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CattedradiDirittoecclesiasticoDipartimentodiGiurisprudenzaSecondaUniversitàdegliStudidiNapoliT.:+390823275544/45E.:[email protected]
RAPPORT
Conférence
Droits des minorités religieuses dans les territoires islamiques
"Le cadre juridique et l'appel à l'initiative"
Marrakech, du 25 au 27 Janvier 2016
Durant les jours du 25 au 27 Janvier 2016 à Marrakech, sous le patronage de Sa Majesté le Roi
du Maroc Mohammed VI, organisé par le ministère des Affaires islamiques et en collaboration avec
le Forum pour la promotion de la paix dans la sociétés musulmanes, elle s’est réuni une
assemblée des chefs religieux, des ministres et des universitaires de diverses parties du monde pour
discuter et débattre sur les problèmes concernant les droits des minorités religieuses dans les pays à
majorité musulmane.
Après le message de
bienvenue du roi du Maroc
Mohammed VI il est suivi le discours
d'ouverture de son éminence
Cheikh Dr Abdullah Bin Bayyah,
président du Forum pour la
promotion de la paix dans les sociétés
musulmanes, et un très connu érudit
pour promouvoir la tolérance entre les différentes confessions religieuses, obtenant ce principe à partir
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des écritures islamiques. Il a guidé les travaux de la Conférence, portant l'attention des participants sur la
nécessité d'un dialogue entre les différentes cultures et confessions religieuses, notamment en identifiant
les questions clés relatives à la protection des droits des minorités.
Particulièrement intéressants ont été les interventions des Hauts Représentants des Nations Unies
sur la promotion de la protection universelle de l'identité humaine, indépendamment de la diversité des
confessions religieuses et des contextes
culturels. Il a été donné la possibilité de prendre
le modèle occidental comme un exemple pour
la gestion de la pluralité ethnique, en
représentant la nécessité de cibler et de
réglementer les relations entre Etats et religions.
Comme il a été développé l'idée d'un « plan de
la foi » qui engage les autorités politiques et
celles religieuses d’assumer les responsabilités de la protection des droits de l'homme. Ils ont, également,
invité à travailler activement à la préparation d'un code de lois international pour établir le dialogue de
civilisation et de lutter contre les conflits religieux et l'exclusion sociale.
Ils ont pris la parole les ministres des Affaires
islamiques de l’Egypte, le Pakistan, le Sénégal et les
Émirats arabes unis, qui ont idéalisé une société
plurielle fondée sur la cohabitation civile, sur l'amour
et le respect mutuel; il faut absolument lutter contre
toutes les formes d'injustice, de radicalisme et de
ségrégation, comme l'ont souligné à plusieurs reprises
par les paroles du Prophète et à partir des écritures
sacrées de l’islam. Il n'y a pas de majorités et des
minorités, mais seulement des identités qui doivent être protégées d’une manière égalitaire.
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Intervention inattendue du mufti suprême de la Direction
spirituelle des musulmans de la Russie, Talgat Tadjutdin, qui à partir
des versets du Coran, il a souligné la nécessité de construire une
société pluraliste à travers une relecture de la réalité contemporaine
capable d'aborder les différents problèmes des minorités religieuses.
Dans les panneaux suivants, les chercheurs de différentes universités du monde entier se sont
penchés sur le concept de « citoyenneté » dans les sociétés musulmanes. A partir d'un aperçu historique
du rôle de citoyen fidèle, ils viennent d'identifier les fondements du principe de la citoyenneté au sein
de la Constitution de Médine et d'essayer de retravailler dans leur conception pluraliste de la société
islamique.
La session suivante a été organisé en
deux ateliers où ils ont discuté sur les moyens
concrets par lesquels garantir la citoyenneté
aux adeptes des religions minoritaires. Au
cours de l'atelier coordonné par le Dr. William
Vendley, ils suivaient librement les activités
des chefs religieux non-musulmans qui ont
clairement présenté les problèmes réels des
minorités religieuses établies dans les pays
musulmans. Aux questions posées, les chercheurs ont suggéré une idée de la coexistence entre les
religions qui ne doit pas être fondée sur la simples « tolérance » mais sur une intégration concrète des
diversités religieuses.
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La deuxième journée des travaux a été marquée
par l’organisation d’autres ateliers. L'atelier coordonné
par le Dr Sherman Jackson, en présence des chercheurs
et muftis, a concerné la lecture du projet de la
Déclaration de Marrakech et une ratification rapide de
ses dispositions. Le sujet de l'islamophobie et d'autres
formes de violence et de haine, cependant, a été
abordée lors de l'atelier coordonné par le Dr. William
Vendley.
En approchant le moment de la signature
de la Déclaration de Marrakech, ils sont
librement intervenus d’autres chefs religieux, des
représentants des institutions internationales et
des chercheurs universitaires, y compris le prof.
Antonio Fuccillo, professeur ordinaire de la
chaire de droit ecclésiastique et de droit
interculturelle et des religions à la Faculté de droit
de la Deuxième Université de Naples,
accompagné par les docteurs et les doctorants
Pierfrancesco Rina, Francesco Sorvillo, Angela Valette, Antonella Arcopinto, Ludovica dixième, Fatima
Ezzohra Benkaddour.
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L'intervention du
Professeur Antonio Fuccillo a
souligné l'importance des relations
entre les différents systèmes
juridiques et les ordres religieux,
ainsi que les perspectives d'avenir
qui pourraient résulter d'une
collaboration fructueuse entre eux.
L'augmentation du bien-être social
et la croissance économique sont,
en fait, les effets directs d'une
société inclusive des différences religieuses et culturelles. En conclusion, il est nécessaire d'accroitre le
niveau de “liberté religieuse” à travers des déclarations de principe et des instruments juridiques concrets,
et créant ainsi les conditions pour que les minorités ont le droit “d'être reconnu par la loi et non seulement
en face d'elle”.
Le 27 Janvier 2016 a été signée la
Déclaration de Marrakech, qui contient
des références explicites aux principes
universels pris en charge par les textes
sacrés de l’Islam: le respect de la dignité
humaine, le respect de la liberté
religieuse, le principe de la justice et de la
non-discrimination. La déclaration a
comme objectif le développement d'un
concept de “citoyenneté”, qui est
inclusive de différents groupes religieux et culturels. Ainsi qu'elle est destinée aux chercheurs et aux
intellectuels, la Déclaration s’adresse à la fois aux établissements d'enseignement musulmans pour “une
révision courageuse des programmes éducatifs, qui vise à éliminer tout sujet qui incite l'agression et
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l'extrémisme”, elle fait aussi appel à la classe politique pour le traitement d’un “contrat constitutionnel
entre les citoyens”. À partir des principes de la Charte de Médine, qui indistinctement garanti le droit à la
liberté religieuse, la Déclaration de Marrakech met, par conséquent, comme un objectif commun “la
protection des droits et la liberté de tous les groupes religieux”, dans un point de vue civil qui évite la
coercition, la culpabilité et l'arrogance, en disant “il est inconcevable d'utiliser la religion pour attaquer les droits
des minorités religieuses dans les pays musulmans”. Une première étape importante vers la réalisation d'une
coexistence pacifique entre les différentes cultures et confessions religieuses.