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1/63Présentation référence
Les changements climatiques et nous :
quel climat ferons-nous ?
Quelques bases scientifiquesLa responsabilité de l’Homme
Quelles conséquences pour le futur ?Qui est responsable ?
Les ordres de grandeur de quelques « solutions »
Merci en particulier à Philippe Ciais (LSCE), François-Marie Bréon (LSCE), Jean-Marc Jancovici (Manicore), Michael Raupach (CSIRO, Australie)…
2/63Présentation référence
L’utilisation de l’énergie : du nouveau ?
-500.000 ans : l’homme domestique le feu
Toutes les renouvelables sont utilisées depuis l’Antiquité : bois, vent, soleil, hydraulique, traction animale...
Ce qui caractérise notre civilisation « moderne », ce n’est pas l’utilisation de sources « nouvelles » (sauf le nucléaire), mais le changement d’ordre de grandeur dans l’usage de l’énergie…
Le pétrole était connu des Summériens (-3.000 av. JC environ), donc bien avant Drake et son premier forage (1859 à Tittusville)
Le charbon était exploité dans la Chine antique 1000 ans avant notre ère
3/63Présentation référence
Un premier changement : la population
L’humanité a plus été multiplié par plus de 6 en 2 siècles.
4/63Présentation référence
Un deuxième changement : par personne
Conso. d’énergie hors biomasse en tep par habitant
Sources diverses
La consommation d’énergie de chaque terrien a été multipliée par 7 en un siècle
Et ceci cache des inégalités considérables…
Apparente stagnation qui résulte en fait de la proportion de plus en plus faible d’Occidentaux dans la population mondiale…
5/63Présentation référence
le résultat : beaucoup plus d’énergie !
Depuis que l’homme a découvert les combustibles fossiles, chaque nouvelle source d’énergie est venue se surajouter aux autres et connaît sa propre évolution exponentielle.
Le charbon n’est pas l’énergie des pays « en développement » : un Américain consomme 4 fois plus de charbon qu’un Chinois.
Gaz : 21%
Pétrole : 34%
Charbon : 24%
Les hydrocarbures, c’est plus de 80% de l’énergie commerciale de l’humanitéConsommation mondiale en Mtep (millions de tonnes équivalent pétrole).
6/63Présentation référence
Le rapport Meadows
Une première crainte (qui était aussi celle de Malthus) : le monde « s’effondrera » faute de ressources
Extrait de «Les limites de la croissance» ou «rapport Meadows», commandé par le Club de Rome
7/63Présentation référence
Le rapport Meadows
Une deuxième crainte : la « pollution ». Si les ressources ne sont pas limitantes, le monde pourrait s’effondrer faute
d’être capable d’épurer nos « déchets »
Extrait de «Les limites de la croissance» ou «rapport Meadows», commandé par le Club de Rome
8/63Présentation référence
Deux problèmes en un ?
Combien de temps pouvons-nous jouer à « j’extrais de plus en plus de carbone du sous-
sol ? » -> limitation des ressources
Combien de temps pouvons nous jouer à « je mets de plus en plus de carbone dans
l’atmosphère ? » -> problème du changement climatique
9/63Présentation référence
1. Les bases scientifiques du changement climatique
10/63Présentation référence
L’effet de serre
30% réfléchi = 10 + 20 %
TERRE
Rayonnement solaire arrivant100% (UV, visible, IR)
10%Réfléchi par la surface
et l’atmosphère
20%Réfléchi par les nuages
Soleil : Environ 6000K
11/63Présentation référence
L’effet de serre
50% 50% absorbéabsorbépar la surfacepar la surface
20%Absorbé par les nuages et
par l’atmosphère
70% absorbé = 50 + 20 %
30% réfléchi = 10 + 20 %
TERRE
Rayonnement solaire arrivant100% (UV, visible, IR)
10%Réfléchi par la surface
et l’atmosphère
20%Réfléchi par les nuages
Soleil : Environ 6000K
12/63Présentation référence
L’effet de serre
L’énergie absorbée chauffe le sol, les océans…
La Terre rayonne son énergie sous formede chaleur mais à une longueur d’onde beaucoup plus grande : IR lointain
rayonné à une plus grande longueur d’onde
TTerre << TSoleil
TERRE
IR lointainIR lointain
70% absorbé = 50 + 20 %
30% réfléchi = 10 + 20 % Soleil : Environ 6000K
Sans effet de serre -18°C
13/63Présentation référence
L’effet de serre
rayonné à une plus grande longueur d’onde
TTerre << TSoleil
TERRE
IR lointainIR lointain
70% absorbé = 50 + 20 %
30% réfléchi = 10 + 20 % Soleil : Environ 6000K
Les gaz à effet de serre (moins de 1%) absorbent une grande partie de ce Rayonnement.
Ce qui ponctuellement créé un décalage entre « ce qui arrive » et « ce qui repart ».
14/63Présentation référence
L’effet de serre
rayonné à une plus grande longueur d’onde
TTerre << TSoleil
TERRE
IR lointainIR lointain
70% absorbé = 50 + 20 %
30% réfléchi = 10 + 20 % Soleil : Environ 6000K
L’atmosphère compense ce décalage en augmentant sa température.
Alors elle réémet davantage et on retrouve un équilibre.
Mais à une température plus élevée.
Avec effet de serre naturel 15°C
15/63Présentation référence
L’effet de serre
rayonné à une plus grande longueur d’onde
TTerre << TSoleil
TERRE
IR lointainIR lointain
70% absorbé = 50 + 20 %
30% réfléchi = 10 + 20 % Soleil : Environ 6000K
En augmentant la concentration en gaz à effet de serre, on augmente la capacité d’absorption de l’atmosphère et donc sa température.
Avec nos émissions ??°C
16/63Présentation référence
L’effet de serre
La composition de l’atmosphère a un impact sur le climat
Sans effet de serre -18°C
Avec l’effet de serre naturel +15°C
Avec nos émissions ??
• La couche des gaz à effet de serre forme une sorte de couverture à sens unique, qui joue un rôle de filtre et qui confine l’énergie près du sol. Il s’agit simplement des propriétés radiatives des gaz qui composent l’atmosphère.
• La surface de la Terre est donc chauffée davantage
• En conséquence, la température moyenne est considérablement plus élevée
17/63Présentation référence
L’effet de serre, ce n’est pas nouveau…
1824 : Joseph Fourier, physicien français, publie "Remarques générales sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires", où il expose que la température du sol est augmentée par le rôle de l'atmosphère
1838 : Claude Pouillet, physicien français, attribue l'effet de serre naturel à la vapeur d'eau et au gaz carbonique. Il conclut que toute variation de la quantité de vapeur d'eau ou de CO2 devrait se traduire par un changement climatique
1896 : Svante Arrhenius, chimiste Suédois (Prix Nobel 1903) prédit que l'utilisation intensive des combustibles fossiles engendrera un réchauffement climatique. Il donne un ordre de grandeur : 4°C en plus pour un doublement du CO2 dans l’air.
18/63Présentation référence
Assez loin dans le passé…
En 2050
Si on continue comme maintenant ?
en 2005
380 ppm
Température
Teneur en CO2
Petit & al, Nature, Juin 1999
Petit & al, Nature, Juin 1999
19/63Présentation référence
Un peu moins loin
Il semble que quelque chose se soit passée dans les 200 dernières années… non ?
IPCC, FAR, 2007
20/63Présentation référence
On observe (bien) une hausse de T
IPCC, TAR, 2001
MAIS EST-CE SUFFISANT ?
IPCC, FAR, 2007
21/63Présentation référence
Mais est-ce bien suffisant ?
Le climat est un système très complexe• Processus variés: dynamique, physique, chimie, biologie…• Echelles spatiales extrêmes: cm à plusieurs milliers de km• Echelles temporelles extrêmes: minute au siècle
Le processus de l’effet de serre est bien compris l’augmentation de la température “toute chose égales par ailleurs” est fiable. Mais cela n’est pas suffisant pour justifier la responsabilité humaine et encore moins pour prévoir l’avenir (rétroactions ?).
ce n’est parce que les gaz à effet de serre réchauffent le climat et qu’on constate un réchauffement que ce sont les gaz à effet de serre qui sont
les contributeurs principaux de ce réchauffement.
NECESSITE DE MODELISER
22/63Présentation référence
Les rétroactions
forçage
système climatique TQ s
Pour une perturbation donnée (effet de serre ∆Q), la réponse d’un système (la température de la Terre ∆T) dépend de sa sensibilité à ce type de perturbation (s) et des rétroactions (f).
∆T = s ∆Q
f
f T∆T = s (∆Q + f ∆T)
∆T = s ∆Q / (1 - s f )
23/63Présentation référence
Exemples de rétroactions
240
250
260
270
280
290
300
310
320
pression de vapeur saturante (hPa) de la vapeur d'eau
1 10 100
vapeur
liquide
e* (hPa)
T(K)
La vapeur d’eau
Lorsque la température augmente, la pression de vapeur saturante augmente très rapidement
A taux d’humidité constante, le contenu en vapeur d'eau de l'atmosphère va donc augmenter
Puisque H2O est un puissant gaz à effet de serre, c'est une rétroaction positive très forte. Effet bien compris
Pression de vapeur saturante
Tem
péra
ture
L’albédo
= Fraction de l’énergie solaire réfléchie par la Terre
A priori, un climat plus chaud conduit à une fonte des neiges plus rapide. L'albédo de la Terre risque donc de diminuer. Le flux solaire absorbé va donc augmenter
On peut alors s’attendre à une augmentation des températures encore plus forte
Effet régional important
24/63Présentation référence
les modèles
25/63Présentation référence
Quid du futur ?
IPCC, FAR, 2007
Les modèles ne savent pas reproduire l’évolution de la température du 20ème siècle sans faire intervenir les émissions humaines.
On « démontre » ainsi par l’absurde la responsabilité de l’homme !
26/63Présentation référence
Qu’est-ce qui réchauffe ?
IPCC, FAR, 2007 Based on Meehl et al., 2004
27/63Présentation référence
Que disent les models pour le futur ?
IPCC, FAR, 2007
Comme les modèles comprennent relativement bien le passé, pourquoi ne pas les faire continuer dans le futur ?
Il faut alors faire des scénarios sur le comportement de l’homme…
28/63Présentation référence
Que disent les modèles pour le futur ?
IPCC, FAR, 2007
29/63Présentation référence
Que disent les models pour le futur ?
IPCC, FAR, 2007
Des différences entre les modèles montrent que les connaissances sont à ce jour insuffisantes pour se prononcer clairement sur les changements locaux
de précipitations.
En France, ce serait plutôt moins de pluie en été et plus de pluie en hiver…
30/63Présentation référence
Un phénomène irréversible ?
Le système climatique continue à évoluer bien après que les émissions soient réduites !
Aujourd’hui
100 ans
Emissions CO2
Concentrations de CO2100-300 ans
Température (siècles)
Niveau de l’océan(expansion thermique)
Niveau de l’océanFonte des calottes glaciaires
1000 ans
Source : D. Hauglustaine, LSCE
IPCC, 2001
31/63Présentation référence
2. Quels impacts d’un réchauffement futur ?
32/63Présentation référence
5 degrés ça n’a pas l’air grave, non ?
Il y a 20000 ans : dernière ère glaciaire Aujourd’hui
-> Si 5 degrés de moins nous font passer d’aujourd’hui à une ère glaciaire, on peut bien imaginer que quelques degrés de hausse entraînera une modification
radicale du monde actuel
Période glaciaire : d’immenses glaciers, épais de plusieurs km, recouvrent l’Amérique et l’Europe du nord. Le sol de la France est gelé en permanence, et inapte aux cultures.
La température de l’Europe est plus basse de 8 à 10 °C mais celle des tropiques a peu varié
Période glaciaire : on passe à pied sec de France en Angleterre : la mer est plus basse de 120 mètres !
Depuis le dernier maximum glaciaire, la moyenne planétaire n’a augmenté «que» de 5°C, mais notre planète a considérablement changé.
33/63Présentation référence
Les conséquences au premier ordre…
Avec une amplitude qui dépendra de nos émissions :
Impacts sur les écosystèmes (affaiblissements, disparitions, déplacements)
34/63Présentation référence
Les conséquences au premier ordre…
Répartition du hêtre maintenant et dans 100 ans si on continue comme aujourd’hui:
Répartition de l’épicéa maintenant et dans 100 ans si on continue comme aujourd’hui:
Badeau et al., 2004
Badeau et al., 2004
35/63Présentation référence
Les conséquences au premier ordre…
Avec une amplitude qui dépendra de nos émissions :
Impacts sur les écosystèmes (affaiblissements, disparitions, déplacements)
Augmentation du niveau des océans
36/63Présentation référence
Les conséquences au premier ordre…
Climate Change 2001, the scientific Basis, IPCC
Élévation du niveau des océans à plus long terme, suite à la fonte partielle ou totale du Groenland. Les températures mentionnées sont les élévations au-dessus du Groenland
atteintes en 3000 (nécessairement très supérieures aux élévations planétaires en 2100). Un problème analogue se pose pour la calotte «occidentale» de l ’Antarctique.
Et si nous relisions les mythes du déluge…
37/63Présentation référence
Les conséquences au premier ordre…
Avec une amplitude qui dépendra de nos émissions :
Impacts sur les écosystèmes (affaiblissements, disparitions, déplacements)
Augmentation du niveau des océans
Impacts sur les courants marins et donc sur les climats régionaux
Modification des phénomènes extrêmes (dont pics de chaleur, précipitations intenses, sécheresses, etc)
Augmentation du « trou d’ozone »
Impacts directs sur la santé humaine (déplacement des zones endémiques pour les maladies, conséquences des phénomènes brusques, etc).
38/63Présentation référence
Les conséquences au premier ordre…
Potentiel épidémique du paludisme en fonction de la température.J.-P. Besançenot, La jaune et La Rouge, 2000
La chaleur est généralement favorable aux micro-organismes, ce qui s’applique aussi à ceux qui sont pathogènes. Les risques évoqués concernent :
augmentation des zones concernées par les maladies à vecteurs (paludisme, fièvre jaune, dengue, fièvre de la vallée du Rift...) aussi bien dans la population que pour les animaux sauvages ou domestiques (Lucilie bouchère, maladie de la langue bleue, etc),
la remontée vers le Nord de pathologies des plantes et animaux
augmentation de la virulence des micro-organismes pathogènes en général ?
39/63Présentation référence
Les conséquences au premier ordre…
Avec une amplitude qui dépendra de nos émissions :
Impacts sur les écosystèmes (affaiblissements, disparitions, déplacements)
Augmentation du niveau des océans
Impacts sur les courants marins et donc sur les climats régionaux
Modification des phénomènes extrêmes (dont pics de chaleur, précipitations intenses, sécheresses, etc)
Augmentation du « trou d’ozone »
Impacts directs sur la santé humaine (déplacement des zones endémiques pour les maladies, conséquences des phénomènes brusques, etc).
Et nous ne ferons jamais le tour de toutes les mauvaises surprises possibles à l’avance, puisque la situation est inédite
Et encore acidification de l’océan, risques géopolitiques, de conflits, etc...
40/63Présentation référence
Les conséquences au premier ordre…
Notre connaissance des processus n’est que nécessairement partielle : il faut donc parler de risques de dommages, avec une probabilité plus ou moins élevée, et non de conséquences certaines.
Attention à ne pas confondre conditionnels et futurs simples : tout ce qui est possible n’arrivera pas nécessairement, mais plus nous émettons, et plus le risque est sérieux de dépasser des seuils. C’est nous qui faisons donc le temps de l’avenir !
Attention aussi à ne pas confondre « ignorance » et « garantie qu’il ne se passera rien » ! L’ignorance n’est pas une police d ’assurance.
Attention aussi à ne pas raisonner à capacité de réaction constante : l’ouragan Katrina aurait été beaucoup plus destructeur si les hélicoptères n’avaient pas eu de kérosène dans leurs réservoirs…
En clair, plus nous attendons, plus ce sera difficile et douloureux.
41/63Présentation référence
3. Le cycle du carbone
42/63Présentation référence
Le cycle du carbone
ATMOSPHERE
CARBONE
GEOLOGIQUE
(FOSSILE)
OCEAN
BIOSPHERE
43/63Présentation référence
CARBONE
GEOLOGIQUE
(FOSSILE)
Le cycle du carbone
ATMOSPHERE
OCEAN
BIOSPHERE
44/63Présentation référence
CARBONE
GEOLOGIQUE
(FOSSILE)
Le cycle du carbone
ATMOSPHERE
OCEAN
BIOSPHEREU
tilisati
on
d
es s
ols
45/63Présentation référence
CARBONE
GEOLOGIQUE
(FOSSILE)
Le cycle du carbone
ATMOSPHERE
OCEAN
BIOSPHEREU
tilisati
on
d
es s
ols
6,4 + 1,6 – 2,6 – 2,2 = 3,2 PtC
3,2
6,41,6 2,6 2,2
Pour un monde durable il faut émettre de l’ordre de :
(6,4 - 3,2) / 6,4 = 50% de ce qu’on émet aujourd’hui
46/63Présentation référence
Le cycle du carbone : en résumé
Océan : 30 % mais jusqu’à quand ?
Biosphère : variable
Attention !
Canadell, Le Quere, Raupach et al. (2007)
Nature (soumis)
47/63Présentation référence
4. Les tendances
autour du globe
48/63Présentation référence
L’équation de Kaya
• F = émissions de gaz à effet de serre P = population
G = PIB E = énergie primaire utilisée
• L’Equation de Kaya (Nakicenovic, 2004) :
F = P * (G/P) * (E/G) * (F/E)Emissions = Population production par personne intensité énergétique de l’économie contenu en CO2 de
l’énergieA diviser par plus de 2 au
niveau mondial !!
Comment joue t’on sur les 3 derniers termes ?
49/63Présentation référence
L’équation de Kaya
G
GP
FF
P
Emission de gaz à effet de serre
Population
PIB par habitant
Intensité en carbone du PIB
World
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
50/63Présentation référence
L’équation de Kaya pour les autres pays
World
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
USA
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
EU
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
Japan
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
Australia
0.5
0.6
0.7
0.8
0.9
1
1.1
1.2
1.3
1.4
1.5
1980 1985 1990 1995 2000 2005
• Kaya identity:
G
GP
FF
P
51/63Présentation référence
L’équation de Kaya pour les autres pays
China
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
1.6
1.8
2
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
India
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
1.6
1.8
2
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
D2
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
1.6
1.8
2
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
• Noter le changement d’échelle
World
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
1.6
1.8
2
1980 1985 1990 1995 2000 2005
F (emissions)P (population)g = G/Ph = F/G
G
GP
FF
P
52/63Présentation référence
Bilan par régions du globe
2003
0%
20%
40%
60%
80%
100%
Cumul Flux Growth Pop
D3D2IndiaChinaFSUD1JapanEUUSA
Ce que les pays occidentaux reprochent à la ChineCe que la Chine reproche aux pays occidentaux
53/63Présentation référence
C’est quoi un développement durable ?
Émissions de CO2 par habitant (en tonne équivalent carbone) en 1998 et « droits maximaux à émettre sans perturber le climat ». Source UNFCCC.
Droit maximal à émettre si nous voulons diviser les émissions mondiales de CO2 par 2, avec 6 milliards d’habitants
Idem si nous voulons diviser les émissions mondiales de CO2 par 3, avec 9 milliards d’habitants
54/63Présentation référence
5. Qu’est-ce qui « fait » de l’effet de serre ?
55/63Présentation référence
En France par type d’énergie
Répartition par type d'énergie de la consommation d'énergie finale (celle qui est facturée au client) en France en 2002.
Source Ministère de l'Industrie.
56/63Présentation référence
En France par secteur
Répartition par secteur des émissions de gaz à effet de serre en France en 2001.émissions de gaz à effet de serre en France en 2001.
Source : CITEPA, 2002 Source : CITEPA, 2002
57/63Présentation référence
Quel acte de la vie quotidienne ?
Quelques exemples de contenus énergétiques (toutes énergies confondues) en kWh
1AR Paris - New York en avion(en comptant tous les gaz)
Environ 400 litres d’essence par passager
environ 1 tonne de carbone
1 an de chauffage au gaz naturel d’une maison de 100m2 (moyenne)
Environ 30MWh
environ 1,9 tonne de carbone
30 kg de légumesenviron 5 kg de carbone
30 kg de viande de bœuf
environ 120 kg de carbone
10000 km en voiture (cylindrée moyenne, mix urbain-campagne, prenant en compte raffinage et construction
mais sans compter les autres gaz que le CO2)
environ 1 tonne de carbone
58/63Présentation référence
Les transports en France
Emissions de gaz à effet de serre, en grammes équivalent carbone par km parcouru, selon les modes de transport.
Source Jancovici, 2001
59/63Présentation référence
L’alimentation
Peut-on tous manger bio ?
100 kgs de viande par an par personne !
Hectares nécessaire à l’alimentation en Allemagne en fonction du pourcentage de produits « animaux » dans l’alimentation, Seemueller, 2000, cité par Lotter, 2003
Consommation de viande par Français et par an,
Source : Bernard Sauvant, INRA
Source : Jancovici/Ademe, Bilan Carbone, 2006
60/63Présentation référence
6. Que faire…
61/63Présentation référence
Les Français sont des esclavagistes !
« Equivalent esclave » de chaque poste de consommation d’énergie : chaque Français dispose aujourd’hui de l’équivalent de 100 esclaves à sa disposition en permanence.
On a donc une marge de manœuvre importante avant le retour à l’ «Age de Pierre», non ?
20
2
16
43
17
26
0
5
10
15
20
25
30
ag
ricu
ltu
re
eau
ch
au
de
+cu
isson
rés.
&te
rtia
ire
Ele
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trale
séle
ctr
iqu
es
Ind
ustr
iem
an
ufa
ctu
rière
tran
sp
ort
s
Source : Jancovici
62/63Présentation référence
La tragédie des biens communs…
• Sur un pâturage utilisable par tous, chaque fermier essaie de maximiser son profit en ayant un maximum de vaches par rapport à son voisin.
• Après quelques temps le bien commun devient surexploité et commence à se dégrader.
• A ce moment-là, le fait qu’un fermier ajoute un animal de plus a une composante positive et négative :
– Positive : environ tout l’aspect positif d’avoir un animal de plus.– Negative : la dégradation du bien commun pour le collectif, le
fermier n’en souffre que peu indivuellement.• En conséquence il décide d’ajouter un animal, puis un autre, et
chaque fermier fait de même. Jusqu’à… la destruction du bien commun
• "Freedom in a commons brings ruin to all".• La réponse de Hardin : des mesures coercitives consenties
communément.
Hardin G (1968) The tragedy of the commons. Science 162, 1243.
"If Australia stopped all its greenhouse gas emissions, the benefit would be wiped out by growth of Chinese emissions in just 9 months“ Australian Prime Minister, J. W. Howard, 2006
Mon avis : évitons de dire que ce sont d’abord aux autres d’agir. L’exemple est le meilleur moteur du changement.
63/63Présentation référence
Les renouvelables : ordres de grandeur
Mon avis : les renouvelables ne sont pas « LA solution » mais l’utilisation des différentes sources est très intéressante... à
condition que la consommation des autres énergies baissent !
Contribution des sources renouvelables, hors bois, à l'approvisionnement
énergétique mondial, en Millions de tonnes équivalent pétrole.
Contribution des sources renouvelables au bilan énergétique français, en millions de tonnes équivalent pétrole (1 tonne équivalent pétrole = 11.600 kWh).
64/63Présentation référence
Baisser les dépenses de chauffage…
Economies d'énergie cumulables
25
34
57
67
73
85
100
0 20 40 60 80 100
Apports solaires 30%
Oss bois ou iso ext
Isolation +30%
Système de chauffage
Apports solaires 15%
Ventilation Hygro B
Bâtiment référence
Consommation en kWh/m2.an
Consommation Economie
-15%
-12%
-6%
-10%
-23%
-10%
N.DESVIGNES etE.L’HUILLIER CHAUZIT (architecte dplg),Présenté au salon Ecobat
+ 2 tonnes+ 400 €~ 23°CT-Shirt
+ 1 tonne+ 200 €~ 21°CChemise
5 tonnes1000 €~ 19°CPull
Émission GES
équivalent CO2Dépenses annuelles
Température
Mais bien sûr le plus simple et le premier des gestes qui a un impact est de baisser le chauffage…
RAPPEL :
1 an de chauffage au gaz naturel d’une maison de 100m2
(moyenne) = environ 1,9 tonne de carbone
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Quelques pistes très intéressantes
- Le bioclimatique joue sur la majeure partie des 1,9 teC émis par une maison moyenne pour se chauffer (un Français émet 2,2 teC par an en moyenne). Il peut être couplé à une baisse du chauffage, du solaire thermique, un puits canadien…
- Développer une agriculture diversifiée, biologique, moins carnée et locale permet d’éviter le transport des marchandises, l’utilisation de phytosanitaires et aident à préparer la biodiversité au changement climatique. Par exemple les AMAP et les Jardins de Cocagne qui participent aussi aux volets sociaux et économiques du développement durable.
- Encourager le train, les transports en commun, le covoiturage, le vélo et non l’avion et la voiture personnelle…
66/63Présentation référence
Sauvés par la technique ?
Les énergies renouvelables : attention de ne pas confondre 1 et 100…
Le nucléaire : attention de ne pas confondre court et long terme.
Des voitures qui ne consomment presque pas ? Un avion qui volerait au jus de citron ? Ou comment croire que les ingénieurs résoudront tout et détourneront les lois de la physique…
L’efficacité énergétique n’aide pas à baisser nos émissions si le prix de l’énergie n’augmente pas. Ce qui se passera immanquablement un jour, mais plus violemment si on ne fait rien. Il faut donc mieux apprendre la sobriété en douceur…
taxe carbone (2ème proposition du Pacte écologique de N. Hulot)
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La sobriété heureuse ?
Quelques citations de Gandhi qui peuvent concerner notre problème…
"La civilisation, au vrai sens du terme, ne consiste pas à multiplier les besoins, mais à les limiter volontairement. C'est le seul moyen pour connaître le vrai bonheur et nous rendre plus disponible aux autres. Il faut un minimum de bien-être et de confort; mais passé cette limite, ce qui devrait nous aider devient une source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n'est que poursuite du vent. Ce faux idéal n'est qu'un traquenard".
"Il y a assez sur Terre pour les besoins de chacun mais pas assez pour l’avidité de chacun".
"Vivre tous, simplement, pour que tous puissent, simplement vivre".
"Soyez vous-même le changement que vous voulez voir dans le Monde".
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MERCI DE VOTRE ATTENTION
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