L'eau détournée n'alimente plus le delta qui s'assèche. Le désert aride s'étend et la catastrophe se voit dès que l'on part en excursion hors de la ville. Le Colorado est pourtant l'un des fleuves les plus longs du monde. Aujourd'hui seulement 9 % des eaux atteignent le Mexique. Plus assez d'oxygène pour les poissons, et tout un écosystème qui se meure. Selon une étude de 2008 Las Vegas serait déjà à sec en 2010 (probabilité 10 % ) et avec une demande en eau qui ne cesse de croitre, la ville pourrait disparaitre totalement d'ici 2021 (probabilité 50 %). Le réservoir d'eau principal de Las Vegas étant le lac artificiel Mead greffé sur le barrage Hoover du Colorado (situé à 50 kms)

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Certaines grandes villes comme Las Vegas, Johannesbourg ou encore Pékin sont dépendantes des infrastructures hydrauliques qui s’étendent sur des centaines de kilomètres et qui provoquent des catastrophes écologiques (Las Vegas : affectation du fleuve Colorado) et des conflits diplomatiques (Tigre et l’Euphrate : conflits autour de l’utilisation de l’eau par les pays). Les techniques de dessalement et de retraitement des eaux usées, qui se modernisent, permettent de limiter la construction de barrages, de canaux et d’aqueducs.

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C. Création de nouveaux paysages:

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L’irrigation façonne les paysages dans le monde entier. Elle permet de cultiver des produits agricoles dans le désert, là où ces produits n’auraient aucune chance de pousser si l’irrigation n’existait pas (irrigation par aspersion en Arabie Saoudite, aux Etats-Unis depuis les années 1950). Ces techniques nouvelles se servent d’un passé de maitrise de l’eau ancestral.

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Irrigation en terrasse : tradition asiatique

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Huertas : technique héritée de l’Espagne musulmane

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L’Asie du sud-est et l’espace méditerranéen ont développé l’irrigation de leurs plantations en terrasse qui permet de conserver l’eau plus durablement et permet de cultiver une plus grande superficie. Les huertas en Espagne (et dans le Sud de la France) se caractérisent comme étant des plaines irriguées de tailles restreintes.

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Projet titanesque de la « Grande Rivière artificielle » en Libye

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L’aménagement de la « Grand Rivière Artificielle » (projet lancé par Mouammar Kadhafi, président de Libye) est un programme controversé car il s’agit de pomper de l’eau dans les nappes fossiles du Sahara (Entre 500 et 800 mètres de profondeur) afin d’alimenter les villes du littoral grâce à une canalisation souterraine de plus de 3000 km. Ce programme colossal a coûté la moitié du budget de l’état libyen sur 25 ans et ne sera bénéfique pour les agriculteurs et les villes qu’à moyen terme (50 ans à 1000 ans selon les études) car les eaux sont fossiles et ne se renouvellent donc pas. De plus, les pays voisins n’ont pas été mis au courant. Le Nil pourrait en pâtir.

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La pollution de l’eau:

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La qualité des eaux est dégradée par les usages humains. Les engrais et les pesticides finissent dans les nappes phréatiques et les rivières. Les eaux usées issues des usines et des eaux domestiques affectent aussi les rivières (Le Gange, un des fleuves les plus pollués). L’assainissement des eaux est très cher et n’existe pas ou peu dans certains pays. Les maladies se propagent. Les régions urbaines ont un assainissement plus important que les régions rurales.

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CONCLUSION:L’eau a été de tout temps exploitée par l’homme et l’est de plus

en plus. L’agriculture principale consommatrice pollue cette ressource essentielle. Les industries et l’usage domestique de l’eau en font une ressource vulnérable. Les hommes commencent à prendre conscience de la nécessité à gérer de manière plus durable la ressource.

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III. Gérer une ressource convoitée et parfois menacée ?

L’eau est avec l’oxygène les deux éléments vitaux pour l’homme. Les eaux sont de plus en plus convoitées mais aussi polluées. Des alternatives sont à trouver face à une menace de pénurie d’eau potable. Quels sont les défis de l’eau et pourquoi une gestion durable de la ressource est-elle nécessaire ?

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A. Une politique durable de l’eau:Comment mieux gérer les ressources

Le Parisien | 13 Juin 2011, 07h00

Nous pourrions tous réduire notre consommation et mieux gérer l'eau. Voici comment.Sur les 20% du territoire où les besoins en eau sont structurellement supérieurs aux ressources disponibles, le gouvernement souhaite une gestion « plus équilibrée » des prélèvements. « D'ici 2014 ou 2017, selon les bassins, l'ensemble des autorisations de prélèvement sera revu pour que le volume total des autorisations de prélèvement soit inférieur ou égal à la quantité d'eau prélevable sans nuire à la ressource », indique-on au ministère de l'Ecologie.Le principal syndicat agricole estime qu'il « suffirait de stocker 400 millions de mètres cubes d'eau pour pallier les situations de sécheresse ». Mais France Nature Environnement (FNE) rétorque que ces stockages ont coïncidé dans certaines régions avec « le développement des cultures intensives de maïs irrigué, au détriment des cultures sèches ».Lors du dernier comité sécheresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, a incité les agriculteurs à faire le choix de cultures moins gourmandes en eau, comme les légumineuses, les racines et tubercules, qui absorbent beaucoup moins d'eau que le maïs. « Il faut généraliser la rotation des cultures et les techniques de goutte-à-goutte, notamment pour le maraîchage en plein air », complète le porte-parole de FNE, Benoît Hartmann.Milan (Italie) a développé la plus importante usine de réutilisation des eaux usées d'Europe. « Grâce à une technique d'épuration qui utilise un traitement par ultraviolets, l'eau filtrée par cette usine a permis d'irriguer et de sauver plus de 22000 ha de cultures chaque été », souligne-t-on à la Lyonnaise des eaux. Le ministère de l'Ecologie n'est pas opposé à cette technique mais a demandé à l'Agence de sécurité sanitaire, « avant sa généralisation », d'étudier « les risques de cette méthode » liés à la concentration potentielle de contaminants dans l'eau.On estime que les 856000 km de réseaux de distribution d'eau potable en France sont truffés de fuites. Des pertes estimées entre 25 et 40% selon les canalisations! En utilisant notamment des gaz traceurs ou des détecteurs acoustiques, la Lyonnaise des eaux a économisé depuis 2003 l'équivalent de la consommation annuelle d'une ville d'environ 500000 habitants. A Dijon (Côte-d'Or), 180 capteurs équipés d'émetteurs GSM ont été installés sur le réseau. Le bruit provoqué par la fuite est enregistré et transmis en temps réel vers un logiciel.Réparer une chasse d'eau qui goutte, c'est économiser 1000 l d'eau par an, et un simple robinet qui fuit peut laisser échapper 100 l par jour. Pour économiser l'eau dans les toilettes (20% de la consommation des ménages), on peut installer une chasse à double débit (3 à 6 l au lieu de 10 l) ou placer… une brique dans le réservoir.

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Comment mieux gérer notre ressource ? - Réduire les prélèvements en eau- Créer des retenues d’eau- Convertir les agricultures gourmandes en eau- Recycler les eaux usées pour l’agriculture- Repérer et réparer les fuites urbaines (30% de l’eau à Paris est perdue

à cause de fuite)- Réparer les fuites chez les particuliers

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Des solutions envisagées au niveau mondial :

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Deux grand objectifs concernant la gestion durable de l’eau existent de nos jours : - Mieux gérer la ressource et son renouvellement :Réduire les gaspillagesEviter les dégradations irréversiblesPrivilégier les solutions durables

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- Organiser l’accès à l’eau potable au plus grand nombre :Population qui augmente 80 millions de personnes qui vivent en ville en plus chaque année 60 milliards de litres d’eau consommés par an

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Au niveau agricole:

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Micro-irrigation : le goutte à goutte

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Des solutions sont envisagées : - Au niveau agricole, principale consommatrice d’eau :La FAO (Food and Agriculture Organization,

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que 10% à 20% de l’eau utilisée pourrait être économisée avec des techniques d’irrigation plus efficaces.

La micro-irrigation permet à la fois de réduire les gaspillages, de produire plus et d’éviter les maladies qui naissent sur les feuilles mouillées.

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Alors que l'eau est très inégalement répartie à la surface de la planète, des gisements extraordinaires dorment tranquillement depuis des milliers d'années dans le sous-sol. Des réserves d'eau dite «fossile» qui s'exploitent comme une mine ou un puits de pétrole, avec un épuisement de la ressource à la clef. Tandis que la Libye ponctionne son désert pour alimenter sa grande rivière artificielle, la Chine vient de découvrir un gisement aquifère dans un désert dans le nord-ouest du pays qui pourrait afficher un potentiel d'extraction d'un milliard de mètres cubes annuel pendant une ou deux décennies. Le taux de renouvellement de ces nappes est donc faible : elles se régénèrent en milliers, voire en millions d'années. Le sous-sol de Riyad (Arabie Saoudite) recèle une nappe à 600 mètres qui, faute de précipitations suffisantes, n'est quasiment plus alimentée.» L'alimentation du royaume repose aux trois quarts sur les nappes fossiles, dont les réserves pourraient être épuisées dans quelques décennies.

Libération du 22 mars 2003.

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- L’arrêt définitif du puisement de l’eau des nappes fossiles souterraines.

Condamnation pour des raisons environnementales. Incertitude de ce qu’il se passera quand ces nappes seront épuisées.

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Dans les régions littorales:

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A l’intérieur des terres:

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- Dans les régions littorales : Le dessalement s’impose comme la meilleure des solutions mais

chère et polluante- A l’intérieur des terres : La solution passe par le recyclage des eaux usées

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- Faire payer à l’eau pour éviter les gaspillages et inciter les investissements :

Solutions viables dans les pays riches Difficile à appliquer dans les pays pauvres.

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B. L’ «or bleu » : une nouvelle marchandise:

Prix moyen de l’eau en France :

3€/m3En Haute-Loire:

2,92€/m3

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L’eau a été longtemps considérée comme une ressource gratuite. La forte croissance de la demande et l’existence d’énormes concentrations humaines dans les villes amènent aujourd’hui à produire et à vendre l’eau, comme toute autre marchandise. Il faut en effet la capter, la purifier, la distribuer et l’assainir après usage avec des équipements qui sont très coûteux.

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Dans les pays en développement, il serait nécessaire d’investir plus de 200 milliards de dollars chaque année jusqu’en 2025 afin de parvenir à une gestion satisfaisante de la ressource.

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Entreprises privées pour approvisionner les hommes en eau

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L’eau tend à devenir une marchandise comme les autres. La privatisation de l’eau progresse, et beaucoup de villes ou de régions qui ne peuvent faire face à des aménagements coûteux ont recours aux multinationales de l’eau. A leur tête, on trouve les groupes français GDF-Suez et Véolia, qui vendent ensuite l’eau en fonction des coûts de production et d’assainissement. Cependant les investissements en jeu sont tels que ce secteur intéresse encore peu les firmes privées et, dans 85% des cas, la gestion de l’eau reste publique.

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Le problème de l’eau en bouteille:

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Certaines multinationales (Nestlé,Fiji,…) privatisent des sources dans les pays pauvres, alors que les habitants n’ont pas accès à l’eau potable, et la vendent à prix d’or dans les pays riches. L’eau minérale a un bilan carbone jusqu’à 600 fois plus élevé que l’eau du robinet. La privatisation de l’eau pose un énorme problème dans les pays pauvres (Pays d’Afrique, pays d’Asie du sud-est). Afin de rendre tolérable cette exploitation de l’eau dans les pays, elles participent à certains programmes de distribution d’eau potable dans ces pays même si cela reste très insuffisant.

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C. Des partages de plus en plus difficiles:

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Les conflits entre utilisateurs pour le partage de l’eau sont aussi vieux que l’irrigation mais prennent une importance de plus en plus grande quand les consommateurs augmentent (Mer d’Aral : avant 1991, pas de conflits, après 1991, conflits entre les nouveaux pays). Il est nécessaire de faire un arbitrage entre les besoins(villes-campagnes, agriculture-tourisme…).

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Ces tensions politiques sont d’autant plus exacerbées pour la maîtrise des eaux de l’Ebre que son bassin fluvial occupe une position centrale dans la planification projetée par le gouvernement espagnol, du fait non seulement de sa situation géographique, mais également en vertu de son importance économique.L’Ebre prend sa source dans les Monts Cantabriques et traverse le pays jusqu’à son delta en Mer Méditerranée à proximité de l’île de Buda où il atteint un débit moyen de 614 mètres cubes par seconde. Le bassin hydrographique de ce fleuve recoupe ainsi plusieurs régions dans lesquelles l’expression de « l’identité culturelle » est particulièrement marquée, comme par exemple le Pays Basque ou la Catalogne.Ces projets de transvasement ont soulevé dans tout le bassin de l’Ebre, mais surtout en Aragon et dans les Comarques catalanes du Bas Ebre, des contestations très vives. Les défenseurs de l’environnement craignent notamment la disparition du delta de l’Ebre, la deuxième grande réserve écologique du pays.

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Différentes échelles de conflits:A l’échelle d’un pays, en Espagne dans le bassin de l’Ebre, entre

l’Aragon qui détient l’amont et la Catalogne dont les besoins sont plus importants.

A l’échelle d’une région, plusieurs Etats peuvent se partager la ressource. La Syrie et l’Irak dépendent du bon vouloir de la Turquie d’où viennent l’Euphrate et le Tigre avec une grande quantité de barrages.

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Conflit dans le Cachemire autour de l’Indus

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Le Figaro du 20 juin 2013Le ton est monté entre les deux pays depuis que l’Ethiopie a commencé à

dévier, le 28 mai, les eaux de Nil sur environ 500 mètres pour construire le gigantesque barrage hydroélectrique de la «Renaissance», d'une capacité de 6000 mégawatts. Situé près de la frontière soudanaise, sur le Nil Bleu - dont les eaux rejoignent à Khartoum celles du Nil Blanc pour former le fleuve qui traverse l'Égypte -, l'ouvrage s'inscrit dans un vaste programme de valorisation des ressources hydrauliques éthiopiennes. Annoncée en 2011, sa construction - dont le coût s'élève à 3,2 milliards d'euros - devrait, selon Addis-Abeba, permettre à terme de fournir ses voisins, dont le pays des pharaons, en électricité bon marché.

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Le contrôle du débit de l’Indus alimente le conflit du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan. De fortes tensions existent entre l’Egypte, grande consommatrice et l’Ethiopie qui, avec le Nil bleu, détient 80% des eaux du Nil.

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Que se passe-t-il le 22 mars ?

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Afin de prévenir ou d’arbitrer les conflits, des traités internationaux ont été signés et des conférences internationales se tiennent (forums mondiaux de l’eau tous les trois ans). Le rôle des instances mondiales, en particulier du programme mondial de l’eau de l’ONU, est aussi d’inciter à faire les investissements nécessaires.

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CONCLUSION:Les grandes institutions mondiales doivent trouver des solutions pour une gestion durable de l’eau (meilleure irrigation, agriculture raisonnée…) à l’heure où l’eau est devenue un produit commercialisé aux mains d’entreprises privées dans certains cas. L’utilisation de l’eau est sujette à conflits et les instances mondiales doivent souvent intercéder entre deux acteurs (deux pays).

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CONCLUSION GENERALE:Bien que suffisante en quantité, l’eau est inégalement répartie

dans le temps (pour certaines régions) et dans l’espace. Elle permet de créer des paysages grâce à l’irrigation mais elle est très souvent gaspillée et/ou polluée. Les institutions mondiales tentent que l’eau soit accessible au plus grand nombre et doit gérer les conflits liés à cette ressource.