24

Click here to load reader

assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

  • Upload
    docong

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

NOM DE L’INSTITUTION :   Institut   Polytechnique   Tomas KATARI - IPTK

AIRE GEOGRAPHIQUE D’INTERVENTION :   Municipalité   de Sucre, département de Chuquisaca, pays Bolivie

TITRE DU PROJET*: Appui éducatif, psychosocial et sécurité alimentaire avec les enfants et adolescents travailleurs de la rue   des   quartiers   périurbains   de   Sucre   à   travers   l’Ecole Mobile

DATE DE PRESENTATION : Novembre 2015

*Projet traduit par l’Asso PUKARA

Page 2: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

1- CONTACTS DE L’ENTITE SOLLICITANTE :

Nom de l’organisation : Institut polytechnique Tomas KATARI (IPTK)Nature juridique : Organisation non gouvernementale, reconnue par le gouvernement nationale par la résolution suprême N°182708, émise le 12 Juin 1980Registre national des ONG N°0067Adresse : Rue Nataniel Aguirre N°560 (Sucre-Bolivie)Téléphone : (00591-4) 6462447 / 6461352Fax : (00591-4) 6462768Courrier électronique : [email protected] web: www.iptk.org.boBlog de l’Ecole Mobile : www.escuelamoviliptk.blogspot.orgReprésentant légal : Franz Barrios Villegas (directeur exécutif)Responsable du projet : Silvia del Carpio Llano (coordinatrice de projets)Durée du projet : 12 moisCoût total du projet : 15 060 eurosMontant manquant : 6 060 euros

2- DESCRIPTION SYNTHETISEE DU PROJET :

Le présent projet a comme objectif une totale attention vis-à-vis d’enfants et d’adolescents et de leur famille  de   8   zones  géographiques  avec   lesquelles   l’Ecole  Mobile  du  CERPI   travaille   de  manière permanente depuis 2 ans pour certaines zones et plus de 10 ans pour d’autres.

La   dite   « attention »   se   focalisera   sur   le   fait   de   contribuer   au   développement   des   capacités cognitives,   psychoaffectives   et   psychosociales   qui   amélioreront   le   rendement   scolaire   et   l’auto-estime par le biais de la mise en place d’activités formatrices, artistiques, récréatives et d’acquisition de valeurs.Parallèlement,   s’ajouteront   des   activités   qui   contribuent   à   améliorer   son   état   nutritionnel   et renforcer   ses   liens   socio  affectifs  par   le  biais  de   l’implantation  de   jardins   familiaux,   culture  de légumes à  l’intérieur  de   leurs  propriétés.  Le  but  étant  d’améliorer   l’alimentation  journalière  des familles,   l’objectif est aussi de renforcer les liens  intrafamiliaux,  vis-à-vis de leur entourage et du quartier.

3- ANTECEDENTS, CONTEXTE ET JUSTIFICATION :

3-1- Antécédents      :  

Le   Centre   de   Ressources   Pédagogiques   Intégrales   (CERPI   –   IPTK)   dispose   d’une   importante expérience   de   travail   avec   les   enfants   et   adolescents   en   situation   de   désavantage   social   et économique et travaille à leur contact depuis plus de 10 ans.Cette population vulnérable est exposée à de hauts risques. C’est pourquoi l’Ecole Mobile parcours ces zones ou quartiers de la ville de Sucre où se réunissent les enfants et adolescents en situation de travail permanant ou sporadique (week-end ou vacances scolaires).

Page 3: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

Le CERPI, fait partie de l’institut Polytechnique Tomas KATARI, organisation non gouvernementale, avec plus de 38 années de travail en coordination avec la population la plus vulnérable que ce soit de la province de Chayanta, appartenant au département de Potosi ou bien de la municipalité de Sucre dans le département de Chuquisaca.Ces 2 départements  sont considérés comme les plus pauvres et  avec des  indices de dénutrition élevés, de faibles indices de développement humain et un indice élevé de chômage.

3-2- Contexte      :  

Contexte géographique      :  

Le projet se situe dans la municipalité de Sucre, province d’Oropeza, département de Chuquisaca, en Bolivie.Sucre est la capitale officielle de Bolivie et siège de l’organe judiciaire. Elle se situe à une altitude de 2790m, aux 65°20’ de longitude Ouest et aux 19°02’30’’ de latitude Sud. Le climat prédominant y est tempéré, avec une température moyenne de 15°C. Les précipitations annuelles sont en moyenne de 770,6 mm. La saison des pluies va de Novembre à Mars avec une moyenne de 125,88 mm.

Contexte socio-économique      :  

La ville de Sucre compte 287 029 habitants, avec une croissance annuelle de 3,7%. L’IDH de 0,704 est légèrement au-dessus de  la  moyenne nationale de 0,669.  L’indice  d’espérance  de vie  atteint   les 0,723, l’indice d’éducation les 0,799 et l’indice des revenus les 0,589.

Les indicateurs de santé :Ils   indiquent que le taux global de fécondité est de 3,5 enfants par femme, le taux de mortalité infantile est de 53 décès pour 1000 enfants. Les maladies les plus fréquentes sont celles des voies respiratoires et des infections intestinales. Les causes de mortalité générale sont en relation avec les maladies de l’appareil circulatoire, aux décès néonatals et infantiles. L’origine de ces maux est liée à la pauvreté, traduite par le faible accès aux soins et aux services basiques.

L’accès difficile à la propriété dans la ville et principalement dans les quartiers périphériques, est un grand problème social. Les familles à faibles ressources économiques, principalement, ont très peu d’espoir  de disposer de  leur propre toit  compte tenu de leur situation économique.  La situation actuelle des services d’eau potable et des réseaux d’égouts dans la zone rurale de la municipalité de Sucre, sont empiriques, précaires et d’une faible couverture car les services n’ont pas été planifiés à court, moyen et long terme.

La principale activité économique de la population des quartiers périphériques de la ville de Sucre est   informelle :   production,   commerce   et   services.   Il   existe   une   augmentation   permanente   des personnes qui se dédient à ces activités. Il est important de mentionner, qu’en faisant la corrélation entre   les   niveaux   d’instruction   et   les   revenus  moyens   positifs,   les   habitants   de   ces   zones   qui présentent  de   très   faibles  niveaux  d’instruction,  n’ont  pas  d’autres  alternatives  pour  obtenir  de meilleurs revenus.

Page 4: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

Contexte politique      :  

Les boliviens sont en train de vivre des moments politiques importants, avec les élections nationales réalisées   le  mois   d’Octobre   2014,   qui   ont   vu   Evo  Morales   et   ses   alliés   réélus   pour   5   années supplémentaires ; prenant place ainsi comme le président élu démocratiquement avec la plus grande permanence au pouvoir (3ème mandat). Il appartient également au parti politique disposant de la plus importante force politique de l’histoire du pays.

Egalement, les élections sub-nationales avec l’élection de gouverneurs et maires (réalisées en Mars 2015) ont également démontré un appui majoritaire au parti d’Evo Morales, cependant avec un plus faible pourcentage qu’aux dernières élections.

Ainsi,  pour  les 5 années à venir,   les politiques misent en place autant dans le domaine éducatif, socio-économique et productif vont perdurer. Ce mouvement tend à améliorer l’économie interne. Il a   pour   but   d’améliorer   la   vie   quotidienne   des   familles   migrantes,   installées   dans   les   zones périurbaines. Ces familles, sans travail bien rémunéré, pour « survivre » doivent avoir recours à des travaux temporaires. Par conséquent, tous les membres de ces familles sont obligés de travailler dès le plus jeune âge : lavage de voiture ou de bus, aide au transport des marchandises sur les marchés, activités de ventes, crieurs de journaux…..Dans nombre de cas, ces revenus n’assurent même pas l’accès à une bonne alimentation.

Malgré la promulgation d’une loi qui protège les enfants et adolescents travailleurs, portant l’âge minimum de travail à 14 ans, la réalité est toute autre dans la ville de Sucre : les enfants commencent leur activité de travailleurs de la rue, en moyenne autour de 7 ans.Cette  loi  qui oblige les employeurs  à donner les conditions minimales  de travail  aux adolescents travailleurs comme une sécurité médicale, des étrennes et d’autres bénéfices n’est dans la majeure partie des cas pas respectée.

3-3- Justification et analyse de la problématique      :     

La  municipalité   de   Sucre   compte   peu   d’activités   génératrices   de   ressources   économiques.   Les principales sont : l’industrie du tourisme, une fabrique de ciment qui appartient au gouvernement, la municipalité  et   les  universités  qui  génèrent  des  emplois  et  des   ressources  économiques,  plus   le secteur du transport. 

Parallèlement, le manque d’engagement politique pour aider l’agriculture, l’incidence négative du changement climatique qui a généré l’érosion de grands espaces de terres cultivables, n’autorisent pas   de   développement   durable   pour   ces   populations   campagnardes.   En   conséquence,   ces   dix dernières années, ces populations migrent vers les quartiers périurbains de la ville, ce qui occasionne une suroffre de main d’œuvre non qualifiée, additionné à la faible ou inexistante demande de travail dans la petite ou moyenne industrie.  Le travail  des parents ne suffit plus à couvrir   les  dépenses principalement  d’alimentation.  Par   conséquent,   les  enfants  et  adolescents  doivent  collaborer  en travaillant pour apporter ne serait-ce qu’un peu d’argent quotidiennement à leur famille. Et pourtant l’alimentation reste précaire, peu nutritive et en quantité insuffisante.

Page 5: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

Cette une situation difficile et controversée que vit la municipalité de Sucre, malgré tous les efforts fournis pour favoriser la prise en charge des enfants et adolescents qui se trouvent en désavantage social   et   économique.   Malheureusement   une   majorité   de   ces   enfants   défavorisés   n’ont   pas l’opportunité d’accéder à un appui pédagogique, psychologique, ou de pouvoir s’épanouir dans leur vie en fonction de leurs capacités personnelles. Une grande partie de ces enfants et adolescents se trouvent  en situation de semi-abandon de  la  part  de  leurs  parents,  dénutris,   introvertis,  parfois entourés  mais   de   façon   passive   ou  malheureusement   enrôlés   par   les   nombreuses   bandes   des quartiers périurbains de Sucre.

Les enfants et adolescents qui prennent part à l’Ecole Mobile, proviennent de ces familles qui ne disposent pas d’un centre d’appui pédagogique et psychosocial pour prendre soin de leurs enfants et de leur éducation.

Ces   familles  qui   ne  privilégient   pas   une   alimentation   adéquate   et   nutritive  pour   leurs   enfants, spécifiquement dans leur étape de développement, les exposent à des maladies qui affectent leur croissance et leur développement psychomoteur.

Cette situation donne lieu à :

Enfants et adolescents en situation vulnérable avec un faible rendement scolaire : 50% des enfants et adolescents qui proviennent de familles migrantes possèdent des problèmes d’apprentissage non résolus  par   l’éducation   régulière.  Ceci   engendre  un   faible   rendement   scolaire,   causant   dans  de nombreux cas de forts taux de désertion et d’abandon scolaire.

Enfants et adolescents en situation vulnérable avec des capacités éducatives et psychosociales limitées : Cet aspect émerge de différents motifs, dans les écoles. Nombreux cas d’enfants avec des problèmes  d’apprentissage :  comme  la  dyslexie,  échec scolaire  et  autres.  Ces  problèmes  dans   la majorité des cas ne sont pas traités, ni pris en charge par les professeurs pour différentes raisons : classes surchargées, manque de formation pédagogique….

Enfants et adolescents travailleurs de la rue vulnérable à la désertion scolaire. La grande majorité des enfants travailleurs des rues se trouvent en désavantage social et économique. Ceux-ci n’ont pas l’opportunité d’accéder à des centres spécialisés pour développer leurs aptitudes et talents, anticiper leurs problèmes d’apprentissage. Par conséquence, beaucoup d’entre eux se trouvent en situation d’alcoolisme, d’addiction à la drogue, et s’exposent aux risques de traite et trafic de personne, ou encore se laissent entrainer par les bandes qui abondent dans les quartiers périurbains de Sucre.

Les familles sont souvent monoparentales : le père ou la mère au foyer. Les plus petits sont très souvent surveillés par les plus grands qui ne disposent que d’une faible connaissance de la situation éducative, alimentaire et de santé de ces enfants. A  partir   de   cette  problématique   complexe  dont   souffrent   ces  enfants   et   adolescents,   le   projet prétend   améliorer   leur   développement   intellectuel,   émotionnel   et   social.   Le   projet   prétend également amplifier leurs connaissances ancestrales par le biais de la culture de légumes dans leurs propres   jardins.  Ceci  contribuerai  non seulement  à  améliorer   leur  état  nutritionnel  mais  aussi  à 

Page 6: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

récupérer leurs valeurs de vie communautaire, en cherchant à   ce que ces enfants et adolescents valorisent   leur   culture   et   acceptent   d’autres   projets   de   vie   qui   ne   les   violentent   pas   ni   les restreignent pour que dans un futur proche ils soient des leaders sociaux.

Pour   concrétiser   cette   proposition,   le   CERPI,   à   travers   l’Ecole  Mobile,   se   constitue   comme  un instrument  stratégique qui  permet d’enrayer   les  déficiences  décrites  auparavant  par  le  biais  des actions suivantes :

Développement des capacités cognitives des enfants et adolescents travailleurs de la rue.Développement des capacités de dépassement de soi, artistiques, sportives des   enfants   et adolescents aux faibles ressources économiques.Développement d’activités formatrices, sur le thème de la santé, et de la nutrition complémentaire avec la création de petits jardins familiaux pour la culture de légumes qui contribuent à améliorer l’alimentation au sein de la famille.Développement des capacités culturelles et ancestrales,  respect de leurs droits,  préservation du milieu naturel et respect de la terre mère (Pachamama), dans le cadre des droits de l’Homme.

4- POPULATION BENEFICIAIRE :

Le projet travaille avec 283 enfants et adolescents travailleurs,  permanents ou occasionnels, tous provenant de familles pauvres et nombreuses, la plupart du temps monoparentale. Très souvent, ces jeunes sont victimes de violence interfamiliale, présentent des problèmes familiaux où l’accès à une éducation régulière, à une bonne alimentation et à la santé, n’est pas prioritaire.

Leurs mères et/ou pères ne peuvent subvenir par eux-mêmes aux besoins de leur famille, raison pour laquelle les enfants et adolescents y contribuent en travaillant. Ces enfants sont fils de femmes de ménage,   vendeuses,   lavandière ;   pères  menuisiers,   serveurs,   porteurs,   ou   travaillant   de   façon épisodique  et  pour   lesquels   le   salaire  mensuel  n’est  pas   supérieur   à  90  euros.  Du   fait  de   leur pauvreté,  nombre  d’entre  eux   sont   rejetés  dans   leurs  écoles,  ou  mal   intégrés  dans   le   système scolaire. Les enfants travailleurs de la rue sont sacrifiés, beaucoup, n’étudient plus ou travaillent le jour et suivent les cours du soir. Certains enfants vivent seuls et travaillent pour subvenir à leurs besoins,  leurs parents étant restés à  la campagne ou partis travailler dans d’autres régions de la Bolivie. La population par quartier, zone et par sexe :

Quartier/Zone Filles Garçons TotalSalida aeropuerto 5 15 20Quartier Bolivia 15 17 32Villa Alegria 15 30 45Villa Marlecita 13 28 41Lajastambo 14 23 37Marché central 17 18 35Marché El Morro 14 11 25Llinfi 20 28 48

Page 7: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

Dans 5 des 8 zones décrites  ci-dessus,  nous avons travaillé  avec  les  familles  pour   implanter  des jardins individuels qui contribuent à améliorer leurs habitudes alimentaires.

5- PLANNIFICATION DU PROJET :

5-1- Objectif de développement      :  

Contribuer à diminuer la pauvreté, la non-égalité et l’exclusion des enfants et adolescents travailleurs de la rue se trouvant en situation de vulnérabilité dans la ville de Sucre et de leurs familles.

5-2- Objectif spécifique du projet      :  

Améliorer   le développement   intégral   (socio-intellectuel)  de ces enfants  et  adolescents,   surpasser leurs difficultés d’auto-estime et d’apprentissage sociocommunautaire.

Indicateurs :- 80%  des  enfants  et   adolescents   travailleurs  de   la   rue  en   situation  de  désavantage,  ont 

amélioré   leur   rendement   scolaire   et   leurs   conditions   psychosociales,   à   partir   de l’amélioration de leurs conditions d’apprentissage.

- 80% de ces enfants et adolescents ont amélioré leur auto-estime, font prévaloir leurs droits et ont repris intérêt pour les études.

- 45%   de   ces   enfants   et   adolescents   ont   amélioré   leur   alimentation   grâce   aux   savoirs théoriques et pratiques qui accompagnent l’implantation des jardins familiaux.

- 60% des enfants et adolescents ont reçu une formation concernant les thèmes affectifs et émotionnels, les relations sociales, la résolution de problèmes. Et 20% ont été orientés et soutenus sur des thèmes psychosociaux.

5-3- Résultats      :  

Résultat 1 : Enfants et adolescents travailleurs de la rue de la ville de Sucre ont amélioré leurs conditions éducatives.Indicateurs :

- Une Ecole Mobile équipée fonctionne avec des instruments adaptés à l’enseignement dans la rue.

- 283 enfants  et  adolescents  travailleurs  de  8 zones de  la  ville   reçoivent  tous  les ans  une thérapie récréative et nivèlent leurs connaissances scolaires.

- Une évaluation périodique des résultats obtenus dans l’aire pédagogique et psychosociale.

Résultat 2 : Enfants et adolescents travailleurs de la rue de 5 zones (Villa  Alegria,   Lajastambo, quartier  Bolivia,  Villa  Marlecita  et  Salida  aeropuerto)  ont amélioré leur alimentation grâce à la consommation de légumes cultivés en famille contribuant ainsi à un apprentissage sociocommunautaire productif.Indicateurs :

- 180 enfants et adolescents ont reçu une formation dans la mise en place, l’utilisation et le suivi des jardins familiaux.

Page 8: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

- 50 enfants et adolescents et leurs familles ont implanté des jardins et ont enrichi leur régime alimentaire grâce à la consommation de leurs propres produits.

Résultat 3 : Enfants et adolescents travailleurs de la rue des 8 zones reçoivent un appui et une orientation psychosociale en accord à leurs besoins.Indicateurs :

- 30 enfants et adolescents reçoivent un appui social dépendant de leur propre problématique et de leurs nécessités.

- 283 enfants et adolescents reçoivent une orientation psychologique de groupe à travers des ateliers  éducatifs   liés  à  différents   thèmes:  affectifs,   relations  sociales,   santé  et  sexualité, droits  de   l’Homme et  esprit  d’entreprise  (valeurs,  auto-estime,  projet  de  vie,  empathie, travail en équipe, résolution de problèmes, hygiène, sexualité, expression émotionnelle et créative, formation de leaders entre autres).

5-4- Méthodologie et activités du projet      :  

Stratégie d’implantation :L’importante expérience de travail et la relation des éducateurs de l’Ecole Mobile avec la population d’enfants et adolescents pendant plus de 10 ans a permis de mettre en place une « école de rue », un suivi   scolaire.   Les  procédés   ludiques  de   l’Ecole  mobile,  ont  permis   d’obtenir  des   connaissances intellectuelles,  motrices et  d’attitude,  ainsi  que  l’apprentissage de valeurs  et   la  défense de  leurs propres droits.

C’est pourquoi,  l’Ecole Mobile pour y parvenir dispose d’une gamme importante et diversifiée de plaques   plastifiées   éducatives   et   de   jeux   contenant   des   exercices   de   lecture,   écriture, mathématiques, motricité, créativité, analyse réflexive et autres, ainsi que des activités comme le sport, la communication, la culture générale, les jeux récréatifs… Les enfants sont ainsi confrontés à leurs propres capacités et sont stimulés positivement, découvrant ainsi qu’ils méritent mieux dans la vie.

De   la  même manière,   l’appui  psychosocial  qui  est  mis  en  place  par   l’Ecole  Mobile,  en   fait  une alternative pour l’enfant et adolescent qui travaille dans la rue ou qui vit dans la rue et qui jour après jour,   souffre   d’expériences   traumatiques   systématiquement   répétitives   (difficultés   socio-économiques,   violences   intrafamiliales,   retard   scolaire,   jusqu’à   la   non-assistance   à   l’éducation formelle). L’Ecole Mobile va se focaliser sur son auto-estime pour conter les effets néfastes de sa situation. La construction de sa propre image, se traduit en incapacités de supporter, d’endurer et de contrecarrer tout ce qu’il vit dans la rue et dans son entourage familial. 

En synthèse, l’Ecole Mobile peut se définir en 3 mots basiques qui sont : humanisation, prévention et réintégration/réinsertion.

L’Ecole Mobile se concentre dans le développement des thèmes suivants :- Mathématiques- Lecture et écriture (alphabétisation)- Analyse réflexive (valeurs, connaissances personnelles)

Page 9: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

- Motricité- Thérapie créative

La méthodologie utilisée est :

PARTICIPATIVE : enfants et adolescents sont stimulés pour manifester leurs opinions, pensées, idées, réflexions ;  pour  mettre à  jour   leurs  doutes  et   leurs  questionnements  et  finalement  trouver  des solutions de manière individuelle ou collective.

INTERACTIVE : enfants et adolescents interagissent entre eux et principalement avec les éducateurs, ce qui leur permet d’être les acteurs principaux et d’avoir la possibilité de construire leurs savoirs et de les manifester.

LUDIQUE : le jeu est très important car il les aide à être heureux, rire, se divertir et ainsi oublier pour un certain temps  leurs préoccupations et problèmes avec lesquels ils se battent jour après jour. D’un autre coté, cela leur permet d’intégrer le message envoyé et de confronter les capacités et talents dont ils disposent.

Les mathématiques : Des panels éducatifs avec divers exercices de mathématique basique, divisés en groupes selon le niveau de difficulté :Vert : apprendre à lire et écrire des numérosRouge : réalisation d’opérations comme multiplier et diviserOrange : numéros abstraits et ensembles

Utilisation de jeux mathématiques (sous forme de jeux de société) groupés par rapport au niveau de difficulté par une codification d’étoiles :1 étoile : enfants de 4 à 7 ans2 étoiles : enfants de 8 à 10 ans3 étoiles : enfants de 11 à 12 ans4 étoiles : enfants et adolescents de 12 ans et plus

L’alphabétisation : Sont utilisés :- Des exercices de lecture et d’écriture sous forme de panels éducatifs de couleurs selon le niveau de difficulté.- Jeux didactiques.- Lecture de contes.- Résolution de devinette.- Mots croisés.- Résolution de soupes de lettres.

La thérapie créative : Sont utilisés :- Panels éducatifs de discussion, d’analyse et de réflexion.

Page 10: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

- Jeux compétitifs.- Marionnettes, théâtre, mime.- Artisanat (bracelets, porte-monnaie,…).- Musique.- Rondes- Dessin et peinture libre.- Ecriture de contes, légendes et miscellanées.

L’Ecole Mobile fonctionne durant toute l’année. Les matins de 8h30 à 12h et les après-midi de 14h30 à 18h30.

Le matériel et les fournitures nécessaires pour l’appui pédagogique et psychosocial de l’Ecole Mobile sont :- Une camionnette pour le transport de la structure.- Carburant et maintenance du véhicule.- Panels éducatifs avec système de rotation.- Jeux de société didactiques.- Papier à recycler.- Crayons de couleur, de bois, craies, marqueurs, gommes…- Peinture pour le maquillage.- Marionnettes, diabolos, tambours, balles de jonglage et autres.- Ballons, élastiques, cordes.- Vieux journaux, bristol, colle.- et bien d’autres, en fonction de l’activité.

L’implantation de jardins familiaux de culture de légumes : Il  s’agit  d’une expérience pilote pour  l’Ecole Mobile et déjà de grand intérêt pour  les enfants et adolescents des 5 zones et quartiers que l’Ecole Mobile arpente toutes les semaines. Initialement, tous les enfants ont été informés sur l’alimentation avec l’aide de différentes ressources didactiques et de la pratique nutritionnelle.Maintenant,   50   jardins   familiaux   ont   été   implantés   grâce   à   l’Ecole   Mobile :   terreau   (engrais organique),   graines,   outils,   récipients,   plastique   de   serre.   Des   ateliers   sont   développés   afin   de changer et améliorer les habitudes alimentaires de chacun.

Les ressources humaines dont nous disposons pour le bon fonctionnement de ce projet sont :-   Un éducateur/chauffeur de l’Ecole Mobile.-   Une   éducatrice   avec   le   titre   de   travailleuse   sociale   et   psychopédagogue,   ayant   des   années d’expérience en travail de rue.-  Une psychologue qui intervient dans la thérapie de groupe, dans les ateliers et autres activités qui visent à améliorer l’auto-estime entre autres.- L’aide de la directrice (Agronome de profession) pour l’implantation des jardins familiaux.

Egalement, concernant les ressources humaines, nous recevons et sommes toujours très intéressés par l’aide de bénévoles pouvant apporter de nouvelles idées. Nous ne cherchons en aucun cas un profil type particulier, ni des personnes spécialement qualifiées pour ce travail, mais des bénévoles 

Page 11: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

accessibles pour les enfants et ayant un bon contact humain. Ils devront également comprendre la réalité sociale de ces enfants souvent très éloignée de ce que l’on peut  imaginer.  Nous ouvrons simplement nos portes  à des  personnes  dynamiques et  actives qui  puissent   travailler  devant  un groupe.

Activités du projet :

Résultat 1 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue de la ville de Sucre ont amélioré leurs conditions éducatives.

Activité 1 : Elaboration de matériel de travail :Elaboration et adaptation de matériels ludiques et de soutien dans les domaines de la lecture, de l’écriture, des mathématiques basiques et intermédiaires, de l’orthographe, de la rédaction et autres, qui contribuent à surpasser les difficultés d’apprentissage des enfants et adolescents qui reçoivent l’appui scolaire de l’Ecole Mobile.

Activité 2 : Appui éducatif dans les différentes zones de travail avec l’Ecole Mobile :283 enfants et adolescents travailleurs de la rue ou en situation à risque dans 8 zones de la ville de Sucre participent de manière libre et spontanée à l’Ecole Mobile. Celle-ci apporte une diversité de matériaux   éducatifs   en  mathématiques,   langage,   lecture,   écriture,   orthographe,   géographie   et autres. Les enfants y reçoivent également une orientation de la part des éducateurs et bénévoles.

L’Ecole  Mobile   se   constitue   comme   un   centre   alternatif   d’appui   scolaire   pour   les   enfants   et adolescents  qui  travaillent  dans  la  rue ou en situation à risque,  et  qui   jour après jour,  souffrent d’expériences traumatisantes.

Egalement, l’Ecole Mobile permet de se rapprocher de l’enfant et adolescent travailleur dans son propre   environnement :   la   rue.  C’est-à-dire   se   déplacer   sur   les   zones  de   travail   des  enfants   et adolescents, comme le marché central, le marché du Morro, la zone de lavage de voitures, etc.En   synthèse,   l’Ecole  Mobile  peut  être   définie  par   trois  mots  basiques  qui   sont :  humanisation, prévention et réintégration (ou insertion).

Les activités d’appui qui s’y développent sont mises au point dans deux secteurs de travail :- Appui scolaire (devoirs d’école et alphabétisation).- Expression et créativité (thèmes transversaux).

Concernant les caractéristiques particulières qu’offre l’Ecole Mobile, la méthodologie appliquée est totalement spontanée et  adaptable en accord :  aux enfants et adolescents,  au temps,  à  l’espace (zone  d’intervention),   à   l’époque  de   l’année,   aux   activités,   aux   circonstances   de  motivation  du moment.  Les sessions pédagogiques tournent autour du concept d’adaptation, sous forme claire, cohérente, ouverte et d’une certaine manière basique :- Participative :  les enfants et adolescents sont stimulés pour qu’ils puissent manifester leurs choix, opinions, pensées, réflexions, mettre à jour leurs doutes et inconnues et finalement construire leurs propres alternatives de solution, lesquelles peuvent se travailler individuellement ou en groupe.

Page 12: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

-  Interactive :  les enfants et adolescents interagissent   avec leurs amis et principalement avec les éducateurs, ce qui leur permet d’être des acteurs importants de leur apprentissage. En effet, ils ont la possibilité de construire leurs connaissances et de les manifester librement.- Ludique : les enfants et adolescents travaillent avec un matériel ludique concernant les différentes activités scolaires et extrascolaires. Ce matériel les aide à accepter l’appui éducatif d’une manière amusante et joyeuse, sans penser aux moments de difficultés ou aux problèmes avec lesquels ils sont liés jour après jour.

Activité 3 : Evaluation périodique en équipe des résultats atteints avec la population en question :L’équipe d’éducateurs et volontaires se réunie toutes les semaines pour faire un état des lieux des activités réalisées durant la semaine et la nécessité de faire les ajustements correspondants.

Résultat 2 : Enfants et adolescents travailleurs de la rue de 5 zones (Villa  Alegria,   Lajastambo, quartier  Bolivia,  Villa  Marlecita  et  Salida  aeropuerto)  ont amélioré leur alimentation grâce à la consommation de légumes cultivés en famille contribuant ainsi à un apprentissage sociocommunautaire productif.

Activité 1 : Formation théorique et pratique concernant l’implantation de jardins familiaux et la culture de légumes :En coordination avec  l’ensemble des  voisins,   les  présidents  de quartier  ou  les  pères /mères des familles de Villa Alegria, Villa Marlecita, Lajastambo et le quartier Bolivia, s’applique une formation continue théorique et pratique aux familles des enfants et adolescents. Les thèmes évoqués sont en relation avec la nutrition, les aliments, la culture de légumes.Avec   les   enfants   et   adolescents,   des   méthodologies   ludiques   sont   utilisées   pour   visualiser l’importance d’un bon régime alimentaire.

Activité 2 : Préparation des terrains cultivables, distribution des graines, formation au jardinage (plantation, apports, arrosage, contrôle sanitaire, cueillette) :Tout d’abord, ont été identifié les parcelles, les petits jardins déjà existants et une explication sur l’utilisation de tous les matériaux de récupération pouvant servir de récipients pour la culture de légumes qui permet de diversifier le régime alimentaire au sein des familles.Préparation   du   terrain,   semailles,   entretien,   arrosage   et   finalement   la   récolte   adéquate   et opportune.

Activité 3 : Préparation d’aliments nutritifs :Elaboration  de   recettes   culinaires,   grâce   à   l’expérience  des  éducateurs,  bénévoles,   directrice  et parents d’enfants afin de permettre l’utilisation optimale des produits cultivés et récoltés.

Résultat 3 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue des 8 zones reçoivent un appui et une orientation psychosociale en accord à leurs besoins.

Activité 1 : Appui psychosocial aux enfants et adolescents travailleurs de la rue et à leurs familles :30 enfants/adolescents travailleurs de la rue et leurs familles, reçoivent un appui et une orientation sociale   en   fonction   de   leurs   besoins,   dans   les   relations   avec   les   unités   éducatives   auxquels   ils 

Page 13: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

participent   ou   en   cas   de  problèmes   de   violence   intrafamilial   qui   ont   pu   être   détectés   par   les éducateurs.

Activité 2 : Orientation psychologique de groupe sur des thèmes ayant une relation à leur formation psychologique, affective, émotionnelle et autre :180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des   conversations   de   sensibilisation   et   d’information.   Ce   sont,   entre   autre,   des   ateliers   qui contribuent à consolider leur personnalité, leur éducation de valeurs et d’autres thèmes liés à leur sexualité et à la formation psychoaffective.

6- CHRONOGRAMME

Description des activités et chronogramme de l’année :

Activités / Mois 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12

Résultat 1 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue de la ville de Sucre ont amélioré leurs conditions éducatives.Activité 1 : Elaboration de matériel de travailActivité  2 :  Appui   éducatif  dans   les  différentes zones de travail avec l’Ecole MobileActivité 3 : Evaluation périodique en équipe des résultats atteints avec la population en questionRésultat 2 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue de 5 zones (Villa Alegria, Lajastambo,   quartier  Bolivia,   Villa  Marlecita   et Salida   aeropuerto)  ont amélioré leur alimentation grâce à la consommation de légumes cultivés en famille contribuant ainsi à un apprentissage sociocommunautaire productif.Activité   1 :   Formation   théorique   et   pratique concernant l’implantation de jardins familiaux et la culture de légumesActivité 2 :  Préparation des terrains cultivables, distribution   des   graines,   apprentissage   du jardinage   (plantation,   apports,   arrosage, contrôle sanitaire, cueillette)Activité 3 : Préparation d’aliments nutritifs

Résultat 3 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue des 8 zones reçoivent un appui et une orientation psychosociale en accord à leurs besoins.Activité   1 :   Appui   psychosocial   aux   enfants   et adolescents   travailleurs   de   la   rue   et   à   leurs famillesActivité 2 : Orientation psychologique de groupe sur   des   thèmes   ayant   une   relation   à   leur formation psychologique, affective, émotionnelle et autre

Page 14: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

7- SUIVI ET BILAN

L’institut Polytechnique Tomas Katari, au moyen du CERPI, réalisera un suivi journalier de toutes les activités planifiées. L’équipe de l’Ecole Mobile réalisera des évaluations journalières de son travail dans les rues et annotera la présence des enfants, nom, âge, sexe, travailleur ou non, état d’esprit du moment, etc.Ainsi,   l’Institut   Polytechnique   Tomas  Katari,   s’oblige   à   l’élaboration   de   rapports   semestriels   qui seront  accompagnés par tous  les documents  nécessaires  pour soutenir  les  activités réalisées par l’Ecole Mobile dans les 8 zones évoquées précédemment.Il cherchera à faire participer les autorités de quartier, les groupes de voisins, pour les impliquer et qu’ils assurent aussi le suivi des actions du projet.

8- VIABILITE

Politiques d’appui : Le  présent  projet   contribue  à   la  Nouvelle  Constitution  Politique  de   l’état  bolivien,  qui  dans   ses articles   77   à   90,   déclare   que   l’Education   a   une   fonction   suprême   et   qu’elle   est   la   première responsabilité de l’état pour traiter d’un droit de l’Homme fondamental. L’état a donc l’obligation absolue  de   la   soutenir,   de   la   garantir  et  d’en  gérer   sa   gestion   au   travers   du   système  Educatif Plurinational.Cette affirmation donne une réponse légitime à la demande de la majorité des boliviens qui  ont soufferts de  discriminations, également dans le milieu éducatif.Les enfants et adolescents travailleurs des rues, provenant des zones rurales et installés dans les quartiers   périphériques   de   Sucre   n’ont   pas   ou   peu   de   possibilité   d’accéder   à   des   espaces pédagogiques, psychologiques, culturels et sportifs, qui leur permettrait une formation complète en accord à  leurs  droits et nécessités.  Le projet  de l’Ecole Mobile est une grande opportunité pour inverser cette situation. De la même manière, le projet se place au sein de la nouvelle loi d’Education Bolivienne, promulguée en Décembre 2010 par A.Siñani et E.Pérez. Cette loi donne la priorité à une éducation   productive,   communautaire   où   les   valeurs   humaines   sont   fondamentales   dans   la formation. Egalement, le projet prend place dans la loi de Révolution Productive et la loi concernant l’Environnement.

Aspects institutionnels : L’IPTK travaille  dans   la  municipalité  de  Sucre et  dans   la  province  de  Chayanta  depuis  38  ans.   Il soutient de nombreux projets comme celui de l’Ecole Mobile. Il a accumulé une expérience de travail dans l’exécution de programmes et de projets de développement dans le cadre urbain comme rural. Il   participe   au   maintient   des   relations   stratégiques   avec   les   gouvernements   municipaux,   les organisations   publiques   et   privées,   les   organisations   communales   et   avec   la   population.   Pour développer   ceci,   l’IPTK  dispose  d’une  équipe  de   femmes  et  d’hommes  hautement  qualifiée  qui rempli son devoir avec engagement et pertinenceLa municipalité, les groupes de voisins, la Direction Départementale de l’Education, les organisations de la société civile, les différentes institutions éducatives, soutiennent et participent au projet. Ce présent projet développé par l’institution a permis d’obtenir la totale confiance de l’administration municipale et des différentes organisations publiques et privées.

Page 15: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

Aspects socioculturels : L’intervention répond à une nécessité   ressentie par   la  population bénéficiaire  pour  diminuer   les inégalités,   l’exclusion  dont   souffrent   les  enfants  et  adolescents   travailleurs  de   la   rue  en   termes d’éducation publique ou privée.Ainsi,  le projet participe à fortifier le sauvetage et le respect de leur identité culturelle, la langue native, comme l’est le Quechua. Egalement, il sera mis en avant le respect des pratiques culturelles, connaissances  et   coutumes  ancestrales  permettant  ainsi  de   retrouver   la  vie  en communauté,   la solidarité et le respect à la terre mère (Pachamama).

Point de vue d’Egalité des sexes : Le projet considère fondamentale l’éducation avec une perspective d’égalité, où l’éducation doit être égalitaire et équitable pour tous les enfants et adolescents des deux sexes. Ils doivent être éduqués dès le plus jeune âge selon les valeurs de droits égaux et d’obligations pour les deux sexes. Il en est tout autre dans l’actualité où la femme en général et le migrant en particulier se trouvent dans des conditions de désavantage face à l’homme autant dans le cadre éducatif, social, économique que politique (relation au pouvoir). En conséquence, un appui social est développé auprès des pères et mères de famille, avec lesquels un travail est effectué pour diminuer ces inégalités.

Facteurs technologiques : Le projet  dispose  d’une grande expérience de travail  dans   le  milieu éducatif.   Il   compte avec  les moyens   et   les   ressources   techniques,   des   professionnels   expérimentés   qui   se   chargent   de   la formation des enfants et adolescents en situation de travail.Avec   du   matériel   éducatif   renouvelé   constamment,   parfois   créé   de   toute   pièce,   adapté   aux utilisateurs, ce projet travaille spécialement sur l’entreprenariat et la prise de décision des enfants (projets de vie).

Facteurs environnementaux : Le projet développe les jardins familiaux dans lesquels toute l’équipe s’efforcera de privilégier l’usage d’engrais  organiques,   la   réutilisation  de   l’eau  d’usage  domestique,   dans   le   but  de   contribuer  à maintenir   les   conditions   environnementales   optimales   pour   le   développement   des   générations futures.

Facteurs économiques et financiers : Depuis  sa création,   l’IPTK apporte  des services et  une assistance technique en éducation,  santé, organisation  d’activités  productives   sans  but   lucratif  et   a   toujours   compté   sur   le   soutien  de   la communauté internationale dans tous ses projets.

Page 16: assopukarablog.files.wordpress.com  · Web view180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation

9- BUDGET ANNUEL POUR L’ANNEE 2016 EN EUROS

Cout unitaire (en €) Mois Total Apport des anciens

bénévoles belgesApport de l’Asso

PUKARA

Personnel 11070Educatrice Ecole Mobile / travailleuse sociale 370 13 4810

Educateur Ecole Mobile / chauffeur 320 13 4160

Psychologue (à mi-temps) 350 6 2100Fonctionnement 3990Révision de la camionette 250 3 750Essence 70 12 840Matériel éducatif 60 12 720Outils de jardinage, grillage, terreau, graines… 60 12 720

Extra (cahiers, stylos, goûters, sorties,…) 50 12 600

Dépenses administratives 30 12 360Total 15060 5000 4000

Soit 6060 euros manquant pour l’année à venir.

10- HISTORIQUE DES FINANCEURS DES 8 DERNIERES ANNEES

2008 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2009 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2010 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2011 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2012 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2013 : Puerto Llanos (avec achat de la camionnette remplaçant ainsi la voiture de l’un des éducateur). 2014 : Donat Apert, école de danse belge, activités d’anciens bénévoles belges, ancien bénévole du Lichtenstein.2015 : Donat Apert, école de danse belge, activités d’anciens bénévoles belges, ancien bénévole du Lichtenstein.

11- PHOTOS ET LIENS UTILES

-  Site de l’Asso PUKARA : www.assopukarablog.wordpress.com-  Site de l’Ecole mobile à Sucre, réalisé par les bénévoles : www.escuelamoviliptk.blogspot.com-  Site  belge de  l’Ecole Mobile  (fabrication de la structure et  suivi  technique et  pédagogique, formation des éducateurs dans le monde entier) : www.mobileschool.org