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UNE JOURNEE EN CAMARGUE Le vendredi 30 mars à huit heures, deux classes du collège Simone de Beauvoir, qui étudient le provençal partent en Camargue : en route pour une magnifique journée direction Pont de Gau ! LE PARC : Arrivés au parc ornithologique, nous avons été accueillis par une guide qui s’appelle Florine et qui nous l’a fait visiter. Elle nous a donné des conseils comme ne pas faire de bruit pour ne pas effrayer les oiseaux. Ce parc permet d’approcher facilement l’avifaune camarguaise. Car nous avons pu circuler à travers marais, étang, roselières, pelouses, sansouïres, roubines…. : un milieu naturel de 60 hectares. Au début de la visite, la guide nous a montré des volières dans lesquelles étaient gardés des oiseaux blessés, qui appartiennent à des espèces rares. Il y avait une cigogne noire, qui avait une patte cassée.

UNE JOURNEE EN CAMARGUE - Collège Simone de Beauvoir

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UNE JOURNEE EN CAMARGUE

Le vendredi 30 mars à huit heures, deux classes du collège Simone de Beauvoir, qui étudient le provençal partent en Camargue : en route pour une magnifique journée direction Pont de Gau !

LE PARC :

Arrivés au parc ornithologique, nous avons été accueillis par une guide qui s’appelle Florine et qui nous l’a fait visiter. Elle nous a donné des conseils comme ne pas faire de bruit pour ne pas effrayer les oiseaux.Ce parc permet d’approcher facilement l’avifaune camarguaise. Car nous avons pu circuler à travers marais, étang, roselières, pelouses, sansouïres, roubines…. : un milieu naturel de 60 hectares.Au début de la visite, la guide nous a montré des volières dans lesquelles étaient gardés des oiseaux blessés, qui appartiennent à des espèces rares. Il y avait une cigogne noire, qui avait une patte cassée.

Ensuite, nous avons vu des aigrettes, différentes espèces d’hérons comme le héron garde-bœufs et le héron cendré.

On a aussi aperçu des canards comme le Tadorne de Bellon et le Colvert. Le mâle se différencie de la femelle par ses couleurs vives qui en fait une proie facile pour les prédateurs. C’est pour ça qu’ils ne gardent pas les œufs. En fait, ces couleurs vives servent à séduire la femelle. Les Canards femelles, elles, ont un plumage de couleurs sombres qui se fondent dans le paysage. Elles peuvent donc se cacher dans les roseaux pour pondre leurs œufs à l’abri des prédateurs.

Nous sommes passés au-dessus d’une roubine en prenant un pont de bois et nous sommes allés observer le paysage ; nous avons alors appris qu’en Camargue, l’homme maîtrisait et organisait les différents milieux (les marais, la roselière et étang).

Florine nous a expliqué que l’homme pouvait intervertir à tout moment ces différents milieux. Dans ce paysage, nous avons vu un Tadorne de Bellon, seul sur un îlot et des canards s’envoler face au vent. La guide nous a dit que les oiseaux ne prenaient leur envol qu’en cas de danger car voler ainsi leur demandait une grande dépense d’énergie.

Revenus sur nos pas, en passant sur un petit pont au milieu d’un étang, nous avons eu la chance de voir de très très près un ragondin, pas du tout effrayé. Nous avons pris des tas de photos : le ragondin bloquait les graines avec son corps contre le pont et avec sa patte il mangeait.

Puis nous nous sommes assis face à une colonie de flamants roses.

Florine nous a expliqué la particularité de cet animal : son bec est muni de fanons qui lui permettent de filtrer la vase.On a également appris que le principal prédateur des œufs de Flamants roses était le Goéland. Ce dernier a une technique spéciale : ils doivent chasser à deux, l’un attrape la mère par le bec et l’autre attrape l’œuf. C’est pour cela que les flamants restent grouper : pour défendre les œufs.On peut reconnaître le mâle de la femelle par une légère différence de taille, le mâle est donc plus grand que la femelle : le mâle peut mesurer jusqu’à 1m 80 et la femelle jusqu’à 1m60.Les flamants roses se nourrissent de planctons : c’est ce qui donne la couleur rose.

Les oiseaux sont tous bagués. Cette bague a été mise à la naissance et permet de savoir où ils sont nés et l’année de naissance. Chaque pays a sa couleur. La bague française est jaune. Maintenant, les nouvelles sont toutes de couleur métallisée quelque soit le pays. Sur cette bague, il y a des chiffres et des lettres enregistrés sur un logiciel. Si le Flamant Rose se déplace dans un autre pays, on peut alors savoir grâce au code de la bague jaune, en cherchant dans le logiciel d’où il vient.Les Flamants Roses n’étaient pas tous entièrement roses car il y avait des petits. Ils naissent blanc avec les pattes et le bec gris, noirs puis en grandissant ils deviennent tout roses.Le Flamant rose est l’oiseau emblématique de la Camargue.

Nous sommes arrivés devant un arbre rempli de nids : c’est une héronnière.Cet arbre est un système de protection pour les oiseaux et pour leurs œufs. Les hérons agissent comme les Flamants Roses en restant groupés si un prédateur attaque. Le principal prédateur de ces espèces est le renard. C’est pour ça qu’ils ont adopté cet arbre qui se trouve sur un ilôt au milieu d’un étang.Nous avons pu alors observer les différentes espèces de hérons et reconnaître :

Le héron cendré

Le héron blanc et le héron garde-boeufLe héron présente une particularité : il a une dismorphologie (on ne peut pas distinguer le mâle de la femelle.

A la fin, nous avons vu de grandes volières où se trouvaient deux hiboux blessés, ils ne pouvaient pas voler. On a appris qu’il y avait deux sortes de hiboux : les hiboux diurnes et les hiboux nocturnes. On reconnaît le hibou diurne à sa tête ronde et le hibou nocturne à sa tête plate.

A notre grande surprise, nous avons rencontré une minuscule tortue qui a traversé, sans crainte notre groupe. Après l’avoir bien observée, nous l’avons mise en sécurité.

La visite était ainsi complète !En conclusion, ce que nous avons retenu, sur les 400 espèces d’oiseaux qu’il y a en Europe, 362 sont en Camargue !

Florine, nous a félicités pour notre bonne conduite tout au long du parcours.

LE RESTAURANT :

Nous sommes allés au Saintes-Maries de la Mer pour déjeuner dans un restaurant. Nous avons pu manger une bonne paëlla, et une bonne glace en buvant du sirop de grenadine. En plus, la serveuse très gentille nous a offert à tous, pour nous féliciter de notre bon comportement, une sucette !

LA MANADE :

Nous avons repris le bus pour un court trajet et nous sommes allés à la manade Thibaud avec ses taureaux et ses chevaux. Il y a avait un vent incroyable. Nous avons vu des taureaux et des chevaux. Ils ont tous les deux une particularité : le taureau camarguais a des cornes, en forme de lyre, tournées vers le ciel et le cheval camarguais est un cheval petit, qui naît gris et devient blanc. Le cheval est surtout utilisé par les gardians pour garder et trier le bétail.

Le manadier nous a expliqué son travail et nous l’avons trouvé difficile. Le manadier est celui qui possède une manade. Une manade est un troupeau de taureaux constitué d’au moins cinq bêtes. Ce manadier nous a dit que ses taureaux étaient choisis pour participer aux courses camarguaises et il a la chance d’avoir cette année un champion. Cet homme a reçu de nombreuses récompenses pour ses taureaux. Les courses sont organisées dans différentes villes. La course Camarguaise consiste à attraper les glands situés sur une ficelle, attachée entre les deux cornes du taureau. Les hommes qui attrapent la cocarde ou les glands sont des raseteurs munis d’un crochet. Le meilleur taureau vivra jusqu’à sa mort dans la manade. Ensuite, il est enterré droit, la tête orientée vers la mer.Nous avons également pu voir des veaux qui venaient de naître.

Le manadier nous a aussi montré une ancienne éolienne, construite par son arrière grand-père.

Il nous a aussi expliqué comment il s’occupait de ses terres : laissant l’eau recouvrir la sansouïre d’un côté de la roubine tout d’abord à l’aide d’une martelière puis de l’autre côté ensuite.

POURQUOI NOUS AVONS AIME CETTE JOURNEE :

Nous avons aimé cette sortie car nous avons vu des choses que nous n’aurions pas pu voir seuls, ou avec nos parents. Nous avons beaucoup appris. Florine et Mr Thibaud nous ont bien expliqué les choses. Nous avons eu beaucoup de chance de faire cette sortie : nous n’aurions jamais cru pouvoir voir les chevaux et les taureaux d’aussi près. (Lilia)Nous avons apprécié cette journée car c’était très instructif et le paysage était magnifique. (Nassim)Nous avons adoré manger au restaurant. (Gilbert)Le bus qui nous a conduit en Camargue était très beau. (Tommy-Lee)Je trouve que nous avons été bien accueillis, tout au long de la journée. (Jérémy)Voir un ragondin d’aussi près, quelle chance ! (Stéphane)Nous sommes rentrés au collège, fatigués mais contents de notre journée. (Rayhan)

Nous espérons tous, un jour, pouvoir retourner là-bas !!Merci au CG 13 pour cette belle sortie !!

Les élèves de Provençal du Collège Simone de Beauvoir : 4°B et 4°C .Classes de Mme Grasset.