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Le journal du Relais Intercommunal Parents - Assistants Maternels - Enfants du Pays de Lif réf
Édito
SOMMAIRE
Chasné sur Illet - Dourdain - Ercé près Liffré - La Bouëxière - Liffré
Le coin lecture
Le repas, un moment de relation entre l’enfant et l’adulte
Retour sur...
La formation continue des assistants maternels
Les espaces-jeux
Jeu d’imitation : je joue au papa ou à la maman
Zoom sur... Sterenn Leclere, Vice-Prési-dente déléguée à la Petite Enfance
Agenda
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N°6 - Automne 2014
www.pays-liffre.fr
L’effervescence de la rentrée s’achève. Il vient de se vivre au sein des espaces-jeux, durant ce premier mois de l’année scolaire, une recom-
position des groupes d’enfants et d’adultes accompagnants, où cha-cun apprend à se connaître et à accueillir l’autre. Les animatrices et éducatrices ont construit de nouveaux projets et c’est toute une
organisation qui a redémarré, invitant l’enfant et l’adulte référent à jouer, à manipuler, à faire et défaire, à s’amuser et se dévelop-
per seul et en groupe.
Ce mois de septembre représente t-il une continuité de ce qui s’est construit, analysé au fil des mois passés ou bien une évolution vers d’autres projets ? Il s’agit bien d’un doux mélange, pour ne conserver que le meilleur des deux et penser l’avenir. Parmi les nouveautés sur le territoire,
une formation professionnelle, sur le dernier trimestre 2014, est proposée aux assistantes maternelles.
Pour l’enfant, se joue sur cette période toute l’impor-tance des premiers accueils et des retrouvailles de camarades de l’année passée sur les espaces-jeux. Accueillir à son domicile pour la première fois c’est échanger avec la famille et l’enfant sur les rythmes de chacun. C’est permettre un temps d’adaptation pour l’enfant afin de s’approprier le nouvel espace, dans lequel il est entouré de nouvelles personnes. C’est s’adresser aux tout-petits, les entendre tout en respectant le silence dont il a parfois besoin. Accueil-lir un bébé, c’est l’appeler par son pré-nom, c’est le porter dans des mains qui lui parlent et le soutenir dans une voix qui le touche.
Bonne lecture.
Estrelle SACHETResponsable Service Petite Enfance
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LE COIN LECTURE
Le repas : un moment de plaisir entre l'enfant et l'adulte
Le repas doit être, avant tout, un moment de plaisir pour l’enfant. Ce plaisir de manger doit rester la seule priorité de l’adulte pour que le repas soit et reste un moment convivial, sans heurt et sans tension.
Il faut savoir dire nonMalika Doray
Parfois, il faut savoir dire non. Non aux petits pois, non aux «S’il te plaît», non aux gâteaux, non aux bisous, non aux «Tant pis pour toi». Il faut savoir dire non… mais pas quand on veut dire oui !
Mange ta soupe, Alfred !Virginia Miller
Alfred est à l’âge du « nan », sa version personnelle du « non ». Il ne veut pas manger, pas venir à table… Le papa se conduit de façon exemplaire, ferme et tout en douceur, sans y attacher plus d’importance qu’il ne faut. C’est fina-lement l’exemple qui fait manger Alfred.
« J'ai tout essayé !» Opposition, pleurs et crises de rage : traverser sans dommage la période de 1 à 5 ans.
Isabelle Filliozat
Les angoisses des parents autour de l’alimentation sont viscérales. Très fortes, elles occasionnent des réactions
inappropriées. Ce livre donne les informa-tions et des outils pratiques nécessaires pour que les parents d’enfants de 0 à 6 ans fassent enfin des repas avec leurs petits des moments sains et sereins. Un ouvrage qui explique et dédramatise les refus alimentaires du jeune enfant !
Mon bébé refuse de manger. L'aventure alimentaire du jeune enfant
Vanessa Saab et William Memlouk
L’éveil au goût
Tout petit, il est nécessaire de lui proposer les aliments de façon progressive et dissociée. Ainsi, il pourra découvrir et distinguer les nouveaux goûts. L’enfant réagira différemment face aux aliments proposés. Il est important de respecter ses envies et ses refus du moment, même s’ils ne sont pas définitifs. C’est pourquoi il sera opportun de reproposer de temps à autre un aliment refusé.
De plus, il faut savoir que si l’on souhaite que l’enfant en grandis-sant oriente ses goûts vers une alimentation « faite maison », il est préférable de lui donner cette habitude dès le plus jeune âge.
Le respect
Respect de la satiété :Très tôt, le jeune enfant a conscience de sa satiété c’est-à-dire de ses besoins et de ses limites (il se détourne de son biberon, il ferme la bouche devant la cuillère, il décide d’arrêter son re-pas…). L’adulte doit être vigilant face à ces petits signes et mettre un terme au repas afin que ce moment reste, pour l’enfant, un moment de plaisir.
Respect des goûts :Il est essentiel que l’adulte respecte les goûts de l’enfant. C’est parce qu’ils sont respectés que l’enfant s’autorisera à aimer les aliments qu’il refusait jusqu’alors. De même, l’adulte peut se permettre de demander à l’enfant « tu aimes ou tu n’aimes pas ? » et peut éviter de l’influencer en disant : « Mmm, c’est bon ! ». En effet, l’enfant a le droit d’aimer ou pas un aliment et de l’exprimer comme toute autre personne.
Respect des envies : L’appétit de l’enfant varie en fonction de ses besoins physiolo-giques, il peut avoir moins envie de manger sur certaines pé-riodes, et vice versa. L’adulte en respectant tout cela, va permettre à l’enfant de se sen-
tir écouté et compris. Il n’y aura alors pas de rapport de force dans la relation adulte / enfant pendant le repas. L’enfant mangera pour son propre intérêt et donc pour son plaisir.Cependant, il ne paraît pas opportun de laisser l’enfant choisir son menu. L’adulte le propose et l’enfant dispose… Ainsi, s’il refuse son plat principal, il peut avoir son dessert mais pas un second choix de plat.De même, afin que l’enfant ne tombe pas dans la toute-puissance, l’adulte est garant des limites lors du repas : ne pas laisser l’enfant sortir de table de façon intempestive, ne pas jeter ou jouer avec la nourriture… Il est important que ces règles de vie en société soient et restent stables.
Pourquoi l’enfant ne mange pas et que faire ?
Le repas peut être redouté par l’adulte et l’enfant quand il est de-venu un moment de crise avec les cris de l’adulte et les pleurs de l’enfant.Il faut savoir que le repas est un moment de relation avant tout, où l’affectif joue un rôle essentiel. Plusieurs éléments entrent, alors, en jeu ce qui le rend particulièrement complexe.Il arrive que l’enfant refuse son repas pour la simple raison qu’il a besoin de passer à l’étape suivante : manger à la cuillère, manger tout seul, passer aux morceaux… (éviter de mélanger les morceaux à la purée qui peuvent provoquer des écœurements). Ce refus cor-respond à un désir d’autonomie.L’enfant qui traverse sa période d’opposition, va refuser systémati-quement certains aliments afin de s’affirmer vis-à-vis de ses parents.Ainsi, il est primordial de prendre de la distance par rapport à ce que vit l’enfant pendant son repas. En effet, il ne doit pas ressentir de pression de la part de l’adulte, pour que ce moment lui appartienne.
De plus, le repas doit être un temps de convivialité, de partage et d’échanges entre l’enfant et l’adulte.Dès la naissance que ce soit au biberon ou au sein, le repas pris
dans les bras, est vécu par le bébé comme un moment de relation privilégié. Il est déjà un moment de partage.Plus tard, le repas en famille va permettre à l’enfant d’avoir envie d’imiter l’adulte : manger seul, « picorer » des morceaux, parta-ger les mêmes plats… L’adulte doit alors l’accompagner dans cette quête d’autonomie grandissante. Le repas est un moment où l’en-fant a besoin de sentir qu’il a toute sa place au sein de sa famille.
Il peut, aussi, être intéressant de faire participer l’enfant à l’élabora-tion du repas (atelier cuisine…).
Attention…
- au « forcage » alimentaire : introduire la cuillère de force
dans la bouche de l’enfant, imposer un plat non terminé au
repas suivant… doit être proscrit. L’enfant se retrouverait
alors en position de soumission ;
- au chantage pour solliciter l’enfant à terminer son assiette :
le priver de dessert, rester à table un temps infini, aller au lit…
- au détournement de son attention en lui proposant des
jouets ou en allumant la télé ;
- au mélange de purée à son dessert sous prétexte d’appor-
ter un goût sucré à cette dernière.
MIEUX COMPRENDRE L’ENFANT
Tous ces comportements sont, très souvent, dus à la préoccupation de l’adulte qui souhaite que l’enfant mange absolument. En effet, voir son enfant qui refuse systématiquement de se nourrir peut être vécu comme un moment d’angoisse profonde pour le parent.C’est pourquoi pour le bien-être de tous, il est essentiel de s’attacher à la qualité de la relation en se respectant les uns les autres, en prenant du recul par rapport à ces inquiétudes et en mettant en avant la convi-vialité par les échanges et la valorisation de ce qu’il peut faire seul.
« J’ai tout essayé, rien n’y fait, il continue ! » est une phrase récurrente des parents épuisés et démunis face aux excès de leurs enfants. Mon hypothèse de travail est que les comportements des enfants sont d’abord au service de leurs propres besoins de croissance. Un enfant est un être en évolution, voilà une idée simple trop souvent oubliée. Parce que nombre de parents sont perdus, Isabelle propose des mots, des gestes, des attitudes parentales.
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LÉGISLATION
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Chasné sur Illet (mairie) : mercredis matins de 9h à 12h - semaines impaires
Dourdain (maison intercommunale, 8 rue du stade) : mardis matins de 9h à 12h30
Ercé près Liffré (mairie) : mercredis matins de 9h30 à 12h30 - semaines paires
La Bouëxière (mairie) : vendredis après-midi de 13h30 à 16h30
Liffré (centre social, 9 rue des écoles) : mercredis après-midi de 14h à 17h - jeudis après-midi de 14h à 19h
Sandy Erbrech 06 17 35 31 53 - Patricia Madiot 07 78 41 84 58
RETOUR SUR....... la soirée d’échanges Petite enfance
la peur, le tout-petit, l'adulte et le livre
En partenariat avec la Médiathèque de La Bouëxière, le Ripame a organisé le 23 mai 2014 une soirée d’échanges sur les peurs à travers le livre.
Anne Marie Gravouille, bibliothécaire et psycho-prati-cienne a pu illustrer ses apports théoriques par de nom-breuses lectures d’ouvrages destinés aux tout-petits.
Pour l’intervenante, les peurs circulent et bougent en nous tout au long de la vie. Mais comment aider l’enfant à vivre avec ses peurs ? Il faut pouvoir les accueillir, cela permet à la pression de retomber et à l’enfant d’être apaisé. En tant qu’adulte, il faut accepter le fait que l’enfant va vivre avec des peurs et lui apprendre à les apprivoiser. Il est important de permettre à l’enfant d’exprimer sa crainte et plus globalement toutes ses émotions.
Toutefois, il n’est pas facile de mettre des mots sur ses émotions, il n’est pas aisé non plus d’accueillir celles de l’enfant.Le livre peut alors devenir un outil pour nous aider à verbaliser. Il permet d’apprivoiser la peur, de maî-triser une situation qui inquiète. L’illustration permet de prendre une distance face à cette émotion.
L’adulte qui raconte « une histoire qui fait peur » doit être rassurant. Il est important de réconforter l’enfant, mais aussi de partager avec lui un moment privilégié lors d’un temps de plaisir et d’échanges. Cela aura pour effet de le soutenir par la parole, mais également par une présence bienveillante, sur laquelle l’enfant pourra s’appuyer pour comprendre, accepter ses émotions et grandir sereinement.
L’intervenante termine en disant que « l’on nourrit tout autant l’enfant de l’his-toire racontée que de la relation qui s’instaure pendant le moment ».
Pour aller plus loin :- résumé de Mme Gravouille sur le site : www.pays-liffre.fr/RIPAME- Bébés chouettes, de Martin Waddell- Au secours voilà le loup, de Vincent Bourgeau et Cédric Ramadier- Max et les maximonstres, de Maurice Sendak
... L’université d’été du réseau RIPAME
L’équipe du RIPAME du Pays de Liffré, a accueilli, lundi 7 juillet à Liffré, la première Université d’été du Réseau RAM 35.
Une cinquantaine d’animatrices de Relais Assistants Maternels et des espaces-jeux rattachés à ces relais ont participé à cette journée pédago-
gique, organisée par la CAF d’Ille et Vilaine.Cette rencontre placée sous le thème des « Douces Violences » a été animée par Sandra Loddo, éducatrice de jeunes enfants, formatrice à l’IRTS de Nancy.
La formation continue des assistants maternels
Comme tout salarié, les assistants mater-nels, quel que soit leur employeur, ont le droit de bénéficier d’actions de formation
professionnelle continue.
Pourquoi se former ?
- Pour améliorer l’accueil de l’enfant et de sa famille en enrichissant ses connaissances et en acquérant de nouvelles compétences ;- Pour prendre du recul, réfléchir sur sa pratique et sur son métier ;- Pour échanger avec des collègues.
Plusieurs dispositifs de formation existent et nous vous présentons dans cet article celui du DIF (Droit Individuel à la Formation).
Qu’est-ce que le DIF ?
C’est un quota d’heures de formation, attri-bué chaque année à l’assistant maternel dès qu’il justifie d’une activité depuis un an minimum.24 heures de DIF sont cumulées chaque année, dans la limite de 120 heures.Le « compteur DIF » peut être consulté sur
www.ircem.com
Comment utiliser le DIF ?
L’utilisation des heures de DIF est à l’initiative de l’assistant maternel, avec accord de l’em-ployeur. Une fois le choix de la formation effec-tué, l’assistant maternel doit choisir l’un de ses employeurs pour être le partenaire de son projet. Celui-ci devient alors l’employeur faci-litateur, qui prendra en charge les formalités liées au départ en formation.
Quelle rémunération ?
- Si la formation est réalisée hors temps de travail, l’assistant maternel perçoit de son employeur- facilitateur une allocation de formation (3,44€/heure au 01/01/2014).
- Si la formation est réalisée sur le temps de travail, le salaire de l’assistant mater-nel est maintenu. L’employeur-facilita-teur avance la rémunération due pour l’ensemble des familles employeurs.
Dans ces 2 cas de figure, l’employeur-facilitateur est remboursé ultérieurement par l’Agefos-PME*, qui prend en charge également le coût de formation.
Quelle formation ?
Une trentaine de modules de formations sont proposés par IPERIA**. Chaque formation possède des objectifs spécifiques : éveil de l’enfant, prévention des risques, gestion des situations difficiles de l’enfant, accompa-gnement à la séparation…Le catalogue de formation peut être consulté sur le site de l’institut IPERIA : www.iperia.eu ; il est également disponible auprès des animatrices du Ripame.
D’autres dispositifs peuvent aussi répondre aux besoins de formation des assistants maternels : - la VAE (validation des Acquis de l’Expérience, qui per-met d’obtenir tout ou partie d’un diplôme correspon-dant aux acquis de son expérience professionnelle > exemple : CAP Petite Enfance),
Le RIPAME met en place, en lien avec l’AREP de Fougères, un module de formation pour les assistants maternels du Pays de Liffré. Cette formation de 24 heures intitulée « gérer les situations difficiles de l’enfant »se déroulera à Liffré sur 6 samedis, en matinée, de septembre à décembre pour 12 assistants maternels.
D’autres modules pourraient être organisés sur le territoire en fonction du nombre de per-sonnes intéressées. N’hésitez pas à nous faire part de vos souhaits.
Les permanencesd'informations du
RIPAME sur rendez-vous
- le bilan de compétences (il permet de faire le point sur ses compétences, aptitudes et motivations et de définir un projet professionnel ou de formation)- le CIF (Congé Individuel de Formation, qui permet au salarié de suivre à son initiative et à titre individuel, des actions de formation longues et également de préparer et de passer un examen)
Pour plus de renseignement, n’hésitez pas à contac-ter les animatrices du Ripame.
* les particuliers employeurs d’assistant maternel sont redevables d’une cotisation formation professionnelle. Pour les parents bénéfi-ciaires du complément de libre choix du mode de garde, la cotisation est prise en charge par la CAF ou la MSA. Les sommes sont reversées à l’Agefos-PME, organisme paritaire collecteur agréé**IPERIA : institut national de la professionnalisation des emplois de la famille ; c’est l’organisme qui est mandaté pour concevoir une offre de formation
Chasné sur Illet
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Chasné sur Illet 19, rue de l’école : lundis et mardis matins de 9h15 à 11h45 avec Sabrina Brancquart
Dourdain maison intercommunale - 8, rue du stade : jeudis et vendredis matins de 9h15 à 11h45 avec Sabrina Brancquart
Ercé près Liffré Espace Nelson Mandela - rue de la croix de l’écu : jeudis et vendredis matins de 9h à 11h30 avec Nathalie Roux
La Bouëxière 20, rue Jean-Marie Pavy : mardis et jeudis matins de 9h15 à 11h45 avec Patricia Madiotmercredis matins de 9h15 à 11h45 avec Sabrina Brancquart
Liffré Espace Intergénérations - 7, rue des écoles : tous les matins de 9h à 11h30lundis après-midis de 14h15 à 16h45Les animatrices sont : - lundis, jeudis et vendredis : Sandy Erbrech - mardis et mercredis : Nathalie Roux- lundis après-midi : Sabrina Brancquart
LES ESPACES- JEUX
Thème : La montagne ateliers libres : pâte à modeler, dessins, gommettes, motri-cité...
atelier cuisine : pain au miel
fresques collectives d’un pay-sage évoluant selon les saisons
illustration d’une comptine « trois petits ours »
cache cache à la montagne : « loup y es-tu ? »
ateliers sensoriels : parcours pour les pieds, manipulation de brisure de riz,...
Fermeture des espaces-jeux du lundi 22 décembre 2014 au vendredi 2 janvier 2015
Je joue au papa ou à la maman...
JOUER POUR GRANDIR
Temps forts :
Les tout-petits, filles et garçons, passent de nombreuses heures à jouer à la dînette, à la poupée…En faisant semblant, l’enfant joue
et rejoue, à sa manière, des situations qu’il vit ou qu’il voit au quotidien. Le jeu lui permet alors de se projeter en tant que futur adulte et de petit être grandissant.
En effet, ces moments lui donnent la possibilité de s’identifier aux adultes et plus particulièrement à sa maman et à son papa : les deux parents participant chacun aux tâches de la vie quotidienne (vaisselle, préparation du repas…) et aux soins prodigués aux enfants (changer la couche, donner un bain…). C’est pourquoi il n’y pas lieu de s’inquiéter de voir son petit garçon jouer à la poupée. Non seule-ment c’est tout à fait normal, c’est même presque incontournable…
L’enfant va aussi s’approprier les choses en fonction de ce qu’il est. En effet, il va mettre en scène les faits, les événements qui le touchent plus particulièrement. Par exemple, avec l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, les jeux de poupées vont prendre une place importante.Ces jeux lui offrent, également, la possibi-lité de faire des choses qu’il n’a pas le droit
de faire pour de vrai parce qu’elles sont le plus souvent dangereuses (repasser, cou-per, cuire, porter un bébé…). Il peut alors jouer à transgresser les interdits.
L’enfant a besoin de répéter les actions de nombreuses fois afin de maîtriser les gestes, les situations et, petit à petit, de les mettre en scène avec la création de ses propres histoires. L’imaginaire va se développer notamment avec l’acquisition du langage.
Pour favoriser ces jeux d’imitation, il est important de mettre à disposition de l’en-fant des jeux qui ressemblent aux objets du quotidien (éponge, couche, brosse à cheveux, gant et serviette de toilette…). Il est possible, aussi, de récupérer des flacons, emballages (gel douche, boite de crème …) qui ne présentent aucun danger pour lui. De même, dans notre société d’innovation électronique, il peut être pertinent de proposer des baigneurs sans fonction particulière afin de permettre à l’enfant de développer son imaginaire.
Ces jeux d’imitation sont nécessaires mais ne sont possibles que si l’on propose à l’enfant des temps de jeu libre dans sa journée.
anniversaire d’Evan
jeux d’eau à Liffré
anniversaire de Soen
activité de mot
ricité
activ
ité tr
ansvasement
activité musique
Ateliers pour les espaces-jeux de septembre 2014 à janvier 2015
éveil musical, activité dans le cadre de la semaine du goût aux saveurs de la montagne, spectacle, sortie à la médiathèque, activités de Noël
Soirée d'échanges Petite enfance > Les cadeaux en famille, plaisir partagé ou obligation ?A quelques semaines de Noël, Rocio Pardo, psychologue-consultante spécialisée dans les relations enfant-adultes, viendra débattre avec vous sur les cadeaux de noël :- quel est leur intérêt ?- comment savoir si l’on en fait trop ou pas assez ?- qu’est-ce qui se joue dans les relations familiales au moment de l’échange de cadeaux
Mardi 18 novembre 2014 à 20h, Relais des Cultures, Ercé-près Liffré
(tout public, accès libre et gratuit)
À VOS AGENDAS..!
Coordonnées des professionnelles
Sandy Erbrech : 06 17 35 31 53
Patricia Madiot : 07 78 41 84 58
Nathalie Roux : 06 72 92 53 22
Sabrina Brancquart : 06 12 09 15 77
Numéro utile
> Un service d’écoute, de soutien et d’accompagnement psycholo-
gique destiné aux assistants maternels
Ce service proposé par l’Ircem Prévoyance en partenariat avec le cabinet spé-
cialisé Psya peut aider à surmonter une situation difficile. Il permet de bénéfi-
cier d’entretiens téléphoniques de manière anonyme et confidentielle avec un
professionnel formé à l’écoute et, si la situation le nécessite, d’un accompa-
gnement auprès d’un psychologue en ville (dont les 7 premières consultations
sont prises en charge par l’Action Sociale de l’Ircem Prévoyance).
Ce service est accessible -pour l’assistant maternel, son conjoint ou ses
enfants à charge- 24h/24 et 7j/7 par téléphone au 0 800 73 77 97 (appel
gratuit depuis un poste fixe) ou par internet sur www.psya.fr (Espace béné-
ficiaires , Identifiant « psyaam » et mot de passe « ircem »)
RIPAME infos : Dépot Légal mai 2013 - Directeur de publication : Loïg Chesnais Girard - Conception : Communauté de Communes du Pays de Liffré avec la participation financière de la CAF d’Ille-et-Vilaine - Conception et réalisation graphique : Frédéric Leroux - imprimé par GPO à Thorigné-Fouillard en 1200 exemplaires sur papier 100% recyclé - N° ISSN 2268-1159 - Publication gratuite.
ZOOM SUR...... Sterenn Leclere, Vice-Présidente déléguée à la Petite Enfance élue à la Bouëxière
Retrouvez ce journal sur www.pays-liff re.fr/RIPAME
baby flowertoy children
Quel est votre parcours professionnel ?J’ai travaillé quelques années comme assistante commerciale en agence immobi-lière, puis rapidement je suis allée sur le terrain en tant que négociatrice immobi-lière. J’ai toujours été passionnée par les enfants, et une fois que ma situation familiale me l’a permis, j’ai choisi de me réorienter professionnellement et de demander mon agrément afin de devenir assistante maternelle.
Que préférez-vous faire avec les enfants ?Ce qui me passionne chez les enfants, c’est leur curiosité, leur soif de découvrir et d’apprendre. En tant que professionnelle, d’être à la base de leur fondation, pour leur donner tout pour réussir.
Quelles sont vos principales missions en tant qu’élue Petite Enfance ?Mes principales missions sont :- être l’interface entre les parents, les enfants, et les professionnels de la petite enfance sur le territoire. - être à leur écoute, et de faire évoluer au mieux les modes d‘accueil pour répondre aussi bien aux attentes des parents que des profes-sionnels.
Fréquentez-vous les espaces jeux ? Quel est l’objectif selon vous ?Me rendre à l’espace jeux est un moment important pour moi. Nous avons une chance formidable d’être entourés par une très bonne équipe d’éducatrices, et j’en profite d’ailleurs pour les féli-citer pour leur professionnalisme.Et c’est un moment d’échange important pour les enfants, cela permet de les habituer à la collectivité afin de les accompagner doucement vers la découverte de l’école.
Êtes-vous satisfaites des propositions du Ripame (conférences, rencontres, informations... ?Oui totalement. Toutes ces différentes manifestations per-mettent à toute personne, de s’informer, s’interroger, voire même se perfectionner !
Quelles sont vos projets à venir en tant qu’élue ?
Mon principal projet est de pouvoir répondre à l’urgence ! Si un parent est à la recherche d’un emploi et qu’il doit se rendre disponible rapidement, il est nécessaire de l’aider à trouver un mode d’accueil dans l’urgence pour son enfant.
Un autre projet qui me tient également à cœur, c’est d’accompagner au mieux l’ouverture des deux prochaines micro-crèches sur Chasné sur Ilet et Ercé-près-Liffré. Je veux rassurer les assistants maternels de ces secteurs. Je l’ai moi-même vécu lorsque j’habitais Dourdain, j’étais as-sistante maternelle sur cette commune lorsque la micro-crèche s’est installée. J’ai soutenu ce projet, il faut être ouvert d’esprit, il est important de pouvoir répondre à toutes les demandes sur le territoire communautaire.
Quels sont vos loisirs ?Mes loisirs qui sont aussi sans équivoque mes plaisirs, sont les partages entre amis et famille, c’est tout ce qui fait ma force !
Réunions Info-Parents
> Nous aborderons les modes d’accueil sur le territoire,
les démarches liées à l’accueil du jeune enfant et la
relation contractuelle avec un assistant maternel
- jeudi 16 octobre à 18h30, salle Pérousel à La Bouëxière
- lundi 1er décembre à 18h30, centre social de Liffré
- jeudi 29 janvier à 18h30, salle Pérousel à La Bouëxière
(sur inscription auprès des animatrices - Gratuit)