View
0
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
Roch-Olivier Maistre,Président du Conseil d’administrationLaurent Bayle,Directeur général
Mardi 17 septembre 2013La Lanterne magique de M. Couperin
Dans le cadre du cycle Rêves du 17 au 29 septembre
Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse
suivante : www.citedelamusique.fr
La L
ante
rne
mag
ique
de
M. C
oupe
rin
| Mar
di 1
7 se
ptem
bre
2013
NPC COUPERIN 17-09.indd 1 10/09/13 12:37
2
Les songes de Sylvia Plath, l’imaginaire de Couperin, la vision wagnérienne de Jonathan Harvey… Dans les rêves, tous les artifices semblent naturels.
« À la lumière de quelques bougies, sur un écran rond comme la lune suspendu au-dessus du clavecin, défilent des vignettes peintes à la main dans un dialogue libre et rêveur avec les pièces de François Couperin. » C’est ainsi que Louise Moaty résume le spectacle pour lanterne magique qu’elle a conçu avec la complicité du claveciniste Bertrand Cuiller. Elle a peint elle-même les images sur les plaques de verre qu’elle manipule, créant une féérie d’effets – des cascades d’eau, le soleil qui perce à travers les nuages… – tandis que l’on écoute des pièces évocatrices de Couperin (L’Amphibie, Les Ombres errantes, Les Tours de passe-passe…), de Pancrace Royer (La Marche des Scythes) ou de Rameau (Les Tendres Plaintes).
Jonathan Harvey, disparu en 2012, avait tiré deux interludes et une scène de son opéra Wagner Dream, créé en 2007 sur un livret de Jean-Claude Carrière. L’œuvre évoque la mort de Wagner, à Venise, victime d’une crise cardiaque tandis qu’il se souvient des Vainqueurs, un projet lyrique abandonné sur l’amour entre l’intouchable jeune fille Prakriti et le moine Ananda. Le premier interlude, comme l’expliquait Harvey, relate « le voyage qu’entreprend l’esprit de Wagner ». La scène qui suit se compose d’un air narratif chanté par Ananda et d’une ballade chantée par Prakriti. Le second interlude, enfin, prend la forme d’une danse lente au cours de laquelle les deux personnages s’attirent sans jamais se toucher. À ce singulier rêve wagnérien répond une création de Matthias Pintscher intitulée Bereshit, comme le premier mot de la Genèse, qui signifie « commencement ».
Sonia Wieder-Atherton joue Benjamin Britten. Charlotte Rampling prête les subtilités de sa voix, en anglais ou en français, aux poèmes de l’écrivaine américaine Sylvia Plath, qui mit tragiquement fin à ses jours en 1963. L’écriture de Plath, d’une force rarement égalée dans l’histoire de la littérature, fait ressortir les aspérités qui habitent le lyrisme des pages de Britten. Comme si la musique se mettait à rêver à voix haute, au fil de la plume de celle qui, dans sa nouvelle de 1958 intitulée Johnny Panic and the Bible of Dreams, se décrivait ainsi : « Chaque jour, de neuf heures à cinq heures, je suis assise à mon bureau […] et je dactylographie les rêves des autres. »
Cycle Rêves
NPC COUPERIN 17-09.indd 2 10/09/13 12:37
3
MARDI 17 SEPTEMBRE – 20H
La Lanterne magique de M. Couperin
Musique de Michel Corrette, François Couperin, Jean-Philippe Rameau et Joseph-Nicolas Pancrace Royer
Bertrand Cuiller, clavecinLouise Moaty, projections
VENDREDI 27 SEPTEMBRE – 20H
Anton Webern/Johann Sebastian BachFuga (Ricercata) – extrait de L’Offrande MusicaleJonathan HarveyTwo Interludes and a Scene for an OperaBernd Alois ZimmermannSonate pour violoncelleMatthias PintscherBereshit
Ensemble intercontemporainMatthias Pintscher, directionClaire Booth, sopranoGordon Gietz, ténorPierre Strauch, violoncelleCarl Faia, Gilbert Nouno, réalisation informatique musicale Ircam
Avant-concert à 19h à l’Amphithéâtre.
DIMANCHE 29 SEPTEMBRE – 16H30
Danses nocturnes
Textes de Sylvia Plath
Musique de Benjamin Britten
Charlotte Rampling, voixSonia Wieder-Atherton, violoncelle
DU MARDI 17 AU DIMAnCHE 29 SEPTEMBRE
NPC COUPERIN 17-09.indd 3 10/09/13 12:37
NPC COUPERIN 17-09.indd 4 10/09/13 12:37
MARDI 17 SEPTEMBRE 2013 – 20HAmphithéâtre
La Lanterne magique de M. Couperin
Bertrand Cuiller, clavecinLouise Moaty, projections
Fin du concert (sans entracte) vers 21h.
NPC COUPERIN 17-09.indd 5 10/09/13 12:37
6
Michel Corrette (1707-1795)Les Étoiles
François Couperin (1668-1733)Les Bergeries, naïvement – 2e livre, 6e Ordre
Le Turbulent, très viste – 3e livre, 18e Ordre
L’Arlequine, grotesquement – 4e livre, 23e Ordre
L’Amphibie, mouvement de passacaille – 4e livre, 24e Ordre
Jean-Philippe Rameau (1683-1764)Les Tendres Plaintes
François CouperinLes Plaisirs de Saint Germain en Laÿe – 1er livre, 1er Ordre
Les Baricades Mistérieuses – 2e livre, 6e Ordre
L’Enchanteresse – 1er livre, 1er Ordre
Joseph-Nicolas Pancrace Royer (1705-1755)La Marche des Scythes
François CouperinLes Ombres Errantes, languissamment – 4e livre, 25e Ordre
La Ménetou, gracieusement – 2e livre, 7e Ordre
Menuet et son Double – 1er livre, 1er Ordre
Les Pavots, nonchalamment – 4e livre, 27e Ordre
Les Tours de Passe-passe – 4e livre, 22e Ordre
Le Carillon de Cythère, agréablement – 3e livre, 14e Ordre
Les Vieux Seigneurs, sarabande grave, noblement – 4e livre, 24e Ordre
Le Dodo, ou l’Amour au Berceau, sur le mouvement des Berceuses – 3e livre, 15e Ordre
Au début du XVIIIe siècle, la musique de clavecin en France évolue d’une manière radicale, délaissant la suite de danses traditionnelle pour des pièces de caractère ouvrant un espace imaginaire totalement neuf. François Couperin est l’artisan, voire le magicien, de ce changement. Ses premières pièces publiées sous couvert d’anonymat dans un recueil de Pièces choisies pour le clavecin de différents auteurs (Ballard, 1707) annoncent un nouveau monde, mais ce sont les quatre Livres parus de 1713 à 1723 qui érigent son œuvre en monument. Quelques danses les parsèment encore (comme le Menuet et son double qui reflète une ancienne pratique consistant à reprendre une pièce en l’ornant), mais la plupart des pièces portent des titres sur lesquels Couperin s’est déclaré : « J’ai toujours eu un objet en composant toutes ces pièces. Des occasions différentes me l’ont fourni, ainsi les titres répondent aux idées que j’ai eues ; on me dispensera d’en rendre compte. » (Pièces de Clavecin, Premier Livre, 1713). Parfois, le titre se double d’une indication de mouvement de danse dont le caractère noble ou léger s’accorde avec le sujet du titre.
NPC COUPERIN 17-09.indd 6 10/09/13 12:37
7
Les titres renvoient à plusieurs types d’inspiration et d’interprétation. D’abord, des portraits comme celui de Françoise-Charlotte de Ménetoud, claveciniste prodige et compositrice. Toutefois, il est difficile de trouver dans la pièce qui lui est dédiée une particularité précise de sa personnalité que par ailleurs nous ignorons. Pour nous aujourd’hui, cela pourrait passer pour un portrait de Couperin car La Ménetou présente les principaux traits propres au compositeur : le style luthé ou brisé provenant du jeu du luth, instrument roi du XVIIe siècle, imité au clavecin et consistant en de courtes lignes mélodiques sans cesse relayées par d’autres produisant l’effet d’une riche polyphonie ; une ornementation très abondante et très précisément notée, ce qui en fait un élément expressif à part entière ; la forme en rondeau, c’est-à-dire le schéma refrain et couplets souvent liés dans leur thématique ou leur esprit, ce qui donne une écriture qui tourne sur elle-même procurant une impression de ressassement et de mélancolie ; l’exploration du clavier, privilégiant tantôt l’aigu, tantôt le grave comme ici, dans un souci d’imitation ou d’expression.
Les autres catégories de titres renvoient à des mondes divers, celui du théâtre et de l’opéra (Les Bergeries, L’Arlequine, L’Enchanteresse, Les Pavots où l’on peut entendre des réminiscences du sommeil d’Atys de Lully), à des caractères individuels (l’énergique Turbulent) ou sociaux (Les Vieux Seigneurs peints par une sarabande grave, danse noble goûtée à la cour du Roi Soleil), à des souvenirs personnels (Les Plaisirs de Saint Germain en Laÿe, ville où Couperin avait une maison et où il fréquentait la cour exilée de Jacques II d’Angleterre), enfin à la pure imagination du compositeur qui se fait poète (L’Amphibie, Les Baricades Mistérieuses, Les Ombres Errantes où le style luthé est discours et objet même du discours, Le Dodo, ou l’Amour au Berceau qui expose une chanson sur un air de carillon qui ne sera publiée pour la première fois qu’en 1747 !). À Couperin aussi dans son temps avec Le Carillon de Cythère, île de Vénus, de l’amour et des plaisirs, lieu imaginaire intimement attaché à l’esthétique littéraire et picturale des premières décennies du XVIIIe siècle et dont Watteau est l’un des plus illustres habitants.
Pour approprier son discours à son objet, Couperin recourt à des techniques de jeu particulières. Le Dodo est qualifié de « pièce croisée », destiné à être jouée sur deux claviers, et en l’absence d’un clavecin à deux claviers, les parties supérieure ou inférieure doivent être transposées afin d’être jouables, étant notées dans le grave et le médium de l’instrument à l’intérieur d’un intervalle de sixte. Dans Les Tours de Passe-passe, les mains se croisent, produisant un contrepoint délicat dont les lignes « passent » de main en main.
Les successeurs de Couperin se sont inscrits dans la voie qu’il a tracée en cultivant les pièces de caractère en rondeau. Dans Les Tendres plaintes (1723), Rameau rejoint aussi son aîné dans sa capacité à restituer une atmosphère de légèreté et de douceur. Le croisement des mains et le jeu en permanence dans la sonorité aigüe du clavecin dans Les Étoiles (1734) de Corrette sont propres à évoquer le scintillement des astres. Avec La Marche des Scythes (1746), Royer signe une pièce de bravoure balayant toute l’étendue du clavier par des déferlements époustouflants d’arpèges et de traits virtuoses.
Catherine Cessac
NPC COUPERIN 17-09.indd 7 10/09/13 12:37
8
La lanterne magique
Fille du XVIIe siècle, la lanterne magique est un objet de curiosité et d’émer veillement qui fascine l’Europe entière. née dans le cabinet de l’inventeur flamand Christophe Huygens, elle voyage de cour en cour, puis de ville en ville avec le même succès, colportée au dos des Savoyards : « lanterne magique, pièce curieuse ! ». Leibniz lui-même, dans son texte Drôle de pensée (1675), se propose d’en faire « une nouvelle sorte de représentation » :
« Une lanterne magique jetterait contre la muraille des figures admirable ment belles, et remuables… on aurait non seulement des simples choses peintes sur du transparent, mais démembrables, pour représenter des mou vements bien extraordinaires et grotesques que les hommes ne sauraient faire. »
Redécouvrir la magie singulière des premières images lumineuses, se lais ser toucher par la poésie d’un simple mouvement venu soudain animer un tableau : la grâce naïve d’une projection de lanterne et de ses méca nismes n’est pas sans rappeler celle du clavecin, dont les cordes pincées distillent un son émouvant aussi en ce qu’il rend perceptible sa propre – et fragile – mécanique. « L’art de toucher le clavecin » développé par les compositeurs français a su exploiter à la perfection toutes les subtilités de l’instrument. Et les pièces de François Couperin, délicates et ciselées comme autant de miniatures d’époque, se prêtent idéalement à ce théâtre d’ombres colorées.
À la lumière de quelques bougies, sur un écran rond comme la lune sus pendu au-dessus du clavecin, défilent des vignettes peintes à la main dans un dialogue libre et rêveur avec les pièces de François Couperin : Les Tours de Passe-passe, L’Arlequine, L’Amphibie, Le Dodo ou l’Amour au berceau, Les Plaisirs de Saint Germain en Laÿe, Les Ombres Errantes…
Louise Moaty
NPC COUPERIN 17-09.indd 8 10/09/13 12:37
9
NPC COUPERIN 17-09.indd 9 10/09/13 12:37
10
Bertrand Cuiller
né en 1978 dans une famille de
musiciens, Bertrand Cuiller débute le
clavecin avec sa mère Jocelyne à l’âge
de 8 ans. Il étudie cet instrument
auprès de Pierre Hantaï pendant
plusieurs années, ainsi qu’avec
Christophe Rousset au Conservatoire
de Paris (CnSMDP). Il joue également
du cor, baroque et moderne. En 1998,
il remporte le troisième prix du
Concours international de Clavecin de
Bruges. Engagé l’année suivante par
William Christie, il participe
à plusieurs productions des Arts
Florissants. En orchestre, il joue
également sous la direction de Hervé
niquet, de Vincent Dumestre et de
son père Daniel Cuiller. Plus attiré
jusqu’à récemment par les petits
effectifs, il développe au fil des
années une grande affection pour la
musique de chambre, qu’il nourrit
avec ses amis de La Rêveuse ainsi que,
depuis sa rencontre avec le
violoncelliste Bruno Cocset, au sein
des Basses Réunies. Il joue également
en duo avec Sophie Gent, Marine
Sablonnière et Jana Semeradova.
Bertrand Cuiller se consacre au
répertoire soliste pour clavecin,
affectionnant tout particulièrement
les Anglais William Byrd et John Bull,
qu’il a enregistrés à deux reprises :
Pescodd Time et M. Tomkins his lessons
of worthe. Il a également gravé des
concerti de Johann Sebastian Bach
avec son père Daniel au violon et
l’ensemble Stradivaria, ainsi qu’un
disque Scarlatti-Soler. Ses
enregistrements reçoivent un accueil
très chaleureux de la critique et du
public. Bertrand Cuiller a créé
plusieurs spectacles avec la
comédienne Louise Moaty : La
Lanterne magique de M. Couperin, Mille
et Une Nuits ainsi que D’Anglebert – Les
Lettres portugaises. Ses collaborations
au théâtre l’ont amené à jouer aux
côtés de nicolas Vaude et nicolas
Marié dans Le Neveu de Rameau de
Diderot. Bertrand Cuiller a fait ses
premières armes en tant que chef
durant l’hiver 2012-2013, en dirigeant
du clavecin l’ensemble et le chœur
des Musiciens du Paradis dans l’opéra
Venus and Adonis de John Blow, avec
en solistes Céline Scheen et Marc
Mauillon. Cette production du Théâtre
de Caen, mise en scène par Louise
Moaty, en tournée à l’Opéra de Lille,
au Grand Théâtre du Luxembourg, à la
MC2 Grenoble, à l’Opéra-Comique et
à Angers-nantes Opéra, lui a donné
goût à la direction. Il donnera en 2014
avec le même ensemble des pièces
d’orchestre de Jean-Philippe Rameau.
Louise Moaty
En 2012/2013, Louise Moaty met en
scène Vénus and Adonis de John Blow
pour le Théâtre de Caen, l’Opéra de
Lille, le Grand Théâtre du
Luxembourg, la MC2 Grenoble,
l’Opéra-Comique et Angers-nantes
Opéra, avec les Musiciens du Paradis
sous la direction de Bertrand Cuiller.
En 2009, elle met en scène Rinaldo de
Haendel au Théâtre national de
Prague, avec le Collegium 1704 sous
la direction de Václav Luks – le
spectacle est repris au Théâtre de
Caen, à l’Opéra de Rennes, au Grand
Théâtre du Luxembourg, à l’Opéra
Royal de Versailles, à l’Opéra de
Lausanne et à Prague. Passionnée par
les rapports entre musique et théâtre,
Louise Moaty crée en 2011 Mille et
Une Nuits, qu’elle joue, adapte et met
en scène aux côtés de l’ensemble La
Rêveuse (Quimper, Caen, Eu,
Royaumont, Pontoise, Levallois,
Aix-en-Provence, Sablé, Institut du
Monde Arabe à Paris, Ambronay) et
en 2010 La Lanterne magique de M.
Couperin avec Bertrand Cuiller,
dialogue rêveur entre clavecin et
lanterne magique (Théâtre de
Cornouaille, La Roque-d’Anthéron,
Théâtre de Caen, Opéra de Bordeaux,
Théâtre national de Toulouse,
Opéra-Comique, Festival d’Utrecht,
Concertgebouw de Bruges, Stokholm,
Bruxelles, Cité de la musique…). Dans
un registre différent, elle conçoit en
2013 la mise en espace et en lumières
du show de la jeune chanteuse
brésilienne Dom la nena. Depuis
2011, elle joue avec Jordi Savall les
programmes Jeanne d’Arc et L’Éloge de
la folie, qu’elle a enregistrés. Cette
même année elle a joué l’Hôtesse
dans le film Aéroport de Clément
Postec, et Thisbé dans Pyrame et
Thisbé de Théophile de Viau,
notamment au Théâtre de l’Athénée,
dans une mise en scène de Benjamin
Lazar avec lequel elle collabore
régulièrement : Le Bourgeois
Gentilhomme où elle joue Lucile,
Cadmus et Hermione avec Le Poème
Harmonique (Vincent
Dumestre), Cendrillon de Massenet
avec Les Musiciens du Louvre (Marc
Minkowski), Il Sant’Alessio avec Les
Arts Florissants (William
Christie), L’Autre Monde ou les États et
empires de la Lune avec La Rêveuse,
Comment Wang-Fô fut sauvé avec le
NPC COUPERIN 17-09.indd 10 10/09/13 12:37
11
Quatuor Habanera, La la la, Opéra en
chansons avec Les Cris de Paris
(Geoffroy Jourdain), dans lequel elle
joue la Blonde, Ma Mère Musicienne…
Leur collaboration se poursuit avec la
création du Dybbuk de Shalom An-Ski,
dans lequel elle interprète le rôle de
Leah. Ses projets pour 2014
comprennent Der Kaiser von Atlantis,
opéra de chambre de Viktor Ullmann
et Petr Kien écrit à Theresienstadt en
1943, aux côtés de l’ensemble Ars
nova (Philippe nahon), une nouvelle
Lanterne magique sur de la musique
d’Erik Satie et John Cage : (This is not)
A Dream avec le pianiste Alexeï
Lubimov, ainsi que la co-mise en
scène avec Benjamin Lazar de
L’Illusion comique de Pierre Corneille,
dans laquelle elle interprétera le rôle
de Lise.
NPC COUPERIN 17-09.indd 11 10/09/13 12:37
Impr
imeu
r DIa
rtis
t | L
icen
ces
no 757
541-
7575
42-7
5754
3
Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Graphiste : Ariane Fermont
Et aussi…
> SALLE PLEYEL
LUNDI 14 OCTOBRE, 20H
Nouveau Monde
Airs de Jan Pieterszoon Sweelinck, Tarquinio Merula, Henri le Bailly, José De Nebra, Henry Purcell, Marc-Antoine Charpentier, Jean-Philippe Rameau et Georg Friedrich Haendel
Patricia Petibon, sopranoLa CetraJoël Grare, percussionsPierre Hamon, flûte, cornemuse
LUNDI 21 OCTOBRE, 20H
Bach, concertos pour un, deux ou trois claviers
Orchestre de chambre de LausanneMartha Argerich, Frank Braley, Khatia et Gvantsa Buniatishvili, Michel Dalberto, Nelson Goerner, David Kadouch…, piano
> CONCERTS
JEUDI 19, VENDREDI 20 ET SAMEDI 21 SEPTEMBRE, 20HDIMANCHE 22 SEPTEMBRE, 16H30
Alexandre AstierQue ma joie demeure !
Alexandre Astier, écriture et interprétationJean-Christophe Hembert, mise en scène
SAMEDI 5 OCTOBRE, 20H
Orfeo, par-delà le GangeMusique de Claudio Monteverdi
François Rancillac, mise en scèneEnsemble AkadêmiaNeemrana Vocal EnsembleFrançoise Lasserre, direction
VENDREDI 11 OCTOBRE, 20H
François Colin de BlamontLa Nymphe de la SeineJean-Philippe RameauPièces de clavecin en concertAntonio VivaldiLa Senna festeggiante – extraits
Les Nouveaux CaractèresSébastien d’Hérin, direction et clavecin Jean-Claude Goujon (av. 1749, reconstitution, collection Musée de la musique)Claire Lefilliâtre, soprano
DIMANCHE 17 NOVEMBRE, 11H
Johann Sebastian BachConcerto en ré mineur BWV 974François CouperinCinq Pièces : La Logivière, Les Calotines, Les Rozeaux, Le Carillon de Cythère, Le Tic-Toc-Choc ou les MaillotinsJean-Philippe RameauSuite en la – extraite des Nouvelles Suites
Alexandre Tharaud, piano
MARDI 19 NOVEMBRE, 20H
Johann Sebastian BachConcerto pour piano n° 5Ludwig van BeethovenSymphonie n° 4Wiltold LutoslawskiMusique funèbreLudwig van BeethovenConcerto pour piano n° 3
Münchener KammerorchesterAlexander Liebreich, directionAlexandre Tharaud, piano
MARDI 26 NOVEMBRE, 20H
Le livre vermeil de Montserrat
Hespèrion XXIJordi Savall, direction et viole de gambe
VENDREDI 20 DÉCEMBRE, 20H
Airs sérieux et à boire
Airs de Michel Lambert, Joseph Chabanceau De La Barre et Honoré D’Ambruys
Les Arts FlorissantsWilliam Christie, direction, clavecinEmmanuelle de Negri, dessusAnna Reinhold, bas-dessusCyril Auvity, haute-contreMarc Mauillon, basse tailleLisandro Abadie, basse
NPC COUPERIN 17-09.indd 12 10/09/13 12:37
Recommended