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Communications orales du vendredi 22 juin 2012

patiente injectée avec une seringue d’ISOGEL. Quatre heures aprèsl’injection, apparition d’un œdème du visage résolu par une injec-tion de kenacort. Puis ensuite tous les huit à 15 jours apparitionde nodules inflammatoires denses (sans aucune amélioration aprèshyaluronidase) avec œdème débordant de la lésion inflammatoirerésolu par corticoïdes intra lésionnels mais réapparition en continusur des parties différentes des SNG pendant 13 mois actuellementla patiente est stable.

Figure 1.

Examen anatomopathologique (Dr Cécile Simbsler, Nice). Il montreun granulome inflammatoire gigantocellulaire résorptif développéau contact de débris volumineux quadrangulaires ou triangulairesacellulaires et optiquement vides. Éléments lymphocytaires visiblesà proximité (Fig. 2).

Figure 2.

Résultats.— Une enquête auprès des laboratoires concurrents etles recherches bibliographiques nous a alerté sur la dangerosité duBDDE libre résiduel mais rassuré sur le BDDE lié à l’acide hyaluro-nique.Discussion.— L’examen anatomopathologique a été bien utile pourcomprendre le phénomène observé : on voit un corps inerte avecune réaction inflammatoire autour, l’acide hyaluronique a bien dis-

paru la biopsie ayant été pratiquée 14 mois après la séance decomblement. On comprend donc qu’il s’agit de BDDE résiduel dontla quantité semble avoir dépassé le seuil de 2 ppm norme FDA. Le

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DDE. est-il cancérigène ? Les travaux sur la BDDE suggèrent unisque au-delà d’une certaine quantité injectée, or la tendancectuelle est à l’utilisation de grandes quantités. Une étude sur desouris a montré un risque tumoral (lymphome NH lymphoblastique)ose dépendant (10 % de risque avec une application d’un topiqueontenant 0,2 % de BBDE). C’est un risque dit « acceptable » selones critères ISO 10993-17.onclusion.— Le devoir de précaution devrait nous obliger à changer’agent réticulant ou plutôt renoncer à ce type de réticulation,ependant les produits proposés actuellement (glycérol, mannitol)e sont pas aussi performants que le BDDE qui présente malgré toutn risque minime (étude sur les souris contestables) et maîtrisabletaux de BDDE < 2 ppm).éclaration d’intérêts.—Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.060

LC-06-CO04es plis d’amertume et la toxine botulique (étude

ur mon visage, recherche de points d’injectionsour que les effets soient reproductibles).-C. Larrouy

Association RIDE, Nice, France

ots clés : Toxine botulique ; Pli d’amertumentroduction.— Les indications hors AMM de la toxine botuliqueccupent de plus en plus notre intérêt qu’il est devenu classique’en parler, d’expliquer, et d’enseigner, mais vis-à-vis des assu-ances et de la loi nous ne devons pas proposer cette indication

notre patientèle. Mon propos est d’aider les médecins expertsour de rentrer cette indication dans le cadre d’une AMM. Le pli’amertume est une indication classique des techniques de comble-ent ; chez la femme à peau fine c’est assez facile d’être efficaceais chez l’homme à peau épaisse avec un lourd relâchement jugal

’est plus difficile. . . Nos maîtres nous focalisent sur le Depressornguli oris qui serait le seul muscle responsable. . . P. Kestemon a leérite de nous avoir délivrés de cette idée fixe en nous proposante faire l’impasse sur le DAO et en traitant le RISORIUS. En réa-ité ce pli à la jonction de différentes zones anatomiques (menton,oue, cou) est soumis à des mouvements musculaires complexes.nthony V. Benedetto (botulinum toxin in clinical dermatology) m’aait comprendre le rôle important du Platysma.atériel et méthodes.— Anatomie des muscles du menton et du

ou.— Depressor Anguli Oris, Depressor Labii Inferioris, Mentalis,e Platysma.es differentes toxines.— Par ordre d’apparition dans le domainesthétique ; Vistabel®, Azzalure®, Bocouture®. Ces toxines doiventtre utilisées prudemment au niveau du cou et du menton pourviter des effets secondaires désagréables : bouche de travers, dif-culté à la déglutition. . .

tude dynamique au niveau du menton et du cou.— C’est le chapitree plus important de l’exposé, vous pouvez voir sur les photos unisage grimacant montrant les contractions du mentalis et DAO, dulatysma, du risorius. . .

ésultats.— Les résultats bien visibles sur les photos (Fig. 1 et) nous encouragent à continuer le travail avec les produits deomblement. Depuis deux ans que ces points sont utilisés nousouvons noter, cependant, une durée courte des effets sur lesuscles de cette région (en moyenne quatre mois).

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igure 1.

igure 2.

iscussion.— Globalement la dose maximale à ne pas dépasser est leemi-flacon++. À moins d’être un grand expert injecteur de toxineotulique, il est conseillé de préférer le Vistabel® ou Bocouture® à’Azzalure® surtout s’il faut traiter préférentiellement le platysmavec des points d’injection plus nombreux mais moins dosés (Clas-iquement à ce niveau Anthony V. Benedetto propose 4U botox paroint d’injection).onclusion.— Cette expérience personnelle reproductible sans effetecondaire pourrait inciter les laboratoires à proposer des étudesour une AMM dans cette indication.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.061

LC-06-CO05raitement des chéloïdes par laser erbium ablatifractionné associé aux dermocorticoïdes souscclusion : une série de 22 cas. Cavalié a,∗, L. Sillard a, H. Montaudié a, J.-P. Lacour a,

. Passeron a,b

Service de dermatologie, CHU de Nice, Nice, FranceU895 équipe 1 C3M, Inserm, Nice, FranceAuteur correspondant.

JDIP 2012

ots clés : Cicatrices chéloïdes ; Dermocorticoïdes souscclusion ; Laser erbium fractionnéntroduction.— Les chéloïdes sont des tumeurs cutanées fibroblas-iques inesthétiques qui retentissent fortement sur la qualité de viees patients et dont le traitement est extrêmement difficile. Lesorticoïdes en topiques ou en intralésionnels restent le traitemente référence mais leur efficacité est limitée. Il a récemment étéontré que les lasers fractionnés ablatifs pouvaient potentialiser

a pénétration cutanée des topiques.ous rapportons une série de 22 patients traités pour chéloïdes par

’association d’un traitement par laser erbium fractionné ablatif et’un dermocorticoïde (DC) sous occlusion.atériel et méthodes.— Une série de 22 patients ayant une ou plu-

ieurs chéloïdes résistantes aux divers traitements proposés (DC,njections intra-lésionnelles de cortisone ou de bléomycine) a étéraitée par laser erbium ablatif à 2940 nm en mode fractionné asso-ié à des DC sous occlusion. Deux patients ont également eu unee leurs chéloïdes traitée par DC seuls sous occlusion. Pendant laéance un air froid pulsé était dirigé sur la lésion traitée. La fluencetait de 180 J/cm2 en mode ablatif fractionné. Les applications deethaméthasone en pommade à 0,05 % sous occlusion deux fois parour étaient débutées dès la fin de la séance laser. L’évaluation étaitaite sur photographies par deux évaluateurs indépendants. La dou-eur pendant le traitement et la satisfaction étaient évaluées sures échelles visuelles analogiques.ésultats.— On note que 22 patients ont été traités à ce jour (âgeoyen de 30 ans [12—51]) ; 74 lésions ont été traitées avec uneoyenne de 7,2 séances (4—19) espacées d’une à quatre semaines

elon les patients. La durée moyenne de traitement était de1 semaines (8—75). Une amélioration moyenne de 48,2 % (0—90)tait notée (Fig. 1). Les chéloïdes localisées aux oreilles et àa nuque ont eu une amélioration moyenne moindre de 18 %. Leraitement est actuellement poursuivi pour huit des 22 patients.es deux lésions traitées par dermocorticoïdes sous occlusion maisans laser ont eu une amélioration de 5 % contre respectivement0 % et 80 % pour les chéloïdes de ces même patients ayant recue traitement combiné. La satisfaction était évaluée à 7,5/100—10). Les effets secondaires étaient limités à une dyschromieransitoire notée sur deux lésions (uniquement chez des photo-ypes V ou VI). La douleur pendant les séances était évaluée à/10 (0—7).

igure 1.

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