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NOM DE L’INSTITUTION : Institut Polytechnique Tomas KATARI - IPTK
AIRE GEOGRAPHIQUE D’INTERVENTION : Municipalité de Sucre, département de Chuquisaca, pays Bolivie
TITRE DU PROJET*: Appui éducatif, psychosocial et sécurité alimentaire avec les enfants et adolescents travailleurs de la rue des quartiers périurbains de Sucre à travers l’Ecole Mobile
DATE DE PRESENTATION : Novembre 2015
*Projet traduit par l’Asso PUKARA
1- CONTACTS DE L’ENTITE SOLLICITANTE :
Nom de l’organisation : Institut polytechnique Tomas KATARI (IPTK)Nature juridique : Organisation non gouvernementale, reconnue par le gouvernement nationale par la résolution suprême N°182708, émise le 12 Juin 1980Registre national des ONG N°0067Adresse : Rue Nataniel Aguirre N°560 (Sucre-Bolivie)Téléphone : (00591-4) 6462447 / 6461352Fax : (00591-4) 6462768Courrier électronique : [email protected] web: www.iptk.org.boBlog de l’Ecole Mobile : www.escuelamoviliptk.blogspot.orgReprésentant légal : Franz Barrios Villegas (directeur exécutif)Responsable du projet : Silvia del Carpio Llano (coordinatrice de projets)Durée du projet : 12 moisCoût total du projet : 15 060 eurosMontant manquant : 6 060 euros
2- DESCRIPTION SYNTHETISEE DU PROJET :
Le présent projet a comme objectif une totale attention vis-à-vis d’enfants et d’adolescents et de leur famille de 8 zones géographiques avec lesquelles l’Ecole Mobile du CERPI travaille de manière permanente depuis 2 ans pour certaines zones et plus de 10 ans pour d’autres.
La dite « attention » se focalisera sur le fait de contribuer au développement des capacités cognitives, psychoaffectives et psychosociales qui amélioreront le rendement scolaire et l’auto-estime par le biais de la mise en place d’activités formatrices, artistiques, récréatives et d’acquisition de valeurs.Parallèlement, s’ajouteront des activités qui contribuent à améliorer son état nutritionnel et renforcer ses liens socio affectifs par le biais de l’implantation de jardins familiaux, culture de légumes à l’intérieur de leurs propriétés. Le but étant d’améliorer l’alimentation journalière des familles, l’objectif est aussi de renforcer les liens intrafamiliaux, vis-à-vis de leur entourage et du quartier.
3- ANTECEDENTS, CONTEXTE ET JUSTIFICATION :
3-1- Antécédents :
Le Centre de Ressources Pédagogiques Intégrales (CERPI – IPTK) dispose d’une importante expérience de travail avec les enfants et adolescents en situation de désavantage social et économique et travaille à leur contact depuis plus de 10 ans.Cette population vulnérable est exposée à de hauts risques. C’est pourquoi l’Ecole Mobile parcours ces zones ou quartiers de la ville de Sucre où se réunissent les enfants et adolescents en situation de travail permanant ou sporadique (week-end ou vacances scolaires).
Le CERPI, fait partie de l’institut Polytechnique Tomas KATARI, organisation non gouvernementale, avec plus de 38 années de travail en coordination avec la population la plus vulnérable que ce soit de la province de Chayanta, appartenant au département de Potosi ou bien de la municipalité de Sucre dans le département de Chuquisaca.Ces 2 départements sont considérés comme les plus pauvres et avec des indices de dénutrition élevés, de faibles indices de développement humain et un indice élevé de chômage.
3-2- Contexte :
Contexte géographique :
Le projet se situe dans la municipalité de Sucre, province d’Oropeza, département de Chuquisaca, en Bolivie.Sucre est la capitale officielle de Bolivie et siège de l’organe judiciaire. Elle se situe à une altitude de 2790m, aux 65°20’ de longitude Ouest et aux 19°02’30’’ de latitude Sud. Le climat prédominant y est tempéré, avec une température moyenne de 15°C. Les précipitations annuelles sont en moyenne de 770,6 mm. La saison des pluies va de Novembre à Mars avec une moyenne de 125,88 mm.
Contexte socio-économique :
La ville de Sucre compte 287 029 habitants, avec une croissance annuelle de 3,7%. L’IDH de 0,704 est légèrement au-dessus de la moyenne nationale de 0,669. L’indice d’espérance de vie atteint les 0,723, l’indice d’éducation les 0,799 et l’indice des revenus les 0,589.
Les indicateurs de santé :Ils indiquent que le taux global de fécondité est de 3,5 enfants par femme, le taux de mortalité infantile est de 53 décès pour 1000 enfants. Les maladies les plus fréquentes sont celles des voies respiratoires et des infections intestinales. Les causes de mortalité générale sont en relation avec les maladies de l’appareil circulatoire, aux décès néonatals et infantiles. L’origine de ces maux est liée à la pauvreté, traduite par le faible accès aux soins et aux services basiques.
L’accès difficile à la propriété dans la ville et principalement dans les quartiers périphériques, est un grand problème social. Les familles à faibles ressources économiques, principalement, ont très peu d’espoir de disposer de leur propre toit compte tenu de leur situation économique. La situation actuelle des services d’eau potable et des réseaux d’égouts dans la zone rurale de la municipalité de Sucre, sont empiriques, précaires et d’une faible couverture car les services n’ont pas été planifiés à court, moyen et long terme.
La principale activité économique de la population des quartiers périphériques de la ville de Sucre est informelle : production, commerce et services. Il existe une augmentation permanente des personnes qui se dédient à ces activités. Il est important de mentionner, qu’en faisant la corrélation entre les niveaux d’instruction et les revenus moyens positifs, les habitants de ces zones qui présentent de très faibles niveaux d’instruction, n’ont pas d’autres alternatives pour obtenir de meilleurs revenus.
Contexte politique :
Les boliviens sont en train de vivre des moments politiques importants, avec les élections nationales réalisées le mois d’Octobre 2014, qui ont vu Evo Morales et ses alliés réélus pour 5 années supplémentaires ; prenant place ainsi comme le président élu démocratiquement avec la plus grande permanence au pouvoir (3ème mandat). Il appartient également au parti politique disposant de la plus importante force politique de l’histoire du pays.
Egalement, les élections sub-nationales avec l’élection de gouverneurs et maires (réalisées en Mars 2015) ont également démontré un appui majoritaire au parti d’Evo Morales, cependant avec un plus faible pourcentage qu’aux dernières élections.
Ainsi, pour les 5 années à venir, les politiques misent en place autant dans le domaine éducatif, socio-économique et productif vont perdurer. Ce mouvement tend à améliorer l’économie interne. Il a pour but d’améliorer la vie quotidienne des familles migrantes, installées dans les zones périurbaines. Ces familles, sans travail bien rémunéré, pour « survivre » doivent avoir recours à des travaux temporaires. Par conséquent, tous les membres de ces familles sont obligés de travailler dès le plus jeune âge : lavage de voiture ou de bus, aide au transport des marchandises sur les marchés, activités de ventes, crieurs de journaux…..Dans nombre de cas, ces revenus n’assurent même pas l’accès à une bonne alimentation.
Malgré la promulgation d’une loi qui protège les enfants et adolescents travailleurs, portant l’âge minimum de travail à 14 ans, la réalité est toute autre dans la ville de Sucre : les enfants commencent leur activité de travailleurs de la rue, en moyenne autour de 7 ans.Cette loi qui oblige les employeurs à donner les conditions minimales de travail aux adolescents travailleurs comme une sécurité médicale, des étrennes et d’autres bénéfices n’est dans la majeure partie des cas pas respectée.
3-3- Justification et analyse de la problématique :
La municipalité de Sucre compte peu d’activités génératrices de ressources économiques. Les principales sont : l’industrie du tourisme, une fabrique de ciment qui appartient au gouvernement, la municipalité et les universités qui génèrent des emplois et des ressources économiques, plus le secteur du transport.
Parallèlement, le manque d’engagement politique pour aider l’agriculture, l’incidence négative du changement climatique qui a généré l’érosion de grands espaces de terres cultivables, n’autorisent pas de développement durable pour ces populations campagnardes. En conséquence, ces dix dernières années, ces populations migrent vers les quartiers périurbains de la ville, ce qui occasionne une suroffre de main d’œuvre non qualifiée, additionné à la faible ou inexistante demande de travail dans la petite ou moyenne industrie. Le travail des parents ne suffit plus à couvrir les dépenses principalement d’alimentation. Par conséquent, les enfants et adolescents doivent collaborer en travaillant pour apporter ne serait-ce qu’un peu d’argent quotidiennement à leur famille. Et pourtant l’alimentation reste précaire, peu nutritive et en quantité insuffisante.
Cette une situation difficile et controversée que vit la municipalité de Sucre, malgré tous les efforts fournis pour favoriser la prise en charge des enfants et adolescents qui se trouvent en désavantage social et économique. Malheureusement une majorité de ces enfants défavorisés n’ont pas l’opportunité d’accéder à un appui pédagogique, psychologique, ou de pouvoir s’épanouir dans leur vie en fonction de leurs capacités personnelles. Une grande partie de ces enfants et adolescents se trouvent en situation de semi-abandon de la part de leurs parents, dénutris, introvertis, parfois entourés mais de façon passive ou malheureusement enrôlés par les nombreuses bandes des quartiers périurbains de Sucre.
Les enfants et adolescents qui prennent part à l’Ecole Mobile, proviennent de ces familles qui ne disposent pas d’un centre d’appui pédagogique et psychosocial pour prendre soin de leurs enfants et de leur éducation.
Ces familles qui ne privilégient pas une alimentation adéquate et nutritive pour leurs enfants, spécifiquement dans leur étape de développement, les exposent à des maladies qui affectent leur croissance et leur développement psychomoteur.
Cette situation donne lieu à :
Enfants et adolescents en situation vulnérable avec un faible rendement scolaire : 50% des enfants et adolescents qui proviennent de familles migrantes possèdent des problèmes d’apprentissage non résolus par l’éducation régulière. Ceci engendre un faible rendement scolaire, causant dans de nombreux cas de forts taux de désertion et d’abandon scolaire.
Enfants et adolescents en situation vulnérable avec des capacités éducatives et psychosociales limitées : Cet aspect émerge de différents motifs, dans les écoles. Nombreux cas d’enfants avec des problèmes d’apprentissage : comme la dyslexie, échec scolaire et autres. Ces problèmes dans la majorité des cas ne sont pas traités, ni pris en charge par les professeurs pour différentes raisons : classes surchargées, manque de formation pédagogique….
Enfants et adolescents travailleurs de la rue vulnérable à la désertion scolaire. La grande majorité des enfants travailleurs des rues se trouvent en désavantage social et économique. Ceux-ci n’ont pas l’opportunité d’accéder à des centres spécialisés pour développer leurs aptitudes et talents, anticiper leurs problèmes d’apprentissage. Par conséquence, beaucoup d’entre eux se trouvent en situation d’alcoolisme, d’addiction à la drogue, et s’exposent aux risques de traite et trafic de personne, ou encore se laissent entrainer par les bandes qui abondent dans les quartiers périurbains de Sucre.
Les familles sont souvent monoparentales : le père ou la mère au foyer. Les plus petits sont très souvent surveillés par les plus grands qui ne disposent que d’une faible connaissance de la situation éducative, alimentaire et de santé de ces enfants. A partir de cette problématique complexe dont souffrent ces enfants et adolescents, le projet prétend améliorer leur développement intellectuel, émotionnel et social. Le projet prétend également amplifier leurs connaissances ancestrales par le biais de la culture de légumes dans leurs propres jardins. Ceci contribuerai non seulement à améliorer leur état nutritionnel mais aussi à
récupérer leurs valeurs de vie communautaire, en cherchant à ce que ces enfants et adolescents valorisent leur culture et acceptent d’autres projets de vie qui ne les violentent pas ni les restreignent pour que dans un futur proche ils soient des leaders sociaux.
Pour concrétiser cette proposition, le CERPI, à travers l’Ecole Mobile, se constitue comme un instrument stratégique qui permet d’enrayer les déficiences décrites auparavant par le biais des actions suivantes :
Développement des capacités cognitives des enfants et adolescents travailleurs de la rue.Développement des capacités de dépassement de soi, artistiques, sportives des enfants et adolescents aux faibles ressources économiques.Développement d’activités formatrices, sur le thème de la santé, et de la nutrition complémentaire avec la création de petits jardins familiaux pour la culture de légumes qui contribuent à améliorer l’alimentation au sein de la famille.Développement des capacités culturelles et ancestrales, respect de leurs droits, préservation du milieu naturel et respect de la terre mère (Pachamama), dans le cadre des droits de l’Homme.
4- POPULATION BENEFICIAIRE :
Le projet travaille avec 283 enfants et adolescents travailleurs, permanents ou occasionnels, tous provenant de familles pauvres et nombreuses, la plupart du temps monoparentale. Très souvent, ces jeunes sont victimes de violence interfamiliale, présentent des problèmes familiaux où l’accès à une éducation régulière, à une bonne alimentation et à la santé, n’est pas prioritaire.
Leurs mères et/ou pères ne peuvent subvenir par eux-mêmes aux besoins de leur famille, raison pour laquelle les enfants et adolescents y contribuent en travaillant. Ces enfants sont fils de femmes de ménage, vendeuses, lavandière ; pères menuisiers, serveurs, porteurs, ou travaillant de façon épisodique et pour lesquels le salaire mensuel n’est pas supérieur à 90 euros. Du fait de leur pauvreté, nombre d’entre eux sont rejetés dans leurs écoles, ou mal intégrés dans le système scolaire. Les enfants travailleurs de la rue sont sacrifiés, beaucoup, n’étudient plus ou travaillent le jour et suivent les cours du soir. Certains enfants vivent seuls et travaillent pour subvenir à leurs besoins, leurs parents étant restés à la campagne ou partis travailler dans d’autres régions de la Bolivie. La population par quartier, zone et par sexe :
Quartier/Zone Filles Garçons TotalSalida aeropuerto 5 15 20Quartier Bolivia 15 17 32Villa Alegria 15 30 45Villa Marlecita 13 28 41Lajastambo 14 23 37Marché central 17 18 35Marché El Morro 14 11 25Llinfi 20 28 48
Dans 5 des 8 zones décrites ci-dessus, nous avons travaillé avec les familles pour implanter des jardins individuels qui contribuent à améliorer leurs habitudes alimentaires.
5- PLANNIFICATION DU PROJET :
5-1- Objectif de développement :
Contribuer à diminuer la pauvreté, la non-égalité et l’exclusion des enfants et adolescents travailleurs de la rue se trouvant en situation de vulnérabilité dans la ville de Sucre et de leurs familles.
5-2- Objectif spécifique du projet :
Améliorer le développement intégral (socio-intellectuel) de ces enfants et adolescents, surpasser leurs difficultés d’auto-estime et d’apprentissage sociocommunautaire.
Indicateurs :- 80% des enfants et adolescents travailleurs de la rue en situation de désavantage, ont
amélioré leur rendement scolaire et leurs conditions psychosociales, à partir de l’amélioration de leurs conditions d’apprentissage.
- 80% de ces enfants et adolescents ont amélioré leur auto-estime, font prévaloir leurs droits et ont repris intérêt pour les études.
- 45% de ces enfants et adolescents ont amélioré leur alimentation grâce aux savoirs théoriques et pratiques qui accompagnent l’implantation des jardins familiaux.
- 60% des enfants et adolescents ont reçu une formation concernant les thèmes affectifs et émotionnels, les relations sociales, la résolution de problèmes. Et 20% ont été orientés et soutenus sur des thèmes psychosociaux.
5-3- Résultats :
Résultat 1 : Enfants et adolescents travailleurs de la rue de la ville de Sucre ont amélioré leurs conditions éducatives.Indicateurs :
- Une Ecole Mobile équipée fonctionne avec des instruments adaptés à l’enseignement dans la rue.
- 283 enfants et adolescents travailleurs de 8 zones de la ville reçoivent tous les ans une thérapie récréative et nivèlent leurs connaissances scolaires.
- Une évaluation périodique des résultats obtenus dans l’aire pédagogique et psychosociale.
Résultat 2 : Enfants et adolescents travailleurs de la rue de 5 zones (Villa Alegria, Lajastambo, quartier Bolivia, Villa Marlecita et Salida aeropuerto) ont amélioré leur alimentation grâce à la consommation de légumes cultivés en famille contribuant ainsi à un apprentissage sociocommunautaire productif.Indicateurs :
- 180 enfants et adolescents ont reçu une formation dans la mise en place, l’utilisation et le suivi des jardins familiaux.
- 50 enfants et adolescents et leurs familles ont implanté des jardins et ont enrichi leur régime alimentaire grâce à la consommation de leurs propres produits.
Résultat 3 : Enfants et adolescents travailleurs de la rue des 8 zones reçoivent un appui et une orientation psychosociale en accord à leurs besoins.Indicateurs :
- 30 enfants et adolescents reçoivent un appui social dépendant de leur propre problématique et de leurs nécessités.
- 283 enfants et adolescents reçoivent une orientation psychologique de groupe à travers des ateliers éducatifs liés à différents thèmes: affectifs, relations sociales, santé et sexualité, droits de l’Homme et esprit d’entreprise (valeurs, auto-estime, projet de vie, empathie, travail en équipe, résolution de problèmes, hygiène, sexualité, expression émotionnelle et créative, formation de leaders entre autres).
5-4- Méthodologie et activités du projet :
Stratégie d’implantation :L’importante expérience de travail et la relation des éducateurs de l’Ecole Mobile avec la population d’enfants et adolescents pendant plus de 10 ans a permis de mettre en place une « école de rue », un suivi scolaire. Les procédés ludiques de l’Ecole mobile, ont permis d’obtenir des connaissances intellectuelles, motrices et d’attitude, ainsi que l’apprentissage de valeurs et la défense de leurs propres droits.
C’est pourquoi, l’Ecole Mobile pour y parvenir dispose d’une gamme importante et diversifiée de plaques plastifiées éducatives et de jeux contenant des exercices de lecture, écriture, mathématiques, motricité, créativité, analyse réflexive et autres, ainsi que des activités comme le sport, la communication, la culture générale, les jeux récréatifs… Les enfants sont ainsi confrontés à leurs propres capacités et sont stimulés positivement, découvrant ainsi qu’ils méritent mieux dans la vie.
De la même manière, l’appui psychosocial qui est mis en place par l’Ecole Mobile, en fait une alternative pour l’enfant et adolescent qui travaille dans la rue ou qui vit dans la rue et qui jour après jour, souffre d’expériences traumatiques systématiquement répétitives (difficultés socio-économiques, violences intrafamiliales, retard scolaire, jusqu’à la non-assistance à l’éducation formelle). L’Ecole Mobile va se focaliser sur son auto-estime pour conter les effets néfastes de sa situation. La construction de sa propre image, se traduit en incapacités de supporter, d’endurer et de contrecarrer tout ce qu’il vit dans la rue et dans son entourage familial.
En synthèse, l’Ecole Mobile peut se définir en 3 mots basiques qui sont : humanisation, prévention et réintégration/réinsertion.
L’Ecole Mobile se concentre dans le développement des thèmes suivants :- Mathématiques- Lecture et écriture (alphabétisation)- Analyse réflexive (valeurs, connaissances personnelles)
- Motricité- Thérapie créative
La méthodologie utilisée est :
PARTICIPATIVE : enfants et adolescents sont stimulés pour manifester leurs opinions, pensées, idées, réflexions ; pour mettre à jour leurs doutes et leurs questionnements et finalement trouver des solutions de manière individuelle ou collective.
INTERACTIVE : enfants et adolescents interagissent entre eux et principalement avec les éducateurs, ce qui leur permet d’être les acteurs principaux et d’avoir la possibilité de construire leurs savoirs et de les manifester.
LUDIQUE : le jeu est très important car il les aide à être heureux, rire, se divertir et ainsi oublier pour un certain temps leurs préoccupations et problèmes avec lesquels ils se battent jour après jour. D’un autre coté, cela leur permet d’intégrer le message envoyé et de confronter les capacités et talents dont ils disposent.
Les mathématiques : Des panels éducatifs avec divers exercices de mathématique basique, divisés en groupes selon le niveau de difficulté :Vert : apprendre à lire et écrire des numérosRouge : réalisation d’opérations comme multiplier et diviserOrange : numéros abstraits et ensembles
Utilisation de jeux mathématiques (sous forme de jeux de société) groupés par rapport au niveau de difficulté par une codification d’étoiles :1 étoile : enfants de 4 à 7 ans2 étoiles : enfants de 8 à 10 ans3 étoiles : enfants de 11 à 12 ans4 étoiles : enfants et adolescents de 12 ans et plus
L’alphabétisation : Sont utilisés :- Des exercices de lecture et d’écriture sous forme de panels éducatifs de couleurs selon le niveau de difficulté.- Jeux didactiques.- Lecture de contes.- Résolution de devinette.- Mots croisés.- Résolution de soupes de lettres.
La thérapie créative : Sont utilisés :- Panels éducatifs de discussion, d’analyse et de réflexion.
- Jeux compétitifs.- Marionnettes, théâtre, mime.- Artisanat (bracelets, porte-monnaie,…).- Musique.- Rondes- Dessin et peinture libre.- Ecriture de contes, légendes et miscellanées.
L’Ecole Mobile fonctionne durant toute l’année. Les matins de 8h30 à 12h et les après-midi de 14h30 à 18h30.
Le matériel et les fournitures nécessaires pour l’appui pédagogique et psychosocial de l’Ecole Mobile sont :- Une camionnette pour le transport de la structure.- Carburant et maintenance du véhicule.- Panels éducatifs avec système de rotation.- Jeux de société didactiques.- Papier à recycler.- Crayons de couleur, de bois, craies, marqueurs, gommes…- Peinture pour le maquillage.- Marionnettes, diabolos, tambours, balles de jonglage et autres.- Ballons, élastiques, cordes.- Vieux journaux, bristol, colle.- et bien d’autres, en fonction de l’activité.
L’implantation de jardins familiaux de culture de légumes : Il s’agit d’une expérience pilote pour l’Ecole Mobile et déjà de grand intérêt pour les enfants et adolescents des 5 zones et quartiers que l’Ecole Mobile arpente toutes les semaines. Initialement, tous les enfants ont été informés sur l’alimentation avec l’aide de différentes ressources didactiques et de la pratique nutritionnelle.Maintenant, 50 jardins familiaux ont été implantés grâce à l’Ecole Mobile : terreau (engrais organique), graines, outils, récipients, plastique de serre. Des ateliers sont développés afin de changer et améliorer les habitudes alimentaires de chacun.
Les ressources humaines dont nous disposons pour le bon fonctionnement de ce projet sont :- Un éducateur/chauffeur de l’Ecole Mobile.- Une éducatrice avec le titre de travailleuse sociale et psychopédagogue, ayant des années d’expérience en travail de rue.- Une psychologue qui intervient dans la thérapie de groupe, dans les ateliers et autres activités qui visent à améliorer l’auto-estime entre autres.- L’aide de la directrice (Agronome de profession) pour l’implantation des jardins familiaux.
Egalement, concernant les ressources humaines, nous recevons et sommes toujours très intéressés par l’aide de bénévoles pouvant apporter de nouvelles idées. Nous ne cherchons en aucun cas un profil type particulier, ni des personnes spécialement qualifiées pour ce travail, mais des bénévoles
accessibles pour les enfants et ayant un bon contact humain. Ils devront également comprendre la réalité sociale de ces enfants souvent très éloignée de ce que l’on peut imaginer. Nous ouvrons simplement nos portes à des personnes dynamiques et actives qui puissent travailler devant un groupe.
Activités du projet :
Résultat 1 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue de la ville de Sucre ont amélioré leurs conditions éducatives.
Activité 1 : Elaboration de matériel de travail :Elaboration et adaptation de matériels ludiques et de soutien dans les domaines de la lecture, de l’écriture, des mathématiques basiques et intermédiaires, de l’orthographe, de la rédaction et autres, qui contribuent à surpasser les difficultés d’apprentissage des enfants et adolescents qui reçoivent l’appui scolaire de l’Ecole Mobile.
Activité 2 : Appui éducatif dans les différentes zones de travail avec l’Ecole Mobile :283 enfants et adolescents travailleurs de la rue ou en situation à risque dans 8 zones de la ville de Sucre participent de manière libre et spontanée à l’Ecole Mobile. Celle-ci apporte une diversité de matériaux éducatifs en mathématiques, langage, lecture, écriture, orthographe, géographie et autres. Les enfants y reçoivent également une orientation de la part des éducateurs et bénévoles.
L’Ecole Mobile se constitue comme un centre alternatif d’appui scolaire pour les enfants et adolescents qui travaillent dans la rue ou en situation à risque, et qui jour après jour, souffrent d’expériences traumatisantes.
Egalement, l’Ecole Mobile permet de se rapprocher de l’enfant et adolescent travailleur dans son propre environnement : la rue. C’est-à-dire se déplacer sur les zones de travail des enfants et adolescents, comme le marché central, le marché du Morro, la zone de lavage de voitures, etc.En synthèse, l’Ecole Mobile peut être définie par trois mots basiques qui sont : humanisation, prévention et réintégration (ou insertion).
Les activités d’appui qui s’y développent sont mises au point dans deux secteurs de travail :- Appui scolaire (devoirs d’école et alphabétisation).- Expression et créativité (thèmes transversaux).
Concernant les caractéristiques particulières qu’offre l’Ecole Mobile, la méthodologie appliquée est totalement spontanée et adaptable en accord : aux enfants et adolescents, au temps, à l’espace (zone d’intervention), à l’époque de l’année, aux activités, aux circonstances de motivation du moment. Les sessions pédagogiques tournent autour du concept d’adaptation, sous forme claire, cohérente, ouverte et d’une certaine manière basique :- Participative : les enfants et adolescents sont stimulés pour qu’ils puissent manifester leurs choix, opinions, pensées, réflexions, mettre à jour leurs doutes et inconnues et finalement construire leurs propres alternatives de solution, lesquelles peuvent se travailler individuellement ou en groupe.
- Interactive : les enfants et adolescents interagissent avec leurs amis et principalement avec les éducateurs, ce qui leur permet d’être des acteurs importants de leur apprentissage. En effet, ils ont la possibilité de construire leurs connaissances et de les manifester librement.- Ludique : les enfants et adolescents travaillent avec un matériel ludique concernant les différentes activités scolaires et extrascolaires. Ce matériel les aide à accepter l’appui éducatif d’une manière amusante et joyeuse, sans penser aux moments de difficultés ou aux problèmes avec lesquels ils sont liés jour après jour.
Activité 3 : Evaluation périodique en équipe des résultats atteints avec la population en question :L’équipe d’éducateurs et volontaires se réunie toutes les semaines pour faire un état des lieux des activités réalisées durant la semaine et la nécessité de faire les ajustements correspondants.
Résultat 2 : Enfants et adolescents travailleurs de la rue de 5 zones (Villa Alegria, Lajastambo, quartier Bolivia, Villa Marlecita et Salida aeropuerto) ont amélioré leur alimentation grâce à la consommation de légumes cultivés en famille contribuant ainsi à un apprentissage sociocommunautaire productif.
Activité 1 : Formation théorique et pratique concernant l’implantation de jardins familiaux et la culture de légumes :En coordination avec l’ensemble des voisins, les présidents de quartier ou les pères /mères des familles de Villa Alegria, Villa Marlecita, Lajastambo et le quartier Bolivia, s’applique une formation continue théorique et pratique aux familles des enfants et adolescents. Les thèmes évoqués sont en relation avec la nutrition, les aliments, la culture de légumes.Avec les enfants et adolescents, des méthodologies ludiques sont utilisées pour visualiser l’importance d’un bon régime alimentaire.
Activité 2 : Préparation des terrains cultivables, distribution des graines, formation au jardinage (plantation, apports, arrosage, contrôle sanitaire, cueillette) :Tout d’abord, ont été identifié les parcelles, les petits jardins déjà existants et une explication sur l’utilisation de tous les matériaux de récupération pouvant servir de récipients pour la culture de légumes qui permet de diversifier le régime alimentaire au sein des familles.Préparation du terrain, semailles, entretien, arrosage et finalement la récolte adéquate et opportune.
Activité 3 : Préparation d’aliments nutritifs :Elaboration de recettes culinaires, grâce à l’expérience des éducateurs, bénévoles, directrice et parents d’enfants afin de permettre l’utilisation optimale des produits cultivés et récoltés.
Résultat 3 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue des 8 zones reçoivent un appui et une orientation psychosociale en accord à leurs besoins.
Activité 1 : Appui psychosocial aux enfants et adolescents travailleurs de la rue et à leurs familles :30 enfants/adolescents travailleurs de la rue et leurs familles, reçoivent un appui et une orientation sociale en fonction de leurs besoins, dans les relations avec les unités éducatives auxquels ils
participent ou en cas de problèmes de violence intrafamilial qui ont pu être détectés par les éducateurs.
Activité 2 : Orientation psychologique de groupe sur des thèmes ayant une relation à leur formation psychologique, affective, émotionnelle et autre :180 enfants et adolescents travailleurs de la rue, de 5 zones de travail de l’Ecole Mobile, participent à des conversations de sensibilisation et d’information. Ce sont, entre autre, des ateliers qui contribuent à consolider leur personnalité, leur éducation de valeurs et d’autres thèmes liés à leur sexualité et à la formation psychoaffective.
6- CHRONOGRAMME
Description des activités et chronogramme de l’année :
Activités / Mois 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12
Résultat 1 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue de la ville de Sucre ont amélioré leurs conditions éducatives.Activité 1 : Elaboration de matériel de travailActivité 2 : Appui éducatif dans les différentes zones de travail avec l’Ecole MobileActivité 3 : Evaluation périodique en équipe des résultats atteints avec la population en questionRésultat 2 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue de 5 zones (Villa Alegria, Lajastambo, quartier Bolivia, Villa Marlecita et Salida aeropuerto) ont amélioré leur alimentation grâce à la consommation de légumes cultivés en famille contribuant ainsi à un apprentissage sociocommunautaire productif.Activité 1 : Formation théorique et pratique concernant l’implantation de jardins familiaux et la culture de légumesActivité 2 : Préparation des terrains cultivables, distribution des graines, apprentissage du jardinage (plantation, apports, arrosage, contrôle sanitaire, cueillette)Activité 3 : Préparation d’aliments nutritifs
Résultat 3 : Les enfants et adolescents travailleurs de la rue des 8 zones reçoivent un appui et une orientation psychosociale en accord à leurs besoins.Activité 1 : Appui psychosocial aux enfants et adolescents travailleurs de la rue et à leurs famillesActivité 2 : Orientation psychologique de groupe sur des thèmes ayant une relation à leur formation psychologique, affective, émotionnelle et autre
7- SUIVI ET BILAN
L’institut Polytechnique Tomas Katari, au moyen du CERPI, réalisera un suivi journalier de toutes les activités planifiées. L’équipe de l’Ecole Mobile réalisera des évaluations journalières de son travail dans les rues et annotera la présence des enfants, nom, âge, sexe, travailleur ou non, état d’esprit du moment, etc.Ainsi, l’Institut Polytechnique Tomas Katari, s’oblige à l’élaboration de rapports semestriels qui seront accompagnés par tous les documents nécessaires pour soutenir les activités réalisées par l’Ecole Mobile dans les 8 zones évoquées précédemment.Il cherchera à faire participer les autorités de quartier, les groupes de voisins, pour les impliquer et qu’ils assurent aussi le suivi des actions du projet.
8- VIABILITE
Politiques d’appui : Le présent projet contribue à la Nouvelle Constitution Politique de l’état bolivien, qui dans ses articles 77 à 90, déclare que l’Education a une fonction suprême et qu’elle est la première responsabilité de l’état pour traiter d’un droit de l’Homme fondamental. L’état a donc l’obligation absolue de la soutenir, de la garantir et d’en gérer sa gestion au travers du système Educatif Plurinational.Cette affirmation donne une réponse légitime à la demande de la majorité des boliviens qui ont soufferts de discriminations, également dans le milieu éducatif.Les enfants et adolescents travailleurs des rues, provenant des zones rurales et installés dans les quartiers périphériques de Sucre n’ont pas ou peu de possibilité d’accéder à des espaces pédagogiques, psychologiques, culturels et sportifs, qui leur permettrait une formation complète en accord à leurs droits et nécessités. Le projet de l’Ecole Mobile est une grande opportunité pour inverser cette situation. De la même manière, le projet se place au sein de la nouvelle loi d’Education Bolivienne, promulguée en Décembre 2010 par A.Siñani et E.Pérez. Cette loi donne la priorité à une éducation productive, communautaire où les valeurs humaines sont fondamentales dans la formation. Egalement, le projet prend place dans la loi de Révolution Productive et la loi concernant l’Environnement.
Aspects institutionnels : L’IPTK travaille dans la municipalité de Sucre et dans la province de Chayanta depuis 38 ans. Il soutient de nombreux projets comme celui de l’Ecole Mobile. Il a accumulé une expérience de travail dans l’exécution de programmes et de projets de développement dans le cadre urbain comme rural. Il participe au maintient des relations stratégiques avec les gouvernements municipaux, les organisations publiques et privées, les organisations communales et avec la population. Pour développer ceci, l’IPTK dispose d’une équipe de femmes et d’hommes hautement qualifiée qui rempli son devoir avec engagement et pertinenceLa municipalité, les groupes de voisins, la Direction Départementale de l’Education, les organisations de la société civile, les différentes institutions éducatives, soutiennent et participent au projet. Ce présent projet développé par l’institution a permis d’obtenir la totale confiance de l’administration municipale et des différentes organisations publiques et privées.
Aspects socioculturels : L’intervention répond à une nécessité ressentie par la population bénéficiaire pour diminuer les inégalités, l’exclusion dont souffrent les enfants et adolescents travailleurs de la rue en termes d’éducation publique ou privée.Ainsi, le projet participe à fortifier le sauvetage et le respect de leur identité culturelle, la langue native, comme l’est le Quechua. Egalement, il sera mis en avant le respect des pratiques culturelles, connaissances et coutumes ancestrales permettant ainsi de retrouver la vie en communauté, la solidarité et le respect à la terre mère (Pachamama).
Point de vue d’Egalité des sexes : Le projet considère fondamentale l’éducation avec une perspective d’égalité, où l’éducation doit être égalitaire et équitable pour tous les enfants et adolescents des deux sexes. Ils doivent être éduqués dès le plus jeune âge selon les valeurs de droits égaux et d’obligations pour les deux sexes. Il en est tout autre dans l’actualité où la femme en général et le migrant en particulier se trouvent dans des conditions de désavantage face à l’homme autant dans le cadre éducatif, social, économique que politique (relation au pouvoir). En conséquence, un appui social est développé auprès des pères et mères de famille, avec lesquels un travail est effectué pour diminuer ces inégalités.
Facteurs technologiques : Le projet dispose d’une grande expérience de travail dans le milieu éducatif. Il compte avec les moyens et les ressources techniques, des professionnels expérimentés qui se chargent de la formation des enfants et adolescents en situation de travail.Avec du matériel éducatif renouvelé constamment, parfois créé de toute pièce, adapté aux utilisateurs, ce projet travaille spécialement sur l’entreprenariat et la prise de décision des enfants (projets de vie).
Facteurs environnementaux : Le projet développe les jardins familiaux dans lesquels toute l’équipe s’efforcera de privilégier l’usage d’engrais organiques, la réutilisation de l’eau d’usage domestique, dans le but de contribuer à maintenir les conditions environnementales optimales pour le développement des générations futures.
Facteurs économiques et financiers : Depuis sa création, l’IPTK apporte des services et une assistance technique en éducation, santé, organisation d’activités productives sans but lucratif et a toujours compté sur le soutien de la communauté internationale dans tous ses projets.
9- BUDGET ANNUEL POUR L’ANNEE 2016 EN EUROS
Cout unitaire (en €) Mois Total Apport des anciens
bénévoles belgesApport de l’Asso
PUKARA
Personnel 11070Educatrice Ecole Mobile / travailleuse sociale 370 13 4810
Educateur Ecole Mobile / chauffeur 320 13 4160
Psychologue (à mi-temps) 350 6 2100Fonctionnement 3990Révision de la camionette 250 3 750Essence 70 12 840Matériel éducatif 60 12 720Outils de jardinage, grillage, terreau, graines… 60 12 720
Extra (cahiers, stylos, goûters, sorties,…) 50 12 600
Dépenses administratives 30 12 360Total 15060 5000 4000
Soit 6060 euros manquant pour l’année à venir.
10- HISTORIQUE DES FINANCEURS DES 8 DERNIERES ANNEES
2008 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2009 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2010 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2011 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2012 : Financement espagnol « la junta de Castilla de la Mancha » (finançant tout le CERPI).2013 : Puerto Llanos (avec achat de la camionnette remplaçant ainsi la voiture de l’un des éducateur). 2014 : Donat Apert, école de danse belge, activités d’anciens bénévoles belges, ancien bénévole du Lichtenstein.2015 : Donat Apert, école de danse belge, activités d’anciens bénévoles belges, ancien bénévole du Lichtenstein.
11- PHOTOS ET LIENS UTILES
- Site de l’Asso PUKARA : www.assopukarablog.wordpress.com- Site de l’Ecole mobile à Sucre, réalisé par les bénévoles : www.escuelamoviliptk.blogspot.com- Site belge de l’Ecole Mobile (fabrication de la structure et suivi technique et pédagogique, formation des éducateurs dans le monde entier) : www.mobileschool.org