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Dossier de presse
Sommaire
1. Communiqué de presse
2. Parcours de l’exposition
3. Objets phares
4. Les Compagnons du Devoir
5. Lexique
6. Autour de l’exposition
- conférences
- visites
- catalogue
7. Lexique
8. Partenaires
9. Visuels pour la presse
10. Informations pratiques
Relations avec la presse
PAGE PALAIS DE LA DECOUVERTE PLACÉE OÙ ????
Communiqué de presse
"Du cœur à l'ouvrage. Chefs-d'œuvre des Compagnons du Devoir"
Exposition
17 février - 23 août 2009
Le Musée des arts et métiers, musée du Conservatoire national des arts et métiers, présente du 14 février au
30 août 2009 dans la salle des Textiles, l'exposition "Du coeur à l'ouvrage. Chefs-d’œuvre des Compagnons du
Devoir" conçue par les Compagnons menuisiers ébénistes du Devoir.
Avec ces "chefs-d’œuvre", l’occasion est donnée au visiteur de découvrir l’univers et le travail des
Compagnons menuisiers ébénistes du Devoir. Chacune des pièces illustre les savoir-faire et techniques de
fabrication. L’ensemble offre un panorama de l’évolution des styles du Moyen-âge à la menuiserie
contemporaine.
Chef-d'œuvre ? Au moment de devenir Compagnon, la connaissance acquise par le jeune « aspirant » se
mesure dans la réalisation d'un travail de réception, travail qui témoigne à la fois des acquis techniques du
futur Compagnon et de ses qualités humaines. Ce travail de réception est appelé « chef-d'œuvre ».
"Du coeur à l'ouvrage. Chefs-d'œuvre des Compagnons du Devoir" est une adaptation de l'exposition itinérante
dont le projet repose sur des fondements pédagogiques : enseigner, initier, encourager. Véritable aventure
humaine, la réalisation de l'exposition a mobilisé pendant cinq ans plus de 200 jeunes menuisiers ébénistes en
formation sur le Tour de France. Certaines des pièces ont demandé près de 1000 heures de travail.
Les missions du Conservatoire national des arts et métiers et du Musée des arts et métiers sont tournées vers
l’enseignement et la valorisation des métiers techniques. En accueillant cette exposition ils souhaitent faire
découvrir au public ce projet qui illustre à la fois, la transmission des savoir-faire, les défis techniques relevés et
le travail accompli pour aboutir aux œuvres présentées.
Initialement conçue en quatre volets, les parties "L’étape de rupture" "Matériau" et "Savoir-faire et modernité"
seront exposées en parallèle au Palais de la Découverte du 17 février au 30 août 2009.
L’entrée de l’exposition "Du cœur à l’ouvrage. Chefs-d'œuvre des Compagnons du Devoir"
est comprise dans le prix du billet d’entrée au musée.
Contact presse Musée des arts et métiers : Contact presse Compagnons du Devoir:
Julie Delaporte Emmanuel Lecanu
01 53 01 82 48 06 16 15 63 92
julie.delaporte@cnam.fr elecanu@compagnons-du-devoir.com
France Auda
01 53 01 82 05
france.auda@cnam.fr
Parcours de l’exposition
Faire petite intro
Le gothique
L’époque gothique court pendant quatre longs siècles, de 1150 à environ 1490. C’est durant cette période
gothique que naît véritablement la menuiserie : en 1370 est créée la corporation des menuisiers, en réponse
aux besoins grandissants de finesse, de solidité et de commodité de la société.
Les meubles, d’abord strictement utilitaires, s’enrichissent peu à peu de motifs divers. Avant de s’occuper de
menuiserie de bâtiment, le menuisier a d’abord fabriqué des coffres, puis des séparations entre les pièces.
L’assemblage à tenons et à mortaises est connu et employé depuis fort longtemps par le charpentier, pourtant
les planches de huches sont encore reliées et maintenues par des ferrures. Les bois utilisés sont le chêne,
puis, au XIVe siècle, le noyer.
Dans l’exposition…
– Copie du coffre à archives de l’église de Vallouise ; gothique dauphinois, seconde moitié du XIVe siècle.
– Copie du bahut à archives de l’église de Vallouise ; gothique dauphinois, seconde moitié du XVe siècle.
– Élément de l’exposition représentant des châssis extérieurs et leurs volets intérieurs à l’époque gothique.
Renaissance
Au cours de la première moitié du XVIe siècle, s’accomplit en France une véritable révolution artistique. L’art
gothique devient, en une génération, obsolète et marginal. Il cède la place à un système de formes fondé sur
de nouveaux principes esthétiques : la symétrie, les proportions, le système des ordres hérité de l’Antiquité. La
menuiserie s’affine.
Les arts de la Renaissance se déploient sur l’ensemble de l’Europe, avec des particularités locales. L’esprit de
cour se développe, appelant une effervescence soucieuse de décoration et d’aménagement intérieur.
La Renaissance voit l’apparition de l’assemblage à coupe d’onglet, les éléments des moulures vont se
raccorder entre eux au moment de l’assemblage. La queue-d’hironde se perfectionne en « queue perdue » ou
« queue cachée ». Les panneaux de remplissage sont composés d’une seule planche et sont, de ce fait,
toujours étroits. Puis, ce principe se démode et les panneaux s’élargissent avec l’utilisation de la rainure et
languette. Les moulures se raccordent alors à angle droit par une coupe d’onglet (45 °).
Légendes
– Réplique d’un confiturier Renaissance conservé au musée du Louvre.
– Élément de l’exposition montrant une colonne, une porte et un plancher à la française de la galerie
François 1er
, au château de Fontainebleau.
Louis XIII
Le style Louis XIII (1610-1643) présente plusieurs visages. En bien des endroits, la tradition maniériste
subsiste, avec l’exubérance de son décor, ses formes contournées, ses ornements rustiques. La menuiserie
utilise beaucoup le bois tourné, élimine les sculptures chargées de la Renaissance. La recherche de confort
prime sur le décor.
L’avènement de Richelieu coïncide avec un retour de la rigueur et de la retenue. La jeune génération d’artistes,
formée en Italie, introduit une rigueur classicisante qui tranche sur le pittoresque et la fantaisie du début du
siècle. Insensiblement, on évolue vers l’unification des masses et surtout la simplification des lignes du décor.
Les bois les plus utilisés sont le chêne, le noyer et le poirier. Dans l’ornementation des meubles les plus
luxueux, commencent à apparaître des marqueteries à base de bois exotiques (ébène, amarante), des métaux
(étain, cuivre, argent), des pierres (jaspe, lapis-lazuli). Cependant, ce procédé très coûteux est peu employé
dans les meubles courants.
Dans l’exposition :
– Meuble Louis XIII laissant apparaître les assemblages et le détail des panneaux.
– Élément de l’exposition représentant différentes menuiseries intérieures du XVIIe siècle.
Louis XIV
Louis XIV (1661-1715) place son règne sous le signe de la grandeur et de l’éclat, avant de préférer une
certaine rigueur. L’art est rapidement mis au service de la gloire du Roi-Soleil. Sculpture et dorures garnissent
le mobilier à profusion. La coquille à nervures et le soleil rayonnant sont deux motifs très largement utilisés.
L’utilisation de bois indigènes se limite à quelques buffets, armoires et sièges. Pour certaines pièces, comme
les consoles, on prend l’habitude de revêtir les bois de feuilles d’or.
La marqueterie, qui a fait timidement son apparition sous Louis XIII, se généralise. Elle utilise des essences de
bois très variées (amandier, houx, buis…), des métaux (cuivre, étain, argent), des produits d’origine animale
(os, ivoire, écaille, nacre). André Charles Boulle, marqueteur et ébéniste ordinaire de Louis XIV, développe des
marqueteries de cuivre et d’écaille. Ses pièces regorgent d’invention et de goût.
Dans l’exposition :
- Bureau Louis XIV, d’après le bureau de Boulle du château de Versailles.
Louis XV
De 1730 à 1760 le meuble français sait allier la perfection de l’exécution à la grâce et la souplesse. Libéré de
toute imitation, il n’obéit plus qu’aux inspirations d’une libre fantaisie. La variété des créations n’empêche pas
l’homogénéité du style. Une si parfaite réussite sera appréciée à sa juste valeur pendant plus de trois siècles.
En 1760-1765, le roi Louis XV continue de régner, mais une mode nouvelle vient renouveler une fois de plus
l’art du meuble.
Le Siècle des lumières marque l’apogée de la menuiserie. La maîtrise technique s’allie à un sens esthétique
très raffiné. La marqueterie utilise un grand nombre de bois exotiques (une cinquantaine environ) et joue avec
les couleurs et les veines de ces bois.
L’utilisation des laques se généralise. Les bronzes gardent leur destination primitive, consistant à protéger des
frottements et des heurts les fragiles marqueteries. Cependant, leur emploi est limité.
Le meuble Louis XV se caractérise par son absence de lignes droites et par sa variété de formes. En effet, un
seul souci guide l’ébéniste dans la fabrication du meuble : s’adapter à une société voluptueuse qui n’a d’autre
souci que le bien-être. Les sièges épousent le plus étroitement possible, les formes du corps humain. Pour
chaque occupation on créer un meuble élégant, léger, maniable, parfaitement adapté à son usage.
Dans l’exposition :
– Synthèse du style Louis XV en menuiserie.
Louis XVI
De 1760-1765 à la Révolution française (1789) l’art décoratif français imite à nouveau l’art gréco-romain. Ce
« retour à l’antique » se produit quinze ans environ avant la montée sur le trône (1774) du souverain qui
donnera son nom à ce nouveau style.
En réaction au style rococo, la sobriété et le respect des proportions rationnelles ne tardent pas à s’imposer au
milieu du XVIIIe siècle. Le style Louis XVI propose un retour à la symétrie. Le renouvellement des formes et des
motifs ornementaux, comme les feuilles d’acanthe, les oves, les perles, se fait sans rudesse.
Cette époque d’effervescence intellectuelle voit notamment la parution de l’Encyclopédie de Diderot et
d’Alembert (1751-1772) et de L’Art du menuisier, de Roubo, qui rassemble l’essentiel des connaissances dans
le domaine de la menuiserie.
La marqueterie, à dessins géométriques ou floraux, atteint un degré de perfection remarquable.
L’acajou est de plus en plus fréquemment employé soit en panneaux plaqués, où l’effet est tiré de la beauté
des veines du bois, soit en massif pour les bois de sièges.
Dans l’exposition
– Commode de style Louis XVI, constituée d’un bâti en chêne et sapin, possédant trois tiroirs en façade et
deux portes en extrémité, celle de gauche étant surmontée d’un tiroir. Le dessus est en marbre. La décoration
est fondée sur les éléments décoratifs du XVIIIe siècle comme la marqueterie géométrique constituée de bois de
rose, de satiné, de filets en ébène et en buis, de bronzes dorés à l’or fin.
– Élément de l’exposition représentant une composition générale du style Louis XVI comprenant différents
éléments de menuiserie avec leurs étapes de finition.
XIXe siècle
Au XIXe siècle, les procédés traditionnels sont peu à peu concurrencés par la fabrication industrielle. La
modernisation de l’agriculture et la multiplication des usines conduisent à un exode rural. Le commerce est
stimulé par l’élévation du niveau de vie. Les transports ferroviaires facilitent la circulation des marchandises
dans toute l’Europe. Afin de répondre aux besoins des consommateurs, la fabrication des meubles est de plus
en plus industrialisée. La production de masse a ses obligations de rendement ; les pièces doivent être
produites facilement et à bas prix. Les industriels ne cherchent donc pas à créer de nouveaux modèles, ils
reproduisent les œuvres du passé en les adaptant à l’outillage mécanique.
Dans l’exposition :
– Élément de l’exposition présentant la menuiserie au XIXe siècle.
– Fenêtre à imposte cintrée, avec petits bois rayonnants. Avec ses volets intérieurs, elle surmonte un lambris
bas à hauteur d’allège. Le lambris en chêne est peint à l’huile de lin.
– Porte cochère à grand cadre, en noyer d’assez grosse section. Les panneaux représentent d’épaisses
plates-bandes.
– Escalier à l’anglaise avec plafond en plâtre.
– Au sol, des tommettes.
– La structure métallique rappelle le goût du XIXe siècle pour le métal et l’apparition du machinisme.
– La colonne cannelée en acajou évoque l’importance croissante de l’importation de bois exotiques.
Fréquemment associés au laiton, ils sont très employés dans des décors d’influence anglaise, notamment dans
les bibliothèques.
L’Art nouveau
Le mobilier second Empire, continue à se fabriquer jusqu’à la Première Guerre mondiale, mais parallèlement
se crée, en réaction contre l’éternelle redite des styles anciens, un style original dénommé en France « Art
nouveau », et qui se développera de 1890 à 1910-1915, environ. Cet Art nouveau affecte presque tous les
autres pays européens comme l’Angleterre avec le Modern style, l’Allemagne avec le Jugendstill, l’Italie avec le
stile Liberty, l’Espagne, la Belgique…
L’Art nouveau est caractérisé par la volonté de créer un mobilier contemporain n’adoptant ni les formes, ni les
décors déjà utilisés. Ainsi, le décor du meuble ne doit pas être plaqué, mais la forme est en elle-même
ornementale. Contrastant énormément avec les styles précédents, l’Art nouveau représente la seule tentative
de création originale dans le domaine de l’ameublement. Les lignes courbes, observées dans le monde
végétal, façonnent son inspiration. Cherchant à associer leurs compétences à celles des céramistes, des
verriers ou des orfèvres, ces créateurs ont poussé les métiers à transformer leurs techniques et leurs
méthodes.
Dans l’exposition :
– Abrégé de menuiserie Art nouveau. La vue en écorché donne à voir l’extérieur comme l’intérieur d’une
habitation. On y découvre les menuiseries intérieures animées par le vitrail.
– Copie d’un des deux chiffonniers de la chambre de Louis Majorelle (1901, musée de l’École de Nancy). La
partie gauche est achevée. La droite est ébauchée, les matériaux sont le frêne, le chêne et un panneau latté.
Le souci esthétique se déploie jusque dans le bouton de tiroir, véritable travail d’orfèvre. La collaboration des
métiers d’art est ici parfaite.
Art déco
L’exposition des arts décoratifs de 1925 a révélé au grand public un effort de rénovation du mobilier qui débute
avant 1914 et s’est poursuivi sensiblement jusqu’en 1933 (arrivée au pouvoir de Hitler en Allemagne).
Les deux caractéristiques principales de la période des Années folles, qui cherche à oublier le traumatisme de
la Première Guerre mondiale, sont sans doute l’optimisme et l’enthousiasme. Les créateurs mélangent les
matières et les formes, stylisant ou supprimant les motifs décoratifs. Les leçons du passé sont préservées, les
matières et les techniques changent. Le mouvement Art déco est à la charnière de la tradition et de la
modernité.
Dans l’exposition :
– Élément de l’exposition mettant en avant la sobriété des lignes et de la mouluration de la période Art déco.
– Bureau de dame, Albert Guénot, 1937. Ce meuble à quatre tiroirs, plumier à rideau, et corbeille à papier en
feuillard de palissandre tressé et métal, cache un savant travail d’ébénisterie qui a exigé une exécution
parfaite.
Trente Glorieuses
De 1945 à 1973, la France connaît la plus forte expansion économique de son histoire. La période dite des
Trente Glorieuses se caractérise par une amélioration de vie et par une consommation de biens d’équipement
sans précédent.
L’exode rural dépeuple les campagnes, où, en 1945, vivaient encore la moitié des Français. Pour satisfaire les
besoins de logement, les constructions s’édifient à grande échelle. De 1945 à 1955, la reconstruction impose le
béton. De 1955 à 1973, l’architecture de la croissance se caractérise par une production de masse. L’espace
urbain s’étend aux campagnes proches des agglomérations. Les cités-dortoirs et les banlieues pavillonnaires
se développent. La société de consommation émerge, le développement économique et social entraîne la
modernisation des équipements et l’amélioration du confort de l’habitat. Les nouveaux matériaux contribuent
au renouvellement de la création architecturale.
Dans l’exposition
– Porte à chambranle.
– Châssis pivotant.
– Fenêtre à guillotine.
– Escalier courbe à limon central en lamellé-collé.
– Parquet assemblé et en épi.
– Lambris assemblé et rapporté.
La menuiserie contemporaine
De 1980 à 2000, les tendances de la menuiserie ont beaucoup évolué. L’industrialisation des menuiseries
réorganise le secteur. L’agencement devient un espace d’expression privilégié du menuisier. L’intégration du
numérique, tant en conception qu’en création, bouleverse l’organisation des ateliers.
Au cours des siècles, le menuisier a adapté ses techniques et ses productions aux besoins de la société. Le
métier est loin d’être uniforme. Il existe quantité d’activités distinctes. Les pratiques sont variables selon les
régions. Les structures artisanales coexistent avec des activités industrielles très mécanisées. Devant les
horizons multiples qui s’offrent à lui, le menuisier doit déterminer ses choix. La question est de savoir ce qu’il
fait du métier et du patrimoine, pris dans un sens large.
Économie et écologie sont deux termes qui, dans un futur proche, devront s’accorder pour permettre un
développement durable et pondéré. La forêt est un milieu fragile qu’il convient de protéger. Le bois peut fort
bien être un matériau d’avenir, à condition de le respecter et d’en faire bon usage.
La société de consommation nous a fait peu à peu oublier les propriétés du bois, pour ne garder que son
aspect esthétique. L’inox et le plastique sont venus le remplacer. Aujourd’hui, le bois retrouve une place
prédominante face à ces matériaux contemporains qui ont, certes, de nombreux avantages, mais dont la
production est polluante.
Le bois est, quant à lui, une ressource renouvelable dont la production nécessite relativement peu d’énergie.
C’est par définition un matériau écologique qui possède des qualités exceptionnelles de régulation
hygrométrique, thermique et acoustique. Aujourd’hui, les constructeurs utilisent moins souvent la matière brute
que les bois reconstitués, sachant que certains composites ont une fiabilité proche de celle du béton.
Légendes
– Détail de fixation des marches et balustres d’un escalier suspendu.
- Habillage d’un poteau béton.
– Détail d’un agencement cintré (banque d’accueil).
– Plafond acoustique, porte isophonique, parquet flottant en stratifié.
– Table et chaise conçues par Chérif.
Commentaire [B1]: Ce qui suit ne parle pas de menuiserie mais du bois, et de
l’écologie. Peut-être mettre un titre ou faire
une transition ?
Commentaire [B2]: Merci de vérifier cette correction. Sinon, il peut s’agir « d’un
escalier à marches suspendues » ???
Commentaire [B3]: Merci de vérifier
l’orthographe de ce nom propre que je n’ai
trouvé nulle part (ni dictionnaires, ni Internet).
Les compagnons du devoirs
LES COMPAGNONS DU DEVOIR DU TOUR DE FRANCE,
« Ni se servir, ni s’asservir, mais servir »
Le Compagnonnage
Favoriser l’accomplissement de l’homme par son métier, dans une perspective d’ouverture et de transmission,
telle est la vocation du Compagnonnage.
Aujourd’hui comme hier, les Compagnons du Devoir s’appuient sur des valeurs qui ont fondé, depuis toujours,
leur démarche : accueil et accompagnement, partage, transmission des compétences professionnelles, écoute
et attention aux autres.
Ils privilégient la vie communautaire, le voyage et l’ouverture culturelle et spirituelle.
Historique
Les chercheurs et les historiens relèvent les premières traces historiques du compagnonnage au temps des
croisades et de la construction des cathédrales gothiques.
C’est donc au XIIIe siècle que l’on note les premières expériences de « voyage » à travers la France pour les
ouvriers sous le nom de « Devoir ».
L’ère industrielle voit la naissance de nouveaux syndicats. Le développement du chemin de fer remet en
question le Tour de France à pied traditionnel.
Au début du XXIe siècle, trois mouvements compagnonniques du « Devoir » existent toujours. A l’initiative du
Compagnon tailleur de pierre Jean Bernard, dit La Fidélité d’Argenteuil, tous les métiers du Compagnonnage
du Devoir fondent, en 1941, l’Association ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France.
Constituée selon la loi de 1901, elle est reconnue d’utilité publique.
Et depuis…
On assiste au développement du Compagnonnage en France et à l’Etranger.
Deux autres mouvements constituent également le paysage compagnonnique français :
- La Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment,
- L’Union Compagnonnique du Tour de France des Devoirs Unis.
Le Compagnonnage d’aujourd’hui n’a plus le rôle syndicaliste d’autrefois. Il s’est adapté aux besoins des
métiers, des entreprises et de la jeunesse.
Ajouter ici txt sur les menuisiers ebenistes
Quelques chiffres :
Les Compagnons du Devoir d’aujourd’hui, ce sont :
9 059 jeunes en apprentissage et perfectionnement professionnel dont,
- 6 064 apprenti(e)s en formation initiale
- 2 995 stagiaires, Aspirants et Compagnons itinérants, effectuant leur Tour de France
350 jeunes Compagnons itinérants qui assurent des responsabilités de formation
5 800 stagiaires d’entreprises accueillis chez les Compagnons pour des actions de formation continue.
25 métiers
- bois : charpentier, menuisier, ébéniste, tonnelier ;
- minéraux : tailleur de pierre, maçon, couvreur, plâtrier-plaquiste - staffeur, peintre, jardinier-
paysagiste ;
- métaux : carrossier, chaudronnier, maréchal-ferrant, forgeron, mécanicien, mécanicien de
précision, métallier, électricien, plombier-chauffagiste ;
- alimentation : boulanger, pâtissier ;
- cuir et textile : cordonnier-bottier, maroquinier, sellier-garnisseur, tapissier.
-
Un réseau d’accueil particulier, composé
- 94 « Maisons » et points de passage en France et à l’étranger (Allemagne, Pays-Bas, Italie,
Belgique, Canada…). Depuis 1945, les Aspirants sont hébergés dans ces structures dont la
capacité d’accueil varie de 30 à 130 jeunes ;
- 150 familles d’accueil ;
- 38 « Maisons »qui abritent leur propre centre de formation d’apprentis (CFA) ;
- 591 formateurs et professeurs d’enseignement général ;
- 56 jeunes Compagnons appelés Prévôts, responsables du fonctionnement et de l’animation
des Maisons ;
- 6 021 Compagnons sédentaires qui accueillent les plus jeunes dans les entreprises et leur
transmettent leur savoir
- 57 Mères, Dames-Hôtesses et Dames-économes, chargées de l’économat et d’entretenir un
esprit familial dans les Maisons ;
- plus de 6 500 entreprises qui accueillent les apprentis dans le cadre de la formation en
alternance.
Que deviennent les Compagnons du Devoir ?
Reconnus comme des professionnels de haut niveau, ils accèdent sans difficulté à des postes de
responsabilité, de la petite entreprise à celle de taille industrielle :
- artisans, chefs d’entreprise 44 %
- maîtrises et cadres 30 %
- ouvriers hautement qualifiés 10 %
- architectes, décorateurs, ingénieurs 6 %
- enseignants 6 %
- autres 4 %
Page
5. Lexique
Apprenti :
Jeune dans la phase de formation initiale d’un métier, préparant un CAP ou un BEP
Aspirant
Jeune effectuant son Tour de France et ayant été adopté, se préparant à devenir Compagnon
Canne
Symbole du voyage et de la droiture ; elle est courte pour les Aspirants et plus longue pour les Compagnons.
Compagnon
Appellation donnée à l’Aspirant après sa réception pour attester de son appartenance au Compagnonnage
Itinérant
Se dit d’un Aspirant ou d’un Compagnon effectuant le Tour de France.
Lapin
Surnom donné aux apprentis ; le lapin est la languette de métal qui permet de tendre le cordeau ;
traditionnellement, c’est l’apprenti qui tenait le lapin lors du battage au cordeau.
Maison
Appellation générique de l’habitation locale des Compagnons : point de passage ou Prévôté.
Maître d’apprentissage
Dans une entreprise, professionnel compétent, désigné pour guider l’apprenti dans ses acquisitions de métier.
Maître de métier
Compagnon qui représente localement son métier
Réception
Cérémonie durant laquelle un Aspirant reçoit le titre de Compagnon.
Travail de réception
Ouvrage de métier réalisé en vue de la Réception, souvent appelé Chef-d’œuvre, témoignant d’un savoir faire
professionnel.
Sédentaire
Se dit d’un Compagnon qui a terminé son Tour de France et qui s’est fixé en lieu déterminé
Singe
Surnom donné au patron ; au Moyen-âge, les Compagnons charpentiers abattaient eux-mêmes les arbres dont
ils mettaient ensuite le bois en œuvre ; c’est le patron qui montait à la cime de l’arbre pour la couper : ce
surnom a traversé es siècles…
Tour de France
Déplacement périodique de lieu de vie, de ville en ville, de pays en pays, permettant de multiplier les
expériences professionnelles ainsi que les rencontres et les acquisitions générales et culturelles.
Voyage
Appellation générique du Tour de France.
Source : « Tout savoir sur… Les compagnons du devoir » - Librairie du Compagnonnage
ISBN 9782-901362-62-3 Juin 2006
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6. Autour de l’exposition
Conférences
9 avril 2009 (horaires à préciser)
Entrée libre, inscription conseillée au 01 53 01 82 70 ou conferences@arts-et-metiers.net
Visites et ateliers
- Visite guidée par un Compagnon et un animateur
Tous publics Mardi au vendredi à XXXX - samedi et dimanche à XXXX - vacances scolaires, zone C, tous les
jours à XXXX
Durée : XXXX. Sans réservation.
Groupes scolaires
Mardi, jeudi et vendredi à 10h.
Durée : 1h30. Réservation obligatoire.
Visiteurs handicapés
- Individuels pratiquant la langue des signes
XXXX
Durée : 1h. Réservation obligatoire.
- Groupes constitués pratiquant la langue des signes
XXXX
Durée : 1h30. Réservation obligatoire.
- Visiteurs handicapés mentaux - Groupes scolaires (CLIS, UPI, IME)
Mardi, jeudi et vendredi.
Durée : 1h. Réservation obligatoire.
Groupes scolaires (cycle 3 et collège)
Renseignements / Réservations
Visites individuels et scolaires - ateliers : 01 53 01 82 65 ou musee-resa@cnam.fr
Visiteurs handicapés : 01 53 01 82 89 ou musee-resa@cnam.fr
- Un parcours à découvrir en famille !
Conservatoire national des arts et métiers
Musée des arts et métiers
Sur les traces des inventeurs et des aventuriers de l’histoire des techniques
En 1794, l’abbé Henri Grégoire fonde le Conservatoire des arts et métiers. Les objectifs de cette institution sont
de fédérer les savoirs techniques pour « perfectionner l’industrie nationale » et de réunir les collections qui
serviront de modèle, de référence et d’incitation aux inventeurs, chercheurs et curieux de toute condition
sociale. Installé à Paris dans les murs de l’ancien prieuré de Saint-Martin-des-Champs, ce dépôt des inventions
neuves et utiles devient un Musée en 1802.
Le Musée des arts et métiers est un musée de France. Sous la tutelle du ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, ce lieu de formation qui concilie l’art et la science, la pédagogie et l’émotion, a
fait l’objet d’une rénovation dans les années 1990. Les espaces d’exposition parisiens totalement réaménagés
offrent un parcours dans l’histoire et l’actualité des techniques.
Répartie entre l’exposition permanente à Paris et les réserves à Saint-Denis, la collection est un patrimoine
unique au monde. 80 000 objets de l’Antiquité à l’époque contemporaine et 20 000 dessins techniques sont les
témoins de l’ingéniosité des hommes et de l’esprit d’aventure des pionniers de l’ère industrielle. A travers sept
grandes collections (instruments scientifiques, matériaux, construction, communication, mécanique, énergie,
transport), il offre à voir 3 000 objets reflétant les facettes les plus variées de l’histoire des techniques.
+ page palais
Page
9 – Partenaires
La Société d’Encouragement aux Métiers d’Art (SEMA)
Association loi 1901 reconnue d’utilité publique, placée sous la tutelle du Secrétariat d’État chargé du
commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme et des services, la SEMA valorise
les métiers d’art en France et à l’international depuis plus de 30 ans.
Tête de réseau des acteurs des métiers d’art, la SEMA informe sur les métiers d’art et en assure la promotion
par des actions concrètes et ciblées.
L’information
La SEMA offre un accès direct et facile à une information originale, complète et actualisée.
Le site internet des métiers d’art
Un seul clic donne accès à toutes les informations sur les métiers d’art, les formations (en France et en
Europe), l’emploi, l’actualité du secteur et les actions de la SEMA.
www.metiersdart-artisanat.com
L’Annuaire Officiel des Métiers d’Art de France
Disponible en version électronique ou papier, cet annuaire réunit pour la première fois sur un support officiel les
professionnels des métiers d’art.
www.annuaire-officiel-metiersdart.com
La médiathèque des métiers d’art
Un accueil personnalisé et une ressource documentaire unique sur les métiers d’art composée notamment des
fiches métiers réalisées par la SEMA, de plus de 750 films sur les métiers d’art, d’ouvrages et de revues
spécialisés sur les métiers d’art, des revues de presse sur les métiers d’art, etc.
La promotion
La SEMA assure la promotion des métiers d’art à travers des événements et des supports de communication
dédiés.
Les Prix SEMA jeunes, récompensent le talent des élèves de moins de 26 ans en formation initiale.
Les Prix SEMA professionnels, récompensent le talent des professionnels des métiers d’art, sur les thèmes de
la tradition, de la restauration et de la création contemporaine.
Les Prix SEMA / France-Québec, encouragent les projets de coopération franco-québécois.
Le Prix SEMA / Fondation franco-américaine permet à un jeune de prolonger sa formation chez un
professionnel américain.
Les Journées des Métiers d’Art, une biennale, rendez-vous incontournable des professionnels des métiers d’art
et du grand public.
La galerie d’actualité, des expositions toute l’année pour découvrir les métiers d’art français et internationaux.
Les Rencontres Européennes des Métiers d’Art, le rendez-vous annuel de tous les acteurs des métiers d’art
autour des enjeux du secteur.
Le magazine Métiers d’Art (6 numéros par an) donne une information essentielle sur les métiers d’art.
EPV – Entreprise du Patrimoine Vivant
Le label « Entreprises du Patrimoine Vivant »
L’exposition Du Cœur à l’ouvrage témoigne de l’alliance réussie entre l’héritage de l’expérience et les
exigences contemporaines. Les Compagnons du Devoir, concepteurs de l’événement, sont, depuis le
lancement du label « Entreprises du Patrimoine Vivant », un partenaire naturel de l’Institut Supérieur des
Métiers dans le travail de collecte de l’information sur le patrimoine, les marchés, les savoir-faire des
entreprises. Au titre de sa mission en faveur des « Entreprises du Patrimoine Vivant », c’est à la fois un
honneur et une vocation pour l’Institut Supérieur des Métiers d’élargir ce partenariat en soutenant l’action du
Musée des arts et métiers. Ce dernier, en accueillant l’exposition, met en lumière les talents et les ambitions
des menuisiers et ébénistes qui y participent.
L’objectif du label « Entreprises du Patrimoine Vivant » est de distinguer les meilleures performances actuelles
dans tous les domaines de l’artisanat et de l’industrie. Les ateliers concernés s’appuient sur la tradition du
métier, effectuent des recherches, adoptent les techniques les plus récentes pour répondre aux attentes de
leurs contemporains ; et parce que leurs dirigeants honorent la maîtrise de l’art.
Le label est attribué par le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi aux entreprises qui réunissent
un patrimoine économique rare, un savoir-faire d’exception et une identité liée à leur implantation dans les
régions françaises. L’Etat accorde aux entreprises labellisées des crédits d’impôts ainsi qu’un appui au
développement de leur activité.
Les professionnels des « Entreprises du Patrimoine Vivant » ont en commun des convictions : la beauté, la
saveur, la texture, l’harmonie sont des valeurs identifiées. Savoir apprécier un volume, lire un plan, apprivoiser
une matière, adapter un geste, méticuleusement, le renouveler puis juger du résultat. Avec amour. Et sincérité.
Tels sont les atouts des fournisseurs de prestations d’excellence. S’y ajoute leur aspiration souveraine : porter
plus haut, et transmettre, la maîtrise de l’art.
Ces entreprises ont un talent commun : proposer le matériau le plus noble, l’outil le plus adapté, la prestation
sur mesure, l’article introuvable. Découvrez les 560 sociétés labellisées, notamment les ébénisteries et les
menuiseries, en visitant la galerie sur www.patrimoine-vivant.com.
Secrétariat de la commission des Entreprises du Patrimoine Vivant
Sigolène Lapostolet - Institut Supérieur des Métiers : 28/30, rue des Peupliers – 75013 – Paris
Tél. : (33) 01.44.16.72.36 / Fax : (33) 01.44.16.80.69
Téléchargez le dossier de candidature sur www.patrimoine-vivant.com
pages
9. VISUELS POUR LA PRESSE
Dossier de presse et visuels téléchargeables sur notre site internet :
Nous contacter au : (33)1 44 61 76 76
page
11. INFORMATIONS PRATIQUES
Du cœur à l’ouvrage. Chefs-d’œuvre des Compagnons du Devoir
Visites guidées
• Tous publics
Mardi au dimanche à 14h30 et 16h
Durée : 45 min. Sans réservation.
• Groupes scolaires
Durée : 1h30. Réservation obligatoire.
Conférence
Jeudi 9 avril 2009 - 18h30 à 20h
BLABLA
Entrée libre, inscription conseillée au 01 53 01 82 70 ou conferences@arts-et-metiers.net
Musée des arts et métiers
60, rue Réaumur - Paris 3e
Métro : Arts et Métiers ou Réaumur-Sébastopol
Bus: 20, 38, 39, 47
HEURES D’OUVERTURE
Ouvert du mardi au dimanche inclus, de 10h à 18h. Nocturne le jeudi jusqu'à 21h30.
Fermé les lundis, le 1er mai et le 25 décembre.
TARIFS
• Tarifs de l’exposition temporaire
Plein tarif : 5,50 € - Tarif réduit : 3,50 €
• Billet couplé
(exposition temporaire + permanente) :
Plein tarif : 7,50 € - Tarif réduit : 5,50 €
RENSEIGNEMENTS/RÉSERVATION
musee@cnam.fr
Tél.: +33 (0)1 53 01 82 00
Fax :+33 (0)1 53 01 82 01
Réservation ateliers - groupes scolaires :
Contact communication
Musée des arts et métiers /
Conservatoire national des arts et métiers (Cnam)
60 rue Réaumur, Paris 3e
Julie DELAPORTE France AUDA
julie.delaporte@cnam.fr France.auda@cnam.fr
Tél. : 33(0)1 53 01 82 Tél. : 33(0)1 53 01 82 05
www.arts-et-metiers.net www.arts-et-metiers.net
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