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La fortification des villes lorraines au Moyen Âge 5 e journées d’Histoire régionale « La Lorraine militaire » 30 mai 2010

La fortification des villes lorraines au Moyen Âge

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La fortification des villes lorraines au Moyen Âge

5e journées d’Histoire régionale« La Lorraine militaire »30 mai 2010

Publication des résultats de l’enquête interrégionale

Objectifs du projet : problématique & méthodes

Les villes étudiées12 sites inédits ayant fait l’objet d’interventions récentes

Carte de localisation des villes étudiées

Objectifs du projet : problématique & méthodes

Les villes étudiées12 sites inédits ayant fait l’objet d’interventions récentes

La problématique1. Caractériser l’enceinte et ses composantes (technique de construction et système de défense)2. Comprendre l’impact de l’enceinte urbaine sur ses abords immédiats3. Proposer un bilan sur les origines, la chronologie et les modalités de développement des fortifications urbaines

Objectifs du projet : problématique & méthodesLes villes étudiées

12 sites inédits ayant fait l’objet d’interventions récentesLa problématique

1. Caractériser l’enceinte et ses composantes (technique de construction et système de défense)2. Comprendre l’impact de l’enceinte urbaine sur ses abords immédiats3. Proposer un bilan sur les origines, la chronologie et les modalités de développement des fortifications urbaines

La méthode1. Exploiter les données de terrain issues

Des fouilles archéologiques récentesDes relevés micro-topographiques et

architecturaux complémentaires2. Les confronter aux sources documentaires (écrites et iconographiques)

Exploiter les données de terrain : la fouille du sous-sol

Exploiter les données de terrain : la micro-topographie

Exploiter les données de terrain : l’archéologie du bâti

1. Bâtir

Le chantier de construction : matériaux, approvisionnement et mise en œuvre

Matériaux bruts

Les chantiers de construction sont majoritairement approvisionnés par des matériaux prélevés localement

Neufchâteau (88) : Calcaire des côtes de Meuse

Baccarat (54) : Grès vosgien

Matériaux manufacturés

La brique reste très marginale dans la construction des enceintes. Ce matériaux n’est pas attesté dans l’édification des enceintes avant les premiers systèmes bastionnés des XVIe et XVIIe siècles.

La mise en œuvre

Les systèmes de fondations tentent de s’appuyer sur la roche. Mais en réalité, la semelle de fondation (jusqu’à 2 m de large) est le principe le plus courant. Les terrains instables, plus rares, imposent l’emploi de pieux de fondation.

Vaucouleurs (55) : Enceinte appuyée contre la roche

Saint-Mihiel (55) : Semelle de fondation

Sarrebourg (57) : Fondation sur une aire de pieux fichés

La mise en œuvre

Les maçonneries d’élévation formées de deux appareils de revêtement recouvrant une fourrure.Plusieurs cas de reprises d’une construction se sont traduits par la réalisation d’un contre-mur

Bar-le-Duc (55) : Maçonnerie composée d’une fourrure et de deux parements

Sarrebourg (57) : Contre-mur qui conforte et renforce le mur initial

La mise en œuvre

Les profils des maçonneries se présentent sous trois formes :Les muraille d’aplomb, marquées par un empattement ou soulignées par un talus

Saint-Mihiel (55) : Tour à empattement ; Neufchâteau (88) : Tour talutée

La mise en œuvre

Les parements présentent le plus souvent un appareil réglé et offre une surface souvent soignée.

Saint-Avold (57) : Appareil réglé homogène en revêtement

2. Protéger et défendre

De l’obstacle à la défense active

Les obstacles

Les fortifications mettent à profil quelques avantages naturels (éperons, butte témoins et cours d’eau)

Mousson (54) : Enceinte située à mi-pente d’une butte témoinLongwy (54) : Enceinte fixée sur un éperon barré

Sarreguemines (57) : L’enceinte bordée par un méandre de la Sarre

La défense passive

Les obstacles de franchissement et les fronts de muraille

Vaudémont (54) : Un fossé de 8 m de large taillé dans la roche

Saint-Avold (57) : Un fossé double qui met à distance l’assaillant sur une longueur de presque 25 m

Verdun (55) : Fausse-braie aménagée au devant de la muraille

Damvillers (55) : Plan de la route de Consenvoye à Damvillers (XVIIe siècle), AD Meuse,

Des tracés en réalité très variés

Vaudémont (54) : massivité de l’enceinte

Liverdun (54) et Neufchâteau (88) : deux exemples précoces de flanquement aux angles

Vaucouleurs (55) : Exceptionnelle variété des flanquements

Vaucouleurs (55) et Saint-Avold (57) : Exemples de tour de flanquement qui renforce un front rectiligne

Liverdun (54) : Une réelle ligne de défense

Nancy (54) et Verdun (55) : Portes à deux tours

Metz (57) et Vic sur Seille (57) : Tours-portes

3. Aux abords de l’enceinte

Entre l’espace intra muros les extérieurs de ville