Évaluation des connaissances et des pratiques transfusionnelles des internes en médecine

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68 Posters / Transfusion Clinique

U de biologie transfusionnelle a été organisé dès 2002 en partenariat avec’université Paris XII : il avait pour but de délivrer aux techniciens uneompétence approfondie dans le cadre d’un enseignement universitaire. Leombre de formations effectuées de 2002 à 2012 est élevé (1432) ; certainsechniciens ont suivi plus d’une formation, deux voire trois. Pour chacune desV, une validation « non santionnantes » par questions coûtes permet de vérifier

’acquisition des connaissances. Pour le DU, un véritable examen est organisévec un pourcentage élevé de réussite. Chacune des formations a été évaluée‘« chaud », ce qui a montré un indice de satisfaction élevé (Tableau 1).n conclusion, cette stratégie s’est révélée très bénéfique pour améliorer leiveau de compétence et s’intègre dans le système d’amélioration continue dea qualité.

ableau 1ormations personnels EFS IDF depuis 2002.

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 TotalV IHE niveau 1 66 51 28 22 30 26 15 24 15 277VIHE niveau 2 38 40 17 46 27 168V Distribution 40 80 57 45 23 38 28 27 10 29 17 394V Chaîne transf 35 57 22 27 30 171V biologie moléculaire 30 29 8 11 9 87

nitiation 17 33 20 9 10 89otal UV 40 80 123 96 51 77 194 199 81 147 98 1186U biologie transf 25 28 28 31 32 21 23 18 12 14 14 246otal formations 1432

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.272

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valuation des connaissances et des pratiquesransfusionnelles des internes en médecine. Brouk ∗, M.A. Bouhali , M.A. Kihel , H. Ouelaa

Service d’hémobiologie et transfusion sanguine, faculté de médecine,niversité Badji Mokhtar, Annaba, AlgérieAuteur correspondant.dresse e-mail : hacenebrouk@yahoo.fr (H. Brouk)

ntroduction.– La transfusion sanguine et l’immuno-hématologie sont des dis-iplines complexes pour lesquelles peu de cours et de formations pratiques sontédiés au cours des études médicales spécialisées.ut.– Nous avons évalué les connaissances et pratiques transfusionnelles de1 médecins internes transfuseurs dans sept services médicaux et chirurgicaux.’outil de l’évaluation.– Un questionnaire constitué de 21 questions à choiximple ou multiple réparties en cinq principaux thèmes. Le caractère déclaratife ce questionnaire ne préjuge pas de la qualité des pratiques.ésultats.– Le taux de retour est de 70,42 %. Cette analyse nous a permis’observer un niveau de connaissance acceptable : plus de 50 % de réponsesustes (RJ). L’acte transfusionnel était le thème le mieux maîtrisé (∼ 80 % deJ). Des insuffisances sont notées sur les bases physiopathologiques et immuno-ématologiques en transfusion, des taux avoisinant les 30 % de fausses réponsesont observés pour les questions données sur la qualification, la prescription et’indication transfusionnelles. Le thème du prélèvement/conservation constituee point faible (∼ 50 % seulement de RJ). De grosses lacunes sont observéesn sécurité transfusionnelle et hémovigilance. Le niveau des connaissances desnternes diffère selon la spécialité et la fréquence des prescriptions.onclusion.– Les internes estiment que leur formation en transfusion sanguinest insuffisante et souhaitent participer à des programmes de formations conti-ues. Cette évaluation des connaissances a permis également de cibler desoints sensibles sur lesquels des actions d’amélioration et d’actualisation desonnaissances seront à entreprendre.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2013.03.273

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ntérêt de l’utilisation de l’outil « Blood Quizz » de’AP–HM pour optimiser la formation des soignants duHU de Saint-Étienne à la sécurité transfusionnelle

gLts

ologique 20 (2013) 295–369

. Oriol a,∗, C. Redon a, L. Basset b, M.-C. Garel a, G. Courbon a,. Pozzetto a

CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, FranceAssistance publique de Hôpitaux de Marseille, Marseille, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : pascale.oriol@chu-st-etienne.fr (P. Oriol)

u CHU de Saint-Étienne, la formation des IDE à la sécurité transfusionnelle aébuté dès 1994. D’abord sur la base du volontariat, puis obligatoire de 1999 à002, enfin réservée en priorité aux nouveaux agents, elle n’a jamais été vraimentatisfaisante, car consommatrice de temps et d’énergie sans certitude de toucheres IDE les plus en difficulté.uite à un évènement indésirable, il nous a été demandé de reprendre la formatione l’ensemble du personnel paramédical. Nous avons choisi d’utiliser le Blooduizz de l’AP–HM en l’adaptant à nos besoins. Chaque agent répond en notrerésence à 20 QCM de connaissances générales sur la transfusion et 20 sur lesontrôles ultimes. La correction est immédiate et nous permet de distinguer troisroupes :les personnes dont les connaissances sont suffisantes, que nous ne reverronsas avant quatre ans ;celles relevant sans urgence d’une formation complémentaire, mais pouvantontinuer à transfuser sans danger ;celles en difficulté face aux contrôles ultimes, qui sont vues au plus vite après

nformation de leur cadre.e dispositif débuté en avril 2012 nous a permis de voir 457 agents en neuf mois :3 seulement ont dû être reformés en urgence, 24 ont assisté à une formationomplémentaire. Cette méthode est tout à fait intéressante pour voir un maximume soignants, cibler et faire passer les messages importants sans faire perdree temps inutile aux équipes. Les soignants et l’encadrement sont satisfaits etarticipent d’autant plus volontiers que le système permet de valider ou modifierapidement leurs pratiques. Certains médecins ont d’ores et déjà demandé sonnstallation dans les services pour la formation des étudiants et internes.

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ne conception novatrice d’auto-évaluation sur Internetes connaissances et pratiques en transfusion. Lefrant a,∗, C. Hadrzynski b

TELE Santé Aquitaine, Bordeaux, FranceARS Aquitaine, Bordeaux cedex, FranceAuteur correspondant.dresse e-mail : christian.hadrzynski@ars.sante.fr (S. Lefrant)

n outil informatique utilisable par Internet pour l’évaluation des connaissancest pratiques en transfusion, a été mis à la disposition des ES transfuseurs de’inter-région Aquitaine-Limousin, par le groupe de travail REHAL.SA, le concepteur de l’outil a permis la publication en ligne d’un questionnairee 116 items répartis en 27 groupes de questions. Le remplissage et la mémo-isation des questionnaires s’est fait via une connexion anonyme pour chaquetilisateur.es répondants ont pu se connecter pendant les 20-30 minutes nécessaires à

a saisie des réponses. Les résultats étaient restitués en temps réel avec affi-hage personnalisé des bonnes réponses et du score. Tout au long de la période’évaluation, les référents des ES ont bénéficié d’outils de statistiques dyna-iques.n 2012, la mutualisation de cet outil a permis la participation de 76 ES :280 connexions ont été utilisées. Les utilisateurs se sont répartis comme suit :nfirmier(e)s 83 %, médecins 8,1 %, sages-femmes 4,7 %, étudiants en soinsnfirmiers 1,5 %, étudiants en médecine et internes 2,7 %. Le score général deonnes réponses aux 116 items a été de 80 %.ette étude a montré l’importance des étapes nécessaires : courrier aux directeurses ES proposant l’utilisation anonyme et gratuite du questionnaire, présentationn CSTH et en CME, auprès des cadres et des médecins, dont l’implication a

eurs constitue une référence inter régionale qui ne demande qu’à être déployéeur d’autres régions.