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En utilisant des trames de photogravure très grosses, Roy LICHTENSTEIN met en valeur le fait que les points, les lignes et les aplats sont les seuls éléments constitutifs de l'image. Ce sont les primitives graphiques de l'image. Aux formes ainsi construites s'appliquent des variations de couleur et de valeur.
Textures et motifs
Les textures peuvent être utilisées dans les motifs.
Et les motifs peuvent devenir de la texture.
Paysage
provencal
-
Raoul
DUFY
Dufy considère
que
la ligne
en tant
que
contour se déplace, insaisissable, tandis
que
la couleur
plus lente
imprègne
la
vue, produisant
un effet
autonome.
2-
La ligne claire en dessin et peinture
Fileur, trameur
de lignes
«
Individus
ou
groupes, nous sommes
tous faits
de lignes
»
G. Deleuze
Calligrammes
Ridha DHIBLe travail du plasticien performeur Ridha Dhib s’articule autour d'une question : Que peut la ligne ?
L’art
sacré
de l’Australie
centrale
est
surtout composé
de motifs géométriques. Ils
peuvent
recouvrir
une
multitude de sens
L’art des aborigènes d’Australie
Les australiens du groupe «
Warlpiri
»
racontent les
mythes ancestraux en dessinant sur le sable.
ART MAYA
Copie
d’un motif extrait
du codex de Dresde, art Maya, 1200-1500
av.JC
Le dieu
de la pluie voyage en empruntant
une
route » Les empreintes
de pieds
signifient
qu’il
se promène.
Les mayas écrivaient sur du papier fabriqué
à
partir de fibres végétales et
utilisaient des pigments naturels pour l'encre ; ils gravaient également sur des stèles en pierre. Des codes de lois et des calendriers nous sont ainsi parvenus.
L'écriture maya utilise à
la fois des idéogrammes et des phonogrammes.
Paul Klee
•
Son œuvre est faite d'allers et retours, de vagues qui fluent et refluent, ignorant l'anecdote, la circonstance et les modes qui se démodent. Il n'est donc pas étonnant que Joan Miró
ait déclaré
dès 1923 : Klee m'a fait
sentir qu'en toute expression plastique il y a quelque chose de plus que la peinture-
peinture, précisément qu'il faut aller au-delà pour atteindre des zones de plus profonde
émotion.
En 1911, Wassily KANDINSKY, le "fondateur
de la peinture
abstraite", reprend
les théories
de Goethe sur
la couleur, pour instaurer
un langage
entre son art et le spectateur.
Ainsi
selon
lui, le bleu apaise, le vert
renvoie
à l'immobilité, le rouge à
la chaleur
et au mouvement, le
noir est
symbole
de"silence
éternel". Non sans une certaine
poésie,il
utilise
la palette comme
un musicien.
Piotr MONDRIANOu la matérialisation de l’absolu, du vrai universel à
travers une forme simplifiée, idéale.
C’est l’abstraction géométrique qui prédomine dans le mouvement. Les tableaux se nomment souvent ¨Composition¨
ou
¨Série¨
et sont le résultat d’une simplification progressive extrême de paysages, arbres, horizons, etc. Les formes sont donc épurées jusqu’à
l’absolu, les couleurs sont souvent franches, primaires : rouge, bleu, jaune avec des traits noirs épais.
Dessin au profit d’une grille modulaire, Couleur au profit des non-couleur ( = rouge, jaune, bleu, = couleur primaires), Touche au profit de l’aplat (= surface uniformément colorée), Image au profit des compositions (= organisation de la surface).
Delaunay découvre
une
qualité
de la couleur
: son pouvoir dynamique. Il remarque
qu'en
juxtaposant
les couleurs
il
obtient
des vibrations plus ou
moins
rapides
selon
leur voisinage, leur
intensité, leur
superficie,
Henri MATISSEMatisse avait
renversé
la convention de cerner
d'un
trait le contour de l'objet
ou
le sujet
à
peindre
en colorant le cerne
prononcé
de certains
personnages.
Cette
fois, il
s'agit
de fondre
ces
deux
pôles traditionnellement
séparés
:
<<"Au lieu de dessiner
le contour et d'y
installer la couleur
-
l'un
modifiant
l'autre
-
je dessine
directement
dans
la couleur, qui est
d'autant
plus mesurée
qu'elle n'est
pas transposée." Cette
simplification, concluait
le
peintre, "garantit
une
précision
dans
la réunion
des deux
moyens
qui ne font plus qu'un">>
Tony Cragg
Tony Cragg
joue avec les objets que le monde industriel rejette selon leur couleur et leur forme comme si l'œuvre se créait naturellement selon un simple geste de tri préliminaire.
Jean Dubuffet théoricien de ce qu'il a appelé
l'" art brut" et l’auteur de vigoureuses
critiques de la culture dominante, notamment dans son essai Asphyxiante Culture.
L'œuvre de Dubuffet est constitué
de milliers de peintures, dessins,
sculptures qui s'étendent de 1942 à
sa mort en 1985, soit sur une période de 43 ans. Prolifique et protéiforme, il comprend de nombreuses périodes et styles différents, allant de la plus pure abstraction «
matiérique
»
à
des scènes pittoresques ressemblant
aux dessins d'enfants, en passant par des collages de toutes sortes.
Nicolas de Staël•
Nicolas de Staël était un peintre connu pour son utilisation de l'épaisseur, de l'empâtement et de sa peinture très abstraite de paysage.
Les "haricots" de Claude Viallat. La répétition du même motif libère le peintre car il ne lui reste plus qu’à
se
préoccuper des problèmes formels. Le motif du haricot -
ou si l’on préfère de
l’osselet -
naît en 1966 dans l’
œuvre de Viallat
et ne la quittera plus.
Andy Warohl : l’ Amérique mise en boite Il a été l’un des premier à pratiquer la répétition du motif avec ses célèbres boîtes de « Campbell’s soup ».
Tarashi Murakami : Dites le avec des fleurs
Allusion à la culture des mangas et leurs petits personnages très souriants dits «Kawaii ». Mais la fleur est aussi le symbole d’une tradition recherchée car elle est le sujet principal de toute la peinture nippone. A travers ces fleurs, Murakami s’arroge donc le droit d’incarner un pont entre le passé et le présent.
« je n’expose pas des bandes rayées mais des bandes rayées dans un certain contexte ». La colonne rayée n’est pas un motif décoratif mais un véritable signe en direction des autres…
Buren : la vie rayée
« JE VOUDRAIS FAIRE DE L’ART QUI SOIT VÉCU ET EXPLORÉ PAR LE PLUS GRAND NOMBRE
D’INDIVIDUS POSSIBLE, AVEC AUTANT D’IDÉES DIVERSES INDIVIDUELLES
SUR UNE ŒUVRE DÉTERMINÉE, SANS QU’UN SENS SOIT FIXÉ DÉFINITIVEMENT C’EST LE SPECTATEUR QUI, LE PREMIER, DONNE À L’ŒUVRE SA RÉALITÉ,
SA CONCEPTION ET SA SIGNIFICATION.» K. HARING,1978
il doit réaliser ses dessins rapidement sans correction
possible. Cette rapidité d’exécution donne à
son style
une sobriété
et une spontanéité qu’il gardera même lorsqu’il
fera des tableaux sur châssis ou des fresques sur des murs
officiels.
MULTIPLICITÉ
DES SUPPORTS L’artiste expérimente une grande diversité
de supports. Il s’écarte
de la toile pour travailler sur des bâches en vinyle, des vêtements, des badges, voitures etc…
The Blueprint Drawings, 1990, Sérigraphie, 107.95 x 118.11 cm © Estate of Keith Haring, New York
Dans l’ensemble de l’œuvre de Haring, on repère un certain nombre de motifs récurrents tels que : le bébé à quatre pattes, le chien au museau carré, la soucoupe volante, la pyramide, le bâton, le serpent, l’ordinateur et la télévision.
Keith and Julia, 1986, Huile et acrylique sur toile, 91.4 x 121.9 cm © Estate of Keith Haring, New York
•
l'Art nouveau se caractérise par l'inventivité, la présence de rythmes, couleurs, ornementations, inspirés des arbres, des fleurs, des insectes, des animaux, et qui introduisent du sensible dans le décor quotidien. C'est aussi un art total en ce sens qu'il occupe tout l'espace disponible pour mettre en place un univers personnel considéré
comme
favorable à
l’épanouissement de l'homme moderne de ce début du XXe
siècle.
C'est à
la nature qu'il faut demander Conseil !
» ( Hector Guimard )
On y représente la nature :Végétation, fleurs
Animaux
Les matériaux sont variés :Verre, ferronnerie, pierre de taille
Brique, bois, céramiquemosaïque..
Egon Schiele
• il rencontre en 1907 Gustav Klimt, alors âgé de 45 ans, en qui il reconnaît son modèle et maître spirituel.
Motifs floral dans l’art nouveauLa belle époque, à
travers son art de la rue, ses affiches
publicitaires, ses panneaux décoratifs, nous rappelle incontestablement la joie de vivre et le foisonnement artistique qui y régnaient alors.
"En peinture, on a le droit de tout
essayermais à condition
de ne pas recommencer"
Picasso
Fernand
Léger