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Classification pathologie musculaire

Dystrophies musculaires(destruction progressive fibres)

Myopathies congénitales

Dystrophies musculaires

congénitales

Myopathies métaboliques

Autres

Myopathies inflammatoires

Myopathies endocriniennes(maladies de la thyroïde.. )

Myopathies toxiques et iatrogènes (cortisone, hypocholesterolémiants..)

Syndromes myasthéniques

GENETIQUES ACQUISES

Blocage de la transmission neuromusculaire

Accumulation de glycogène

dystrophie

Myotubesfoetaux

Anomalietransmission neuromusculaire

A

FacileDéficit musculaire progressifdes racines avec amyotrophieGowers, tabouret histoire familiale élévation des CPKEvolution rapide ,

érythème facial

PENSER A UNE AFFECTION MUSCULAIRE I

Dystrohie musculairegénétique

Dermatomyosite

Démarche diagnostique II : Penser à une affection musculaire

DifficileDéficit axial au 1er planDéficit distalAtteinte respiratoire au 1er planOphtalmoplégie (ptosis)Absence de déficitSymptomatologie transitoireFatigabilité / douleurs effort Atteint cardiaque au 1er planAtteinte systémique au Ier plan

(SNC, neuropathie)

+/-FacileMyolyse aigüe (urines noires, gonflement musculaire douloureux, CPK > 10 000)

Démarche diagnostique II : réunir les éléments cliniques et paracliniques

Démarche diagnostique II : réunir les éléments cliniques et paracliniques

• hérédité• âge de début / profil évolutif• topographie du déficit :

symétrie, sélectivité, atteinte de la face• atrophie / hypertrophie • rétractions (topographie)• myotonie• atteinte oculomotrice et/ou ptosis • atteinte vélopharyngée • intolérance à l'effort / rhabdomyolyse• atteinte cardiaque et respiratoire• autres organes (SNC, SNP, oeil, thyroïde...)• Contexte iatrogène et général • Difficulté : sporadique �acquise ou

autosomique récessive?

A Rec1cas sur 4 1 seule génération

mesures cruciales pour apprécier l’évolution

Marche 10 métresassistance O/N :

Temps pour se lever du lit Barré Mingazzini Nombre de levers en 1 mn

(aide ?)Grip test fléchisseurs des doigtsAngle d’ abduction / antépulsionTemps pour boire100 ml

(fausses routes ? )Mesure du diamètre des membres

T 50 sNormal > 150s

Mingazzini

Pain • Age de débutdéficit moteur significatif course, relever sol, escalier

• Evolution :

aigüe, subaigüe (ex myopathie inflammatoire)progressive (ex :dystrophie)

âge au premières difficultéstabouret, une, deux cannes, FR intemittent, permanent

stableintermittente /variable * identique et stereotypée (ex accès paralytique : paralysie périodique)* variable pour la durée, les signes (ex ptosis, diplopie, faiblesse des membres Myasthénie)* facteurs déclenchants : effort, alimentation, traitements.

Chronologie

Echelle de Walton I : difficulté course

VII : Fauteuil roulant

épisodes paralytiques,stereotypés, qq heures une à plusieurs fois/mois depuis l’adolescence

affections musculaires : examens complémentaires

• Confirmation du processus musculaire :CPK, électromyographie,

Imagerie : scanner et IRMmusculaire • Étiologie

biopsiemusculaire, génétique• Dépister les complications

Bilan respiratoire : EFR, gaz du sang

Bilan cardiaque : ECG,Holter,échographie

Myopathie inflammatoire

Stir

Calpaïnopathie

Bethlem (Collagène 6)

Biopsie :

Lipidose musculaire

Dermatomyosite atrophie

périfasciculaire

Formule spécifique

Fréquemment non spécifique

Inégalité de taille des fibres

Nécrose des fibres musculaires :inflammatoire, toxique, dystrophie

Dermatomyosite

bâtonnets

Biopsie musculaire ::dystrophieanalyse morphologique à compléter toujours par la caractérisation de la

protéine déficiente

Absence de dystrophine : ���� myopathie de Duchenne

β

dystroG.

α dystroglycane

α β γ δ

Calpaïne

Dysferline

sarcoglycanes

25 sarcospan

Laminine

Sarcolemme

Lame basale

Dystrophine

Actine

Espace extracellulaire

CytoplasmeSyntrophines

Dystrobrevine

Caveoline

Emerine

LamineNoyauEnveloppe

nucléaire

αααα-dystroglycanopathies

Les portes d’entrée I

• Affections musculaires à début néonatal/infantile

• Déficit progressif, héréditaire : début à l’adolescence/âge adulte

Ceintures / autre distribution (face, distale, / myotonie/ ptosis /hypertrophie ou atrophie/ cardiopathie/ atteinte systémique Mode de transmission

dominant / récessif / lié à l’X

Duchenne

Dystrophiedes ceintures BeckerRécessivecalpaïnopathie

Steinert

myotonie

Myopathie Facioscapulohumérale

Les portes d’entrée II

Déficit musculaire acquis évolutifToxique, iatrogène Endocrinienne Myopathies inflammatoires/nécrosantes

Ophtalmoplégie +/- troubles bulbairesvariable (myasthénie) / progressif (myopathies oculaires (mitochondriale

Myopathie mitochondriale

Myopathie Vacuolaire Nivaquin

Myoathie Cortisonique

MyasthéniePtosis ↑ fatigue

Myopathie mitochondriale

Les portes d’entrée III• épisodes paralytiques récidivants

stéréotypés : paralysie périodique familaux / sporadiques (paralysie thyrotoxique)

• Accès de rhabdomyolyse / Intolérance à l’efforteffort court (glycolyse, glycogenolyse, mitochondrie)effort long, jêune : glycogénose

dystrophie pseudométabolique

Surcharge glycogénique Glycogénose de McArdle

McArdle déficit en phosphorylase

Dystrophinedéficiente

normale

Les portes d’entrée IV Elévation isolée des CPK

• Exercice• Origine africaine• Alcool, toxiques, iatrogène • hypothyroïdie• Dystrophie musculaire à un stade

présymptomatique (taux très élevé)• Susceptibilité à l’hyperthermie maligne• Si > 1000 : étiologie +++

imagerie musculaire et biopsie avec étude des protéines impliquées dans les dystrophies

Les portes d’entrée V Pathologie musculaire psychogène• fréquente• douleurs : brûlures, piqûres; diffuses, migratrices,

périarticulaires; permanentes• fatigabilité musculaire

• association asthénie (syndrome de fatigue) et troubles du sommeil paresthésies, prurit, impatiences, lombalgies, douleurs précordiales, palpitations , colopathie, gastrite

• retentissement socio- professionnel (pronostic)• examen : douleurs à l’appui, par ailleurs normal• à part : pathologie conversive• Pb de la myofasciite à macrophages

Les cas difficiles : atteinte des ceintures de l’adulte sporadique

DysferlinopathieDéficit des ceinturesRapide, FR en 4 ansSporadique Biopsie inflammtoirePris pour une polymyosite

Déficit enmaltase acide

Sporadique, déficit des ceintures tardif : dystrophie tardivechronique ?Myosite chronique

Forme proximale de Dystrophie myotonique :Déficit des ceintures tardif

EMG

Lipidose Anomalie de la béta-oxydation prise pour une polymyosite

Myopathie anti-SRP

Pseudo dystrophique

Myopathie tardive à bâtonnet2aire à dysglobulinémie monoclonaleSévère, évolutifPris pour une

myopathie inflammatoire sévère

IgG λMyosite à inclusion

Dosage

Enzyme

Biopsie

Absence de dysferline

Myopathienécrosante prise pour unedystrophie

Myasthénie n’affectantque les ceintures décrément

Anti-RAChprise pour myosite

Syndrome de Lambert-Eatonatteinte des membres inférieurs au 1er plan,dysautonomie (bouche sèche, impuissance, pupille paresseuse), aréflexie, régressant après effort.

Si fumeur, > 50 ans cancer anaplasique,

SMLEincrément

Toxicité musculaire des statines:principaux signes et symptômes

– Myalgies, crampes, fatigabilité +++

– Élévation isolée du taux de CPK +++

– Rhabdomyolyse +/- (cervistatine)

– Myopathie nécrosante

(anticorps anti-HMG-COA reductase)Allenbach et al, 2014; 45 patients, 20/45 statine +

10 à 20 %utilisateursEn

Myopathie nécrosante

Association à d’autres traitements hypolipémiants (fibrates), à la ciclosporine, aux macrolides, aux antifongiqueinteraction avec des médicaments inhibiteurs du métabolisme hépatique (cytochrome P4503A4)

terrain: hypothyroïdie, insuffisance rénale, sujet âgé, anesthésie générale

affection musculaire préexistante: dystrophie, pathologie métabolique (mitochondriale), affection inflammatoire

Toxicité des statines situation 1Imputabilité directe

Intolérance simple aux statinesAvant le traitement : aucune symptomatologie musculaire et CPK nl

Dés les premières semaines du traitement : CPK > et/ou myalgies intenses, examen clinique le plus souvent normal, plus rarement (30% léger déficit).

Arrêt des hypocholestérolémiants, suivi clinique et dosage des CPK pendant 3 à 6 mois

régression des myalgies et normalisation des CPK

Conclusion: hypocholestérolémiants responsables de la toxicité musculaire

Toxicité des statines situation 2Imputabilité à discuter

Avant le traitement : symptomatologie musculaire et/ou taux de CPK élevé

Arrêt des hypocholestérolémiants, pas de régression des myalgies

ni normalisation des CPK

Pathologie musculaire préexistante aggravée par les statines

dans notre expérience : dystrophie musculaire / glycogénose /

A part : Myopathie nécrosante autoimmune avec anti-HMGCR.

Myopathie Facio-Scapulo Humérale

D4Z4

Locus FSHChromosome 4

sonde P13E11 3,3 Kb

Confirmation génétique : < 11 répétitions

Transmission Autosomique dominante Age de début : entre 15 et 30 ans (3 - 44)Atteinte faciale initialeAtteinte précoce des muscles fixateurs de l'omoplateAsymétrie de la faiblesse musculaire et de l' amyotrophieSélectivité de l’atteinte musculaireProgression descendante de l'atteinte musculaire Atteinte des membres inférieurs dans environ 50% des cas (atteinte précoce des jambiers antérieurs

Dystrophie myotonique de Steinert1:8000

Déficit atrophiant axial et distalMyotonie

Atteinte plurisystémique : cataractecalvitie, cœur (conduction, rythme)diabète, atteinte du SNC).

Confirmation : biologie moléculaire

Trouble de conduction et du Rythme

myotonie

cataracte

Déficit musculaire acquis évolutifMyopathies inflammatoires/ nécrosantes autoimmunes

racines, adulte tout âge

asthénie, subaiguDermatomyosite

>

propre à DM : formes pédiatriquesassociées à un cancer (adulte) Atteinte cutanée-muqueuse, érythème.PolymyositeMyosites de chevauchementMyosites associées à une connectiviteMyosites associées à des anticorpsspécifiques (anti-synthétases…)

Myosite à inclusion

L’affection musculairede début tardif la plus fréquente

Myopathies nécrosantes autoimmunesAnti-SRP, HMG-CoA red

Dermatomyosite Origine vasculaire

Poymyosite Immunité cellulaire

Myopathie Nécosante

Myosite à InclusionPrésentation clinique

Début tardif (50-60 ans )

Atteinte inaugurale et prédominante

quadriceps ( >> psoas)

fléchisseurs des doigts.

Faiblesse et atrophie

cuisses et avant bras

Déficit facial (orbiculaire des yeux)

• Toubles de déglutition

• (dysphagie/fausses routes )

Myosite à inclusion Mr D

Patient né en 1945Dysphagie isolée en 2007 : chirurgie du voile du palais

2009 : faiblesse progressive des fléchisseurs des doigts de la main gaucheFonte quadricipitale avec lâchage des genoux

2011: faiblesse progressive des fléchisseurs des doigts de la main droite

2010: appui pour se relever d’un siège.

Histoire naturelle

OnsetDiagnosis

=Walk support

Wheelchair Death

5 y. 9 y.

61 y. 66 y. 75 y. 80 y.

OnsetDiagnosis

=Walk support

Wheelchair Death

5 y. 9 y.

61 y. 66 y. 75 y. 80 y.

71 patients received Pred ± IVIg or MTX or Azat, during 3.5 years

65 patients were untreated and were finally less severely disabled

Survival from first signs

82 yearsNon lethal disease

Myosite à inclusion Associations

• Autoimmunes : 33% (Thyroïdite, Sjögren, Polyarthrite rhumatoïde,, …Badrising et al, 2011)

• Virales : HIV sur 45 patients avec lésions musculaires de la Pitié-Salpêtrière, 5 myosite à inclusion (T Maisonobe et Y Allenbach)

HTLV1

Myosite à inclusion: diagnostic

Formule clinique ++++

Irm musculaire : dégéneresence quadriceps, jambières +hypersignaux stir

Histopathologie

Infiltrats lymphocytairesinvasifs

Expression HLA1sarcollemme

Vacuoles bordées

Inclusions filamentaires

Dépôts amyloïdes

Myofilaments« Myosite à inclusion »

MicroscopieÉlectronique

From O Benveniste et alActa Neuropathol

CD8

CPK < 15N

Myosite à inclusion: optimiser la biopsie

Site de la biopsie +++Pas le deltoïde

Quadriceps, mais pas si non trop atteint IRM

Muscles avant bras (radiaux, fléchisseurs) EMG

Biopsie : marqueurs des vacuoles

Immuno marquage protéines intervenant dans l’autophagie P62

Definite IBM

(n=17)

Possible IBM

(n=19)

PM/DM

(n=7)

Dystrophies

(n=8)

Controls

(n=6)

p62 100% 33% 14%(PM)

0% 0%

TDP43 100% 33% 0% 0% 0%

SMI 31 93% 8% 0% 12.5%(Bethlem)

0%

Ubiquitin 81% 33% 28.5%(PM/DM

)

12.5%(Dysf)

0%

Beta A4 12.6% 0% 0% 0% 0%

APP 12.5% 0% 0% 0% 0%

SMI 310 6% 8% 0% 0% 0%

O Benveniste et al

Acta Myologica, 2011; 30: 103-8

Cas sans vacuoles bordéesans infiltrats

Problèmes diagnostiques

I Autres myopathies inflammatoires

Polymyosite en l’absence de vacuoles bordées

absence de réponse thérapeutique

Sarcoïdose pseudo IBM

Myosite distale hors sarcoïdoseS Lagrue,T Maisonobe et al .

II Dystrophies musculaires tardives

Myopathies facio-scapulo-humérale

Dystrophie myotonique de type 2Transmission dominante (svt non connue

Génétique expansion quadruplet CCTG

III Formes familiales de myopathies à inclusion

(pas d’inflammation)

Formes familiales de myosite à inclusion (fratrie)

Infiltrat nodulaire avec cellules géantes

Surdité Origine

Europe Est

cataracte, hypoacousie, myotonie, Atteinte cardiaque (BAV, arythmie)

Sac de noyaux

Atrophiefibres 2

Myosites à Inclusions : Ac spécifiques

Van Engelen et al 2013 Greenberg et al 2013 et 2014

5’-Nucléotidase

30-40% IBM

Positivité 60%

Spécificité moyenne (Gougerot Sjögren)

Pas de corrélation gravité

Dalakas M, Nat Clin Pract Neurol. 2006

ICOS

Treg

IFN-γ

CD28-

Plasmacells

?

Corticothérapie et IBM

• Retrospective

– 112 pts in 15 trials

• Prospective

– 2 open label trials

– 8/8 deteriorated (RJ Barohn, neurology 1995)

– 36/36 deteriorated at M4 (60 mg/d prednisone ± Ig IV) (Dalakas, Neurology, 2001)

No significative change of the QMT or MRC score

3 sustained

responders

77 non-responders

23 partial responders

•71 patients received Pred ± IVIg or MTX or Azat, during 3.5 years

• 65 patients were untreated and were finally less severely disabled!

Traitement des IBM, en pratique :

• Kinésithérapie +++

• Si patient « jeune », évolution rapide, biopsie très inflammatoire…• Prednisone (1 mg/kg/j) • MTX

• Pour une durée définie (3 à 6 mois)

• Si trouble de la déglutition• IgIV• Myotomie cricoïdienne

Nouveaux protocoles

Quelles mesures pour les protocoles ?

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

0 20 40 60 80 100

Knee extension strength (% predicted normal)

6M

WD

(%

pre

dic

ted

no

rma

l)

Visit 1 Visit 29 months

Visit 34 years

Temps de marche : non

Mesures quantifiées

Msup : dynamométrie

Relation entre la mesure quantifiée (Biodex) du quadriceps et le 6 mn de marche. JY Hogrel / Y Allenbach, O Benveniste

Protocoles innovantsGroupe O Benveniste

• Antimyostatine

• Bimagrumab/BYM338• Phase 2, 3: 240 patients• Sponsor: Novartis Pharmaceuticals• r

Bimagrumab/BYM338 Phase 2, 3: 240 patients Sponsor: Novartis Pharmaceuticals

• Rapamycine : double action T régulateur, autophagie

Inclusion criteria:

�18 y.o.�Defined IM

Exclusion Criteria:• Allergy to rapamycin

• Intolerance to rapamycin

Rapamycin or placebo

0,3 mg/Kg

For 12 months

n=44

Pre-studyobservation

D0 D10 M1 M2 M3 M6 M12M9

Clinical Evaluation of Muscle Strength• MRC scale• RMI scale• Walton scale• IWCI• IBMFRS

Clinical Research Evaluation• Myometric study of quads• Whole body IRM

TOLERANCE

• Clinical evaluation• Biological evaluation

Mode D’action• Facs• Dosage of cytokines• Treg

MRI

Translational Medicine 2012 DGOS-Inserm

MRI

Conclusions

Reconnaitre une pathologie musculaire n’est pas réservé aux myologues

Démarche diagnostique simple

Collaboration : interniste, spécialiste de pathologie musculaire et pathologiste

Myosite à inclusion : exemple de cette collaboration

Remerciements

Pr Benveniste, Dr Y Allenbach et l’équipe de médecine interne

Dr T Maisonobe, Dr O Dubourg, Dr S Louis,

Dr Romero

Dr Laforêt, Dr Béhin, Dr Stojkovic

Traitement des IBM

• Antimyostatine• Bimagrumab/BYM338

Phase 2, 3: 240 patientsSponsor: Novartis Pharmaceuticals

• DGOS GHPS n=44

Sarcoïdose

4 patients

• Âgés de 76 à 85 ans• La clinique:

– Faiblesse progressive, indolore et sélective des quadriceps

– Atrophie sélective et asymétrique des avant-bras avec nette prédominance sur les fléchisseurs

• L’histopathologie:– Pas d’élément spécifique en faveur

d’une myosite à inclusions– Granulomes +++

DM2 / Diagnostic

Déficit moteur des racines, atrophiant, tardif,

Clinique : origine (Europe Est) cataracte, hypoacousie, myotonie, Atteinte cardiaque (BAV, arythmie)Transmission dominante

EMG: salves myotoniques, salves pseudo-myotoniques,

fibrillation, tracé myogène, NP axonale modérée

possibleCPK↑ le + souvent <5N (90%

γGT élevées 62%

hypoγlobulinémie 65%

Atrophie Sacs de noyaux Fibres II

Sacs de noyaux

Pas d’inflammation

Biopsie musculaire +++

Origine polonaisesurdité appareillée

Myosite à inclusion Associations

• Autoimmunes : 33% (Thyroïdite, Sjögren, Polyarthrite rhumatoïde,, …Badrising et al, 2011)

• Virales : HIV sur 45 patients avec lésions musculaires de la Pitié-Salpêtrière, 5 myosite à inclusion (T Maisonobe et Y Allenbach)

HTLV1

Myosites à Inclusions : Ac spécifiques

Van Engelen Ann. Neuro 2013

Greenberg Ann. Neuro 2013

5’-Nucléotidase

30-40% IBM

De Visser Neurology 2003Benveniste Brain 2011

Myosites à Inclusions : Ac spécifiques

• Myosite à Inclusions au diagnostic incertains (probable ou possible)• PM atypique considerer finalement comme myosite à inclusions

Test diagnostique Ac anti-5’Nucléotidase Se 50 % Spe 94%

Anti-cN1A+ Spécificité ?

• 60.7% (n=115) IBM • 4.8% PM patients (n=42)

• 4.8% healthy volunteers

• 15% DM (159) subjects and found that 24 o this end, we screened se

• 13.5% SLE (n=96) • 22.7% SS (n=10)

Thomas E. Lloyd 2015 April Arthritis Therapy research

Anti-cN1A+ vs Anti-cN1A-

• 56 IBM

• cN1A+ (42%) vs cN1A-

• Pas de différence– Terrain (age, sexe, MAI associées ou AAM)

– Phénotype

• Survie plus courte cN1A+

Anke Rietvel et al. Myositis congress 2015

Corticothérapie et IBM

• Retrospective

– 112 pts in 15 trials (6 single cases)

– retrospective diagnoses in some

– doses 20 to 100mg

– 2 weeks to 2 years

3 sustained

responders

77 non-responders

23 partial responders

IBM: 6 études contrôlées prospectives

Authors N Intervention Efficacy

Dalakas, 1997Walter, 2000Dalakas, 2001Muscle study Group, 2001 and 2004Rutkove, 2002Badsrising, 2002

19223457

1944

IVIg or placeboIVIg or placeboCS + IVIg or placeboBeta IFN or placebo

Oxandrolone or placeboMTX or placebo

No, 3 moNo, 6 moNo, 3 moNo, 6 mo

No, 3 moNo, 12 mo

Démarche diagnostique :

Penser à une affection musculaireMoins aisé :Hypotonie néonataleDéficit axial au 1er planAtteinte respiratoire au 1er planOphtalmoplégie (ptosis)Absence de déficitSymptomatologie transitoireFatigabilité / douleurs effort

Atteinte cardiaque au 1er plan

Atteinte systémique au Ier plan (SNC, neuropathie)

EE

Prédominance distale del’atteinte (neurogène ?)

sIBM CONCLUSION

• Sujet Agés

• Lentement progressivs

• Phénotype musculaire caractérstique

• Histologie – Inflammation

– dégénérescence

Dystrophies musculaires congénitales (DMC) dites“classiques”

(sans retard mental)

- Dystrophie musculaire congénitale de type 1A (MDC1A)

- Syndrome d’Ullrich

- Syndrome de la colonne raide (RSMD1)

- Dystrophie musculaire congénitale de type 1B (MDC1B)

- Dystrophie musculaire congénitale de type 1C (MDC1C)

- Dystrophie musculaire congénitale avec déficit en intégrinealpha-7

Dystrophies musculaires congénitales (DMC) avec atteinte

du système nerveux central (ou alpha-dystroglycanopathies)

- Dystrophie musculaire de Fukuyama

- Syndrome muscle-oeil-cerveau ou MEB (Muscle-Eye-Brain)

- Syndrome de Walker-Warburg

- DMC avec mutation du gène LARGE (MDC1D)

Dystrophies musculaires d’Emery-Dreifuss (DMED) .

Dystrophies musculaires des ceintures (LGMD pour “ LimbGirdle

Muscular Dystrophy”)

- Calpaïnopathie (LGMD2A)

- Sarcoglycanopathies (-sarcoglycanopathie ou LGMD2C,

⟨-sarcoglycanopathie ou LGMD2D, -sarcoglycanopathie ou

LGMD2E, -sarcoglycanopathie ou LGMD2F)

- Dysferlinopathie (LGMD2B)

- Dystrophie musculaire des ceintures LGMD2G

- Dystrophie musculaire des ceintures LGMD2H

- Dystrophie musculaire des ceintures LGMD 2I

- Dystrophie musculaire des ceintures LGMD2J

- Dystrophie musculaire des ceintures LGMD2K

- Dystrophie musculaire des ceintures LGMD1A (myotilinopathie)

- Dystrophie musculaire des ceintures LGMD1B

- Dystrophie musculaire des ceintures LGMD1C

- Autres formes de dystrophies musculaires des ceintures

dominantes : 1D (LGMD 1D), 1E (LGMD 1E), 1F (LGMD 1F)

Dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale (FSH)

Dystrophie musculaire oculopharyngée (DMOP)

Dystrophies myotoniques

- Dystrophie myotonique de Steinert ou type 1

- Dystrophie myotonique de type 2 (dite aussi PROMM)

Dystrophinopathies

- Dystrophie musculaire de Duchenne (DMD)

- Dystrophie musculaire de Becker (DMB)

- Formes mineures de dystrophinopathies

Fibrodysplasie ossifiante progressive (FOP)

Glycogénoses musculaires

- Maladie de Pompe ou glycogénose de type II

- Maladie de Cori (ou maladie de Forbes) ou glycogénose detype III

- Maladie de McArdle ou glycogénose de type V

- Maladie de Tarui ou glycogénose de type VII

Lipidoses musculaires

- Déficit en carnitine

- Déficit en carnitine-palmitoyl transférase de type II (CP T II)

- Déficit en acyl CoA déshydrogénase

- Déficit en VLCAD ( Very Long Chain Acyl-CoADehydrogenase)

Myopathies mitochondriales

Myopathies congénitales

- Myopathies congénitales à bâtonnets ou némalinemyopathies

- Myopathie congénitale à central cores

- Myopathie congénitale myotubulaire

- Myopathie congénitale centronucléaire

- Myopathie congénitale à multi-minicores

Myopathies distales .

- Myopathie de Miyoshi

- Dystrophie musculaire tibiale de type Udd

- Myopathie de Nonaka

- Myopathie de Welander

- Myopathie distale de Laing

Myopathies myofibrillaires

- Desminopathie

- Zaspopathie

- Alpha-B cristallinopathie

- Autres formes

Amyotrophies spinales proximales

(ou SMA pour “ Spinal Muscular Atrophy”)

- Amyotrophie spinale infantile type I (maladie de Werdnig-Hoffman)

- Amyotrophie spinale infantile type II

- Amyotrophie spinale infantile type III (maladie de Kugelberg-Welander)

- Amyotrophie spinale de l’adulte type IV

Canalopathies

- Adynamie épisodique de Gamstorp (paralysie périodique

hyperkaliémique), paralysie périodique hypokaliémique de type II

et maladie de Westphal (paralysie périodique hypokaliémique)

- Paramyotonie d’Eulenburg

Myotonies congénitales

- Myotonie congénitale de Becker

- Myotonie congénitale de Thomsen

- Myotonie chondrodystrophique ou syndrome de Schwartz-Jampel

Maladies de Charcot-Marie-Tooth (CMT) .

- Maladies de Charcot-Marie-Tooth de type 1 (CMT1)

- Maladies de Charcot-Marie-Tooth de type 4 (CMT4)

- Maladies de Charcot-Marie-Tooth de type 2 (CMT2)

- Maladies de Charcot-Marie-Tooth intermédiaires dominantesliées à l’X

(CMTX)

- Maladies de Charcot-Marie-Tooth de type intermédiairesautosomiques

dominantes (DI-CMT)

Maladies inflammatoires du muscle

- Dermatomyosites

- Polymyosites

- Myosite à inclusions

Myasthénie auto-immune .

Syndromes myasthéniques congénitaux (SMC)

- Syndrome myasthénique congénital pré-synaptique

- Syndromes myasthéniques congénitaux synaptiques

- Syndromes myasthéniques congénitaux post-synaptiques

Plusieurs centaines de pathologies

Du nouveau-né à l’adulte

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