(1900) Le Costume de La FeFemme a Travers Les Ages

8/9/2019 (1900) Le Costume de La FeFemme a Travers Les Ages

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p^aric De ^Dicis, secoi)De fen)n)e De ffeori |\)16i2

I^EiNE de France, ne Florence en 1573, morte Cologne en 1642. 1^ Fille du Grand Duc de Toscane Franois 1", elle pousa Henri IV g>. de 47 ans, en 1600. D'aprs Sismondi, Marie tait grande, grosse,avec des yeu.x ronds et fi.xos, elle n'avait rien de caressant dans les manires,aucune gait dans l'esprit; elle n'avait point de got pour le roi ; elle ne seproposait point de l'amuser ou de lui plaire ; son humeur tait acaritre etobstine ; toute son ducation avait t espagnole, et dans l'pou.x qui luiparaissait vieux et dsagrable, elle souponnait encore l'hrtique relaps.Elle est reprsente ici d'aprs le portrait peint par Porbus en 1612 alors queson fils (Louis XIII) tant mineur, elle tait rgente du Royaume.

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EN 1640


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Marion de 1 Orme en I640

f 20Les pilles De Louis


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XIVsurprises par le (5rar)D-Daupl)ir) fun)at)t la pipe

1695 La f3n de cette anne fut orageuse Mai-ly. Madame la Duchesse de

Chartres' et Madame la Duchesse-, plus rallies par l'aversion de Madamela princesse de Conti, se mirent au voyage suivant un repas rompu, aprsle coucher du roi, dans la chambre de Madame de Chartres, au chteau ;Monseigneur^ joua tard dans le salon. En se retirant chez lui il monta chezces princesses et les trouva qui fumaient avec des pipes qu'elles avaientenvoy chercher au corps de garde Suisse. Monseigneur, qui en vit les suitessi cette odeur gagnait, leur fit quitter cet exercice : mais la fume les avaittrahies. Le roi leur fit le lendemain une rude correction dont Madame laprincesse de Conti triompha. Mmoires du Duc de Saint-Simon.1 Madame la Duchesse de Chartres, seconde fille du roi et de Madame de Montespan.2 Madame la Duchesse : C'est Madame de Nantes, premire fille de Louis XIV et de Madame dMontespan.3 Monseigneur : C'est le grand Dauphin Louis de France,

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Les filles de Louis XIV surprises par le Grand-Dauphin fumant la pipe, 1695

]^ 21La p^oDc Des Paniers


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VERS 1730

-g E panier, qui date du commencement du rgne de Louis XV et qui n'est autre que l'aeull(J de la crinoline et du pouf aurait, d'aprs M. Quicherat, l'origine suivante :A^ Deux dames trs grasses, que leur embonpoint incommodait, se firent faire des dessousde jupes monts sur des cerceaux. Elles ne les mettaient qu' la chambre. Un soir d't cependantelles eurent la tentation d'aller en cet quipage aux Tuileries. Afin de n'tre pas vues de lalivre qui obstruait les portes, elles entrrent par l'Orangerie. Mais dans le beau monde on n'estpas moins badaud que dans celui des laquais. A peine les et on aperues qu'on fit cercle autourd'elles. Bientt la foule s'paissit ; elles n'eurent que le temps de se retrancher derrire unbanc, et sans un mousquetaire qui les protgea elles auraient t toufes par la presse. Lespauvres femmes rentrrent chez elles plus mortes que vives. Elles croyaient avoir caus ungrand scandale : loin de l, elles avaient converti la cour et la ville leur mode.Les premiers paniers furent composs de cercles en jonc, en nattes, en baleines, rattachsensemble soit par des rubans, soit par du filet. Aprs 1725, l'armature reut une application detoile crue, de gros taflettas ou mme de drap de soie broche, et il en rsulta une vritablejupe qui tint lieu, du moins pendant l't, de toutes les autres qu'on portait auparavant.La forme fut d'abord celle d'un entonnoir, et produisit les paniers guridon. Elle s'arronditensuite par le haut, comme pour dessiner une coupole ovale : de l les paniers coudes, appels

ainsi parce que les coudes pouvaient s'appuyer dessus, la hauteur des hanches. Ces dernierssont ceux qui restrent le plus longtemps en faveur, ceux dont l'ampleur atteignit les dernireslimites. Le bas prsentait pour le moins une circonfrence de 3 aunes, soit 3'G.Les paniers disparurent l'approche de la Rvolution.

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f( 22f^arie Lesc:5ir)sKa

XV (1703-1768)


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REINE DE FRANCE, FEMME DE LOUISwaprs le portrait de Van Loo au muse du Louvre. Ce portrait peint' en 1747, fut expos au salon de cette anne. Il a fait partie de la coUec-' tion de Louis XV. . ,, . .Marie Lesczinska n'tait pas belle; elle tait brune, petite, mais elle joi-gnait au dsir de plaire, une grande amnit naturelle, beaucoup de dou-ceur et de bont, une certaine grice qui n'tait pas sans charme. Elle avaitpous Louis XV seulement g de quinze ans, en 1725, alors qu elle en avaitvinat-deux.

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fl23Les yisites

POQUE DE LOUIS XV


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E savoir-vivre a ses lois, que nul n'est cens ignorer, comme toutes lesms) autres lois, quoiqu'elles ne soient crites dans aucun code et qu'on ait-'^ nglige de les promulguer officiellement. L'usage les a tablies, l'ti-quette les a consacres, et l'on risque, en les transgressant, de passer pour unhomme impoli ou mal lev. Le plus simple est donc de se conformer l'usa-equelque ennuyeuses et inutiles que soient les corves qu'il impose.Au premier rang de ces corves nous placerons les visites dites de cr-monie.Saint-Simon, dans ses mmoires, nous montre le lendemain du mariagedu duo du Maine, la marie sur son lit, recevant toute la cour, la princessed Harcourt faisant les honneurs, choisie pour cela par le roi. On recevaitdonc des visites sur son lit, sans pour cela tre malade. Question de pr-sance; on vitait en recevant ainsi d'avoir se porter au-devant de visi-teurs d'une qualit non gale la sienne, et aussi de les reconduire- de lesfaire asseoir sur des siges galement semblables au sien. Toutes' chosesd'importance capitale et rgles par le crmonial sous l'ancienne monarchie

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Les Visites. poque de Louis XV

A T'''a')r) fl" 24


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Plusieurs des contenipuraiiis de la reine Marie-Antoinette nous ont dcritl'ensemble de sa personne. M. le comte de Reiset, qui a publi le Livre Jour-nal de M"' Eloffe^, marchande de modes, couturire-lingre ordinaire de lareine et des dames de sa cour, nous la dpeint ainsi : la reine n'tait pastrs grande, mais elle tait trs bien faite; ses bras, ses mains, ses pieds,taient potels et bien tourns; avec l'ge, sa poitrine devint plus forte; sonteint tait blouissant; elle avait les yeux bleus, charmants et pleins d'ex-pression ; son front tait haut, et rappelait celui de son pre.

D'aprs M"' Lebrun, elle tait la femme de France qui marchait lemieux; on l'admirait quelquefois s'en allant seule de Versailles Trianon,une baguette . la main, n'ayant pour suite qu'une dame et un valet de pied.L'ouvrage de M. de Reiset, si intressant par les dtails qu'il nous faitconnatre en pntrant en quelque sorte dans la vie prive de la reine et desdames de son entourage, a le mrite trs apprciable de nous faire connatreencore les espces et les noms des toffes employes confectionner les habil-lements, et les notes historiques sur les faits les plus remarquables qui sepassaient alors on F"rance, dont il a agrment son manuscrit, donnent lesjours de bonheur et de peine de la reine. Marie-Antoinette est reprsente icise promenant sur l'eau dans ce dlicieux parc qu'on appelle Trianon. Devantelle, coiffe d'un chapeau de paille, est la princesse de Lamballe, le comte deProvence tient les rames et dirige la nacelle.

1. Firniin Didnl ol {>', ('dileiirs.

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A Trianon

f 25La Petite Loge TQpra


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1776

^ETTE scne, emprunte au Monument du Costume, suite de vingt-sixplanches dessines et graves par Moreau le Jeune en 1776, est unedos plus gracieuses de cet intressant recueil o sont groupes avec un

art charmant, en tableaux qui se passent de commentaires, les scnes de lavie au commencement du rgne de Louis XVI.Rien n'est plus gracieux que la danseuse, rien n'est plus lgant que leseigneur qui d'un geste badin lui caresse le menton. Les couleurs ont tprises sur les tableaux de l'poque et celles du costume de la ballerine enparticulier sur un tableau de la salle manger du Petit Trianoii, reprsen-tant une scne de ballet.

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f 26Les Deux l^aisers


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POQUE RVOLUTIONNAIRE^ETTE scne qui a t inspire par Debucourt, peintre et graveur clbrede la fin du xviii' sicle, se passe dans l'atelier d'un artiste en portraits

et, certainement, habile en galanterie.Au style de l'ameublement, aux ornements qui dcorent l'appartement, la pendule en montgolfire, l'habillement du vieux monsieur presque sem-

blable celui que portera Robespierre la fte de l'Etre Suprme, on sentque l'on approche de l'Epoque Rvolutionnaire.En dupant le vieux sot, ravi de se voir reprsent, effleurant do ses lvresson minois rose et frais, l'innocente Zulm n'obit-elle pas une loi inluc-table et souveraine ?Pour la description dos costumes, il faut voir le [Magasin des Modesnouvelles, prcieuse publication qui fait connatre les habits ports par lesdiffrentes classes de la socit de 1786 1791.

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Les Deux Baisers. poque Rvolutionnaire

f( 27La ^arcl)ai)De De f^oDesDIRECTOIRE (1795-1799)


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^jr'ssiSES dans un comptoir, la suite l'une do l'autre, vous les voyez fg^ travers les vitres. Elles arrangent ces pompons, ces colitichets, ces1 galants trophes que la mode enfante et varie. Vous les regardezlibrement et elles vous regardent de mme.Ainsi parle Mercier dans son Tableau de Paris, termin en 1788, et, ce

qu'il crivait cette poque pourrait encore s'crire des marchandes de modesque nous apiselons aujourd'hui les modistes.Fes au service de la beaut: qu'elle s'appelle Prcieuse sous Louis XIV,Merveilleuse sous le Directoire, Lionne l'poque du romantisme, ou El-

gante de nos jours, elle s'est toujours soumise au pouvoir de leur art aussifrivole qu'il est charmant et dlicat.

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La Marchande de Modes. Directoire (1795-1799)

f 28La \)dlle Du ^^^""^


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1804

g A veille du sacre, nous dit M. Imbert de Saint-Amand, Napolon|() fit essayer devant lui les somptueux habits qui avaient t confec-,Vf tionns pour Josphine ; nous ne saurions mieux faire que de citer lepassage que le clbre auteur consacre ses prparatifs.

(( Tout Paris tait agit par l'approche du grand vnement. Les htelsregorgeaient de monde. Les fournisseurs travaillaient jour et nuit pour queles toilettes et les uniformes fussent prts. C'tait dans tous les ateliers uneactivit sans pareille. Leroy, qui, jusqu'alors, n'avait t que marchand demodes, s'tait dcid pour la circonstance, entreprendre la couture, etavait pris pour associe, M" Raimbault, clbre couturire de l'poque. Deleurs magasins taient sortis les magnifiques vtements que l'Impratricedevait porter le jour du sacre. Quant ses joyaux, qui consistaient eu unecouronne, un diadme et une ceinture, ils taient l'uvre du joaillierMarguerite.

Les prparatifs du sacre taient achevs, et la crmonie s'annonaitcomme devant tre magnifique. M" Junot, la future duchesse d'Abrants,djeuna aux "Tuileries, chez l'Impratrice, le 1"' dcembre 1804, veille duCouronnement. Josphine tait fort mue, mais le bonheur perait dans sonregard. Elle raconta, pendant le djeuner, tout ce que l'Empereur lui avaitdit d'aimalDle, le matin mme, et comment il lui avait essay sur le front lacouronne qu'elle devait ceindre le lendemain Notre-Dame. En disant cela,elle versait des larmes de reconnaissance (') .

(1) Imbert de Saint-Amand L'Impratrice Josphine, Denta diteur.

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La Veille du Sacre, 1804

Le pia^c I^29

1820


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-g E mariage fut la grande affaire de la Restauration ; on lui donna une importance socialem() de premier ordre ; il sert au rtablissement des fortunes et au relvement de l'aristocratie.^^ On le traite avec le hiratisme que les migrs savent mettre dans les actes traditionnels.Des dmarches sont de ton en matires d'alliances, d'autres proscrites, sans plus de raison ; il suffitque les intrts d'essence suprieure soient sauvegards. Il est de convenance de ne point terniserune cour. Les contrats tant arrts, en moins d'un mois les bans sont publis, les cadeaux achetset les noces accomplies.

Au faubourg Saint-Germain, c'est la simplicit mme; le genre commande une jolierserve des deux parties. La jeune fille doit avoir le bon got de ne montrer ni exaltation, nijoie trop vive. Elle recevra sans passion les bouquets en dme, que le joeliey du futur dposechaque matin son adresse. Ici la mode a chang depuis l'Empire. Ces fleurs sont maintenantpresses, serres et n'ont rien gard des coquetteries anciennes et artistiques autrefois fourniespar M'"' Prvost. Puis les fiancs, chacun en leur particulier, commandent leur porti'ait enminiature, dans une pose de circonstance, le sourire aux lvres, les yeux dans le bleu et quelqueemblme dans la main.Au jour fix par leurs parents, ils se feront l'un l'autre ce premierprsent en changeant leur bague. Une fois tous les contrats signs et paraphs, une semaine oudeux avant la clbration, le Sultan sera offert en grande pompe la jeune flUe. Ce fut long-temps un carton en forme de vase, recouvert de soie, capitonn de satin blanc, o taientcouchs dans un ple-mle les joyaux, les dentelles, les ventails ; puis ce deviendra une boitefort ordinaire, plus commode, o l'on aura l'obligation de mettre plus de choses. La corbeilleest pour les intimits fminines la vraie fte, ce que nous appellerions le vernissage, avant legrand jour. En tous endroits d'un salon les splendeurs en sont disposes sur des guridons;merveilles du Sultan, frivolits mignonnes du trousseau. Ce sont richesses concurrentes que lacorbeille et le trousseau; ils se rglent l'un sur l'autre; celle-l est la rponse , celui-ci, et elleattend pour se produire de savoir l'tat de son rival.

La Restauration, par Henri Boachot, 1 volume la Librairie Illustre,

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Le Fianc, 1S20

f 30JJt) gaptrpe


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1830

'N avant, le parrain et la marraine, fiers de leur importance, car ils ontconscience de la responsabilit qu'ils viennent d'assumer: servir depre et de mre, s'il le fallait, l'enfant qu'ils ont tenu sur les fontsbaptismaux. Sur les marches de l'glise, la nourrice, bonne et plantureuseBressane, porte l'enfant qui disparat presque sous la soie et les dentelles ; lesparents, les amis, suivent et font cortge.

Il faut, dit-on, dans chaque parrainage,D'abord un filleul; le voici.Une marraine : or, j'ai cet avantage ;Pour des tmoins, en voil, Dieu merci!

Scribe.

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Un Baptme, 1830

fi" -Il^arie-^rnlie ' "'1833


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REINE DES FRANAISARiE-AMLiE, ne k Caserte en 1782, mourut Claremont en 1866. Elletait fille de Ferdinand IV, roi des Deux-Siciles et de Marie-Caroline.C'tait une princesse bonne, pieuse, doue de toutes les vertus domes-

tiques. Le duc d'Orlans, alors banni de France, vit Marie-Amlie, l'aima,en fut aim et l'pousa Palerme le 25 novembre 1809.Grce l'obligeance de M. Georges Gain, conservateur du Muse Carna-valet, nous avons pu faire copier au Muse mme, le buste en marbre blancd'Antonin Moine qui nous montre la Reine des Franais en 1833. Aussipouvons-nous nous flatter d'avoir reproduit exactement les traits de cettereine si sympathique aux vieux curs franais.@Mlrines gauche )' j-^

La ^oDe auX E;


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Les Robes de Bal, 1867. Reconstitutions

f" 34Les l^obes De gai

EN 1900


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CRATIONS DE FLIX

Grande GalerieEN 1900

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Annexes^^fu REZ-DE-CHAUSSE, l'entre, dans 25 vitrines, collection do vtements,^^k broderies, tapisseries, etc. du III' au XIII'' sicle, provenant dos fouilles^ faites par M. Albert Gayet Akliinin, Drnnkali, Deir-el-Dyk et lesenvirons de Damietto.Cette collection l'ait l'objet d'un Catalogue spcial.

I: 1" TAGE, reconstitution des clbres Galeries de Bois du PalaisRoyal (fin du XVIII' sicle) avec personnel des Boutiques en Costumesde l'poque.

Au premier tage, la suite des Salons de la Coiffure, les visiteurstrouveront, dans une salle spciale, les maquettes, dessins, aquarelles, etc.,des divers tableaux de l'Histoire du Costume.

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E/pOSI5IO)7 DE QOipFiJl^ES f^^ P/^C/^IS DiJ QOSJd/n^


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ORSQUE le projet de M. Flix fut connu, l'Acadmie de Coiffure manifesta le dsir de collabo-rer cette conception artistique, par une exposition collective reproduisant l'Histoire rtros-'^ pective de la Coiffure.

^-^ Elle dsigna deux de ses Membres, Messieurs Camille Croist et Auguste Petit, pourj^^. . ; , -^ s'entendre avec M. Flix.'iStfXm La demande de l'Acadmie ayant t admise par le Conseil d'administration, une0\;v;r_'j,'' Commission d'organisation compose de Messieurs :

Camille Croist, Prsident,DoNDEL, Auguste Petit, Directeurs artistiques,Delot, Secrtaire-trsorier

et de Messieurs Bataille, Boyer, Noirat, Garrand, Francis, J. Loisel, Malle.mont, Nissy, Perrin,Rey, fut nomme avec mission d'organiser l'Exposition de l'Histoire de la Coiffure de Henri II nos jours.Elle a runi un groupe de quarante exposants qui dcidrent d'organiser une galerie de 60 bustes, letirage au sort dsignant chacun les Coiffures qu'il aurait excuter.

Le Palais du Costume a mis la disposition de l'Acadmie de Coiffure les gracieux Salonsfaisant suite aux Galeries des toilettes modernes : c'est ainsi que le public peut, aprs avoir parcouru lecycle du Costume travers les ges, comparer et admirer les modifications et les transformationsde la coiffure de la femme pendant ces trois derniers sicles.

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BiJ55E3 E/pOSS Dpi^S lÊ Sf\[p\) DE I^'JÎJSOIIÊ DE Cp ÔipfdlÊ


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Coiffure Henri II, excute par M. Garand, 37, rue Tronchet.n

M. Gourdeau, 69, Boulevard Beaumarchais.M. Poulet, 30, Boulevard du Temple.M. Marchal, 181, rue de Courcelles.M. Royer, 106, Boulevard Magenta.M. Dufoiir, 27, Avenue de Clichy.M. Museux, 32, rue de Bourgogne.M. Coll, 33, Boulevard Malesherbes.M. Quroix, 157, Boulevard Saint-Germain.M. Perriti, 28, Faubourg Saint-Honor.M. Triboulot, 10, rue de Svign.J\/. Perrin, 28, Faubourg Saint-Honor.M. 'Bataille, 52, rue d'Amsterdam.M. Mallemont, 84, Faubourg Saint-Honor.A/. Nissy, 72, Faubourg Saint-Honor.M. Auguste Petit, 7, rue de la Paix.M. 'Philippe, 13, rue Royale.M. Auguste Petit, 7, rue de la Paix.

Louis XVI (Marie-Antoinette) excute par M. Noirat, 7, rue des Capucines.Louis XVI, excute par M. Gaugois, 162, Boulevard Haussmann.Louis XVI, M. Chopin, 34. rue Etienne-Marcel.

Henri 11,Henri 111,Henri IV,Louis Xlll,Louis Xlll,Louis XIH,Louis XI\',Louis XIV,Louis XIV,Louis XIV,Louis XV,Louis XV,Louis XV,Louis XV,Louis XV,Louis XVI,Louis XVI,

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Coiffure Louis XVI, excute par W. Meynard, 34bis, rue Vignon.

Louis XVI, (Elisabeth de France) excute par M. Dondel, =;. rue Royale.Louis XVI, (aux charmes de la Libert 178?) excute par M. Rey, loi, rue des Petits-Champs.1792, (Thrse, Princesse des Deux-Siciles) excute "par M. Edmond Dclot, 91, avenue desChamps-Ulyses.1792, excute par M. Cottreau, 18, rue Royale.


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792, M. Decarli, 46, rue de la Chausse d'Antin.1792, M. Gaugois, 162, boulevard Haussmann.1792, M. Francis, 26, rue Lepelletier.Merveilleuse, excute par M. Gourdeaii, 69, Boulevard BeaumarchaisM. Nissy, 72, Faubourg Saint-Honor.

M. Collet, 89, rue du Commerce.M. Poulet, 30, Boulevard du Temple.M. Camille Crois.it, 9, rue du Quatre-Septembrc.M. Philippe, 13, rue Royale.M. Fourrier, 22, Boulevard Malesherbes.M. Georges Dondel, 5, rue Royale.M. Cauchois, 82, rue du Chemin de fer, Nanterre.M. Meynard, 34bis, rue Vignon.M. Ollivier, 8, Faubourg Montmartre.M. Benoist, 14, Faubourg Poissonnire.M. Francis, 26, rue Lepelletier.M. Bataille, 52, rue d'Amsterdam.M. Chopin, 34, rue Etienne-Marcel.M. Cottreau, 18, rue Royale.

Directoire,Consulat,

i" Empire,Restauration,

1830.1830.

.Coiffure de Marie 1830, excute par .1/. Camille Croist, 9, rue du Quatre-Septembre.

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Coiffure 1830. -^ M. Goudon, i, rue Clisson. 1830. M. Loisel, II, rue de Chteaudun. 1830, SVf. Chevillon, Grande Rue ^Villeneuve-Saint-Georges. Impratrice (2^ Empire), excute par M. OlUvier, 8, Faubourg-Montmartre. Grs, (3' Rpublique), fV/. Henri Dondel, 5, rue Royale.


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3' Rpublique, excute par A/. Loisel, 11, rue de Chteaudun. )) M. Boyer, 21, avenue de Clichy. 3* Rpublique (Allgorique), excute par 71/. A/eri i/eHHetjin', 13, rue Royale. 3' Rpublique, excute par M. Garaiid, 37, rue Tronchet. 3' Rpublique, excute par fl/. Rey, ici, rue des Petits-Champs.)> 1900, excute par fl/. Coll, 33, Boulevard Malesherbes. 1900, CVI. Noirat, 7, rue des Capucines. 1900, M. Roussel, 78, rue Ledru-Rollin.

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(1900) Le Costume de La FeFemme a Travers Les Ages