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- Histoires d’immeubles -
La Salle La Salle La Salle La Salle VentadourVentadourVentadourVentadour
La reprise en main par le pouvoir royal de la troupe de l’Opéra ComiqueLa reprise en main par le pouvoir royal de la troupe de l’Opéra ComiqueLa reprise en main par le pouvoir royal de la troupe de l’Opéra ComiqueLa reprise en main par le pouvoir royal de la troupe de l’Opéra ComiqueLa reprise en main par le pouvoir royal de la troupe de l’Opéra ComiqueLa reprise en main par le pouvoir royal de la troupe de l’Opéra ComiqueLa reprise en main par le pouvoir royal de la troupe de l’Opéra ComiqueLa reprise en main par le pouvoir royal de la troupe de l’Opéra Comique
Nous sommes en novembre 1823.
Les artistes chanteurs et les acteurs du théâtre royal de l’Opéra Comique sont réunis chez l’avocat maître Guichard.
La troupe fait face à de nombreuses dettes. Elles s’élèvent à près de 310 000 francs La troupe fait face à de nombreuses dettes. Elles s’élèvent à près de 310 000 francs (auprès notamment du ministre de la maison du roi et de la caisse sociale du théâtre).
Aussi, une nouvelle organisation est constituée sous la direction des pouvoirs publics. En effet, le roi Louis XVIII remboursa les dettes mais décida de reprendre la gestion de l’Opéra Comique.
Une nouvelle salle construite grâce à l’avance de banquiersUne nouvelle salle construite grâce à l’avance de banquiersUne nouvelle salle construite grâce à l’avance de banquiersUne nouvelle salle construite grâce à l’avance de banquiersUne nouvelle salle construite grâce à l’avance de banquiersUne nouvelle salle construite grâce à l’avance de banquiersUne nouvelle salle construite grâce à l’avance de banquiersUne nouvelle salle construite grâce à l’avance de banquiers
Le théâtre d’origine de l’Opéra Comique, celui de la rue Feydeau, était fermé depuis 1821. La salle Favart était elle louée au théâtre italien.
Aussi, il fut vite juger nécessaire de construire une nouvelle salle pour héberger la troupe royale de l’Opéra Comique.
Plusieurs lieux furent envisagés : boulevard Bonne Nouvelle, rue Notre Dame des Plusieurs lieux furent envisagés : boulevard Bonne Nouvelle, rue Notre Dame des Victoires…
Mais on acheta les terrains à la Compagnie Mallet, société de banquiers, situés rue des petits champs.
En contrepartie la Compagnie Mallet accepta de supporter l’avance des frais de construction pour une somme de 2 000 000 francs payables en 8 ans.
Le choix du positionnement de la salle sur le terrain retenuLe choix du positionnement de la salle sur le terrain retenuLe choix du positionnement de la salle sur le terrain retenuLe choix du positionnement de la salle sur le terrain retenuLe choix du positionnement de la salle sur le terrain retenuLe choix du positionnement de la salle sur le terrain retenuLe choix du positionnement de la salle sur le terrain retenuLe choix du positionnement de la salle sur le terrain retenu
Premier projet : Projet retenu
Emplacement
Rue Saint Augustin Rue Saint Augustin
Il fut décider de percer une rue. Toutefois pour respecter les règlements de police,
la nouvelle salle devait être isolée des autres monuments :
Emplacement
envisagé pour la
salle
Emplacement
retenu pour la
salle
Une construction menée en 40 moisUne construction menée en 40 moisUne construction menée en 40 moisUne construction menée en 40 moisUne construction menée en 40 moisUne construction menée en 40 moisUne construction menée en 40 moisUne construction menée en 40 mois
Un appel à projet fut lancé.
Cinq candidatures furent reçues : •M. de Guerchy, architecte de l’administration du théâtre Feydeau,
•M. Duqueyney qui proposa trois projets,
•M. Huvé, architecte du roi.
On retint le choix de M. Huvé mais on lui confia M. de Guerchy qui connaissait bien les habitudes du théâtre.
Les travaux débutèrent le 28 novembre 1826 et furent achevés en avril 1829.
La première représentation eut lieu le 20 avril 1829, lundi de Pâques (on joua alors les Deux mousquetaires de Vial et Berton et la Fiancée de Scribe et Auber).
La façade extérieure dédiée à l’origine pour les sœurs d’ApollonLa façade extérieure dédiée à l’origine pour les sœurs d’ApollonLa façade extérieure dédiée à l’origine pour les sœurs d’ApollonLa façade extérieure dédiée à l’origine pour les sœurs d’ApollonLa façade extérieure dédiée à l’origine pour les sœurs d’ApollonLa façade extérieure dédiée à l’origine pour les sœurs d’ApollonLa façade extérieure dédiée à l’origine pour les sœurs d’ApollonLa façade extérieure dédiée à l’origine pour les sœurs d’Apollon
1er étage :9 Fenêtres avec des
colonnes d’ordre ionique
Mansarde
2e étage simple avec
Base pour 8 statues de muse
30 mètres
Rez-de-chaussée :9 arcades d’égale
ouverture, ornées de
colonnes d’ordre dorique
colonnes d’ordre ioniquesimple avec
des colonnes
d’ordre
corinthien
En raison de l’absence de place à proximité, on décida que les équipages puisse se
frayer une route à travers le théâtre et qu’on creuserait une galerie souterraine
reliée au milieu du Passage Choiseul.
Pour faire passer ce chemin, on retient les 3 arcades les plus hautes sur le côté du
monument.
Un chemin d’entrée discret pour la grande sociétéUn chemin d’entrée discret pour la grande sociétéUn chemin d’entrée discret pour la grande sociétéUn chemin d’entrée discret pour la grande sociétéUn chemin d’entrée discret pour la grande sociétéUn chemin d’entrée discret pour la grande sociétéUn chemin d’entrée discret pour la grande sociétéUn chemin d’entrée discret pour la grande société
Pour faire passer ce chemin, on retient les 3 arcades les plus hautes sur le côté du
monument.
Toutefois, cela correspondait au niveau de l’orchestre. Mais en raison de l’absence
de ponctualité des spectateurs mondains, on renonça à la fois au chemin interne et
à la galerie vers le Passage Choiseul.
Autour du monument : Autour du monument : Autour du monument : Autour du monument : Autour du monument : Autour du monument : Autour du monument : Autour du monument :
Même style que la façade principalemoins ornée avec 13 ouvertures en arcades
Avec au centre, trois arcades, plus hautes, occupant le milieu
Un quartier dédié aux compositeurs d’opéra comique :Un quartier dédié aux compositeurs d’opéra comique :Un quartier dédié aux compositeurs d’opéra comique :Un quartier dédié aux compositeurs d’opéra comique :Un quartier dédié aux compositeurs d’opéra comique :Un quartier dédié aux compositeurs d’opéra comique :Un quartier dédié aux compositeurs d’opéra comique :Un quartier dédié aux compositeurs d’opéra comique :
Benoît Joseph
Pierre Alexandre Monsigny
(1729 – 1817)
Benoît Joseph
Marsollier
(1750 – 1817)
Nicolas Dalayrac
(1753 – 1809)
Etienne Nicolas Méhul
(1763 – 1817)
L’intérieur :L’intérieur :L’intérieur :L’intérieur :L’intérieur :L’intérieur :L’intérieur :L’intérieur :
La scène :14 mètres, plus grande que
l’Opéra d’alors et 7 plans en
profondeur
Elle était séparée de la salle par
un mur de refend et une grille
de fer pouvant être baissée en cas de fer pouvant être baissée en cas
d’incendie
La salle :
Sur un plan semi-circulaire
5 rangs de loges séparée de trois
en trois par des colonnes
L’intérieur des loges était tapissée
de vert, comme le rideau
Le plafond figurait un vélum
orné de peinture de style Pompéi.
Il était éclairé par un lustre de
100 becs de gaz
La décoration blanc et or se
retrouvait sur les balcons
qu’ornaient des draperies
figurées peintes en rouge.
A l’intérieur : Le foyerA l’intérieur : Le foyerA l’intérieur : Le foyerA l’intérieur : Le foyerA l’intérieur : Le foyerA l’intérieur : Le foyerA l’intérieur : Le foyerA l’intérieur : Le foyer
Lorsqu’on passait le porche, on arrivait dans un large vestibule.
A droite et à gauche, on trouvait deux escaliers de marbre blanc, ornés de colonnes.
D’un côté, se trouvait la salle et de l’autre le foyer au dessus du vestibule. D’un côté, se trouvait la salle et de l’autre le foyer au dessus du vestibule.
Ce foyer était parqueté de mosaïques ornés des bustes de compositeurs d’Opéra Comique : Grétry, Dalayrac, Méhul, Nicolo…
La peinture était elle, blanc et or.
Au dessus du foyer, au niveau du second rang des loges, on avait aménagé une tribune.
Une occupation marquée par la successions de périodes où les coûts dus à Une occupation marquée par la successions de périodes où les coûts dus à Une occupation marquée par la successions de périodes où les coûts dus à Une occupation marquée par la successions de périodes où les coûts dus à Une occupation marquée par la successions de périodes où les coûts dus à Une occupation marquée par la successions de périodes où les coûts dus à Une occupation marquée par la successions de périodes où les coûts dus à Une occupation marquée par la successions de périodes où les coûts dus à
la taille de la salle étaient difficilement compensés par les recettes.la taille de la salle étaient difficilement compensés par les recettes.la taille de la salle étaient difficilement compensés par les recettes.la taille de la salle étaient difficilement compensés par les recettes.la taille de la salle étaient difficilement compensés par les recettes.la taille de la salle étaient difficilement compensés par les recettes.la taille de la salle étaient difficilement compensés par les recettes.la taille de la salle étaient difficilement compensés par les recettes.
La période Opéra Comique
La période Opéra Comique
La période Théâtre Nautique
La période Théâtre Nautique
1829 -
1832
1834 -
1835
De nombreuses représentations. Mais elles ne
permettaient pas de réunir suffisamment de spectateurs
pour couvrir les coûts.
Pour l’occasion, on construisit sur la scène d’un bassin
rempli d’eau naturelle où l’on pouvait jouer des joutes.
Ce fut une période intermédiaire de 6 mois suite à La 1e période Théâtre ItalienLa 1e période
Théâtre Italien
La période Théâtre de la RenaissanceLa période Théâtre de la Renaissance
La 2nde période Théâtre ItalienLa 2nde période Théâtre Italien
1838
1838 –
1840
1841 –
1870
Ce fut une période intermédiaire de 6 mois suite à
l’incendie de la salle Favart
On revu à nouveau la salle. Mais sa taille générait des
coûts difficile à compenser avec les représentations.
Malgré l’opposition des propriétaires qui souhaitait le
retour de l’opéra comique, le théâtre italien s’y installa
pour toute la période du Second Empire.
Après les évènements de 1870, la fin de la Salle Après les évènements de 1870, la fin de la Salle Après les évènements de 1870, la fin de la Salle Après les évènements de 1870, la fin de la Salle Après les évènements de 1870, la fin de la Salle Après les évènements de 1870, la fin de la Salle Après les évènements de 1870, la fin de la Salle Après les évènements de 1870, la fin de la Salle VentadourVentadourVentadourVentadourVentadourVentadourVentadourVentadour
En 1870, Paris est assiégée et le théâtre italien dut fermer.
Il reprit difficilement avec la nouvelle paix.
En 1873, on utilisa la salle ponctuellement pour le jubilé de la mort de Molière. On y
joua de nombreuses pièces et le foyer fut converti en musée. joua de nombreuses pièces et le foyer fut converti en musée.
Le théâtre italien revint en 1873 et dut cesser en 1879.
La salle fut reprise par ce qui deviendra la Banque de France.
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Sources bibliographiques : ◦ Fouque, Octave. Histoire du Théâtre Ventadour. Opéra-comique. Théâtre de la Renaissance. Théâtre-italien.... 1881
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