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« Exposition Julien Carreyn », Parisart.com, avril 2011.
NOW | EXPOSITIONS
Julien Carreyn Lyot 13 mai-14 août 2011 Vernissage le 12 mai 2011 Reims. Frac Champagne-Ardenne Boulimique et érudit, c'est par la fusion de références multiples que Julien Carreyn produit des oeuvres à l'aspect faussement désuet, mêlant l'abstraction à la figuration.
Communiqué de presse Julien Carreyn Lyot À l'instar des oeuvres mystérieuses du symboliste belge Fernand Khnopff –compositions peuplées de femmes hiératiques, inaccessibles et au regard trouble, ou paysages renvoyant au monde du rêve–, les images de Julien Carreyn (né en 1973 à Angers; vit et travaille à Paris) évoquent un passé disparu, englouti dans le vague des souvenirs. L'artiste photographie des modèles qu'il fait poser dans des intérieurs saturés d'objets à haute valeur culturelle et symbolique. S'en suit un long travail d'atelier solitaire et minutieux pour faire naître, par le biais de techniques d'impression obsolètes, des dessins et des photographies qui sont ensuite assemblés en séries et disposés sous vitrine tels des vestiges culturels. Julien Carreyn a un désir d'imaginaire et d'esthétisme. Particulièrement intéressé par des techniques de reproduction anciennes et/ou rudimentaires, il a choisi de privilégier le dessin en tant que processus créatif pour tenter de créer un nouveau langage. Boulimique et érudit, c'est par la fusion de références multiples qu'il produit des oeuvres à l'aspect faussement désuet, mêlant l'abstraction à la figuration, associant un certain réalisme fragmenté aux images subconscientes et aux rêves, et ayant la particularité de rester parfaitement ouvertes.
Infos
Créateurs Julien Carreyn
Julien Carreyn a notamment participé à des expositions à la Fondation d'Entreprise Ricard à Paris (Une Expédition, commissariat de Stéphane Calais, 2009), au Mac/Val de Vitry-sur-Seine (collection du FRAC Ile-de-France, 2008) et au CNEAI de Chatou (Salons boudoirs et antichambres, 2002). Il a publié plusieurs livres d'artistes, dont Les Demoiselles de Vienne en collaboration avec Pierre La Police (Editions Cornélius, Paris, 2008). Julien Carreyn est représenté par la Galerie Crèvecoeur à Paris.
Lieu Reims.Frac Champagne-Ardenne
Autres expos des artistes Une expédition Repassage
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« Julien Carreyn / Nick Mauss », Artline, mai 2011.
Maud Charmoy, « L’agenda du week-end », GQ, 13 mai 2011.
L'AGENDA DU WEEK-END
• Le Vendredi, 13 Mai 2011 par
Une expo : Disorder-Julien Carreyn au FRAC Champagne-Ardenne Exposition réussie d'un artiste français qui privilégie l'assemblage de dessins et de photographies en tant que processus créatif pour tenter de créer son propre langage. Les images de Julien Carreyn semblent suspendues dans le temps, englouties dans un passé disparu. Le désordre selon Carreyn. Disorder de Julien Carreyn au FRAC Champagne-Ardennes - Du 13 mai au 14 août 2011. www.frac-champagneardenne.org Crédit : Julien Carreyn, Les cousines déçues (extrait), 2010 Par Maud Charmoy
Jean Delestrade, « La beauté sera érotique-voilée », daibok.fr, 27 mai 2011.
La beauté sera érotique-voilée
« La beauté convulsive sera érotique-voilée, explosante-fixe... »
Visite des 2 expositions du moment au FRAC Champagne-Ardenne.
La première présente simultanément deux artistes : l'allemano-américain Nick Mauss et le français Julien Carreyn. Je m'attarderais plus précisément sur le travail de ce dernier.
L'univers de cet artiste est passionnant : photo, peinture, photo reprise à la peinture, impression pixelisée, grands et petits formats. Images aux compositions étranges, totalement oniriques, des corps de femme que l'on croirait croisés au détour d'un paragraphe de Breton.
Le regard est en constant questionnement, photographie ou dessin ? fiction ou réalité ? aujourd'hui ou hier ? Julien Carreyn trace par ces interrogations un espace où il est doux de s'abandonner.
vendredi 27 mai 2011
Oui. Il n’y a pas que le travail dans la vie. Nous développons (heureusement) des passions extra-professionnelles. Alors, certes, il est question ici de culture, mais pas que.
A voir également dans la chapelle l'exposition d'Eugène Van Lamsweerde, Inez Van Lamsweerde et Vinoodh Matadin.
Il s'agit d'une rencontre entre le travail d'un sculpteur et de deux photographes de mode qui donne naissance à ces Sculptographs.
Des corps de femmes photographiés, tirage sur une feuille transparente et plastifié, suspendus et intégrés dans des mobiles de très fines tiges de métal.
Ces impressions de corps de femme sans visages sont découpés, taillés, froissés, tordus, transpercés par les tiges de métal et enchevêtrés, enserrés dans ces mobiles. Sensation étrange. Je m'approche, tourne autour. Mon mouvement donne une imperceptible impulsion au mobile qui se met lui aussi en mouvement, oscille d'un souffle, rapport sensible. J'approche les yeux, de la transparence naît une indicible charpente, ces tiges de métal fragiles carcassent ces corps charnus. Fragiles et inquiétants.
Jean Delestrade
http://www.frac-champagneardenne.org/expositions-en_cours-all-2-1-1.html
Pauline Godart, « Nu contemporain », Le Mag’Info, 30 mai 2011, p. 29.
« Julien Carreyn et Nick Mauss », De Fil en Déco, n°3, mai-août 2011, p. 5.
Amandine Lefèvre, L’Hebdo du vendredi, n°214, 20-26 mai 2011, p. 22.
Françoise Kunzé, « Frac de Reims : le romantisme de jeunes artistes », L’Union, n°20798, 29 mai 2011, p. 32.
Jean Delestrade, « Deux expositions à voir », Reflets Actuels, hors série, été 2011, p. 27.
« Eugène Van Lamsweerde, Lyot & Disorder », L’hebdo du vendredi, n°218, 17-23 juin
2011, p. 33.
« Expos », L’hebdo du vendredi, ,°219, 24-30 juin 2011, p. 20.
Alain Carton, « Julien Carreyn, Nick Mauss », VRI, n°27, juin 2011, p. 35.
« Julien Carreyn / Lyot – Nick Mauss / Disorder », Le guide des 1000 expos de l’été, Beaux-
Arts magazine, été 2011, p. 74.
« Julien Carreyn / Lyot – Nick Mauss / Disorder », Artline, juillet-août 2011, p. 10 et 15.
« Reims s’expose encore… », Vivez l’été à Reims, Reims, été 2011.
« Expositions », L’Union, n°20869, 8 août 2011, p.7.