2020-2029 Regard prospectif – Construction et maintenance

POINTS SAILLANTS

■ La hausse de l’immigration demeurera un facteur important de croissance démographique et de construction de nouvelles habitations dans la province.

■ Les mises en chantier ont chuté de 10 % en 2019, par rapport à 78 700 unités en 2018, ce qui s’explique par la diminution constante dans la construction de résidences basses dans la plupart des régions de la province.

■ On prévoit une hausse de 23 000 emplois (+6 %) dans le secteur de la construction et un sommet en 2026.

■ La croissance la plus importante à court terme est attendue dans la région du Grand Toronto et le sud-ouest de l’Ontario.

■ On estime à 95 700 le nombre de travailleurs supplémentaires qui seront probablement nécessaires pour répondre aux besoins liés à l’expansion et au remplacement pour la décennie à venir.

REGARD PROSPECTIF – CONSTRUCTION ET MAINTENANCE

ONTARIOL’infrastructure et la croissance démographique soutiennent le marché au maximum de sa capacité

Le marché du travail de la construction en Ontario continue de fonctionner presque au maximum de sa capacité, grâce à des volumes élevés d’investissements dans la modernisation et l’expansion des infrastructures publiques et privées. Pendant la période de prévision, les efforts municipaux en matière de densification maintiendront les défis sur le plan du marché du travail pour les principaux métiers dans la région du Grand Toronto ainsi que dans d’autres centres urbains importants partout dans la province.

L’investissement dans les infrastructures se situe au premier plan pour les prévisions 2020-2029 et présente deux sommets distincts, soit en 2020 et entre 2024 et 2026. Ces sommets s’expliquent par l’accroissement des investissements dans le transport en commun et le secteur de la santé, ainsi que par la remise en état des réacteurs nucléaires de l’Ontario, ce qui touchera principalement les marchés du travail de la région du Grand Toronto et du sud-ouest de l’Ontario.

Pendant la période de prévision, le secteur devra embaucher, former et maintenir en poste près de 100 000 travailleurs supplémentaires pour répondre à la croissance prévue de la demande et pour remplacer les 86 300 travailleurs (21 % de la population active actuelle) qui devraient prendre leur retraite. Bien que le secteur devrait être en mesure de recruter 78 900 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins, il devrait tout de même rester un écart d’environ 21 800 travailleurs qui devra être comblé par la population active d’autres provinces (en construction) ou d’autres secteurs.

2029

2020

PERSPECTIVES SUR 10 ANS RELATIVES À LA MAIN-D’ŒUVRE, ONTARIO

RÉPARTITION DE L’EMPLOI EN CONSTRUCTION EN 2020,

ONTARIO

78 90086 300

9 400 (+2,4 %)

NOUVEAUX VENUSDÉPARTS À LA

RETRAITE

CHANGEMENT DANS L’EMPLOI

8 %

21 %

17 %

24 %

30 %

NOUVELLESHABITATIONS

ENTRETIEN D’IMMEUBLES

NON RÉSIDENTIELS

OUVRAGES DE GÉNIE CIVIL

IMMEUBLES INDUSTRIELS, COMMERCIAUX ET INSTITUTIONNELS (ICI)

RÉNOVATION RÉSIDENTIELLE ET

ENTRETIEN

POINTS SAILLANTS2020–2029

6,4 %TAUX DE CHÔMAGE MOYEN

ConstruForce Canada utilise un modèle prévisionnel fondé sur des scénarios pour évaluer les besoins en main-d’œuvre futurs des marchés de la construction industrielle lourde, de la construction résidentielle et de la construction non résidentielle. Le système d’information sur le marché du travail (IMT) effectue le suivi de 34 métiers et professions. Pour améliorer encore davantage la fiabilité du système, ConstruForce consulte les intervenants du secteur, notamment les groupes syndicaux, les entrepreneurs et les propriétaires, pour valider les hypothèses utilisées dans le cadre des scénarios et des listes de projets de construction, et il tente d’obtenir des données auprès des gouvernements sur des analyses connexes. L’information est ensuite présentée sous forme de cotes d’équilibre des conditions du marché du travail dans le but d’aider les employeurs du secteur à gérer leurs ressources humaines.

Le système d’IMT de ConstruForce

2 ONTARIO – POINTS SAILLANTS 2020–2029

ONTARIO – REGARD PROSPECTIF – CONSTRUCTION ET MAINTENANCE

PERSPECTIVES POUR LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION DE L’ONTARIO On s’attend à ce que l’activité de construction en Ontario atteigne un sommet à court terme, soit en 2020, en raison des exigences accrues des grands projets dans la région du Grand Toronto et du sud-ouest de l’Ontario. La satisfaction des exigences liées au secteur non résidentiel excédera la capacité de la main-d’œuvre en construction déjà aux prises avec un faible taux de chômage record. Les pressions exercées sur le marché non résidentiel devraient se poursuivre jusqu’en 2026, en raison d’un certain nombre d’investissements importants en infrastructures, tandis que la reprise attendue dans la construction de nouvelles habitations devrait maintenir des conditions du marché du travail équilibrées pour le secteur résidentiel.

Selon le rapport Regard prospectif – Construction et maintenance 2020-2029 pour l’Ontario, l’emploi dans le secteur de la construction devrait augmenter d’un peu plus de 23 000 travailleurs (+6 %) d’ici 2026, avant de connaître une baisse de près de 13 600 travailleurs, ce qui s’explique par le calendrier des grands projets actuels qui prennent fin. L’accélération de la demande en 2020 est attribuable aux importants projets de transport en commun, notamment les nombreux projets de système léger sur rail (SLR) dans la région du Grand Toronto et à Ottawa, ainsi qu’au chevauchement des demandes liées à deux grands projets de remise en état d’une centrale nucléaire dans la région du Grand Toronto et dans le sud-ouest de l’Ontario. Le prolongement du métro en parallèle aux projets régionaux d’électrification de réseaux ferroviaires dans la région du Grand Toronto, ainsi que les nombreux projets hospitaliers d’importance devraient faire augmenter la demande pour plusieurs métiers clés liés aux coffrages de béton, aux travaux d’électricité à haute tension et à la construction d’immeubles institutionnels de 2024 à 2025.

Un renforcement accru des secteurs manufacturier et de l’entreposage devrait aider à maintenir les tendances positives récentes dans la construction d’immeubles industriels, tandis que la construction continue d’immeubles commerciaux devrait être maintenue par les faibles taux d’inoccupation, la croissance régulière du secteur des services et une solide croissance démographique.

Les pressions relatives à l’abordabilité ont contribué au ralentissement accru des mises en chantier en 2019 et ont entraîné une diminution de la demande pour les maisons unifamiliales basses. Les mises en chantier pour des appartements et des copropriétés, qui ont atteint un record en 2018, ont également

ralenti en 2019, étant limitées en partie par la disponibilité de la main-d’œuvre et la capacité des infrastructures (canalisations et égouts).

Les meilleures ventes de nouvelles habitations en 2019 suggèrent une reprise des mises en chantier de maisons unifamiliales basses en 2020 ainsi que le retour à une tendance à la hausse des mises en chantier en général pour la décennie à venir, en raison de la demande comprimée d’habitations et d’une croissance démographique accrue stimulée par l’immigration. Pendant la décennie, l’activité de rénovation devrait croître à un rythme modéré comparativement aux niveaux actuels élevés. L’emploi total dans le secteur résidentiel devrait se gonfler de 8 900 travailleurs (+4 %) jusqu’en 2026, avant de redescendre pendant les trois dernières années de la période de prévision.

Par rapport aux autres régions, le sud-ouest de l’Ontario s’apprête à connaître la croissance relative la plus importante en 2020, découlant du début des travaux de remise en état de la centrale nucléaire de Bruce Power, de l’accélération des besoins liés au pont international Gordie-Howe à Windsor et des travaux à l’usine de NOVA Chemicals à Sarnia. Les travaux d’entretien planifiés dans le secteur industriel devraient faire augmenter les difficultés subies par le marché. Par conséquent, l’emploi dans le secteur non résidentiel du sud-ouest de l’Ontario devrait augmenter de 6 % comparativement à 2019, ajoutant 1 400 travailleurs en 2020, à la suite d’une hausse de près de 2 500 travailleurs en 2019.

La région du Grand Toronto nécessitera probablement 3 700 travailleurs supplémentaires pour répondre à la demande résidentielle et non résidentielle en 2020. La hausse s’explique par la hausse des besoins liés aux grands projets Eglinton, Hurontario et Finch (SLR) ainsi que par les travaux continus de remise en état de la centrale nucléaire Darlington de la société Ontario Power Generation. Les investissements planifiés liés au métro et au secteur de la santé, de même que la croissance modérée en construction résidentielle, contribueront au besoin de recrutement de 19 400 travailleurs supplémentaires d’ici 2026, soit une hausse de 12 % par rapport au point de départ de 2019.

Dans l’est de l’Ontario, la phase 2 du projet de SLR d’Ottawa, le réaménagement de l’édifice central de la Colline du Parlement et d’autres immeubles fédéraux, ainsi qu’un nouveau projet hospitalier stimuleront la demande, ce qui nécessitera 3 400 travailleurs supplémentaires d’ici 2024, soit une augmentation de 7 % comparativement à 2019. À court terme, les besoins considérables dans le nord de l’Ontario sont attribuables à plusieurs investissements dans les infrastructures, notamment pour l’exploitation minière, le traitement des minéraux et le transport

Source : ConstruForce Canada

Emploi total - Ontario 3,0 % 6,3 % 4,5 % -0,5 % -3,7 % -2,0 %

Centre 2,7 % 4,3 % 3,4 % -1,5 % 0,9 % -0,5 %

Est 3,5 % 10,7 % 7,1 % -5,7 % -7,4 % -6,6 %

Région du Grand Toronto 6,7 % 7,9 % 7,2 % 2,2 % -8,2 % -2,5 %

Nord -1,5 % -4,4 % -3,4 % -10,0 % -3,8 % -6,1 %

Sud-ouest -6,8 % 6,5 % -0,9 % 0,0 % 6,0 % 2,8 %

Tableau 1 : Changements dans l’emploi total par région, Ontario

RÉGION 2025-2029 (% CHANGEMENT)2020-2024 (% CHANGEMENT)

Résidentiel RésidentielNon résidentiel Non résidentielTotal Total

REGARD PROSPECTIF – CONSTRUCTION ET MAINTENANCE – ONTARIO

ONTARIO – POINTS SAILLANTS 2020–2029 3

d’électricité à grande échelle. Les besoins liés aux projets dans le centre de l’Ontario sont plus modestes, mais tout de même positifs. Dans leur ensemble, les demandes concurrentes dans le secteur non résidentiel des différentes régions limiteront probablement le potentiel de mobilité intraprovinciale des travailleurs pour satisfaire les besoins en main-d’œuvre pendant les périodes de pointe associées aux grands projets, qui emploient bon nombre des mêmes métiers et professions.

Le tableau 1 résume le pourcentage de changement visant l’emploi total (secteur résidentiel et non résidentiel), par région, sur deux périodes : de 2020 à 2024 et de 2025 à 2029.

POPULATION ACTIVE DISPONIBLE

Le départ à la retraite prévu de plus de 86 300 travailleurs jouera un rôle clé sur le plan des besoins en matière d’embauche et de formation au cours de la prochaine décennie. Compte tenu de la croissance prévue, le secteur devra probablement embaucher, former et maintenir en poste 95 700 travailleurs supplémentaires entre 2020 et 2029. Même si le profil d’âge de la population de l’Ontario vieillit, l’accroissement naturel de la population (naissances moins pertes de vie) ainsi que l’immigration et la migration vers la province devraient contribuer à maintenir une croissance démographique positive pendant la période de prévision. Néanmoins, le bassin de jeunes locaux disponibles diminue, ce qui complique davantage les difficultés actuelles de recrutement pour le secteur. Selon les tendances historiques, le secteur devrait fournir seulement 78 900 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins pendant la période de prévision, ce qui laissera un écart prévu de 21 800 travailleurs qu’il faudra recruter à l’extérieur du marché provincial de la construction ou à partir d’autres secteurs.

Le rythme rapide de croissance généralisée, qui s’étend à tous les secteurs et à toutes les régions de la province, a entraîné la chute des taux de chômage à un niveau constaté pour la dernière fois avant le ralentissement de 2008 et a perturbé les tendances traditionnelles de recrutement et de mobilité entre les secteurs résidentiel et non résidentiel. De plus, comme la population active est plus âgée qu’il y a dix ans, satisfaire même de petites hausses au chapitre de l’emploi et de la demande de remplacement représente un défi en matière de recrutement compte tenu des bas niveaux actuels de chômage.

Le système d’IMT de ConstruForce effectue le suivi de l’offre pour les secteurs résidentiel et non résidentiel et tient compte des variations en matière de population active disponible, notamment les départs à la retraite, les nouveaux venus1 et la mobilité nette2.

SECTEUR DE LA CONSTRUCTION RÉSIDENTIELLE

Le secteur résidentiel devra remplacer environ 48 500 travailleurs qui prendront leur retraite au cours de la prochaine décennie, en plus des 5 300 travailleurs requis pour suivre le rythme de croissance pendant cette même période. Ce nombre dépasse le nombre estimé de 39 700 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins qui devraient se joindre à la population active du secteur résidentiel.

La figure 1 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction résidentielle.

1 On calcule le nombre de nouveaux venus en se basant sur la proportion habituelle de travailleurs de la province qui se joignent à la population active du secteur de la construction. L’estimation prévue pour l’ensemble de la période de prévision est fondée sur l’hypothèse selon laquelle le secteur de la construction pourra recruter ce groupe de travailleurs malgré la concurrence exercée par les autres secteurs.

2 La mobilité nette fait référence au nombre de travailleurs provenant d’autres secteurs ou d’autres provinces devant être attirés dans le secteur de la construction pour répondre à la demande croissante ou compenser le nombre de travailleurs qui quittent le secteur lors des périodes de ralentissement. Une mobilité nette positive signifie que le secteur doit attirer des travailleurs, tandis qu’une mobilité nette négative illustre une offre excédentaire de travailleurs au sein de la population active locale de la construction.

228 922POPULATION

ACTIVE

2019

236 195POPULATION

ACTIVE

2029

+7 273TRAVAILLEURS

Figure 1 : Changements dans la population active du secteur résidentiel, Ontario

+7 273 +48 527 -39 682 16 118MOBILITÉ NETTE*

BESOINS D’EMBAUCHE

TRAVAILLEURS

BESOINS D’EMBAUCHEDÉPARTS À LA RETRAITE

COMPENSÉ PARNOUVEAUXVENUS


* La mobilité nette fait référence au nombre de travailleurs provenant d’autres secteurs ou d’autres provinces devant être attirés dans le secteur de la construction pour répondre à la demande croissante ou compenser le nombre de travailleurs qui quittent le secteur lors des périodes de ralentissement. Une mobilité nette positive signifie que le secteur doit attirer des travailleurs, tandis qu’une mobilité nette négative illustre une offre excédentaire de travailleurs au sein de la population active locale de la construction.

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.



189 511POPULATION

ACTIVE

2019

196 621POPULATION

ACTIVE

2029

+7 110TRAVAILLEURS

Figure 2 : Changements dans la population active du secteur non résidentiel, Ontario

+7 110 +37 734 -39 181 5 663MOBILITÉ NETTE*

BESOINS D’EMBAUCHE

TRAVAILLEURS

BESOINS D’EMBAUCHEDÉPARTS À LA RETRAITE

COMPENSÉ PARNOUVEAUXVENUS


* La mobilité nette fait référence au nombre de travailleurs provenant d’autres secteurs ou d’autres provinces devant être attirés dans le secteur de la construction pour répondre à la demande croissante ou compenser le nombre de travailleurs qui quittent le secteur lors des périodes de ralentissement. Une mobilité nette positive signifie que le secteur doit attirer des travailleurs, tandis qu’une mobilité nette négative illustre une offre excédentaire de travailleurs au sein de la population active locale de la construction.

Remarque : Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre aux totaux indiqués.

SECTEUR DE LA CONSTRUCTION NON RÉSIDENTIELLE

On prévoit que la construction non résidentielle attirera un nombre semblable de nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins au sein de la population active pour satisfaire les besoins de remplacement prévus de près de 37 700 travailleurs pendant la décennie, mais la hausse des besoins pourrait nécessiter le recrutement de travailleurs provenant de l’extérieur de la province.

La figure 2 résume les changements estimatifs visant la population active du secteur résidentiel pendant toute la période de prévision 2020-2029.

PRÉVISIONS PAR RÉGIONLes sections ci-dessous présentent les conditions du marché du travail ainsi que des prévisions précises pour les cinq régions de l’Ontario : le centre, l’est, la région du Grand Toronto, le nord et le sud-ouest.

ConstruForce évalue les conditions du marché pour 34 métiers et professions du secteur de la construction à l’aide d’un système de cotes d’équilibre qui regroupe les mesures des variations de l’emploi, du chômage et de la mobilité nette, et les rajustements en fonction des commentaires du secteur. Les cotes englobent les conditions du marché du travail des secteurs résidentiel et

non résidentiel propres à chaque région compte tenu de l’activité de construction actuelle et prévue. De plus, des hypothèses sur la croissance économique et démographique régionale, les nouveaux venus au sein de la population active et les cycles de migration (interprovinciale et internationale) font partie du scénario prévisionnel et sont incluses dans les cotes d’équilibre.

Les cotes d’équilibre pour certains métiers ont été supprimées en raison de la petite taille du bassin de main-d’œuvre (< 100 travailleurs) et de la fiabilité statistique limitée au moment de l’évaluation des conditions du marché du travail au niveau du secteur. Certains métiers sont également exclus, car ils ne participent pas en général au secteur évalué (p. ex., chaudronniers et mécaniciens de chantier dans le secteur résidentiel, et gestionnaires et rénovateurs en construction domiciliaire dans le secteur non résidentiel).

CENTRE DE L’ONTARIO

La région du centre de l’Ontario3 a bénéficié des retombées découlant de l’importante expansion dans la région du Grand Toronto, du renforcement de la demande dans les secteurs manufacturier et technologique et de la diversification économique globale. Les mises en chantier de la région ont augmenté de 37 %, passant de 12 800 unités en 2015 à 17 500 unités en 2016 et 2017.

L’investissement dans la construction dans le centre de l’Ontario devrait reprendre une croissance modérée par rapport aux niveaux actuels avant d’atteindre un plateau après 2024. On s’attend à ce

3 La région du centre de l’Ontario comprend les régions économiques de Muskoka-Kawarthas, Kitchener-Waterloo-Barrie et Hamilton-Niagara Peninsula, telles qu’elles sont définies par Statistique Canada, qui englobent les régions métropolitaines de recensement (RMR) de St. Catharines-Niagara, Hamilton et Kitchener-Waterloo. Les villes de Peterborough, Orangeville, Guelph, Barrie et Brantford en font partie.



Figure 3 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur résidentiel, centre de l’Ontario

10 000

30 000

40 000

50 000

60 000

80 000

20 000

70 000

Source : Statistique Canada, ConstruForce Canada (2020-2029)

Entretien Rénovations Nouvelles habitations

que la croissance liée aux nouvelles habitations reprenne en 2020, après deux années de recul. Les gains les plus importants dans la construction de nouvelles habitations sont prévus de 2021 à 2022, contribuant à une reprise de 5 % de l’emploi en construction résidentielle.

Les besoins en main-d’œuvre dans le secteur non résidentiel devraient demeurer relativement stables, appuyés par le renforcement de la construction d’immeubles commerciaux et institutionnels et par d’importants investissements dans des projets de transport collectif, y compris le SLR planifié de Hamilton4 et l’expansion du corridor ferroviaire de Barrie, en plus d’autres projets d’infrastructures.

Une croissance modeste devrait faire augmenter les besoins et requérir 2 900 travailleurs supplémentaires au cours de la décennie, même si les marchés du travail devraient être généralement équilibrés dans la région. L’augmentation des besoins dans les régions du Grand Toronto et du sud-ouest de l’Ontario entraînera probablement de la concurrence pour les travailleurs du centre de l’Ontario, ce qui devrait maintenir des pressions à la baisse sur le taux de chômage de la région.


La construction de nouvelles habitations a été un facteur clé de croissance dans beaucoup de zones du centre de l’Ontario. Les mises en chantier ont diminué et sont passées à 16 900 unités en 2019, par rapport au nombre élevé de 17 500 unités atteint en 2016 et 2017. Les mises en chantier devraient reprendre entre 2020 et 2024, mais on s’attend à ce que la croissance à long terme soit faible, car elle est limitée par la disponibilité des terrains et le ralentissement du rythme de croissance démographique et de formation de ménages5.

Les besoins en emploi dans le secteur résidentiel à court terme devraient augmenter de 1 900 travailleurs d’ici 2023, pour diminuer ensuite de 1 200 travailleurs (-2 %) pour le reste de la période de prévision. Le départ à la retraite prévu de 10 700 travailleurs engendre le besoin de recruter 11 400 nouveaux travailleurs pour la décennie. La figure 3 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction résidentielle dans la région.

Le système de cotes de ConstruForce isole les conditions du marché propres à la construction résidentielle. Les résultats sont résumés dans le tableau 2.

5 La formation de ménages fait référence au changement dans le nombre de ménages (personnes habitant sous un même toit ou occupant des logements séparés) d’une année à l’autre. Cette donnée exprime la conversion de la croissance démographique en demande de nouvelles habitations.

4 Le sort du projet de système léger sur rail de Hamilton est extrêmement incertain. Le projet est inclus dans les prévisions 2020-2029. L’annulation du projet ou une révision importante du projet et de son calendrier aura une incidence sur la demande et les cotes d’équilibre du secteur non résidentiel de la région.



COTES D’ÉQUILIBRE SUR LES MARCHÉS

Il y a, sur les marchés locaux, des travailleurs ayant les compétences recherchées par les employeurs et qui peuvent répondre à toute augmentation de la demande, dans les conditions de travail et aux taux de rémunération offerts actuellement. Il existe une offre excédentaire et un risque de voir des travailleurs se diriger vers d’autres marchés.

Il y a, sur les marchés locaux, des travailleurs ayant les compétences recherchées par les employeurs et qui peuvent répondre à toute augmentation de la demande, dans les conditions de travail et aux taux de rémunération offerts.

La disponibilité de travailleurs ayant les compétences recherchées par les employeurs sur le marché local peut être modifiée par de grands projets, des fermetures d’usine ou d’autres hausses de la demande à court terme. Il se peut que les employeurs se livrent concurrence pour attirer les travailleurs qu’il leur faut. Les modèles établis de recrutement et de mobilité suffisent à répondre aux besoins en main-d’œuvre.

Il n’y a pas, en général, de travailleurs ayant les compétences recherchées par les employeurs sur les marchés locaux qui pourraient répondre à une augmentation de la demande. Les employeurs doivent se livrer concurrence pour attirer des travailleurs supplémentaires. Il se peut que le recrutement et la mobilité aillent au-delà des sources et des pratiques traditionnelles.

Il n’y a pas de travailleurs ayant les compétences recherchées par les employeurs sur les marchés locaux pour répondre à la demande actuelle, de sorte que des projets ou la production pourraient être retardés ou reportés. Il existe une demande excédentaire, la concurrence est intense et le recrutement s’étend jusqu’à des marchés lointains.



Briqueteurs-maçons 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Charpentiers-menuisiers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Finisseurs de béton 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Évaluateurs en construction 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Directeurs de la construction 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Entrepreneurs et contremaîtres 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Électriciens 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Constructeurs et mécaniciens d’ascenseurs 3 3 3 2 3 3 3 3 3 3 3

Poseurs de revêtements d’intérieur 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Monteurs d’installations au gaz 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Vitriers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Conducteurs d’équipement lourd (sauf les grues) 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Gestionnaires et rénovateurs en construction domiciliaire 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Calorifugeurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Monteurs de charpentes métalliques et assembleurs et ajusteurs de plaques et de charpentes métalliques

3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Peintres et décorateur 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Plâtriers, latteurs et poseurs de systèmes intérieurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Plombiers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Mécaniciens en réfrigération et en climatisation 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Personnel d’installation, d’entretien et de réparation d’équipement résidentiel et commercial

3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Couvreurs et poseurs de bardeaux 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Tôliers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Carreleurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Aides de soutien des métiers et manœuvres en construction 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Conducteurs de camions 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Soudeurs et opérateurs de machines à souder et à braser 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Tableau 2 : Cotes d’équilibre du secteur résidentiel, centre de l’Ontario

MÉTIERS ET PROFESSIONS – SECTEUR RÉSIDENTIEL 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2019




COTES D’ÉQUILIBRE, RISQUES ET MOBILITÉ DANS LE SECTEUR RÉSIDENTIEL

Pour le centre de l’Ontario, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 26 des 34 métiers et professions du secteur résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 2. Les conditions du marché pour la plupart des métiers ont retrouvé un équilibre en 2019. Pendant la période de prévision, les niveaux constants de l’activité de rénovation contribuent à maintenir des marchés du travail généralement équilibrés, comme en témoigne la cote 3.


La diversification économique, le renforcement du secteur manufacturier et l’amélioration de l’infrastructure de transport devraient favoriser une légère croissance dans tous les segments de la construction d’immeubles non résidentiels pendant la période de prévision.

Le secteur de la santé et les infrastructures de transport devraient contribuer à l’augmentation de la construction non résidentielle pour la décennie à venir, à raison de 13 %. Parmi les principaux projets,

on compte notamment les SLR, l’expansion du corridor ferroviaire de Barrie, le projet d’électrification des réseaux ferroviaires et les projets hospitaliers prévus à Niagara Falls et à Hamilton.

Dans la région, un ajout de 2 200 emplois devrait être nécessaire pour répondre aux besoins dans le secteur non résidentiel, soit une hausse de 5 % par rapport au point de départ de 2019. La figure 4 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction non résidentielle dans le centre de l’Ontario.

COTES D’ÉQUILIBRE, RISQUES ET MOBILITÉ DANS LE SECTEUR NON RÉSIDENTIEL

Pour le centre de l’Ontario, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 31 des 34 métiers et professions du secteur non résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 3. Pendant la période de prévision, les marchés du travail du secteur non résidentiel seront généralement équilibrés, comme en témoigne la cote 3. La hausse de la demande dans la région du Grand Toronto et d’autres régions pourrait avoir une incidence sur la disponibilité des travailleurs dans le centre de l’Ontario si les travailleurs locaux sont attirés par de grands projets à l’extérieur de la région.

Figure 4 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur non résidentiel, centre de l’Ontario

5 000

15 00020 000

25 000

50 000

10 000

30 00035 000

40 000

45 000

Entretien Immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI) Ouvrages de génie civil




Chaudronniers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3






Mécaniciens de chantier et mécaniciens industriels 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Grutiers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Foreurs et dynamiteurs 3 3 3 3 3 3 3 2 3 3 3

Monteurs de lignes électriques et de câbles 4 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Électriciens 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3




Vitriers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Mécaniciens d’équipement lourd 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Calorifugeurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


3 3 3 3 3 2 3 3 3 3 3

Peintres et décorateurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Plombiers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3



3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Tôliers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Tuyauteurs, monteurs d’appareils de chauffage et poseurs de gicleurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3




Tableau 3 : Cotes d’équilibre du secteur non résidentiel, centre de l’Ontario

MÉTIERS ET PROFESSIONS – SECTEUR NON RÉSIDENTIEL 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2019




EST DE L’ONTARIO

Les besoins en emploi du secteur de la construction dans l’est de l’Ontario6 ont légèrement augmenté en 2019, les niveaux plus élevés de construction d’immeubles institutionnels et d’infrastructures liées au transport compensant la baisse dans la construction de nouvelles habitations comparativement aux niveaux très élevés atteints en 2018. Une forte hausse de l’investissement en construction d’immeubles institutionnels, mue par les travaux à l’édifice central de la Colline du Parlement, jumelée aux répercussions favorables des investissements commerciaux (notamment l’agrandissement d’un casino) a donné lieu à une augmentation de 14 % de l’investissement lié aux immeubles industriels, commerciaux et institutionnels (ICI), soit le taux le plus élevé depuis 2010. Le niveau de chômage devrait rester bas puisque la hausse des besoins du secteur non résidentiel contrebalance la faible diminution du secteur résidentiel.

L’emploi en construction devrait augmenter et atteindre un sommet pour la période en 2024, en raison de nouveaux investissements dans les projets d’infrastructures de transport collectif rapide et du volume élevé de construction d’immeubles institutionnels soutenus par un grand nombre de projets importants, notamment la reconstruction à long terme de la Colline du Parlement et deux importants projets hospitaliers à Ottawa et à Kingston. À court terme, la demande dans le secteur résidentiel ira croissante grâce à une reprise dans la construction de nouvelles habitations, mais diminuera dans la deuxième moitié de la décennie en raison d’un ralentissement de la croissance démographique.

Pour la décennie à venir, 10 800 nouveaux travailleurs seront nécessaires pour remplacer les travailleurs qui partiront à la retraite. Un nombre estimé de 9 400 nouveaux venus de 30 ans ou moins devrait se joindre au secteur; il y aura ainsi un écart de 1 300 travailleurs qui devront être recrutés à l’extérieur du marché local de la construction ou à partir d’autres secteurs.


Des niveaux d’emploi semblables à ceux de 2019 sont attendus pour 2020, avant que la hausse des mises en chantier ne fasse augmenter les besoins vers un sommet pour la période de prévision, soit en 2022. Le ralentissement de la croissance démographique devrait ramener les mises en chantier à 10 500 unités d’ici 2029, entraînant un recul de l’emploi connexe lié aux nouvelles habitations vers le même niveau qu’en 2019.

De modestes augmentations de l’investissement dans la rénovation compenseront en partie la baisse de l’emploi dans la construction de nouvelles habitations pendant la deuxième moitié de la période de prévision, de sorte que l’emploi global dans le secteur résidentiel diminuera de 600 travailleurs (environ -2 %) par rapport à 2019. La figure 5 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction résidentielle dans l’est de l’Ontario.

6 L’est de l’Ontario comprend les régions économiques d’Ottawa et de Kingston-Pembroke, qui englobent les régions métropolitaines de recensement (RMR) d’Ottawa et de Kingston. Les villes de Cornwall, Brockville, Belleville et Petawawa en font partie.

Figure 5 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur résidentiel, est de l’Ontario

5 000

10 000

15 000

20 000

30 000

25 000






Pour l’est de l’Ontario, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 22 des 34 métiers et professions du secteur résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 4. En 2019, le marché du travail résidentiel a été plus faible comparativement au niveau élevé de construction de nouvelles habitations en 2017 et 2018. Les conditions du marché pour les métiers qui participent activement à la construction de nouvelles habitations devraient retrouver un point d’équilibre en 2020 étant donné l’augmentation du volume d’activité pour ce type de construction. Pendant la période de prévision, un profil d’âge







Électriciens 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3





Calorifugeurs 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3



Plombiers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3



3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Tôliers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Carreleurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3



plus élevé et les départs à la retraite prévus devraient contribuer à la baisse des taux de chômage et au maintien de conditions du marché du travail généralement équilibrées, même durant les périodes de diminution modérée de l’emploi.


L’investissement non résidentiel devrait se maintenir près des niveaux actuels, puisque les besoins institutionnels croissants compensent la légère baisse dans la construction d’ouvrages de génie civil jusqu’en 2021. S’ensuivra une accélération de l’activité de 2022 à 2024, mue par l’échéancier des projets importants en transport collectif et en infrastructures hospitalières.

Tableau 4 : Cotes d’équilibre du secteur résidentiel, est de l’Ontario





La reconstruction de l’édifice central de la Colline du Parlement et l’investissement dans deux importants projets hospitaliers à Ottawa et à Kingston contribuent à accroître davantage la construction de bâtiments institutionnels et gouvernementaux, ce qui demeure un facteur clé en construction non résidentielle pour l’est de l’Ontario. Le prolongement prévu de la ligne de la Confédération (est-ouest) du SLR à Ottawa, qui devrait être réalisé après l’achèvement des travaux en cours sur la ligne Trillium, contribue à une forte hausse de l’investissement dans la construction d’ouvrages de génie civil jusqu’en 2025.

L’emploi dans le secteur non résidentiel devrait nécessiter un ajout de 2 500 travailleurs d’ici 2024, suivi d’une baisse de 1 900 emplois de 2025 à 2029. La figure 6 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction non résidentielle dans l’est de l’Ontario.


Pour l’est de l’Ontario, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 27 des 34 métiers et professions du secteur non résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 5. Les marchés du travail de la construction se sont raffermis de façon importante en 2019 compte tenu d’une augmentation des besoins institutionnels. La réalisation d’importants projets de transport affaiblira probablement les conditions du marché du travail de façon temporaire pour certains métiers et professions sélectionnés de 2025 à 2026, puis encore en 2028, ce qui est en lien avec la fin des projets du secteur hospitalier faisant l’objet d’un suivi.

Figure 6 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur non résidentiel, est de l’Ontario

5 000

15 000

20 000

30 000

10 000

25 000











Grutiers 4 4 3 3 3 3 3 2 3 3 3

Électriciens 4 3 3 3 4 4 3 3 3 2 3




Vitriers 4 3 3 3 4 3 3 3 3 2 3



Calorifugeurs 4 3 3 3 4 3 3 3 3 2 3


4 4 3 4 4 3 2 3 3 3 3



Plombiers 4 3 3 3 4 3 3 3 3 2 3



4 3 3 3 4 3 3 3 3 2 3


Tôliers 4 3 3 3 4 3 3 3 3 2 3





Tableau 5 : Cotes d’équilibre du secteur non résidentiel, est de l’Ontario MÉTIERS ET PROFESSIONS – SECTEUR NON RÉSIDENTIEL 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2019




RÉGION DU GRAND TORONTO

En 2019, les besoins de main-d’œuvre en construction se sont stabilisés dans la région du Grand Toronto7, principalement en raison du recul de l’activité de construction de résidences basses, tandis que les besoins liés au secteur non résidentiel et aux édifices de grande hauteur ont continué d’augmenter, ce qui a maintenu les difficultés en matière de recrutement pour plusieurs métiers.

Les besoins en construction pour la région du Grand Toronto se dirigent vers une hausse en 2020, étant donné l’ajout de nouveaux projets importants aux projets existants et le raffermissement de la construction de résidences basses. L’ambitieux calendrier des projets d’infrastructure et la croissance démographique continue stimulée par l’immigration maintiennent les besoins en emploi dans la construction à des niveaux très élevés, avec sommet pour la période prévu en 2026.

De façon globale, l’emploi devrait augmenter de près de 20 000 travailleurs jusqu’en 2026, en hausse de 12 % par rapport au point de départ de 2019. La préservation de la capacité de la population active en vue de répondre à la hausse par rapport au faible taux de chômage record, tout en faisant face au départ à la retraite prévu de plus de 40 700 travailleurs – soit près d’un quart (23 %) de la population active actuelle – maintiendra la pression sur les besoins en matière de recrutement et de formation pendant la période de prévision.


Les mises en chantier ont diminué, passant de 44 200 unités en 2018 à 35 100 unités en 2019, soit la première baisse depuis 2016. Cette diminution s’explique par un recul important dans la construction de résidences basses ainsi que par un repli des mises en chantier d’appartements, en raison des limites relatives aux pénuries d’entrepreneurs et de main-d’œuvre et aux infrastructures civiles (canalisations et égouts). Les mises en chantier devraient reprendre et atteindre 39 000 unités en 2020 et un sommet de 46 000 unités en 2026. Les mises en chantier de résidences basses devraient retourner à seulement 8 000 unités, le même nombre qu’en 2018.

Les pressions exercées par la forte croissance démographique stimulée par la migration devraient préserver la formation de ménages au-dessus du nombre de mises en chantier, ce qui maintiendra le nombre de mises en chantier d’habitations de grande hauteur près du niveau actuel pour un avenir prévisible. La hausse de la confiance à l’égard du marché, la baisse prévue des taux d’intérêt et l’augmentation des niveaux de migration contribuent à renforcer les niveaux d’investissement dans les nouvelles habitations et les rénovations.

Au cours des dix prochaines années, l’emploi dans le secteur résidentiel devrait s’accroître de 8 200 travailleurs (+9 %), les gains étant répartis également entre les secteurs de la rénovation et des nouvelles habitations. La figure 7 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction résidentielle dans la région du Grand Toronto.

7 La région du Grand Toronto comprend les municipalités suivantes : Ajax, Aurora, Bradford West Gwillimbury, Brampton, Brock, Caledon, Clarington, East Gwillimbury, Georgina, Georgina Island, Halton Hills, King, Markham, Milton, Mississauga, Newmarket, Oakville, Oshawa, Pickering, Richmond Hill, Scugog, Toronto, Uxbridge, Vaughan, Whitby et Whitchurch-Stouffville.

Figure 7 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur résidentiel, région du Grand Toronto

20 000

40 000

60 000

80 000

120 000

100 000











Grutiers 5 4 4 4 3 3 3 3 3 2 2

Électriciens 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3




Vitriers 3 2 4 4 3 3 3 3 3 2 2



Calorifugeurs 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


3 3 4 3 3 3 3 3 3 2 2



Plombiers 2 4 3 3 3 3 3 3 3 2 2



3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Tôliers 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 2

Carreleurs 2 3 3 3 3 3 3 3 3 2 2




Tableau 6 : Cotes d’équilibre du secteur résidentiel, région du Grand Toronto




Pour la région du Grand Toronto, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 27 des 34 métiers et professions du secteur résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 6. La diminution dans la construction de nouvelles habitations a détendu les conditions du marché du travail en 2019

pour la plupart des métiers et professions du secteur résidentiel en ce qui concerne les résidences basses. Le chevauchement des mises en chantier des édifices de grande hauteur et des projets en cours maintient la pression pour plusieurs métiers et professions, en particulier les grutiers et les mécaniciens d’ascenseurs. En 2020, les conditions des marchés du travail devraient se rééquilibrer pour de nombreux métiers et se resserrer pour d’autres, ce qui augmentera la difficulté pour le secteur de suivre le rythme, même en présence de taux de croissance modérés.



Figure 8 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur non résidentiel, région du Grand Toronto

40 000

50 000

60 000

90 000

10 000

80 000

20 000

30 000

70 000




Le secteur de la construction non résidentielle continue d’être aux prises avec des difficultés relatives au marché du travail dans la mesure où les besoins devraient s’accroître lors de deux sommets distincts en 2020 et en 2026, mus par l’échéancier prévu des projets importants en transport collectif et en infrastructures autres, ainsi que par les investissements dans le secteur de la santé. À court terme, l’effet combiné d’autres investissements importants en transport collectif – projets de SLR de Hurontario et de Finch, prolongement et d’électrification ferroviaire de GO Transit et activités accrues de remise en état d’une centrale nucléaire– crée un sommet en 2020. La fin des travaux pour le projet de SLR d’Eglinton réduit la pression sur certains métiers en 2021, mais la prochaine vague de projets liés au transport collectif et aux immeubles institutionnels fera probablement augmenter la demande pour plusieurs métiers clés liés aux coffrages de béton et aux travaux d’électricité à haute tension de 2024 à 2025.

Les besoins en emploi dans le secteur non résidentiel devraient augmenter de 10 000 travailleurs (+13 %) d’ici 2026, pour ensuite diminuer jusqu’en 2029, à mesure que les projets faisant l’objet d’un suivi atteignent leur sommet et commencent à prendre fin.

La figure 8 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction non résidentielle dans la région du Grand Toronto.


Pour la région du Grand Toronto, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 32 des 34 métiers et professions du secteur non résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 7. Les conditions du marché du travail devraient demeurer serrées à court terme, puisque la population active aura du mal à suivre le rythme des augmentations constantes de l’emploi. Un grand nombre de travailleurs ont été attirés dans la région afin de satisfaire aux besoins locaux, mais cette mobilité pourrait être entravée par le coût de la vie et les frais de transport plus élevés dans la région du Grand Toronto. Les métiers et les professions pour lesquels une expérience et des compétences spécialisées sont exigées continueront à faire l’objet d’une forte demande pour répondre aux besoins des projets liés au transport collectif, au secteur de la santé et à la remise en état d’une centrale nucléaire.



Chaudronniers 4 5 4 4 3 3 3 3 2 3 3








Grutiers 4 4 3 3 3 4 4 2 2 2 2

Foreurs et dynamiteurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Électriciens 3 5 4 4 3 3 4 4 3 2 3




Vitriers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3



Calorifugeurs 4 4 3 3 3 3 3 3 3 3 3


4 5 3 3 3 4 5 3 2 2 3



Plombiers 3 4 3 3 3 3 3 3 2 2 2



3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Tôliers 3 4 3 3 3 3 3 3 2 3 3


Carreleurs 3 4 3 3 3 3 3 3 2 2 2




Tableau 7 : Cotes d’équilibre du secteur non résidentiel, région du Grand Toronto





8 Le nord de l’Ontario comprend les régions économiques du nord-est et du nord-ouest telles qu’elles sont définies par Statistique Canada, qui englobent les régions métropolitaines de recensement (RMR) de Thunder Bay et Sudbury. Les villes de Sault Ste. Marie, Timmins, Kirkland Lake, Dryden, Kenora et Fort Frances en font partie.

Figure 9 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur résidentiel, nord de l’Ontario

1 000

3 000

4 000

5 000

6 000

10 000

2 000

8 000

7 000

9 000



NORD DE L’ONTARIO

L’investissement dans la construction dans le nord de l’Ontario8 devrait poursuivre son ascension et atteindre un sommet en 2021 en raison des investissements liés aux projets miniers et manufacturiers industriels ainsi qu’aux projets d’infrastructure en transport d’électricité. Or, comme aucun nouveau projet minier d’envergure n’a été confirmé, ce sommet précède une baisse abrupte jusqu’en 2024.

On s’attend à ce que l’emploi en construction augmente de près de 2 100 travailleurs d’ici 2021, en hausse de 9 % par rapport au point de départ de 2019, ce qui nécessitera probablement le recrutement de travailleurs provenant de l’extérieur du marché local.


L’emploi dans le secteur résidentiel du nord de l’Ontario découle principalement des activités de rénovation, lesquelles devraient diminuer en raison du ralentissement de la croissance démographique et de la baisse des besoins du marché de l’habitation. Le nombre des mises en chantier a diminué et est passé à 700 unités en 2018; il a ensuite fait l’objet d’une reprise en 2019 pour atteindre environ 900 unités. La croissance économique accrue et l’amélioration des possibilités d’emploi devraient

continuer, à court terme, de stimuler la croissance de la population et les besoins en matière d’habitations, mais les estimations de la croissance démographique à long terme devraient limiter les mises en chantier à 1 300 par année. Les besoins liés au niveau d’emploi constant devraient contribuer à maintenir des conditions des marchés du travail équilibrées pour la plupart des métiers, mais un profil d’âge plus élevé donnera lieu à d’importants besoins en main-d’œuvre pour satisfaire la demande de remplacement. La figure 9 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction résidentielle dans le nord de l’Ontario.


Pour le nord de l’Ontario, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 15 des 34 métiers et professions du secteur résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 8. Les conditions du marché du travail du secteur résidentiel seront généralement équilibrées, comme en témoigne la cote 3. Un profil d’âge plus élevé et des départs à la retraite attendus contribueront à faire diminuer les taux de chômage normaux et à maintenir des conditions du marché du travail équilibrées pendant la deuxième moitié de la période de prévision, à mesure que la construction de nouvelles habitations ralentira.








Électriciens 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Conducteurs d’équipement lourd 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Peintres et décorateurs (sauf les décorateurs d’intérieur) 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Plombiers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3



Tableau 8 : Cotes d’équilibre du secteur résidentiel, nord de l’Ontario




L’investissement non résidentiel devrait croître de 20 % pour atteindre un sommet en 2021, grâce aux projets miniers et manufacturiers (nickel, acier et bois) et au projet de transport d’électricité Wataynikaneyap de Watay Power. Les prévisions incertaines au chapitre des prix des produits de base ont retardé les décisions définitives d’investissement dans nombre de projets proposés de mise en valeur des ressources naturelles, mais le potentiel de nouveaux projets demeure. Les besoins institutionnels ont été stimulés par l’établissement correctionnel à Thunder Bay (de 2020 à 2023) et le remplacement de l’hôpital Weeneebayko dans la région du nord-est (de 2025 à 2028).

Dans la région, un ajout de 1 900 travailleurs devrait être nécessaire pour répondre aux besoins d’emploi dans le secteur non résidentiel d’ici 2021, soit une hausse de 13 % comparativement à 2019, suivi d’un repli de 2 500 travailleurs entre 2022 et 2024, lorsque les projets prendront fin. La figure 10 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction non résidentielle dans le nord de l’Ontario.


Pour le nord de l’Ontario, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 22 des 34 métiers et professions du secteur non résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 9. Le démarrage de nouveaux projets d’expansion dans le secteur minier et de projets des services publics a maintenu une pression sur les marchés du travail en 2019. Ces pressions, combinées au projet de la nouvelle ligne de transport d’électricité, resserreront les marchés davantage pour certains métiers jusqu’en 2021. L’achèvement des importants projets en cours actuellement assouplira ensuite temporairement les conditions du marché entre 2022 et 2024. Les calendriers des grands projets de mise en valeur des ressources pourraient avoir une incidence importante sur le marché du travail relativement petit du nord de l’Ontario. Tout nouvel investissement important pourrait exercer une pression considérable sur la population active locale. De plus, le départ à la retraite prévu de travailleurs plus âgés devrait intensifier cette pression, même si les conditions du marché s’assouplissent.



Figure 10 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur non résidentiel, nord de l’Ontario

2 000

6 000

8 000

10 000

18 000

4 000

12 000

14 000

16 000



Chaudronniers 3 3 5 3 3 3 3 3 3 3 3






Grutiers 5 5 3 2 2 2 3 3 3 3 3


Électriciens 3 3 4 3 3 3 3 3 3 3 3




Calorifugeurs 3 3 4 3 3 3 3 3 3 3 3


4 3 3 3 2 2 2 3 3 3 3

Plombiers 3 3 4 4 3 3 3 3 3 3 3


Tableau 9 : Cotes d’équilibre du secteur non résidentiel, nord de l’Ontario


suite à la page suivante




3 3 4 3 3 2 3 3 3 3 2

Tôliers 3 3 4 3 3 3 3 3 3 3 3





Tableau 9 : Cotes d’équilibre du secteur non résidentiel, nord de l’Ontario (suite)



9 Le sud-ouest de l’Ontario comprend les régions économiques de London, Windsor-Sarnia et Stratford-Bruce Peninsula telles qu’elles sont définies par Statistique Canada, qui englobent les régions métropolitaines de recensement (RMR) de London et Windsor. Les villes de Chatham, Ingersoll, Sarnia, Stratford, Goderich et Owen Sound en font partie.

SUD-OUEST DE L’ONTARIO

La région du sud-ouest de l’Ontario9 est déjà confrontée à de sérieuses difficultés sur le plan du marché du travail, ce qui a engendré des pénuries généralisées en 2019. Les besoins connus devraient exacerber ces pressions tout au long de 2020. Le début des travaux de remise en état de la centrale nucléaire de Bruce Power, l’accroissement des besoins à l’usine de NOVA Chemicals à Sarnia, les travaux d’entretien planifiés dans le secteur industriel et les travaux liés au pont international Gordie-Howe poseront vraisemblablement des défis et des risques importants sur le marché du travail pour un grand nombre de métiers spécialisés, notamment les chaudronniers, les charpentiers, les calorifugeurs, les monteurs de charpentes métalliques, les mécaniciens de chantier, les tuyauteurs et les soudeurs. Les pressions sur le marché devraient s’atténuer temporairement pour certains métiers lorsque les travaux à l’usine de NOVA Chemicals prendront fin, mais les besoins à long terme de la société Bruce Power et pour d’autres projets d’infrastructure en cours maintiendront probablement la pression sur plusieurs métiers pendant la période de prévision, y compris les chaudronniers, les charpentiers, les électriciens, les calorifugeurs, les monteurs de charpentes métalliques, les manœuvres en construction, les mécaniciens de chantier et les tuyauteurs.

De faibles diminutions des besoins en construction résidentielle devraient suivre le solide cycle haussier de 2016-2017. L’emploi dans le secteur de la construction devrait se gonfler de 1 200 travailleurs en 2020 et être soutenu par des niveaux très élevés pendant toute la période de prévision.

Outre les besoins croissants, le secteur local doit composer avec le départ à la retraite prévu de 10 700 travailleurs pour la décennie à venir, ce qui hausse le total des besoins régionaux en matière de recrutement à 11 700 travailleurs.


Les mises en chantier ont atteint un sommet historique en 2017, ayant presque doublé en deux ans pour s’élever à près de

8 000 unités. Cette croissance découle en partie de la solide croissance démographique et d’une formation accrue de ménages. Les mises en chantier de nouvelles habitations ont connu un recul important en 2018, mais se sont redressées pour atteindre 7 900 unités en 2019 en raison d’une augmentation du volume de construction d’appartements. Les mises en chantier devraient s’engager sur une pente descendante en 2020 et continuer leur chute jusqu’à atteindre 6 500 unités d’ici 2024, ce qui s’aligne sur le ralentissement de la croissance démographique.

Les besoins connexes en matière de nouvelles habitations devraient diminuer de 1 600 travailleurs, soit une baisse de 12 % pendant la période de prévision. Au cours de la même période, les départs à la retraite prévus de plus de 5 800 travailleurs et de modestes augmentations dans l’activité de rénovation devraient maintenir les conditions du marché généralement équilibrées pour la plupart des métiers et professions dans le secteur résidentiel. La figure 11 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction résidentielle dans le sud-ouest de l’Ontario.


Pour le sud-ouest de l’Ontario, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 21 des 34 métiers et professions du secteur non résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 10. Des conditions généralement équilibrées pour les marchés du travail de la construction résidentielle sont prévues pour la période de prévision. Les conditions du marché du travail pour les métiers et professions qui participent à la construction de nouvelles habitations pourraient se détériorer en raison de la légère baisse du nombre de mises en chantier. Pendant la période de prévision, le vieillissement des travailleurs et la hausse des besoins dans le secteur de la rénovation contribueront à maintenir l’équilibre des conditions du marché du travail, même lorsque les niveaux d’emploi seront plus bas.



Figure 11 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur résidentiel, sud-ouest de l’Ontario

5 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

10 000









Électriciens 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3







Plombiers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3



3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3


Tableau 10 : Cotes d’équilibre du secteur résidentiel, sud-ouest de l’Ontario






Tôliers 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3

Carreleurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3



Tableau 10 : Cotes d’équilibre du secteur résidentiel, sud-ouest de l’Ontario (suite)


Figure 12 : Prévisions sur la croissance de l’emploi dans le secteur non résidentiel, sud-ouest de l’Ontario

5 000

15 000

20 000

30 000

10 000

25 000




L’investissement non résidentiel devrait croître de 9 % en 2020 et se maintenir à ce niveau élevé pour le reste de la décennie. Les perspectives à court terme pour le secteur de la construction sont dominées par la construction en cours de l’usine de NOVA Chemicals à Sarnia, du pont international Gordie-Howe à Windsor et de l’usine de Maple Leaf à London, ainsi que par les travaux de remise en état de la centrale nucléaire de Bruce Power qui alimenteront probablement l’emploi pour toute la décennie à venir. Le chevauchement des projets industriels, y compris le pic lié aux travaux industriels d’entretien et de fermeture d’usines en cours et à venir, pourrait donner lieu à des besoins supérieurs à la population active disponible, accentuant les difficultés de recrutement en Ontario et au Canada au cours des prochaines années pour un groupe précis de métiers.

On estime à 1 400 le nombre de travailleurs supplémentaires qui seront requis en 2020, en plus de la croissance de 2 500 travailleurs connue en 2019. Même si les besoins liés aux projets actuels diminuent, une augmentation de 23 % des besoins d’emploi dans les secteurs institutionnel et commercial devrait contribuer à une augmentation nette de 3 100 travailleurs dans le secteur non résidentiel de la région au cours de la prochaine décennie, soit une hausse de 13 % par rapport à 2019.

La région est également en concurrence avec la région du Grand Toronto pour ses besoins en main-d’œuvre et devra composer avec le remplacement prévu de 4 900 travailleurs qui prendront leur retraite pendant la période de prévision.

La figure 12 illustre les tendances de l’emploi par secteur pour la construction non résidentielle dans le sud-ouest de l’Ontario.



Chaudronniers 5 5 4 4 4 4 3 3 3 3 3







Grutiers 5 4 2 4 3 3 3 3 3 3 4

Électriciens 5 4 2 3 4 3 3 4 3 3 3




Vitriers 4 4 3 3 3 3 3 3 3 3 3



Calorifugeurs 5 4 3 3 3 3 2 3 3 3 3


5 5 3 4 3 2 4 3 3 3 3



Plombiers 4 3 3 3 4 3 3 4 3 3 3



4 3 3 3 3 3 3 4 3 3 3

Tôliers 5 5 2 3 4 3 3 3 3 3 3





Tableau 11 : Cotes d’équilibre du secteur non résidentiel, sud-ouest de l’Ontario




Pour le sud-ouest de l’Ontario, des cotes d’équilibre ont été attribuées à 27 des 34 métiers et professions du secteur non résidentiel recensés dans le système d’IMT de ConstruForce, comme le montre le tableau 11. Les besoins en main-d’œuvre de la région dépassent déjà le nombre de travailleurs disponibles pour la plupart des métiers. Le démarrage prévu du projet de remise en état de la centrale nucléaire de Bruce Power et l’accélération

des travaux à l’usine de Nova Chemicals et au pont Gordie-Howe devraient resserrer davantage les conditions des marchés en 2020 et occasionner des risques importants de retards et de reports pour les grands projets de moindre envergure. Les conditions devraient s’assouplir grâce à une mobilité vers le marché pendant la deuxième moitié de la période de prévision, mais les difficultés de recrutement devraient persister pour les métiers dont les travailleurs sont plus âgés et possèdent des compétences spécialisées, particulièrement en ce qui concerne les travaux continus de remise en état de centrales nucléaires.



14 %

41 % 13 %

16 %

17 %

20190-14

15-24

25-54

55-64

65+12 %

41 % 10 %

16 %

21 %

2029


Figure 13 : Répartition par âge de la population, Ontario

Figure 14 : Sources de croissance démographique (%), Ontario

0

0,6

1,4

2

1,8

0,2

0,8

1,2

1,6

1

0,4

2025 20272023202120192017201520132011200920072005200320011999 2029

Source : Statistique Canada, ConstruForce Canada (2020–2029)

Augmentation attribuable à la croissance naturelle (naissances moins pertes de vie) Augmentation attribuable à la migration intérieure nette

Croissance démographique totale

ou étant près de l’atteindre. Les composantes de la croissance démographique en Ontario sont présentées à la figure 14.

Compte tenu des tendances antérieures, le secteur de la construction de l’Ontario devrait recruter quelque 78 900 nouveaux venus provenant de la population locale âgée de 30 ans ou moins au cours de la prochaine décennie. Pendant la période de prévision, on s’attend à ce que le nombre de départs à la retraite surpasse le nombre de jeunes qui entreront dans le secteur de la

CONSTITUER UNE POPULATION ACTIVE DURABLELes besoins en main-d’œuvre croissants liés aux projets ne forment qu’une partie des difficultés de recrutement en Ontario pour la prochaine décennie. La province devra aussi voir au remplacement de 86 300 travailleurs qui prendront vraisemblablement leur retraite pendant la période de prévision 2020-2029. Ce nombre représente une diminution considérable de la population active de la province et obligera le secteur à se concentrer sur la constitution d’une population active durable afin de réduire la possibilité d’une pénurie de compétences.

L’augmentation des départs à la retraite dans tous les secteurs de la province découle du vieillissement rapide de la population, malgré une population relativement jeune dans la région du Grand Toronto. Au cours des dix prochaines années, la proportion de la population appartenant à la tranche d’âge supérieure (65 ans ou plus) devrait augmenter, tandis que la proportion de la population appartenant à des classes d’âge de forte activité (de 25 à 54 ans) diminuera (voir la figure 13). Ces changements démographiques pourraient resserrer les marchés du travail, car la participation des travailleurs plus âgés à la population active sera très inférieure à celle des jeunes.

Le vieillissement de la population en Ontario contribuera vraisemblablement à un ralentissement de la croissance démographique pour la prochaine décennie, puisque la baisse du taux de natalité est compensée par la hausse du taux de mortalité, en particulier pour la deuxième moitié de la période de prévision. La forte croissance démographique alimentée par la migration s’estompe au cours des prochaines années, car l’augmentation récente du nombre de résidents non permanents (principalement des étudiants internationaux) pourrait ne pas être durable, les établissements d’enseignement ayant atteint leur pleine capacité



10 Des estimations ont été établies pour 2018 et 2019.

Chaudronnier 1 040 747 Offre à risque

Briqueteur-maçon 812 2 798 Offre à risque

Charpentier-menuisier 4 509 9 259 Offre équilibrée

Électricien de construction 9 109 8 944 Offre suffisante

Mécanicien de chantier 73 68 Offre suffisante

Vitrier 336 725 Offre équilibrée

Conducteur d’équipement lourd (bouteur) 66 187 Offre suffisante

Conducteur d’équipement lourd (excavatrice) 69 224 Offre suffisante

Conducteur d’équipement lourd (tracteur, chargeuse, rétrocaveuse) 62 229 Offre suffisante

Technicien d’équipement lourd 278 670 Offre à risque

Électricien industriel 575 1 294 Offre à risque

Mécanicien industriel (mécanicien de chantier) 481 681 Offre équilibrée

Monteur de charpentes métalliques (fer structural/ornemental) 184 67 Offre suffisante

Latteur (mécanicien de systèmes intérieurs) 999 1 849 Offre équilibrée


construction. Le secteur sera ainsi forcé de se tourner vers d’autres secteurs, provinces ou pays pour trouver de nouveaux travailleurs afin d’augmenter le bassin de nouveaux venus disponibles.

APPRENTISSAGE

Près de 69 580 apprentis se sont inscrits dans les 24 plus grands programmes de métiers en construction (voir le tableau 13) en Ontario entre 2013 et 201910, et 41 852 personnes ont terminé leur formation pendant cette période. Les données sur les apprentis, tirées du Système d’information sur les apprentis inscrits (SIAI) de Statistique Canada, indiquent que les nouvelles inscriptions annuelles ont augmenté de 5 % de 2013 à 2019, soit une baisse légèrement plus lente que le rythme de croissance de l’emploi en construction (7 %) pendant cette période. Ces dernières années, les nouvelles inscriptions ont accéléré, affichant une croissance de 14 % comparativement au creux de 9 120 inscriptions enregistré en

2016. Un total de 10 400 inscriptions sont prévues en 2019. L’Ontario devrait avoir besoin de plus de 46 900 nouveaux compagnons certifiés pour maintenir les niveaux actuels de main-d’œuvre certifiée, suivre le rythme de la croissance de l’emploi et satisfaire aux demandes de remplacement dans tous les secteurs d’activité pendant la période de prévision.

Le tableau 12 donne un aperçu des besoins prévus de main-d’œuvre certifiée dans les 24 plus grands programmes de métiers en construction dans tous les secteurs et dans la construction. Ce tableau indique également la cible prévue de nouveaux venus nécessaires pour répondre à la demande pendant la période de prévision, compte tenu des tendances en matière de taux de réussite du programme.

Le tableau 13 présente une ventilation des besoins prévus de main-d’œuvre certifiée par métier pour répondre à la demande de main-d’œuvre et de remplacement du secteur de la construction

Tableau 12 : Demande de certification en construction estimée et cible prévue de nouveaux venus, Ontario, 2020 à 2029

Total des demandes de certification – tous les secteurs 6 562 4 725 5 362 5 259 4 800 26 708 20 208

Total des demandes de certification – construction 4 022 2 652 3 268 3 175 2 785 15 903 11 489

Part de la certification en construction (%) 61 % 56 % 61 % 60 % 58 % 60 % 57 %

Cible de nouvelles inscriptions – construction 5 426 5 351 3 384 2 653 3 504 20 318 19 371

2020 Total 2020–2024

Total2025–2029


2022 2024 2021 2023

Tableau 13 : Demande de certification en construction estimée et cible prévue de nouveaux venus par métier, Ontario, 2020 à 2029

Risque lié à l’offre d’apprentis certifiés – tous les secteurs

Cible de nouvelles inscriptions – construction

Total des demandes de certification – constructionMétier




Conducteur de grue mobile 99 103 Offre suffisante

Plombier 2 773 2 755 Offre suffisante

Technicien de lignes électriques 248 258 Offre suffisante

Mécanicien en réfrigération et en climatisation 2 223 3 213 Offre équilibrée

Mécanicien en systèmes de climatisation résidentiels 435 991 Offre suffisante

Tôlier 1 347 1 712 Offre suffisante

Poseur de gicleurs 377 382 Offre suffisante

Tuyauteur et monteur d’appareils de chauffage 631 741 Offre suffisante

Conducteur de tracteur semi-remorque commercial 266 293 Offre équilibrée

Soudeur 400 1 499 Offre à risque

Total 27 392 39 690

Source : Calculs de ConstruForce Canada fondés sur l’Enquête sur la population active (EPA) et le Recensement de la population de 2016 de Statistique Canada.

Figure 15 : Emploi détaillé en construction par genre, Ontario, 2019

521 400

EMPLOI DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION

2019 NET IN-MOBILITY

394 600F

H

15 200 (3,8 %)

379 400 (96,2 %)

F

H

50 400 (39,8 %)

76 400 (60,2 %)

SUR LESCHANTIERS

126 800

HORSCHANTIER

pendant la période de prévision. Selon les prévisions concernant les nouvelles inscriptions, plusieurs métiers risquent de connaître une pénurie de nouveaux compagnons certifiés d’ici 2029. Ces métiers comprennent les chaudronniers, les briqueteurs-maçons, les techniciens d’équipement lourd, les électriciens industriels et les soudeurs. Il est important de noter que les analyses comparent l’offre prévue de nouveaux compagnons et les besoins de main-d’œuvre dans tous les secteurs. Elles ne tiennent pas compte des déséquilibres existants par rapport au début de la période en 2019.

GROUPES SOUS-REPRÉSENTÉS DE TRAVAILLEURS

Pour constituer une main-d’œuvre durable, le secteur de la construction et de l’entretien devra augmenter ses efforts de

recrutement auprès des groupes traditionnellement sous-représentés dans la population active actuelle du secteur de la construction, comme les femmes, les Autochtones et les nouveaux Canadiens.

En 2019, quelque 65 600 femmes travaillaient dans le secteur de la construction de l’Ontario : 23 % étaient en poste sur les chantiers (directement dans les projets de construction), tandis que les 77 % restants travaillaient hors chantier, principalement dans des postes administratifs et de gestion. Des 394 600 travailleurs de métier œuvrant dans le secteur, les femmes ne représentaient que 3,8 % (voir la figure 15).

On estime que quelque 15 200 femmes de métier travaillent dans l’ensemble des secteurs de la construction de l’Ontario, mais elles ont tendance à exercer des professions très recherchées dans le secteur de la construction résidentielle et d’immeubles ICI,

Tableau 13 : Demande de certification en construction estimée et cible prévue de nouveaux venus par métier, Ontario, 2020 à 2029 (suite)

Risque lié à l’offre d’apprentis certifiés – tous les secteurs

Cible de nouvelles inscriptions – construction

Total des demandes de certification – constructionMétier



CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE

NAISSANCES PERTES DE VIE MIGRATION INTÉRIEURE

NETTE

ÂGE MOYEN DE LA MAIN-D’ŒUVRE EN

CONSTRUCTION

POURCENTAGE DE LA POPULATION ACTIVE QUI PARTIRA À LA RETRAITE

MOYENNE SUR 10 ANS D’ICI 2029

1,2 % 164 800 119 100 135 600 41 21 %

Figure 16 : Proportion de femmes occupant des métiers et professions directement sur les chantiers, Ontario

Source : Calculs de ConstruForce Canada fondés sur l’Enquête sur la population active (EPA) et le Recensement de la population de 2016 de Statistique Canada.

* industriels, commerciaux, institutionnels

3,8 %Ensemble de laconstruction

Entretien non résidentiel

Constructionrésidentielle

Nouvelleshabitations

Rénovation

Constructionnon résidentielle

Constructiond’immeubles ICI*

Ouvrages degénie civil

Entretien résidentiel

4,4 %

4,9 %

3,8 %

4,8 %

3,1 %

3,2 %

3,3 %

2,5 %



puisque plus des trois quarts des femmes de métier occupent des postes dans ces segments. De plus, la représentation des femmes est légèrement supérieure dans le secteur résidentiel, car elles constituent 4,4 % des travailleurs de métier affectés à la construction de nouvelles habitations, aux rénovations et à l’entretien (voir la figure 16). Les cinq principaux métiers dans lesquels les femmes ont tendance à travailler sont les suivants : aides de soutien des métiers et manœuvres en construction (17 % de toutes les femmes de métier), directrices de la construction (17 %), peintres (17 %), gestionnaires et rénovatrices en construction domiciliaire (10 %) et entrepreneuses et contremaîtres (9 %).

La population active de la construction de l’Ontario est constituée d’environ 2,7 % de Canadiens autochtones, dont quelque 80 % travaillent directement sur les projets de construction, tandis que 20 % occupent principalement des postes administratifs et de gestion. La population autochtone est aussi plus encline à travailler dans la construction industrielle lourde : en effet, près de la moitié des autochtones travaillant dans la construction évoluent dans ce secteur.

Enfin, le secteur de la construction de l’Ontario devra peut-être faire appel aux nouveaux Canadiens (immigrants) pour se constituer une population active durable. Au cours de la prochaine décennie, la province devrait accueillir un nombre net de 1,4 million d’immigrants, de sorte que la population immigrée sera un facteur clé de croissance de la population active.

La population active de la construction de l’Ontario est formée d’environ 26 % de nouveaux Canadiens. Historiquement, une part importante des immigrants reçus a été constituée d’Européens, qui sont davantage portés à choisir le secteur de la construction. La nouvelle vague d’immigration comporte principalement des travailleurs de pays asiatiques (Chine et Inde), dont les citoyens pourraient être moins attirés par les métiers et professions de la construction.

CONCLUSIONS ET RÉPERCUSSIONSSelon les prévisions, la construction en Ontario devrait augmenter, stimulée par des niveaux élevés d’immigration qui maintiendront la demande de construction de nouvelles habitations et un nombre croissant de grands projets d’infrastructures de transport qui devraient maintenir l’activité de construction à des niveaux élevés jusqu’au milieu des années 2020.

La demande dans le secteur résidentiel devrait demeurer élevée jusqu’au milieu de la prochaine décennie, soutenue par la forte migration vers la province, en particulier dans les régions métropolitaines. Pendant la période de prévision, l’activité de rénovation augmentera de façon constante, et celle de construction de nouvelles résidences basses devrait connaître une reprise, puis se stabiliser. L’emploi total dans le secteur résidentiel devrait reculer légèrement tout en demeurant près des niveaux actuels dans la plupart des régions pendant la période de prévision.

La demande dans le secteur de la construction non résidentielle continue de croître de façon stable, stimulée par l’investissement qui devrait atteindre un premier sommet en 2020, puis un second entre 2025 et 2026. La demande pour le secteur de la construction est stimulée par les projets de transport (transport collectif, routes, autoroutes et ponts), de services publics (notamment les projets de remise en état de centrales nucléaires) et les projets industriels. Après 2026, l’investissement diminuera par rapport à ces sommets, même si l’emploi devrait rester bien au-dessus des niveaux historiques.

Deux décennies de croissance ont permis à l’Ontario de constituer une population active qualifiée considérable en construction. Selon les prévisions, il sera plus difficile de maintenir la capacité pendant la période de prévision en raison du départ à la retraite prévu de 86 300 travailleurs au cours de la prochaine décennie. La hausse de 14 % des inscriptions dans les programmes d’apprentissage liés à la construction depuis 2016 est un signe positif indiquant que le secteur répond aux besoins croissants. Il demeure crucial de continuer d’attirer, de former et de maintien en poste de jeunes travailleurs dans le secteur afin de répondre aux besoins à long terme.

Le modèle prévisionnel fondé sur des scénarios mis au point par ConstruForce Canada pour évaluer les conditions futures du marché de l’emploi constitue un puissant outil de planification que le secteur, les gouvernements et les autres intervenants peuvent utiliser pour effectuer le suivi des conditions du marché du travail et repérer d’éventuels points de pression. Les prévisions relatives aux conditions des marchés du travail reflètent les attentes actuelles du secteur en ce qui concerne la croissance démographique et les calendriers des grands projets proposés. Tout changement à ces hypothèses constitue un risque pouvant entraîner des variations des conditions du marché.


Des données prévisionnelles à jour sont publiées en ligne à l’adresse suivante : previsionsconstruction.ca. Vous pouvez créer des rapports personnalisés sur un vaste éventail de catégories, par secteur, par métier ou par province, sur une période pouvant atteindre 10 ans.

Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec :

Tél. : 613.569.5552 I [email protected]

Financé par le gouvernement du Canada par le biais du Programme d’appui aux

initiatives sectorielles Les opinions et les interprétations figurant dans la présente publication sont celles de l’auteur et ne représentent pas nécessairement celles du gouvernement du Canada.

FÉVRIER 2020

Documents

2020-2029 Regard prospectif – Construction et maintenance