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Les armées Les armées grecques antiques grecques antiques Dan Ewert (trad. F. Bernard)

Les Armées Grecques Antiques

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Traduction d'un diaporama de Dan Ewert, avec son autorisation.

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Page 1: Les Armées Grecques Antiques

Les armées grecques Les armées grecques antiquesantiques

Dan Ewert (trad. F. Bernard)

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La principale formation de combat des Grecs était la phalange.

• Il s’agissait d’une formation en ligne composée de hoplites

• Les hoplites étaient des fantassins lourds.

• Ils étaient généralement protégés par des plaques en bronze (apellées cuirasse) sur le torse, par un casque avec des protège-joues, et des jambières (protège-jambes).

• Il étaient généralement armés d’un bouclier rond d’ un mètre (“aspis”), d’une lance de 2.5 m, et une épée tranchante longue de 60 cm nommée xiphos.

• Chaque hoplite devait acheter son propre équipement qui pouvait être onéreux (un prix equivalent à celui d’une voiture moderne). Il pesait en outre entre 25 et 35 kilos.

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• Les hoplites étaient aussi des soldats-citoyens. Ils étaient fermiers et artisans (sauf à Sparte).Il n’existait pas d’armées professionnelles. Les armées étaient formées en fonction des besoins.

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Hoplite

athénien

Hoplite

spartiate

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En raison du poids et de l’encombre-ment de l’équipement , le combat était une véritable épreuve d’endurance physique.

• Les casques de bronze, les cuirasses et les jambières n’avaient pas d’aérations .

• Les températures journalières moyennes durant l’été en Grèce peuvent dépasser 40° .

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L’aspis était fait de bois (peut-être de bronze) et était de forme concave. Il protégeait du genou à l’épaule et était porté au bras gauche. Il portait généralement une decoration qui identifiait l’hoplite ou sa Cité-Etat et qui devait aussi impressionner les adversaires.

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La cuirasse était faite en bronze et pouvait avoir divers aspects.

• Elle pouvait couvrir seulement l’avant ou être faite de plaques avant et arrière.

• Elle pouvait être en forme de cloche ou reproduire une musculature.

• Certaines cuirasses descendaient jusqu’à l’aine , tandis que d’autres s’arrêtaient à la taille (en particulier celles destinées aux cavaliers).

• Le grand bouclier débordait sur le soldat voisin dans la phalange et le protégeait donc lui aussi.

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Une cuirasse du VIe siècle avant J.-C.

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Une reconstitution moderne d’une cuirasse en cloche d’après celle de la diapositive précédente.

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Illustrations de cuirasses.

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Illustrations de cuirasses

• Notez ces petits anneaux.

• On y fixait une lanière pour tenir les plaques ensemble puis on la serrait par une boucle.

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L’intérêt de la cuirasse était de protéger le corps des coups d’épées ou de lances.

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Casques grecs

(style corinthien)

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Reconstitutions modernes de casques

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L’intérêt des protège-joues et nez n’était pas seulement de protéger ces parties du corps. Cela servait aussi à dévier les coups. Notez à quel point ce casque est évasé en bas.

• Observez à quel point la vision était limitée. Cela rendait les formations de combat indispensables.

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Les jambières variaient en longueur et entouraient souvent toute la jambe.

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Avec tous ces équipements, le hoplite était presque entièrement protégé.

• Les seules parties du corps qui demeuraient exposées étaient les pieds, le cou et le bras droit. Le reste du corps était soit recouvert par l’armure, soit par le bouclier.

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L’arme principale était la lance.

• On la tenait généralement au dessus de la tête, comme nous allons le voir.

• Il y avait aussi une pointe de talon au cas ou la lance était brisée.

• Cela posait parfois problème car l’on pouvait blesser accidentellement le soldat placé derrière soi.

• La pointe de talon pouvait être employée pour achever des ennemis tombés à terre.

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Reconstitutions modernes d’un talon de lance (en haut) et d’une pointe de lance.

• La pointe de lance était en fer mais la pointe du talon était en bronze.

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Le xiphos était utilisé seulement si la lance était cassée et perdue. En voici une reconstitution moderne.

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Positions de combat.

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Les Grecs, ainsi que cela a déjà été dit, combattaient en formation de combat nommée la “phalange”.

• Il s’agissait d’une formation rectangulaire, généralement profonde de 8 rangées d’hommes et d’une largeur variant en fonction du nombre d’hoplites et de la nature du terrain.

• Ils étaient placée en rangées et en colonnes. Les hommes situés à l’arrière devaient pousser en avant les rangées devant eux, afin de maintenir la cohésion de la ligne de front aussi bien que pour remplacer les hommes tombés devant eux.

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Voici quelques illustrations de l’aspect possible d’une phalange grecque en ordre de bataille.

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Voici quelques illustrations de scènes de combats provenant de décors de vases grecs

Notez le joueur de flûte (double) qui rythme la marche de la phalange.

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Vous pouvez observer pourquoi il était si important de maintenir intacte la formation de combat.

• Si les rangées du front étaient brisées, la phalange entière pouvait être enfoncée par les soldats adverses.

• Les boucliers formaient un véritable mur.

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Voici le déroulement d’une bataille:

1. Les deux camps forment leurs phalanges à distance et se font face. Le général se plaçait souvent au coin avant-droit qui était l’emplacement le plus vulnérable. Il ne vivait généralement pas longtemps.

2. Les deux camps entonnent un chant de bataille (péan) afin de se donner courage et d’intimider les ennemis.

• Sauf les Spartiates.

3. Au son des flutes (qui permettaient de garder le rythme),ils avancent les uns vers les autres.

4. A environ 50 m de distance, ils commencent à courir.

5. Les boucliers se heurtaient dans un bruit assourdissant.

• Vous pouviez débuter avec votre lance vers le bas afin d’essayer d’atteindre l’aine au premier contact.

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• Ensuite, vous pouviez placer la lance au dessus de la tête pour tenter d’atteindre la tête, le cou ou les épaules de l’adversaire.

• Si votre lance se brisait, vous pouviez vous servir de la pointe de talon.En dernière extrémité, vous utiliseriez votre xiphos.

6. Pendant ce temps , les hommes d’arrière poussent en avant.

• Cela permet d’empêcher les rangées avant d’être repoussées en arrière et que la ligne ne se brise.

• Cela permettait aussi de bousculer l’adversaire et de créer une faille.

• Les deuxième et troisième rangées pointent aussi vers l’avant avec leurs lances.

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7.Si une brêche est crée, la phalange se brise, et la panique se produit alors que les hoplites fuient pour sauver leurs vies. Ironiquement, c’est à ce moment de la bataille qu’ils avaient le plus de chances d’être tués.

8. Le camp victorieux ne poursuivait généralement pas longtemps les vaincus en raison du poids des equipements.

• Les soldats en fuite jettaient le plus d’équipements possible afin de pouvoir courir plus vite.

Les batailles étaient le plus souvent courtes, sanglantes et décisives. Rappelez-vous qu’il s’agissait de soldats-citoyens qui avaient des travaux à accomplir dans leurs Cités-Etats .Ainsi, ils ne pouvaient être employés pour des campagnes militaires trop longues ou trop lointaines.

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Extrait de 300.

Un film pas très réaliste.

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Avantages et inconvénients des phalanges et des hoplites

Avantages:

1. Les phalanges étaient extrêmement efficaces en raison de leur cohésion et des murs de boucliers.

2. Les hoplites étaient très bien protégés.

Inconvénients:

1. Les phalanges n’étaient guère maneuvrables.Elles devaient aller tout droit. Si elles essayaient de tourner, cela brisait la ligne de front de boucliers et créait des failles qui pouvaient être enfoncées.

2. L’ armure du hoplite était lourde et étouffante. Le casque, bien qu’efficace, limitait la vue et l’ouïe. Le maintien en formation était donc capital car l’on ne pouvait entendre les ordres ou voir ce qui se passait sur les côtés.

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La phalange grecque et les hoplites étaient si efficaces qu’ils étaient souvent employés en tant que mercenaires par des puissances étrangères.