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glementation et normalisation: exemple d’ANC au Can Présenté par Roger Lacasse Membre du Comité technique du Bureau de Normalisation du Québec

Situation de l'ANC au Québec

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Intervention de Roger LACASE, Membre du Comité Technique, Bureau de Normalisation du Québec, dans le cadre des 6èmes Assises Nationales de l'assainissement non collectif

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Page 1: Situation de l'ANC au Québec

Réglementation et normalisation: exemple d’ANC au Canada

Présenté par

Roger Lacasse

Membre du Comité technique du Bureau de Normalisation du Québec

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Le contexte règlementaire applicable à l’ANC est en pleineévolution au Canada

• Les systèmes d’assainissement individuels deviennent des infrastructures permanentes devant offrir les performances nécessaires à la protection des eaux souterraines et de surface

• Depuis le début des années 2000, on assiste à une transformation progressive des arrêtés (règlements) basée sur un modèle prescriptif évoluant vers la notion de performances à atteindre

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Pour réaliser ce passage d’un modèle règlementaire « prescriptif » vers un modèle « performance à atteindre », il est nécessaire:

1) D’établir des classes de traitement répondant aux besoins

du milieu récepteur (sensibilité des zones de rejet, usages à protéger)

2) D’homologuer/certifier les systèmes de traitement

3) D’assurer leur efficacité en conditions réelles

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Cette transformation s’est amorcée au Canada depuis le début des années 2000. Voici des exemples concrets:

Exemple 1: Évolution règlementaire au Québec

En 2000, établissement de classes de traitement en fonction des usages à protéger (règlement Q-2,r.8)

Traitement secondaireMES ≤ 30 mg/l, DBO5 ≤ 25 mg/l

Traitement secondaire avancé

MES et DBO5 ≤ 15 mg/l

CF ≤ 50,000 UFC/100 ml

Traitement tertiaire

A) MES et DBO5 ≤ 15 mg/l

CF ≤ 200 UFC/100 mlB) MES et DBO5 ≤ 15 mg/l

P total ≤ 1.0 mg/l

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Exemple 1: Évolution règlementaire au Québec (suite)

Adoption en 2000 de la norme NQ 3680-910 pour la certification des systèmes individuels de traitement des eaux usées

- seulement les technologies certifiées peuvent être installées

- protocole d’essais de 12 mois (variations saisonnières)

- audit annuel obligatoire (contrôle de 1% des systèmes installés, 5 minimum et 10 maximum)

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Exemple 1: Évolution règlementaire au Québec (suite)

Révision du règlement (arrêté) Q-2,r.8 en 2005, pour y inclure les obligations suivantes:

- entretien annuel des systèmes de traitement (assurer l’accessibilité)

- étude à la parcelle pour tous types de système incluant la mesure de la perméabilité du sol par un professionnel qualifié

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Exemple 2 : Adoption d’une norme de certification des systèmes d’assainissement applicable à l’ensemble du Canada

Publication de la norme CAN/BNQ 3680-600 en Mai 2009

- protocole d’essais de 12 mois (variations saisonnières)

- adaptation du protocole d’essais aux conditions de vie actuelles (ex: pour plus de 2/3 des familles les 2

parents travaillent à l’extérieur ce qui influence le profil de production des eaux usées au cours d’une journée)

- audit annuel obligatoire (identique à la norme québécoise)

- établissement de classes de traitement pour toutes les conditions de rejet actuelles et futures

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Exemple 2 : Adoption d’une norme de certification des systèmes d’assainissement applicable à l’ensemble du Canada (suite)

Classes de base

Classes de

traitement

Traitement de base (B)*

MES DBOC5

B-I 100 150

B-II 30 25

B-III 15 15

B-IV 10 10

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Exemple 2 : Adoption d’une norme de certification des systèmes d’assainissement applicable à l’ensemble du Canada (suite)

Autres classes pouvant s’ajouter aux classes de base Classes

de traiteme

nt

Désinfection (D)

UFC/100 ml

Phosphore(P total)

mg/l

Azote(N total)

mg/l

D-I 50,000

D-II 200

D-IIIND (médiane <

10)

P-I 1.0

P-II 0.3

N-I 50%

N-II 75%

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Exemple 2 : Adoption d’une norme de certification des systèmes d’assainissement applicable à l’ensemble du Canada (suite)

Exemples de classes vs les usages à protéger

B-IIMES ≤ 30 mg/l, DBO5 ≤ 25 mg/l

Infiltration

B-III + D-I

MES et DBO5 ≤ 15 mg/l

CF ≤ 50,000 UFC/100 mlInfiltration avec superficie et séparation verticale réduites

B-III + D-II

MES et DBO5 ≤ 15 mg/l

CF ≤ 200 UFC/100 mlRejet en milieu superficiel (norme de baignade)

B-III + D-II + P-I

MES et DBO5 ≤ 15 mg/l

CF ≤ 200 UFC/100 mlP total ≤ 1,0 mg/l

Rejet dans un lac

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Exemple 3: Norme canadienne pour la conception et l’installation des systèmes d’assainissement non collectif

Norme CSA B-65 en préparation (début en septembre 2007)

- Comité technique formé de représentants des 10 provinces

- Uniformisation des critères de dimensionnement des systèmes

- Établissement des critères d’infiltration en fonction des types de sol et de la qualité des effluents traités (superficie, séparation verticale vs la nappe phréatique, etc.)

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En conclusion

Pour que l’assainissement individuel soit reconnu en tant qu’infrastructure permanente, au même titre que l’assainissement collectif

le cadre normatif et règlementaire doit évoluer vers une approche de performances à atteindre et d’exigences d’exploitation pour tous les systèmes

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