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Bulletin d’information BEST 01 05/2015
NOUVELLES DES RÉGIONS
• Pacifique• Macaronésie• Caraïbes
• La‘jungleamazonienne’:oui,c’estunécosystèmeforestiereuropéen!
• Connaissez-vousle‘dauphinpanda’?
• LaStratégieBiodiversitédeMayottepourmieuxprendreencomptelarichesseécologique
• ProjetCocaLoca• Mang:préserverensembleleszoneshumideslittorales
• AppuyerlaréhabilitationdelabiodiversitédanslesîlesdesCaraïbes
• ÉcosystèmesterrestresdesîlesMalouines/Falklands-uneévaluationdesrisquesdusauchangementclimatique
• L’équipeduhubAtlantiqueSud• L’équipedeconservationdugouvernementdel’îledel'Ascension
• L’équipeduhubMacaronésie
DÉCOUVERTES A LA RENCONTRE DES ÉQUIPESDEBESTIIIETDE LEURS PARTENAIRES
ACTIONS SUR LE TERRAIN:ACTUALITÉSDESPROJETSBEST
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AVANT-PROPOS
L’initiative BEST de l’Union Européenne (UE)
Une initiative européenne pour la préservation d’une biodiversité d’importance cruciale
Chers collègues, chers lecteurs,
C’est avec grand plaisir que je partage avec vous le premier bulletin de l’initiative européenne BEST! Joignez–vous
à nous pour un tour du monde et découvrez des facettes de l’incroyable patrimoine naturel de l’Europe peut-être
encore méconnues pour vous, rencontrez des personnes qui s’efforcent de le préserver en collaboration avec
les acteurs locaux, et soyez inspirés par des actions qui sont des exemples de bonnes pratiques à suivre pour la
conservation et l’utilisation durable des ressources naturelles.
Pour commencer votre voyage, voici quelques informations sur l’initiative BEST de l’UE1, qui constitue une suite concrète du “Message de l’Ile
de La Réunion”, document final de la conférence « L’Union européenne et l’Outre-mer, Stratégies face au changement climatique et à la perte de
biodiversité » organisée à La Réunion en 2008. Ce message recommanda la création d’un mécanisme pour soutenir les activités de conservation
de la biodiversité dans les régions ultrapériphériques (RUP) et les pays et territoires d’outre-mer (PTOM) de l’UE. Grâce à l’engagement et au
soutien du député au Parlement européen M. Maurice Ponga, l’Action préparatoire BEST a ainsi été lancée avec des premiers fonds de 6 000 000 €
gérés par la Commission européenne. Depuis ses débuts, BEST démontre l’importance du dialogue et de la collaboration entre les acteurs locaux
et les institutions européennes pour apporter des solutions créatives répondant bien aux besoins du terrain.
Ayant comme objectif d’appuyer la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable des services écosystémiques dans les RUP et PTOM, et
l’adaptation et l’atténuation du changement climatique basées sur les écosystèmes, l’Action préparatoire BEST, dans ses deux premières années,
a permis le financement de 16 projets grâce à deux appels à propositions, BEST-2011 et BEST-2012. Un premier partenariat avec l’Agence
française de développement (AFD) apporta une aide supplémentaire de 800 000 € pour financer deux projets supplémentaires, en liste de
réserve, et appuyer des travaux visant à rendre le régime volontaire BEST durable. Ces projets BEST sont portés par une variété de bénéficiaires
- associations locales, instituts de recherches, organisations régionales et internationales. Ils ont permis en autre d’appuyer la désignation et la
gestion d’aires protégées terrestres et marines; le contrôle d’espèces exotiques envahissantes; la mise en place de partenariats valorisant des
approches à l’adaptation et à l’atténuation du changement climatique basées sur les écosystèmes; l’évaluation de services écosystémiques;
des activités de sensibilisation et de renforcement des connaissances. Découvrez ci-dessous quatre projets BEST et les progrès qu’ils ont faits.
La dernière phase de l’Action préparatoire BEST est mise en œuvre par le consortium BEST III. Elle doit faciliter la transition vers un partenariat
durable permettant un accès rapide et facilité à des financements appuyant des activités nécessaires à la réalisation des objectifs de BEST. Le
consortium BEST III, avec son équipe de coordination et ses sept réseaux régionaux de connaissances (hubs) - Amazonie , Caraïbes , Océan
Indien , Macaronésie , Pacifique , Polaire / subpolaire et Atlantique Sud - développe des profils d’écosystèmes et des stratégies BEST régionaux
qui guideront les plans d’investissement pour mieux mobiliser les fonds et permettre la réalisation d’actions concrètes. Le processus participatif
implique notamment un examen du statut des espèces et des écosystèmes menacés, l’identification de zones clés pour la biodiversité et
d’actions de conservation prioritaires, en consultation avec les acteurs et experts locaux. Visitez le site BEST et lisez la suite afin de suivre les
travaux des hubs et rencontrer les équipes de BEST et leurs partenaires.
En 2014, le Message de la Guadeloupe appela à la formation d’un partenariat durable dédié à la biodiversité, s’appuyant sur l’Action préparatoire
BEST. Un groupe de travail ayant pour mandat de mettre en place ce partenariat volontaire devrait être formé prochainement et comprendre
des représentants des RUP, des PTOM, des États membres, de la Commission européenne, du Parlement européen, de la société civile et des
banques d’investissement et de développement européennes.
Déjà à partir de 2015, le programme BEST 2.0 faisant partie de l’initiative phare (B4Life) financera des actions de terrain à petite et moyenne
échelle et appuiera (avec un budget total de 8 milllions d’E) le renforcement des capacités dans les pays et territoires d’outre -mer de l’UE (PTOM
). Il vise à soutenir les objectifs de l’Action préparatoire BEST, les priorités d’actions énoncées dans la décision relative à l’association des pays et
territoires d’outre-mer, les stratégies locales, les zones et actions prioritaires identifiées dans le cadre des profils d’écosystèmes. À suivre donc!
Je vous souhaite un agréable premier voyage et une lecture enrichissante !
Karin Zaunberger,Responsable de politiques - Biodiversity Protection, DG ENV
1http://ec.europa.eu/environment/nature/biodiversity/best/index_fr.htm
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TABLEDESMATIÈRES Bulletin d’information BEST 01
AVANT-PROPOS
L’initiative BEST de l’Union Européenne (UE)
NOUVELLES DES RÉGIONS
Pacifique Polynésie française: Succès pour le lancement de BEST IIIWallis et Futuna : les autorités accueillent favorablement BEST III
Macaronésie De nouvelles informations pour la Liste rouge grâce aux travaux du hub régional et de ses partenaires
Caraïbes Savez-vous que la Caraïbe regroupe près de la moitié des 34 entités ultramarines de l'Union européenne ?
DÉCOUVERTES
La ‘jungle amazonienne’ : oui, c’est un écosystème forestier européen !
Connaissez-vous le ‘dauphin panda’?
La Stratégie Biodiversité de Mayotte pour mieux prendre en compte la richesse écologique
A LA RENCONTRE DES ÉQUIPES DE BEST III ET DE LEURS PARTENAIRES
L’équipe du hub Atlantique Sud
L’équipe de conservation du gouvernement de l’île de l'Ascension
L’équipe du hub Macaronésie
ACTIONS SUR LE TERRAIN: ACTUALITÉS DES PROJETS BEST
Projet Coca Loca
Mang : préserver ensemble les zones humides littorales
Appuyer la réhabilitation de la biodiversité dans les îles des Caraïbes
Écosystèmes terrestres des îles Malouines/Falklands - une évaluation des risques dus au changement climatique
CARTE
LE CONSORTIUM BEST III
L'équipe du Consortium BEST III
Contacts
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PacifiquePolynésie française: Succès pour le lancement de BEST III
La réunion publique pour le lancement du projet BEST III pour la Polynésie
française et les Îles Pitcairn (Papeete, 27 janvier 2015) a fait salle comble avec près d’une soixantaine de participants dont certains ont fait le déplacement depuis leurs îles bien éloignées de Tahiti.
Cette première réunion avait pour but de réunir les acteurs locaux de la conservation afin de leur présenter le projet BEST et de lancer le processus de consultation, pilier fondamental de la démarche de BEST III.
Le Ministre de l’environnement, M. MAAMAATUAIAHUTAPU, a fait l’honneur d’ouvrir la réunion par un discours appuyant le projet BEST III et invitant les acteurs présents à participer aux travaux sur la rédaction du profil d’écosystème. « La
biodiversité polynésienne doit aujourd’hui être l’affaire de tous » a-t-il précisé.
Durant la discussion qui suivit, les représentants des associations exprimèrent bien leur accueil favorable au dispositif d’appel à projets BEST 2.0 et soulignèrent leur besoin de bénéficier du volet « formation », en particulier pour le montage de projets.
Cette réunion a été par la suite largement médiatisée par radio, presse et télévision.
Cliquez sur les liens ci-dessous pour entendre les interviews du coordinateur du projet BEST III pour la Polynésie française et Pitcairn.
NOUVELLES DES RÉGIONS
Une soixantaine de personnes, représentants du gouvernement, d’organismes de recherches et de la société civile, étaient présents © Jean KAPE
Discours d’ouverture du Ministre de l’environnement de la Polynésie française © Jean KAPE
Le journal La Dépêche consacre un article sur la réunion de lancement de BEST
LIENS UTILES Conférencedepressediffuséeàlaradio
ArticledepresseEnregistrementTV(verslaminute20)
Pageswebdelarégion
Contact :
Coordinateur du hub Pacifique : Aurélie Bocquet, aurelie.bocquet@uicn.fr
Coordinateur de la sous-région Pacifique – Est : Jean Kape,
kape@mail.pf
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MacaronésieDe nouvelles informations pour la Liste rouge grâce aux travaux du hub régional et de ses partenaires
Définir ce qu’il faut préserver et pour quelles raisons est un élément clé du processus
d’élaboration des profils d’écosystèmes. Dans le projet BEST III, ceci est fait en identifiant, dans les Outre-mer européens, les zones clés pour la biodiversité d’importance globale, sur la base notamment du statut de conservation d’espèces inscrites sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées.
La Liste rouge de l'UICN est largement reconnue comme outil fondamental pour les politiques de conservation et de gestion des espèces. Reposant sur un processus itératif, les statuts des espèces sont régulièrement revus et mis à jour avec de nouvelles données. Ces actualisations sont nécessaires afin de refléter les changements taxonomiques ainsi que les réévaluations du statut de conservation résultant des recherches scientifiques les plus pointues. Ces mises à jour se révèlent ainsi particulièrement importantes lorsque des lacunes sont identifiées dans les informations disponibles de la Liste rouge.
Grâce au processus participatif du profil d'écosystème, deux exemples de lacunes ont ainsi été portés à l'attention de l'équipe de BEST III du hub Macaronésie. Le premier exemple concerne une fougère aquatique (Marsilea azorica): présumée endémique des Açores en 1983 et classée en danger critique dans la Liste rouge, l’espèce est connue depuis quelques années comme étant en fait une espèce introduite australienne mal identifiée. Le second exemple s’attache à un arbuste à feuilles persistantes vivace endémique des
Açores (Euphorbia stygiana), classé en danger critique sur la Liste rouge en raison d’une population limitée de 50 à 60 spécimens sur une île. Cette évaluation se référait en réalité à une sous-espèce, une autre sous-espèce, ayant une population de 30 000 à 40 000 spécimens et une aire de répartition sur tout l'archipel. Cette situation était connue depuis un certain temps par les botanistes locaux mais n’avait pas encore été intégrée au niveau de la Liste rouge. Ayant identifié ces lacunes lors de ses travaux de consultation, le hub Macaronésie a été mis en contact avec l’équipe de la Liste rouge de l’UICN pour étayer les actualisations nécessaires.
Les hubs régionaux de BEST sont idéalement placés pour faciliter la communication entre l'équipe de la Liste rouge et les chercheurs locaux. Grâce aux échanges sur l’évaluation du statut de conservation des espèces faite pour les stratégies régionales BEST III et au savoir des spécialistes en biodiversité des Outre-mer européens - leurs connaissances des espèces
endémiques notamment - les mises à j our de la Liste rouge sont facilitées. Ceci appuie la conservation de la biodiversité dans les Outre-mer européens et souligne l’import a nce du travail des hubs régionaux avec les e xperts locaux pour le processus global d’évaluation des espèces.
PacifiqueWallis et Futuna : les autorités ac-cueillent favorablement BEST III
A l’occasion de réunions organisées spécialement dans le cadre de leur
déplacement, l’équipe du hub Pacifique Ouest a pu rencontrer les représentants de l’Assemblée Territoriale de Wallis et Futuna et ceux du Conseil Territorial de l’Environnement et du Développement Durable. Ils ont exposé le projet BEST III, discuté des premières zones clés de biodiversité et présenté le programme d’appels à propositions BEST 2.0 auprès du Sénateur, des Ministres du Roi, du Député, du Préfet et des Chefs de services.
Les résultats préliminaires des profils d’écosystèmes ont été reçus avec un grand intérêt et tous les participants ont contribué aux réflexions. Ces réunions très productives ont permis d’affiner les zones clés de biodiversité
identifiées, notamment les embouchures de rivière, les forêts littorales et les sites de ponte des tortues marines. Les autorités se sont montrées très intéressées par les opportunités offertes par le futur mécanisme de financement BEST pour appuyer des projets de préservation de la biodiversité et de valorisation des services écosystémiques.
Ces réunions marquent le début du processus de consultation, durant lequel les acteurs locaux discuteront des actions concrètes à inscrire dans la stratégie régionale d’investissements environnementaux. L’initiative BEST se veut en effet ancrée dans le contexte local afin que les stratégies de conservation à long terme soient en adéquation avec les besoins et que les futurs soutiens financiers puissent être bien orientés.
Réunion du Conseil Territorial de l’Environnement en présence des parlementaires de Wallis & Futuna, du Président de l’Assemblée territoriale etdes ministres du roi d’Uvea. © Aurélie Bocquet
Euphorbia stygiana (Botanischer Garten, Frankfurt am Main) © Daderot
Marsilea azorica (Conservatoire botanique national de Brest, France). ©Jeffdelonge
Contact :
Coordinateur du hub Pacifique: Aurélie Bocquet,aurelie.bocquet@uicn.fr
Coordinateur de la sous-région Pacifique-Ouest, Jean-Christophe Lefeuvre
jclefeuvre@conservation.org
Contact : Coordinateur du hub Macaronésie :
Jose MN Azevedo,Jose.MN.Azevedo@azores.gov.pt
LIENS UTILES Pageswebdelarégion
LIENS UTILES FromEuropeanPrioritySpeciestoInvasiveWeedSystematicrevisionofPlatantheraintheAzorean
archipelagoAdaptingtheIUCNRedListcriteriafor
invertebratesTheunderrepresentationandmisrepresentation
ofinvertebratesintheIUCNRedListSystematicsandBiodiversity
PageswebdelarégionSitedelaMacaronésie
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CaraïbesSavez-vous que la Caraïbe regroupe près de la moitié des 34 entités ultramarines de l'Union européenne ?
La grande région Caraïbe comprend 37 Etats indépendants et territoires dont 15
territoires et régions de l'Outre-mer européen: Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Saint-Barthélemy sont rattachés à la France, Saba, St Eustache, Sint-Maarten, Bonaire, Curaçao et Aruba sont rattachés aux Pays-Bas tandis que Montserrat, Anguilla, les îles Vierges britanniques, Turks et Caicos et les îles Cayman sont rattachés à la Grande-Bretagne.
C’est donc avec des cultures et des systèmes administratifs très divers, plusieurs langues et à travers de multiples frontières, que l’équipe du hub Caraïbes du consortium BEST III travaille. Du point de vue biodiversité, la tâche peut paraître aussi intimidante. Comme dans les autres régions de l’Outre-mer européen, les Caraïbes abritent une biodiversité extraordinaire et un fort endémisme de par leur insularité. Quelques chiffres en témoignent : 11 000 espèces indigènes de plantes à graines (dont 72% sont endémiques), 520 espèces indigènes
de reptiles (dont 95% sont endémiques), 564 espèces d'oiseaux, 25 genres coralliens, 633 espèces de mollusques et encore 30 espèces de mammifères marins (CEPF, 2010)! Ce chapelet d'îles constitue d'ailleurs un corridor écologique unique pour les espèces migratrices telles que les baleines à bosse.
L’équipe du hub BEST III de la Caraïbe établit, comme ses homologues dans les autres régions, un profil d’écosystème identifiant toutes les zones clés pour la biodiversité dans cet Outre-mer européen. Sur la base d'une large consultation des acteurs locaux, les espèces et espaces menacés seront identifiés et cartographiés, et une stratégie d’investissements spécifique pour les territoires et régions d’Outre-mer sera proposée.
Ce travail de BESTIII permettra d’orienter au mieux les investissements nécessaires à la réalisation d'actions concrètes de préservation de la biodiversité, au niveau local et régional. Travail d’autant plus important qu’il est reconnu que l'économie de ces îles (tourisme, agriculture, pêche) repose fortement sur la bonne santé de leurs écosystèmes. Par exemple, il est estimé
que 90% de l’industrie du tourisme à Anguilla dépend d’écosystèmes en bon état et 70% du secteur privé de Bonaire dépend aussi de récifs coralliens bien préservés.
La dégradation des habitats, l’arrivée d’espèces exotiques envahissantes, les pollutions générées par les activités humaines et les effets du changement climatique menacent fortement ce patrimoine naturel. Selon les analyses de 2010, les territoires de la Caraïbe constituent indéniablement l'un des hotspots/point chauds de biodiversité au niveau mondial, abritant un grand nombre d'espèces en risque d’extinction : en fait, plus de 700.
Une chevêche des terriers © Christian Köning SHAPE Photography
Les îlots de Saint Barthélemy © Amandine Vaslet
Poster BEST III de la région Caraïbe
Contact :
Coordinateur du hub Caraïbes : Romain Renoux,romain.renoux@rnsm.org
LIENS UTILES Pageswebdelarégion
PagesBESTsurlesitedeCARSPAW
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La ‘jungle amazonienne’ : oui, c’est un écosystème forestier européen !
La majorité des européens continentaux ont très peu conscience que la forêt
amazonienne fait partie de leur patrimoine naturel et ont des connaissances plutôt superficielles de cet écosystème. Pourtant, cette forêt primaire, la plus vaste sur Terre et son plus grand réservoir de biodiversité terrestre, fascine le monde entier.
L’équipe du hub régional amazonien de BEST III, en Guyane française, valorise des travaux de recherches sur cet écosystème encore largement préservé. Ainsi par exemple, l'Office National des Forêts (ONF) et ses partenaires ont mené entre 2006 et 2012 un programme de recherche pour définir les habitats forestiers à une échelle prenant mieux en compte la biodiversité. En effet, cette forêt, qui parait si homogène, abrite en fait des habitats variés mais difficiles à appréhender sur une telle étendue.
Sur 26 sites sélectionnés sur l'ensemble du territoire afin de représenter cette variabilité, les conditions géomorphologiques et climatiques des zones d'étude ont donc été précisément décrites du point de vue floristique (arbres et palmiers de la canopée, flore du sous-bois), faunistique (grands mammifères et oiseaux chassés) et pédologique. Les bases de données ainsi constituées rassemblent près de 110 000 arbres inventoriés, 9361 relevés de plantes de sous-bois, 408 sondages pédologiques et 30 comptages de grande faune (dont 22 sites non chassés).
Les résultats obtenus permettent d’établir les profils de 13 paysages types, utiles pour prédire la diversité des espèces. Ainsi les forêts hautes de plateau semblent plus favorables à la présence de biches et de pécaris, tandis que les forêts de haut-relief seraient davantage favorables à la présence de singes araignées.
De telles données aident à définir les types et l’échelle des habitats importants pour les espèces et sont des éléments scientifiques importants pour les discussions avec les acteurs locaux sur les espaces à protéger pour préserver la biodiversité amazonienne européenne. Plus globalement, ces approches permettent de s’affranchir en partie du manque de données portant sur les seules espèces de la liste rouge.
Connaissez-vous le ‘dauphin panda’?Un besoin de recherches plus appro-fondies pour une espèce singulière : le Dauphin de Commerson.
Le Dauphin de Commerson (Cephalorhynchus commersonii), aussi connu sous le nom de
dauphin panda, fait partie des espèces les plus singulières du monde en termes de répartition. Tandis que la majorité des populations se trouve dans les eaux australes de l’Amérique du Sud et des îles Malouines/Falkland, une autre population a été récemment documentée autour des îles Kerguelen (Terres Australes Françaises – Sud de l’Océan Indien).
Cette séparation géographique de plus de 7000 km s’accompagne d’une divergence génétique marquée, amenant les scientifiques
à les considérer comme deux sous-espèces distinctes (en 2007), dont l’une est par conséquent endémique de Kerguelen. L’espèce a un profil côtier (habitat de type fjord) augmentant les risques de captures accidentelles dans les filets de pêche - comme c’est le cas par exemple en Argentine - et des effectifs de populations très réduits, ce qui la rend particulièrement vulnérable aux effets des changements climatiques sur la disponibilité de ses proies. Actuellement classée Données insuffisantes (DD) sur la Liste rouge globale de l’UICN, la sous-espèce endémique de Kerguelen a néanmoins récemment été classée En danger (EN) sur la Liste rouge régionale des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).
Le dauphin est aujourd’hui protégé des risques de capture accidentelle par l’interdiction de la pêche au filet côtière à Kerguelen, favorisant aussi la bonne santé des stocks de poissons. Ce dauphin et les mesures de protection qui peuvent prévenir son déclin et celui d’autres espèces méritent donc attention dans le profil d’écosystème pour la sous-région Antarctique/Sub-antarctique développé grâce au consortium BEST III.
La forêt amazonienne en Guyane française © Roger Leguen / WWF-Canon
Le dauphin de Commerson. Credit Paul Tixier© Paul Tixier
Aire de distribution du dauphin de Commerson
Contact :
Coordinateur du hub amazonien : Laurent Kelle, lkelle@wwf.fr
Contact :
Coordinateur du hub Polaire/sub-polaire : Cédric Marteau
cedric.marteau@taaf.fr
LIENS UTILES Pageswebdelarégionamazonienne
LIENS UTILES Pageswebdelarégionpolaire/sub-polaire
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La Stratégie Biodiversité de Mayotte pour mieux prendre en compte la richesse écologique
Dans le Sud-ouest de l’Océan Indien, le territoire français de Mayotte héberge de
nombreuses richesses naturelles, terrestres et marines. C’est la région ultrapériphérique la plus récente de l’Union Européenne (1er janvier 2014).
Malgré la grande valeur écologique de Mayotte, les dispositifs et actions de conservation sont encore lacunaires, et sa biodiversité est menacée par un développement rapide et de forts défis socio-économiques.
Depuis 2012, le Comité Français de l’UICN a mené un travail participatif de diagnostic des enjeux environnementaux et de planification stratégique qui a conduit à la Stratégie
Biodiversité pour un développement durable de Mayotte. Ce document vise à mieux concilier développement et conservation et a été validé par un large panel d’acteurs locaux ; il identifie par exemple le besoin d’inclure la protection de la biodiversité dans les secteurs clés de l’agriculture, de la pêche et du tourisme ou d’améliorer des outils tels que la désignation ou la gestion des aires protégées et il développe un plan d’actions opérationnel.
La Stratégie Biodiversité peine pour le moment à être mise en œuvre, notamment en raison des ressources financières très restreintes que doivent se partager les acteurs de la préservation
de la nature mahoraise. En outre, face à d’autres défis environnementaux perçus comme plus pressants (gestion des déchets, réseaux d’assainissement, énergies...), la conservation de la biodiversité reste souvent moins considérée, bien qu’étant une des richesses de l’île dont la valorisation bénéficierait à tous.
Le travail du consortium de BEST III permettra d’appuyer le développement d’une stratégie d’investissements ciblée pour guider l’appui financier tant national qu’européen au développement durable de Mayotte, et pour accorder une meilleure place aux actions de conservation identifiées comme prioritaires pour la région.
Zosterops mayottensis – Zostérops de Mayotte, une espèce endémique © Johannes Chambon
Contact :
Coordinateur du hub Océan Indien: Aurélie Bocquet
aurelie.bocquet@uicn.fr
LIENS UTILES Pageswebdelarégiondel'OcéanIndien
ALARENCONTREDESÉQUIPESDEBESTIIIETDELEURSPARTENAIRES
L’équipe du hub Atlantique Sud
LehubAtlantiqueSudcoordonnelamiseenœuvreduprojetBESTIIIsurquatreterritoires:lesîlesdel'Ascension,Sainte-Hélène,TristandaCunhaetMalouines/Falkland.Undéfiàsurmonterpourl'équipe:desterritoirestrèséloignéslesunsdesautresetd’unaccèspastoujoursfacile.Imaginez:allerà
l'îledel'Ascensionn’estpossiblequegrâceauxvolsdesforcesaériennesmilitairesduRoyaume-UniouparbateaudepuislavilleduCapenAfriqueduSud.L’accèsàSainte-Hélènen’estactuellementpossiblequeparbateaux,surlesquelsonnepeuts’embarquerqueduCapoudel'îledel'Ascension.TristandaCunhaestaussiuniquementaccessibleparbateauetseulunnavirepartantduCap,leMVEdimbourg,vousgarantitdepouvoirdébarquersurl'île.Àcejour,aucunecouchetten’estdisponiblepourlesvisiteurssurcenavireetcejusqu'en2016.TouteslesplacesserontoccupéespardesrésidentsdeTristandaCunhaquisonttransportésversouàpartirdel'île,principalementpourdesraisonsmédicales.
Dr Paul Brickle (extrême gauche, triant deséchantillons après une expédition de plongéeprèsde l'îlede l'Ascension)est lecoordinateurduhubetledirecteurdel'Institutderechercheenvironnementale de l'Atlantique Sud (SAERI)basé dans les îles Malouines/Falkland. Ilcompte de nombreuses années d’expérienceprofessionnelle dans l'Atlantique Sud, depuisles tropiques de l'île de l'Ascension jusqu’auxclimatssubpolairesdelaGéorgieduSud.Ilestparticulièrement intéressé par les espècesmarines du plateau continental austral dePatagonie: la biologie de leur reproduction,l'âge,lacroissance,ladynamiqueetlastructuredeleurspopulations.Ilestégalementunexpertpourlehubpolaireantarctiqueenraisondesonexpérience.
Dr Megan Tierney (observée par des gorfoussauteursalorsqu’elle lesexaminepourvérifiersi ils portent des balises de suivi) apporte, ensa qualité d’experte du hub, une expérienceprofessionnelle de l'Océan Austral avec unespécialisationsurlesgrandsprédateursmarins.Elle a précédemment travaillé pour l’Australian Antarctic Division cherchant à minimiser lesimpacts des changements environnementauxet de l'exploitation des ressources sur lesécosystèmesdel'OcéanAustral.PuisarejointleWorld Conservation Monitoring Centre-organed’évaluation de la biodiversité et d’appui à lagouvernanceduProgrammedesNationsUniespour l'environnement, qui vise à développerdes indicateurs de biodiversité et de servicesécosystémiques pouvant être utilisés pourl'évaluationdelaperteglobaledebiodiversité.
Maria Taylor (faisant ici la connaissancede quelques éléphants de mer femelles)est une écologiste dédiée maintenant audéveloppement du profil d’écosystème pourBEST III dans le hub Atlantique Sud. Elle aprécédemment travaillé sur l'île de l'Ascensiondans le département de conservation dugouvernement,surdesprojetsdepréservationde diverses espèces - notammentoiseaux demer,crabesterrestresettortuesvertes.
L'équipeadéjàpupartagerquelquesbonnesnouvelles:enjuillet2014,l'îledel'Ascensiondéclarasixnouvellesréservesnaturellesprotégéeslégalementainsiqu’uneréserveornithologiqueetrenforçalestatutdeprotectionduparcnational,cequisignifieque20%dudomaineterrestredel’îlesontmaintenantprotégés.Cesairesprotégéesabritentlestroisplusimportantesplagesoùlestortuesvertesviennentpondre,quatreairesdenidificationimportantespourlesoiseauxdemeretl'ensembledeGreenMountain,oùseretrouventtouteslesautresespècesdeplantesendémiquesdel’île.
©Deborah Davidson ©Maria Taylor ©David Blockley
Contacts :
Coordinateur du hub Atlantique Sud : pbrickle@env.institute.ac.fk
LIENS UTILES Pages web de la région Atlantique Sud
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Un partenaire de l’Atlantique Sud :l’équipe de conservation du gouvernement de l’île de l'Ascension
Le territoire britannique d'Outre-mer del'îledel'Ascensionsetrouvepresqueàmi-
cheminentre l'AmériqueduSudet l’Afrique.Créée ilyaenvironunmillionannéesparunvolcansous-marinlelongdeladorsalemédio-atlantique,l’îleestunlieudecontrastes,allantde paysages volcaniques arides largementdépourvus de toute vie végétale le longdes côtes à une forêt de nuages luxuriante,plantée par l’homme, sur Green Mountain.Ascension est géologiquement jeune, faitqui,combinéàson isolement,se traduitparunebiodiversitécomparativementpauvreenespèces.Toutefois,ledegréd'endémismeestélevé,avecaumoins55espècesendémiquesde plantes, de poissons et d’invertébrés -terrestres et marines. L’île de l'Ascensionabrite également les plus grandes aires denidification d’oiseaux de mer et de tortuesmarinesdanslazonetropicaledel'AtlantiqueSud.
Leseffortsdeconservationdelabiodiversitésur l’îlede l’Ascensionontétéofficiellementlancés en 2001, lorsque le Foreign and Commonwealth Office afinancéunprojetdepréservationdesoiseauxdemergérépar laSociétéroyalepourlaprotectiondesoiseaux(RSPB).Cettemêmeannée,legouvernementdel’îledel’Ascension(AIG)etlegouvernement
du Royaume-Uni ont également signé uneCharte de l'environnement dans le but deconserver le patrimoine naturel de l’île.L'équipe de conservation du gouvernementœuvre depuis lors et des progrès réguliersdans la conservation et la promotion de labiodiversité unique de l'île sont à noter, telquelecontrôledelapropagationdesespècesexotiques envahissantes. Dépendant dunombre de chercheurs invités, stagiaireset bénévoles, l’équipe du Département deconservationvariede8à20personnes.
Le gouvernement de l'île de l’Ascensionfinaliseunprojetfinancéparl'InitiativeDarwinélaborant le premier plan d'action pour labiodiversité de l'île, une «feuille de route»pour faire avancer la conservation de labiodiversitéetlagestiondel'environnement.Le plan est un «document vivant» avecune base de données qui permet demettre continuellement à jour les actionsentreprises, de suivre les progrès réalisésetd’ajuster lespriorités.Mêmesi labasededonnéesdoitencoreêtrefinalisée,lesprofilsdesespècesetdeshabitatsprioritairesainsique les objectifs de préservation peuventêtredéjàconsultésenligne.LeDépartementde conservation a récemment introduit unsystème de demande d'autorisation desprojets d’étude de l’environnement dans lebutd’assurerque les rechercheseffectuéesparleDépartementetleschercheursinvitéssoient menées d’une manière coordonnéepour éviter les duplications, minimiserl'impactsur l’environnement,etassurerquelesconnaissancesgénéréesbénéficientàl'île,seshabitantsetsafaune.
En 2014, le gouvernement a créé unDépartement des pêches pour assurer unegestiondurableetprofessionnelledesazonemaritime; laventedepermispour lapêche
commerciale a été suspendue pendant queles options de gestion sont examinées, encollaborationaveclesrésidentsdel'îleet lesacteurs étrangers. Un projet de durabilitémarine pour l’île de l'Ascension financé parl’Initiative Darwin est en cours depuis deuxannéesafinderecueillirlesdonnéesdebaseessentielles sur l'abondancedesespècesetleurdistribution,etpourappuyerdestravauxde recherche sur la biologie des espècesclés. Une cartographie des habitats, de larecherche océanographique et des étudesde suivis des poissons vont informer lesfutures décisions de gestion, y compris lamise en place d'aires protégées s’avérantnécessaires.
Pourplusdedétails,visiteznotresite.
Botanistes du département de conservation faisant un inventaire de plantes © Ascension Island Government Conservation Department
Une bénévole, Jacqui Ellick, ramène à la mer une tortue marine échouée © Ascension Island Government Conservation Department
L’équipe de conservation du gouvernement de l’île de l’Ascension 2015 © Ascension Island Government Conservation Department
Contacts :
Dr. Nicola Weber, Head of Conservation (Ascension Island Government), nicola.weber@ascension.gov.ac
LIENS UTILES http://www.ascension-island.gov.ac/
government/conservation/http://www.south-atlantic-research.org/
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Contacts :
Coordinateur du hub Macaronésie: jose.mn.azevedo@azores.gov.pt
LIENS UTILES HubMacaronésie
GeoPortalMacaronésie
L’équipe du hub Macaronésie
L’équipeduhubMacaronésieestresponsabledelacoordinationduprofild'écosystèmepourtroisrégionsultrapériphériqueseuropéennesdanslenord-ouestdel'Atlantique:lesarchipelsdesAçores,deMadère(Portugal)etdesCanaries(Espagne).Lesîlesportugaisesétaientinhabitées
lorsquelescolonseuropéensyarrivèrentau15èmesiècle,alorsqu’unepopulationindigèned'origineberbèreoccupaitlesîlesCanaries.Avecunepopulationactuelled'environ2millionsd’habitants,lesîlesCanariessontl'entitédel’Outre-mereuropéenlapluspeuplée.CommeàMadère,ladensitédepopulationavoisineles300personnes/km2,alorsquelesAçoressontenvirontroisfoismoinsdensémentpeuplées.L'économiedelarégionestfortementspécialiséedanslesecteurdesservices,letourismejouantunrôlemajeur,enparticulierdanslesîlesCanaries(plusde12millionsdevisiteursparan)etMadère(prèsd'unmilliondevisiteursen2012).DanslesAçores,lapêcheetl'agriculturerestentimportantes,avecuneprédominancedel'élevageetdelaproductionlaitière.
N’ayantjamaisétérattachésàuncontinent, lesarchipelsdelaMacaronnésieabritentunnombreparticulièrementélevéd'espècesterrestresendémiques-animalesetvégétales.Durant leur longueetcomplexehistoiregéologique,desépisodesdecolonisationetdespéciationontcontribuéaumélangeactueld’élémentsbiologiquesaffiliésavecl'AtlantiqueNord,laMéditerranéeetl'Afrique.
JoséAzevedo(iciautravailsurunprojetBEST)est lecoordinateurduhub. Ilestprofesseurd'ichtyologieetdebiologiedesmammifèresmarinsàl'UniversitédesAçores.Lespoissonssontsapremièrepassionprofessionnelleetilest fier d'avoir décrit le seul poisson marinendémique connu des Açores, Symphoduscaeruleus. Actuellement, il supervise desthèsesdedoctoratsurl'écologiedescétacésetcoordonneleprojetdescienceparticipativeMONICET, recueillant et analysant lesdonnées collectées par les opérateurs detoursd’observationdebaleines.Ilcoordonneaussi le projet NetBiome-CSA, dédié àrenforcer les partenariats et la coopérationentre chercheurs afin d’appuyer unegestionefficaceetdurablede labiodiversitétropicale et subtropicale dans les régionsultrapériphériques et les pays et territoiresd'outre-mereuropéens,unebonnesynergieavecBESTIII.
Francisco Wallenstein Macedo (debout der-rière une bruyère endémique des Açores)est diplômé en économie de l'Université deLisbonne(1994)etenbiologiedel'UniversitédesAçores(2002).Ilaobtenusondoctoratenbiologiemarinedel'UniversitéHeriot-Watten2011.Avecuneexpériencede10annéesdanslarecherchescientifiquesurlesécosystèmescôtiers des Açores, il travaille depuis 2012pour le gouvernementrégionaldesAçores,d'abordcommegestionnairedeprojetsdansle Département des pêches, puis dans ledépartementdeScienceettechnologieoùilestenposteactuellement.
Luisa Madruga a obtenu un diplôme enéconomie et un master en gestion etgouvernance de l’environnement du NewUniversitydeLisbonne.Luisatravaillecommechercheuse scientifique et consultante surl’évaluation économique des écosystèmespour des institutions publiques et desentreprises privées. Avant de rejoindre lehubMacaronésieenjuin2014,elleatravaillépendant deux ans comme gestionnaired’un projet sur l'économie verte et laTEEB (Économie des écosystèmes et dela biodiversité) pour le bureau régionalpour l'Amérique latine et les Caraïbesdu Programme des Nations Unies pourl’environnement au Brésil. C’est dans lespaysages splendides de l'île de Flores queLuisa se ressourceaprès son travail intensifsurleprofild'écosystème.
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Projet Coca LocaConnectivité des populations de tortues CAouannes dans l’ouest de l’océan Indien : mise en place de me-sures de gestion LOCAles et régio-nales – COCA LOCA
Le projet COCA LOCA, financé par l’Agence française de développement, vise à améliorer
les connaissances sur les mouvements et la structure des populations de tortues caouannes (Caretta caretta) dans l'océan Indien occidental. L'objectif est d'identifier les couloirs migratoires et la connectivité entre les tortues présentes dans la zone économique exclusive (ZEE) de La Réunion et les principaux sites de ponte de la région (Afrique du Sud, Mozambique, Madagascar et Oman).
Les connaissances acquises vont appuyer la mise en place de mesures de gestion et de conservation efficaces aussi bien à une échelle locale, au travers du Plan National d'Action Tortues Marines en océan Indien, qu'à une échelle régionale, au travers du Plan d'Action régional de l'IOSEA (Indian Ocean - South East Asia).
A La Réunion, les tortues caouannes se trouvent principalement au large où elles se nourrissent notamment de poissons et de méduses. C’est là qu’elles sont parfois capturées accidentellement par des pêcheurs palangriers. Le projet COCA LOCA a permis d’équiper les navires de pêche de « kits de sauvetage » qui permettent de libérer les tortues prises à l’hameçon. Lorsque l’opération est trop délicate, les pêcheurs ramènent les tortues à terre où elles sont prises en charge par le centre de soins des tortues marines de
Kélonia. Plus de 22 tortues soignées ont ensuite été équipées de balises de suivi par satellite avant d’être relâchées en mer. Les informations recueillies jusqu’à présent indiquent que la plupart se dirigent vers le sultanat d’Oman, site de ponte majeur de l’espèce.
Soutenue par le projet, cette collaboration entre Kélonia et les pêcheurs permet à la fois d’étudier les tortues caouannes, de limiter l’impact de la pêche sur les tortues, mais aussi de sensibiliser différemment les acteurs clés que sont les pêcheurs. Ainsi, certains sont venus participer au lâcher des tortues qu’ils ont aussi pu baptiser.
Les pêcheurs palangriers de La Réunion ne font plus partie des menaces qui pèsent sur les tortues caouanes, mais bien des solutions pour leur protection.
Mang : préserver ensemble les zones humides littorales
Depuis 2014 un programme d’actions est en cours afin de renforcer la connaissance, la
gestion et la préservation des zones humides littorales ultra-marines, c'est le programme Mang.
Il vise à établir d'ici fin 2016 une «boîte à outils» opérationnelle comportant des méthodes et des protocoles simples et standardisés élaborés en concertation avec les gestionnaires de zones humides. Celle-ci leur permettra de réaliser des diagnostics écologiques, de définir des objectifs de gestion et de préservation et de mettre en place des suivis sur leur site.
Depuis le mois de novembre le bureau d'étude Impact Mer effectue des inventaires hydrologiques et écologiques sur les sites pilotes (Mayotte, Guyane, Saint Barthélemy, Guadeloupe et Martinique). A ce jour, les premiers inventaires et analyses ont été réalisés, et la deuxième série de prospections de terrain est en cours. En tout, trois à quatre séries de prospection seront réalisées sur l'année afin d'avoir des résultats tenant compte des saisons sèches et humides. Depuis le début du mois d'avril , une réflexion a été initiée sur des protocoles standardisés et des plans de gestion simplifiés de ces zones humides littorales ultramarines.
En parallèle de ces inventaires et réflexions, une formation a été organisée en Guadeloupe en décembre dernier afin de familiariser les gestionnaires au fonctionnement et aux enjeux de ces zones humides. Cette formation a rencontré un franc succès avec pas moins de 17 stagiaires des Antilles. Les participants ont notamment apprécié les sorties de terrain permettant la compréhension du fonctionnement des différents types de zones humides littorales. Une session identique destinée aux gestionnaires de l'Océan Indien aura lieu en juin 2015 à la Réunion. La formation affiche déjà complet !
Pour suivre les avancées de Mang, un projet financé par l’AFD, connectez - vous au site internet du Pôle-relais mangroves et zones humides d'Outre-mer www.pole-zh-outremer.org/les-actions-du-pole-relais-outre-mer/.
Bien équipés, les pêcheurs palangriers de La Réunion oeuvrent pour la protection des tortues marines © M. DALLEAU
Contact :
Project manager, Mayeul DALLEAUmayeuldalleau@kelonia.org
et Jérémie Bossert
Contacts :
Evanne Le Fur, Chargée de mission génie écologique,
evanne.lefur@aten.espaces-naturels.fr
LIENS UTILES www.kelonia.orgFicheduprojet
LIENS UTILES SiteMang
Ficheduprojet
ACTIONSSURLETERRAIN:ACTUALITÉSDESPROJETSBEST
Une tortue caouanne équipée d’une balise de suivi par satellite rejoint la surface pour respirer© M. DALLEAU
Participants au stage Mang organisé en décembre 2014 en Guadeloupe © Jessica Crillon, Impact Mer
Palétuviers rouges en Guadeloupe © Marie Windstein
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Appuyer la réhabilitation de la biodiversité dans les îles des CaraïbesLe projet BEST Conservation des espèces et des sites d'importance internationale par l'élimination des espèces exotiques envahissantes dans les territoires d'Outre-mer britanniques des Caraïbes améliore la gestion des espèces envahissantes dans les territoires britanniques d'Outre-mer des Caraïbes et s’efforce de réduire l’impact des rats introduits sur la biodiversité caribéenne. Dans les îles, où la faune indigène s’est développée en l’absence de mammifères prédateurs, les espèces envahissantes introduites ont
des impacts particulièrement négatifs sur la biodiversité. Les rats ont été introduits dans les îles des Caraïbes avec des conséquences dévastatrices - de nombreuses espèces indigènes se sont éteintes ou ont disparu des territoires, ou survivent marginalement sur de petites îles sans rats.
L’élimination des rats sur les îles est un moyen efficace pour permettre aux espèces indigènes de recoloniser leur habitat et de prospérer. Des évaluations sont en cours pour déterminer si l'éradication est possible pour les îles Prickly Pear Cays à Anguilla et Tobago dans les îles Vierges britanniques (BVI). D’après les premières indications, l’éradication serait une mesure efficace dans les deux cas, car les îles sont assez éloignées limitant ainsi les possibilités de ré-invasion.
Une fois l'éradication faite, les avantages pour la biodiversité locale seront énormes, comme l’indiquent les résultats de l'élimination des rats sur Dog Island, Anguilla, déclarée officiellement sans rats en 2014, où une augmentation rapide des populations d'oiseaux et de reptiles menacés a été observée.
Le projet promeut aussi une certaine méthodologie de pratiques à suivre. Un cours sur les méthodes d'éradication a été tenu à Anguilla, organisé par l’Anguilla National Trust (ANT), favorisant le partage d'idées entre les territoires et les organisations. Il est prévu que les méthodologies élaborées dans le cadre du projet seront utilisées pour mettre en œuvre des efforts de restauration sur quatre îles d'importance internationale pour la biodiversité.
Sont remerciés tous les partenaires du projet et les collaborateurs impliqués : RSPB, Animal and Plant Health Agency, ANT, BVI National Parks Trust , Jost Van Dyke Preservation Society , National Trust des Îles Caïmans , National Trust des îles Turks et Caicos, le Département de l’environnement du gouvernement de Montserrat et la Commission Européenne.
TEFRA : Écosystèmes terrestres des îles Malouines/Falklands - une évaluation des risques risques dus au changement climatique
En mai 2014, les partenaires du projet TEFRA ont organisé le premier atelier
sur le changement climatique pour les îles Malouines/Falklands. Après une présentation des résultats initiaux du projet, ils ont travaillé avec les participants afin d’identifier les impacts potentiels du changement climatique sur ces îles et d’évaluer ceux prioritaires au niveau local.
Les discussions ont engagé un très large éventail de la population des îles Malouines/Falklands, notamment des représentants des départements de l’aménagement du territoire, des ressources naturelles et des travaux public, ainsi que du milieu agricole et de la société civile; des membres de l’association Falklands Conservation, de l'Assemblée législative, du Falkland Land Holdings, du Falklands Wool et de l’Institut de recherche de l'Atlantique Sud; des naturalistes locaux et des consultants en environnement.
Grâce au processus participatif, les impacts potentiels du changement climatique sur les plantes indigènes et introduites, ainsi que sur les services écosystémiques fournis par les prairies et les sols des îles Malouines/Falklands, ont été identifiés comme suit : • Augmentation des déficits d'humidité du sol
et asséchement• Erosion accrue des sols• Changements dans les plantes
envahissantes
• Modification des aires de répartition - espèces perdant ou gagnant des «niches climatiques »
• Intensification de l'agriculture• Perturbation des habitats par des
événements extrêmes (par ex. l'augmentation des tempêtes, du risque d’incendie)
Ces priorités tiennent compte des impacts probables sur les espèces et les habitats clés ou menacés ainsi que du niveau de perception de l'urgence.
Les impacts du changement climatique sur l'agriculture - qui dépend des services écosystémiques fournis par les plantes et les sols des îles Malouines/Falkland - ont été évalués plus en détail et les questions à aborder ont été priorisées comme suit : • Augmentation de l’érosion des sols et du
risque de crues en raison de précipitations violentes plus fréquentes
• Besoin des animaux en eau accru en période de sécheresse
• Changements dans la disponibilité des ressources en eau avec une quantité plus réduite pour le pompage due à une diminution de la recharge; des debits faibles plus fréquents et des restrictions d’utilisation
• Nécessité d'accroître la sécurité alimentaire nationale
• Réaction des espèces de graminées des pâturages indigènes aux effets du changement climatique anticipés
Ces priorités prennent en compte les impacts économiques, environnementaux et sociaux probables ainsi que le degré d’urgence perçu.
Il ressort donc que la conservation des sols est un thème transversal majeur, reconnu comme une préoccupation prioritaire tant pour l'agriculture que pour la biodiversité dont elle dépend.
Après l’examen des résultats de cet exercice de priorisation sur les données de base disponibles, des évaluations des risques ont été élaborées puis discutées lors de consultations dans les îles Malouines/Falkland organisées en mars 2015. Ces évaluations sont en cours de finalisation et seront bientôt partagées avec le gouvernement des îles Malouines/Falkland, résultat majeur du projet TEFRA.
L’équipe de coordination de l’atelier sur le changement climatique . De gauche à droite : Dr Colin Clubbe (Royal Botanic Gardens, Kew), Dr David Doxford (Falklands Conservation), Professeur Jim McAdam (UK Falkland Islands Trust), Nick Rendell (Falkland Islands Government) and Dr Rebecca Upson (Royal Botanic Gardens, Kew) © Stacy Bragger
Les îles Tobago (Iles Vierges britanniques)© Grant Harper
Contact :
Lyndon John, Project Coordinator - Caribbean Invasive Species,, Lyndon.John@rspb.org.uk
Contacts :
Rebecca Upson, Dr,R.Upson@kew.org
Tefra Project Manager
LIENS UTILES Ficheduprojet
LIENS UTILES Ficheduprojet
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Guyane française
Martinique GuadeloupeMontesserratSaint Barthélémy
Sint MaartenSaint Martin
AnguillaSint Eustatius
Îles Vierges britanniquesÎles Turks et Caicos
Saba
Îles Cayman
Aruba Bonaire
Curaçao
Bermudes
Canaries
Açores
Madère
Mayotte
La Réunion
Territoire britannique de l’Océan Indien
Iles Eparses
Nouvelle Calédonie
Polynésie française
Wallis et Futuna
Pitcairn
Groenland
Saint Pierre et Miquelon
Terres Australes de l’Antartique Françaises
Territoire britannique de l’Antartique
Îles Malouines/Falkland
Géorgie du Sud et les Îles Sandwich du Sud
Sainte Hélène
Terre d’Adélie
Union européenne
Iles Kerguelen
Amsterdam
Crozet
Tristan da Cunha
Ascension Island
Saint Paul
Polar/Sub-polar
Pacifi que
Macaronésie
Amazonie
South Atlantique
Océan Indien
Caraïbes
Polaire/sub-polaireLegend
Les pays et territoires de l’outre-mer de l’UE (PTOM)
Les régions ultramarines périphériques de l’UE (RUP)
Le groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifi que (ACP)
Zone économique exclusive de l’union européenne (ZEE)
Champ de l'initiative BEST
Lesrégionsultrapériphériquesetlespaysetterritoiresd'outre-merdel'unioneuropéenne
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Martinique GuadeloupeMontesserratSaint Barthélémy
Sint MaartenSaint Martin
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Açores
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La Réunion
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Iles Eparses
Nouvelle Calédonie
Polynésie française
Wallis et Futuna
Pitcairn
Groenland
Saint Pierre et Miquelon
Terres Australes de l’Antartique Françaises
Territoire britannique de l’Antartique
Îles Malouines/Falkland
Géorgie du Sud et les Îles Sandwich du Sud
Sainte Hélène
Terre d’Adélie
Union européenne
Iles Kerguelen
Amsterdam
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Macaronésie
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South Atlantique
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Les pays et territoires de l’outre-mer de l’UE (PTOM)
Les régions ultramarines périphériques de l’UE (RUP)
Le groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifi que (ACP)
Zone économique exclusive de l’union européenne (ZEE)
Photos: ©RogerLeguen,©HenkjanKievit,©R.Renoux,©A.Bocquet,©R.Perdriat,©LuisaMadruga,©Dr.JudithBrown,©JeanChristopheLefeuvre, ©MagaliVerducci,©PedroRaposeiro,©JonSlayer,©SelmaHaouet,©MagaliVerducci
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L'EQUIPEDUCONSORTIUMDEBESTIII
Coordinatrice Consortium et projet
Carole MartinezIUCN
Olivier LangrandCEPF
Pierre CarretCEPF
Jean-PhilippePalasi
CI
Sylvie RockelIUCN
MoniqueBorboen-Abrams
IUCN
L’équipe d’assistance technique
De Visu & One Agency
Anna RosenbergIUCN
L’équipe de coordination Les experts-conseil
Les hubs régionaux
AurélieBocquet
UICN France
Laurent KelleWWF France
Anne-GaëlleVerdier
(WWF France)
Anna Cohen Nabeiro
(WWF France)
Romain RenouxSPAW-RAC/
RNSM
Paul BrickleSAERI
Anne Fontaine(SPAW-RAC)
Amandine Vaslet(RNSM)
Megan Tierney(SAERI)
Maria Taylor(SAERI)
José MNAzevedo
FRCT Azores
FranciscoWallenstein
Macedo(FRCT Azores)
Luisa Madruga(FRCT Azores)
AurélieBocquet
UICN France
Tanguy Nicolas(UICN France)
Lea Trifault(UICN France)
CédricMarteau
TAAF
Paul Tixier (TAAF)
Paul BrickleSGSSI (SAERI)Ann-Isabelle
Guyomard (TAAF)
Vincent Piton (TAAF)
Pacifique Est:Jean Kapé,
Eleonora Avagliano (UICN France)
Pacifique Ouest:Jean-Christophe
Lefeuvre (CI)
Pacifique Est:Flora Artzner
(UICN)Pacifique Ouest:
Selma Haouet(UICN/CI)
Pacifique Amazonie Caraïbes Atlantique Sud Macaronésie Océan Indien Polaire/sub-polaire
Expert en financement
Expert profil d’écosystème
Expert Outre-mer
Chargée de projet
Chargée de communication
Experte juridique et financière
Lesexpe
rts
Coordinateurs
Figure 1. Structure d’organisation de l’équipe du Consortium de BEST III (avril 2015)
AbbréviationsIUCN UnionInternationalepourlaconservationdelanatureCI ConservationInternationalCEPF CriticalEcosystemPartnershipFundUICNFrance Lecomitéfrançaisdel’UICNWWFFrance WorldWildlifeFundFranceRNSM RéservenaturelledeSaint-MartinSAERI SouthAtlanticEnvironmentResearchInstituteSGSSI GéorgieduSudetIlesSandwichduSudSPAWRAC/CARSPAW Centred’activitésrégionalpourlesespècesetlesespacesspécialementprotégésdelaCaraïbedu ProgrammedesNationsUniespourl’environnementFRCT FundoRegionalparaaCiênciaeTecnologiaTAAF Terresaustralesetantarctiquesfrançaises
Chargésprofil
d'écosystèm
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L'équipe de coordination
Les experts-conseil
L'équipe d'assistance technique
CaroleMartinez
OlivierLangrand olangrand@conservation.org
http://www.devisu.com/en
PierreCarret
Graphiste du site web BEST III
Développeur du site web BEST III Consortium
DeVisu
OneAgency
Jean-PhilippePalasi
Coordinatrice Consortium et projet BEST III
Expert en financement BEST III
Expert profil d’écosystème BEST III
Expert Outre-mer BEST III
carole.martinez@iucn.org
sylvie.rockel@iucn.org
pcarret@cepf.net
http://www.one-agency.be/en
jppalasi@conservation.org
monique.borboen-abrams@iucn.org
anna.rosenberg@iucn.org
Chargée de projet BEST III
Chargée de communication BEST III
Experte juridique et financière BEST III
SylvieRockel
MoniqueBorboen-Abrams
AnnaRosenberg
LECONSORTIUMDEBESTIIIETCONTACTS
Hub Amazonie
lkelle@wwf.frCoordinateur hub Amazonie BEST IIILaurentKelle
agverdier@wwf.frExperte hub Amazonie BEST IIIAnne-GaëlleVerdier
acohen@wwf.frChargée profil d’écosystème hub Amazonie BEST IIIAnnaCohen
Hub Caraïbes
romain.renoux@rnsm.orgCoordinateur hub Caraïbes BEST IIIRomainRenoux
anne.fontaine.carspaw@guadeloupe-parcnational.fr
Experte hub Caraïbes BEST IIIAnneFontaine
amandine.vaslet@rnsm.orgChargée profil d’écosystème hub Caraïbes BEST IIIAmandineVaslet
Hub Océan Indien
aurelie.bocquet@uicn.frCoordinatrice hub Océan Indien BEST IIIAurélieBocquet
tanguy.nicolas@uicn.orgExpert hub Océan Indien BEST IIITanguyNicolas
lea.trifault@uicn.frChargée profil d’écosystème hub Océan Indien BEST IIILéaTrifault
Hub Macaronésie
Jose.MN.Azevedo@azores.gov.ptCoordinateur hub Macaronésie BEST IIIJoséMNAzevedo
Francisco.LW.Macedo@azores.gov.ptExpert hub Macaronésie BEST IIIFranciscoWallensteinMacedo
Luisa.MC.Madruga@azores.gov.ptChargée profil d’écosystème hub Macaronésie BEST IIILuisaMCMadruga
Hub Pacifique
aurelie.bocquet@uicn.frCoordinatrice hub Pacifique BEST IIIAurélieBocquet
jclefeuvre@conservation.orgCoordinateur et expert sous-région Pacifique Ouest BEST IIIJean-ChristopheLefeuvre
selma.haouet@uicn.fr Chargée profil d’écosystème sous-région Pacifique Ouest BEST IIISelmaHaouet
kape@mail.pfCoordinateur sous-région Pacifique Est BEST IIIJeanKape
eavagliano@gmail.comExperte sous-région Pacifique Est BEST IIIEleonoraAvagliano
F.Artzner@istom.net Chargée profil d’écosystème sous-région Pacifique Est BEST IIIFloraArtzner
Hub Polaire/sub-polaire
cedric.marteau@taaf.frCoordinateur hub Polaire/sub-polaire BEST IIICédricMarteau
ann-isabelle.guyomard@taaf.frExperte hub Polaire/sub-polaire BEST IIIAnn-IsabelleGuyomard
paul.tixier@taaf.reExpert hub Polaire/sub-polaire BEST IIIPaulTixier
vincent.piton@taaf.frChargée profil d’écosystème hub Polaire/sub-polaire BEST IIIVincentPiton
Hub Atlantique Sud
pbrickle@env.institute.ac.fkCoordinateur hub Atlantique Sud BEST IIIPaulBrickle
MTierney@env.institute.ac.fkExperte hub Atlantique Sud BEST IIIMeganTierney
MTaylor@env.institute.ac.fkChargée profil d’écosystème hub Atlantique Sud BEST IIIMariaTaylor
ImpressumPhotos de couverture: ©F.Tron,©HenkjanKievit,©RogerLeguen,©FalkandIslandsSMSG ©PedroRaposeiro,©A.Bocquet,©AntoineDervaux, ©RogerLeguen,©R.Renoux,©JohannesChambon,©RicardoHarounGraphisme et mise en page: UNITgraphics.com/ImreSebestyénjr.
Pour en savoir plus:
SiteBEST:http://ec.europa.eu/best/ Introduction
ProjetsencoursFinancements
RégionsNouvellesetévénementsProgrammeBEST2.0
MessagedelaGuadeloupeBulletind’information
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