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2 • Agence de l’efficacité énergétique · aisé de déterminer exactement quel système de chauffage et quelle forme d’énergie peuvent le mieux répondre à ses besoins,

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2 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

La maison est l’investissement le plus impor-tant que bien des ménages réaliseront dansleur vie. Ainsi, lorsque l’on pense à s’acheterune maison neuve, le moment est bien choisipour considérer sa performance énergétique.De même, lorsque l’on songe à acheter unemaison existante ou à entreprendre des travauxde rénovation, c’est le temps idéal pour inté-grer des mesures d’efficacité énergétique. Il im-porte donc de bien cibler les composantes de lamaison sur lesquelles nous devrions interveniret d’investir judicieusement notre argent, notretemps et notre énergie. Par exemple, on saitque la consommation énergétique d’une mai-son d’environ 140 m2 (1500 pi2) peut coûterentre 1500 $ et 2000 $ annuellement, selon lesystème de chauffage utilisé et l’état du bâti-ment, et que 60 % est consacré au chauffage.

Il importe donc, au moment de rénover l’enveloppe du bâtiment (murs, toit, fondations),de le faire de façon adéquate. L’investissementn’en sera que meilleur.

Si la maison présente un gros investissement,le transport est quant à lui une dépense detaille. Heureusement, il existe des façons dediminuer notre consommation de carburant.

Avec cette publication, l’Agence de l’efficacitéénergétique souhaite informer le public, entoute objectivité, sur divers sujets touchant lesdomaines de l’habitation et du transport. Enfait, les questions abordées dans les pages quisuivent sont celles auxquelles les profession-nels de l’Agence répondent le plus souvent.Certaines concernent autant les acheteurs demaisons neuves que les gens qui souhaitent

rénover et améliorer leur maison; d’autress’adressent à tous les citoyens qui doivent sedéplacer dans leur quotidien pour le travail, lesloisirs, etc.

De plus, des renseignements d’intérêt généralrelativement aux symboles ENERGY STAR® etÉnerGuide serviront de référence aux lecteurs lors de leurs prochains achats de produits con-sommateurs d’énergie.

Fière de son expertise professionnelle en habi-tation et en transport, l’Agence de l’efficacitéénergétique a le plaisir d’offrir cette brochureaux citoyens soucieux d’intégrer l’efficacité énergétique dans leur quotidien.

Partout au Québec, la population se préoccupe des bénéfices économiques et environnementauxque procure une utilisation judicieuse de l’énergie. Avec les années, nous observons que les gensse questionnent davantage sur la manière de diminuer leur facture d’énergie et d’améliorer leur con-fort, tout en faisant leur part pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Parce que ça rapporte, j’agis maintenant !

Ce ne sont là que quelques exemples. En fait,tous les usages de l’énergie peuvent êtreaméliorés. Que l’on parle d’éclairage, dechauffage ou de transport, le plus simple, c’estde commencer par supprimer les consomma-tions inutiles et ensuite de rechercher lamanière la plus performante de répondre à sesbesoins. L’efficacité énergétique, c’est opti-miser l’utilisation de l’énergie, c’est faire plusavec moins, sans diminuer son confort ni saqualité de vie. Au contraire, ça l’améliore.

L’efficacité énergétique, c’est aussi uninvestissement

Dès que l’on songe à acheter une maison ou àla rénover, une des premières préoccupationsdevrait être l’étanchéité de l’enveloppe du bâ-timent (fondations, murs, toit).

Pas facile de s’y retrouver ? L’Agence de l’effi-cacité énergétique propose deux programmesqui ont fait leurs preuves : Novoclimat et Réno-climat. Le premier guide les consommateurs

vers des habitations neuves plus performantessur le plan de la consommation énergétique enalliant confort, santé et économies. Le deuxièmepropose, après une analyse effectuée sur placepar un conseiller indépendant, des moyens concrets, lors de projets de rénovation, pouraméliorer le confort de son habitation et fairedes économies d’énergie et d’argent.

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 3

L’efficacité énergétique n’est pas une notion abstraite. Elle se traduit par tous les petits gestes posésquotidiennement pour mieux utiliser l’énergie à la maison, au travail et dans les déplacements. Çapeut être aussi simple que d’éliminer les courants d’air en calfeutrant les fenêtres, d’installer des gradateurs d’éclairage et des minuteries, de ne faire fonctionner le lave-vaisselle et la machine àlaver que lorsqu’ils sont pleins, d’opter pour des appareils ménagers plus performants ou de choisirun véhicule qui consomme moins.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Qu’est-ce que l’efficacité énergétique ?

Table des matièresIntroduction...................................... 3

Efficacité énergétique ...................... 3

Chauffage................................... 4 à 7

Fenestrage ................................ 8 et 9

Ventilation............................... 10 et 11

Programmes habitation............ 12 et 13

Isolation et étanchéité ............ 14 et 15

ENERGY STAR® ............................... 16

Transport ................................ 17 à 20

Questions • Réponses ............ 21 et 22

Pour en savoir plus......................... 23

Clause de non-responsabilitéCe document d’information a pour but d’offrir des renseignements d’ordre général et se fondesur les connaissances actuelles des experts en habitation et en transport. Le lecteur assumela respon sabilité des mesures ou décisions prises sur la foi des renseignements contenusdans le présent ouvrage. Il revient au lecteur de consulter les ressources documentaires pertinentes et les spécialistes du domaine concerné afin de déterminer si, dans son cas, lesrenseignements sont sécuritaires et conviennent à ses besoins. L’Agence de l’efficacité énergétique se dégage de toute responsabilité relativement aux conséquences résultant del’utilisation des renseignements contenus dans le présent ouvrage.

Crédits

Ce cahier est une initiative de l’Agence de l’efficacité énergétique.

Édition : Les Publications spéciales Le Soleil

Coordination de la production : Yvan Dumont

Rédaction : Vianney Duchesne, Pierre Hétu

Graphisme et mise en page : Diane Frigon

© Gouvernement du Québec 2008Dépôt légal - 4e trimestre 2008Bibliothèque nationale du Québec ISBN (imprimé) 978-2-550-54147-9ISBN (pdf) 978-2-550-54148-6No publication : AEE-08-09-29

Imprimé sur du papier My-Connection 80 fait à 85% de fibres recyclées, dont 20% après consommation.

Also available in english.

4 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

Le système de chauffage

Près de 60 % des dépensesénergétiques occasion-nées par une habitationsont consacrées à lachauffer. Le marchépropose différentssystèmes de chauf -fage dont le prix, lesparticularités et ladurée de vie varient. Ilfaut choisir un systèmequi tienne compte deses préoccupations et deses besoins en matière deconfort, d’entretien, de coûtsd’achat et d’installation, d’efficacitéénergétique et de superficie à chauffer.

Le coût représente un facteur déterminant dans lechoix d’un système de chauffage. Vaut-il mieuxaméliorer le système en place ou carrément lechanger? Outre l’investissement initial, il imported’obtenir aussi des précisions sur les caractéris-tiques et la fréquence de l’entretien, le prix despièces et leur disponibilité, le coût du service ainsique les détails sur les garanties en vigueur.

La forme d’énergie

Disponibilité, fiabilité et commodité font partiedes considérations pour le choix de la forme

d’énergie. L’électricité est offertepartout au Québec, mais les

pannes de courant rendentles systèmes électriques

et les divers appareilsmunis d’un allumageélectronique inutili -sables. De leur côté,les systèmes ali-mentés au gaz na-turel ou au mazout

utilisent aussi l’élec-tricité pour distribuer

la chaleur. Les infra-structures de distribution

du gaz naturel ne couvrentpas l’ensemble du territoire.

Utilisé dans des appareils défectueux, lemazout peut quant à lui dégager des odeursdésagréables et de la suie, et il faut prévoir del’espace pour le réservoir s’il est déposé au sous-sol. Pour sa part, le bois exige beaucoup de manipulation et d’espace de rangement.

La formule gagnante est d’optimiser l’efficacitéénergétique de la maison et de choisir un sys-tème de chauffage performant. Et rappelons-nous que l’énergie la moins chère est celle quin’a pas été dépensée!

Au Québec, les formes d’énergie les plus populaires pour le chauffage d’une maison sont l’électri -cité, le mazout, le gaz et le bois. Le prix de l’énergie étant en continuelle augmentation, il n’est pasaisé de déterminer exactement quel système de chauffage et quelle forme d’énergie peuvent le mieuxrépondre à ses besoins, à moyen et à long terme.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Choix judicieux de la forme d’énergie et du système de chauffage

En premier lieu, votre maison mérite toute

votre attention. Environ 60 % de l’énergie

consommée dans unehabitation va au

chauffage.

La plinthe électrique

La plinthe électrique remporte toujours ungrand succès. D’autant plus que les thermo-stats électroniques contribuent à leur efficacitéet leur confort. Hydro-Québec évalue qu’ils per-mettent d'économiser jusqu'à 10 % sur les fraisde chauffage, sans compromettre votre confort,ce qui permettrait de récupérer les coûts liés àleur installation en deux à quatre ans. Après,c’est de l’argent dans vos poches.

Plusieurs facteurs expliquent qu’on retrouve laplinthe électrique dans plus de 80 % des nou-velles installations de chauffage au Québeccomme, à titre d’exemple, son faible coût d’ac-quisition, d’installation ainsi que sa facilité d’installation et d’entretien. Silencieuse, ellepermet de chauffer chaque pièce individuelle-ment. Par contre, les plinthes occupent del’espace de plancher, procurent une chaleur inégale (air plus chaud en hauteur, plus froidprès du sol) et ne peuvent être intégrées à undispositif de traitement de l’air.

Le convecteur mural

Il est difficile de parler plinthe de chauffagesans faire référence au convecteur, surtoutcelui muni d’un thermostat électronique quis’intègre maintenant aux appareils courants dechauffage. Son fonctionnement est le mêmeque la plinthe électrique, c'est-à-dire que l’airambiant entre dans le convecteur, se réchauffeet ressort vers le haut.

Les convecteurs muraux servent aussi bien desource de chaleur principale ou de radiateursd'appoint pour les pièces de dimension restreinte, tels que couloirs, entrées, paliers etsalles de bains. Certains ont un ventilateur pouraccélérer la distribution de l'air. Fiables, esthé-tiques, silencieux et sécuritaires, les con-vecteurs présentent de nombreux avantages,qu'ils soient utilisés comme chauffage d'ap-point ou même comme système de chauffagecomplet dans la maison. Des modèles sontconçus pour s’encastrer dans le plancher.

Le thermostat intégré réagit plus rapidement,car l'air froid se tient toujours au niveau duplancher. Il offre donc une chaleur plus cons -tante. Il est par contre plus difficile d'accès. Le thermostat mural réagit beaucoup pluslentement. La moitié de la pièce doit être froidepour qu'il s'active. Par son positionnement, ilest toutefois beaucoup plus facile à ajuster. Lethermostat peut également être programma-ble, ce qui permet d'ajuster la température dela pièce selon les heures de la journée etl'achalandage et d’obtenir des économies d'énergie substantielles.

Le système de chauffagecentral

Le système à air soufflé avec un générateurd’air chaud représente un des systèmes dechauffage central les plus populaires. Il peutfonctionner aussi bien au gaz naturel, au ma-zout, au propane, à l’électricité ou au bois. Cesystème se compose d’un générateur centralqui réchauffe l’air et qui le répartit ensuite danstoutes les pièces à l’aide d’un ventilateur. Il per-met un contrôle efficace de la température pourl’ensemble de la maison.

Il peut être intéressant d'opter pour ce système,car on peut lui ajouter des options pratiquescomme la climatisation, l'humidification et lafiltration d'air. Peu importe la source d'énergie,la véritable différence semble résider, la plu-part du temps, dans les caractéristiques de l'ap-pareil choisi pour se chauffer.

Performants, les nouveaux générateurs dechaleur sont maintenant dotés d'un moteur ul-trasilencieux à vitesse variable et d'une carteélectronique assurant une ventilation adéquatedans chacune des pièces d'une maison. Ils as-surent ainsi une température plus stable qu'ungénérateur de chaleur à une seule vitesse etconsomment moins d'énergie. Mais commeplusieurs modèles d’appareils sont offerts, ilest important de porter son choix sur celui quicorrespond vraiment à ses besoins.

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 5

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

À titre indicatif, comparons différentssystèmes installés au Québec

La biénergie est une méthodequi consiste à combiner deux sources d’énergie pour alimenter un système dechauffage. Habituellement,l’électricité sert comme sourceprincipale et le mazout ou le gazcomme source d’appoint. L’utili -sateur bénéficie généralementd’une tarification plus avan-tageuse (tarif DT). L'électricitéest utilisée durant la plus grandepartie de la saison de chauffageet la source d'appoint prend au-tomatiquement la relève partemps froid (-12 °C ou -15 °C). Ilest à noter que le tarif préféren-tiel s’applique également pourcertains usages estivaux commela climatisation et le filtrage del'eau de piscine.

Les principaux avantages de labiénergie sont qu’en plus d’en-traîner une diminution des émis-sions de gaz à effet de serre, ellecontribue à optimiser la gestiondu réseau hydroélectriquequébécois en réduisant l’inten-sité de la demande durant lespériodes de pointe liées augrand froid.

Par ailleurs, avant d’opter pourla biénergie, il faut tenir comptede certains facteurs. Par exem-ple, si le système en place fonctionne uniquement à l’élec-tricité, il est plus rentable de leconserver tel quel que de le remplacer par un équipement biénergie. Et pour ce qui est dugaz naturel, les structures tarifaires des distributeurs pourla biénergie ne sont générale-ment pas bien adaptées à labiénergie.

La b

iénerg

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iser

Coût : entre 40 $ et 125 $

Durée de vie : 40 ans

Coût : entre 135 $ et 1700 $

Durée de vie : 40 ans

Coût : de 8000 $ à 12 000 $ (entre3000 $ et 5000 $ pour remplacerle générateur central seulement)

Durée de vie : entre 25 et 40 ans, selon la source d’énergie utilisée

Pour obtenir del’information complémentaire

sur l’un ou l’autre de ces systèmes de même que sur

le chauffage au bois, référez-vous à la série de brochures de l’Office de l’efficacité énergétique :

www.oee.rncan.gc.ca/infosource

6 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

La géothermie

Les systèmes géothermiques se révèlent lesplus performants avec des économies pouvantatteindre les 65 % dans les maisons neuves ouexistantes, par rapport au chauffage électriqueclassique. Cette source d’énergie a l’avantageen plus de ne pas dégager de gaz à effet deserre. Par contre, les fuites de réfrigérant cons -tituent une source d’émission de gaz à effet deserre très considérable, car leur PRP (Potentielde réchauffement planétaire) est très élevé.

En hiver, les systèmes géothermiquesrécupèrent la chaleur de la terre à l’aide d’unliquide, habituellement une solution antigel, quicircule dans une boucle souterraine. Ils aug-mentent ensuite la température à l’aide d’unethermopompe eau-air et transfèrent la chaleurà l’intérieur du bâtiment ou à un chauffe-eau.En été, le procédé est inversé et les systèmesservent de climatiseurs. Cette technique utilisel’énergie solaire emmagasinée dans l’écorceterrestre et les nappes d’eau phréatiques. Latempérature se maintient de façon constanteautour de 9 °C, à deux mètres sous la surfacedu sol.

La thermopompe, un appareil à deux volets

Conçue initialement comme appareil de clima-tisation, la thermopompe peut contribuer aussiau chauffage d’une résidence pour en réduireles coûts. En effet, elle extrait la chaleur con-tenue dans l'air extérieur pendant la saison dechauffage et évacue la chaleur de la maisondurant l'été. C’est donc un appareil électriquecapable de transférer la chaleur d’un endroit àun autre, comme le font les réfrigérateurs etclimatiseurs.

La thermopompe de type hybride peut régu-lariser la température de votre maison duranttoute l’année en plus de fournir de l’eau chaudede consommation. Une thermopompe demandemoins d’énergie qu’un système classique pourproduire la chaleur désirée, mais elle est pluschère à l’achat.

Cet appareil ne peut à lui seul répondre à tousvos besoins. Il faut l’installer de pair avec unautre système de chauffage, par exemple augaz naturel ou au mazout. À partir d’une certaine température, c’est le système dechauffage parallèle qui prend la relève. La caté-gorie la plus répandue actuellement est la ther-mopompe à air et particulièrement le typeair-air, qui s’installe dans des maisons qui ontun système de chauffage à air chaud.

Le coût d’installation d’une thermopompe varieen fonction du type d’appareil choisi et du sys-tème de chauffage en place dans la maison.

Des frais s’ajoutent s’il faut modifier le réseaude conduits ou augmenter la puissance de l’installation électrique pour répondre à l’aug-mentation de la demande. Le fonctionnementefficace et la durabilité de votre thermopompedépendent avant tout d’un bon entretien, depréférence à l’automne. Le compresseur estl’élément le plus vulnérable.

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 7

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Le système à eau chaude

Le système à eau chaude, appelé aussi hy-dronique, est constitué d’une chaudière cen-trale au gaz naturel, au mazout ou à l’électricité,qui réchauffe l’eau en circulation en circuitfermé dans un réseau de tuyaux. Des radiateursdiffusent la chaleur de l’eau dans les pièces.Silencieux lorsqu’il est bien réglé, il permet l’in-tégration d’un dispositif de production d’eauchaude pour les besoins domestiques.

Les radiateurs occupent toutefois de l’espacede plancher et il est impossible d’y intégrer undispositif de traitement de l’air. Côté entretien,une purge du système est recommandéechaque année. La chaudière d’un système aumazout requiert un entretien annuel et il fautaussi procéder au remplacement de l’injecteur.Pour un système alimenté au gaz naturel, l’en-tretien de la chaudière devrait se faire tous lesdeux ans environ.

On trouve encore dans cette catégorie certainsde ces vieux systèmes à grosse chaudière avectuyaux en fer forgé et radiateurs massifs enfonte, mais il y a longtemps que l’on emploiede préférence des systèmes composés detuyaux de cuivre de plus petit diamètre, deminces plinthes chauffantes et d’une petitechaudière plus efficace. On peut aussi se pro-curer du tuyau de plastique approuvé par laCSA pour remplacer la tuyauterie de cuivre ser-vant au chauffage et à la distribution de l’eauchaude.

Le chauffage au bois

Le bois peut être considéré comme énergie re-nouvelable pour peu qu'il provienne d'une ex-ploitation gérée de manière responsable. Deplus, le chauffage au bois ne contribue pas auréchauffement de la planète, car le CO2 libérélors de sa combustion correspond à la mêmequantité de dioxyde de carbone absorbé par unarbre durant sa croissance.

Cela dit, le chauffage au bois représente toutde même une source importante de contami-nants dans l’atmosphère : monoxyde de car-bone (CO), composés organiques volatils (COV),particules fines (PM2,5), oxydes d’azote (NOx)et hydrocarbures aromatiques. Ainsi, lesfumées qui s’en dégagent ne sont pas aussi inoffensives qu’on voudrait bien le croire.

Selon Environnement Canada, un poêle à boisnon certifié émet autant de particules finesdans l'atmosphère en neuf heures qu'un poêlecertifié fonctionnant soixante heures ou uneautomobile de type intermédiaire parcourant18 000 km en un an. La ville de Montréal, auxprises avec quelque 60 jours de smog parannée, prône d’ailleurs le remplacement de cesappareils de chauffage.

Les foyers traditionnels au bois offrenthabituellement une piètre efficacité énergé-tique, soit en moyenne de -10 à + 10 %, com-parativement aux autres générateurs dechaleur plus performants, comme plus de 80 %à titre d’exemple pour le gaz ou le mazout. Enfait, des essais ont démontré que dans la ma-jorité des cas, l'utilisation d'un foyer tradition-nel par une froide journée d'hiver augmente laconsommation de combustible de chauffage.

Les foyers à combustion évoluée constituentune des technologies permettant de réduire demanière spectaculaire la quantité de fumée etd'autres agents polluants, notamment les gaz àeffet de serre qui sont produits par la combus-tion du bois. D’autres appareils écoénergé-tiques sont également disponibles, comme lesfoyers à granules. Les corps de chauffe enmaçonnerie rejoignent cette catégorie en assurant une combustion sans agents polluantstout en étant hautement efficaces.

Bien qu'ils ne soient pas considérés comme desfoyers sur le plan technique, les poêles à boisautonomes à combustion évoluée munis deportes de verre céramique constituent uneautre solution efficace et non polluante pour lechauffage au bois. Ces appareils peuvent êtreefficaces pour le chauffage d'une seule pièceou d'une grande maison, et sont encore plusécoénergétiques que les foyers à combustionévoluée.

Coût : entre 15 000 $ et 25 000 $(entre 4000 $ et 5000 $ pour remplacer la chaudière centrale seulement)

Durée de vie : 40 ans

Coût : entre 1000 $ et 5000 $ pour un poêle ou un foyer efficace; entre 10 000 $ et 25 000 $ pour un foyer de masse,selon les options choisies

Durée de vie : 25 ans pour unpoêle ou un foyer; illimitée pour un foyer de masse

Coût : de 25 000 $ à 30 000 $

Durée de vie : 15 ans pour la thermopompe et entre 50 et 75 ans pour la boucle souterraine

Coût : entre 10 000 $ et 18 000 $

On peut compter jusqu’à unedizaine d’années et plus pourrécupérer l’investissement faitdans une thermopompe

Durée de vie : de 10 à 15 ans

Fixe, à guillotine, à auvent, coulissante, à bat-tant, oscillo-battante, on trouve une multipli -cité de types de fenêtres sur le marché. Deplus, l’éventail des matériaux pour le cadre(fibre de verre, aluminium, bois, PVC) ne faciliteen rien la décision. Toute une gamme de vitrages (simple, double, triple, Caloriverre) estégalement disponible.

Parmi l’ensemble des combinaisons possibles,laquelle est la mieux adaptée à la maison et aux besoins? Pour éviter les décisions hâtives, il faut tenir compte de certains aspectstels que le style de la maison, ses propres goûtsainsi que le budget disponible, car les prix va -rient énormément selon le type, le matériau et levitrage. Il est recommandé par ailleurs de seréférer aux caractéristiques techniques qui correspondent aux exigences établies pourNovoclimat, le programme de construction demaisons à haut rendement énergétique. Ainsi,des fenêtres performantes doivent comporter duverre scellé avec gaz argon, un enduit à faibleémissivité (low e) et un intercalaire isolant. Ensomme, le vitrage doit présenter une étanchéitéminimale de A2 selon la norme CSA-A440 duCode national du bâtiment.

Rappelons par ailleurs que la qualité de l’instal-lation s’avère aussi déterminante que celle de lafenêtre sur le plan du rendement énergétique.

Une bonne installation consiste entreautres à :

• aligner le verre de la fenêtre avec le milieude la valeur isolante du mur (plus difficilelorsque le mur est en brique) pour éviter lesrisques de condensation et la conductivité;

• combler l’espace d’air au pourtour de lafenêtre avec des matériaux étanches à l’airqui ne gauchiront pas le cadre;

• bien installer les solins de manière à éviterles infiltrations d’eau dans l’enveloppe dubâtiment.

Quel est le meilleur type de fenêtres surle marché?

Si l’on considère le seul critère du rendementénergétique, la fenêtre fixe serait la plus per-formante, mais elle n’est pas très pratiquepuisqu’elle ne s’ouvre pas. Toujours selon cemode d’évaluation, la fenêtre coulissante seraitle pire choix, car son étanchéité tient surtout àdes rainures et à des garnitures en forme debrosse qui finissent par s’user. Mais comme ils’agit du modèle le moins cher, il est utiliséabondamment.

Entre ces deux extrêmes, la fenêtre à battantoffre un bon niveau de performance puisqueses garnitures d’étanchéité sont soumises àune forte pression lorsque le mécanisme de fer-meture est actionné.

Quel cadre choisir?

Le meilleur cadre sera le plusétroit possible afin de limiterau minimum les pertes ther-miques par conduction tout enfavorisant les gains solaires.

• Plus cher que les autres carfabriqué sur mesure, lecadre en fibre de verre rempli de mousseisolante est une option en raison de sa sta-bilité face aux écarts thermiques et de sa fa-cilité d’entretien. De plus, celui-ci permet demaximiser la surface vitrée.

• L’aluminium offre durabilité et étanchéité.Cependant, sa grande conductivité exige l’utilisation d’un bris thermique lors de laconception et de l’installation de ce type de cadre.

• L’aspect naturel et la résistance thermiquedu cadre en bois jouent en faveur de cematériau qui demande par ailleurs un entre-tien périodique. Le cadre en bois peut êtrerecouvert d’aluminium ou de PVC, mais cesmatériaux peuvent contribuer à la détériora-tion du bois à cause de la condensation.

• Le cadre en PVC offre une bonne résistancethermique et demande très peu d’entretien.Cependant, cette matière réagit beaucoupaux écarts de température. On contourne ceproblème en le renforçant d’acier; ce faisant,on abaisse la valeur isolante du cadre.

Et le vitrage?

L’un des facteurs déterminants à propos du vi-trage réside dans l’emplacement des fenêtres.Si la maison est déjà construite, il faut com-poser avec les ouvertures existantes. Pour unprojet de maison neuve, il est sage de réfléchirà l’orientation des fenêtres ainsi qu’aux vitrages adaptés aux éléments extérieurs.

Au nord, il est recommandé de réduire la su-perficie de fenestrage. De même, il est con-seillé d’opter pour un vitrage double muni d’une pellicule tendue dans l’espace entre les deuxvitres, de façon à obtenir les avantages du vitra -ge triple sans l’inconvénient du poids excessif.Il est alors possible d’obtenir deux pellicules à faible émissivité, deux chambres rempliesd’argon et un intercalaire isolant sur tout lepérimètre. À l’est et au sud, la meilleure optionréside dans un vitrage double avec argon et unintercalaire isolant. À l’ouest, à moins que desarbres jettent suffisamment d’ombre en été, lapellicule à faible émissivité permet de dimi nuerles effets indésirables des rayons ultravioletssur les couleurs des meubles et des murs.

Voici maintenant ce qu’il importe de savoir sur l’éventail de vitrages à haut rendement énergétique. Soulignons que cer-tains combinent plus d’unetechnologie.

La surface extérieure de lavitre intérieure des vi -trages à faible émissivité(low e) est recouverted’une mince couchemétallique invisible quibloque une partie de lachaleur du soleil en été etconserve à l’intérieur unepartie de la chaleur quis’échapperait naturellementpar conduction en hiver.

Le principe simple et peu coûteux des vitragesà l’argon consiste à remplir de gaz argon l’espace entre les deux plaques de verre d’unefenêtre. Parce que ce gaz est moins conductibleet plus lourd que l’air, les vitrages qui en contiennent réduisent les pertes thermiquespar conduction et par convection.

Le Caloriverre remplace avantageusement le vitrage triple et il est moins lourd à supporterpar la structure du bâtiment. Il est constituéd’un film de polyester transparent, enduit d’unrevêtement à faible émissivité, tendu entredeux plaques de verre. Certaines pellicules protègent l’intérieur de la décoloration en réduisant le rayonnement solaire. Les fenêtresorientées plein soleil (sud-ouest) se prêtent par-faitement à cette technologie.

Le matériau qui crée l’espace entre les deuxplaques de verre d’un vitrage thermos est ap-pelé intercalaire. Il conserve le pourtour des vitres plus chaud, ce qui réduit la condensationpar temps froid. On préférera des intercalaires iso lants à ceux en métal,lesquels contribuent à la perte de chaleur.

8 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

À moins que les fenêtres ne soient complètement détériorées, il est important de s’assurer que leurremplacement est réellement nécessaire. En effet, il s’agit d’un investissement important et les gainsénergétiques apportés à la maison seront moindres que pour d’autres travaux comme l’isolation etl’étanchéité du sous-sol, par exemple. En somme, dans plusieurs cas, il convient d’intervenir d’abordsur les fenêtres en place en améliorant leur étanchéité et leur isolation pour obtenir, à peu de frais,un meilleur rendement énergétique.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Comment choisirune fenêtre

Pour plus d’information, consultez le site Web de

l’Agence de l’efficacité énergétiquewww.aee.gouv.qc.ca

ainsi que le secteur résidentiel du site Web de l’Office de

l’efficacité énergétiquehttp://oee.rncan.gc.ca.

Plusieurs produits offerts sur le marché affichent une cote d’efficacité énergétique.Les marchands spécialisés devraient être enmesure de donner le rapport énergétique (RE)ou le coefficient (cote relative à l’isolation)de chaque fenêtre. Cette cote doit s’appliquerà l’ensemble du produit. À l’instar deplusieurs appareils, les fenêtres peuvent ar-borer le symbole ENERGY STAR® qui assureleur haut niveau éconergétique.

En somme, il est conseillé d’opter pour uncadre de fenêtre qui offre une bonne résis-tance thermique, tout en exigeant peu d’en-tretien. Sa rigidité doit être suffisante pourmaintenir solidement le châssis et le vitrage.Il sera le plus étroit possible et devra sefaçonner et se percer facilement. Évidem-ment, il devra aussi afficher un excellentrapport qualité-prix.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 9

10 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

Retenons que la rigueur du climatexige certaines précautionsdans la construction des toitures. Par exemple, latempérature dans l’en-tretoit doit être à peuprès identique à latempérature exté -rieure. Comme lespertes de chaleur sont inévitables, ilfaut évacuer l’airchaud pendant la sai-son froide sinon laneige risque de fondre, dese transformer en glace et des’accumuler sur les rebords dutoit. Ce barrage de glace peut provoquerdes infiltrations d’eau à l’intérieur de la mai-son. Aussi faut-il trouver la cause du pro blème

et procéder aux correctifs qui s’imposent. Afin de chasser

l’humidité et de maintenirla température de la

structure près de latempérature exté -rieure, il importe quel’air entre librementpar le soffite pourcirculer dans le videsous toit. En cas de

problèmes, il fautvérifier si le soffite est

correctement dégagé,sinon, il faut retirer les

matières qui l’obstruent.

La ventilation d’une habitation neuve répondant aux exigences Novoclimat permet de maintenir unniveau d’humidité adéquat (entre 40 % et 60 %*) et une bonne qualité de l’air dans la maison. La ven-tilation est essentielle pour maintenir l’équilibre du système complexe que représente l’envelopped’une maison. Elle est importante principalement dans deux endroits : le vide sous toit, communémentappelé l’entretoit, et l’espace habitable.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

La ventilation du vide sous toit

Comme les pertes de chaleur sont inévitables,il faut évacuer l’air chaud

pendant la saison froide sinon la neige risque de fondre,

de se transformer en glace et de s’accumuler sur les

rebords du toit.

Quel appareil choisir?

Le choix d’un appareildépend de plusieurs as-pects. Sa capacité doitrespecter certainesnormes quant auxespaces à aérer, aunombre de change-ments d’air àl’heure et à son in-stallation. Pour l’es -pace habitable, leventilateur à récupéra-tion de chaleur (VRC) estcelui qui assure le meilleurrendement énergétique. Eneffet, comme l’air frais qui y pénètreest préchauffé par la chaleur de l’air vicié quiest expulsé, il faut moins d’énergie pouramener l’air d’entrée à une température con-fortable. Il est important de se faire conseillersur la capacité requise pour l’espace à ventiler.En outre, il est recommandé de faire appel à unspécialiste pour l’installation et le calibrage del’appareil afin d’en tirer un rendement optimal.Ce type d’appareil nécessite un entretienrégulier. Recommandé pour les maisonsétanches, cet appareil coûte entre 1000 $ et 4000 $.

On peut aussi se procurer pour uncoût moindre, soit environ

250 $, les ventilateurs extracteurs d’air; ils con-

viennent aux maisonsexistantes, rénovéesou non. Cependant,ces appareils pré -sentent un dangerde refoulement desgaz de combustion.

Quant aux ventila-teurs échangeurs d’air,

ils s’adaptent auxmaisons existantes, réno -

vées ou non, et évitent aussile refoulement des gaz de com-

bustion. Vendus entre 750 $ et 1500 $, les ven-tilateurs échangeurs d’air ne conviennent pasaux systèmes de chauffage à air pulsé sauf s’ilssont équipés d’un récupérateur de chaleur.

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 11

La ventilation intérieure améliore la qualité de l’air et le confort des occupants en éliminant laprésence de contaminants et en maintenant le taux d’humidité à un niveau idéal. Comme ces as-pects peuvent influer sur la santé des occupants et sur l’enveloppe du bâtiment, il est profitabled’avoir un appareil de ventilation. Ce dernier devient même nécessaire lorsque les résultats d’untest d’infiltrométrie indiquent que la maison est étanche et, par conséquent, que la ventilation na-turelle est insuffisante. En cas contraire, cela signifie qu’il y a des exfiltrations et des infiltrationsd’air qui causent d’importantes pertes d’énergie et qu’il faut les corriger avant d’ajouter un appareilde ventilation.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

La ventilation de l’espace habitable

Pour l’es pace habitable, le ventilateur à récupération

de chaleur (VRC) est celui qui assure le meilleur

rendement énergétique.

* Dans certaines situations, et particulièrementdans le cas des maisons existantes ou récem-ment construites selon les standards actuels, letaux idéal sera de 30 % en hiver.

On évitera ainsi de causer de la condensation ex-cessive sur les fenêtres, par exemple.

Pour compléter l’actiondu soffite, il y a unegamme de produits offertssur le marché pour ven-tiler l’entretoit. Pensezaux appareils statiquesde type « turbine »,« pagode » ou « œil-de-bœuf », qui sont actionnéspar le vent. La capacitéde l’appareil doit cor-respondre à la surface àventiler et respecter certaines règles sur leplan de son installation.

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12 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

Il est primordial d’avoir un portrait réel de sa mai-son avant d’investir dans des travaux de rénovationvisant à en améliorer l’isolation et l’étanchéité.L’évaluation énergétique offerte dans le cadre deRénoclimat est effectuée par des conseillers indé -pendants formés par l’Agence. Ceux-ci procèdent àune analyse méthodique de tous les aspects de lamaison ayant trait à l’efficacité énergétique commel’isolation, l’étanchéité à l’air et la performance dessystèmes de chauffage, de ventilation et de clima-tisation ainsi que les habitudes de consommationénergétique des occupants. Le programme s’applique aux maisons existantes unifamiliales,jumelées et en rangée.

Le rapport inclut également un ordre de grandeurdes coûts de rénovation et des économies réali -sables, lesquelles atteignent en moyenne près de25 % des coûts de chauffage. Seules des mesuresayant un impact sur la consommation d’énergie dela maison sont suggérées.

Le rapport préparé par le conseiller constitue un ex-cellent outil pour évaluer et planifier les travaux àeffectuer.

Bien que l’ensemble du service offert ait une valeurde 450 $, le propriétaire n’a qu’à payer 149,95 $ (plustaxes) lors de la première visite, le différentiel étantsubventionné*. Un acheteur ou un propriétairesoucieux d’acquérir ou de rénover (ou faire rénover)

sa maison pour la rendre plus performante devraits’informer au sujet du programme Rénoclimat. Del’aide financière peut être versée, sous certainesconditions.

Un service en 2 phases

Le service offert dans le cadre du programme Rénoclimat est exécuté en deux phases :

Avant les travaux : une analyse visuelle méti-culeuse et un test d’infiltrométrie pour repérer lesfuites d’air. De plus, à l’aide d’un logiciel de pointe,le conseiller recueille les renseignements qui lui per-mettront d’élaborer un rapport personnalisé avecdes recommandations sur les travaux à faire et lesmatériaux à utiliser pour améliorer le confort et ré-duire la facture d’énergie;

Après les travaux : une vérifica-tion permettant de valider laconformité des travaux réali -sés en fonction des lignesdirectrices du rapport et unnouveau test d’infiltro -métrie pour mesurerl’amélioration obtenue surle plan de l’efficacitéénergétique du bâtiment.* Certaines conditions s’appliquent.

Toute personne souhaitant acquérir une maison existante ou tout propriétaire désireux de rénover sa maison et qui veut qu’elle atteigneune meilleure performance énergétique devrait d’abord opter pour le programme Rénoclimat offert par l’Agence de l’efficacité énergétique.Ce programme permet de recevoir des recommandations précises sur lestravaux à réaliser pour améliorer le confort d’une habitation et faire deséconomies d’énergie et d’argent.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Rénoclimat, un service d’évaluation énergétique méthodique

VOLET 1 – Ce premier volet permet d’économiserde l’énergie grâce à la visite d’un conseiller et d’untechnicien en efficacité énergétique.1

Des conseils payants…

Lors de la visite Éconologis, le conseiller aidera leménage à améliorer l’efficacité énergétique de sonlogis en lui suggérant des moyens pour réduire saconsommation d’énergie en ce qui a trait au chauf -fage, à l’eau chaude, aux appareils ménagers et àl’éclairage.

Des mesures concrètes! 2

Afin d’éliminer les fuites et les infiltrations d’air, letechnicien qui accompagne le conseiller effectueradivers travaux tels que le calfeutrage des fenêtres,l’installation de seuils et de coupe-froid pour lesportes ou la pose d’un clapet pour la sécheuse. Ilprocédera aussi à la pose d’équipements favorisantl’économie d’eau chaude comme l’installation depommes de douche à débit réduit et l’ajout d’aéra-teurs aux robinets, et il ajustera la température duchauffe-eau.

VOLET 2 – Le deuxième volet améliore le systèmede chauffage à l’aide de thermostats électroniques.1Si le logis est chauffé à l’électricité, au gaz naturel,au mazout ou au propane, un entrepreneur élec-tricien ou un technicien de service qualifié en com-bustion pourrait y effectuer la pose de thermostatsélectroniques. Ceux-ci optimiseront le chauffage etréduiront la facture d’énergie.

Critères d’admissibilité

VOLET 1 – Le demandeur doit habiter l’un dessecteurs visés par le projet et recevoir une factured’énergie pour le chauffage principal. De plus, au-cune visite ne doit avoir été effectuée à cetteadresse au cours des cinq dernières années pourl’un ou l’autre des occupants. D’autres critères s’ap-pliquent, notamment à l’égard du revenu.

VOLET 2 – Le demandeur doit être admissible auvolet 1. D’autres critères s’appliquent, entre autresen ce qui concerne la source d’énergie utilisée pourle chauffage du logis.1 Certaines conditions s’appliquent.2 La liste des mesures énumérées n’est pas complète. Les priorités seront déter-minées par le technicien.

Éconologis est un programme saisonnier qui fournit aux ménages àbudget modeste conseils personnalisés et produits liés à l’efficacité énergétique chez soi, peu importe la source d’énergie utilisée. Il comprend deux volets distincts entièrement gratuits.

Éconologis, un programme gratuit pouréconomiser de l’énergie

Ce programme de construction répond aux attentesdes consommateurs les plus exigeants. Les con-structeurs et promoteurs qui en adoptent main-tenant les principes sont perçus comme des chefsde file et ils ont une bonne longueur d’avance surleurs concurrents. Que ce soit pour une maison uni-familiale, un logement ou un condominium neufs, leprogramme Novoclimat est un incontournable pourles consommateurs avertis, désireux d’occuper unehabitation plus confortable et plus respectueuse del’environnement.

Une maison Novoclimat permet des économies min-imales de 25 % sur la facture annuelle de chauffage.Ses avantages ne s’arrêtent pas là : la pose en con-tinu de la cave au grenier d’un isolant et d’un pare-airperformants; un système de ventilation central avecrécupération de chaleur installé selon des règles trèsstrictes; des exigences de construction supérieures;

un système de chauffage performant; deuxins pections gratuites pendant la

construction, dont l’une comporteun test d’infiltrométrie et l’autre

le calibrage du système deventilation.

Les constructeurs et spé-cialistes de Novoclimatdoivent suivre une forma-tion rigoureuse. Les mai -sons, quant à elles, sont

inspectées, testées et livrées avec une certificationde l’Agence confirmant leur respect des exigences duprogramme.

Un programme qui s’étend

D’abord créé pour la maison unifamiliale, le pro-gramme Novoclimat s’applique maintenant àd’autres types d’habitation comme le condo, la mai-son usinée et le logement locatif. Dans tous les cas,ces maisons et immeubles à logements sont fabri -qués selon des exigences techniques établies parl’Agence. Leurs occupants sont assurés eux ausside bénéficier d’un confort supérieur et d’économiesappré-ciables d’énergie.

Dans le cas des maisons usinées, deux choix sontofferts : confier l’assemblage et la construction com-plète de la maison à un constructeur accrédité Novo-climat et obtenir un certificat attestant de laconformité aux exigences Novoclimat, ou réalisersoi-même une partie des travaux et obtenir une at-testation de performance confirmant que les élé-ments pré-usinés achetés répondent aux exigencesNovoclimat. Dans ce dernier cas, le Guide techniquerelatif aux travaux d’assemblage et de finition d’unemaison usinée est remis au nouveau propriétaire.Ce document explique la façon de procéder pour as-sembler la maison de manière à atteindre, le pluspossible, une performance énergétique comparableà celle d’une maison certifiée Novoclimat.

Développé en 1999 par l’Agence de l’efficacité énergétique, le pro-gramme Novoclimat s’inscrit dans une perspective de développementdurable et d’économies d’énergie. La maison Novoclimat présente unefoule d’avantages qui deviendront probablement les standards de demain :confort, qualité de l’air intérieur, santé et économies d’énergie.

Novoclimat : un programme

efficace

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 13

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

L’AEE lancera bientôt des programmes en matière de transport

Tel que présenté dans le Plan d’ensemble en efficacité énergétique et nouvellestechnologies, récemment déposé à la Régie de l’énergie, l’Agence travaille ac-tivement au développement de programmes destinés aux utilisateurs devéhicules légers et véhicules lourds. Ces programmes viendront supporter lamise en place d’actions concrètes permettant d’améliorer la consommation énergétique associée au transport au Québec.

Pour en savoir plus :

Rénoclimatwww.renoclimat.ca

Novoclimatwww.novoclimat.ca

Centre d’appels de l’Agence

1 866 266-0008

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 15

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

14 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

Une bonne isolation thermique représente l’undes meilleurs investissements que l’on puissefaire pour conserver la chaleur ou la fraîcheurdans une maison. Du même coup, elle empêchela froideur ou la chaleur extérieure de pénétrerà l’intérieur, selon que l’on soit en hiver ou enété. En fait, c’est un peu comme se vêtir en fonction des conditions climatiques.

Par conséquent, une mauvaise isolation setraduit par une facture d’énergie plus élevée.En somme, toutes les parties d’un logis en con-tact avec l’air extérieur, le sol et les espacesnon chauffés, comme le garage ou le grenier, doivent être isolés le mieux possibleafin d’éviter au maximum les pertes de chaleur.La bonne isolation d’un mur et d’un toit dépend

de l’épaisseur et du type dematériau utilisé. Il est clairqu’un matériau isolant dequalité est indispensablepour construire ourénover un bâtiment.

Confortable etrentable

Est-il rentable d’iso -ler ? Une bonne iso-lation fait épargnerde l’argent en rédui -sant la consommationd’énergie pour le chauf -fage ou la climatisation.

Par exemple, dans le programmeNovoclimat, une isolation

supé rieure à la normeactuelle est exigée (en-

tretoit : R-41 vs à R-32dans le cas de lanorme actuelle; murs :R-24,5 vs à R-20dans le cas de lanorme actuelle).

Les exigences tech-niques supérieures

exi gées dans le pro-gramme Novoclimat per-

mettent des économiesd’au moins 25 % sur le chauf -

fage, ce qui correspond à environ500 $ sur une facture d’énergie annuelle de 2000 $.

La laine de verre, la laine minérale et les pan-neaux isolants thermiques font partie des pro-duits les plus connus en matière d’isolation. Ilexiste de nombreux matériaux isolants qui pos-sèdent des caractéristiques autant pour réduirela propagation du froid que des sons. Certainssont même conçus spécialement pour les en-droits restreints.

L’isolation et l’étanchéité se combinent pour assurer un maximum de confort et des économies d’énergie. L’isolation, c’est un peu comme le chandail de laine qui retient la chaleur de notre corps;l’étanchéité à l’air agit comme un coupe-vent pour empêcher le vent de traverser nos vêtements.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Une bonne isolation est symbole de confort et d’économies

Ce dont il faut se rappeler, c’est qu’une maison

saine et éconergétique doit être étanche à l’air, bien isolée

et bien ventilée,d’où l’importance de bien s’informer avant d’acheter

ou de procéder à des rénovations.

Les fuites et les infiltrations d’airpeuvent provenir d’endroitsdivers : intersections entrele toit, les murs et lesplanchers, passagesdes tuyaux d’égout,d’eau chaude, deventilation et descâbles électriques,prises électriques,portes, fenêtres,sorties d’air vicié,etc. Le principe estsimple. Pour y remédier,il suffit de s’assurer quel’enveloppe du bâtiment esthermétique.

Dans une maison déjà construite, il peut êtrecompliqué d’atteindre la perfection, mais çavaut le coup d’essayer de s’en rapprocher leplus possible. Jumelées à une isolation inadéquate, les infiltrations d’air peuventreprésenter jusqu’à 500 $ en chauffage sur unefacture d’énergie de 2000 $, en plus des inconvénients qu’elles causent (courants d’air,condensation dans les murs provoquant desmoisissures, etc.).

Lorsqu’on prévoit procéder à des travaux d’importance sur la structure d’un bâtiment, ilvaut mieux obtenir au préalable un bilan desinfiltrations, comme le propose le programmeRénoclimat de l’Agence de l’efficacité énergétique. On sait alors exactement où etcomment intervenir pour rendre une maisonplus étanche.

L’étanchéité à l’air d’une habitation est l’un des points majeurs sur lequel il faut porter une attentionparticulière si l’on souhaite obtenir un confort accru et des économies d’énergie. L’étanchéité à l’airempêche les courants d’air froid de s’infiltrer à l’intérieur et la vapeur d’eau dans l’air intérieur dese condenser entre les murs. Sans étanchéité maximale, l’isolation et la ventilation ne peuvent êtrevéritablement efficaces. Les isolants thermiques n’étant pas hermétiques, si on ne les combine pasà des éléments d’étanchéité, l’air s’infiltrera.

Une bonne étanchéité à l’air maximisele confort et les économies

Une isolation inadéquate n’est probablement pas la

seule source d’inconfort dans une maison. L’étanchéité mérite aussi une attention particulière.

C’est un moyen rentable de réduire la facture

de chauffage.

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Il est possible d’améliorer sensiblement,facilement et à peu de frais l’envelopped’une maison en effectuant des travaux

mineurs d’étanchéisation.

Il est possible d’améliorer sensiblement, facilement et àpeu de frais l’enveloppe d’une maison en effectuant destravaux mineurs d’étanchéisation.

Il faut d’abord détectez les sources d’infiltration en déplaçant lentement une bougie ou une mince feuillede papier le long des arêtes des murs, planchers etplafonds. La flamme ou le papier oscillera là où il y aune fuite d’air. La mise en marche de tous les appareilsextracteurs d’air (hotte, sécheuse, aspirateur central,ventilateur de salle de bain) permet d’accentuer lesfuites pour mieux les localiser et y remédier.

Il importe de bien vérifier tous les coupe-froid, cesbandes d’étanchéité placées aux joints mobiles desportes et des fenêtres. Il faut aussi vérifier si lescadres des fenêtres ont besoin d’être calfeutrés avecde la laine minérale ou de la mousse d’uréthanne. Lapose d’une pellicule transparente sur les fenêtres quidemeurent fermées tout l’hiver en augmente l’herméticité mais cette mesure temporaire doit êtrerenouvelée chaque année. On peut installer des petitscoussins en mousse spécialement conçus pour s’ajuster entre le boîtier et la plaque des prises decourant et des commutateurs situés sur les murs don-nant sur l’extérieur de la maison.

16 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

En tant que propriétaire d’une résidence, vous pouvez réaliser des économies substantielles en appliquant une stratégie éconergétique à l’égard de votre maison. Il est aussi possible de réaliser deséconomies simplement en modifiant certaines façons de faire, sans pour autant diminuer votre niveaude confort.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Recherchez l’étoile ENERGY STAR®

et l’étiquette ÉnerGuide

Un défi collectif

Dans le cadre de la Stratégie énergétique duQuébec 2006-2015, le gouvernement duQuébec a établi pour la première fois une cibled’économie d’énergie pour les produitspétroliers. L’objectif est de réduire la consom-mation de façon à atteindre, à l’horizon 2015,une réduction de 2 millions de tonnes équiva-lent pétrole (tep) annuellement, ce quireprésente environ 2415 millions de litresd’essence ou 10 % de la consommation an-ticipée par année.

Le secteur des transports compte pour 26 % dela consommation totale d’énergie au Québec,se classant ainsi au 2e rang, derrière le secteurindustriel avec 39 %. En 2005, la répartition dela consommation énergétique, selon les modesde transport, était la suivante : routier, 79 %;aérien, 13 %; maritime, 5 %; ferroviaire, 2 %et pipelinier, 1 %.

Le créneau des déplacements constitue un fac-teur important dans l’atteinte de l’ambitieusecible. Toujours en 2005, 64,5 % des 16,6 mil-lions de tep consommées provenaient de cesecteur. À lui seul, le transport par véhiculeléger (automobiles et camions légers) était responsable alors de près de 35 % de laconsommation totale de pétrole au Québec.

Les conducteurs de véhicules légers ontplusieurs alternatives afin de réduire leur consommation de carburant. Les mesures d’efficacité énergétique se rapportent princi-palement à quatre champs d’intervention soit lechoix du mode, le choix du véhicule, l’usage duvéhicule et l’entretien du véhicule.

Pour ceux et celles qui doivent tout de mêmeutiliser un véhicule, il est possible de le fairede manière efficace.

1. Le choix du véhiculeLe choix d’un véhicule, qu’il soit neuf ouusagé, influence significativement les coûtsreliés à la consommation de carburant. Letableau suivant présente les éléments im-portants à considérer lors de l’acquisitiond’un véhicule ainsi que leurs effets sur la con-sommation de carburant :

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 17

Bien avant de considérer les conseils concernant l’achat, l’utilisation et l’entretien d’un véhicule, ilest opportun de se questionner quant à la nécessité d’utiliser un véhicule personnel pour ses déplacements. Les transports actifs tels la marche et le vélo, le transport en commun, l’auto partageet le covoiturage constituent des modes alternatifs plus efficaces tant d’un point de vue énergétiquequ’environnemental.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Pour des déplacements éconergétiques

Contrairement à ce que vous pourriez croire, iln’est pas obligatoire d’investir des sommes im-portantes ou de procéder à des travaux majeurspour obtenir des économies d’énergie. La mul-tiplication de toutes vos actions en faveur del’efficacité énergétique, aussi modestes soient-elles, donne des résultats impressionnants àl’échelle de la collectivité.

Par exemple, le coût annuel d’utilisation d’unréfrigérateur d’une vingtaine d’années peutêtre de plus de 90 $. Utilisé comme secondréfrigérateur, il devient une option coûteuse,surtout si on peut le remplacer par un réfrigé-rateur compact Energy Star qui ne coûterait que20 $ de fonctionnement par an. Le remplace-ment des vieux thermostats mécaniques pardes thermostats électroniques programmablesEnergy Star peut procurer jusqu’à 15 %d’économies. En somme, il suffit de regarderautour de vous et d’être proactif.

Facteurs liés au choix d’un véhicule influençant la consommation de carburant

ÉLÉMENTS À CONSIDÉRER

La taille et le poidsdu véhicule

La taille du moteur (cylindrée) mesurée en litres

et le nombre de cylindres

La puissance du moteur

Le type de boîte de vitesses

Les options énergivores

Le type de carburant

EFFETS SUR LA CONSOMMATION DE CARBURANT

Plus de huit classes de véhicules sont disponibles, allant desvéhicules sous-compacts, relativement petits et légers, quiconsomment peu de carburant, aux camionnettes de type« pick-up », relativement robustes et lourdes, qui sont plusénergivores.

Une grosse cylindrée et un nombre de cylindres élevé im-pliquent généralement une consommation de carburantsupérieure.

Plus le nombre de chevaux-vapeur déployés est grand, davantage la consommation de carburant est influencée à lahausse.

Un véhicule avec une boîte de vitesses manuelle consommemoins de carburant qu’un véhicule avec une boîte de vitessesautomatique.

L’usage d’options tels les quatre roues motrices et le clima-tiseur augmentent la consommation de carburant.

Les véhicules utilisant le diesel à faible teneur en soufre ou lapropulsion hybride engendrent des économies de carburant parrapport au modèle équivalent fonctionnant à l’essence.

Le symbole internationalde haute efficacité ENERGY STAR permet derepérer facilement lesproduits à rendement énergétique optimal.Seuls les produits répon-dant aux exigences dehaute efficacité ENERGYSTAR peuvent porter l’é-toile ENERGY STAR.L’achat de produits qui af-fichent ce symbole, plutôtque d’un modèle clas-sique, peut réduire votrefacture énergétique.

Les produits homologuésENERGY STAR permettentune réduction de 10 % à50 % des coûts énergé-tiques et des frais d’utili-sation.

ENERGY STAR peut aussifigurer sur les étiquettesÉnerGuide. L’étiquette ÉnerGuide, apposée surles électroménagers parexemple, indique la con-sommation des appareilsen kilowattheures (kWh)et permet de comparerleur rendement à celuid’autres appareils de lamême catégorie; plus lenombre de kWh est bas,moins l’appareil con-somme d’énergie. De plus,sachez que les appareilsde chauffage ou de clima-tisation ainsi que lesvéhicules ont une éti-quette ÉnerGuide. N’ou-bliez pas de comparer leurrendement énergétique etleur consommation.

Pour plus d’information :www.energystar.gc.ca

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• PRINCIPE 3

Conserver le régime moteur inférieur à3000 tours/minute

La région optimale d’opération d’un moteur cor-respond à un bas régime moteur et à un coupleélevé. Généralement, cette zone est atteinteautour de 2500 tours/minute pour les moteursà essence et à 2000 tours/minute pour les mo-teurs diesel.

Accélérer en douceur lors d’un départ ou lorsd’une augmentation de la vitesse.

• PRINCIPE 4

Pour les véhicules à boîte de vitessesmanuelle, engager le rapport de vitessesupérieur le plus rapidement possible

Afin de conserver un régime moteur relative-ment bas et un couple relativement élevé, il estplus avantageux d’être à un rapport de la boîtede vitesses élevé. En d’autres termes,le moteur consomme moins de carburant en 5e vitesse qu’en 4e vitesse. Les changementsde rapport devraient donc se faire de manière progressive à un maximum de 2500tours/minute pour les moteurs à essence et2000 tours/minute pour les moteurs diesel.

Lors d’une accélération, changer rapidementles rapports de la boîte de vitesses.

Rétrograder tardivement en conservant le rap-port de vitesse élevé le plus longtemps possible.

• PRINCIPE 5

Éviter la marche au ralenti inutile du moteur

Au démarrage, les moteurs modernes n’ont pasbesoin d’être « réchauffés » pour fonctionneradéquatement. Le moteur se réchauffe beau-coup plus vite à basse vitesse. De plus, un maximum de temps au ralenti de 10 secondes1

serait indiqué pour des arrêts autres que dansla circulation.

En hiver, il suffit que de 30 secondes pour per-mettre à l’huile de lubrifier adéquatement lemoteur. Il est ensuite recommandé de rouler àbasse vitesse sur quelques kilomètres afin deréchauffer progressivement le moteur ainsi quetoutes les pièces mobiles.

Lors de la coupure du moteur pour un arrêtmême bref, les bénéfices engendrés enéconomie de carburant sont supérieurs auxcoûts, dont ceux reliés à l’usure du démarreur.

• PRINCIPE 6

Vérifier régulièrement la pressiondes pneus

Un pneu sous-gonflé se déforme en roulant, setraduisant ainsi par une résistance au roule-ment supérieure pour le véhicule. Pour vaincrece surplus de résistance, davantage de carbu-rant est nécessaire.

Vérifier au moins une fois par mois la pressiondes pneus. Elle doit se situer minimalement auniveau recommandé par le manufacturier duvéhicule.

Autres conseils

• Minimiser l’utilisation du climatiseur parexemple en faisant fonctionner la ventila-tion sans climatiseur.

• Enlever les porte-bagages, supports à vélo,porte-skis ou tout autre objet augmentantla résistance du véhicule à l’air immédiate-ment après usage.

• Éviter le transport d’objets inutiles accusantun poids élevé.

• Utiliser des appareils favorisant l’économiede carburant tels les régulateurs de vitesse(pour des parcours avec peu de dénivella-tion) et les ordinateurs de bord affichant laconsommation de carburant instantanée.

• Utiliser un chauffe-moteur avant le démar-rage par temps froid pendant quelquesheures (maximum de 2 heures).

• Planifier vos déplacements en évitant lacongestion lorsque possible et en rassem-blant plusieurs courses en un même dé-placement.

Lien entre conduite éconergétique etsécurité routière

L’application de la conduite éconergétique en-gendre une amélioration de la sécurité routière.En effet, par une meilleure vision de l’environ-nement routier, une anticipation accrue desévénements et une réduction de la vitesse dedéplacement, les probabilités d’accident dimi -nuent. Une étude scientifique du « AccidentResearch Center », de l’Université Monashen Australie confirme d’ailleurs cette relationposi tive.2 Il demeure toutefois qu’en aucun cas,l’efficacité énergétique devrait avoir préséancesur la sécurité routière.

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 19

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

18 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

Afin d’effectuer un choix éclairé, il est utile decomparer les consommations de carburant desvéhicules entre eux. Pour ce faire, deux outilssont disponibles par le biais de l’Office de l’ef-ficacité énergétique de Ressources naturellesCanada.

Le premier outil est le guide de consommationde carburant publié annuellement. Il permet devisualiser les cotes de consommation de car-burant (litres/100 km), sur route et en ville, detous les véhicules mis en marché au Canadadepuis 1995. Ces cotes sont disponibles pourchaque année modèle en fonction notammentde la taille du moteur (cylindrée), du nombre decylindres, du type de boîte de vitesses ainsi quedu type de carburant.

Le second outil est constitué des étiquettes EnerGuide qui découlent du guide de consom-mation de carburant. Ces étiquettes sont apposées sur les véhicules neufs permettantainsi de connaître rapidement les performancesénergétiques globales des véhicules en démonstration.

Il est à noter que les cotes de consommationde carburant sont obtenues à partir d’essaisnormalisés. Ainsi, les valeurs rapportées sous-estiment généralement la consommation decarburant des véhicules en situation réelle. Il demeure néanmoins efficace d’utiliser ces outils pour des fins de comparaison desvéhicules entre eux.

2. L’usage du véhiculeDes habitudes de conduite éconergétiquespeuvent réduire la consommation d’énergie, etce, peu importe le type de véhicule détenu.Voici quelques recommandations afin de dimi -nuer les coûts en carburant reliés à l’usage d’unvéhicule léger. Dans l’ordre d’importance :

• PRINCIPE 1

Maintenir une vitesse constante en anticipant le trafic

Ce principe a pour but d’éviter toute accéléra-tion et tout freinage inutiles à l’aide d’unebonne vision de l’environnement routier. Eneffet, chaque freinage dissipe l’énergie accu-mulée, impliquant ainsi qu’une accélérationsera nécessaire pour la reprendre et donc uneconsommation de carburant significative.Également, une accélération trop forte con-somme davantage d’énergie que ce qui est re -quis pour franchir une distance donnée.

En ville, anticiper les ralentissements et les ar-rêts en utilisant une vitesse judicieuse. End’autres termes, tout freinage prévisible devraitêtre minimisé.

Sur route, si l’on choisit une vitesse de 90 km/h,éviter d’osciller entre 80 km/h et 100 km/h.

Augmenter la distance qui sépare notrevéhicule de celui devant nous afin de garder laliberté de réagir efficacement lors d’un change-ment.

• PRINCIPE 2

Réduire la vitesse du véhicule

À grande vitesse, la résistance de l’air estsupérieure, ce qui signifie que le véhicule né-cessite davantage d’énergie pour se déplacer.

En ville, réduire la vitesse du véhicule tout enrespectant la circulation.

Sur route, réduire la vitesse du véhicule de 110 km/h à 90 km/h.

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Isolation

Quels produits d’isolationdois-je utiliser pour isolerma maison?

Laine minérale, fibre de verre, panneaux rigidesextrudés ou expansés, polyuréthanne, cellu-lose, etc.; le choix est vaste. Chaque isolant apourtant un usage qui lui est propre selon sarésistance à l’eau, son épaisseur, son prix et savaleur isolante. Référez-vous à un spécialisteen isolation qui vous conseillera le bon isolanten fonction de vos besoins.

Puis-je me fier à la valeurisolante d’un produit indiquée par le fabricant?

Pour connaître la valeur isolante réelle d’un pro-duit, il faut se référer au Centre canadien desmatériaux de construction (CCMC), un orga -nisme d’évaluation des maté riaux indépendant.

Où retrouve-t-on les exigences réglementairessur l'isolation desmaisons?

Ces exigences réglementaires se retrouventdans le Règlement sur l’économie de l’énergiepour les nouveaux bâtiments.

Quel est le moment idéalpour entreprendre destravaux d’isolation?

Si la maison demande des rénovations commele remplacement du revêtement extérieur, ilfaut profiter du moment pour procéder à destravaux d’isolation et d’étanchéité. L’in-vestissement est rentable, car il suffithabituellement de quelques années pour enamortir les coûts. De plus, certains travauxd’isolation n’exigent pas une intervention ma-jeure, par exemple l’ajout d’isolant en nattesdans un entretoit accessible. Mais attention,l’isolation obéit à des principes stricts : le bonmatériau, au bon endroit et installé selon lesrègles de l’art. Il est recommandé de consulterun expert indépendant tels un technologue ouun architecte ou de faire appel au programmeRénoclimat de l’Agence de l’efficacité énergé-tique avant d’entreprendre des travaux.

Quels aspects doit-onconsidérer pour bienisoler un sous-sol?

Il convient d’abord de préciser que l’approchediffère s’il s’agit d’une fondation en béton, enpierres ou en blocs de béton. Un sous-sol enbéton peut aussi bien être isolé de l’intérieur que de l’extérieur, alors que l’isolation desautres types de fondation comporte certainesparticularités. Informez-vous sur les avantageset les risques encourus par l’une ou l’autre deces méthodes. Profitez-en pour colmater toutesles fissures pouvant laisser pénétrer l’eau.Prenez note que la résistance thermique d’unmur de fondation devrait se situer entre R-10et R-17,5.

Est-ce que ça vaut lapeine d’isoler un entretoit?

Au chapitre de l’isolation, le vide sous toit (l’en-tretoit) devrait constituer une priorité. Lestravaux donnent des résultats immédiats et àpeu de frais, car l’entretoit peut générer d’im-portantes pertes de chaleur. Attention auxrisques de condensation si les travaux ne sontpas faits adéquatement. Les méthodes varientselon le type de toit. Il est possible d’isoler un entretoit en pente de 5 m sur 7 m (16 pi sur 24 pi) pour environ 250 $.

Systèmes de chauffage

Quelle puissance d’installation mon système de chauffage devrait-il avoir?

Pour calculer la puissance du système dechauffage, plusieurs facteurs doivent être prisen compte. La puissance variera principalementselon les dimensions, le volume, l’orientationsolaire, la situation géographique et le degréd’isolation et d’étanchéité de votre habitation,de même que selon la grandeur de vos fenêtes.Un spécia liste en chauffage spécifiera dans sondevis la puissance requise pour votre habita-tion. Vous pouvez demander des soumissionsà plus d’un entrepreneur en chauffage pouravoir une idée du coût moyen.

Combien coûtent les différents systèmes pourpasser de l’huile à la biénergie?

Le coût de conversion de la fournaise ou de lachaudière au mazout vers la biénergie (ajout d’unsystème électrique couplé à la fournaise) varie de1500 $ à 8000 $ selon la grosseur du système.

Ai-je droit à une aide financière pour le remplacement de monsystème de chauffage?

Pour l’amélioration d’un système de chauffagesans changer la source d’énergie, il existe desaides financières liées au programme de réno-vation éconergétique Rénoclimat. Si vouschangez de forme d’énergie, par exemple dumazout vers l’électricité, il n’y a pas d’aide financière disponible. Visitez le renoclimat.capour plus de renseignements.

Ventilation et humidité

Problèmes d’humiditédans la maison, que faire?

L’humidité relative optimale dans une maisonse situe entre 40 % et 50 %. C’est dans cebarème que les contaminants de l’air sont lemoins sujets à proliférer (bactéries, virus,champignons, mites, etc.) et donc qu’il y a lemoins de chances de développer des problèmes de santé. Ce taux a tendance naturellement à augmenter avec les activitésde la maison comme la cuisine, les bains, lesdouches et l’utilisation de la sécheuse. Pourmaintenir un taux d’humidité autour de 45 %, ilest nécessaire d’utiliser les ventilateurs desalles de bain et la hotte de la cuisinière.

A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 21

L’efficacité énergétique au quotidien : des réponses à vos questions

Questions • Réponses

20 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

3. L’entretien du véhiculeUn entretien mécanique régulier du véhiculepeut permettre d’éviter une surconsommationde carburant en plus de prolonger la durée devie du véhicule. Parmi les composantes mécaniques qui provoquent une hausse de la consommation de carburant lorsque mal entretenues, mentionnons :

• Une pression des pneus inférieure à cellerecommandée (augmentation de la résis-tance de roulement).

• Une huile moteur en mauvais état ou nonappropriée aux conditions climatiques (ac-croissement de la friction dans le moteur).

• Une défectuosité dans le système defreinage, le système d’échappement,l’alignement des roues, le filtre à air, lesbougies d’allumage et bien d’autres piècesmécaniques.

4. Le suivi de la consommation de carburant

Puisque les coûts en carburant représentent unposte de dépense important relié à l’usage d’unvéhicule, il est profitable d’effectuer unsuivi de la consommation de carburant. Cela

permet de comparer les performances énergé-tiques à celles notamment du guide de con-sommation de carburant de Ressourcesnaturelles Canada, de qualifier la consomma-tion actuelle et d’identifier des opportunitésd’amélioration en terme de consommation decarburant. Une manière simple d’y parvenir estde faire le ratio entre la quantité d’essence con-sommée et la distance parcourue :

• Effectuez d’abord un plein de carburant etnotez la distance à l’odomètre (en kilo-mètres). Un niveau de référence est ainsicréé.

• Lors du prochain remplissage, assurez-vousde le faire de la même manière que la pre-mière fois (par exemple, cessez le remplis-sage au premier déclenchement auto- matique du pistolet de la pompe).

• Notez la quantité de carburant (en litres)nécessaire au remplissage qui est affichéesur la pompe ou sur votre facture de carbu-rant. Il s’agit de la quantité de carburantconsommée.

• Notez immédiatement la distance àl’odomètre (en kilomètres) et faites la sous-traction avec la distance à l’odomètre lorsdu remplissage précédent. Il s’agit de la dis-tance parcourue.

• Enfin, effectuez le calcul suivant : la quan-tité de carburant consommée en litres, divisée par la distance parcourue en km x100 = le taux de consommation en litres par100 km.

• Répétez les étapes 2 à 5 à chaque plein decarburant afin d’effectuer un suivi.

5. L’innovation technologique en transport

L’Agence appuie les initiatives liées à l’innova-tion technologique en transport notamment parle biais de son Programme de promotion del’efficacité énergétique (PPEE). En effet, desprojets de recherche ou de démonstration quiprésentent des potentiels de réduction de laconsommation énergétique importants sontsusceptibles de recevoir une aide financièredans le cadre de ce programme.

6. Liens utilesPour obtenir de l’information supplémentairesur des sujets comme les remises à l’achat pourvéhicules à faible consommation, les droits additionnels pour véhicules énergivores, le covoiturage, la mise à la ferraille, les véhiculesélectriques, etc., veuillez consulter la sectionMes déplacements du site Internet de l’Agenceau www.aee.gouv.qc.ca

1. Selon l’Office de l’efficacité énergétique (OEE) et le ministère duDéveloppement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP).

2. Haworth N. et Symmons M. (2001), « The Relationship between FuelEconomy and Safety Outcomes », Accident Research Center, Monash University, Australia, Report No.188, ISBN 0 7326 1487 2.

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22 • A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e

D’où proviennent engénéral les problèmesd’humidité de mon sous-sol?

La majeure partie des problèmes d’humiditédans un sous-sol provient d’infiltrations d’eaupar la fondation lorsque le drain agricole estbouché, que des fissures sont présentes ou quele pare-vapeur est mal installé.

Comment choisir un ventilateur récupérateurde chaleur (VRC)?

Deux facteurs sont importants lors du choix d’unVRC, le premier est le débit (PCM) d’alimenta-tion d’air à 0,4’’H2O de pression, le second estl’efficacité de l’appareil à récupérer la chaleur à-25 °C. Le débit d’alimentation doit respecter lacharte de ventilation selon le nombre et la dimension des pièces de l’habitation.

Transport

Que signifie l’expression« cote de consommationde carburant combinée »?

Cette expression réfère à la consommationmoyenne en ville et sur route d’un véhicule. Lesessais normalisés permettent d’estimer deuxniveaux de consommation dans des conditionsbien précises, soit en ville et sur route. Or les con-ditions réelles d’utilisation sont bien souvent unecombinaison de ces deux situations. C’estpourquoi il est intéressant d’utiliser la cote deconsommation de carburant combinée ou CCCC.Selon la méthodologie utilisée par Ressourcesnaturelles Canada (RNCan), les facteurs depondération à utiliser sont 55 % en ville et 45 %sur route.

J’ai mesuré ma consom-mation de carburant etelle ne correspond pas àce qui est présenté dansle Guide de consomma-tion de carburant deRNCan. Pourquoi?

Les cotes de consommation de carburant sontobtenues à partir d’essais normalisés. Parailleurs, les valeurs rapportées sous-estimentgénéralement la consommation de carburantdes véhicules en situation réelle. Il demeurenéanmoins efficace d’utiliser le guide pour desfins de comparaison des véhicules.

Questions générales

Est-ce possible d’obtenirune liste de constructeurset de professionnels accrédités ?

En ce qui concerne l’Agence, il existe une listedes constructeurs et professionnels accréditésNovoclimat que vous trouverez en visitant lerenoclimat.ca.

Je veux rénover ma mai-son, l’Agence a-t-elle unprogramme?

Oui, il s’agit du programme Rénoclimat. Avantd’entreprendre des rénovations, appelez-nousau numéro sans frais 1 866 266-0008 pourprendre rendez-vous avec un de nos conseillersen efficacité énergétique et obtenir une pre-mière évaluation de votre domicile. Pour plusd’infomation, visitez le renoclimat.ca.

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A g e n c e d e l ’ e f f i c a c i t é é n e r g é t i q u e • 23

L’Agence de l’efficacité énergétique a pour mission, dans une perspective de développement durable, depromouvoir l’efficacité énergétique et le développement de nouvelles technologies pour toutes les sourcesd’énergie, dans tous les secteurs d’activité, au bénéfice de l’ensemble de tous les citoyens des régionsdu Québec. Ainsi, l’Agence est fière d’offrir à ses différentes clientèles, une gamme variée de programmesafin de mieux répondre aux besoins.

Pour en savoir plus sur nos services et nos programmes, découvrez le site Web de l’Agence à l’adressewww.aee.gouv.qc.ca et consultez l’offre complète en efficacité énergétique au Québec.

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