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VERS LA CIM-11 : CRÉER UN ESPACE POUR UNE DIVERSITÉ DE PERSPECTIVES Geoffrey M. Reed John Libbey Eurotext | L'information psychiatrique 2011/3 - Volume 87 pages 169 à 173 ISSN 0020-0204 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- http://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2011-3-page-169.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour citer cet article : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Reed Geoffrey M., « Vers la CIM-11 : créer un espace pour une diversité de perspectives », L'information psychiatrique, 2011/3 Volume 87, p. 169-173. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Distribution électronique Cairn.info pour John Libbey Eurotext. © John Libbey Eurotext. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. 1 / 1 Document téléchargé depuis www.cairn.info - Columbia University - - 128.59.222.12 - 01/11/2014 17h13. © John Libbey Eurotext Document téléchargé depuis www.cairn.info - Columbia University - - 128.59.222.12 - 01/11/2014 17h13. © John Libbey Eurotext

Vers la CIM-11 Créer un espace pour une diversité de perspectives

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VERS LA CIM-11 : CRÉER UN ESPACE POUR UNE DIVERSITÉ DEPERSPECTIVES Geoffrey M. Reed John Libbey Eurotext | L'information psychiatrique 2011/3 - Volume 87pages 169 à 173

ISSN 0020-0204

Article disponible en ligne à l'adresse:

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2011-3-page-169.htm

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pour citer cet article :

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Reed Geoffrey M., « Vers la CIM-11 : créer un espace pour une diversité de perspectives »,

L'information psychiatrique, 2011/3 Volume 87, p. 169-173.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Distribution électronique Cairn.info pour John Libbey Eurotext.

© John Libbey Eurotext. Tous droits réservés pour tous pays.

La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites desconditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votreétablissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière quece soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur enFrance. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

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Parmi les responsabilités constitutionnelles de’Organisation mondiale de la Santé (OMS), figurent’élaboration et la révision des nomenclatures internatio-ales des maladies, des causes de décès et des pratiquese santé publique ; et la standardisation des procéduresiagnostiques selon les besoins [1].

Les traités internationaux exigent de tous les paysembres de l’OMS, y compris la France, qu’ils recueillent

es statistiques de santé et les transmettent à l’OMS entilisant la CIM comme cadre de référence. Actuellement,’OMS est en train de réviser la Classification internationalees maladies et des problèmes de santé connexes, Dixièmeévision (CIM-10) [2], et la CIM-11 devrait être approu-ée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2014. LaIM est le standard international pour l’information sani-

aire, pour l’évaluation et la surveillance de la mortalité, dea morbidité, et des autres paramètres de santé. La révi-ion de la CIM se doit d’être pertinente pour toute uneérie d’applications d’ordre clinique, de santé publique,’éducation, de recherche, de politique, et de statistique,lle doit se baser sur les meilleures connaissances scienti-ques disponibles et suivre le rythme des progrès en matièree soins de santé qui peuvent améliorer sa fiabilité, sa vali-ité et son utilité.

Le développement de la classification des troubles men-aux et comportementaux dans la CIM-11 est dirigé pare département Santé mentale et abus de substances psy-hoactives de l’OMS. La première priorité du départementst d’aider les pays membres de l’OMS, en particulier ceuxui ont le moins de ressources, à réduire le fardeau de laaladie et les handicaps liés aux troubles mentaux. Cette

riorité faconne de manière fondamentale la manière donte département aborde la révision de la CIM. Les troubles

Département santé mentale et abus de substances psychoactivesMER/MSD), Organisation mondiale de la Santé, 20, avenue Appia,H-1211 Geneva, [email protected]>∗ Traduction de Nicolas Henckes et Nicolas Daumerie

Tirés à part : G.M. Reed

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Pour citer cet article : Reed GM. Vers la CIM-11 : créer un espace pour undoi:10.1684/ipe.2011.0755

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europsychiatriques sont à l’origine de 13 % du total du far-eau de la morbidité et des handicaps à l’échelle du globe,oit plus que n’importe quelle autre catégorie de maladieson contagieuses [3]. Seule une minorité parmi les per-onnes souffrant de troubles mentaux même sévères recoitn traitement quel qu’il soit – moins de 25 % dans les paysn voie de développement [4] –, et seul un faible pourcen-age de ces traitements sont fournis par des psychiatres [5].

Un des buts essentiels de la classification des troublesentaux et comportementaux de la CIM-11 est de per-ettre une identification et une priorisation plus large et

fficace des personnes souffrant de troubles mentaux quint besoin de traitement. Dans la plupart des pays, les condi-ions d’accès aux services de santé mentale et le choix desraitements sont fortement influencés par la classificationiagnostique. Les personnes présentant des troubles men-aux ont plus de chances de recevoir les services dont ilsnt besoin si les personnels de santé avec lesquels ils onte plus de probabilité d’entrer en contact ont un systèmeiagnostique fiable, valide, cliniquement utile et fonction-el. Des inquiétudes sérieuses ont été formulées quant à’utilité clinique des systèmes actuels de classification desroubles mentaux [6], qui s’appliquent généralement tantla CIM-10 qu’au Manuel diagnostique et statistique desaladies mentales de l’Association américaine de Psychia-

rie [7]. Le principal facteur contribuant à la faible utilitélinique des systèmes de diagnostic psychiatrique est leurxtraordinaire complexité, qui ne paraît pourtant pas indis-ensable dans de nombreuses applications cliniques [8] ete favorise pas l’utilisation efficace des ressources limitéesn termes de traitement au niveau clinique ou du pays.

Les données produites dans le contexte de consultationse santé sont utilisées par les gouvernements à de nom-reuses fins, notamment pour transmettre les relevés deorbidité à l’OMS, allouer les budgets de santé, développer

es programmes de santé et de santé publique, ou commease pour les politiques de santé, par exemple détermineru’un individu satisfait aux conditions d’accès à un ser-ice ou rembourser ce service. Un système diagnostiquearactérisé par une faible utilité clinique ne peut pas pro-uire de données valables pour constituer une base pour lesrogrammes et les politiques de santé.

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Les implications pour la santé publique de l’utilité cli-ique de la CIM influencent de plusieurs facons la manièreont l’OMS aborde sa révision. Premièrement, pour avoirn effet sur la santé publique, le développement de laIM-11 nécessite une perspective mondiale. Un processusultilatéral efficace doit fournir aux personnes de toutes les

arties du monde qui utilisent la CIM une possibilité réelle’influencer le produit final – à travers leurs représentantségitimes et par des mécanismes déterminés collectivement.n défi, et en même temps une exigence, est d’assurer une

orte participation des pays en voie de développement.Une deuxième exigence, étroitement liée à la précédente,

st que le processus de révision et le résultat de ce proces-us doivent être développés en plusieurs langues. Un grandombre des spécificités culturelles et nationales est ancréans la langue, et si l’on ne prête pas attention à la traductiont aux équivalences linguistiques tout au long du processus,n peut prédire que cela aura pour résultat une utilité cli-ique réduite des versions autres qu’anglaise. L’OMS mènees activités spécifiques en relation avec le développemente la classification des troubles mentaux et du comporte-ent dans la CIM-11 dans plus de 20 langues. Les produits

ssentiels de la classification des troubles mentaux et duomportement de la CIM-11 seront publiés par l’OMS dansoutes ses langues officielles : l’arabe, le chinois, l’anglais,e francais, le russe et l’espagnol.

Troisièmement, l’effort de révision doit être multidisci-linaire. Comme on l’a souligné, à l’échelle du globe lalupart des personnes souffrant de troubles mentaux neerront jamais un psychiatre. Pour pouvoir servir d’outilour réduire le fardeau de la maladie, la classification desroubles mentaux et du comportement de la CIM-11 doitouvoir être utilisée par une gamme plus large de person-els de santé. L’OMS considère que tous les professionnelse santé qui utilisent la classification des troubles mentauxoivent être représentés dans sa révision. Cela se traduit par

ne participation de premier plan dans le processus de révi-ion de plusieurs sociétés professionnelles internationalesui peuvent prétendre de manière légitime représenter à’échelle mondiale leur discipline respective (par exemples :a psychologie, le travail social, la médecine générale).

Quatrièmement, l’OMS reconnaît que les usagers deservices de santé mentale et leurs familles sont des par-ies prenantes directes du processus de révision de la CIM.a communauté des usagers de la santé mentale s’est delus en plus alignée sur le mouvement des disability rights,doptant son slogan : « Rien pour nous sans nous », reje-ant ce qu’elle considère comme du paternalisme médicalt demandant à être consultée sur les décisions qui ont unffet sur leurs vies. Les usagers pensent leurs expériences eteurs besoins en des termes très différents de ceux des pro-essionnels qui, historiquement, ont détenu l’autorité sures décisions concernant les choix et la prise en chargees concernant [9]. La tentative d’incorporer ces perspec-ives se complique par le fait que les organisations des

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sagers et des familles ne sont pas monolithiques, maisont plutôt caractérisées par une diversité importante deerspectives et d’opinions. Le processus de révision dea CIM doit comprendre des opportunités substantiellest sérieuses pour la participation des groupes d’usagers.es opportunités doivent être structurées et organiséesun rythme qui leur permette de contribuer de facon

onstructive au processus de révision, et ne pas être seule-ent des gestes symboliques ou une sorte d’exercice

olitique.C’est dans ce contexte que le département Santé mentale

t abus de substances psychoactives de l’OMS a demandéu Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de laanté pour la recherche et la formation en santé mentaleCCOMS), Lille, France et au Centre de recherche méde-ine, sciences, santé, santé mentale et société (CERMES3)e soutenir ensemble et d’organiser un débat qui permettel’OMS d’apprécier et de commencer à tirer des ensei-

nements des diverses perspectives francaises sur une sériee thèmes pertinents pour le développement de la CIM-11.es deux centres coorganisateurs ont choisi trois thèmesomme champ d’investigation et ont organisé l’examen dees thèmes sous la forme d’une série de journées visantrassembler des cliniciens, des chercheurs et des usa-

ers/familles d’usagers pour entamer une réflexion sur lesroblèmes complexes auxquels renvoie le développement’une nouvelle classification.

Les trois thèmes sélectionnés étaient : 1) les troubleschizophréniques et délirants ; 2) les troubles des conduitest les troubles envahissants du développement chez l’enfantt l’adolescent ; et 3) les troubles liés au genre. Les articlesassemblés dans ce numéro représentent des contributionsndividuelles à ces journées. Elles n’ont été ni limitées, nieprises à son compte par l’OMS, mais visent à montrer learge éventail des perspectives élaborées par les parties pre-antes francaises qui ont été exprimées dans ces journées.

e fut un effort complexe, visant à inclure une diversité deerspectives, et courageux de la part des centres coorga-isateurs, et les discussions qui eurent lieu furent parfoisifficiles. Mais cette complexité est aussi celle qui caracté-ise le champ et l’on ne doit pas fuir les discussions difficilesi l’on veut développer une classification qui aidera à nousaire avancer vers les buts que le Département santé men-ale et abus de substances psychoactives de l’OMS a fixésour la révision de la CIM.

De facon ironique, une caractéristique qui peut faire duontexte francais un contexte particulièrement riche pourpprofondir cette discussion multilatérale est l’ambivalencevec laquelle le postulat d’une classification psychiatriquen général et de la CIM en particulier paraît y êtreonsidéré. Un sondage international mené auprès de psy-hiatres dans plus de 40 pays de toutes les parties duonde par l’OMS en collaboration avec l’Association mon-

iale de Psychiatrie a montré que les psychiatres francaiséclarent moins utiliser une classification psychiatrique

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ormelle que les psychiatres de n’importe quel autre paysarticipant à cette étude. Les psychiatres du secteur publicrancais utilisent la CIM-10, les chercheurs francais ensychopathologie utilisent largement le DSM-IV, maises psychiatres exercant en cabinet privé semblent avoirne probabilité moindre d’utiliser quelque classificationormelle que ce soit. Il existe aussi une classificationrancaise distincte des troubles de l’enfant et de l’adolescent10].

Si je peux me permettre une observation personnelle,e phénomène me semble être en partie lié à une ques-

ion récurrente dans les discussions des journées sur la

esure selon laquelle les étiquettes faconnent nos per-eptions et tendent à créer leurs propres réalités. Cetteuestion est un trait important de la tradition intellectuellerancaise [11], et elle devrait servir de contre-poids auxiais universalisants et au déterminisme biologique dans laanière dont nous considérons le développement, l’usage

t l’utilité de n’importe quel système de classification desroubles mentaux. Nous attendons avec impatience de col-aborer avec nos collègues francais sur la révision de laIM dans les prochaines années, dans le cadre de nosfforts pour réduire le fardeau des maladies mentales dans leonde.

éférences. World Health Organization. Basic documents, 46th edi-

tion. Geneva, Switzerland : World Health Organization ;2007.

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Annexe 1CIM 10 – Formulaire de proposition de révision Troubles mentaux etcomportementaux (Chapitre V)

Remplissez ce formulaire pour chacune des modifications que vous proposez. Les propositions devraient en généralconcerner une catégorie ou un groupe de catégories spécifiques. Si la proposition concerne plusieurs catégories,les modifications de chacune des catégories devraient être soumises dans des formulaires distincts, à moins que ladescription de la proposition et les preuves à l’appui ne s’appliquent intégralement à chaque catégorie.Veuillez envoyer le formulaire rempli à : Dr. Geoffrey M Reed, Responsable de projet senior (senior project officer)pour la révision de la CIM 10 troubles mentaux et comportementaux, Département santé mentale et abus de substancespsychoactives, Organisation mondiale de la Santé

1. Nom : Ville :Titre : Etat ou province :Affiliation : Code postal :Département : Pays :Rue : Adresse e-mail :

2. Veuillez cocher ci-dessous l'option qui décrit le mieux la ou les personnes au nom de qui cette proposition est soumise :Cette proposition est une recommandation personnelle (par exemple : basée sur une expertise personnelle, surdes discussions informelles avec des collègues, sur une revue de la littérature).Cette proposition est la recommandation d’un groupe (par exemple un groupe d’étude ou un départementacadémique).Précisez quel est ce groupe :Cette proposition est une recommandation formelle émanant d’une organisation.Précisez quelle est cette organisation :Autre :Précisez :

3. Indiquez quel est la catégorie, le bloc ou le chapitre principal de la CIM 10 que cible votre proposition, en utilisant le niveau de codagepertinent le plus élevé.Un chapitre renvoie à la partie de la CIM10 représentée par exemple par ‘F’ (troubles mentaux et comportementaux). Unbloc renvoie à un groupe de catégories à l’intérieur d’un chapitre, tel que ‘F63’ (Troubles des habitudes et des impulsions).Ainsi, par exemple, si votre proposition concerne tout le chapitre sur les troubles mentaux et comportementaux, écrivez F.Si votre proposition concerne uniquement le Vol pathologique (Kleptomanie), écrivez ‘F63.2’.

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a) Code dans la CIM10 (par exemple F, F22, F44.1) :b) Nom(s) de la catégorie (par exemple Troubles délirants persista

4. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux la proposition (cochezAddition d’une ou de plusieurs nouvellescatégorie

Suppression d’une ou plusieurs catégoriesDéplacement de catégories dans un groupe,bloc ou chapitre différentRéorganisation de groupes ou blocs àl’intérieur du chapitre V (F)

Autre (précisez) :

72 L’INFORMATION PSYCHIATRIQ

nts, Fugue dissociative) :

plus d'une réponse si nécessaire).Modification du nom d’une ou plusieurscatégories, sans modification du concept, de ladéfinition ou des critères du trouble

Introduction de modifications substantivesdans la conceptualisation, définition oudescription d’une ou plusieurs catégories,qu’un nouveau nom soit proposé ou non

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5. Quel est le but principal de la proposition (Cochez plus d'une option si elles ont la même importance)Mieux refléter les connaissances scientifiquesactuelles

Améliorer la compatibilité à l’intérieur de lafamille des classifications internationales del’OMS

Améliorer la précision du diagnostic (i.e.réduire les faux positif ou les faux négatifs)

Refléter les évolutions de la compréhension oude la vision sociales des maladies ou troubles(par ex. retrait de termes stigmatisants)

Améliorer l’utilité clinique de la CIMMieux refléter les pratiques actuelles Autre (précisez) :

6. Veuillez fournir une description spécifique de la proposition (N'incluez pas ici les preuves à l'appui de la proposition)a) Quelle est la modification spécifique que vous proposez (200 mots maximum)b) Quel problème spécifique du système actuel la proposition cherche-t-elle à résoudre (200 mots maximum)

7. Résumez les preuves à l'appui de votre proposition (500 mots). Les preuves peuvent comprendre des résultats scientifiques, leconsensus d'expert, et des preuves liées à l'utilisation ou aux pratiques, par exemple preuve de l'amélioration de l'utilité.

8. Liens internet à l'appui de la proposition :

9. Documentation à l'appui de la proposition, y compris publications (joignez les fichiers) :

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