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LIVRES D'HISTOIRE - RERO DOC

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RETOURAUX TEMPSDIFFICILES ?Nos lecteurs auront pris connais-

jihce attentivement, espérons-le, desrécentes déclarations de M. Zipfel,iélégué du Conseil fédéral à notre[défense économique ». Voilà qui•éiià- un son de cloche qui , hélas !IOUS fut familier il y a une dizainel .nnées. Assurément, un tel commu-liqué n'a rien d'alarmiste. Mais ilait voir les choses comme elles sont,ilême si la guerre n'éclate pas enîurope , la tension internationale ris-[ue d'avoir des répercussions sur no-te train de vie intérieur. Au demeu-ant, elle en a déjà. Le conflit de Co-ée a rendu plus malaisée l'importa-ion de certains produits. Cela s'estraduit par des hausses de prix. Etnaintenant, ne nous leurrons pas, lesécentes mesures que va édicter leirésident Truman en vertu de l'étatl'urgence affecteront le monde occi-lental dans son ensemble.Les Etats européens qui ont con-

racté alliance avec l'Amérique vontitre obligés d'emboîter le pas. Ils tra-vailleront essentiellement pour lairoduction de guerre. On aura relevélier que l'Allemagne occidentale ré-luit ses exportations de charbon. Silien que, pour les « neutres », il ré-ultera une fois de plus un évidentsolement. Jusqu'à ce que la criseloit passée et pour peu qu 'elle nelégénère pas en drame, ce qui auraittour ef/et, on le conçoit, de créerle toutes autres conditions encore...nfiniment plus désagréables !_-. _*. / .

M. Zi pfel nous convie donc —:omme le faisait M. Obrecht avant939 — à nous préparer à une nou-elle période d'économie de guerre.-'Etat a déjà fait, nous apprend-on ,ine partie du nécessaire. Ce n'estien d'avoir imprimé les cartes deationnement ! C'est bien davantagel'avoir accumulé des stocks, encorelue , pour un certain nombre de den-ées et de matières, les réservesoient encore loin d'être suffisantes.Bn "-t*Bccurrence, il y a le problèmeles prix qui joue. Si nous pouvionsicheter à l'étranger sans restrictions,Il va de soi que l'approvisionnementlu pays serait plus facile à réaliser.a cet égard , l'état de choses présentest nettement plus mauvais que celuiexistant avant guerre.

Dans les propos du délégué à ladéfense, il y a deux points qui don-nent à penser qu 'à d'autres égardsla situation n'est pas aussi sérieuse :DU ne nous invite pas encore à cul-tiver lo sol, pour notre compte, com-me M. Wahlen nous avait enjoint dele faire en 1940. On n'envisage pasnon plus pour l'instant de rétablirle contrôle des prix. Nos autoritésse donnent ici une certaine marge.Et l'on veut en conclure que le piren'est donc pas pour demain.

Est-ce à dire que nous puissionsdormir encore sur nos « lauriers »— lesquels ? — et éviter de coopé-rer, pour notre part individuelle, autravail qu 'entreprend dès mainte-nant le gouvernement ? Nullement.Le sens de l'intervention de M. Zip-Eel, c'est de montrer à chacun d'en-tre nous que l'ère des sacrifices etque celle de la discipline ont recom-mencé et qu 'il vaut mieux s'y sou-mettre volontairement, aujourd'hui ,plutôt que d'y être contraints par lesîvénements. Discipline matérielle etdiscipline morale aussi !

La notion de « prospérité » — uneprospérité d'ailleurs toute factice ettoute passagère pour qui réfléchis-sait — qui régnait après-guerre estencore ancrée dans quelques cer-veaux. Il faut comprendre que cetemps-là est bien révolu. Et si onpeut la regretter, on doit regrettersurtout qu 'il n'ait pas été mieux misà profit. Que de tâches d'organisa-tion et de collaboration profession-nelles — que, pendant la tourmente,on mettait au programme des annéesd'après guerre — n'ont pas été réa-lisées ! Est-il trop tard pour recom-mencer ? Non.

Quant à la discipline morale enSuisse, elle a subi pareillement quel-nues coups au cours des ans écoulés.Il nous apparaît qu 'il est urgentd'en revenir à une unité spirituelledu pays. Les tendances individuellesdoivent continuer à être respectéescertes. Mais l'essentiel , de nos j ours,cfit de se souvenir des quelques gran-des « constantes» qui ont fait laPatrie . Sur elles mettons l'accent denouveau . Kené BRAICHET.

Trêve non déclaréesur le front de CoréeLes Chinois sont p resque totalement inactifs , mais on signaisen revanche la p résence de nouvelles divisions nord-coréennes

TOKIO, 19 (A.F.P.). — Les Chinoisn'intervenant plus que contre la tête depont de Hungnam dont l'intérêt décroîtà mesure que son périmètre diminue ,les forces des Nations Unies se trouventen fait devant une trêve non déclarée etdans une situation désagréabl e, esti-ment certains observateur militaires deTokio.

En . effet , depuis plus de vingt joursdéjà , la 8me armée est sans contact avec

Cette photographie a été prise par un fusilier-marin américain lors del'héroïque retraite de la première division de « marines ». Mal gré leur grandétat d'épuisement, ces soldats sont parvenus à échapper à l'encerclement des

communistes et à gagner le port de Hangnam.

les troupes chinoises et est maintenantdéployée juste au-dessous du 38me pa-rallèle sans savoir où se trouvent lesdivisions chinoises. Il est hors de ques-tion de songer à lancer de nouveau , dumoins pas avant de longs mois, lestroupes des Nations Unies à la con-quête de la Corée du Nord. Battre enretraite vers-le ; sud;;?«Evacuer Ja Co-rée ? A quoi bon, si les Chinois n'atta-quent pas.

Il n'est pas impossible en tout casque les Chinois continuent à demeurerinvisibles tout en laissant peser sur lesétats-majors des Nations Unies la me-nace de ses nombreuses divisions.

Maintenant que le problème de Corée

est devenu surtout diplomatique , lesChinois cessant le feu sans rien dire,brouillent les règles du .jeu.

Cependant, à mesure que les troupeschinoises s'enfoncen t dans le silence, lestroupes nord-coréennes sortent de l'om-bre. Voici cinq jours, l'état-major dugénéral Mac Arthur en comptait huitdivisions ; il en enumerc aujourd'hui16, et les Nords-Coréens continuent àêtre actifs , notamment sur le f.lanC droit

de la orne armée. Décidément , la guerrede Corée est une drôle de guerre.

Syngman Rhee ne quitteraplus Séoul

SÉOUL, 19 (A.F.P.,. — Le présidentSyngman Rhee a affirmé aujourd'huià là presse coréenne que la « ligne dedéfense actuelle ne serait pas reculéevers le sud » et a ajouté : «Je ne quit-terai plus jamais la capitale coréenne. »

Cette brève déclaration est visible-ment destinée à calmer l'opinion publi-que alarmée par les dernières retraitesaméricaines.

Le Conseil des Etats a commencé hierl'examen du projet d'arrêté sur les mesures

destinées à protéger l'horlogerie

Après s 'être occupé du problème des abris antiaériens

Un exposé de M. Sydney de Coulon sur le développ ement de l'industrie horiogèreI dans notre pay s et sur la nécessité de lui assurer une protection efficace

BERNE, 19. — Le Conseil des Etatss'occupe tout d'abord , mardi matin , duprojet d'arrêté fédéral concernant lesconstructions de protect ion antiaérien-ne. M. Locher (cons.), Appenzell Rhodes-Intérieures , rapporte au nom de la com-mission militaire.

Les expériences faites pendant la der-nière guerre et la malice des temps pré-sents conseillent , dit-il , de conserver lesabris actuels et d'en construire de nou-veaux pour la protection des civils . Lacommission propose d'augmenter lemontant de la subvention fédérale que leConseil fédéral propose d'annuler. L'obli-gation de construire des abris est vala-ble pour les localités d'au moins millehabitants. Mais , dans certains cas, leConseil fédéral peut autoriser des excep-tions. La commission propose d'alloueraux frais de construction une subventionfédérale de 15 %, les cantons et les com-munes étant tenus de verser ensemble20 %. Au nom d'une minorité (Piller/Klôti), M. Piller (cons.), Fribourg, pro-pose de réduire à 15 % la subventionglobale du canton et de la commune,c'est-à-dire de maintenir le système ac-tuel des subventions.

La proposition Piller/Klôti l'emportefinalement par 21 voix contre 8. L'en-semble du projet est alors adopté par30 voix sans opposition.

ta défensede l'industrie horiogère

Après avoir liquidé quelques divergen-ces concernant la revision partielle ducode pénal militaire et la procédure pé-nale militaire , le Conseil des Etats abor-de le point principal inscrit à son ordredu jour , à savoir le projet d'arrêté surles mesures propres à sauvegarder l'exis-tence de l ' industr ie horiogère suisse.

M. Ackcrmann (rad.), Appenzell Rho-des-Extérieures , ra pporte. Il rappelle quel'industrie horiogère , l'une des plus im-portantes du pays, occupe plus de 48.(100ouvriers* que le nombre des mouvementsexportées en 1949 s'est élevé à 23.545,000et que la valeur des exportat ions hor-logères représente le 20,3 % de la va-leur totale de nos expéditions à l'étran-ger.

Après avoir mentionné les mesures dé-jà prises par les autorités pour aiderl 'industrie horiogère , mesures qui ontété efficaces , surtout en face de l'étran-ger, le rapporteur déclare que l'horlo-gerie suisse a besoin de la protection de-

mandée. La constitutionnalité de l'arrêtéfédéral en discussion a été admise pardeux juges fédéraux . Les gouvernementscantonaux , dans leur majorité , se sontaussi ralliés au projet , bien que cer-taines appréhensions se soient manifes-tées. Les mesures actuellement en vi-gueur prendront fin le 31 décembre 1951 ;aussi convient-il d'activer la mise surpied de nouvelles mesures. Des divergen-ces d'opinion se sont manifestées en cequi concerne les autorisations d'expor-tation , les conditions d'ouverture de nou-velles entreprises et la fixation des prix.La commission présente divers amende-ments au projet du Conseil fédéral , dansl'idée que l'existence de l'industrie hor-iogère suisse sera encore suffisammentsauvegardée. La commission unanime re-commande d'entrer en matière.

Le développementde l'horlogerie

M. de Coulon (lib.), Neuchâtel , rap-pelle brièvement la façon dont l'horlo-gerie s'est développée dans notre pays.Le fait qu 'il n'était pas nécessaire deposséder de grands capitaux pour ouvrirde nouvelles entreprises a été cause,après la guerre, d'une grande anarchie,car beaucoup d'horlogers capables sur-estimèrent leurs aptitudes commercialeset ne tardèrent pas à sombrer. C'est direque les qualités techniques ne sont pastout . Il faut , pour diriger une entrepri-se, une préparation économique et com-merciale poussée.

-sire la suite de l'exposé deE_. de Coulon en lime page.

Le Conseil de l'Atlantique a mis au pointles mesures d'application concernant

la création en Europe d'une force unifiée

. LA CONFÉRENCE DE BRUXELLES A PRIS FIN¦v

Le général Eisenhower exercera les fonctions de commandant sup rême

L'examen de la contribution de l'Allemagne occidentale sera poursuiviavec le gouvernement de Bonn

BRUXELLES, 19 (A.F.P.). — Peu après16 heures , le communiqué officiel sui-vant a été lu à la presse :

Sur recommandation du Comité de dé-fense , le Conseil de l'Atlantique a mismardi au point des mesures d'applica-tion , dont le principe avait été retenuau mois de septembre dernier , relative-ment à la constitution en Europe d'une

force unifiée , placée sous un contrôlecentralisé, composée d'effectifs fournispar les gouvernements des pays partici-pants.

Le conseil a été lundi unanime - à de-mander au président des Etats-Unis demettre le général d'armée Dwight D. Ei-senhower à sa disposition p our exercerles fonctions de commandant suprême.

Le conseil , ayant reçu mardi matin unmessage du président des Etats-Unis luifaisant savoir que le général Eisenho-wer était à sa disposition , a procédé àsa nomination. Au début de l'année pro-chaine, le général Eisenhower prendrason commandement et installera sonquart ier général en Europe.

L'instruction des unités placées sousson commandement s'effectuera sousson contrôle , ainsi nue leur groupementen une force de défence unifiée et ef-ficace. t

Le général Eisenhower sera assistéd'un chef d'état-major international,composé d'officiers des pays appartenantà la force unifiée.

Le conseil .désireux de simplifier lastructure de l'organisation atlantique etde la rendre aussi plus efficace, a de-mandé au conseil des suppléants de pren-dre les mesures néressnires à cet effet.

Dans cet ordre d'idée, le comité dedéfense , au cours d'une réunion , le 18décembre , a déià institué un bureau deproduc tïon de défense, doté de pouvoirsaccrus par rapport à ceux du comitéd'armement , auquel il se substitue. Cebureau a pour tâche d'intensifier la pro-duction , et de faciliter l'utilisation à desfins mutuelles, des ressources industriel-les des Etats membres de l'organisationatlantique .

La contributionde l'Allemagne

En outre, le conseil a constaté l'unitéde vues de ses membres au sujet de lacontribution que l'Allemagne pourraitapporter à la défense commune. Cettecontribution aurait pour effet de ren-forcer la défense de l'Europe, sans mo-difier en quoi que ce soit le caractèrepurement défensif de l'organisationatlantique.

Le conseil invite les gouvernement»des Etats-Unis, de la France et du Royau-me-Uni à poursuivre l'examen de cettequestion avec le gouvernement de la Ré-publique fédérM e allemande. Les déci-sions qui ont été prises et les mesuresqui sont envisagées n 'ont d'autre but quede maintenir et de consolider la paix.Les Etats signataires du pacte de l'Atlan-tique sont résolus à persévérer danscette voie jusqu 'à ce que la paix soitassurée.

(Lire la suite en dernièresdép êches)

La conférence de Bruxellespermet de gagner du temps

continue-t-on à croire à ParisNotre correspondant de Paris

nous téléphone :Le communiqué f i n a l de la con fé -

rence des «Douze » est bien celuiqu'on pouvait attendre. Il est rédig éen termes volontairement neutres etlaisse non moins volontairement dansle vague le problème du réarmementallemand.

Le princi pe est acquis , mais lesmodalités restent à déterminer entreles « Trois » et la Ré publi que f é d é -rale allemande.

De toute évidence — et ceci vé r i f i ela thèse du « repli dip lomatique »dont nous parlions hier — cette f o r -me de rédaction prudente et réser-vée a été adoptée essentiellementpour gagner du temps et p ermettreainsi d' attendre l 'échéance attenduede la conférence des « Quatre » avecles meilleurs atouts possibles c'est-à-dire sans avoir au passi f le f a i t ma-

tériel du réarmement allemand juri-di quement incompatible avec les ac-cords de Polsdam.

L' opinion des observateurs estqu 'en laissant dans le vague la pro-cédure du réarmement et en mettantl' accent sur la complexité des négo-ciations à engager avec le qouverne-ment de Bonn , p lus ieurs mois pour-ront ainsi être gagnés t . ..<¦ les chan-celleries ne manqueront pa s d' exp loi-ter, toujours en vue de la conférencedes « Quatre ».

Le thème de l 'ajournement du réar-mement allemand n'est abordé au-jourd 'hui, contrairement à ce quis 'est passé lundi , qu 'avec la pjus ex-trême prudence par les journauxparisiens qui s 'en tiennent aux infor-mations o f f i c i e l l e s sur l'accord deprinci pe.

Une réaction américaine, donnéepar « Le Monde », a retenu cepen-dant l' attention des spécialistes. Ellelaisse entendre qu 'au cas où l 'Eu-rope n'arriverait pas à sortir de sonimpasse militaire, les Etats- Unis étu-dieraient une nouvelle ligne de dé-f e n s e passant par l 'A fr ique du nordet l'Espagne .

Cette information , que nous don-nons d' ailleurs par pur souci d'objec-tivité , n'en est pas moins intéres-sante , car elle renforce l'impressionde concessions américaines à la thèseinitiale de M. Acheson : réarmementallemand , tout de suite et à f o n d .

M. -G. G.

LIVRES D'HISTOIREBILLET LITTÉRAIRE

Pour qui aime l 'histoire et certainsà côtés et certains dessous qui ten-dent à l'exp liquer, le livre que M.Jacques Saint-Germain a intitulé«Les financiers sous Louis X I V » (1)est bien passionnant. L 'auteur étudieune période peu connue de la viedu grand roi , celle de la f i n du rè-gne. Peu connue , entendons-nous ,sous l'angle de la politi que intérieu-re, car, p our ce qui est de la po liti-que extérieure, les manuels ont in-sisté à satiété sur les revers subis ,vers le terme de sa vie, par le roiSoleil déclinant et qui ne sut mettreun fre in à ses ambitions. Encorelaissait-il une France qui , de beau-coup, demeurait la première nationde l 'Europe !

Documents à l'appui , M. JacquesSaint-Germain montre que le débutdu X V I I I m e siècle a marqué , en f a i t ,l'apparition des financiers moder-nes, des « traitants » comme on appe-lait alors ces spéculateurs avides etsans scrupules qui gravitaient au-tour du roi et des contrôleurs néné-raux ries f inances. Et l.aw. de cef a i t , n 'est p lus à nos yeux un précur-seur. Ee terrain avait été préparé envue de ses exploits f u tu r s . Le remar-quable historien qu 'csl M. Saint-Germain décrit tout particulière-mer>' l'un île ces traitants . Poissonde Bourvalais, dont l'étonnante car-rière n 'a rien à envier à celle denos nue-ntariers modernes , un Sta-viski j par exemple.

Tant aussi intéressant à considé-rer rst le comportement du Pouvoiren f a c e de ces sp éculateurs. Tourà tour, au gré des intérêts du mo-ment , il leur laisse ou leur tendla bride. En réalité, l' endettement del'Etal, provoqué par les besoins dela guerre, était tel que les entrepri-ses les p lus fo l l e s étaient tolérées ,sinon encouragées , a f i n que le f i s cy trouve son compte. Mais les ca-dres de la nation étaient si solides,à cette époque de l'histoire de Fran-ce, que les dégâts étaient sommetoute minimes. La réaction ne tarda

pas a se produire. La régence, à sesdébuts , instruisit le procès des f i -nanciers, quille à s'en servir à nou-veau p lus tard.

Compulsant quelque dix mille p iè-ces d'archives, M. Saint-Germain aaccomp li un gros travail. Mais , dansson récit , il a le sens de la vie etson ouvrage qui , en déf in i t ive , nousfa i t assister à la naissance du capi-talisme est singulièrement alerte.C' est de la toute bonne histoire.

Précédée d'une intéressante intro-duction de M. P.-L. Couchoud , cetouvrage « Voix de Napoléon » (2)est de ceux aussi qu'on lira toutd' une haleine. Des textes de l' em-pereur, émanant de sept témoins —~parmi ceux qui l' ont approché deprès — sont recueillis ici. Tant dedictateurs contemporains que nousavons subis ont faussé , en nous,l'idée que nous nous forgeons dupersonnage napoléonien. Il y a quel-ques années. M. Léon Bopp, avec àvrai dire beaucoup de séductiondans l' art de présenter sa thèse, enfaisait une simple p réfiguration deHitler. Bonaparte f u t cela certes :« Cela me coûtera mon trône , maisj 'ensevelirai le monde sous ses rui-nes. » Mais ce f u t aussi un tout au-tre homme, un diable de Français,un génie empiri que et organisateur.Entendez sa « voix » sur l' adminis-tration des Etats. C' est f r a p p é aucoin de l'éternité.

Et I attirant aussi , dans cet ouvra-ge, c'est la « marche » suivie par legrand homme. Du petit caporal quirêvait de « développer ses facu l t é s »— un siècle plus tard. Barrés dirad' « éprouver «es possibilités » — aumattre. de l 'Europe (qui pourtantvoulait rester Français d'abord) il ya, sons l' unité apparente tout unmonde. Continuité et contradiction,il fallait un tel génie pour fondretout cela ! R Br

(1) Pion, édlt., Paris.(2) Edlt. du Milieu du Monde, Genève

MOSCOU , 20 (Reuter) . — Le presidiumdu Soviet suprême a nommé M. FedorMolochkow , envoyé extraordinaire et mi-nistre plénipotentiaire de l'Union sovié-ti que en Suisse.

M. Mol ochkow prend la succession deM. Anatole Koulachenkow , qui a été re-levé de ses fonctions.

Un nouveau, ministresoviétique à Berne

LIRE AUJOURD'HUIEN NEUVIÈME PAGE :La voix des cloches lointaines

Un conte de Noël par Fram

Dans le cadr. de l'aide militaire américaine à l'Europe, le porte-avions« Langley », de 12,000 tonnes, vient d'être mis par Washington à la dispo-

sition de la France. Il battra pavillon tricolore au printemps prochain.

Un porte-avions américain pour la France

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De son côté, un peu d'orgueil lechatouille dans le creux des en-trailles. Maintenant , c'est Eugénie ;demain, ce sera une autre. Ça re-donne un goût à la vie. Quelle jeu-ne fille, dans Mollège, a résisté auxquelques mots — les j ustes — qu'illeur adresse ?

Cependant, aucune passion solidene l'émeut. A toutes celles qui veu-lent être à lui , que leur demande-t-ilsinon un peu d'oubli ? Eugénie a étéune proie facile, simplement un peuplus aimante que les autres, un peuplus soumise. — Viens ici ; ellevient. Couche-toi là ; elle se couche.

— Un peu de musique, demandeLouis.

Elle s'abandonnait trop sur sonépaule ; elle pesait. Mais déjà, sou-mise comme une bête, elle sautilledans la pièce, parmi les tables, tou-te rajeunie. Louis est revenu danssa vie, comme un rayon de soleildissipant les nuages ; Louis est là ,vivant, avec sa main qui la touche,

sa voix qui vient à elle. Que luifaut-il encore ?

Quelques notes fusent dans lapièce, prenant naissance à la cais-se au vernis vieillissant qu'on ap-pelle le phonographe. La mélodies'enchevêtre, frénétique et vertigi-neuse. Le rythme endiablé emplitla salle. Il n'y a plus que ces notesscandées qui passent dans le sang,qui commandent au sang, commeun fluide électrique. Ce rythme està la mesure de sa joie présente. Elleva vers Louis :

— Tu viens danser ?Elle s'est penchée sur son épaule

pour lui glisser les mots à l'oreille.Cet appel est chaud comme la vie.

— Non.Alors Camille, un jeune homme

au front vas, entraîne Eugénie dansune danse qu'elle subit sans joie.

... Celles de la ville, bien sûr, ellessont plus réelles. Ici , elles sont tropfemmes, trop soumises à leur obscu-re mission. Malgré cela, une estbelle, la plus belle de toutes, bellecomme la lumière du jour , appétis-sante comme un fruit mûr, irrésisti-ble. Il ne connaît pas encore legoût de sa voix ni la tiédeur de saprésence près de lui. Pourtant, ilpense à elle, il murmure son nomqui est Madeleine.

Cependant le courage manque en-core. Peut-être parce qu'elle est tropbelle. Mais le conseiller, l'autre soir ,est venu à son secours , en l ' invitantà sa table. Cette image le hante tou-

jours , cependant qu'il boit. Enfin ,il demande :,

— Et Madeleine ?Voilà, on a craché le morceau qui.i

vous obstruait la gorge. Non ,, il iie :

peut pas, tout d'abord , croire à toutce que contient le regard de Martinposé sur lui , cette sorte de recon-naissance joyeuse qui lui fut adres-sée.

— Elle est jolie , a dit Martin.Cette phrase est venue à la rencon-

tre de ses pensées. Il acquiesce ensilence. Qu 'importe qu 'Eugénie sur-prenne leurs paroles ! Puis d'autresmots l'ont soulevé plus haut que laterre, d'autres mots qui promettenttoutes les joies du monde.

— Je te la donne , a dit Martin.Pourquoi ne sourit-il même pas ?

se demande Eugénie. Mais il n'y arien qui prête à rire, seulement uneaube d'or qui le baigne, cet espoirmerveilleux qui habite l'âme.

Eugénie, alors, se sentit mourir.Et l'enfant , devra-t-il naître sans

père .Et les mots de Martin , chaque

jour , ont continué leur chemin.Eugénie fond dans le souvenir, com-me un peu de neige au soleil. Il nela désire plus. Un désir neuf , enrevanche, a gonflé sa poitrine. C'estmaintenant qu'on commence de pres-sentir le goût de la vie — le goûtd'un corps aimé, un goût de chairet de sang mélangés.

Et l'image se dépouille de sonenveloppe d'ombre. Maintenant , toutson être tend vers elle. Lui, il n'est

plus que ce feu intérieur et dévo-rant , ce désir éperdu , cette soifdans la bouche , ces lèvres sèches àla recherche des joies neuves. Il esttout entier tourné vers elle , vers cecorps qui l'enflamme. Qu'attend-ilencore ? Chaque heure qui passe,n'est-ce pas dc la joie à jamais per-due ?

... Il n'y a plus de musique dansla pièce. C'est de nouveau l'ombreclans son âme. Pourquoi ne tour-ne-t-il pas son regard de son côté ?Il faudra i t qu 'il sache que j 'ai cettechose en moi. Tu sais, Louis, j' aiquelque chose à te dire. Reste unmoment. .

Mais les hommes continuent leursconversations avinées ; personne nesonge à partir. L'après-midi vientde commencer, d'ailleurs.

— Bois , Louis, lui dit Camille.Il a un léger sursaut. Mais oui,

pourquoi reste-t-il ici , à moisir danscet air enfumé ? Le sentier des Ro-ches tord ses anneaux de couleuvreblanche dans sa tête. Il se lève :

— Je veux aller.— Où ? lui demande Camille.Il n'obtient point de réponse, Eu-

génie, aucun regard. Mais le désirviolent de s'accrocher à lui naît dansson sang, de lui crier toute la vérité :Tu ne peux plus partir maintenant.Tu es au-dedans de moi. Elle deman-de simplement :

— Tu es pressé ?— Oui.Sa voix tranche. Il sort,

Poussé par son obscur désir, ilenjambe les ruelles villageoises sansprendre garde à personne. Mollègereste derrière lui. Il se dép êche.

Son regard ne sort pas du sentiertracé par Madeleine. Une goutte desueur perle sur son front. Le soleilentre deux nuages — à travers unelucarne bleue — plonge son faisceaublond sur la neige. La neige brillede tous les éclats de sa robe sanstache.

Une frénésie impatiente brûle dansses veines. Plus vite que lui vont sespensées. Depuis un moment, ses pen-sées se sont arrêtées devant les Ro-ches. Que dira-t-il à Madeleine pourla première fois ? Il faudra trouverdes mots neufs et clairs, des motsqui soient or, musique, velours etmiel. Mais à quoi bon les ressasserdès maintenant ? Us naîtront d'eux-mêmes, quand le moment sera venu.

Ce qui compte maintenant , ce n'estpas de songer aux mots qu'on dira— s'est il une seule fois trouvé àcourt de mots devant une jeunefille ? — ce qui compte, c'est d'at-teindre au plus vite cette haute sur-face du monde où niche son désir.Il transpire. En filets luisants dégou-line la sueur sur sa nuque. Il ôte saveste pour pouvoir aller plus vite.Non , il n'a plus besoin des parolesdu conseiller pour l'encourager. Laforce d'aller vers Madeleine est enlui , issue de son sang ; aucune mainne l'arrêtera plus.

TT S_ S— Houhou 1

C'est un petit cri qui semble venirdes profondeurs de la terre. Un peuplus loin, il reconnaît Damien Lo-gean qui disparaît en direction duvillage . Il ne l'accompagne d'aucunepensée.

Quelqu'un- a donc appelé : Hou-hou ! Qui ? Est-ce que cela compte ?Il n'y a plus de place en lui pour ledoute. En lui , il n 'y a que cette gran-de fleur couleur de soleil , qui s'irra-die dans tous les replis de son âme ;cette grande lumière ardente commele feu. U y a l'image de Madeleine,comme un tison aux mille couleurs.Il y a toutes ces choses sans nom ,qui frémissent, s'enlacent commedes reptiles — un désir fou de mor-dre dans quel que chose de vivant.

Il va vite ; le temps presse d'allervers le bonheur.

Madeleine !Toutes les espérances de l'univers

sont contenues dans ce mot. Finiesles longues heures où seuls les sou-venirs vous tiennent compagnie.Adieu , vous toutes que j'ai connuesen ville, toi , Claire au regard de feu ,toi , Rose, la gracieuse, et toi , la plustentante, la plus réelle et qui te nom-mes Thérèse. Adieu , vous toutes,vous n'êtes plus que des tiges mortes.

(A suivre)

LA NUIT MAUVAISEROMAN

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Jean FOI.I.ONIER

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Les livres d' enfants sont j etés àdiscrétion sur le marché. Ils f iguren ten bonne p lace dans les cataloguesde f in d' année et sur les étalages desgrands magasins. Certains journauxconsacrent chaque semaine, à la litté-rature enfantine , une rubrique spé-ciale.

Dans les longues listes de livrespubliées à toute occasion , les parentset les éducateurs embarrassés ne pe u-vent pas toujours fa ire leur choixtant il est vrai que parmi ces nom-breuses lectures enfantines , raressont celles qui se présentent sous uneforme originale , gracieuse ou savou-reuse. Par ailleurs, un grand nombrede conteurs manquent souvent denaturel, de simplicité et oublient par-fo i s qu 'ils écrivent pour des enfantsdont les connaissances sont indubi-tablement restreintes.

*_•.__ "_¦

L'automne dernier , à Paris, en f lâ-nant dans les librairies, j 'ai décou-vert quatre livres de gosses merveil-leux. Leurs auteurs ont su pénétrerles mgstères de l 'âme enfantine et encomprendre la poésie. Ils ont adaptéleur slgle au développement intel-lectuel de l'enfant . Et c'est dans uneforme dépouillée , rudimentairc , avecun vocabulaire intégralement acces-sible aux jeunes lecteurs qu 'ils écri-vent , réunissan t ce tour de force re-marquable d' allier la légende et Teconte à la réalité. Pareils à des ma-g iciens expérimentés dans l'art desaisir les réactions de l'être humainavant qu'ils ne les aient provoquées ,les dits auteurs ont, de l'actualité lap lus banale, tiré la plus pass ionnantedes histoires.

Voici, en quel ques lignes, présen-tés ces quatre ouvrages :

Jean Bosshardt a écrit dix contesillustrés de lithographies orig inaleset publiés sous le titre : « Le mar-chand de sable attendra... » ( t)N' agan t jamais rompu avec son en-fance , Jean Bosshardt se passion neà ses propres récits tout autant queses lecteurs. Son slg le est si recher-ché, si soigné qu'on éprouve à le lireune satisfaction aussi totale quel'émotion qu 'on ressent en décou-vrant « le petit prince » de Saint-Exup éry.

Rien de p lus délicieux, en e f f e t ,parmi ces dix contes que : « le petitchat qui avait la queue verte , le pe-tit garçon mouche, ou bébé mulet nesavait ni hennir ni braire ». Mais lais-sons au lecteur le p laisir de décou-vrir lui-même les richesses de celivre.

Le conteur polona is C. Makuszinkya écrit pour sa p art trois charman-tes histoires dont les personnagess'imposent au lecteur. Des détails

•poéti ques, des trouvailles p leinesd' esprit inspirés par une imagina-tion débordante allient harmonieuse-ment les fa i ts les plus cocasses auxnuances de sentiments les plu s sub-tiles. Un des trois contes donne sonnom au livre : « Margcia la prin-cesse au cœur de glace »(2) , quiapprend à aimer et entend enfin lesbattements de son cceur. Il g a aussi« Monsieur Filet », le tailleur qui duhaut d' une grande échelle recoud leciel crevé pour arrêter la pluie. Il ga... Mais arrêtons là cette énuméra-tion 1

Les adultes eux-mêmes se délasse-ront en lisant l'histoire que Nêpo-mucène Jonquille a écrite pour lesenfants : « Monsieur Lune et sesomis » (3), récit qui entraîne le lec-teur loin d' un conformisme stérile,dans un monde où triomphent l'a-mour et la joie. La poésie , la f in egaité, une sensibilité profonde et unsens du roman policier s'allient har-monieusement pour créer une atmo-sphère pleine d' un charme exquis.Monsieu r Lune , c'est l'histoire d'uninstituteur retraité; on le regrettecar il devait dispenser à ses élèvesun enseignement plein d' orig inalitéet il possède le don de comprendreles cœurs et de semer la joie . Il estl'ami de Robin , sauvage petit vaga-bond des bois, victime d' un onclebraconnier... Nous n'en dirons p asdavantage espérant par là susciterl'intérêt du lecteur qui désirera sansnul doute en savoir davantage.

René Guillot , qui s'est déjà classécomme un des p lus authenti quesécrivains de l'Afri que noire et del'aventure vient de publier une sai-sissante évocation de la brousse afri-caine, de sa poésie primitive et deson mgstère. C' est , contées de façondirecte , la vie et l'aventure passio n-

nante de « Sama », le petit princeau rogaume des éléphants » (i) ,René Guillot a été l'ami de « Sama ».Il f u t aussi le chasseur qui cherchaitles dangereuses rencontres. Il aréussi à être admis, comme chasseurLobi aux dents sciées , parm i le clandes hommes nus. Avec eux à l'heuredes tam-tams et de la purificationdes armes, il a écouté l'émoi de labrousse comme l'aurait fa i t un noirde ces villages où l'hgmne a passéun pacte avec la bête. René Guillota respecté les clauses du pacte. Dansla vérité ou la légende , il n'a trahien écrivant son livre, ni les bêtes, niles gens.

André SCHENK.

(1) Editions Bourrelier , Paris Vlme :« Le marchand de sable attendra ».

(2) Editions Bourrelier , Paris Vlme :« Marycia, la princesse au cœur de glace ».

(3) Editions Bourrelier , Paris Vlme :« Monsieur Lune et ses amis ».

(4) Editions Bourrelier , Paris Vlme :« Sama, prince des éléphants ».

DES LIVRES POUR ENFANTS...

Nouvelles financièresUn cri d'alarmede la fédération

de l'industrie britanniqueLa puissante Fédération de l'industrie

britannique demande avec insistance quel'Etat et les autorités locales réduisentleurs dépenses. Elle a publié une déclara-tion disant que la pénurie de nouvellesmatières première3 menace sérieusementla reconstruction économique de la Gran-de-Bretagne.

La fédération estime que la charge fis-cale que la Grande-Bretagne supportedéjà maintenant ne saurait être suppor-tée pendant longtemps par aucun autrepays. La pénurie de certaines lïvUiôrespremières importantes, a dégénér* «n unecrise aiguë dans certains cas. Elle menacela production et la productivité. D'autrepart , la situation dans le domaine descombustibles et de l'énergie est égalementtrès sérieuse.

L'industrie ne peut donner aucune as-surance pour l'avenir si l'on ne garantitpa,5 des livraisons appropriées de combus-tibles et d'énergie . Dès maintenant , il fautfaire de la place pour la défense , des ef-fets inflationnistes se sont montrés cesdernières années, car on a tenté de tirerplus de l'économie qu'elle ne pouvait pro-duire. De plus, l'augmentation des Im-pôts aurait des effets dévastateurs.

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Au cours de l'an qui s'achève, ilnous arriva de rencontrer sur noschemins, des lecteurs aussi aimablesqu'indulgents qui, au moment derepartir pour des rives étrangèreset sous des cieux divers, ont bienvoulu nous dire gentiment, qu'ilsaimaient recevoir comme un amicalsalut du pays aimé, cette bonne« Feuille d'avis », ses chroniques dela ville ou de la campagne, et par-fois ses modestes récits du terroir ,qui leur apporte un parfum oubliédu temps d'une fois.

Il faut toujours faire plaisir àses amis, et à Noël plus particuliè-rement.

Aussi est-ce avec d'amicales pen-sées, dispersées aux quatre coinsdu monde, que nous traçons aujour-d'hui, cette « lettre à Jacotte » quipeut-être saura trouver le cceur d'au-tres « Britchons exilés ».

Quant à ceux restés au bord deleur lac, ou près des champs deneige du Jura , ils se joindront ànous pour penser, à la lueur desbougies, à tous ceux qui n'enten-dront que dans le tréfonds de leurcœur, la voix des cloches lointai-nes.

Entre lac et forets ,en cet Avent 1950.

Ma bien chère Jacotte,

Depuis le moment où les roues dutrain fuyaient luisantes et vous em-portaient par un doux matin de sep-tembre vers un long voyage, qui nese devait terminer que six semai-nes plus tard , les coteaux et les boisde notre pays ont changé leur pa-rure. Alors que tu voguais , durantde grises semaines, sur les flotsdes mers australes, la vie ici a suivison cours. L'hiver s'en vient en ra-fales de neige, laquelle recouvretout le pays d'un manteau d'hermine,qui fait oublier les laideurs des joursde pluie, de vent et de grisaille hu-mide.

Noël, une fois de plus, est à laporte, et nous songeons à toi , auxchers tiens, en ce premier dimanchede l'Avent , où nos pensées se re-cueillent , dans le souvenir de tousceux qui partagèrent les joies desNoëls d'autrefois.

Pour vous , tout la-bas, c est évi-demment une expérience bien nou-velle , sur une terre et sous un cielinconnus. As-tu songé, Jacotte, du-rant les chaudes journées où voustraversiez la mer Rouge, qu'il n 'étaitpas très éloigné le pays de Noël, lepays de la Bible. Il me semble quevos cœurs ont dû tressaillir, en vousrappelant les récits millénaires, jadis

entendus, sur les bancs de la petiteécole du dimanche de ton village !

Maintenant , c'est Noël , Noël pourtoute la terre ! Oui, Jacott e, c'étaitdéjà ce que répétaient les visiteursdes champs de Bethléem : « Unebonne nouvelle, qui sera pour tousles peuples, le sujet d'une grandejoie ! »

Je pense bien que tu auras de lapeine à trouver dans ton nouveaupays, le sapin qui , si souvent , s'allu-ma dans nos demeures ! Cependant,à l'exemple de ce que nous racon-taient souvent nos missionnaires re-venus du Zambèze ou du Mozambi-que, iras-tu peut-être chercher quel-que arbuste que tu orneras, à ta fa-çon, où tu accrocheras de fondan-tes bougies, ou qui sait , quelquesnoix, et avec ton mari et ta mignon-ne petite fille, tu fêteras un nou-veau , un heureux Noël.

La ronde des souvenirs... Alors-, Jacotte , te tenant bien

près de ton compagnon , tu prendrasdans tes bras ta fillette aux yeuxbleus , et en attendant de pouvoir unjour lui raconter, lui relire la belle ,la vraie' histoire de Noël , tu dérou-leras pour elle la chaîne des souve-nirs.

Tu reverras tes Noëls de filletteheureuse dans la vieille maison fa-miliale. Avec beaucoup de tes de-vanciers, tu referas par la penséele chemin si souvent parcouru ,quand vos pas d'enfants traversaientle village derrière les flambeaux al-lumés, que portaient tes frères, tescousins ! Tu croiras revoir cettearrivée à la porte de la chapelle d'au-trefois , cet émerveillement jamaiségalé , à la vue du beau sapin dressé,tout il luminé ! Là-dessus flottait cet-te indéfinissable odeur de sapin unpeu brûlé , de cette sorte d'encensqui remplissait tout l'édifice .

Puis, une fois la cérémonie com-mencée, qu 'il faisait beau voir lalumière de ces dizaines dc bougiesse refléter dans vos yeux d'enfats.Et durant que vous chant iez vosnaïfs petits chants , qu 'elle était at-tentive cette foule de parents etd'amis. Et comme des gens heureux ,l'on ne se pressait pas , jouissant decette clarté de Noël , parfois mêmede ce silence qui était la plus douceexpression de la joie commune.

Attendue avec impatience par lesuns , avec quelque appréhension pardes parents trop soucieux , venaitbientôt la ronde autour du sapin ;le récit de Noël !

De dévouées monitrices , commela tante Suzette , la bonne demoi-selle Elise , vous avaient soigneuse-ment préparés et répartis vos petitsrôles entre garçons et filles. Vousavait-on assez recommandé de par-ler à voix haute et distinctement !Mais , troublés par tous ces regardsbraqués sur vous, il vous arrivaitd'être en panne au milieu d'unephrase ! Ou bien alors , exagérantles instructions reçues , quel que gar-çon aux yeux brillants clamait , dé-tachant chaque syllabe : « En - ce -temps - là - on - pu - bli - a - un -é - dit - de - Ce - sar - Au - gus - te -or - don - nant - un - re - cen - s è -ment - de - tou - te - la - ter - re ». Etl'on riait , tandis qu'à la galerie duchœur mixte , on se poussait et l'onprécisait : « C'est un des gamins , àJules , de Villiers, ça va donner durenfort pour les basses, dans quel-ques années ! »

Toi, Jacotte, avec ta belle toison

blonde qui te descendait jusqu 'à lataille, tu risquais toujours , en frô-lant les branches, de mettre le feuà ton joli ruban rose, ou de décro-cher quelque boule, aux reflets d'or,qui se balançait à l'extrémité d'unrameau. Tu serrais bien fort lamain de ta grande sœur, qui avait lesouci de t'amener sans encombre àla place marquée et de te soufflerà l'oreille les premiers mots de tonverset ! Et même si tout s'était passésans accrocs, l'émotion faisait sur-gir au bord de tes cils,, une larmeindiscrète !

En te disant cela , Jacotte , je pen-se aussi à tant d'autres de nos com-patriotes expatriés, et qui peut-être,à cette même heure , évoquent dansle silence d'une nuit de décembreles nuits étoilées des années de leurjeunesse.

Tu poursuis encore ta rêverie , fil-lette d'autrefois, tu te vois à tontour grandelette , ne pouvant plusfigurer clans la ronde des petits.Plus tard , tu gravis les escaliers dela galerie et tu trouvas, pour untemps trop court , ta p lace dans lechœur de ton église ! Tu y goûtais ,non seulement à Noël , mais toutau long des mois et des années , lecordial accueil , dans une atmosphè-re dc communauté ; celle qu'avaitdéjà connue bien avant , tes parents ,tes grands-parents.

Avec nous et joyeusement , tu chan-tas les beaux hymnes de Noël , quisont peut-être , pour quelques-uns dumoins , encore vibrants , au fond deta mémoire. On les apprenait sibien qu 'il n 'était pas difficile des'en souvenir des années durant !

N' est-ce pas un trésor , Jacotte , depouvoir , maintenant encore, songerà ce « Voici Noël » si 'bien harmo-nisé et où tu tenais la partie d'alto !„Ça te fera un peu sourire de pen-

ser que sous nos cheveux grison-nants , nous persistons à participer ,même de ce côté de Chaumont , etavec joie , au chœur paroissial 1 Parexemp le , cette année , nous aurionsplutôt de la peine à graver dans noscœurs , pour te les chanter à tonretour , les paroles de notre cantatede Noël. Ce n'est pas la faute dudirecteur, qui montre autant de pa-tience que de fermeté , ni même celledu compositeur , lequel durant sesvacances , sous les sapins du lac desChavonncs , a préparé fiour ce Noëlune musique magnifique !

... Quant aux paroles... hum ! Quoiqu 'en dise notre ami Gustave , le ta-lentueux et dévoué musicien duchef-lieu , on aimait mieux la sim-plicité d'autrefois ! Même si l'on yparlai t beaucoup des mages, del'étoile , et des bergers , les pasteurs-rimeurs qui nous les donnaient ymettaient autant de sève évangéli-crue que dans les paroles latines ,à la mode aujourd'hui !

Et si je te parlais de « l'esprit nédu solstice » tu n'y comprendraisprobablement pas beaucoup plus

que nous ! Enfin, c'est un peu pourte dérider un brin que je te racontetout cela 1 Tu peux croire sans peineque nous unissons nos voix, avecélan et reconnaissance, à tous nosamis, pour célébrer le retour del'Etoile !

Oui, l'étoile ! Je me demande silà-bas dans ton coin de palmiers ,de cocotiers, et autres arbres in-connus, tu retrouveras, à travers lesbranches, la belle étoile du berger I

A ce moment, tu pourras redire ceque ta voix de fillette nous avaitfait entendre jadis , alors que tu ter-minais la ronde des enfants : « ElMarie conservait toutes ces choseset les repassait dans son cœur ».

Car bien d'autres souvenirs t'as-sailleront en ce soir de Noël . Ac-cueille-les avec sérénité, voire avecgratitude : tu te sentiras aussi plusprès de tous ceux qui t'aiment !

Et sur les ondes invisibles ducœur, comme portées par des ailesd'anges, à travers toute la terre ,nous sentirons ici, de l'autre côtédu globe, venir à nous ces doux mes-sages de Noël.

Par un autre chemin !Ainsi, ma chère Jacotte , puisqu 'il

faut bien terminer cet affectueuxmessage, c'est pas la pensée, par lecœur, qu'en ce Noël 1950, nous noussentirons bien près les uns des au-tres.

C'est aussi l'écho de l'anti que ré-cit bibli que qui me revient à la mé-moire, en songeant à ton mari , quela malice des temps, l'incompréhen-sion des hommes, la haine entreles peuples a obligé à quitter cetteSuisse hospitalière, où il avait trou-vé refuge et amitié 1 Les mages d'au-trefois , dont on parlait beaucoupdans les histoires de Noël auprèsdu sapin, ont été les premières vic-times d'un dictateur despoti que , cefameux Hérode, jaloux de l'Enfant-Roi de Bethléem !

Le récit évangéli que , qui restetoujours vrai, nous rappelle que :« Les mages d'Orient , divinementavertis par un songe, regagnèrentleur pays par un autre chemin ! »

C'est là aussi mon dernier vœu :que sur le chemin d'exil qui vousa conduits bien loin de nous , voustrouviez une existence heureuse, quipuisse être éclairée, comme la routedes Mages d'autrefois , par la pureétoile de l'amour divin.

Avec un « Joyeux Noël » que vousrediront toutes les cloches lointainesdu pays.

FRAM.

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BIBLIOGRAPHIELA CATHÉDRALE DE LAUSANNE

pa.- Vlo Martin , photos de G. de JonghEditions du Griffon

L'érudition des historiens, le vocabu-laire des architectes découragent parfoisle simple amateur de belles choses, celuiqui sait ouvrir les yeux et voir , celui quise contente de regarder , d'écouter , celuiqui se grise d'un récit des temps passés,s'émeut d'un souvenir. C'est à cet ama-teur que nous dédions la « Cathédrale deLausanne » par Vlo Martin et G. de Jongh.

Vlo Martin est poète. C'est en poète queVlo Martin voit la cathédrale. Que dechoses nous avaient échappé lors de nosvisites précédentes ! Les pierres vivent,l'ombre s'anime, la lumière donne des cou-leurs plus éclatantes au vitrail .

G. de Jongh est un artiste. Grâce a. lutc'est un vrai petit volume d'art qui nousest présenté et l'on est émerveillé à la vuede tant de riches détails architecturauxsaisis par l'objectif savamment dirigé.

Th. ZurcherCOLOMBIER

*

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DE L'EXISTENTIALI SMEAprès avoir parl é, dans une précédente

conférence, des ouvrages et de la pen-sée de KirUegaard passant de l'étapeesthéti que à l'étape éthique du devoir,et à l'étape spiritualiste ou relig ieuse ,le professeur Samuel Berthoud a mon-tré, jeudi dernier , que les disciples dugrand penseur nordique ont abouti : lesuns, à la théologie dialectique (Barth ,Brunner) ; les autres, à la philosophieexistentialiste.

Cette philosophie elle-même a suivideux voies tout opposées. Elle comporte,d'une part , le matérialisme qui faitabstraction complète de l'idée de Dieu(Heidegger , J.-P. Sartre), d'autre part ,le sp iritualisme d'un Karl Jasper s, d'unGabriel Marcel et de Jeanne Hersch, deGenève. Quant à la première de ces doc-trines, M. Berthoud pense qu 'elle n'of-fre pas de difficultés et que l'Etre et lenéant , le gros livre de Sartre , écritdans un langage intentionnellementabstrait, est , somme toute , assez sim-ple. Sartre s'appuie sur Dosto.j ewski quia écrit : « Tout serait permis si Dieun'existait pas. » C'est le point de dé-part de l'existentialisme matérialisme.Il ajoute : « Si vous êtes libre, choisis-sez, inventez , aucune morale général ene peut vous indiquer ce qu 'il y a àfaire. » Les existentiali stes de Saint-Germain des Prés en tirent cette conclu-sion que toutes les actions se valentpourvu qu'elles expriment le fond de no-tre être. C'est le retour au cynismeanti que. C'est Diogène roulant son ton-neau dans Corinthc menacée et se jus-t i f ian t aux yeux dc ceux qui travail-lent à la défendre par ces mots : « Moiaussi , j'agis. »

LES C O N F É R E N C E S

En regard de ces existentialistes-là, M.Berthoud dresse la noble figure de KarlJaspers qui représente un existentialismehonnête, sincère, normal même, qui nous

propose une conception nouvelle del'homme et de ses relations avec lemonde et avec Dieu , qui tient comptedes circonstances de notre époque et quicherche, dans le triomphe de l'esprit ,le remède aux blessures que l'humanités'est faite à elle-même au cour s dé sonhistoire.

Aux diverses conceptions de l'hommequ'ont proposées les philosophes, Jas-pers oppose celle de l'homme qui choi-sit , qui est donc libre et , par -Pacte,libre , se crée une personnalit é. Mais laliberté la plus haute se traduit parl'acceptation d'un devoir inéluctable.La liberté absolue, c'est la nécessitéabsolue. Dans la vie, liberté et nécessitéalternent et se répondent.

L'homme se fait lui-même, oui ; maisles autres le font aussi par une série decommunications ou de rencontres quisont autant de contacts entre le librechoix de l'un et le libre choix de l'au-tre. Il ne s'agit ni de fusion ni de tota-litarisme, mais d'une sorte de combatde l'amour divin répandu dans les êtres.Pour les existentialistes spiritualistes,l'existentialisme est une philosophie dela personne , de la personne libre.

Selon Jaspers encore, l'éternité n'estpas en-dehors du temps, mais le temps,comme le Boyaume de Dieu est dansnos cœurs.

Terminant son remarquable exposé,s'adressant à son nombreux auditoire,où dominent les jeunes gens, le profes-seur Samuel Berthoud a annoncé que,dans de prochaines conférences, il mon-trerait quelle conception Jaspers a deDieu. Ce qui pourrait bien nous menerjusqu 'au grand problème de la philo-sophie et de la théologie ou , plus exac-tement , de la philosophie et de la foi.

D. B.

EfaS civil de lieuehâtelNAISSANCES. - 14. Gasser, Freddy-

Willy, fils de Willy-Marcel , électricien , àCorcelles . et de Roberte-Paulette née Six;Blaser , Sylviane-Madeklne, fille de Paxil-Henri , agricu lteur , à Cudrefln, et de Ma-rle-Rcse née Loup ; Hofer , Jean-Daniel ,fils ti 'Eciuard , comptable , à Cortaillod . etde Marguerite-Louise née Schiir ; Hess,Sonia , fille de Frisdric-Walter , maître coif-feur , à Neuchâtel , et d'Irma née Hotz . 15.Btlhler , Denise, fille d'Emile-Robert , en-trepreneur , à Neuchâte l , et de Lucy-Ra-chel né? Touchon.PROMESSES DE MARIAGE . - 15. Vuille-dlt-BUIe , Clauds-Georges, horloger , à Neu-châtel , et Perret-Gentll-dit-Maillard , Ed-mée-Jeanne , a Peseux , 16. Cattin , Aurèle-Slmor.-pierre , professeur , au Locle, et Ber-thoud, Murlelle-Berthe-Marie, à Fribourg ;Perret . Arthur, chauffeu r d'auto , et Forte ,Oaterina , de nationalité ita lienne, tousdeux à Neuchâtel ; Jermann , Albert-Linus,représentant, à Neuchâtel , et Zanzot, Em-ma, de nationalité Italienne , â Pordenone(Italie).

MARIAGES CÉLÉBRftS . - 16. Jaggl ,Charles-Roland , monteur P.T.T., et Ros-selet-Drou x née Reymond-Joubin , Hélène-Elisabeth , tous deux à Neuchâtel ; BUs-chl , René-Charles , ouvrier à la voierie ,à Neuchâtel. et Haenggeli , Marthe-Hélène ,à Boudry ; Blatter , Alfred-Edouard , agentgénéral V.V.T., à Neuchâtel . et Munoz-de-Léon , Marcelle-Ad eline , à Lausanne : Fon-tan___, Charles-Emile-Noé , secrétaire , etSchupbach , Rose-Marie , tous deux à Bou-dry.

DÉCÈS . - 14. Clerc . Berthe-Mathllde,née en 1877. rentière, à Neuchâtel , ,céliba-taire. 16. Affoltrr , née Issler , Laure-Hé-lène , née en 1891, maîtresse de pension ,à Neuchâtel , épouse de Affolter , Albert.

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jour matinal. 7.15, Inform. 7_0, rythmesdu matin. 10.10, émission radioscolaire :Noël . 10.40, Symphonie en ré mineur, deC. Frank. 11 h., travaillons en musique.11.45, silhouettes d'autrefois. 11.55, gravépour vous. 12.15, Médard Ferrero et sesrythmes. 12.25, le rail, la route, les ailes.12.45, signal horaire. 12.46, inform. 12.55,sans queue ni tête. 13.45, la femme chezelle. 161 h., l'université des ondes. 16.29 ,signal horaire. 16.30, de Beromunster :émission commune. 17.30, la rencontre desisolés : Le cousin Pons. 17.55, au rendez-vous des benjamins. 18.30, l'agenda del'entraide et des institutions humanitai-res. 18..40, musique pittoresque par W.Steiner. 18.45, reflets d'ici et d'ailleurs.19.09, les Nations Unies vous parlent.19.13. l'heure exacte et le programme dela soirée . 19.15, Inform. 19.25, destins dumonde. 19.35, mosaïques. 19.55, les mal-heurs de Sophie. 20.10, introduction à« Jésus». 20.15 , Jésus, oratorio de RogerVuataz . En intermède : interview de RogerVuataz. 22 .45, inform. 22.50, pénombre.

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k+ ___ | Prop os d avant la Noël r _ ¥?NM .. l / #fl_ ^H/jT J j /-{sV _J_&fH_*5f!fi§__7 1 A chacnJe fois (l uo revient !a f in dc l'année et sa période de fêtes et de cadeaux , j ^ "'"p Ql l Qi 'f Q d*. T , / " || j-àjjvu' S A- i gB g^ pliB»"'** I il semble que Ton a perdu toute mémoire et que jamais ne vous viendr a à l' esprit j **U ¦ uliCOf) I ^il C1 ^•ss T îa S Co

^(aF™ / / ' 1 le cauea u que justement désire celui — ou celle — que vous voudriez combler . I QUA I ll^Û ' - / ««-."- ai V \ | I Hjjj ^ I A i Trk@ 1 C'est en vain que vous avez , tout au long de l'année qui se termiije , soigneusement I *-l 1 c. £/ ^GA A//r >£? I \\\\\sj \ J _-*_P_?À _ _ _ _» C«V V*S ^ I noté les vœux exprimés au hasard d'une conversation , vous vous sentez la tête I C l - lf \ i'\s 'W* / ( ÇV/

1 _ -__B_____ -_—B * * I lamentablement vide. Vous pouvez évidemment , si vous possédez une âme de diplo- I ~ti \JlJ ( I \ y *

t \

&jjggwWy~ ^i\' 1 mat e , sonder les cœurs de vos proches , noter au vol le regard d' envie jeté sur un / A. ^A / S T / _&¦ +>___¦_. l £_LZ_ ?_/ri4 tC J foulard aux gracieux dessins ou sur la théière cossue. Vous ne serez pas dupe ( H ô p if - , 1 on I \v AI des plaintes continuelles contre l'innocent rasoir ou l'infortuné chapeau de l'an "" *0 / 'xWW1 passé. D'autre part, vous éviterez avec raison de vous montrer réticent aux ques- / \\L ~

n lions que, mine de rien , on vous posera à toute occasion. Pour donner un cadeau — "" — Çs çi_— I qui plaise , il faut faire abstraction de ses goûts personnels et songer aux pré- I *" \i__31

N sillll PI I occupations et au caractère de celui qui le recevra . Cela est essentiel , mais on I 4 des p rix p *"" ¦v V 1 cOMto _k flfl I l'oublie plus souvent qu'on ne le croit. Ainsi , par exemple , vous savez pertinent- / tot*iours hien v P" at>les I «v-s^ , S «8 fCS 'S SI-

1 «* " ^_ 15 I ment c,li e votro ami aime lcs livres - Volls hési tez toutefo is à en acheter , car vous I «— - " à la I ^ s/.HSr \ | lJ >*, cnâtei - Té:" 524

\ doutez de voire bon goût . Mais le l ibraire se fera un plaisir de vous conseiller si / f.l||)0rD /| Tll/f r»., / * V JCCcJP \ E ancheurs 6 NeUC . Je mer 1 vous lui en exprimez le désir. D'autre part , vous nourrissez une prévention quelque / ^WUrtfl/l |/^r ij/l l/rT£7Urfi|T I JW/ Ji + J p

p :ss0nS d a 'aC C •] \ peu a rb i t r a i r e contre certains colifichets . Que cela ne vous empêche p o u r t a n t pas f -. UW ^'L||7L_ I / I ^^ 4.• ^. \ r- t Je chevretlll I d,en oftr i r à votre amie Bernadette , qui les adore. Cela , en définitive , est bien une I "l S UTe - C l - I "«JJ l Ctf^i „ (e __ Gigot I question de tact et de doigté , mais aussi — et peut-être plus — d'amour. / Confa f " n'eC_ioii / >t \

M rS^^âtt l [SI _F^ \ / -- ^eaux / /iï *»-C-OTT 0 / sS

lJ:»11________- l ::r ».«- | r -- "'»-. f5W£ / —-_n£_| *I /if_?* ii- W iiouterte 1 ""l jf* I V^WtfJN/ ? «

0Uveauté_ e_olusIves / J^_\

T+ V ^^^_J !!i!-J 1 .

¦ et parapha i-vj

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LA VIE iVATlOiVALEl

(SUIT-, P.HI LA FJ-K-V-I._:_._- PAOB)

Il faut souligner aussi que l'industriehoriogère convient particulièrement ànotre pays dépourvu dc matières pre-mières. D'aucuns prétendent que l'indus-trie horiogère est si bien organisée qu 'el-le devrait pouvoir faire de l'ordre chezelle par ses propres moyens et sansrecourir au concours dc l'Etat. Cela n'estguère possible, car il n'existe pas cheznous, comme aux Etats-Unis, quatregrandes fabriques seulement, mais 2434entreprises, ce qui rend pratiquementimpossible l ' institution d'une disciplineprofessionnelle librement consentie. Ilest déjà remarquable, ajoute M. de Cou-Ion , que des industriels ou artisans, aussiindividualistes et particularistes que lesont en général les industriels horlo-gers, aient réussi, malgré tout , à mettresur pied et à régler entre eux leurs rap-ports réciproques par un statut aussistrict que celui des conventions horlo-gères.

L'intervention de l'Etatest indispensable

De toute façon , l'expérience a révéléque l'intervention de l'Etat était indis-pensable, le caractère strictement con-tractuel et privé des conventions horlo-gères se révélant inefficace contre lesentreprises d'une dissidence agissante.Le droit privé semble permettre sur lepapier, de réaliser un ordre profession-nel suff isant. L'expérience a montré ce-pendant que dans l'horlogerie, cet ordrene pouvait être maintenu et le droit pri-vé et les ententes librement consentiesrendus efficaces que grâce à l'appui dela sanction publique.

L'orateur conteste ensuite que l'indus-trie horiogère ait jamais demandé d'êtreprotégée contre la concurrence étrangèresur le marché intérieur.

Ceux qui parlent de protectionnismepensent surtout aux permis d'ouvertured'ateliers. Or, lo permis n'a qu'un seulbut : empêché un développement exagéréet malsain du potentiel de production etéviter qu'une main-d'œuvre, formée enSuisse, ne s'expatrie aux premiers signesde ralentissement pour se mettre au ser-vice de la concurrence étrangère. Au con-traire des autres industries suisses,l'horlogerie ne vit pas du pays ; le 95 %de son chiffre de vente rentre au payssous forme de devises étrangères. Ellejoue donc un rôle actif considérabledans la balance commerciale du pays etdepuis quatre ans, elle a rapporté aufisc, en général, 100 millions de francspar an. Le nouveau projet d'arrêté, con-clut l'orateur, n'innove pas, il est fon-dé uniquement sur l'expérience acquisedepuis vingt ans.

La décision qui sera prise par le Con-seil a de l'importance non seulementponr l'industrie ' horiogère elle-même,mais encore et' surtout pour tous les can-tons où elle s'est installée. Pour cesdiverses raisons, M. de Coulon invitele Conseil à accepter le projet tel qu'ilest sorti des débats de la commission.

M. Mceckli (soc), Berne, recommandele projet pour des raisons pratiques etde_ principe. Il constitue une tentatived'économie dirigée quoi qu'en dise lemessage du Conseil fédéral.

Un autre son de clocheM. Speiser (rad.) Argovie, reconnaît

les mérites de l'industrie horiogère surle plan international. Mais l'industriedes machines ne désire pas qu'on lui

mette une camisole de force semblableà celle que représente le régime de l'hor-logerie. Le projet n'est pas entièrementconstitutionnel et dans la situation ac-tuelle, on ne peut guère parler de né-cessité. Le projet n'empêchera pasl'étranger de majorer ses tarifs doua-niers. De bonnes industries doivent aussipouvoir s'affirmer en temps de crise.L'orateur votera l'entrée on matière,mais se réservant de présenter plusieursamendements au cours de la discussiondes articles.

Le président, M. Egli, propose, d'en-tente avec la conférence des présidentsdu Conseil national, de fixer au 27 mars(le mardi après Pâques), l'ouverture de

la session de printemps et non pas au5 mars, vu que la préparation du pro-jet sur le renforcement de la défensenationale demande du temps. Le Con-seil adhère tacitement.

Après rapport de M. Staehli (cons.),Schwyz, la Chambre approuve par 29voix, sans opposition, le projet portantde 40 à 50 fr. l'indemnité journalièredes conseillers nationaux et des mem-bres des commissions fédérales.

Puis il est pris acte du résultat de lavotation fédéral e du 3 décembre sur lerégime financier transitoire et par 29voix contre 0, le Conseil adhère auxdécisions du Conseil national en ce quiconcerne le budget des C.F.F., suppri-mant ainsi les dernières divergences.

Le Conseil des Etats a commencé hierl'examen du proj et d'arrêté sur les mesures

destinées à protéger l'horlogerie

Politique sociale et politique fiscale

AU CONSEIL NATIONAL

N otre corresp ondant de Berne nousécrit :

Les conseillers aux E4ats veulentjouir pleinement de leurs fêtes de Noël,de sorte qu'ils ont décidé de terminer lasession non pas vendredi, comme le pro-posait le Conseil national, mais jeudidéjà. Les députés se sont ralliés, hiermatin, à cette décision. Mais pour arri-ver au bout de leurs travaux, ils doi-vent mettre les bouchées doubles. Dela sorte, les séances du matin se pro-longent jusqu'à 13 heures et les rele-vées empiètent déjà sur une bonne par-tie de ila soirée.

M. Pini fai t de son mieux pour porterà son maximum l'efficacité de cet ef-fort. Nous sauron s demain s'il aura lasatisfaction de congédier ses ouaillesaprès avoir épuisé l'ordre du jour.

En attendant, le Conseil national afait diligence pour terminer la discus-sion sur l'assurance chômage. Il s'estmontré aussi conformiste pour les der-nier s articles que pour les premiers. Au-cune des propositions d'amendement re-poussées par la commission et le Con-seil fédéral n'ont passé. Chaque foi s,il s'est trouvé une majori té massivepour enlever toute espérance aux secré-taires d'associations qui tentaient unemodeste offensive en faveur de telle outoile caisse. L'opinion officielle a triom-phé sur toute la ligne.

Il semblait pourtant que l'idée, dé-fendue par M. Woog, communiste zuri-cois, puis reprise dans son principe etpour d'autres raisons par des députéscatholiques, de faire contribuer les pa-trons aux frais de l'assurance chômage,ferait un bout-de" chemin. Il n'en futrien après les déclarations formellesde M. Rubattel que les cantons reste-raient libres, comme par le passé, depercevoir une contribution d'employeur.

Au bout du compte, c'est par 123voix sans opposition que le projet futapprouvé en premier débat. Il passemaintenant aux Etats.

r+/ r*i /__

On s'imaginait que l'assemblée vote-rait en un tournemain les dispositionslégislatives qui modifient sur certainspoints les arrêtés fiscaux en vigueurpour les adapter aux articles constitu-tionnels acceptés le 3 décembre par lepeuple et les cantons à la majorité quel'on sait.

Sur le papier, il ne s'agissait que detrès peu de chose, comme l'ont fait re-marquer les rapporteurs, MM. Weber,socialiste bernois, et Cottier, radicalvaudois, dans leur bref exposé intro-ductif.

En réalité, les défenseurs de l'agri-culture, qui avaient obtenu déjà cer-ta ins allégements dans les dispositionsde princi pe (pour l ' impôt sur le chiffred'affaires, en particulier), ont voulupousser leur avantage et ils ont réussi.

C'est ainsi qu 'ils ont fa i t exonérertotalement du dit impôt les céréales,qu'elles soient panifiables ou fourragè-res. Jusqu'à présent , les céréales engrain , censées ne servir qu'à l'a l imenta-tion de l'homme, ne payaient point l'im-pôt ; en revanche, elles étaient frappéessi elles apparaissaient sur le marchésous forme de grains concassés ou mou-lus. Or, cette dist inction avait donnélieu à des abus. On achetait les grainsentiers en franchise d'impôt, on lesconcassait ensuite pour en faire du four-rage.

Le Conseil des Etats et la commis-sion estimèrent qu'il fal lai t mettre finà ces abus en soumettant à l 'impôt tou-tes les céréales fourragères , sous quel-que forme que ce soit.

Toute la deputation paysanne regim-ba , invoquant le texte const i tut ionnellui-même qui interdit de modifier lestaux d'impôt de manière à en augmen-ter le rendement.

Pardon, s'écrient les rapporteurs etquelques juristes de l'assemblée 1 IIn'est pas question d'inscrire dans la loiun nouvel impôt ni de faire rendre da-vantage à une taxe existante. Nous vou-lons seulement empêcher que des dispo-sit ions trop vagues o f f r e n t une échap-patoire à des contribuables peu scrupu-leux.

Que nenni ! rétorquent les agricul-

teurs. En frappant, au titre de céréalesfourragères du grain entier qui était jus-qu'alors exonéré, vou s imposez davan-tage l'agricul ture, contrairement à tou-tes les déclarations et à toutes lespromesses faites avant le 3 décembre.Quelle figure aurons-nous devant nosélecteurs, lorsqu'il faudra leur recom-mander de rejeter l'initiative commu-niste pour la suppression de l'impôt surle chiffre d'affaires ? Bernés une fois,ils refuseront dc nous suivre.

De fait, la menace de l'initiative com-muniste plane sur toute la discussion et ,malgré l'intervention de M. Nobs, quimet en garde contre des allégementsfiscaux inopportuns, le Conseil fédéralet la commission sont battus, par 104voix contre 30.

De même, une offensive des indépen-dants, appuyée par les abstinents del'assemblée et qui tend à libérer del'Icha, en plus du thé et du café, le cidredoux et le jus de raisin est couronnéede succès, puisque ces deux sympathi-ques boissons seront ajoutées à la listedes denrées franches d'impôt. Ainsi endécide l'assemblée par 70 voix contre 58.

En revanche, le Conseil national semontre intraitable pour les « nourritu-res spirituelles ». M. Schmid-Ruedin, deZurich, a beau montrer que la librairie,en Suisse, connaît des difficultés pourle moins aussi considérables que l'agri-culture. Par 75 voix contre 37, les dé-putés refusent d'exonérer les livres.

La longue séance du matin n'a passuffi aux députés pour terminer l'exa-men du projet. Ils le reprendrontl'après-midi, après avoir discuté les nou-velles dispositions sur le service del'emploi. G. p,

Isa séance de relevéeEn séance de relevée, le Conseil na-1

tional entend les exposés de MM. Scher-rer (cons.), Saint-Gall, ,61 Blanc (rad.),Fribourg, rapporteurs, sur le projet dela loi fédérale sur le service de l'emploi.

Après discussion, le projet est adoptédans son ensemble par 97 voix contreune.

Cet objet étant liquidé, on revient auprojet d'arrêté concernant l'exécution durégime financier de 1951 à 1954. Dansl'ensemble, les propositions de la com-mission sont acceptées et l'ensemble duprojet est voté par 91 voix contre 6.

Deux conseillers fédérauxen « perte de vitesse »

Les résultat do l'élection du prési-dent et du vice-pTêslden t de la Confé-dération pour 1951 n'ont pas manquéd'étonner par le nombre relativementpou élevé do voix obtenu par MM. deSteifrer et Kobelt.

« CURIEUX » de cette semaine ne seborne pas à relever le fait mais iltente, dans un commentaire des pluslucides, do donner une explication à cedomi-désavœu. Est-ce l'échec d'urne po-litique ou e'agit-il uniquement d'unequestion do personnes 1 Nul ne pourrale dire sans avoir tu la courageuseanalyse que donne de ce fait le pre-mier hebdomadaire romand.

( S U I T E .DE L A P R E M I È R E P A G E )

Une conf érence des ministresdes aff aires étrangères setiendra ce matin à Bruxelles

BRUXELLES, 19 (A.F.P.). — Une con-férence des ministres des affaires étran-gères des pays signataires du traité deBruxelles se réunira mercredi à 10 h. 30au palais provincial, à Bruxelles.

Les ministres des affaires étrangèresdes Etats-Unis, de France et de Grande-Bretagne se sont déjà réunis mardi _16 h. G.M.T. au ministère des affairesétrangères.

Le texte de l'accord avaitété préparé à Londres

BRUXELLES, 19 (A .F.P.). — Un porte-parole officiel a fait un exposé des dis-cussions qui ont eu lieu au cours de laséance du Conseil de l 'Atlantique. L'ac-cord s'est fait sans discussion sur ledocument qui avait été préparé à Lon-dres par les suppléants au sujet de laparticipation allemande.

Le conseil a approuvé ensuite le do-cument également établi à Lpndres re-latif à la force unif iée et au commande-ment suprême. M. Acheson a dit qu'ilne fal lai t pas perdre de temps. Puis M.Jules Moch a déclaré qu'un seul nomferait l'unanimité pour la nominationd'un commandant en chef : celui du gé-néral Eisenhower. M. Acheson, souli-gnant que la nomination du général Ei-senhower ne suf f i t pas, a ajouté qu'ilfallait que les nations mettent à la dis-position de ce dernier des troupes , afinque la force intégrée représente une for-ce réelle.

Le secrétaire d'Etat a souligné les ef-forts des Etats-Unis pour produire ra-pidement le matériel nécessaire à la dé-fense, quitte à supprimer certaines pro-ductions du temps de paix. M. Achesona préconisé la prise de mesures similai-res par les nations signataires du pacteatlantique.

M. Jules Moch a déclaré que la Francepassera aux actes et mettra à la dispo-sition du commandement suprême lestrois divis ions françaises stationnées enAllemagne.

Tous les délégués, notamment M. Be-vin , déclarèrent que leur pays ferait deson mieux pour exécuter les mesures en-visagées.

Une discussion s'est engagée sur laquestion des matières premières. M.Acheson a affirmé qu 'il n'y aura pas de« pool » réservé aux « Trois Grands » etque rien ne sera fait sans un accorddes autres nations.

Le porte-parole a dit enfi n que le com-muniqué final a été adopté sans discus-sion par le conseil. '

Un communiqué des «Trois»BRUXELLES, 20 (A.F.P.). — A l'is-

sue de la réunion des trois ministresdes affaires étrangères, le communiquésuivant a été publié :

Le Conseil de l'Atlantlque-nord s'étantmis d'accord sur la création d'une forceintégrée pour la- _efensa.de l'Europe occi-dentale et sur la nomination d'un com-mandant suprême, les ministres des affai-res étrangères de France, des Etats-Unisd'Amérique et du Royaume-Uni ont exa-miné le problème de l'association de l'Al-lemagne à l'effort commun de défense desnations libres occidentales.

Les trois ministres ont autorisé leurshauts commissaires respectifs à poursui-vre, au cours de discussions avec le gou-vernement de la République fédérale alle-mande, l'examen de ce problème sur labase des propositions du Conseil , ainsi quecelui des modifications au présent régi-me d'occupation , qui pourraient logique-ment découler d'une contribution défen-sive allemande.

Les réactions en AllemagneBONN , 20 (Reuter). — Le communiqué

de Bruxelles concernant l'armée nord-atlantlque a rencontré une certaine ré-serve dans les milieux gouvernementauxd'Allemagne occidentale, ainsi qu 'auprèsde l'opposition sociale-démocrate. On es-t ime dans ces mil ieux que la demandeal lemande tendant à l 'égalité des droitsdans le système de défense de l'Europen'a pas été prise en considération.

Ce communiqué final est arrivé àBonn durant une séance du cabinet. Ce-pendant , un fonct ionnaire du gouverne-ment a déclaré que le chancelier Ade-nauer n'était pas pressé de faire con-naî t re son avis. On suppose qu'il at-tendra , avant de se prononcer , d'avoireu un en t re t ien avec les hauts commis-saires alliés.

On espère à Bonn que les Alliés ap-prouveront la proposition du chancelierfédéral Adenauer , tendant à remplacerle s ta tut d'occupation , par un accord surla sécurité.

L'op inion de M. SchumacherHANOVRE, 20 (Reuter ) . — Le chef

des sociaux-démocrates d'Allemagne oc-cidentale, M. Schumacher, a déclaré queson part i refusera i t de reconnaître lesdécisions de Bruxelles aussi longtempsque les Alliés n 'auraient pas mis suffi-samment de troupes à disposition pourla défense de l 'Allemagne occidentale.Les Alliés devraient montrer , a-t-il ajou-té, une plus grande compréhension de labonne volonté allemande.

Déclarationdu général Eisenhower

SAINT-LOUIS (Missouri), 19 (Reuter).— Le général Dwight D. Eisenhowera déclaré mardi qu 'il avait l'intention dese rendre en Europe vers le 1er janvierafin de prendre les dispositions prélimi-naires pour l'exercice de ses fonctionsde commandant en chef des forces dedéfense nord-atlantiques. U sera accom-pagné du lieutenant-général Alfred M.Gruenther, chef-adjoint du bureau deplanification et d'opérations de l'arméeaméricaine, qui assumera les fonctionsde chef d'état-major du commandant enchef nord-atlantique.

Le général a fait cette déclaration àSaint-Louis devant les représentants dela presse. C'est dans cette localité qu'ila interrompu son voyage qui l'a menéà Denver où il passera les fêtes de Noël.Le général semblait être pensif. Prié parun photographe de sourire, le générala répondu : « Je ne vois vraiment pasde quoi l'on pourrait rire en ces temps-ci. » Et d'ajouter : « La paix internatio-nale est le seul problème important àl'heure actuelle. Le but de la créationd'une force internationale est précisé-ment le maintien de la paix. »

Interrogé si la paix pouvait, à sonavis, être sauvegardée, le général a ré-pondu : « Je l'espère bien, mais ce nesera là point chose facile et il faudradu temps. »

Les décisions de Bruxelles

OBLIGATIONS 18 déc. 19 déc.3% C.F.F. diff. 1903 103.50% d 103.65%3% C.F.F. 1938 102.— 101.90%3Vt% Emp. féd. 1941 101.50% 101.50%3>A% Emp. féd. 1946 104.50% 104.50%

ACTIONSUnion banques suisses 888.— 885.— dCrédit suisso . . . . 773.— 771.—Société banque suisse 763.— 760.—Motor-Colombus S. A. 475.— 474.—AluminiumNeuhausen 2105.— 2120.—Nestlé 1430. — 1422.—Sulzer 1790. — 1785.— dSodeo 36.50 36.—Royal Dutch . . . . 207. — 206.—

Cours communiqués par laBanque cantonale neuchâteloise

Bourse de Zurich

Cours du 19 décembre IPsOAcheteur Vendeur

Francs français . . . 1.11 1.14Dollars 4.27 4.29Livres sterling . . . 10.70 11.—Francs belges . . . 8.40 8.55Florins hollandais . . 103.— 106 —Lires Italiennes . . . —.60 —.64Allemagne 76 V. 80 —Autriche 14.— 14.50

Cours communiquéspar la Banque cantonale sans engagement

Billets de banque étrangers

_is ua . iiM«_ , lo. — _e urana conseila e n t e n d u , lundi après-midi, la réponsede M. Paul Chaudet , chef du départe-ment de l'agriculture, de l ' industrie etdu commerce, à une interpellation radi-cale sur la s i tua t ion de l'agriculture, dela vit iculture et des cultures maraîchè-re et fruitière. Il a rappelé l'aide àl'agr icul ture, les effor ts pour établirl'équilibre entre les importations et lesexportat ions pour adapter la productionaux besoins de la consommation et pourrégulariser le marché. La situation ac-tuelle est sa t isfa isante dans l'ensemble.La désertion des campagnes est tombéeen c inquante ans de 38 à 18 %. L'assem-blée a voté un ordre du jour deman-dant des démarches auprès du Conseilfédéral pour résoudre le problème dela culture de la betterave à sucre etdemandan t une intervention auprès dela sucrerie d'Aarberg pour qu'elle fixeun prix raisonnable pour la betteraveà sucre hors contingent.

Les hautes eauxAu cours de la séance de mardi, M.

Marct , chef du département des travauxpublics , a répondu à une interpellationsur la s i tua t ion fai te aux riverains dulac de Neuchâtel par les hautes eaux.

Le Grand Conseil vaudoiset l'aide à l'agriculture

et à la viticulture

¦*-, D'après les résultats provisoires du re-censement, la population de la ville deZurich compte 386,485 âmes.

DERNIèRES DéPêCHES

WASHINGTON, 19 (A.F.P.). — Dansune déclara tion spéciale, rédigée entermes énergiques, le président Trumana flétri aujourd'hui, dans sa conférencede presse, les attaques dont est l'objetM. Dean Acheson.

Il s'agit d'attaques non fondées etc'est le communisme qui profiterait dudépart du secrétaire d'Etat, a déclarénotamment le président de* Etats-Unis.C'est la politique suivie par le secrétaired'Etat Acheson qui a rendu possible lanomination du général Dwight Eisen-hower au post e de commandant su-prême des forces alliées en Europe, adéclaré par ailleurs le président.

M. Truman a ajouté que si le com-munisme l'emportait dans le monde, M.Dean Acheson serait l'un des premiersà être fusillé par les ennemis de la li-berté et du christianisme.

Cent mille soldais yankeessont déjà en Europe .

M. Truman a révélé que 100,000 sol-dats des troupes de terre américain esse trouvaient actuellement en Europe,avec trois groupes d'avions do chasseet trois de bombardiers « B-29 ». Par-lant des rumeurs selon lesquelles cinqà dix divisions avaient été envoyées enrenfort sur ce continent, il a fait re-marquer que les effect ifs qui les suirvralent seraient, comme il va de soi,notablement moins importants.

Il a enfin signalé que des navires deguerre américains se trouvaient dansla Méditerranée.

M. TRUMANDÉFEND M. ACHESON

AUTOUR DU MONDE en quelques lignesEN FRANCE, un conseil de cabinet

a décidé de maintenir au 21 décembrela date de discussion du projet de réfor-me électorale, alors que les communistes,les républicains populaires et les gaul-listes y étaient opposés.

EN ITALIE, on apprend que M. To-gliatti, leader communiste, se serait ren-du en U.R.S.S. pour se marier avec MlleLéonide Jotti, député, qui l'accompagnaitdans son voyage, son premier mariage,célébré en Russie, ayant été annulé ré-cemment par un tribunal soviétique.

Le gouvernement a décidé de nommerun ambassadeur à Madrid.

AUX INDES, un avion de la compagnieAir India s'est écrasé au sol dans larégion de Nilgiri. Seize passagers et lesquatre membres de l'équipage ont ététués.

Le nouveau directeur de la « stabilisa-tion économique » a demandé au nomdu gouvernement le maintien volontairedu prix de toutes les marchandises etdes services.

Jd Aujourd'hui à 15 h._ Un film de SACHA GU-'-'KY

£__ La vie fabuleuse de

L MALIBRANJ* avec JEAN COCTEAU

2 DERNIERS JOURSJJ Un grand film d'espionnage

_ Mission à Tanger-M Jeudi matinée à 15 heures

Au procès des fortius. —BERNE. 19. A l'audience dc mardi , l'a-vocat des frères Hugo et Hans Abpla-nalp, a prononcé sa plaidoirie. U a de-mandé au tribunal de libérer ses clientsde tous les chefs d'accusation. Il n'a ré-clamé des dommages-intérêts que pourle tort mora l causé par les accusationsde haute trahison et de sabotage. Aprèsavoir mis en relief le côté humain de ceprocès et qualif ié les réquisi t ions del'auditeur d'« exécution publique », il aterminé sa péroraison par cette citationdc Voltaire : «La plus belle fonct ion del'humanité est celle de rendre la justi-ce. »

Le défenseur de Karl Schwarz a com-mencé alors sa plaidoirie. Il a attirél'attention de la cour sur la position par-ticulière de son client dans ce procèsen notant qu'un seul chef d'accusationformulé contre lui se rapporte à la cons-truction des ouvrages militaires.

__a neige cause des pertur-bations dans la circulation«les trains. — BERNE, 19. Les abon-dantes chutes de neige de lund i et de lanuit dernière ont provoqué des pertur-bations dans la circulation des trains.Des équipes d'ouvriers ont travaillé d'ar-rachc-pied à enlever la neige qui empê-chait le fonctionnement des aiguillesactionnées électriquement.

On signale en particulier des retardssur la ligne du pied du Jura , Genève-Lausanne - Yverdon, Neuchâtel - Bienne,dans le Valais et dans le Jura neuchà-telois et bernois.

Le Simplon-Orient-Express est arrivéavec trois heures de retard à Lausanne,soit à 6 h. 30 du mat in au lieu de3 h. 34. Sa marche avait été ralentie parles chutes de neige survenues dans leJura français. L'express Lausanne-Zurich,qui arrive à Neuchâtel à 6 h. 14 avait90 minutes de retard.

On ne signale pas de retards impor-tants sur le reste du réseau des C.F.F.

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Noël pour tousAllocutions du Dr Satral-ker, médecin hindou, e.de M. F. de Rougemon.

Chœurs d'enfants, etc. Invitation à tous

LES VOICI ! LES VOILA !

Les marmites de Noël !Demain, jeudi 21 décembre

ainsi que vendredi 22 et samedi23 décembre :

sur les places ci-dessous mentlo_née_ :Les Armourins, rue Saint-Maurice, rue d_l'Hôpital, place Purry, la grande poste,

Hôtel-de-vlUe et la gareMerci à tous pour votre chaleureux

accueil !

Une nouvelle interventionindienne auprès

des communistes chinois

NEW-YORK, 20 (Reuter). — Sir Sé-négal Rau, chef de la délégation indien-ne, a rendu visite mardi aux déléguésde la Chine, le général Wu Hsui-Chuanet sa suite, avant leur départ pour Lon-dres et Pékin, afin de prendre congé,et également pour calmer la craintechinoise que la proposition de l'Assem-blée générale, tendant à la suspensiondes autorités en Corée, n'est qu'un piègeen vue de lier les mains des Chinois.

Sir Benegal Rau a été autorisé patles délégations asiatiques et du Moyen-Orient , auteurs de la résolution concer-nant la Corée, de rendre visite au géné-ral Wu et de lui faire une déclarationselon laquelle leur proposition ne cons-tituait un piège pour personne.

La délégation communiste chinoise aquitté New-York un peu plus tard. Ason départ, elle a souhaité au peupleaméricain « une bonne nouvelle année ».

Sir Benegal Rau affirmeau général Wu que la

proposition des « Treize »n'est pas un piège

Marmites de i\oël !En ces jour s de fête de Noël où le Mes-

sage divin de la paix et de la bonne vo-lonté envers les hommes retentira en desaccents mélodieux, accordons une offrandegénéreuse à l'oeuvre de secours que l'Ar-mée du salut essaye d'accomplir enversceux qui souffrent !

Venez, chers amis, alimenter le feu del'amour et de la charité envers les moinsfavorisés. En versant votre obole dans lamarmite, vous réjouirez beaucoup decœurs ! Merci à tous !

Co-_--_igi_iBgg __és

C'est une purge très indiquéequi ne donne pas do coliques

Staline, cette fois,a obtenu plus das 100 %Plus de votants que d'électeurs... mais c'était des voyageurs !

PARIS, 19 (A.F.P.). — La radio so-viétique annonce que le généralissimeStaline a été réélu à l'unanimité desvoix au Soviet de Moscou.

Le nombre des votants dans la cir-conscription où il présentait, sa candi-dature était supérieur à celui des élec-teurs enregistrés car, selon la loi élec-torale russe, tout voyageur qui se trou-ve de passage dans une ville au momentdes élections, peut voter dans la cir-conscription de son choix.

Bourse de Neuchâtel(Extrait de la cote officielle)

ACTIONS 18 déc. 19 déc.Banque nationale . . 750.— d 750.— dCrédit fonc. neuchât. 700.— o 700.—La Neuchâteloise, as. g. 910.— d 910.— dCâbles élec. Cortaillod 5500.— d 5500.— dEd. Dubied & Cie . . 850.— d 860.—Ciment Portland . . 2025.— d 2025.— dTramways Neuchâtel . 500.— d 500.— dSuchard Holding S. A. 350.— d 350.— dEtabllssem. Perrenoud 500.— d 600.— d

OBLIGATIONSEtat Neuchât. 2!_ 1932 103.— d 103.25Etat Neuchât. 314 1938 101.10 100.75 dEtat Neuchât. 3',4 1942 104.— d 104.— dVille Neuchât. 3>6 1937 101.— d 101.— dVille Neuchât. 3% 1941 101.50 d 101.50 dCh.-de-Fonds 4% 1931 102.— d 102.— dTram Neuch. 3V& 1946 101.— cl 101.— dKlaus 3%% . . 1931 100.50 cl 100.50 dSuchard 3% . . 1950 100.50 d 101 —Taux d'escompte Banque nationale 1 54 »/•

NOËL DE ZOFINGUEJeudi 21 décembre

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SKIEURSLa personne qui a été vue prendre soin

d'une paire de ski « Coco-sport Chaux-de-Fonds » ainsi que bâtons est priée de lesrapporter jusqu'au 23 décembre 1950 à, la

. maison WITTWER , transports, Sablons,Neuchâtel, sinon plainte sera déposée.

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Abondantes chutes de neige sur le chef-lieuet l'ensemble du canton

La neige qui avait lancé sa grandeoffensive lundi a continué à exploiterson mouvement d'enveloppement dansla nuit et d'ans la journée d'hier.

En bien des ¦endroits le spectaclede la nature était véritablement féeri-que. Et si les conditions 110 changentpas, l'après-midi de congé s'an-nonce mémorable pour nos écoliersauxquels on ne saurait toute'fois querecommander la plus grande prudencedans leurs ébats juvéniles .

A Chaumont , la route ouverte hieren fin d'après-midi offre ume piste re-marquable aux Jugeurs. Les arbres gi-vrés, les champs et les bois recouvertsd'une magnif ique concile pou dreuse,épaisse par places d'uni mètre, présen-tent un aspect grandiose.

Ceux qui sont sur la brècheMais — on s'en dout e — pour beau-

coup ce n'est pas les joies do l'hivermais un surcroît de travail que «esabondantes chutes de neige impliquent.

Depuis deux jours, les deux contre-maîtres dos travaux publics sont ré-veillés par la police entre 4 li. 30 et5 heures. Ils organisent aussitôt le dé-blaiement. Bne soixantaine d'ouvriersde la commune et une quinzaine dechômeurs sont aussitôt mobilisés.

Us commen cent par dégager les ruesde la « Boucle », puis les escaliers pu-blics, ensuite les artères à grand trafic.Les rues d'importance secondaire vien-nent en dernier dans l'ordre d'urgence.

Un des premiers travaux du mat inest le déblaiement de la chaussée dela Boim e pour permettre au trolleybusdu Val-de-Ruz d'assurer la liaison .Dans les gorges du Seyon , c'est l'Etatqui passe le triangle. Au delà do Va-iangln , c'est un camion de la compa-gnie du V. Ë. pour le compte de d'Etat.

lie matériel mis en actionLe vaste parc de matériel est

mis à contribution. Il s'agit , en ville,de deux grands triangles placés devantdes camions, do quatre triangles hippo-mobiles stationnés à Chaumont, à laCoudre, à l'Ecluse et au Plan , d'umchasse-neige mû par unie jeep utiliséespécialement pour déblayer les trot-toirs. On a mis en renfort , hier, deuxautres triangles de bois, tractés pardes véhicules du service do la voirie .

Une démonstration d'un « Snow-boy » — machine qui enlève rapide-ment la neige et qui la charge immé-diatement sur un camion — a été pré-sentée aux services communaux compé-tents et le travail spectaculaire do cetengin a été observé .par u,n nombreuxpublic. Pour la neige poudreuse unetelle înachi'ne est utile ; mais pour unemasse glacée ou mouillée, elle seraitmoins indiquée. Nous croyons savoirque la commune ne proposera mêm epas l'achat de cette machine.

A part le déblaiement de la neige,le sablage des rues en pente — chaus-sées y compris et non seulement lestrottoirs comme autrefois — s'est pour-suivi hier sans désemparer . On n'uti-lise plus du petit sable rond mais dufin gravier concassé qui présente desaspérités.

En plus des « pelleurs » et des « sa-bleurs », il y avait encore les « ea-leurs » qui , du geste auguste du se-meur, répandaient du chlorure de ma-gnésium sur les trottoirs du centre dela ville et sur les embranchements deslignes de tramways.

Retards 'minimes dans le trafic

/ A propos de nos transports eu com-mun , signalons que, malgré les di f f i -cultés, il n'y a pas eu de retards dépas-sant une dizaine de minutes. La Com-pagnie des tramways a mis en servicedeux charrues à neige. L'une d'elles estrestée un moment en panne près deChamp-Coco sur la ligne No 3 au débutde la matinée. U a fallu ralentir l'al-lure des convois et continuellementbalayer les aiguilles.

Il n'y a guère eu qu 'un accident ,hier à 14 heures à Monruz, où tinevoiture bâloise a glissé et heurté uncamion neuchàtelois roulant vers laville.

La gare de Neuchâtel a supporté lecontre-coup des retards accumulés parles trains sur les grandes lignes et no-tamment entre Yverdon et notre ville.La matinée a été bien chargée. U afallu organiser une flèche en directionde Bienne, le premier train qui doitpasser par Neuchâtel à 6 h. 17 ayant70 minutes de retard. Les autres trainssont arrivés '(... et repartis forcément)avec des différences de 20 à 30 minu-tes par rapport à l'horaire. Une sur-veillance des installations a été assii-rée par un personnel renforcé.

Dans l'après-midi, la situation s'eststabilisée.

A la Vue-des-Alpeset à Tête-de-Ran

Le service eau tonal des ponts etchaussées, ses ingénieurs, ses conduc-teurs de routes et ses cantonniers ontégalement — comme bien l'on pense —été toute la journée sur la brèche. Unréseau do plusieurs dizaines de kilo-mètres a été nettoyé à plusieurs repri-ses à grands coups do raboteuses. Sibien qu'à la Vue-des-Alpes, malgré latourmente, la circulation s'est pour-suivie sans incident.

A Tête-de-Ran , lo temps est aujour-d'hui idéal pour le ski sur les pistesrecouvertes de 25 à 30 centimètres deneige poudreuse. Mais la route d'accèsau restaurant est fermée aux véhiculesà moteur . La station a complété sonmatériel de secours qui comprendmaintenant quatre luges. Le dimancheun samaritain fonctionne en perma-nence et dessert avec dévouement unposte de. premiers secours.

A la Côte(sp) Mardi matin , la première coursedu tram de Neuchâtel à Peseux et Cor-celles a été fortement entravée par laneige tombée pendant la nuit, d'où grosretard à l'arrivée au terminus, retardd'autant plus regrettable que les voitu-res étaient pleines de voyageurs.

Mais il ne faut pas en tenir rigueurni à la direction , ni aux employés denos trams qui avaient fait passer trèstôt le triangle pour déblayer la voie.

Seulement voilà qu 'immédiatementaprès le passage du triangle , de groscamions chargés de marchandises ontpassé rap idement et ont recouvert lavoie du tram dc neige qu'ils projetaientde tous côtés.

D'autre part , comme les ra ils étaientgelés, le tram a dû reculer plusieursfois sur la rampe de l'Ecluse à Saint-Nicolas pour reprendre l'élan suffisantà la poursuite de sa course.

A Montalchez(c) La neige qui s'est mise à tomber ,pendant la nuit de dimanche à lundi ,fut accompagnée d'un vent assez violent.Bientôt toutes les dépressions furentremplies dc neige. La route de Montal-chez à Provence est virtuellement cou-pée et il a été impossible de la rouvrir.Le service d'autobus n'a pu avoir lieu.Il fallut faire transporter le courrier partraîneau , tout autre moyen dc locomo-tion étant impossible.

On signale qu 'aux Prises , certains che-mins ont des « gonfles » de plus d'unmètre d'épaisseur. On comprend ainsique bien des enfants ne soient pas ve-nus à l'école, les chemins étant imprat i-cables.

La neige entrave lescommunications ferroviaires

sur le R.V.T.(c) Par suite des importantes chutes dcneige de la nuit de lundi à mardi , plu-sieurs trains ont subi , hier matin , d'im-portants retards sur la ligne du Franco-Suisse et , partant , sur celle du R.V.T.

Décision du Conseil d'EtatLa chancellerie d'Etat nous com-

munique :Dans sa séance du 19 décembre 1950,

le Conseil d'Etat a ratifié la nomina-tion faite par le Conseil communal deFleurier de M. Paul Lùscher, aux fonc-tions de préposé à la police des habi-tants de la commune de Fleurier, enremplacement de M. André Grandjean .

Excellente partie de Young Sprintersque Lausanne vainc difficilement par 5 buts à 3

m bj E l é ï j ^Ë % J r i m B *3

(1-0 ;

Pour son premier match de champion-nat , Young Sprinters affrontai t , hiersoir à Monruz , Lausanne , dont les pré-tentions au titre de champion suisse pa-raissent sérieuses ,

1600 personnes entourent la patinoireoù les équipes se présentent de la façonsuivantes :

Lausanne : gardien : Ayer ; arrières :ZabrodsUy, Beltrami , ïinembart ; Ire li-gne d'attaque : Caseel , H. Cattini , Schlcp-fer ; 2me ligne d'attaque : ïrivelli , O.Delnon , Mudry.

Young Sprinters : gardien : Beyclcr ;arrières : W. et J.-P. Stauffcr , Grether ,Cattin ; Ire ligne d'attaque : Bongard ,Kucera , Blank ; 2me ligne d'attaque :Schindler , Suchoparek , Aubry.

Contrairement aux prévisions , le jeuest très équilibré. Rapides dès les pre-mières minutes, les deux équipes présen-tent du beau jeu.

En défense , chez Young Sprinters , W.Stauffer et Beyeler se mettent en valeur.

Dans le compartiment offensif , l'ondistingue plus particul ièrement Suchopa-rek, Kucera , Schindler et Blank. C'est cedernier qui ouvrira le score à la 9meminute.

Emotions multiples dans les dernièresminutes de ce tiers-temps où YoungSprinters joue à 5 hommes seulement ,contre les Lausannois qui veulent mettreà profit cette situation pour égaliser ,mais sans y parvenir.

Le deuxième tiers débute plus lente-ment , mais l'allure ne tarde pas à s'ac-célérer. Les Lausannois sont tous à l'at-taque ; les Neuchàtelois procèdent paréchappées dangereuses.

Les visiteurs prennent toutefois l'a-vantage et marquent par trois fois.

Rédacteur responsable : R. BraichetImprimerie Centrale S.A., Neuchâtel

; 1-2) .

Blank , à la 18mc minute, signe avecbrio un deuxième but pour Young Sprin-ters.

Au dernier tiers , Beyeler et W. Stauf-fer se distinguent et réussiront à ré-duire à néant les assauts des visiteursqui ne veulent pas se contenter d'une sifaible victoire.

Mais les Neuchàtelois ne font pas quese défendre et , à l'attaque également ,l'on fait des prouesses. Suchoparek , qui aretrouvé sa grande forme , égalise à lalime minute.

Les visiteurs forcent l'allure et réus-sissent encore deux buts, portant le ré-sultat final à 5 buts à 3.

Le résultat obtenu par le Young Sprin-ters est des plus méritoires. Toute l'é-quipe a fourni du bon travail. Mais nenous laissons pas griser. Le jeu peut en-core être amélioré , et nous pensons quedes progrès seront encore faits cettesaison , là où ils sont nécessaires.

Kucera est pour une très grande partl'artisan dc ce résultat que l'on peut qua-lifier de succès. Ne perdant pas de vueson rôle, Kucera , même en cours departie , ne se contente pas de faire dubeau jeu , il dirige encore ses camaradesd'équipe.

La classe de Suchoparek ne se discuteplus. Ce joueur est réellement partout ,à l'attaque , comme en défense.

Beyeler , W. Stauffer , Schindler etBlank , dont le second but fut une réus-site , méritent également une mentionspéciale.

Il convient de dire que nous avonshautement apprécié le jeu du Lausannequi compte des joueurs de très grandeclasse , notamment Schlcpfer pour ne ci-ter que lui. x

Nous devons , hélas ! signaler l'att i tudeinqualifiable du gardien Ayer qui , de sacrosse, frappa à la tête Schindler quiétait par terre.

Arbi t rage contestable de MM. Blailey,de Bàle, et Goël , de Lausanne.

Claude CATTIN.

Lfl VILL E __AU JOUI. 1__ JOUI.

Saint Nicolasou le Père Noël

La semaine dernière un petit gar-çon, qui circulait avec sa mère etun de ses camarades dans une ruede Neuchâtel , les quitte tout à couppour aller serrer spontanémen t lamain d'un monsieur à barbe blan-che...

Puis retournant tout de suite verssa mère il lui dit avec sérieux :« Maman , c'est tout de même « im-pressionnant » de donner la mainau Père Noël !... »

Et le petit camarade de le re-prendre : « Mais ce n'est pas lePère Noël , c'est saint Nicolas .'... »« Ça ne fait rien, répond-il , le Pè-re Noël ou saint Nicolas , c'est im-pressionnant quand même. »

NEMO.

Le tribunal de police, préside par lejuge R. Jeanpfêtre, a siégé hier matinavec M. A. Zimmermann comme gref-fier . Il a rendu son jugement dans une«affaire où étaient impliqués une ré-cente veuve et son ami G. P. Seul cedernier a été condamné. Il s'était rapi-dement cru en pays conquis au domi-cile de son hôtesse, qu'il battit commeplâtre , plantain, des couteaux dans lesmurs, menaçant la malheureuse et luivolant de l'argent après avoir mis l'ap-partement à sac. Le violen t personnageest condamné à 27 jours d' emprisonne-ment.

Lo jeune R. M., qui n'a pas comparumais qui avait admis à l'enquête avoirvolé de l'argent, du linge et des bou-teilles ¦ à la maîtresse de maison auservice do laquelle elle servait, a étécondamnée par défaut à 15 jours d'em-prisonnement.

Les époux M. qui n 'ont pas reçu avecles honneurs qui conviennent les fonc-tionnaires de l'off ice des poursuites, sevoient tons deux condamnés à 8 joursd'arrêts par défaut.

Au tribunal de police

^A/ais^a j oe^

« Premier bal :II existait un film portant le même

titre , vous en souvenez-vous ? Une desfraîches apparitions de Daniclle Darrieux.Charles Spaak , un dialoguiste dont onparl e dans le monde depuis le Festivalde Venise, aidé de Pierre Brive , en atiré une pièce en trois actes. Pour unefois que c'est le théâtre qui emprunteau cinéma...

Que dire de cette comédie que lestournées Maurice Détaille présentaienthier soir à un public qui remplissait lesdeux tiers de notre peti t théâtre ?

Elle n'a pas la prétention de certainsautres spectacles. Et si nous en disonsdu bien après avoir marqué quelque sé-vérité pour « L'Annonce faite à Marie »,par exemple , ne laissons pas croire quenous la trouvons mieux que du Claudel !C'était , comme diraient les sportifs , unerencontre... de première ligue. Et , danscette catégorie-là , la satisfaction que l'onéprouvait à voir jouer Lucien Barouxet... son équipe était grande . Le sympa-thique acteur français a sa bonhomie,son bon cœur et sa bonne tête ; cela luitient lieu de talent ; et ce sont des ar-mes plus efficaces que les complicationscérébrales et les entorti l lages psychana-litiques. La salle a été l i t téralement em-ballée par la spontanéité et la généro-sité de ce modeste morceau , craquant desanté et séduisant par sa simplicité.

U ' n'y avait pas seulement Baroux , ceRaimu au petit pied ; mais , pourvue dequalités analogues, la rieuse Milly Ma-thys obtint la pleine adhésion des spec-tateurs par son solide bon sens de nou-nou exprimé avec un humour bien épi-cé d'accent provençal . Il y avait aussiMaurice Favières, l'amoureux timide ,qui gagne à force de sincérité la partiequ 'il n 'ose pas engager pendant de longsmois. Mais , dans le genre frais et « na-ture », nous plaçons sans hésiter sur unéchelon supérieur la très remarquableJosette Harmina qui a campé avec lesfinesses qu 'il fallait le caractère nuancéd'une jeune fille sans malice , mais sen-sible à toutes les vraies valeurs. Parelles , l'ensemble frisait... la promotion ,pour garder le même genre de compa-raison.

Dans le style mondain , le snobisme del'élégant Jean Fleury a répondu aux ma-noeuvres sophistiquées dc Monique Gé-rard. Ces deux personnages plus super-ficiels finissent par former un coupleassorti dans la futilité.

Courte apparition de Gabarochc dansune amusante composition de vieux mé-decin de campagne distrait .

Et nous nous apercevons que nousavons passé en revue toute la distributionsans «éreinter» personne. Bienveillance?Non pas ; sur le plan que nous avonsfixé , toute la troupe a atteint avec suc-cès le but : égayer, émouvoir un peu ,et toucher sans cesse par des moyensloyaux. A R

CHRONIQUE THÉÂTRALE I

I__ CHAUX-DE-FONDSUne collision

entre deux automobiles(c) Mardi matin , vers 10 heures , uneautomobile de la ville, en circulant lelong dc la rue Jaquet-Droz , a tamponnéun autre véhicule qui débouchait de larue du Midi et dont le propriétaire ha-bite Chambrelien.

Le passager de la machine chaux-de-fonnière a été légèrement blessé et lesvéhicules endommagés.

LE LOCLEAccident dc ski

(c) Un j eune homme s'est fracturé unejamb e, mard i après-midi , à l'Argillat. Ila été transport é à l'hôpital.

Rôtis avant les fêtes !(c) Mardi après-midi , le feu s'est dé-claré dans un poulailler, rue des Ero-ges 22. Les premiers-secours sont inter-venus pour protéger les baraques voi-sines. Deux gros lapins et deux oiessont restés dans les flammes.

Conseil généralEn ouvrant la séance de vendredi der-nier , le président , M. André Tinguely sefa it Un devoir d'adresser un hommage àM. Marcel Grandjean, chancelier commu-nal qui entre dans sa période de retraitea la fin de l'année. Il salue le nouveauchancelier, M. R. Reymond, récemmentnommé.Budget 1951. - Après une Intéressantediscussion au cours de laquelle conseillersgénéraux socialistes et progressistes expri-

ment le désir que des sommes soient ins-crites au budget pour la contraction d'unenouvelle halle de gymnastique, la réfec-tion de la patinoire et la création d'unepiscine , il est décidé, &age mesure, d'at-tendre les comptes de 1950 et de fixeralors l'importance des sommes à verserà ces fonds (dont deux existent déjà).

La hausse des loyers suscite éga lementune longue discussion. Le Conseil com-munal agira avec prudence dans ce do-maine examinant les oas les uns après lesautres . M. Matthey, notaire (p.p.n .) défi-nit très Justement la situation dé cer-tains petits propriétaires qui chaque annéedoivent grever leurs immeubles d'hypo-thèques nouvelles. La commune examine-ra aussi l'aide à donner à la constructionen 1951 car le problème du logement estloin d'être résolu.

Le budget est ensuite voté à l'unani-mité qui boucle par un déficit présuméde 39,504 fr . 65, mais avec près de500,000 fr . d 'amortissements. Aux ressour-ces on note :

Domaines et bâtiments 77,996 fr. 15 ; fo-rêts 13.828. — ; impositions communales2 ,281,537. — ; services industriels 308.942. — .Les charges communales sont prévuesainsi :

Intérêts et amortissements 633,775.35 ;assistance 221.571.85 ; instruction publiqueet cultes 827.642 .35 : 'travaux publics452,863.65 : ooMce 132.864.30 ; administra-tion 199,220.30 : comptes divers et extraor-dinaires 253,870. — .

Vote de crédits. — Après avoir ratifiéla promesse de vente d'un immeuble com-munal Col-des-Roches 22 (ancien laza -ret), pour 9CO0 fr. à un employé des C.F.F.,le Conseil général unanime accorde à l'au-torité executive une somme de 186.000 fr ,pour l'acquisition d'un transformateurd 'électricité de 6000 K.V.A. et 80.000 fr.pour les salaires, prestations sociales etoutillage de s chômeurs occupés sur leschantiers de chômage. Et la séance est le-vée sur les bons vœux de fin d'année duprésident.

| AUX MO-_T-.CI.ES |FLEURIER

Un disparu retrouvé(c) L'ancien préposé à la police des ha-bitants de Fleurier , à l'état civil et àl'office de chômage qui avait disparudepuis le soir du 27 novembre, vientd'être retrouvé chez l'une de ses soeurs,à Fribourg, la disparition de ce fonc-tionnaire ayant été signalée au « Moni-teur de police ».

Avant de se rendre à Fribourg, cefonctionnaire a séjourné pendant qua-torze jours à Lyon , puis à Lausanne ,chez une sœur également.

Fleurier tête d'étape pourle Tour des trois lacs

(c) Sollicité par les organisateurs , leVélo-club du Seeland , le « Cyclophile >de Fleurier a accepté d'organiser l'arri-vée de, la première demi-étape et le dé-part de la seconde demi-étape du « Tourdes trois lacs — Morat-Neuchâtel-Bien-ne — épreuve pour coureurs cyclistesprofessionnels qui se disputera le 15avril p'-'"-hain.'Un Flcurisan à l'honneur

(sp) Le docteur Edoua rd Jéquier , bienconnu à Fleurier où il a passé son en-fance et dont il est originaire, a pro-noncé samedi sa leçon inaugurale deprofesseur extraordinaire de policlini-que médicale , à la faculté de médecinede l'Université de Lausanne.

LES VERRIÈRESConseil général

(c) Le Conseil général se réunira mercredisoir pou r discuter le projet de budget1951 qui prévoit un déficit de 11,060 fr. 70sur un total de recettes courantes de412 ,776 fr.

L'ordre du Jour prévoit également la no-mination d'un membre de la commissiond'agriculture et l'adoption d'un nouveaurèglement sur l'organisation du service desûreté contre l'incendie.

V_.I-DE-T___ .VERS

Observatoire de Neuchâtel . — 19 décem-bre. Température : Moyenne : — 1,6 ; min.— 3,1 ; max. : — 0,3. Baromètre : Moyen-ne : 716,4. Eau tombée : 8,8. Vent domi-nant : Direction : nord -est ; force : faiblEJusqu 'à 11 heures. Etat du ciel : couvert ;neige pendant la nuit , flocons de neigeintermittents pendant la journée.

Hauteur du baromètre réduite à zéro(Moyenne oour Neuchâtel 719,5)

Nivea u du lac du 18 déc, à 7 h. 30 : 430.98Niveau du lao du 19 déc., à 7 h. 30 : 430.94

Prévisions du temps : Ciel variable maisen général très nuageux. Encore quelquesprécipitations. Bise. Un peu moins froidsurtout en montagne.

Observations météorologiques

A NE UCHA TEL ET DANS LA RÉGIO N

Travaillant d'arrache-pied , les servicescommunaux chargés de rassembler le ré-sultat du recensement ont réussi à expé-dier samedi matin à Berne tout le maté-riel demandé par les organisateurs cen-traux de cette vaste enquête officielle.

Ainsi donc le délai imparti a pu êtrerespecté, ce qui n 'a pas été le cas pourbien des communes d'une importanceanalogue.

... Malgré le recensement communalorganisé simultanément et par faveurspéciale.

Les opérationsdu recensement fédéral

sont terminées

Le nouveau — et sympathique — te-nancier de la Rotonde , M. Oehen , adonné hier à 18 heures une réceptionen l 'honneur des présidents des sociétésmembres de l'Association des sociétéslocales , et en présence des conseillerscommunaux , de plusieurs conseillers gé-néraux , du chancelier d'Etat et de nom-breuses personnalités neuchâteloises.

Au cours de la collation , excellem-ment servie et agrémentée par les mé-lodies de l'orchestre Burnand , M. PaulRichème t int à souhaiter la bienvenueen notre ville à M. et Mme Oehen , et lenouveau tenancier , qui fut directeurd'un grand hôtel de Lucerne ,

Une réception à la Rotonde

On nous communique :Le Conseil synodal dc l'Eglise réfor-

mée neuchâteloise a résolu de fêter dé-sormais les pasteurs qui ont accomplivingt-cinq ans dc ministère. Au momentoù il inaugure le nouvel usage, il s'estadressé aussi aux pasteurs qui ont eu25 ans de service depuis que l'Egliseneuchâteloise a retrouvé son unité , c'est-à-dire depuis 1943.

C'est ainsi qu'en cette fin d'année ,vingt et un pasteurs eurent la surprisede recevoir une invitation du Conseilsynodal , soit : MM. Ernest André , laBrévinc ; Antoine Aubert , Neuchâtel ;Gustave Aubert , Corcelles ; AlphonseBadrutt, le Locle ; Samuel Berthoud ,Colombier ; Jean-Daniel Burger , Neuchâ-tel ; Robert Cand , la Chaux-de-Fonds ;Maurice Chappuis , la Chaux-de-Fonds ;Philippe Chérix , Neuchâtel ; André Eme-ry, le Landeron ; André Junod, Neuchâ-tel ; William Lâchai , Neuchâtel ; CharlesMatile , la Chaux-de-Fonds ; Marc deMontmol l in , les Ponts-de-Martcl ; AndréPerret , Neuchâtel ; Alcide Roulin , Neu-châtel ; Paul Siron , Saint-Biaise ; Eu-gène Terrissc , Saint-Biaise ; Paul Vau-cher , Saint-Biaise ; Roger Vuitel , Ley-sin ; Paul Weber , le Locle.

Les jubilaires se reunirent à Neuchâ-tel , à la maison de paroisse. Au coursd'une aimable agape , MM. Marc DuPas-quier , président du Conseil synodal , Hen-ri Pr imaul t , président du Synode, etArnold Bolle , vice-président de la Fédé-ration des Eglises suisses , exprimèrenten termes fraternels la reconnaissancede l'Eglise à ceux qui ont parfois le sen-t iment « d'être seuls à fouler au pres-soir », comme dit le prophète. Le pro-fesseur Samuel Berthoud remercia cha-leureusement au nom de ses collègues ,et pour les paroles amicales qui leuravaient été adressées , . et pour la géné-reuse at tent ion remise à chacun de lapart de l'Eglise.

IsC jubilédc vingt et un pasteurs

Nous apprenons que Al. _rnes t lîcgum ,ayant atteint la l imite d'âge fixée à 70ans pour les fonct ions auxquelles le Con-seil fédéral appelle certaines personna-lités , ne présidera plus le conseil d'ad-ministration des chemins de fer fédé-raux pour la nouvelle période adminis-trative qui commence le 1er janvier pro-chain.

Toutefois , comme il y a encore certai-nes questions délicates à régler , M. Bé-guin ne quittera la présidence qu 'au dé-but de l'année prochaine , ses fonctionsétant donc prolongées pendant quelquetemps encore.

Lie sapin de NoëlOn a dressé sur la place dc l'Hôtel-

Communal un grand sapin que les Ser-vices industriels garniront d'ampoulesélectriques et qui réjouira la vue et lecœur de tous les passants au cours desprochains jours de fêtes.

Le niveau du lacLe niveau du lac a encore baissé hier

de 4 centimètres , pour atteindre à mi-nuit la cote 430,91.

M. Ernest Réguin quitteraprochainement la présidencedu conseil d'administration

des C.F.F.

CORTAILLODCollision d'autos

Lundi , au début de l'après-midi , uneauto de Neuchâtel qui descendait la ruede la Fin est entrée en collision avecune voiture genevoise au carrefour duvillage. Les deux conducteurs ont aussi-tôt bloqué leurs freins dès qu 'ils se sontvus. Mais les véhicules ont dérapé surla neige. Il n'y a que des dégâts aux car-rosseries.

MONTALCHEZDémissions

(c) Un membre du Conseil communalet trois du Conseil général ont donnéleur démission . Dans sa prochaine séan-ce, le Conseil général nommera leursremplaçants.

VIGNOBLE

YVERDON« Samson »

(c) Une fois de plus, le Chœur mixted'Yverdon a procuré un réel plaisir à lapopulation yverdonnoise qui remplissaitle temple , dimanche après-midi. Pour son44me concert , le Chœur mixte avait misà l'étude depuis de longs I mois, sousl'experte direction de M. J.-P. Luther,de Neuchâtel , l'Oratorio de G.-F. Haendel.« Samson », pour soli , chœur et orches-tre.

Placé historiquement au milieu de laproduction sacrée de Haendel, « Samson »a été en chantier en 1741, sitôt le « Mes-sie » terminé. Cinq semaines suffisentpour achever cette pièce héroïque cons-truite sur un texte de Newburg Hamil-ton.

« Samson » est une œuvre remarquablequi a enthousiasmé son auditoire . Pourobtenir ce franc succès, le Chœur mixteavait fait appel à quatre solistes de répu-tation internationale . Mme Nata Tuscher ,de Saint-Gall , soprano, fut une Dalilarepentante à la voix sûre et fraîch e. Leprotagoniste de cette œuvre, M ZbislawWozniak , ténor, de Bâle, Incarne un Sam-son brisé , sans force et son chant de déses-poir est bien rendu, mais c'est surtoutdans la scène du retour de Daltla , quiprovoque sa fureur, comme dans celle oùHarapha vient le provoquer pour se bat-tre , que ce ténor peut faire valoir sontalent. Mme Amélie Ducommun, de Neu-châtel, alto, fut une Micah , femme Israé-lite , dont la voix chaude incarnait par-faitement son personnage. Le rôle impor-tant qu'incombait à Mme Ducommun, luipermit de faire valoir sa belle voix d'alto.M. Paul Sandoz, de Bâle , a égalementdroit à notre admiration. M. P. Sandoz ,incarne aussi un Harapha, guerrier phi-listin , sans pitié pour le pauvre Samsonet cette basse rend très bien l'arrogancede guerrier.

Solis et duos sont très bien encadrés parun chœur mixte homogèn e. Le chœur in-terprétant l'appel de5 Philistins et desIsraélites à leur Dieu respectif , pour lavictoire de Harapha ou de Samson, a dûdemander un© longue préparation pourarriver au résultat acquis qui est tout àl'honneur du Chœur mixte.

Il y a lieu de relever la parfaite inter-prétation de l'orchestre de chambre deLausanne renforcé et celle de M. AlfredPlaget, organiste d'Yverdon , qui a eu l'oc-casion de prouver une fols de plus sontalent.

SI l'exécution de « Samson » fut un suc-cès, l'honneur en revien t aux participants,mais tout spécialement à M. J.-P. Luther ,qui Joint à son tempérament de directeuravisé, uno profonde sensibilité musicale.

On peut féliciter le Chœur mixte d'Yver-don pour le choix des œuvres qu 'il pré-sente chaque année au public de la ca-pitale du nord et nous ne saurions assezl'encourager dans cette vole. L'auditoirenombreux qui se pressait au temple, di-manche, prouve bien tout -intérêt que lapopulation consacre à de telles œuvres.

CUDREFINTrois accidents

(c) La neige, joie dos en fante, vient deprovoquer trois accidente : samediaprès-midi, um jeune sportif en jrlis-sado a fai t une chuto et s'est brisé letibia. Dimanche, un cycliste est tombé :uno jambo cassée ! Et lundi, pour ter-miner cette sério noire, une demoiselleayant malencontreusement glissé s'estcassé un pied.

RÉC-OR-S DES IflCS

Repose en paix.Madame et Monsieur Wûrsten-Kach ,

à la Chaux-de-Fonds ;Monsieur et Madame Kach-Otter , à

Champion , et leurs enfants , à Areuseet à Champion ;

Madame veuve Berner-Kach, à Bienne;Monsieur et Madame Kach-Bescnçon , à

Yverdon , et leurs enfants , à Lcysin età Diet ikon ;

Monsieur et Madame Kach-Hofer, àRiehen (Bâle);

Monsieur et Madame Kiich-Engel-mann et leurs filles , à Champion ,

ainsi que les familles parentes etalliées ,

ont le grand chagrin de faire partà leurs parents , amis et connaissancesdu décès de leur cher père, beau-père,grand-père , arrière-grand-père, oncle etparent ,

Monsieur Robert Kach-Biihlerque Dieu a repris à Lui , aujourd'huilundi , dans sa 77me année.

L'enterrement aura lieu à Champion,jeud i 21 décembre, à 13 heures.Cet avis tient lieu de lettre de faire-part

François et Pierre-Yves BOURQUINont la Joie d'annoncer la naissance deleur petit frère

Christianle 19 décembre 1950

Neuchâtel Charmettes 28

Dieu est amour.Les parents, amis et connaissances

deMadame

veuve Adolphe BÉGUINnco Rose MARTIN

sont informés do son décès, survenu àBrot-Dessous, dans sa 95me année.

L'ensevelissement aura lieu j eudi21 décembre, aux Bayards, à 13 heures.

Bollevue sur les Bayards, le 19 dé-cembre 1950.Cet avis tient lieu de lcttr» de faire-part

Madame et Monsieur Ehrat , leurs en?fants et petits-enfants , à Winterthour;

les enfants et p et i ts-enfants .de feuLouis Bla ser , à Bienne ; ' '

Madame et Mon sieur Debél y-Linder,à Cernier , leurs enfants et petits-en-fants ,

ont la douleur de faire part à leursamis et connaissances de la perte qu 'ilsviennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Louis BLASERleur cher père, grand-père, arrière-grand-père, frère , beau-frère et oncle,que Dieu a retiré à Lui le 18 décembre1950, dans sa 81me année , après unelongue et douloureuse maladie.

Saint-Biaise, le 18 décembre 1950.Venez à moi , vous tous qui êtes

travaillés et chargés, et Je vous sou-lagerai.

L'enterrement , avec suite, aura lieumercredi 20 décembre 1950, à 13 h. 30.Culte pour la fami l le à 13 heures.

Domicile " mortuaire : «Les Bourguil-lards », Saint-Biaise.n_____ n__mii___-_siUn cycliste blessé

(c) Hier matin vers 7 heures, à Tivoli ,un cycliste qui so rendait à son travaila été tamponné par un trol leybus. Im-médiatement relevé par des passants,il fut conduit à l ' infirmerie de la mai-son Suchard , car il sou ffrait de bles-sures à la tête.

Assez durement touché, le blessé a dûêtre ensuite transféré à l'hôpital Pour-talès.

SERRIÈRES

La fête dc Noël des écoles(c) Comme de coutume, en ce dernierdimanche de l'Avent, l'école de Chaumont,accompagnée du Chœur mixte, de l'écoledu dimanche, entourée de toute la popu-lation et de nombreux amis du « Bas »,a fêté Noël. La chapelle s'est trouvéebien petite pour accueillir tout ce mondeet. U fallut réquisitionner tous les siègesdu bâtiment pour que chacun soit con-venablement installé.

Chœur parlé des enfants, récitations,saynètes, chants se succédèrent à l'appeldu pasteur A. Junod , qui présidait la fête.Un mystère de Noël, composé par lagrand-maman de deux petites élèves etla Jolie cantate de Palier permirent uneheureuse coopération des enfants , duChœur mixte , d'une soliste, sans oublierl'accompagnateur, M. Ch. Revllly, orga-niste .

La distribution, grâce à de nombreuxet fidèles amis de notre école, permitde choyer tous les enfants qui s'étaientdonné beaucoup de peine pour préparercette belle fête.

CHAUMONT