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Prof Pascal Valentin HOUENOUUniversité d’Abobo-Adjamé Email : pvhouenou@aviso.ci
(02 BP 801 Abidjan 02 , Côte d’Ivoire)Ecole d’été SIFEE-CRDIBamako 6-11 Mai 2006
DELIMITATION ET DELIMITATION ET ANALYSE DES ANALYSE DES
ECOSYSTEMES:ECOSYSTEMES:LE CAS DU PROJET LE CAS DU PROJET
ECOSANTE DANS LA ECOSANTE DANS LA REGION DE BUYO ENREGION DE BUYO EN
COTE DCOTE D’’IVOIREIVOIRE
DELIMITER L’ECOSYSTEME?
∎ APPROCHE THEORIQUE(Voir Dr JM Labatut?
∎APPROCHE PRATIQUE: LE CAS DE
BUYO EN COTE D’IVOIRE:
≫QUESTION METHODOLOGIQUECAPITALE
∎ A RAPPROCHER DE LA DEFINITION DU CADRE DE L’ETUDE
DANS ECOSANTE
∎ LA PARTICIPATION
∎EQUITE DU GENRE:
≫NECESSITE DES LE DEPART D’UNE BONNE CONNAISSANCE DES PROBLEMES A RESOUDRE≫PREND EN COMPTE LES TROIS PILIERS
∎ LA TRANSDISCIPLINARITE
OBJECTIF GENERAL
• Présenter les processus de délimitation et d’analyse des écosystèmes, à partir d’une expérience vécue en ecosanté, celle du projet Buyo en Côte d’Ivoire
Objectifs spécifiques
• 1) Décrire le processus de délimitation de l’écosystème;
• 2) Analyser l’écosystème de Buyo en tenant compte de ses principales composantes;
• 3) Présenter quelques interventions sur l’écosystème basée sur des solutions viables;
• 4) Énumérer quelques leçons tirées de la recherche à partir des difficultés rencontrées et des succès.
PLAN INTRODUCTION• I - LES PROBLEMES A RESOUDRE DANS LE CAS
DE BUYO DU POINT DE VUE DES CHERCHEURS• II - LE SEMINAIRE D’IDENTIFICATION DES
BESOINS ET DE FORMULATION DES OBJECTIFS ET DELIMITATION DE L’ECOSYSTEME
• III - LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET EN BREF : IV EXEMPLES D’INTERVENTIONS
• V - LES LESSONS APPRISES DU PROJET BUYOEN TERME DE DELIMITATION DE L’ECOSYSTEME
CONCLUSION
ILES PROBLEMES A RESOUDRE DANS
LE CAS DE BUYO DU POINT DE VUE DES CHERCHEURS
(1996-1999)
• Buyo• Taï
• Guiglo
• Gbapleu•Issia
• Duekoue
• Ibogue
Figure 1 : Zone de Buyo
• Méadji• Soubré
• Grand Zattry
PROJET BUYO EN COTE D’IVOIRE
PROJET BUYO EN COTE D’IVOIRE
(1980) Barrage hydroélectrique
•
En l’espace d’une décennie(1980-1990)
• Grande productrice de café et de cacao50.000 tonnes en 1997
• activités de pêche (inexistante avant les années 1980)
• 15000 tonnes en 1997
2 PHASES DU PROJET• Financement CRDI , Canada
Phase 1, « integration de l’ agriculture à l’environnement de la région de Buyo » (1996 -1999)
diagnostic de la pollution en ses composantes environmentale, sociale et economique
Phase 2, « Amélioration de la santé humaine et celle des écosystèmes dans la région de Buyo (ici présentation partielledes résultats) (2000-2004?)
Présentation de la zone d’étude, la Sous-Préfecture de BuyoOn aperçoit la ville de Buyo et le village de Guessabocontigus au lac du barrage de Buyo et le village de Logbozoaau sud de Buyo, àenviron 10 km ; le village de Gbilly (7 km de Buyo, entre Buyo et Logbozoa) n’est pas représentéici.
PROBLEMES SOCIAUXGestion Non intégrée des terres
Pression démographiqueDégradation des ressources naturellesAmbiguité des modes d’accès à la terre,
etcAbsence de cohésion sociale
Problèmes socioéconomique et sanitaires
• Routes dégradées• Ecoles en nombre insuffisant• Insuffisance des centres de santé
Problèmes environnementaux(déforestation, biodiversité)
• Surperficies de terre(marron) utilisées en agriculture (Buyo): vueinfra Rouge du Satellite Landsat TM (1994) et de Spot (1988), A.M.Kouassi. Thesis, University of Abobo-Adjamé, 2001.
Problèmes environnementaux (suite)
• Métaux lourds: cadmium, mercury?
• Lindane, heptachlore, aldrine, DDT (sols, lac, poissons, laitmaternel (Traoré K.S. et al., 1999)
00,05
0,10,15
0,20,25
0,30,35
0,40,45
Buyo
Guess
abo
Nzose
uil lim
ite
Zone
Con
cent
ratio
n (p
pm)
OP'DDTPP'DDTPP'DDEOP'DDD
Problèmes environnementauxEutrophisation (nitrates,etc)
- Difficulté de navigation sur le lac,- baisse de revenus à partirde l’ activité de pêchenotamment pour les autochtones
O.B.YAPO. These, Universié d’Abobo-Adjamé, 2001
Impact de l’eutrophisation à Guessabo
Eichorniacrassipes(jacinthe d’eau)
Bouteille de prélèvement àrenversement de 2,5 litres
Vue du lac à la station déversoir 1 (6° 45,08’ et 7°01,95’ W)Une mission de prélèvement en pleine eau, dans une barque à moteur, dans la zone de Buyo.Le plan d’eau est bien dégagé, il n’y a pas de végétaux aquatiques. On y observe l’émergence de troncs d’arbres.
Sources et Mécanisme de pollution du lac de barrage (réservoir) de
Buyo
Elévage en bordure du lac de Buyo
(Engrais vert)
• Vente libre des pesticides
Effluents Domestiques
(Détergents)
Effluents domestiques
Effluents liés aux activités artisanales(industrielles?)
PROBLEMES SOCIAUX : LE DIAGNOSTIC
COMMUNAUTAIRE
Absence d’électrification
• Site de Gbilly, 10 km du barrage, 1998)
. Inadequacy of the supplyof drinking water
• A drinking waterpump out of orderfor years in thevillage of Guessabo
• (Maintenance)
2
Deficiency of drinking water(Guessabo, 1997)
Uncleaned water that carriesinfectious deseases
Problèmes d’assainissement
• 24 sur 125 villages enquêtés (19%) possèdent des latrines au nombre de 84 au total
• La maintenance des douches pose problèmeet l’eau stagnante qui s’accumule derrière celle-ci constitue un foyer de proliférationdes moustiques.
Resurgence ou persistence des maladies liées à l’eau
• Pollution (lac, puits)
• Perception ou comportements sociaux
• etc
Nombre de malades reçus pour les maladies hydriques ou feco orales à l’hôpital de Buyo, 1997.
MALADIES NBRE DE CAS
%
Malaria 490 56,32
Diarrheoas 153 17,58
Other(Drunculosis, Cholera…)
227 26, 09
Paludisme 490 56,32
Diarrhées 153 17,58
autres (Cholera...) 227 26,09
Diagnostic communautaire
Analyses chimiques (eau, sediments, poissons, sols)
Révèle que le déplacement des populations suite à la mise en eau
du barrage a entraîné une immigration massive dans la région, source
de nombreux problèmes environnementaux, sociaux et économiques
et exacerbé la paupérisation des populations locales qui ont perdu
leurs repères
QUE FAIRE ?
APPLIQUER ECOSANTE POUR RESOUDRE LES PROBLEMES
PHASE II DU PROJET
II LE SEMINAIRE D’IDENTIFICATION DES
BESOINS FORMULATION DES OBJECTIFS(IDRC)
Délimitation de l’écosystème
importance de la participation (les intérêts en jeu dans la délimitation de
l’écosystème)
L’equipe de recherche et la transdiciplinarité dans la délimitation de l’écosytème (conflits d’intérêts)
• Chimistes (nutriments, pesticides, métaux lourds)
• pédologues, • Sociologues…• Sciences de la santé,• écotoxicologues• étudiants
Validation des objectifs par la communauté
Représentants des communautés
concernés durant le processus de vote(Conflits d’intérêts)
OBJECTIF GENERAL
AMELIORER LA QUALITE DE LA SANTE HUMAINE ET CELLE DESECOSYSTEMES(?) DANS LA REGION DE BUYO
2) Déterminer la nature, le niveau de contamination et l’impact toxicologique des contaminants chimiques et biologiques dans les écosystèmes aquatiques et terrestres et chez l’homme
3) Déterminer les processus et mécanismes de gestion et de valorisation des ressources agro-pastorales et halieutiques.
4) Identifier les facteurs socioculturels qui favorisent la transmission des maladies hydriques.
1) Caractériser la composition et les structures des écosystèmes incluant les populations humaines qui les habitent.
5) Documenter l’approche intégrée d’une gestion communautaire de l’eau potable
L’écosystème de Buyo: l’analogie de « l’œuf »
Limites de l’écosystème
Collectivités humaines
Forêts
Ville
Villages et campements
Lac de barrage
ACTIVITES HUMAINES LIEES AUX COMPOSANTES DE L’ECOSYSTEME
Physiques
Lac
Forêts
Ville Buyo
Villages
ActivitésPêche
Production d’électricité (?)
Agriculture
Grumes
Diverses
Agriculture
Questions lors de la délimitation?
Quel espace physique permet de prendre en compte les attentes et les besoins des populations (nécessité d’opérer des choix)?
Quels sont les moyens nécessaires à la mise en œuvre du projet et comment les optimiser?
Comment concilier les intérêts des chercheurs ?
Ecosystème retenu : 10 km autour de Buyo
- POPULATIONS INFORMEESDES LIMITES DEFINIESDANS UN SOUCI DE TRANSPARENCE
-LEUR ACCORD EST OBTENU ET GUARANTI POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROJET (PB de GUESSABO)
Limite de L’écosystème
IIILA MISE EN ŒUVRE DU PROJET :
Analyse de l’écosystème(le cas de la problématique des pesticides)
II-3-2 EchantillonnageII-3-2 Echantillonnage
Lake
Eau brute
Sédiments
Poissons
tilapia
chrysichthys
lates
Produits vivriers
la carotte (Daucus carota L)
Le choux
(Brassica oleracea L. var capitata)
la tomate(Lycopersicon esculentum P. Mill )
l’Aubergine
N’droa
Produits céréaliersRiz
Maïs
légumes
herbivore
benthivore
piscivore
0
0,05
0,1
0,15
0,2
0,25Lindane
total DDT
Heptachlore
a- endosulfan b- endosulfan
Dieldrine
isodrine
poisson sédiment eaund0,0080,023Isodrine
0,000030,00150,0361Dieldrine
0,00460,05770,1263β- endosulfan
0,00470,090,2134α- endosulfan
0,00020,00990,084Heptachlore
0,0010,0020,187total DDT
0,000020,03690,1157Lindane
eauSediments
Poissonentier (60-70g)
résidus de Pesticides
Pesticides analyses (in ppm)Samples of water, sediments and fishes from the Dam
Résults (following)
Analyse des sols?
Resultats (suite)
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
Concentration en ( ppm) 0,014 0,013 0,003 0,254
Norme (ppm) 0,05 0,05 0,5 3
Endosulfan profenofos Cyperméthrine Dithiocarbamate
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
Concentration en ( ppm) 0,064 0,016 0,0008 0,005 0,035
Norme (ppm) 0,02 0,05 0,02 0,05 1
diméthoate profenofosparathion
ethylCyperméthrin
eDithiocarbam
ate
0
0,02
0,04
0,06
0,08
Concentration en ( ppm) 0,016 0,034 0,032 0,036 0,065 0,003 0,007
Norme (ppm) 0,01 0,01 0,01 0,05 0,02 0,05 0,02
aHCH b HCH LindaneEndosulfa
nediméthoat
eprofenofos
parathion ethyl0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
concentrations (en ppm)
Moyenne 0,0001 0,0001 0,3313 1,5214 0,0042 0,3893 0,4529 0,0085
Normes 0,05 0,1 0,05 0,02 0,2 0,5 0,05 0,05
alpha-endosulfa
nDieldrine Phorat
Diméthoate
Parathion-méthyl
Fénitrothion
Parathion-ethyl
Profénofos
OC OP
Exposition humaine aux pesticides organochlorés
Quantification des pesticides dans le sang humain et le lait maternel (chimistes)
Tests neuro comportementaux
En bref , approches transdisciplinaire et participative pour renforcer et améliorer la santé humaine et celle des écosystèmes dans la région (voir exposé Prof Yveline HOUENOU)
La recherche de solutions tenant
compte de l’équité du genre
DDT DANS LE SANG
- 0,100 0,200 0,300 0,400 0,500 0,600 0,700 0,800
BUYO CITE
BUYO PLATEAU
LOGBOZOUA
RAPHAELKRO
GBYLI
BOUKARIKRO
TCHEMASSO
YOBOUAKRO
Concentration en ppm
-1
0
1
2
3
4
5
6
TOT
ALD
DT
RURAL URBAIN-0,2
0
0,20,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
2
tota
llinda
ne
RURAL URBAIN
DDT ET LINDANE DANS LE LAIT MATERNEKL EN FONCTION DE LA RESIDENCE
DDT p=0,0041 LINDANE p>0,05 DNS
-1
0
1
2
3
4
5
6
tota
lddt
seru
m
F M-1
0
1
2
3
4
5
6
7
tota
llinda
nese
rum
F M
Comparaison du taux de DDT dans le sérum selon le genre (ppm) p<0,05
Comparaison du taux de LINDANE dans le sérum selon le genre (ppm)
DDT AND LINDANE IN SERUM SAMPLES VERSUS GENDER
Visual Test : sensibity to contrasts (Vistech)
Visual Test : sensibity to contrasts (Vistech)
Score médian des dimensions mentales en fonction du genre
0.000.200.400.600.801.001.201.40
Dimensions
Scor
eFemmes
Hommes
EXEMPLE OF NEUROLOGICAL TEST: THE BSI (MENTAL HEALTH VERSUS GENDER)
TESTSNEUROCOMPORTEMENTAUX
• VISION• 55% OD - 38% OG BAISSE DE L’ACUITE
VISUELLE • 31 % VISION DE LOIN - 28% VISION DE
PRES • 5% TOXIC DYSCHROMATOPSIE • SEULS 5 SOIT 2% VERRES CORRECTEUR;
ENJEUX OU DEFIS A RELEVER
• Amélioration de la santé génésique est menacée (taux élevé d'avortement (28%) dont les 3/4 étaient spontanés. avortement spontanée, stérilité…)
• Promotion Economique et Santé de la femme
• Lutte contre les maladies diarrhéiques et parasitaires
• Evaluation de l’exposition humaine aux métaux lourds et aux pesticides
IVEXEMPLES D’INTERVENTIONS
INTERVENTION 1
• EAU POTABLE• (par exemple promotion
du filtre lent à sable)
• 1- Couvercle• Il empêche les impuretés de tomber à l’intérieur
du filtre.• 2- Passoire/diffuseur • Elle distribue uniformément l’eau sur toute la
surface de filtration; évitant ainsi tout dommage àla couche supérieure du sable et la destruction de la couche biologique.
• 3- Contenant du filtre• 4- du tuyau de drainage• Il s’agit d’un tuyau troué en PVC reçoit l’eau
filtrée et la dirige vers le tuyau de sortie.
• 5- du tuyau de sortie• Il s’agit d’un tuyau en PVC également qui
permet à l’eau filtrée de s’écouler vers le contenant servant à l’emmagasinage avant la consommation.
•
FILTRE LENT A SABLE
Sources d’approvisionnement en eau
Milieu rural (N=126)- Puits traditionnels 82 (77.4%)-Pompe à motricité humaine 42 (39.6%)-Rivières et fleuve 02 (1.9%) -Réseau de distribution public 00 (0.0%)
Milieu rural (N= 87)-Puits traditionnels 50 (61%)-Pompe à motricité humaine 18 (22%)-Rivières et fleuve 02 (2.3%)-Réseau de distribution public 17 (20.7%)
- PUITS ?
Informations complémentaires
- connaissances des techniques de filtration de l’eau58.8 %
- connaissances des techniques de filtration sur sable 68.2%
- utilisation effective des techniques de filtration 38.8%
- Nombre de personnes consentant à payer pour l’acquisitiond’un filtre lent sur sable 93.7%
(comptant: 7.093 CFA ou 14 CAN Dollars par 75.7%)
Fabrication du filtre par des étudiants et des jeunes de Buyo
Performances actuelles du filtre
• Baisse de la charge polluante azotée
• Baisse de la turbidité
• Légère baisse de la charge microbienne
• Nécessité de chloration
226,88
158,45
90,9367,28
54,26
0
50
100
150
200
250
Gly
fora
ge
L fo
rage
B c
ité P
1
B c
ité P
2
B c
ité P
3
Gly
P1
Gly
P2
L P
1
L P
2
L P
3
T P
1
T P
2
T P
3
Points de prélèvement
[NO
3- ]
(mg/
l) 131,61
179,32
71,6174,7264,17
0
50
100
150
200
Gly
fora
ge
L fo
rage
B ci
té P
1
B ci
té P
2
B ci
té P
3
Gly
P1
Gly
P2
L P1
L P2
L P3
T P1
T P2
T P3
Points de prélèvement
[NO
3-] (
mg/
l)
166,11
53,11
0
50
100
150
200
Gly
fora
ge
L fo
rage
B ci
té P
1
B ci
té P
2
B ci
té P
3
Gly
P1
Gly
P2
L P1
L P2
L P3
T P1
T P2
T P3
Points de prélèvement
[NO
3-] (
mg/
l)
Stratégies de dissémination de la technologie (discussions avec les communautés
Ces stratégies ont pris en compte:- la mise à disposition d’un fonds de roulementgéré par les communautés en vue du développement de la technologie et de la maintenance (jeunes du village)- la promotion d’un niveau sanitaire satisfaisant(ONG ASAPSU)
REPRESENTATION DE L’EFFICACITE DU FILTRE AU PLAN PHYSICO-CHIMIQUE
EAU DE BONNE QUALITE : Claire, sans odeur
EAU DE QUALITE DOUTEUSE: Rougeâtre, beaucoupde particules
REPRESENTATION DE L’EFFICACITE DU FILTRE AU PLAN TEMPERATURE
EAU UN PEU CHAUDE
EAU FRAÎCHE (GLACEE)
Population bactérienne àl’entrée du filtre
Population bactérienne àla sortie du filtre
REPRESENTATION DE L’ABATTEMENT MICROBIEN AU NIVEAU DU FILTRE
INTERVENTION 2
• BONNES PRATIQUES ETHYGIENE DU MILIEU ET
• (ONG ASAPSU)
FORMATION DES COMITES VILLAGEOIS
byNGO ASAPSU– Traitement de
l’eau– comment utiliser
les pesticides?– Quels sont les
poissons à risques et lesquels consommer ?
– Lutte contre la malnutrition
SEANCE DE SENSIBILISATION AU
VILLAGE
VILLAGE GBILI• Des femmes en
formation à l’hygiène du milieu par un membre de la communautéprécédemment formé
REMISE DE DIPLÔME A GBILI
• Sensibilisation des populations• Prise en charge des populations par elle-mêmes• Prise en compte des connaissances endogènes ou
traditionnelles, ou des valeurs cuturelles• Diminution de la prévalence des maladies
diarrhéiques• Données disponibles permettant aux décideurs
d’agir…(mesures sanitaires préventives pour l’environnement et pour l’homme)
• Résolution de problèmes de santé (publique) par des moyens simples en faisant appel à des solutions durables
V DELIMITATION ET ANALYSE
DES ECOSYSTEMES :
LES LESSONS APPRISES DU PROJET BUYO
• a) Suppose la connaissance de la zone d’étude et des problèmes à régler ( ne pas décider à partir de son bureau de chercheur ou laboratoire…)
• b) n’exclut pas les conflits d’intérêts (populations, chercheurs : cas de l’abandon de l’analyse des sols….)
• c) Permet d’adresser des messages cohérents et clairs aux populations et aux décideurs
• d) facilite le transfert de technologie àdes écosystèmes similaires
e) A permis une meilleure intégration des populations dans leur propre développement
Avec de l’ONG ASAPSU
Education aux bonnes pratiques
implication cohérentes des volontaires
• utilisation des pesticides
• Types de poissons à consommer
Avec l’appui de l’ONG PROSAF
a permis de mieux organiser les groupes vulnérables et autres parties prenantes
CONCLUSION
La délimitation de l’écosystème est cruciale dans la mise en œuvre de projet ecosanté et pour l’analyse
Elle permet de répondre de façon relativement claire et simple aux attentes des populations
Elle intégre la transdisciplinarité et la participation des populations
Mal définie ( importance d’une étude exploratoireou non respectée, elle peut engendrer des conflits
et vouer le projet à l’échec.
Autorise le transfert aisé de technologie
Merci à toute l’équipe du Laboratoire des Sciences de l’EnvironnementEt au CRDI qui a financé ce travail.
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