TARIKH CLASSE 9 LEÇON 17 Réalisé par une Kaniz-é-Fatéma pour içal-e-çawaab de sa maman...

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TARIKH CLASSE 9

LEÇON 17

Réalisé par une Kaniz-é-Fatéma pour içal-e-çawaab de sa maman

Approuvé par Moulla Nissarhoussen Rajpar Fi Sabilillah

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LE CALIFAT D’IMAM ALI

(A.S.)

Après le meurtre d'Osman, il y avait un grand malaise dans la ville de

Madina en raison de l'absence de

gouvernement. Les anciens de la ville

réclamèrent l'élection

immédiate d'un calife pour éviter

qu'une guerre civile n’éclate.

Deux hommes avaient pour ambition de devenir calife : Talha et Zoubeyr qui étaient tous les deux les beaux-frères d'Ayesha, la veuve du Saint-Prophète (S). Cependant, au

grand désavantage de ces deux candidats, elle était en pèlerinage à Makka à ce moment.

Toutefois, le peuple de Madina

souhaitait qu'Imam Ali (A.S.) devienne leur calife. C’était un homme admiré aussi bien par ses

amis que ses ennemis pour son courage, sa piété, son éloquence, sa

sagesse et sa parenté avec le

Saint-Prophète (S).

Après avoir eu pour califes des hommes minables, les gens

se tournaient à présent vers

l'homme qui avait été désigné pour

les mener en premier lieu.

Cependant, Imam Ali (A.S.) refusa leur offre et leur

indiqua qu'il préférait servir de conseiller au calife

qu'ils éliraient.

La population de Madina insista sur le fait qu'elle ne suivrait personne d’autre qu’Imam Ali (A.S.) et ce dernier fut finalement contraint

d’accepter. Il dit :

Il faut que je vous dise franchement dès le départ que

j'agirai avec vous selon le Saint-Coran et en déployant au mieux

ma connaissance et mon jugement.

Cette condition fut acceptée mais Imam Ali (A.S.) demanda à ce que sa nomination soit faite en public pour que si quelqu’un avait

quelque chose à dire, il ait la possibilité de le faire.

Le jour suivant la plupart des musulmans – y

compris Talha et Zoubeyr – vinrent à la mosquée de

Madina pour prêter serment d'allégeance à

Imam Ali (A.S.) qui devint ainsi le quatrième calife

des musulmans.

Quelques jours plus tard, Talha et

Zoubeyr et quelques autres vinrent voir Imam Ali (A.S.) pour lui demander que le

meurtre d'Osman soit vengé.

Imam Ali (A.S.) savait

pertinemment que certaines de ces

mêmes personnes étaient

responsables des émeutes qui

avaient débouché sur la mort

d'Osman et elles cherchaient à

présent à remuer les choses.

Cependant, il dit à ces gens qu'il avait convoqué l'épouse d'Osman Naila et son

secrétaire Marwan et leur avait demandé s'ils pouvaient identifier les coupables dans la

mesure où ils étaient avec Osman au moment de sa mort.

et Naila indiqua qu'Osman avait été tué par deux

hommes qu'elle n'a pas identifiés. Vu les

circonstances, Imam Ali (A.S.) ne pouvait rien faire de plus tant qu’il n’y avait

pas d’autres preuves.

Marwan ne vint pas au rendez-vous

Entre temps, les membres des Bani Oumayyah, dont la plupart n'avaient pas prêté serment

d'allégeance à Imam Ali (A.S.), décidaient petit à petit de quitter Madina.

Imam Ali (A.S.) savait très bien qu'ils mijotaient un mauvais coup et, pour se protéger d’un quelconque ennui futur, il

redoublait de vigilance envers les Qoraish et les Ansars de Madina.

La première chose dont Imam Ali (A.S.)

s'occupa était de remplacer les

gouverneurs médiocres d'Osman. La plupart

des gouverneurs assurèrent leurs

nouveaux postes…

…sauf le gouverneur désigné pour Koufa qui fut arrêté avant qu’il ne puisse entrer dans

cette ville ainsi que le gouverneur choisi pour la Syrie qui fut arrêté par les hommes de Mouawiya : tous deux durent retourner à

Madina.

Les Bani Oumayyah, avec l'aide de leur Chef

Mouawiya, commencèrent à

chercher des ennuis avec Imam Ali (A.S.) et son

gouvernement. Dans la mosquée de Damas,

Mouawiya montra devant tout le monde la chemise souillée de sang d'Osman

et les doigts coupés de son épouse Naila pour

inciter la colère du peuple.

Touchés, ils juraient de venger la mort d'Osman et Mouawiya commença

à accuser Imam Ali (A.S.) de ne rien faire

pour présenter les meurtriers en justice.

Quand ses gouverneurs

retournèrent de Koufa et de Syrie,

Imam Ali (A.S.) écrivit des lettres à Abou Mousa Ash'ari

à Koufa et à Mouawiya en Syrie leur ordonnant de

céder aux nouveaux

gouverneurs.

mais Mouawiyah ne lui envoya aucune réponse

pendant trois mois.

Abou Mousa écrivit une réponse de Koufa, déclarant que les habitants de la ville

étaient au service du nouveau calife,

Son messager finit par arriver avec une lettre. Quand Imam Ali (A.S.) ouvrit la lettre, il

découvrit qu'elle ne contenait pas un seul mot : c’était un geste de pur défi.

En outre, le messager lui informa que Mouawiyah avait rassemblé 60 000 hommes

prêts à venger le meurtre d'Osman en la personne d’Imam Ali (A.S.).

Imam Ali (A.S.) fut étonné par ces nouvelles et il dit :

Je demande à Dieu de se porter témoin du fait que je ne suis pas coupable et

que c'est une fausse accusation.

Le maudit Mouawiyah avait réussi à créer un

fort sentiment de haine envers Imam Ali

(A.S.) dans le cœur des habitants de la

Syrie en se servant du meurtre d'Osman comme excuse.

Cependant, Imam Ali (A.S.) déclara que seule l'épée le départagerait de Mouawiyah et lui-

même et il donna l’ordre de préparer une armée en marche pour la Syrie.

Pendant ce temps, Talha et Zoubeyr

avaient leurs propres plans et ils se dirigèrent vers

Makka prétextant vouloir accomplir

l'Oumrah.

Chemin faisant, ils rejoignirent Ayesha la

veuve du Saint Prophète (S) qui se servait

également de la mort d'Osman pour causer des ennuis à Imam Ali

(A.S.) qu'elle avait toujours détesté.

Ainsi, Imam Ali (A.S.) était confronté à une double menace mettant en péril la sécurité de son gouvernement avec d’un côté Ayesha à

Makka et de l’autre Mouawiyah en Syrie.

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