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Une solution parmi d’autres pour réduire nos émissions degaz à effet de serre et encourager notre économieNous générons tous des gaz à effet de serre (GES) et nous avons tous une responsabilité
pour tenter de les réduire. Il y a deux ans, le défunt programme fédéral Le défi d’une
tonne a aidé certains d’entre nous à prendre conscience de leurs sources d’émissions
de GES et à voir comment ils peuvent les réduire. Bien que ce programme n’existe plus,
il est plus qu’approprié de continuer à chercher des stratégies pour réduire notre impact
sur les changements climatiques.
Or, parmi ces stratégies, il y a l’achat local. Saviez-vous que les aliments que nous achetons
à l’épicerie parcourent en moyenne de 2 500 à 4 000 kilomètres de leur lieu de production
à notre panier d’épicerie? La plupart de ces produits sont de plus transportés par camion,
un mode de transport beaucoup plus polluant que le train et le bateau.
Un aliment qui voyage est aussi emballé à outrance pour lui permettre de résister à son
transport sur de longues distances. En fait, plus l’aliment voyage et plus il doit être emballé.
Or, l’emballage occupe de la place dans un camion et s’ajoute au poids des aliments
transportés. Cela a pour effet d’exiger plus de carburant pour parcourir la même distance.
Et qui dit plus de carburant, dit accroissement des émissions de GES.
Le prix, un élément trompeur
Bien sûr, personne ne veut revenir au temps de nos grands-parents qui n’avaient accès à des fruits et des légumes importés qu’à de très rares occasions.
Cependant, il est possible de faire des choix d’aliments plus judicieux en considérant le lieu de production comme critère de sélection. Prenons, par exemple,
les crevettes. En ce moment, dans les supermarchés et les poissonneries, on trouve beaucoup de crevettes provenant de Thaïlande et de Chine. Ces fruits de
mer sont certes moins chers mais ils ont voyagé plusieurs milliers de kilomètres avant d’aboutir dans nos assiettes. De plus, ils sont produits en aquaculture.
Or, pour produire ainsi, les gens de ces pays ont dû détruire des milliers d’hectares de mangroves, un habitat écologique situé en bordure des océans, aujourd’hui
menacé. Pourquoi ne pas privilégier les crevettes de Matane, par exemple, dans vos futurs achats de ce crustacé?
Autre exemple : les huîtres fumées en conserve. Elles proviennent presque toutes de Chine. Très difficile d’en trouver qui ont été produites ici. Cependant, il
existe une solution : une personne qui souhaite s’en procurer localement peut attendre la saison des huîtres. C’est évidemment plus cher que des huîtres en
conserve, mais c’est tellement bon!
Des solutions pour acheter localement
Dans le quartier, il est possible d’acheter des produits plus locaux et moins emballés. On peut, par exemple, aller faire un tour au Marché Jean-Talon. On fait alors
d’une pierre, deux coups car cela nous permet d’acheter des fruits et légumes en vrac, non sur emballés et d’encourager des producteurs locaux. On pourra même
y trouver des denrées cultivées ici, introuvables dans les supermarchés. Qu’on pense, par exemple, aux pommes jaunes «délicieuse» et aux poires «beauté flamande»,
produites en Montérégie. Dans les supermarchés, ces deux produits proviennent d’aussi loin que de l’État de Washington, à plus de 5 000 km d’ici !
Côté produits transformés, on peut favoriser les produits du terroir québécois, de très bonne qualité et en vente dans de plus en plus d’endroits. On en trouve
par exemple au Marché des saveurs et dans les marchés publics. On peut aussi choisir de magasiner dans les épiceries qui font un effort pour s’approvisionner
auprès de fournisseurs locaux. C’est le cas de la fruiterie La Pomme d’Api qui fait affaire avec plusieurs fournisseurs locaux dont certains ont même leur place
d’affaires dans le quartier.
Acheter bio étranger ou conventionnel local ?
Pour les amateurs de produits biologiques, il arrive un moment dans l’année (l’hiver, bien sûr) où presque tous les fruits et les légumes qu’ils peuvent se procurer
proviennent des États-Unis. Ils font alors face à un grand dilemme : acheter un produit bio qui a voyagé au moins 5 000 kilomètres avant d’atterrir ici (car la
majorité de ces produits proviennent de Californie) ou acheter localement le même produit issu de l’agriculture conventionnelle ou biologique si disponible
(ex. carottes, patates, oignons). Or, en termes d’impacts sur l’environnement, l’achat local est préférable et cela, même si le produit n’est pas issu de l’agriculture
biologique.
Pour en savoir plus : Publication d’Équiterre et de l’UPA : L’achat local, toujours en tête :
www.equiterre.org/agriculture/achatlocal/docs/argumentaire-achat-local.pdfMes aliments ont voyagé, reportages de la Semaine verte radio sur l’achat local : www1.radio-canada.ca/actualite/semaine_verte/index.aspx
Stéphane GagnéMembre de l’OPP
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L’achat local
Chers élèves, parents et membres du personnel,
Tout au long de l’année, l’O.P.P. (organisme de participation des parents) vous propose de
rapporter de la maison à l’école vos contenants consignés (bouteilles en plastique et
canettes de métal) dans la boîte de recyclage spécialement identifiée RECYC-QUEBEC.
Elle est située dans le grand corridor du rez-de-chaussée en face du babillard du Comité
des Verts.
« Recycler, ça rapporte » est une campagne de sensibilisation sur les avantages du
recyclage en amassant simultanément des fonds afin de permettre la réalisation de projets
école ou de faciliter l’accès aux activités organisées par les enseignants. La participation
de chacun de nous, dès maintenant et jusqu’en juin 2008, s’avèrera sûrement bénéfique
pour les élèves, au bout du compte…Notez que la collecte de 2006-2007 a permis d’amasser
$155.60 et que celle entreprise cette année accumule jusqu’à maintenant $153.05.
De plus, la vente des sapins et des couronnes de Noël a généré $700.00 qui
s’ajoutent au fonds des activités. Merci beaucoup à tous ceux et celles qui ont
contribué de près ou de loin au succès de cette campagne de financement !
L’O.P.P. organise et prend part à plusieurs autres projets dans l’école : nous
avons confectionné et distribué des paniers de Noël pour une douzaine
de familles ; nous produisons ce journal, Le Marcoeur, au moins trois
fois par année; aux prochaines portes ouvertes de l’école, le
15 janvier 2008, nous présenterons un kiosque; nous avons des
activités qui impliquent le Comité Vert, pour le compostage et
l’aménagement de la cour avant. Ce ne sont que quelques
exemples cités mais finalement, nous apportons surtout du
support et du dynamisme à la vie scolaire des élèves et du
personnel. Notre liste de parents ressource peut en tout temps
s’allonger par des nouveaux venus !
C’est une expérience très enrichissante !
Joyeuses fêtes à tous !!!!!!
Marie-Josée BédardResponsable de l’O.P.P.
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Site WEB de l’école St-Marc : http://www.csdm.qc.ca/st-marc/
Coordonnateur : Révision : Infographiste : Prochaine parution :
Stéphane Gagné Isabelle Chénier Jacques Santerre Hiver 2008
Le site Internet de l’école a été passablement
rénové au cours des dernières années. Au
printemps dernier, la direction de l’école a
ajouté des infos hebdomadaires sur les
activités qui se déroulent à l’école, chaque
semaine. Les procès-verbaux du CÉ et de l’OPP
et une quantité d’autres renseignements sont
disponibles sur le site de l’école :
stmarc@csdm.qc.ca
Si vous avez apprécié le journal ou si vous
avez un commentaire à faire ou encore si vous
avez un article à proposer, n'hésitez pas à nous
en faire part à l'adresse courriel du journal :
journalmarcoeur2007@gmail.com.
RemerciementLinda Nadeau, parent de l’école, responsable
de la confection des paniers de Noël, tient à
remercier tous ceux qui ont donné des denrées
pour confectionner des paniers de Noël aux
familles nécessiteuses. Ce geste de solidarité
permettra à des familles de passer de joyeuses
fêtes comme nous tous.
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