Concentration sérique du vémurafénib

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Toutefois, sa présentation clinique et son aspect histopathologiquepeuvent être évocateurs d’une lésion maligne.Déclaration d’intérêts.— Aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.367

P215Technique verticale modifiée et réduction desmarges d’exérèse dans le dermato-fibrosarcome deDarier et FerrandB. Hersant a,∗, P. May a, M. Battistella b, C. Pages c, C. Lebbe c,M. Revol a

a Service de chirurgie plastique et reconstructrice, universitéParis 7, hôpital Saint-Louis, Paris, Franceb Service d’anatomopathologie, université Paris 7, hôpitalSaint-Louis, Paris, Francec Service de dermatologie, université Paris 7, hôpital Saint-Louis,Paris, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Dermato-fibrosarcome de Darier et Ferrand ; Margechirurgicale ; Technique verticale modifiéeIntroduction.— Le traitement du dermato-fibrosarcome de Darieret Ferrand est chirurgical. L’exérèse avec des marges cutanées de3 à 5 cm, emportant la première barrière anatomique saine, estclassiquement recommandée. Ce traitement entraîne des pertesde substances importantes nécessitant des procédés de reconstruc-tion sophistiqués. La technique verticale modifiée permet l’analyseexhaustive des berges et nous permet actuellement de réduire lesmarges, améliorant ainsi la qualité de vie du patient sur le planfonctionnel et esthétique.Matériel et méthodes.— Entre 2006 et 2011, nous avons étudiérétrospectivement 66 cas de dermato-fibrosarcome de Darier et Fer-rand dont l’analyse des berges s’est faite en technique verticalemodifiée. Nous avons relevé la taille des marges initiales et totales,le nombre de reprise et de récidive, et les conséquences fonction-nelles et esthétiques.Résultats.— Les marges initiales de résection étaient de 1,8 cm (1 à3 cm). La résection était complète pour 52 patients sur 66 (78,8 %).Onze patients ont nécessité une reprise chirurgicale et 3 patientsont nécessité 2 reprises. Les marges totales étaient de 2,13 cm (1 à6 cm). Aucun cas de récidive locale n’a été noté. La reconstructiona consisté en une suture directe dans 53 cas (80,3 %), une greffede peau mince dans six cas (9,1 %), une greffe de peau totale danscinq cas (7,6 %) et un lambeau dans deux cas (3 %). Les patientsétaient satisfaits sur le plan esthétique dans 90,9 %, et sur le planfonctionnel dans 84,8 % des cas.Discussion.— Notre étude confirme les résultats de la littérature :la réduction des marges avec l’analyse exhaustive des berges estassociée à un taux de récidive locale allant de 0 à 2 %. L’absencede récidive dans notre étude doit tenir compte du délai de suiviallant de six à 66 mois. Cependant, il est démontré que la plu-part des récidives se font dans les trois premières années suivantla première exérèse. La technique de reconstruction est donc faci-litée avec 80,3 % de sutures directes, améliorant ainsi le pronosticfonctionnel et esthétique.Conclusion.— L’analyse exhaustive des berges par la technique ver-ticale modifiée permet la réduction des marges en toute sécurité surle plan carcinologique, tout en facilitant la reconstruction, permet-tant ainsi une amélioration de la qualité de vie des patients. Aveccette technique, nous recommandons une exérèse avec des margesinitiales de 2 cm et pour les zones sensibles comme l’extrémitécéphalique, la région génitale, et les extrémités, des marges de

1 cm.Déclaration d’intérêts.— Aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.368

M

B215

216oncentration sérique du vémurafénib. Sakji-Dupré a,∗, C. Maire a, A. Lansiaux b, F. Goldwasser c,. Blanchet d, L. Mortier a

Service de dermatologie, hôpital Claude-Huriez, CHRU de Lille,ille, FranceInstitut pour la recherche sur le cancer de Lille, Lille, FranceService d’oncologie, hôpital Cochin, Paris, FranceUnité de pharmacochimie et de pharmacocinétique, hôpitalochin, Paris, FranceAuteur correspondant.

ots clés : BRAF ; Mélanome métastatique ; Pharmacocinétique ;émurafénib

ntroduction.— Le vémurafénib est un inhibiteur de BRAF qui a tota-ement modifié la prise en charge du mélanome métastatique. Enffet, le taux de réponse est de 48 % pour le vémurafénib contre 5 %our la dacarbazine, la survie globale de 13,6 mois sous vémurafé-ib contre 9,7 mois sous dacarbazine. La posologie est la même quelue soit le poids : 4 cp × 2/j (soit 960 mg × 2/j). Plusieurs étudesnt montré une variation des concentrations en fonction de l’indicee masse corporelle (IMC) et de la durée de traitement pour leshérapies ciblées [1]. Notre objectif était d’évaluer les concentra-ions sériques du vémurafénib en fonction de l’IMC du malade et de’assurer de leur stabilité dans le temps [1].atériel et méthodes.— Nous avons mis en place une étude pros-ective, monocentrique. Pour chaque patient, après recueil duonsentement éclairé, un prélèvement sanguin a été réalisé, afine doser la concentration sérique du vémurafénib.ésultats.— Les résultats préliminaires portent uniquement sur lesuatre premiers patients inclus. Dix prélèvements ont été recueillis.n ne mettait pas en évidence de variation des concentrationsériques moyennes selon l’IMC : 47,0 mg/L (IMC = 27), 44,5 mg/LIMC = 43), 41,3 mg/L (IMC = 25), 34,0 mg/L (IMC = 29,3) pour uneosologie standard. Le suivi des concentrations sériques mensuellespu être réalisé sur quatre mois chez un patient, et ne montrait pase variations sériques dans le temps avec une concentration sériqueoyenne de 46,9 mg/L (extrêmes : 40,7 mg/L — 51,9 mg/L).iscussion.— Contrairement à d’autres études sur les thérapiesiblées, il ne semble pas y avoir de variation des concentrationsériques selon l’IMC pour le vémurafénib. Par ailleurs, le suivi desoncentrations sériques chez un malade ne montrait pas de varia-ion dans le temps.onclusion.— Nous montrons pour la première fois que l’IMC n’aas d’influence sur la concentration sérique du vémurafénib souséserve du nombre peu élevé de dosage dont nous disposons pour’heure.éclaration d’intérêts.— Aucun.éférence

1] Mir, et al. Sarcopenia predicts early dose-limiting toxicities andpharmakocinetics of sorafenib in patients with hepatocellularcarcinoma. PloS One 2012;7(5):e37563.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.369

217ntérêt de l’imatinib dans le traitement desumeurs de Darier-Ferrand. Pages a,∗, P. Schneider a, D. Kerob a, M. Battistella a, M. Bagot a,. May a, C. Le Maignan a, E. de Kerviler a, F. Pedeutour b,. Vilmer a, C. Lebbé a

Hôpital Saint-Louis, Paris, France

CHU de Nice, Nice, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Darier-Ferrand ; Imatinib

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