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- Introduction- Aperçu sur la commune de Ouagadougou et le processus de décentralisation- Evolution de l’organisation des transports urbains à Ouagadougou- Les acquis et Difficultés- Les perspectives- Conclusion
Introduction
• L’exposé se focalisera sur la problématique du transport en commun dans la ville de Ouagadougou à travers la SOTRACO
• L’objectif poursuivi à travers cet exposé, est de vous relater les faits tels qu’ils se présentent dans l’espoir que vos critiques et suggestions pourront contribuer à instaurer un système de transport en commun performant dans la commune urbaine de Ouagadougou
I. Aperçu sur la commune de Ouagadougou et le processus de
décentralisation
• 1- Aperçu sur la commune de Ouagadougou
• 2- Le processus de décentralisation
• 3- Compétences de la Commune de Ouagadougou en matière de transport
• 4- Autorité organisatrice
1- Aperçu sur la commune de Ouagadougou
• Ouagadougou est une ville en pleine expansion démographique et spatiale qui s’étend sur un rayon d’environ 32 kilomètres
• Superficie: 54 000 ha
• Population: 1 200 000 habitants
• Densité résidentielle: 6 500 habitants/Km2
1- Aperçu sur la commune de Ouagadougou
• Les principaux flux de déplacement sont centripètes le matin et centrifuges le soir.
• On observe quatre périodes de pointes qui correspondent au rythme des horaires des travailleurs et des élèves et étudiants
• Les principaux axes routiers sont orientés en radiales vers le centre de la ville
1- Aperçu sur la commune de Ouagadougou
• La voirie est insuffisante et inadaptée– route bitumée 198 km (avec 27 km de piste
cyclable) ;– route pavée 2 km ;– route en terre 1800 km.
2- Le processus de décentralisation
• La décentralisation au Burkina Faso a un fondement constitutionnel
• Adoption de cinq (05) lois en 1993
• L’élaboration et à l’adoption des textes d’orientation de la décentralisation (TOD) en 1998.
• Adoption du code général des collectivités territoriales au Burkina Faso en 2004
2- Le processus de décentralisation
• Onze (11) domaines de compétences doivent être transférés aux collectivités territoriales – le foncier ;– l’aménagement du territoire, la gestion du domaine foncier et
l’urbanisme ;– l’environnement et la gestion des ressources naturelles ;– le développement économique et la planification ;– la santé et l’hygiène ;– l’éducation, la formation professionnelle et l’alphabétisation ;– la culture, les sports et les loisirs ;– la protection civile, l’assistance et les secours ;– les pompes funèbres et les cimetières ;– l’eau et l’électricité ;– les marchés, abattoirs et foires
3- Compétences de la Commune de Ouagadougou en matière de
transport• Domaines de compétence suivants sont
transférés à la Commune de Ouagadougou – réglementation et police de la circulation,– création, réhabilitation et entretien des rues et des
signalisations,– désignation des sites des gares et des aires de
stationnement,– construction et entretien des caniveaux, des gares et
aires de stationnement,– initiative et soutien en matière de transport en
commun,– initiative et soutien en matière de ramassage scolaire
3- Compétences de la Commune de Ouagadougou en matière de
transportL’échéance de l'ensemble des actions identifiées était prévue pour fin 2006Manque d’instruments de politique en matière de transport urbainManque de moyens conséquents pour son financement
4- Autorité organisatrice
• Pas de structure institutionnelle unique pour les transports urbains
• Pluralité et la diversité des intervenants
4- Autorité organisatrice
• Décisions sont souvent des réponses à des situations de crise en relation avec les problèmes du sous-secteur
• Les transports urbains sont aujourd’hui gérés sur la base d’un certain nombre de décisions et de politiques relatives à des secteurs tels que les routes, les transports en commun, la sécurité routière et le développement urbain
II Evolution de l’organisation des transports urbains à
Ouagadougou• 1- L’expérience antérieure de
l'organisation des transports urbains à Ouagadougou
• 2- contexte de création de la SOTRACO
• 3- Création de la SOTRACO
• 3- L’organisation de la SOTRACO
• 4- L’offre de la SOTRACO
1- L’expérience antérieure de l'organisation des transports
urbains à Ouagadougou
• La Régie Nationale De Transport En Commun (1984 -1996)
• La Société de Transport Alpha et Omega (SOTRAO) (1996-2002)
2- contexte de création de la SOTRACO
• Ouagadougou est marqué par une pluralité modale– deux roues motorisés (60 % des
déplacements)– la bicyclette (18 %)– la voiture particulière (16 %)– les transports collectifs (6 %)
2- contexte de création de la SOTRACO
• Tableau : des conflits d’accidents dans la ville de Ouagadougou
Type de conflit
1998 1999 2000 2001 2002 2003 CUMUL
%VA x VA 975 1 117 1 183 1 121 1 155 1 321 6 872
30%VA / 2R 1 149 1 289 1 486 1 377 1 480 1 562 8 343
36%VA/P 154 159 185 156 165 121 940
4%2R/2R 471 570 639 615 667 768 3 730
16%2R/P 166 169 224 217 199 190 1 165
5%AUTRES 252 317 318 326 312 321 1 846
8%TOTAL 3 167 3 621 4 035 3 812 3 978 4 283 22 896
100%
3- Création de la SOTRACO
• La SOTRACO– Société anonyme, – Capital de 800 millions de francs CFA– Commune de Ouagadougou 15% – Actionnaires privés 85%
3- Création de la SOTRACO
• Missions de la SOTRACO – promouvoir l’émergence d’une offre de transport
public urbain;– améliorer la mobilité des populations de la ville ;– renforcer la sécurité routière urbaine;– améliorer l’environnement urbain par la réduction de
la pollution générée par les transports individuels ;– soulager les zones et axes congestionnés par une
meilleure réparation et utilisation de l’espace public urbain
3- Création de la SOTRACO
• Mesures d’accompagnement– l’exonération totale pendant six (06) ans de l’impôt sur les
bénéfices industriels et commerciaux (IBIC) ; de la patente ; de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM), de la taxe patronale et d’apprentissage (TPA), de la taxe de biens de mainmorte (TBM) et de l’impôt minimum forfaitaire sur les professions industrielles et commerciale (IMFPIC) ;
– l’exonération de la TVA sur le chiffre d’affaires ;– l’application d’un tarif de carburant équivalent à celui des BTP et
mines ;– l’exonération de la taxe communale de stationnement ;– l’exonération des droits et taxes sur les pneumatiques.
3. L’organisation de la SOTRACO
• La SOTRACO est organisée en deux directions – La direction de la production– La direction administrative et financière
3. L’organisation de la SOTRACO
Ancien OrganigrammeDIRECTEUR GENERAL
Direction de Production
Direction des Affaires Administratives et
Financières
Service Comptable et
financier
Secrétaire
Secrétaire
Service Exploitation
Service Maintenance
Audit et Contrôle de Gestion
Comptables
Caissiers
Service Ressources Humaines
Agents de maîtrise
Personnel technique
Agents de maîtrise
Personnel roulant
Assistant de paie Gestionnaire du
personnel
Service Marketing
Service Juridique et contentieux
Agents de maîtrise
Agent porte feuille
Contentieux
Secrétariat de Direction
3. L’organisation de la SOTRACO
• Emplois internalisés: 153
• Emplois externalisés– la vente des tickets;
– le gardiennage du siège et du garage;
– le contrôle des lignes;– le nettoyage des bus et des locaux de la
SOTRACO
4- Le réseau de la SOTRACO
• Le réseau de la SOTRACO qui couvre 30% du territoire communal compte 9 lignes.
• La longueur totale du réseau : 94 km• 10 terminus dont 2 terminus centraux et 8
terminus périphériques.• Les bus circulent tous les jours de :
– 5 heures 30 minutes à 21 heures 30 minutes les jours ouvrables et le samedi ;
– 7 heures à 20 heures 30 minutes les dimanches et jours fériés;
– 5 heures 30 minutes à 20 heures 30 minutes pendant les vacances scolaires
4- Le réseau de la SOTRACO
• La SOTRACO- SA possède deux (02) titres de transport :– ticket simple pour la course– carte d’abonnement Location de bus
4- Le réseau de la SOTRACO
4- L’offre de la SOTRACO
• Nombre total de bus: 55– 35 bus Volvo– 20 bus Renault
• Nombre de bus opérationnels: 33– 26 Volvo– 7 Renault
III- Acquis et Difficultés
• 1- Les Acquis
• 2- Les Difficultés
1- Les Acquis
• La signature d’un protocole d’accord entre l’Etat et la SOTRACO en Avril 2008 conclu pour une durée de cinq (5) ans.
• L’adoption d’une loi portant loi d’orientation des transports terrestres au Burkina Faso le 06 mai 2008.
2- Difficultés
• La fraude interne et externe à bord des bus ;• L’obsolescence des techniques de gestion d’un système
de transport en commun comparativement à celles appliquées par les consoeurs des pays voisins ;
• Le manque de moyens financiers du fait du tarif social appliqué ;
• L’insuffisance du parc autobus ;• Le nombre élevé des deux roues motorisés ;• L’absence d’un plan de déplacement ;• L’étalement de la ville de Ouagadougou ;• L’insuffisance de l’information aux usagers ;
2- Difficultés
• L’insuffisance d’infrastructures routières ;• L’absence d’une autorité organisatrice ;• Le sous équipement du garage de
maintenance ;• Le manque de personnel qualifié en système
d’exploitation de réseau de transport urbain ;• L’absence d’un manuel de procédures
administratives financières et comptables ;• L’absence d’une comptabilité analytique ;
IV-. Les perspectives
• La signature de la Convention de concession entre la Commune et la SOTRACO ;
• Le projet d’accroissement du parc par l’acquisition de 100 nouveaux bus ;
• La construction et l’équipement d’un garage de maintenance des bus ;
• L’élaboration d’un plan stratégique de développement ;
• La mise en place d’un système de comptabilité analytique
NOUVEL ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION GENERALE
DIRECTEUR GENERAL
Direction de Production
Direction des Affaires Administrative et Financière
Service Comptable et financier
SecrétaireSecrétaire
Service Exploitation
Service Maintenance
Audit et Contrôle de Gestion
Secrétaire de Direction
Cellule Informatique
Cellule Marketing et Communication
Service Administratif et des Ressources Humaines
Comptables Caissiers
ApprovisionnementAssistant social et de paieGestionnaire du personnel et Contentieux
Agents de maîtrise Personnel technique
Agents de maîtrise Personnel roulant
Conclusion
• Au terme de notre exposé nous pouvons dire que deux contraintes essentielles constituent des obstacles réels à la promotion du transport urbain dans la ville de Ouagadougou :– l’absence d’une autorité organisatrice des
transports urbains– le manque de financement
MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION
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