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Présentation PowerPointMai 2006
François-Nicolas Boquet
Est-il un oxymore ou…une platitude ?
Une utopie ou une pratique ?
Un effet de mode ou une orientation pérenne ?
Pourquoi en parle-t-on autant ?
né au cours des années 1980 :
il revisite les enjeux de la démographie et de la croissance
Malthus
*
dans son rapport de 1987 : « Notre futur commun »
C’est un développement
qui répond aux besoins
de répondre aux leurs.
1/Agir sur le long terme pour la survie de l’humanité
2/ Rechercher une meilleure équité
3/ Modifier nos modes de production
pour ne pas détruire le capital naturel
*
notamment par le Club de Rome
*
par rapport au club de Rome
Ne pas stopper la croissance économique car elle seule permet
l’amélioration des conditions de vie
Parvenir une croissance économique élevée dans les pays en
développement
Découpler la croissance économique de l’utilisation des ressources
épuisables dans les pays développés
*
Le rapport Brundtland précise les 3 piliers sur lesquels se fonde
le développement durable
Il s’agit d’essayer de trouver des actions
« gagnant/gagnant/gagnant » ! Mission impossible ?
les enjeux des émissions de gaz à effet de serre
Les menaces
Modification de la composition atmosphérique entraînant une
élévation du niveau des mers et des changements climatiques
importants + modification des écosystèmes
Sur l’économie
Risques de banqueroutes
Sur le social/sociétal
Risques de perte d’emplois
Accroissement des flux migratoires
Réduire le niveau de production sans modifier les technologies
actuelles ?
*
La notion de système
Le développement durable est fondé sur l’analyse des effets
systémiques et notamment des effets de boucles
Ressources
Exemple
Transfor-
mation
Utilisation
humaine
Polluants /
Déchets
Risques
*
Lors d’une transformation d’un système, l’entropie augmente
l’entropie peut également être assimilée à un niveau
d’organisation, ce qui donne :
A toute action d’organisation correspond corrélativement une
désorganisation plus grande
*
=> un exemple : le maintien de l’intégrité du corps humain
Action d’organisation : utilisation des ressources pour respirer se
nourrir, se soigner etc… de façon à se maintenir en vie
Action de désorganisation : dégradation des substances et produits
utilisées
Idée clé : il ne s’agit pas de vivre dans l’illusion
d’actions qui ne seraient que créatrices d’organisation,
mais d’identifier des actions choisies en connaissance de
cause
des désorganisations qu’elles créent.
*
et aux questions qu’elle pose…
C’est un développement
qui répond aux besoins
de répondre aux leurs.
par cette définition compte tenu
de votre profession ?
Les besoins du présent sont les besoins de qui ?
L’orientation du rapport : vers une meilleure équité entre les être
humains quel que soit leur territoire d’origine
Quel est l’horizon de temps correspondant au futur ?
Pas d’horizon précis
Et surtout : qui se charge de définir les besoins des générations
futures ?
*
de nouveaux porte-paroles des générations futures
Les cycles courts des gouvernements / parlements (env. 5 ans) sont
peu adaptés pour la prise en compte du long terme en raison des
enjeux électoraux
Les finances publiques ne permettent pas toujours de débloquer des
moyens suffisants
=>Emergence de parties prenantes présentant un certain niveau
d’expertise, stable dans le temps et parfois aussi, des moyens
d’actions
Quelques exemples : organisations non gouvernementales
(locales,
nationales, internationales), experts scientifiques,
syndicats,
organismes consultatifs nationaux, entreprises, sociétés de
cotation…
*
un concept rassembleur pour débattre du futur…
Le développement durable ne postule pas de contradictions entre :
économie, social et environnement
Il concerne des sujets complexes, systémiques, impliquant beaucoup
d’acteurs
Il encourage la solidarité entre les générations et entre les
territoires
Le développement durable favorise la création de lieux de
débats
pour créer une indispensable intelligence collective des
problèmes,
voire pour partager une vision à long terme
*
…mais qui ne permet pas de résoudre tous les problèmes par
enchantement !
Lorsqu’il faut passer du diagnostic et de la vision commune de long
terme (quand elle a pu s’établir) au plan d’action concret :
Les conflits d’intérêts et les enjeux de pouvoir de court terme
persistent
Les moyens suffisants ne sont pas toujours mis sur la table
Les problèmes restent complexes et le niveau de connaissance reste
parfois incomplet
Les parties prenantes ont souvent du mal à passer du diagnostic à
l’action
Le développement durable implique nécessairement la
négociation
*
Le cadre international de l’ONU joue un rôle primordial
pour favoriser la négociation
1992 : Sommet de Rio
Lancement des conventions sur :
La biodiversité
La désertification
Instauration d’une commission développement durable de l’ONU pour
suivre la mise en œuvre de l’Agenda 21
1997 :
signature du protocole de Kyoto sur le changement climatique
(objectifs quantifiés)
*
Le cadre international de l’ONU joue un rôle primordial
pour favoriser la négociation
2000 : Initiatives « Objectifs du Millénaire » +
« Global Compact » du secrétaire général de l’ONU
2002 : Sommet « Rio+10 » à Johannesburg centré sur le
développement durable et les partenariats public / privé
*
Zoom sur les 10 principes du Global Compact de l’ONU
(engagement volontaire des entreprises)
Droits de l’homme
1.Respect et promotion des
droits de l’homme
des violations des droits de l’homme
Droits du travail
négociation collective
6. Elimination des discriminations
Environnement
plus grande responsabilité
technologies respectueuses de
toutes ses formes, y compris
l’extorsion de fonds et les pots-de-vin
*
sur les questions de développement durable
1986 : l’acte unique européen fonde la politique communautaire
sociale et celle de l’environnement (intégration dans le traité de
la communauté européenne)
1997 : intégration du développement durable dans le traité
d’Amsterdam au titre des objectifs de l’Union européenne
=> parvenir à un développement équilibré et
durable
1998 : Conseil européen de Cardiff => intégration de
l’environnement dans les politiques sectorielles
2001 : Stratégie européenne de développement durable
2002 : livre vert sur la responsabilité sociale des
entreprises
2005 : Mise en œuvre du système de quotas d’émissions de gaz à
effet de serre anticipant la contrainte de Kyoto
80 % de la législation environnementale en France
est d’origine communautaire
du développement durable de 2001
Changement climatique
(-8 % émissions GES en 2010/1990)
> Production d’électricité en 2010
assurée à 22 % par sources d’énergies
renouvelables
>Mieux refléter le coût des transports
Limiter les risques
sur les produits chimiques (REACH)
>Plan d’actions sur les maladies
infectieuses + résistance aux
européen de veille sanitaire
responsable
de durabilité
en 2010
*
En France, l’Etat ne s’intéresse vraiment au développement durable
de façon institutionnelle que depuis 2002
1971 : création du Ministère de l’environnement
1993 : création de la Commission française pour le développement
durable (organe consultatif rattachée au Premier Ministre)
2001 : Loi NRE => obligation d’informations sociales et
environnementales dans les rapports annuels des sociétés
cotées
2002 : transformation en Ministère de l’Ecologie et du
Développement Durable
Le secrétariat d’Etat au développement durable rattaché en 2002,
est transformé en Délégation Interministérielle au Développement
Durable en 2004
2003 : formalisation d’une stratégie nationale du développement
durable
Adoptée par un Comité interministériel du Développement Durable,
créé en 2003
A partir des observations du Conseil National du Développement
Durable
nouvel organe consultatif rattaché auprès du Premier Ministre, créé
en 2003
Représenté par 85 représentants de la société civile
2004 : proposition d’indicateurs de développement durable + Plan
santé-environnement
2005 : adoption de la Charte de l’Environnement
*
du développement durable de 2003
Dimension sociale et sanitaire du développement durable
Citoyen, moteur du développement durable
Activités économiques, entreprises et consommateurs
Changement climatique et énergie
Agriculture et pêche
Prévention des risques, des pollutions et des autres atteintes à la
santé et à l’environnement
Vers un Etat exemplaire (Achats publics)
Action internationale (ONUE ?)
Avis personnel sur l’apport du développement durable (1/2)
Un concept rassembleur pour s’écouter, débattre et créer une valeur
collective
Ce concept introduit de la transversalité et bouscule les
spécialités « métiers » qui ont l’habitude de travailler
de façon autonome
Besoin de surmonter les réticences à travailler à plusieurs en
raison du sentiment de se faire déposséder de son expertise / de sa
propriété intellectuelle => valoriser l’apport de chacun pour la
meilleure compréhension de l’ensemble
Un concept qui ne suffit pas à lui seul pour prendre des
décisions
=> alterner l’approche systémique (plus proche de la
compréhension) et l’approche analytique pour passer du concept à
l’action
*
Avis personnel sur l’apport du développement durable (2/2)
La transversalité est une nécessité pour progresser dans le sens du
développement durable
Or, en France et notamment au sein des pouvoirs publics: elle n’est
pas toujours habituelle, elle n’est pas valorisée et il y a peu de
moyens pour la développer
L’approche du développement durable nécessite un effort général de
pédagogie pour répondre aux demandes de cohérence et de
compréhension globale et pour donner du sens à l’action
COMPRENDRE > TOUT PRENDRE
*
Membre du Conseil National du Développement Durable
Coordonnées :
fn.boquet@afep.com