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Les selfies du ridicule QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6930 LUNDI 25 MAI 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 “Il restait 20 milliards de dinars dans la trésorerie de Khalifa Bank” P.4 MOHAMED DJELLAB, ADMINISTRATEUR DE KHALIFA BANK, DEVANT LE JUGE Des peines aggravées pour Oultache, le DG d’ABM et les 19 autres accusés P.4 RÉQUISITOIRE DU PROCUREUR PRÈS LE TRIBUNAL DE BOUMERDÈS APS D. R. Publicité CONSEIL DES MINISTRES Nominations à la tête des banques et des entreprises publiques Supplément Sport LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER P.2/3 LES JOUEURS DE LA JSK ET DU MCA ONT FÊTÉ... LE MAINTIEN ! USMA l l l “Le plaidoyer maghrébin sera prêt fin 2015” Yahia/Archives Liberté Photo Lyès Menacer Victimes de la guerre, otages de la misère P.20 VIE DES MALIENS À BAMAKO P.9 L’ÉGALITÉ DANS L’HÉRITAGE VUE PAR L’AVOCATE NADIA AÏT-ZAÏ De notre envoyé spécial à Bamako : LYÈS MENACER AF Les milliards du désastre ! RELÉGATION Le MCEE et l’ASO en ballottage défavorable P.15 à 19 KHA L IFA E

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  • Les selfiesdu ridicule

    QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATION. 37, RUE LARBI BEN MHIDI, ALGER - N 6930 LUNDI 25 MAI 2015 - ALGRIE 20 DA - FRANCE 1,30 - GB 1 20 - ISSN 1111- 4290

    Il restait20 milliardsde dinars dansla trsoreriede Khalifa Bank P.4

    MOHAMED DJELLAB,ADMINISTRATEUR DE KHALIFABANK, DEVANT LE JUGE Des peines

    aggravespour Oultache,le DG dABM et les19 autres accuss

    P.4

    RQUISITOIRE DU PROCUREURPRS LE TRIBUNAL DE BOUMERDS

    APS

    D. R

    .

    Publicit

    CONSEIL DES MINISTRES

    Nominations la ttedes banques et des

    entreprises publiques

    Supplment Sport

    LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR DINFORMER

    P.2/3

    LES JOUEURS DE LA JSKET DU MCA ONT FT...LE MAINTIEN !

    USMA

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    Le plaidoyer maghrbinsera prt fin 2015

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    Photo Lys Menacer

    Victimes de la guerre,otages de la misre P.20

    VIE DES MALIENS BAMAKO

    P.9

    LGALIT DANS LHRITAGEVUE PAR LAVOCATE NADIA AT-ZA

    De notre envoy spcial Bamako : LYS MENACER

    AF

    Les milliardsdu dsastre !

    RELGATION

    Le MCEE et lASOen ballottagedfavorable

    P.15 19

    KHALIFAE

  • Lundi 25 mai 2015

    2LIBERTE

    Lactualit en question

    Le prsident de laRpublique, Abde-laziz Bouteflika, ainvit, hier, le gou-vernement pour-suivre et acclrerles rformes lgislatives et or-ganisationnelles de nature promouvoir le dveloppementde linvestissement et de lacration demplois. Sexpri-mant aprs lapprobation dunavant-projet de loi visant modifier les dispositions rela-tives aux socits responsabi-lit limite (Sarl) par le Conseildes ministres, Abdelaziz Bou-teflika a soulign que lheurenest plus aux batailles idolo-giques et quil ny a plus de dis-tinction entre capital public etpriv national.Le chef de ltat a indiqu quecest dabord aux Algriensquil revient de construire ledveloppement national dans latransparence et dans le respectdes lgislations fiscales et dutravail, et dans un engagement

    collectif contre toutes les formesde la contrebande. Cependant,le prsident de la Rpublique asoulign que lAlgrie avaitaussi besoin de lapport de par-tenaires trangers pour tirerprofit de leurs expriences et sa-voir-faire.Lavant-projet, qui a rvis lor-donnance du 26 septembre1975 modifie et complte,portant code du commerce, selimite aux dispositions rela-tives aux Sarl leffet den fa-ciliter la cration et de protgerdavantage les associs, tout celapour amliorer le climat desaffaires dans le pays. cettefin, les exigences lgales de ca-pital minimum de la socit responsabilit limite, ainsi quele rythme de sa libration serontfortement assouplis. De plus,lavant-projet de loi introduit lanotion de lapport en industriepour faciliter lassociation entreles dtenteurs de capitaux et despartenaires possdant dj unsavoir-faire ou des infrastruc-

    tures, indique le communiqudu Conseil des ministres. Enoutre, le nombre maximal desassocis dans une Sarl seraport de 20 50.Enfin, dans le cas dun retarddpassant six mois, dans lacration de la socit respon-sabilit limite acte devantnotaire, les associs pourraientretirer leurs apports au-del dece dlai. Le Conseil des mi-nistres a galement examin etapprouv un avant-projet de loiportant organisation de la pro-fession de commissaire-pri-seur. Eu gard limportancede cette mission dofficier pu-blic, lavant-projet de loi ren-forcera, notamment, les condi-tions daccs cette profes-sion, les incompatibilits et lesinterdits qui lui sont oppo-sables, ainsi que les rgles degestion transparente de lofficedu commissaire-priseur, no-tamment ses registres et sacomptabilit.

    M. R.

    LE PRSIDENT DE LA RPUBLIQUE LORS DU CONSEIL DES MINISTRES

    Lheure nest plusaux batailles idologiques

    Abdelaziz Bouteflika souligne quil ny a plus de distinction entre capital public et priv national.

    APS

    Le Conseil des ministres, prsid par le chef de ltat, a adopt, hier, lavant-projet de loi visant modifier les dispositions relatives aux SARL.

    DCOUPAGE ADMINISTRATIF

    10 wilayas dlgues cres dans le Sud

    Le Plan national cancer (PNC 2015-2019) a t lun des dossiers importantsexamins par le Conseil des ministres,runi hier. Sur recommandation des experts,le gouvernement a dcid cette occasion dedoter ce plan dun budget de prs de 180 mil-liards de dinars. Le cot total du Plan natio-nal anticancer sur la priode 2015 2019 a tvalu prs de 180 milliards de dinars, dont77 milliards de dinars pour le programme d'in-vestissement en cours et des investissements demodernisation, et plus de 100 milliards pourl'exploitation des centres anticancer et desunits d'oncologie, a soulign le communiqudu Conseil des ministres. Ordonn par le chef

    de l'tat, a-t-on rappel dans le mme com-muniqu, ce plan a t le fruit des travaux d'unpanel d'minentes comptences mdicales dupays qui ont dpos leurs conclusions, il y aquelques mois, et qui ont t traduites par legouvernement en plan d'actions concrtes, ac-compagnes d'une valuation financire. In-tervenant aprs l'adoption du plan en questionpar le Conseil des ministres, le prsidentBouteflika a charg le gouvernement de suivrede prs la mise en uvre de ce plan et de luien faire un rapport rgulirement. La miseen uvre de ce plan, labor par la commis-sion dexperts conduite par le charg person-nel du prsident de la Rpublique, en loccur-

    rence le Pr Messaoud Zitouni, sera supervisepar un comit de pilotage et de suivi compo-s de reprsentants des dpartements minis-triels et institutions concerns, ainsi que lesreprsentants de la socit savante, des asso-ciations de malades et du secteur priv. Les ob-jectifs du PNC 2015-2019, sont essentiellementla redynamisation du traitement dans l'inter-disciplinarit, l'organisation de l'orientation,de l'accompagnement et du suivi du patient,le dveloppement de la communication sur lecancer et le renforcement de la recherche etdes capacits de financement de la prise encharge des cancers.

    F. A.

    SOLIDARIT NATIONALE LOCCASION DU MOIS DE RAMADHAN

    Le dispositif touchera 1,7 million de personnesLe dispositif de solidarit natio-nale, thme d'une communica-tion prsente hier par la mi-nistre de la Solidarit nationale auConseil des ministres, touchera prsde 1,7 million de personnes durantle mois de Ramadhan 2015. Ce dispositif comprend des aides auxfamilles ncessiteuses, notammentdes colis alimentaires, des aides fi-

    nancires et des repas servis duranttoute la dure du mois de Ramad-han, prcise la mme source. Laministre de la Solidarit nationale, dela Famille et de la Condition de lafemme, Mounia Meslem, avait an-nonc que des mesures ont tprises pour assurer la distributiondes colis alimentaires aux famillesdmunies. Elle a prcis que son sec-

    teur a arrt des mesures portant surla mobilisation des Scouts musul-mans algriens (SMA) et du Crois-sant-Rouge algrien (CRA) pourveiller la distribution des colisalimentaires aux familles dmunies,soulignant que cette dmarche vise faciliter la distribution des colis ali-mentaires. Les colis alimentaires,dont la distribution est prvue sur

    l'ensemble du territoire national une semaine du mois sacr, concer-nent essentiellement les denres ali-mentaires. Selon la ministre, l'valua-tion prvisionnelle de l'enveloppe fi-nancire ddie au financement del'opration de solidarit durant le Ra-madhan est estime plus de 8 mil-liards de dinars. Mme Meslem a ex-pliqu, en outre, que cette envelop-

    pe englobe l'apport de plusieursparties, notamment le ministre dela Solidarit nationale, les Collecti-vits locales, le Fonds de la zakat, leCroissant-Rouge algrien (CRA),ainsi que la contribution des dona-teurs. Pour ce qui est du ministrede la Solidarit, sa contribution d-passe les 700 millions de dinars.

    R. N./APS

    ILS FONT PARTIE DUN PROGRAMMEDE 35 550 LOGEMENTS

    Approbation pour la ralisationde 5 000 logements AADL Sidi-Abdallah Un projet de contrat de gr gr simplepour l'tude et la ralisation de 5 000logements de type location-vente dans la villenouvelle de Sidi-Abdallah (Alger) a texamin et approuv, hier, par le Conseil desministres. Ce contrat sera sign entre l'Agencenationale de l'amlioration et dudveloppement du logement (AADL) et uneentreprise turque de construction, prcise lecommuniqu du Conseil des ministres. Ceprojet de 5 000 units fait partie d'unensemble de 35 550 logements en location-vente dont l'AADL s'apprte lancer laralisation travers les wilayas d'Alger, deBlida, de Constantine, dAnnaba, de Tiaret, deStif et de de Sidi Bel-Abbs.

    Finalement, la dcision du Conseil des mi-nistres restreint de janvier dernier se tra-duit par la cration de wilayas dlguesdans un premier temps. Le dcret prsidentiel at adopt. En effet, le Conseil des ministres, r-uni, hier, a formalis le nouveau dcoupage ad-ministratif, annonc lors du Conseil des ministresrestreint du 27 janvier dernier. Le dcoupage por-te sur la cration de dix circonscriptions admi-

    nistratives dans plusieurs wilayas du pays. Cescirconscriptions seront diriges par des walis d-lgus, placs sous l'autorit des walis territoria-lement comptents. Le dcret prsidentiel por-tant cration de ces circonscriptions a t adop-t hier en Conseil des ministres. Il institue dix wi-layas dlgues travers les wilayas d'Adrar, deBiskra, de Bchar, de Tamanrasset, dOuargla,d'Illizi, d'El-Oued et de Ghardaa. En outre, un

    dcret excutif attribue la circonscription ad-ministrative les structures ncessaires au bon ac-complissement de sa mission et la renforce parun conseil de concertation et de coordinationavec les lus locaux concerns, prcise le com-muniqu du Conseil des ministres. Ce nouveaudispositif administratif, qui sera immdiatementmis en uvre travers les wilayas du Sud, seratendu en 2016, aux wilayas des Hauts-Pla-

    teaux. l'issue de l'examen de ce dossier, le pr-sident de la Rpublique a ordonn au gouverne-ment de doter ces nouvelles circonscriptionsadministratives de toutes les ressources humainesncessaires pour garantir le bon accomplissementdes missions qui leur sont dvolues. Il a, gale-ment, demand qu'une attention particuliresoit accorde la promotion de l'investissement travers les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux,lesquelles bnficient dj de conditions particu-lirement avantageuses cet effet.

    S. A. I./APS BOUTEFLIKA INSISTE SUR SON SUIVI RGULIREMENT

    Le Plan cancer dot dun budgetde 180 milliards de dinars

  • Des changements ensrie la tte desentreprises et desbanques publiquesont t annoncshier. Il sagit de So-natrach, la tte de laquelle estnomm Amine Mazouzi, fils delancien ministre du Travail (1968-1977) et ministre des Moudjahidine(1977-1978) Mohamed-Sad Ma-zouzi ; Air Algrie, la tte de la-quelle est nomm le dsormais ex-DG des Douanes algriennes Mo-hamed-Abdou Bouderbala en rem-placement de Mohamed-Salah Boul-tif et Naftal, la tte de laquelle estnomm Hocine Rizou, dsormaisex-P-DG de lEntreprise de ralisa-tion des infrastructures nergtiques(Inerga) en remplacement de SadAkretche. Kaddour Bentahar, di-recteur de la lgislation, de la rgle-mentation et des changes com-merciaux aux Douanes algriennesest promu DG. Quant lInerga, cestSman Akrib qui devrait prendre larelve. Pour les banques publiques,outre la nomination de RamdaneAboud, P-DG par intrim du CPA, la tte de la BNA, et de Omar Bou-diab, P-DG par intrim de la BNA, la tte du CPA, les dparts an-noncs concernent le P-DG de la

    BDL, Mohamed-Arslan Bachtarzi,relev par le DG de la Socit na-tionale de leasing (SNL), KarimMohammed, et du P-DG de la Cnep,Djamel Bessa, relev par RachidMetref, DG dEl-Djazar Idjar, lautretablissement public de leasing. Lesraisons de ces permutations et li-

    mogeages restent floues, tant sur laforme que sur le fond. Ils ont t entout cas oprs suivant un procdsingulier. Cest la premire fois quela prsidence de Rpublique an-nonce dans un communiqu que leschangements dans le managementdes entreprises publiques sont or-donns par le Prsident. Cest aussi la premire fois que lesnominations de responsables den-treprises publiques sont dlibres enConseil des ministres. Des nomina-tions qui interviennent dans des

    secteurs dont les ministres vien-nent dtre changs et qui pour-raient tre perus comme les pr-mices dune rorientation cono-mique. Or, avant que le prsidentAbdelaziz Bouteflika nordonne ceschangements devant tre mis enuvre sans dlai selon les termesdu communiqu, les managersconcerns taient dj fixs sur leursort et des fuites ont donn les nomsdes partants et des heureux promus.Et moins que la communication duPrsident, diminu par la maladie, ait

    t prise de court, ce sont des dci-sions prises plutt ailleurs avantquelles ne lui soient attribues. Leprsident de la Rpublique, Abdela-ziz Bouteflika, a ordonn dimanche(hier, ndlr) des changements la ttede certaines institutions financirespubliques et entreprises conomiquespubliques, a indiqu le communiqude la Prsidence relay par lAPS, necitant aucun nom. Dordinaire, ces nominations seprononcent par dcret sur proposi-tion des ministres de tutelle des en-treprises concernes. Ce qui faitque le choix des noms proposs larbitrage du Premier ministre oudu prsident de la Rpublique se faitpar les ministres. Sauf que les ministres devant oprerces changements, en loccurrence Sa-lah Khebri, ministre de lnergie,Boudjema Tala, ministre des Trans-ports, et celui des Finances, Abder-rahmane Benkhalfa, frachementnomms la tte de leurs dparte-ments la faveur du tout dernier re-maniement ministriel datant dpeine dix jours, nauraient mme paseu le temps de saisir les dossiersquon leur a confis pour pouvoiroprer des changements la tte decompagnies stratgiques commeSonatrach, Naftal, Air Algrie ou lesbanques. Ce changement dans lemanagement des entreprises pu-bliques serait ainsi dcid en mmetemps et dans les mmes formes quele remaniement ministriel. Danslopacit

    LYAS HALLAS

    Lundi 25 mai 2015

    3LIBERTE

    Lactualit en question

    CONSEIL DES MINISTRES

    Nominations la tte des banqueset des entreprises publiques

    En ordonnant des changements sans dlai la tte des institutions financires et des entreprises publiquesconomiques, le prsident de la Rpublique donne sa dcision un caractre durgence imprieuse.

    Le Conseil des ministres sest runi hier sous la prsidence du chef de ltat, M. Abdelaziz Bouteflika.

    APS

    UNE PREMIRE DANS LA BRANCHE NERGIE

    Sellal runitaujourdhui les cadres

    du secteur Le Premier ministre, Abdelma-lek Sellal, se rendra aujour-dhui au sige de Sonatrachpour prsider une runion regrou-pant les cadres du secteur de lner-gie, a-t-on appris auprs de la cellu-le communication du ministre delnergie. Cette rencontre, qui auralieu dans un lieu symbolique cor-respondant la plus importantesource de devises de lAlgrie, estconsidre comme une premirepour un chef dExcutif. Tradition-nellement, la tche est confie au mi-nistre de lnergie. La runion in-tervient dans un contexte de chan-gements la tte du secteur. SalahKhebri vient dtre nomm nou-veau ministre de lnergie. Plusieurssources concordantes au ministre delnergie ont annonc, hier, la no-mination dAmine Mazouzi, nou-veau P-DG de Sonatrach. Le Premierministre profitera de cette opportu-nit pour tenter de remobiliser lescadres de lnergie, principalement deSonatrach, afin de relever les dfis quiattendent le secteur : laugmentationde la production dhydrocarburesaprs un dclin qui aura dur plu-sieurs annes, le renouvellement desrserves dhydrocarbures en vue defaire face une explosion de la de-mande domestique et un niveaudexportations compatible avec nosengagements internationaux, ainsique le dveloppement des nergies

    renouvelables pour assurer la cou-verture moyen et long termes desbesoins nergtiques du pays. Ab-delmalek Sellal pourrait profiter decette rencontre au sige de la com-pagnie ptrolire nationale pour ins-taller le nouveau P-DG de Sonatra-ch. Ce dernier prsente dexcellentesrfrences. Il a t directeur de la stra-tgie et de la planification Sona-trach. Il a longtemps t chef de d-partement au PED, la PetroleumEngineering Division, une activit aucur de la compagnie ptrolire deSonatrach. Cest un excellent tech-nicien. Il a, son actif, le plan de d-veloppement de Hassi-Messaoud jus-quen 2050. Il connat trs bien le dos-sier gaz de schiste. Cest lui qui a d-velopp une approche relative au d-veloppement des ressources de gaz deschiste dans la rgion de lAhnet auSud-Ouest, commente une sourcesre proche de Sonatrach. Comme cedossier est trs sensible, on le voit malentreprendre des initiatives, sanslaccord de la Prsidence ou du gou-vernement. La question est de savoirsil aura les coudes franches sur lesautres dossiers engageant la compa-gnie ptrolire nationale ou sil seraun simple excutant dune politiquedcide dans les cercles occultes dupouvoir. Dans ce dernier scnario, onpourra sinquiter srieusement surlavenir ptrolier de lAlgrie.

    K. REMOUCHE

    Lordinaire et lindit

    Hier, les Algriens auront eu droit un Conseil des ministres tout faitordinaire alors que le pays connat une conjoncture politique, co-nomique et sociale qui ne lest pas. Les dcisions et mesures annon-ces lissue de cette runion prside par le chef de ltat et qui intervientdix jours aprs un remaniement ministriel sont toutes de celles que lon peutinscrire au chapitre de la gestion des affaires courantes. Ce qui est moins commun et qui ncessiterait donc que lon sy attarde pource quil comporte dindit, cest incontestablement ce bruit que lon a tenu faire au sujet de la nomination de nouveaux responsables dentreprises etde banques publiques, voire au sujet de simples permutations entre certainsdentre eux.Ainsi, la prsidence de la Rpublique a tenu diffuser un communiqu an-nonant que le chef de ltat a ordonn dimanche (hier, ndlr) des changements la tte de certaines institutions financires publiques et entreprises publiquesconomiques et a instruit les instances habilites mettre en uvre ces chan-gements sans dlai. Or, lheure o tombait ce communiqu prsidentiel,les fuites avaient dj fait leur uvre : lesdits changements faisaient dj lesUnes de certains mdias, notamment ceux de la presse lectronique. Pour-quoi donc le prsident de la Rpublique ordonnerait-il de procder sans d-lai des changements la tte dentreprises et de banques, alors que ces no-minations taient dj effectues et nattendaient que dtre portes offi-ciellement la connaissance de lopinion.Cet pisode rappelle trangement lintervention de Bouteflika, lundi dernier,pour corriger la dnomination des portefeuilles ministriels relevant de la di-plomatie tels quissus du remaniement opr quatre jours auparavant. moinsde considrer que Bouteflika tient par-dessus tout marquer de son empreintetous les actes de gouvernance, jusque et y compris les plus anodins dentreeux, lon est forc dadmettre quune fois de plus, le chef de ltat semble avoirt mis en situation de devoir rattraper un processus de dsignation de res-ponsables dont il naura pas eu totalement la matrise.

    Ce qui estmoins com-mun et qui

    ncessiterait doncque lon sy attardepour ce quil comportedindit, cest incon-testablement cebruit que lon a tenu faire au sujet de lanomination de nou-veaux responsablesdentreprises et debanques publiques,voire au sujet desimples permutationsentre certainsdentre eux.

    LDITO PAR SAD CHEKRI

  • Lundi 25 mai 2015

    4LIBERTE

    Lactualit en question

    L a trs attendue audi-tion de MohamedDjellab, administra-teur provisoire deKhalifa Bank de mars juin 2003 et ministredes Finances sortant du gouverne-ment Sellal en sa qualit de tmoin,a dur plus de quatre heures. Labanque Khalifa avait cette particu-larit des ressources et peu de trso-rerie, a demble indiqu MohamedDjellab. Le prsident du tribunal criminel,Antar Menouar, veut savoir avecexactitude quel tait le montant dela somme retrouve dans les caissesde Khalifa Bank au moment de saprise de fonction, lui rappelant queMoumen Khelifa soutient avoir lais-s 97 milliards de dinars. Djellab in-siste sur la diffrence entre les res-sources et la trsorerie. Entre 130 et140 milliards de dinars ont t utili-ss dans les crdits et les investisse-ments. Un mois avant mon arrive,12 milliards de dinars ont t retirspar les dposants. Il restait 20 mil-liards dans la trsorerie de KhalifaBank puiss en trois mois.Il indique que les crdits ont dpas-s le seuil tolr des 20% du capital.Les comptes dordre apparaissaient hauteur de 100 milliards de dinars.Prs de 60 milliards ont t affectsaux socits apparentes KhalifaBank. Dans le dtail, cela donne, se-lon le rapport numro deux remispar ladministrateur provisoire lacommission bancaire, 51,4 milliardsdinars octroys Khalifa Airways,5,2 milliards de dinars KhalifaConstruction et 0,129 milliard de di-nars Khalifa Rent Car. Ces opra-tions ne rpondaient pas aux critresde crdit accord par une banque. Ilny a pas eu dpt de dossier, de de-mande de crdit et les crdits ntaientpas comptabiliss. Les crdits non d-clars et accords la compagnie a-rienne Khalifa Airways sont la cau-se principale du dsquilibre financierde Khalifa Bank. Il ne fallait pas d-passer 100 millions de dinars. Centaient pas des crdits, mais une uti-lisation du capital de la banque. R-sultat : le ratio de la banque tait de25% ngatif alors que les normessont de lordre de 8% positives. Ilprcise que la quasi-totalit des cr-dits tait invisible parce que dissimi-le dans des comptes dordre. Les-quels reprsentent 60%. Et seuls12 14% des clients ont t identi-fis et leurs crdits comptabiliss.

    Il fallait 74 milliards de dinars pour recapitaliser Khalifa BankSelon Mohamed Djellab, il fallait lamobilisation de 74 milliards de di-nars pour remettre la banque enconformit avec la loi. Pour les be-soins de la recapitalisation, il a sol-licit les actionnaires pour reconsti-tuer leurs propres fonds, mais ils ontrefus. Vous avez contact y comprisMoumen Khelifa qui dtenait 64%des actions ? interroge le juge. Oui,rpond de manire vasive Djellab.Est-ce que ses 64% des actions au-raient pu sauver la situation sil

    navait pas quitt le pays ? lui de-mande encore Antar Menouar. Il ob-tient cette rponse : Labsence phy-sique ne signifie rien du point de vuede la loi, il aurait pu effectivementverser de largent. Il ajoute que labanque n'avait pas de bilans ni decertification des comptes de2000 jusqu'en 2003, avec un bilancontrovers de l'anne 1999 et unedocumentation comptable nonfiable. Durant sa mission, Djellab af-firme avoir remarqu que des fondsde lordre de 4 milliards de dinars,qui auraient d tre verss laBanque centrale, ont t dissimuls la caisse principale. Il a galement constat un trou financier de 3,2 milliards de dinarsdans la mme caisse. Le mmeconstat est tabli par les inspectionsdpches dans diffrentes agences: agence dEl-Harrach 454 millionsde dinars, agence Abattoirs 430 mil-lions de dinars et agence dOran56 millions de dinars.Aprs la premire inspection, on atent de donner une chance labanque de fonctionner en plafon-nant les retraits des clients et en de-mandant aux entreprises publiques dene pas retirer leurs placements. On aremis les premires conclusions lacommission bancaire avec deuxchoix : soit la recapitalisation, soit laliquidation. Il fallait 74 milliards dedinars pour que la banque soit confor-me aux normes et ctait aux action-naires de le faire. Ltat na aucunlien avec la gestion dune banque pri-ve. La commission bancaire a dci-d le retrait de lagrment. Elle est sou-veraine dans ces dcisions.

    En effet, ladministrateur a prconi-s deux options : soit la dsignationdun liquidateur avec les cons-quences connues sur les dposants(plus de 200 000) et lemploi (plus de10 000 pour tout le groupe) et les im-plications en matire de relation delAlgrie avec lextrieur, dclines endfaut de paiement et contentieuxnotamment. Soit la solution consis-tant envisager la sauvegarde de labanque impliquant la recapitalisa-tion, soit par les actionnaires, soit pardautres moyens tels que louvertu-re du capital et la reprise par des in-vestisseurs. La suite, on la connat.

    Systme Swift crashToujours dans le cadre des actionsquil a menes, il cite la rcuprationdes actions non enregistres dans lacomptabilit, de la holding alleman-de Fiba (dtenue 29% par la Soci-t Gnrale) dun volume de 8 mil-lions de dollars et le recouvrementdes crances des clients. Le juge demande Djellab ce quil estadvenu des 67 millions de dollars desusines de dessalement. Le tmoin ex-plique quil a pris contact avec len-treprise saoudienne, qui la informque contrairement la lettre trouve Khalifa Bank, elle na jamais per-u largent cens lui tre transfr. une question sur le systme Swift, ilaffirme quil a t crash dans le butdeffacer sa mmoire. Mais grce auxtechniciens de la Banque dAlgrie,les donnes ont pu tre rcupres.Le procureur gnral lui pose unequestion quil a souvent ritre du-rant ces 17 jours du procs. Est-il lo-gique que sur 65 agences, Khalifa

    Bank ne soit propritaire que de 5 seu-lement ?. Djellab soutient que la loine linterdit pas, prcisant toutefoisque plus la banque a des biens, pluselle devient solvable. propos de ladiffrence entre les taux dintrt ap-pliqus au DAT et ceux pratiquspour le crdit, lex-administrateur r-pond que selon la loi on ne vend pas perte.

    Pour Me Medjhouda, la nomination de Djellab est illgaleLavocat de Moumen Khelifa,Me Medjhouda, a mis un peu en diffi-cult le tmoin en affirmant que sadsignation en tant quadmistra-teur provisoire de Khalifa Bank taitillgale, vu que son nom ne figuraitpas sur la liste du ministre de la Jus-tice en tant que tel.Il faut poser cette question lacommission bancaire rpond Djellabqui reconnat quil na pas tenu de r-union avec les responsables des diff-rentes agences de Khalifa Bank avantde poser son diagnostic. Me Medj-houda le relance sur ses mthodes detravail en lui demandant si leschiffres contenus dans ses rapportsont t valids par des commis-saires aux comptes. Je me suis faitaider par des commissaires auxcomptes. Beaucoup de documentssont certifis par des experts. Mais jene peux pas dire ce qui sest pass parla suite. Allusion faite au processusde liquidation.Me Medjhouda fait remarquer quejusqua prsent la nomination descommissaires aux comptes na pas eulieu. Il est vite interrompu par le ma-gistrat qui lui intime lordre de secontenter de poser des questions di-rectes. Quel tait lavoir de KhalifaBank la Banque centrale ? revient la charge lavocat de MoumenKhelifa. Il y avait 20 milliards de di-nars. Quant au dficit global de labanque, il la estim entre 30 et 60milliards de dinars, selon, prcise-t-

    il, plusieurs hypothses. PourMe Medjhouda, il est impossibleque le dficit du groupe Khalifa res-te le mme douze ans aprs la liqui-dation et la rcupration de plusieursactifs du groupe. Il juge quun moiset demi de mission en tant quadmi-nistrateur ne suffisait pas Djellabpour tablir un diagnostic fiable.Me Lezzar ne trouve pas normalque les administrateurs dsignspour Khalifa Bank et Khalifa Airwayssoient des responsables de socitsconcurrentes. Djellab tait vice-pr-sident du CPA avant dtre nommadministrateur et celui qui sest oc-cup de Khalifa Airways nest autreque le SG dAir Algrie. Me Lezzarcommente : Trois mois ont suffipour arriver la conclusion que labanque est irrcuprable, pour direquil ny a plus despoir et il a falludouze ans de procdure dune liqui-dation non encore boucle. Il y a com-me une prcipitation dans la prise dedcisions alors quil ny a mme paseu un audit. Me Lezzar pose laquestion : Avec des actifs et en lab-sence dincident de paiement, la liqui-dation tait-elle une fatalit ?Djellab rplique que la commissionbancaire a procd au retrait delagrment, estimant que la banquene prsentait pas les conditions n-cessaires pour fonctionner. laquestion de savoir pourquoi navoirpas recouru la solidarit inter-bancaire, le tmoin pense que la so-lidarit de place vient en appoint si onsest dirig vers la recapitalisation. Laparole est donne ensuite MoumenKhelifa qui demande pourquoi leschiffres de la liquidation nont pas tencore remis par des commissairesaux comptes. Nous sommes arrivs,le liquidateur et moi, aux mmeschiffres. Tous ont t soumis auxcommissaires aux comptes en 2003,se contente de rpondre lex-mi-nistre des Finances.

    NISSA HAMMADI

    MOHAMED DJELLAB, ADMINISTRATEUR DE KHALIFA BANK, DEVANT LE JUGE

    Il restait 20 milliards de dinarsdans la trsorerie de Khalifa Bank

    De laveu de Mohamed Djellab, il restait, aprs le dpart de Moumen Khelifa, 20 milliards de dinars dansles caisses de la banque, mais la commission bancaire a opt quand mme pour le retrait de lagrment,

    estimant que toutes les conditions ntaient pas runies pour permettre un redmarrage efficient.

    La cour de Blida o se droule le procs Khalifa.

    Zehani Libert

    RQUISITOIRE DU PROCUREUR PRS LE TRIBUNAL DE BOUMERDS

    Des peines aggraves pour Oultache,le DG dABM et les 19 autres accuss n Dix ans de prison et 1 million de dinars damende pour ChouabOultache et quatre autres accuss dont leP-DG dABM, A. Bouzar, et sonadjoint, S. Toufik, et 6 8 ans pour les 16autres accuss, telles sont lespeines requises hier par le procureur prs le tribunal de la 2e chambrecorrectionnelle de la cour de Boumerds. Dans son rquisitoire, leprocureur a retenu les principaux chefs dinculpation, notammentpassation non conforme de marchs publics, malversation, traficdinfluence. Le rquisitoire, qui aggrave les peines des inculps, na past du got et des accuss et de leurs avocats dont certainsont affirmque la demande du procureur est en contradiction avec la dcision de laCour suprme qui avait dj rejet, une premire fois,le pourvoi encassation du procureur gnral, le jugeant infond. Mais le procureur, surla base des dossiers qui traitent de cette affaire, a jug quil y a entorse la rglementation, notamment au code des marchs publics, etaritrles chefs dinculpation, affirmant que les deux marchs relatifs lacquisition des onduleurs et de consommable informatique ne sont pasconformes la rglementation. Les avocats de la dfense se sont dittonns par un tel rquisitoire qui ne reflte nullement la ralit desfaits et la tournure des dbats qui ont dur plus de trois jours pendantlesquels, tous lesaccuss et tmoins ont affirm que les deux marchsont t concrtiss conformment la loi.La meilleure preuve de leurinnocence est que les 19 cadres de la DGSN accuss dans cette affaire sonttoujours leur poste de travail et la plupart ont t promus des gradessuprieurs, affirme un avocat. Il cite lexemple deF. Abdelkrim nommen 2013 membre de la commission technique du ministre de lIntrieur,avant dtre dsign par le Premier ministre membre de la commissioncharge de la rvision des marchs publics.

    M. T.

  • LE RADAR PAGE ANIME PAR SOUHILA [email protected] LIBERTLundi 25 mai 2015LIBERTE 5

    n En dcembre 2014, le groupeptrolier Sonatrach, actionnairemajoritaire au MCA hauteur de77,5% des parts, a dcid daug-menter le capital social hauteurde 100 milliards de centimes.Lun de ses associs, dtenant10% des actions, en loccurrenceKamel Loungar, sest rsolu suivre la tendance et mettre, luiaussi, plus dargent dans lescaisses du club. Par contre, Mohamed Gaceb ne

    veut pas investir davantage, tan-dis que le club sportif amateur napas les moyens de maintenir sesparts aux nouvelles valeurs desactions. Ces deux partenairesverront alors inexorablementleur participation au capital so-cial du Mouloudia, actuellementfixe 2,5% pour le premier et10% pour le second, diminuer enproportion au profit des action-naires qui ont sorti leur chquier.

    ARRT SUR IMAGEDe plus en plussouvent, desautomobilistessont stopps, aucur de lacapitale, par desvaches, desmoutons et mmedes dromadairesqui traversenttranquillement lachausse. Desimages que lonne devrait pas voirdans les ruesdune capitale.

    AN DEFLA

    Deux repentis arms arrts Sidi Bouabida

    FRAIS DE RAPATRIEMENT DES CORPS DALGRIENS MORTS LTRANGER

    Des ressortissants interpellentles dputs

    n Le Collectif contre la chert des trans-ports vers lAlgrie, form par des res-sortissants algriens tablis en France,interpelle les autorits algriennes et lesparlementaires sur lpineux problmedes frais de rapatriement des dpouilles denos compatriotes dcds ltranger. Ilest dit que rien quen France, 700 Algrienset binationaux dcdent chaque anne. Lesfamilles doivent runir entre 2 500 et 3 000 pour rapatrier les dpouilles desleurs vers le pays dorigine. Jusqu au-jourdhui, ces sommes sont collectesdans un rseau de solidarit intercom-

    munautaire. Pourtant, en dcembre 2014,le Parlement a vot une loi qui institue unfonds de solidarit nationale, aliment parltat, pour financer le rapatriement descorps de nos compatriotes. Sauf que prsde six mois aprs ladoption de ce texte, lesystme ne fonctionne toujours pas. Dslors, les ressortissants, qui ont fait du lob-bying pour que cette proccupation soitprise en charge, sinquitent des tergiver-sations de services consulaires appliquerles dispositions de la nouvelle loi, soup-onnant par l mme des manuvresinavoues.

    n Deux repentisarms, originairesde Sidi Bouabida(commune dEl-Attaf), ont t ar-rts, il y aquelques jours, parles lments de lagendarmerie. Mu-nis dun mandatde perquisition si-gn par le procu-reur du tribunaldEl-Attaf, les gen-darmes ont dcou-vert dans le domi-cile de lun des misen cause une arme feu et des muni-tions. Une enqu-te a t ouverte parles forces de scu-rit pour dmanteler le rseau dormant des terroristes qui activent notamment dansles forts denses de Frena et de Tagrera, dpendant respectivement des communesde Tacheta et de Hammam Righa.

    AUGMENTATION DU CAPITAL SOCIAL DU MCA PAR SONATRACH

    Kamel Loungar dcide de suivre

    ABSENCE DUNE MENTIONSPCIFIQUE Y AFFRENTE SURLES PASSEPORTSBIOMTRIQUES

    Difficultsdaccs lallocationstouristique

    n La dernire page dupasseport biomtrique,sur laquelle doiventtre consigns lerecours lallocationtouristique, necomporte pas unemention exige par lesbanques. Ds lors, cesorganismes financiersrefusent daccorderladite allocation ceuxqui la demandent, lesrenvoyantsystmatiquement auxservices comptentsdes daras. Cesderniers, interpells surle problme, expliquentquils ne peuvent pasintervenir pour lergler, car ils nontreu aucuneinstruction y affrente.Au retour la banque,le mme discours estdistill. Dans cecafouillage, le citoyenest doublementpnalis. Il subitdabord le ballottageentre deux entits quipchent par manque decommunication. Ilperd, ensuite, laccs cette allocation.

    n Dans le front antigaz de schiste anim par la population dIn-Salah depuis le moisde janvier dernier, deux organismes, pourtant investis des missions de contrle de lex-ploitation de cette ressource non conventionnelle, ont observ un silence dconcertant.Il sagit de lAgence de rgulation des hydrocarbures (ARH) et de lAgence nationaledes ressources hydriques (ANRH). Celles-ci ne sont pas intervenues du tout dans la po-lmique. Au-del, les experts dans le domaine disent que lARH nest pas dote des moyenshumains et matriels pour mener bien ses missions.

    POLMIQUE AUTOUR DE LEXPLOITATION DU GAZ DE SCHISTE

    LARH tenue distance

    COUR CRIMINELLE DE TIPASA

    Peine capitale contre lauteurdun meurtren La cour criminelle de Tipasa a condamn la peine capitale unpre de famille, g de 54 ans, qui a assassin son pouse, ses 3 en-fants et sa nice lintrieur de la maison familiale, en janvier der-nier. Ce crime affreux, qui a choqu le voisinage, a t commis, se-lon les tmoignages, aprs une dispute ordinaire entre les deuxconjoints. Lhomme a asperg sa femme et les enfants dessence dansla salle de sjour, puis les a enflamms.

  • Lundi 25 mai 2015

    6LIBERTE

    Lactualit en question

    RUNION EXTRAORDINAIRE PROCHAINE DE LUNION AFRICAINE

    Alger et Le Cairefont cause commune

    Les relations algro-gyptiennes sont au beau fixe. Les deux pays nord-africains et membres de la Ligue arabeaffichent une convergence de vues et une entente concernant les questions et la solidarit arabes, confirmant

    ainsi lembellie des rapports bilatraux, intervenue dans le sillage de larrive dAl-Sissi au pouvoir en gypte.

    L e coup denvoi de la 11e dition du Sa-lon international des quipements, destechnologies et des services de leau,(SIEE Pollutec-2015), a t donn, hier, auCentre de conventions dOran (CCO) par lesecrtaire gnral du ministre des Ressourcesen eau et de lEnvironnement qui a dclar quele salon est un support important dchangedexpriences entre les industriels algriens etleurs homologues trangers. Hadj Belkateb, quia fait une brve dclaration la presse, a affirmque des accords de partenariat et dinvestis-sement seront concrtiss entre les socits al-griennes publiques et prives et des firmestrangres spcialises dans le traitement et lex-

    ploitation des eaux. Pour cette 11e dition,252 exposants venus de 16 pays prsentent uneoffre de technologies couvrant lensemble ducycle de leau et rpondant aux besoins dunmarch toujours en expansion. Preuve de lattrait toujours renouvel du sec-teur algrien des ressources en eau, 37%dentre eux exposent pour la premire fois et49% sont des entreprises trangres qui par-ticipent, soit au travers de pavillons interna-tionaux Chine, Espagne, France, Pays-Bas, soit via des stands individuels, ou enfin surle stand de leurs reprsentants nationaux.Cette dition sera galement mise contri-bution pour dresser le bilan des grands travaux

    et dinvestissements raliss dans le pays de-puis les annes 2000, selon les organisateursdu salon. Le SIEE Pollutec-2015 a aussi vu le coup den-voi du nouveau plan quinquennal (2015-2019) pilot par le ministre de tutelle qui estdot dune enveloppe budgtaire de 18 mil-liards de dollars US, a-t-on confirm dans lemme cadre. La 11e dition du SIEE Pollutec-2015 ambi-tionne de mettre la disposition des profes-sionnels un salon des technologies environ-nementales ddies au secteur de leau, dap-porter une offre diversifie et rellement in-ternationale dans le domaine des technologies

    concernant lensemble du cycle de leau ain-si quune plateforme de business mettant enrelation les co-industriels prsents et les d-cideurs et prescripteurs algriens, publics etprivs.Le salon accueille en parallle un programmede confrences labor par le ministre sur lesthmes de leau et le dveloppement durable,les conomies deau, la rutilisation des eauxpures et la pollution des eaux. Cette ditionverra la participation, pour la premire fois,dun forum de rencontre daffaires dans lecadre du programme europen Euromed In-vest.

    K. REGUIEG-ISSAAD

    SIEE POLLUTEC 2015

    Oran, capitale de leau

    M ustapha Lahbiri, directeurgnral de la Protectioncivile, sest rendu, hiermatin, sur les lieux du droulementdes manuvres nationales de si-mulation dun sisme de forte in-tensit ayant frapp la zone de Bou-ghezoul (Mda) et Oussra (Djel-fa) et caus dimportantes perteshumaines et matrielles.Les diffrentes oprations dinter-vention et de sauvetage par lesquipes de secours de la Protectioncivile se sont droules devant le pre-mier responsable du secteur et enprsence des invits nationaux ettrangers venus de France, du Mali,du MarocLa visite des postes de commande-ment des oprations et de ses an-nexes a permis de passer en revuelorganisation des secours la suitedun sisme de magnitude 6,8 surlchelle de Mercalli dont lpicentrea t localis dans la zone sud deBoughezoul et touch la partie nordde la wilaya de Djelfa, causant dim-

    portantes pertes humaines et des ef-fondrements de btisses.Compte tenu de lampleur des d-gts, des dtachements de la Pro-tection civile de 44 wilayas ont tmobiliss et des moyens matrielsimportants ont t dploys, dontdes quipes arotransportables qui-pes et autonomes pour une dure

    de 12 jours, a-t-on expliqu. Pour lesbesoins de lopration, 12 sites demanuvres ont t dsigns surtoute la zone sinistre qui stend surune aire comprenant la partie sud dela wilaya de Mda et la partie nordde la wilaya de Djelfa.En outre, les renforts du Gnie mi-litaire de lANP pour les besoins de

    lopration ont consist en la rali-sation de travaux de dblaiement etdouverture de voies daccs pourlacheminement des secours et lva-cuation des morts et des blesss.Le centre de coordination des op-rations est structur selon une or-ganisation pyramidale traversles cellules de sant, des moyens,

    des transmissions, de gestion decrise, etc.Parmi les nouveaux moyens utilisspar la Protection civile, les moto-cycles qui serviront aux interventionsrapides de secours et de sauvetage etau dgagement durgence des vic-times.

    M. EL BEY

    LE DG DE LA PROTECTION CIVILE SUR LES LIEUX DES OPRATIONS

    Manuvres de simulation dun sisme Boughezoul

    L Algrie et lgyp-te envisagent decoordonner leursefforts pour la te-nue prochainedune runion ex-traordinaire de lUnion africaine(UA) au niveau des ministres pourla mise en place d'un nouveau plandaction qui serait plus pragma-tique. Lannonce en a t faite au terme dela rencontre du ministre gyptien desAffaires trangres, Sameh Chokri,hier, avec le ministre des Affairesmaghrbines, de lUnion africaine etde la Ligue arabe, Abdelkader Mes-sahel. M. Messahel a indiqu quelordre du jour du prochain sommetde lUA porterait sur les moyens derglement des conflits dans le conti-nent africain, notamment au Soudandu Sud et en Somalie. Concernant lasituation en Libye, les deux partiesont convenu de limportance de la

    coordination sur le double plan po-litique et scuritaire, a soulign le mi-nistre. Nous avons une vision com-mune sur une issue politique la cri-se libyenne, sur la lutte antiterroris-te et limmigration clandestine, asoulign M. Messahel. Une runiontripartie Algrie-gypte-Libye setiendra le 7 juin prochain au Caireet sera consacre la situation pr-

    valant dans la rgion, notamment enLibye. Cette rencontre est la deuxi-me du genre aprs celle de Rome.Pour sa part, le ministre gyptien desAffaires trangres, Sameh Chokri,a indiqu que les deux parties ontconvenu de la ncessit d'intensifierles efforts, de coordonner davantageles positions (...) et de suivre la si-tuation en Libye. Il sagira gale-

    ment de soutenir les efforts de r-glement de la crise dans ce pays et deformer un gouvernement d'unionnationale, et ce, dans le cadre des ef-forts dploys par l'envoy de l'ONUpour la Libye, Bernadino Leon, aprcis M. Chokri. Le ministre gyp-tien a voqu, en outre, la prochai-ne rencontre tripartite prvue auCaire, consacre la poursuite dela coordination et de la cooprationpour une participation effective au r-glement des questions lies la criseen Libye, la lutte contre le terro-risme et l'immigration clandestine.M. Chokri a relev que ses entretiensavec son homologue algrien avaientt marqus par une convergence devues sur limportance de la coordi-nation des efforts bilatraux sur lesplans politique et scuritaire afin deprmunir les deux pays de la menaceterroriste et prserver leur stabilitinterne. En visite officielle Algerdepuis samedi, M. Chokri, qui a t

    reu en audience par le prsidentBouteflika et par le ministre dtat,ministre des Affaires trangres et dela Coopration internationale, Ram-tane Lamamra, a notamment mislaccent sur l'importance de dyna-miser les relations bilatralestroites entre les deux pays pourservir les intrts des deux pays etpeuples. Mais au-del des relations stricte-ment diplomatiques, les deux en-tendent certainement insuffler cet-te excellence pour explorer de nou-veaux volets de coopration. L-gypte est le premier client arabe delAlgrie avec un volume dchangescommerciaux de prs de 2 milliardsde dollars en 2014. Des entreprisesgyptiennes sont engages dans di-vers projets en Algrie dans les do-maines des travaux publics, de lin-dustrie, de lnergie et des Tl-communications.

    AMAR R.

    U ne centaine de secousses telluriques demagnitude infrieure 3 degrs surlchelle ouverte de Richter est enregistremensuellement dans la partie nord duterritoire national, a indiqu, hier, lecapitaine Abdelkader Chorfi, chef de servicedes risques naturels la direction gnralede la Protection civile. Cette activitsismique est normale et ne doit pas tre unesource dinquitude pour la population, a-t-il estim lors dun point de presse organisen marge de la manuvre nationale desecours et de sauvetage Sisme Ex-2015,

    organise aux frontires des wilayas deMda et de Djelfa. Selon lui, ledveloppement de la culture prventive etle perfectionnement du systme de gestionde crises lies ce phnomne naturel, defaon rduire les pertes humaines en casde fort sisme, constituent une ncessit.LAlgrie est confronte, eu gard sonemplacement la croise de la plaqueeurasienne et africaine, des sismesmodrs, cest--dire des sismessuperficiels dont le foyer de lpicentre sesitue entre 15 mtres et plus, a-t-il expliqu.

    Les sismes les plus dvastateurs sontsouvent enregistrs dans les rgions situesautour ou proches du cercle de feu qui va desctes ouest du continent amricain aux ctesest de lAsie, a-t-il fait savoir. Lintensit des sismes de Chlef en 1954 et1982 et du sisme de Boumerds en 2003 at suprieure la normale au nord dupays, a-t-il ajout, rappelant que ce typede sismes destructeurs se produit sur une longue priode, qui oscille entre 20 et 100 ans.

    ACTIVIT SISMIQUE DANS LE NORD DE LALGRIE

    Une centaine de secousses chaque mois

    Le ministre gyptien des AE, Sameh Chokri, reu hier par Abdelkader Messahel.

    APS

  • Lundi 25 mai 2015

    7LIBERTE

    Lactualit en question

    MOHAMED KECAL, EXPERT CONSULTANT EN CONOMIE ET MANAGEMENT, LIBERT

    Lenvironnement des affairesfavorise limport-import

    Dans cet entretien, ce spcialiste souligne que linstabilit juridique dans lenvironnement des affairesa des effets pervers sur lconomie nationale. Elle dissuade nombre dentrepreneurs nationaux

    et trangers dinvestir en Algrie.L i b e r t : C o m m e nt a n a ly s e z - vo u slenvironnement juridique des affairesen Algrie ? Mohamed Kecal : Pour comprendre lenvi-ronnement juridique actuel encadrant lemonde des affaires, il va falloir faire une r-trospective dans lhistoire rcente du pays.

    Retenons que de-puis louverturepost-1988, le l-gislateur algrien

    a souvent lgifr plus par raction que paranticipation. En fait, il avait une absencedune lecture prospective des vnements,une incapacit conceptualiser un projetconomique cohrent avec des objectifsbien clairs, hormis les parenthses feu Mer-bah et Hamrouche o lon a vu sengager unevraie rflexion porte par une lite acquiseaux ides de rformes. Cet engagement etces ides justement taient bien traduitsdans les fameux Cahiers de la rforme di-rig alors par M. Hadj Nacer qui fut ensui-te nomm gouverneur de la Banque dAlgrie. Pour revenir cette notion de lgifrationpar raction, celle-ci intervient souvent encolmatage dune brche qui profiterait quelques acteurs conomiques (oprateurs,importateurs, banques).Le meilleur exemple en est la LFC 2009, lepoint relatif au crdit documentaire et, plusrcemment, le cahier des charges enca-drant lactivit des concessionnaires. Tout cecisapparente du bricolage, de la navigation

    vue donnant lintrieur et lextrieurlimage dune gouvernance inapte et in-adapte au monde globalis daujourdhui.Pour tayer tout cela, prenons lexemple destextes rglementaires publis par la BanquedAlgrie mais qui restent en pratique in-applicables. Le march terme a t insti-tu par des textes publis en 1995, et vingtans aprs, il ny a rien. Un rglement, soi-di-sant cens amliorer lapplicabilit du tex-te original, a t promulgu en 2011, et en-core toujours rien! vrai dire, les difficultsconceptuelles sont dorigine culturelle.Tout ce qui a trait la dtention de la devi-se est tabou. Et, ce jour, nous narrivons pasencore nous dpartir de cette forme de schi-zophrnie. Le rsultat? Nous avons un cor-pus rglementaire trs import-friendly(qui favorise limportation). Il y a plus din-trt verser dans le business de limport-import que dans la production et a fortio-ri lexportation. Les chiffres de notre com-merce extrieur, publis rgulirement parle Cnis (Douanes algriennes) et la BanquedAlgrie, sont, tout juste, effarants! Nous avons plutt besoin dun re-enginee-ring de notre arsenal juridique, le simplifier,le rendre plus lisible et, enfin, en faire un ins-trument de transformation radicale de lco-nomie du pays. Noublions pas que la renteptrolire samenuise. En 2025, nous se-rons probablement 50 millions dAlgriensavec des ressources en moins dans un mon-de o le progrs technologique sacclre de

    manire incroyable. Nous navons pas dautrechoix que de nous y insrer!

    Quelles sont les consquences de linsta-bilit juridique enregistre actuellementsur lconomie nationale ?En termes pratiques,un environnementjuridique instable est symptme dune ab-sence de visibilit. En pareille situation, le l-gislateur envoie de mauvais signaux lacommunaut des affaires. Et en retour, lesoprateurs conomiques dveloppent desstratgies de court, voire trs court terme.Donc pour rsumer, une mauvaise rgle-mentation produit des effets pervers nfastesau sein de la collectivit. Cest ce genre de re-mise en cause dont on a besoin aujourdhui.Hlas, cet exercice est prilleux, il exigeune rigueur et une honntet intellectuelles la hauteur de la gravit de la situation ac-tuelle. Jose esprer aprs tout un sursautavant quil ne soit trop tard Nous sommes-nous pos la question desavoir pourquoi des pays offrant des retourssur investissement infrieurs aux ntres ar-rivent capter plus dIDE? Regardons nos voi-sins de lEst et de lOuest pour trouver les r-ponses. Un investisseur, aujourdhui, nesintresse pas uniquement la rentabilitfinancire, mais plutt tous les risques quipourraient hypothquer cette rentabilit, voi-re assurer la prennit de son entreprise : lesrisques oprations, juridiques, fiscaux, lab-sence dinstruments financiers dvelopps

    (couverture contre les risques de volatilit dutaux de change, des taux dintrt, des ma-tires premires.). Or, force est de constaterquil y a un travail herculen faire sur cessujets.

    Quel est limpact de la mise en uvre delarrt du 23 mars sur limage de lAlgrie lextrieur ?L, il sagit dun exemple type de ce que nousavons mis en relief plus haut. Un arrt si-gn par un ministre de la Rpublique qui in-tgre dans son article 2 une applicationimmdiate ds sa signature, sachant quil at publi dans le Journal officiel du 1er avril2015, le 15 avril.Cela est simplement contraire larticle 4 ducode civil. Se pose alors la question: commentun ministre peut-il se permettre un telle vio-lation de la loi ? Nous avons lu dans lapresse que ntait larbitrage de la prsidencede la Rpublique qui a recadr le texte en lerendant plus conforme au droit plus parti-culirement audit article 4, on aurait consa-cr une entorse la loi. Cette cacophonie aengendr sur le terrain (chez les banques,sentend) une application trs disparate,en fonction de la lecture que se font les unset les autres des textes de loi. Tout cecinest pas de nature instaurer de lharmo-nie et de la lisibilit au sein de la commu-naut des affaires. Labsence de consultationest une constante de la gouvernance co-nomique chez nous.

    LA WILAYA DAN TMOUCHENT A NOTIFI LA FERMETURE DU BAR ET DE LA DISCOTHQUE

    Qui ne veut pas du village touristique de Terga ?Cest bien dommage et re-grettable la fois dap-prendre que tout cet inves-tissement pour lequel des sommescolossales ont t engages, va sva-porer quand la wilaya devrait pluttsenorgueillir de ce joyau qui vient dedonner une bouffe doxygne ausecteur touristique qui narrive pas se frayer un chemin en terme dedveloppement malgr les dclara-tions de bonne intention. En effet,M. Tourki Brahim, propritaire ducomplexe touristique, Doriane Bea-ch Club, class 3 toiles vient dtreinform de la fermeture du bar et dela discothque qui emploient unesoixantaine de personnes.Dans une lettre (dont nous dtenonsune copie) adresse au premier res-ponsable de la wilaya avec copies plusieurs autres responsables na-tionaux, travers laquelle il les in-forme de la cessation dactivit duvillage touristique Doriane BeachClub agr (agrment 94/14 en datedu 28 septembre 2014) et classtout rcemment par le ministredu Tourisme, et ce, aprs lavis fa-vorable mis par la commission in-terministrielle dpche aupara-vant sur les lieux, M. Tourki quali-fie cette dcision de harclement, dehogra et dabus de pouvoir que je su-bis de votre part et de vos services de-puis le dpart de Mme Yamina Nou-ria Zerhouni. Du coup, si cettemenace venait tre excute, ce se-

    raient 152 pres et mres de famil-le qui exercent dans ce village venusen majorit de Ouled Boudjema,une commune ctire rattache ladara dEl-Amria, qui seront auchmage.Dcid plus que jamais en d-coudre avec larbitraire, le propri-taire du village touristique comme

    rapport dans la lettre ira jusqu me-nacer dinformer tous les respon-sables tous les niveaux du gouver-nement ainsi que lopinion publiquesur les vritables raisons de votreacharnement mon encontre depuismon installation dans la wilaya deAn Tmouchent, ajoute-t-il dansune lettre date du 20 mai.

    M. Tourki nous apprendra quil y apresque deux mois, il a t entendupar la gendarmerie sur cette affaireet quil a fallu attendre le dpart delex-ministre du Tourisme pour r-activer le processus de fermeture dubar et de la discothque, et ce, enviolation du dcret 2000-130 du11 juin 2000.

    Il nous rvlera plus loin quaprsavoir pris attache jeudi dernier avecun directeur central auprs au mi-nistre du Tourisme, ce dernierlaura inform que la dcision de fer-meture relve des prrogatives duministre et non du wali.Du ct de la Direction du tourismede la wilaya habilite grer lesdossiers des tablissements touris-tiques limage de celui du villagetouristique Doriane Beach Clubavant toute prise de dcision de lapart du wali qui se basera sur des ar-guments solides contenus dans ledossier, on ignore tout de cette af-faire. M. Mecheri, directeur du tou-risme, nous a tout simplement d-clar lors dune communication t-lphonique quil na aucune infor-mation sur cette dcision. Moi, je nemen tiens quau seul document offi-ciel cest--dire un arrt du wali. Enlabsence de ce document, je ne peuxme prononcer.Qui est responsable de cette situationqui non seulement met en prilaussi bien les 152 familles, maisaussi risque de porter un coup dur un secteur dj ttonnant quest ce-lui du tourisme? Dans tous les cas,tout en demandant une commissiondenqute ministrielle pour fairetoute la lumire sur cette dcision,M. Tourki nous apprendra que laf-faire sera porte devant la chambreadministrative.

    M. LARADJ

    Entretien ralis par:K. REMOUCHE

    Centre balnaire Doriane Beach Club An Tmouchent.

    M. L

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    j/Lib

    ert

  • Lundi 25 mai 2015

    8LIBERTE

    Publicit

    DIRECTION DE DISTRIBUTION DE BELOUIZDAD

    AVIS DE COUPURE PROGRAMMEInterruption de la fourniture de lnergie lectrique pour travaux

    La Direction de distribution de Belouizdad informe son aimable clientle quune coupurede lalimentation est programme le 27/05/2015 de 09h00 16h30. Cette coupure concernera la commune de Birmandreis et touchera les quartiers suivants :

    CIT CONCORDE CONOMIQUE CIT CONCORDE (CT HAUT) CIT CONCORDE

    Pour plus dinformations, la Direction de distribution met au service de son aimableclientle les numros suivants :

    021 67 24 52 / 021 67 91 62 / 021 68 55 00 / 021 67 59 77 80

    ANEP N324 964 Libert du 25/05/2015

    Entreprise publique conomique dans le secteurdindustrie recrute

    DIRECTEURSDUNITS DE PRODUCTION

    Conditions :- Ag de 40 50 ans maximum- Niveau universitaire- Exprience dau-moins de 08 ans dans la gestion des usines de production- Libre de tout engagements

    Lieu de travail : Stif

    Avantages :Salaire et avantages de cadre dirigeant

    Termes de recrutement :Seuls les candidats slectionns seront contacts

    Les candidats intresss sont pris denvoyer leur CV et leur lettre de motivation ladresse email suivante :

    [email protected] N207 183 Libert du 25/05/2015

    Direction de la distribution de BologhineDivision Techniques lectricit

    Adresse : 3, rue Sad Toufdit, BologhineTl. : 021 70 93 27 - 021 70 93 37 - Fax : 021 70 83 99

    La Direction de distribution de Bologhine informe sa clientle que la distribution de lnergie lectrique sera perturbe pour la journe du26/05/2015 de 09h00 14h00, dans les quartiers/communes suivant(e)s :

    STATION MAGHRBINE CHRAGA SARL HABIB IMMO 40 LOGTS CHRAGA

    MOTIF : TRAVAUX DENTRETIEN DES POSTES ELECTRIQUES

    Pour plus dinformations, la Direction de distribution de Bologhinemet au service de son aimable clientle les numros suivants :

    (021) 70 91 91 - (021) 70 93 93 - (021) 70 95 95ANEP N 326 484 Libert du 25/05/2015

    La Socit des Eaux et de lAssainissement dAlger lance un appel la prslection national restreint portantsur :

    LA RALISATION DES TRAVAUX SUR TOUT LE PRIMTRE DINTERVENTION DE SEAAL EN 03 LOTS SPARS :LOT 1 : TRAVAUX DE POSE DE CONDUITE EAU ET ASSAINISSEMENT, RHABILITATION DE RSERVOIRS GNIE CIVIL, AM-NAGEMENT ET POSE QUIPEMENTS HYDRAULIQUES

    LOT 2 : TRAVAUX DE BRANCHEMENTS AEP ET ASSAINISSEMENT ET CONSTRUCTION DE REGARDLOT 3 : TRAVAUX DLECTRICIT SUR INSTALLATION MOYENNE TENSION ET BASSE TENSION

    La participation au prsent avis de prslection est rserve aux entreprises rpondant aux conditions sui-vantes :- Pour le lot 1 : Les entreprises qualifies dans le domaine de lhydraulique, comme activit principale ousecondaire et classifies la catgorie (02) ou plus tel que dfini par le dcret excutif n14-139 du 20 avril2014, modifi et complt, portant obligation pour toutes les entreprises intervenant dans le cadre de la ra-lisation des marchs publics du btiment, des travaux publics et de lhydraulique, dtre titulaires du certifi-cat de qualification et de classification professionnelles.- Pour le lot 2 : Les entreprises activant dans le cadre du programme micro-entreprise.- Pour le lot 3 : Les entreprises activant dans le cadre dinstallation et travaux dlectricit dans la moyenneet la basse tension disposant du code 341 - 3911 et 3912 disposant dune attestation dlivre par Sonelgaz.

    - Le soumissionnaire peut soumissionner pour un ou trois lots et peut tre retenu pour un ou plusieurs lots.- Lvaluation se fera lot par lot.- La vrification des conditions dligibilit se fera aussi lot par lot

    Le cahier des charges peut tre retir ds la parution du prsent avis dappel doffres contre paiement auniveau du CPA, agence Hussein Dey, compte n00 401 000 1817/41 de la somme de cinq mille (2 000 DA)non remboursable.Le cahier des charges doit tre retir par le soumissionnaire ou son reprsentant dment dsign.Le retrait du cahier des charges se fera auprs de :

    SEAAL DIRECTION DES MARCHSSECRTARIAT DU DPARTEMENT DES MARCHS, 1er TAGE

    Route Nationale n14, Immeuble n21, Ha El Badr (Appreval), Kouba, Alger

    Les offres doivent comprendre :01- OFFRE TECHNIQUE02- OFFRE FINANCIRE

    La liste dtaille des pices et documents fournir dans les offres techniques est dcrite dans larticle 11 ducahier des charges de lappel doffres.La forme de prsentation de loffre est dcrite larticle 13 du cahier des charges.La dure de prparation des offres est de 30 jours partir de la date de la premire publication dans les quo-tidiens nationaux. Les offres doivent parvenir au service contractant la date qui correspond au dernier jourde la dure de prparation des offres au plus tard 12h. Si ce jour concide avec un jour fri ou un jour derepos lgal, la dure de prparation des offres est proroge jusquau jour ouvrable suivant.Louverture des plis techniques et financiers aura lieu ladresse sus-indique, le dernier jour de la dure deprparation des offres 12h30. Les soumissionnaires y sont cordialement invits.

    ANEPN326 307 Libert du 25/05/2015

    RPUBLIQUE ALGRIENNE DMOCRATIQUE ET POPULAIRESOCIT DES EAUX ET DE LASSAINISSEMENT DALGER

    97, PARC BEN OMAR, KOUBA, ALGERNIF : 000616097331263

    APPEL LA PRSLECTION NATIONALRESTREINT N24/DTx/2015

    RPUBLIQUE ALGRIENNE DMOCRATIQUE ET POPULAIREMINISTRE DU TRAVAIL, DE LEMPLOI ET DE LA SCURIT SOCIALE

    CAISSE NATIONALE DES ASSURANCES SOCIALES DES TRAVAILLEURS SALARISAGENCE CNAS DE LA WILAYA DEL TARF

    LAgence CNAS de la wilaya dEl Tarf lance un avis dappel doffres national ouvert pour les travaux damnage-ment du centre payeur de Drean.Les entreprises qualifies dans le domaine de la construction intresses par le prsent avis dappel doffres peu-vent retirer le cahier des charges auprs du sige de lagence CNAS El Tarf, sis Rue Labidi Ramdane, El Tarf, ser-vice des moyens gnraux, contre paiement de la somme de 2 000,00 DA.Les soumissionnaires prsentant trois exemplaires de loffre, lune devant porter la mention originale, les deuxautres doivent porter la mention copie.Les soumissions, accompagnes des pices administratives et rglementaires exiges dans le cahier des charges,doivent tre dposes au service des moyens gnraux CNAS dEl Tarf, savoir :

    Les offres techniques et financires seront introduites dans une enveloppe portant mention :SOUMISSION NE PAS OUVRIR - APPEL DOFFRES N001/2015TRAVAUX DAMNAGEMENT DU CENTRE PAYEUR DE DRAN

    et adresse A MONSIEUR LE DIRECTEUR DE LAGENCE DE LA CNAS DE LA WILAYA DEL TARF

    RUE LABIDI RAMDANE, EL TARFLes offres doivent tre dposes le dernier jour de la date limite de dpt des offres fixe trente (21) jours avant12h compter de la premire parution du prsent avis dans lun des quotidiens nationaux ou le Bomop. Les sou-missionnaires resteront engags par leurs offres pendant une dure de 180 jours compter de la date limite dedpt des ofres. Louverture des plis seffectuera en sance publique au sige de lagence CNAS dEl Tarf, rueLabidi Ramdane, El Tarf, le jour correspondant la date limite de dpt des offres 13h. Les soumissionnaires sontinvits y assister. ANEPN233 00 324 Libert du 25/05/2015

    AVIS DAPPEL DOFFRES NATIONAL OUVERTN001/2015

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    Poste de travail bas AlgerTransmettre lettre de motivation + CV :

    [email protected]

    A- OFFRE TECHNIQUE :1- Le prsent cahier des prescriptions gnralesdment paraph, dat et sign portant mention lu etapprouv (01 original et 02 copies)2- Modle de dclaration souscrire dment rempli,dat et sign (01 original et 02 copies)3- Statut de lentreprise ou de la socit (03 copies)4- Casier judiciaire n03 du signataire du march encours de validit la date de la soumission (01 origi-nal et 02 copies)5- Registre du commerce ou extrait du registre de lar-tisanat et des mtiers pour les artisans dart (03 copies)6- Bilans financiers des trois (03) dernires annesviss par le service des impts (03 copies)7- Numro didentification fiscale (NIF) (03 copies)8- Attestation fiscales (extrait de rles apur ou avecchancier) (03 copies)9- Attestation parafiscales CASNOS, CNAS et CACO-BATPH (attestations de mise jour ou attestationsdchancier de paiement des cotisations) (03 copies)10- Attestation de dpt lgal des comptes sociauxpour les socits commerciales dotes de la personna-lit morale de droit algrien (03 copies)11- Les rfrences professionnelles des dix (10) der-nires annes (projets dj raliss avec prsentation

    des attestations de bonne excution) (03 copies)12- Attestation de solvabilit bancaire en cours de vali-dit la date de la soumission (03 copies)13- Planning prvisionnel dexcution (01 original et02 copies)14- La qualification et la classification professionnellesdu soumissionnaire (03 copies)15- La dclaration de probit dment renseigne,date et signe (01 original et 02 copies)16- Liste des moyens matriels justifie par huissier dejustice (03 copies)17- La liste des moyens humains mettre dans lecadre du prsent projet de march accompagn depices justificatives avec tat nominatif des assursCNAS (01 original et 02 copies)

    B- OFFRE FINANCIRE :1- Cahier des prescriptions spciales dat, paraph etdment sign avec la mention lu et approuv (01 ori-ginal et 02 copies)2- La lettre de soumission dment renseigne, date etsigne (modle en annexe) (01 original et 02 copies)3- Le bordereau des prix unitaires dment renseign,dat et sign (01 original et 02 copies)4- Le dtail quantitatif et estimatif dment renseign,dat et sign (01 original et 02 copies)

  • Lundi 25 mai 2015

    9LIBERTE

    Entretien

    LGALIT DANS LHRITAGE VUE PAR LAVOCATE NADIA AT-ZA

    Le plaidoyer maghrbinsera prt fin 2015

    LAlgrie et ses voisins, marocain et tunisien, vont lancer une campagne sur lgalit dans lhritage. Nadia At Za,juriste et directrice du Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (Ciddef),sexprime dans cet entretien sur le projet en question et revisite, au passage, le code de la famille, notamment ses

    aspects ingalitaires qui retardent la construction des relations hommes-femmes.

    Libert: Dans le mouvement associatif, leCiddef sest distingu sur la question delgalit dans les successions. Pourquoi cetintrt? Nadia At-Za : Cette question va dans le sensde notre principal objectif, celui duvrer

    leffectivit delgalit, une va-leur universelle

    consacre par la Constitution algrienne. L-tat sest engag lever tous les obstacles quientravent lpanouissement de la personnehumaine, particulirement ceux lis lexer-cice des droits de la femme. Cela a tconfort et renforc par la criminalisationde la discrimination dfinie par le code p-nal le 14 fvrier 2014. Pour que cela ne res-te pas quun nonc de bonnes intentions,nous entreprenons des actions de plaidoyerpour consacrer lgalit dans les faits. Lors-quon examine la construction des rela-tions hommes-femmes dans le code de la fa-mille, celles-ci sont ingalitaires bien desgards, dans le mariage, le divorce, la filia-tion, les effets du divorce et les successions.Le lgislateur na pas tranch vraimentpour des relations galitaires entre lesmembres dune mme famille et entre lespoux. Mme si les amendements de 2005ont consacr lgalit, dans certains articlesconcernant lge au mariage et la gestion dumnage, la hirarchisation des sexes de-meure, hlas, le socle de la construction desrapports dans la famille. Nanmoins, pourles biens acquis pendant le mariage, le l-gislateur a introduit une disposition dans lecode de la famille visant corriger des in-justices que vit lpouse, dans le partage dupatrimoine, au dcs de son poux ou en casde divorce. Selon larticle 37, ce patrimoinepourra tre partag comme lentendent lespoux, dans lacte de mariage ou par acte au-thentique ultrieur. Ceci est important, carce que nous avons mis en vidence en par-lant de lgalit dans lhritage, cest lacontribution des femmes, de leur apport co-nomique la construction du patrimoine fa-milial.

    Avez-vous t approche par des famillesou des personnes pour rgler des pro-blmes dhritage ? Au centre dcoute du Ciddef, toute personnepeut venir pour un conseil, une orientationou un accompagnement juridique. Cestlors de ces rencontres et visites que lesproblmes de succession se sont poses; leshritiers sont surpris de dcouvrir linga-lit dans les parts qui reviennent la veu-ve, au fils, la fille. Ils affichent une in-comprhension de ce partage ingal, enayant intgr dans leur conscience que lesrgles de lhritage sont intouchables. Les casreus rsident dans la difficult liquider unesuccession ou dans la rapidit le faire, lors-quil ny a pas denfant ou lorsque les hri-tiers sont des femmes: la veuve et sesfilles. Une veuve sans enfant hrite duquart de ce que laissera son dfunt mari, alorsque le mari hrite de la moiti de ce quelpouse laissera en labsence denfant. Vousremarquerez que les parts sont ingales. Lors-quil ny a que la veuve et les filles, un aceb

    accompagnera les hritires dans le parta-ge du patrimoine et cest ce qui tonne lesintresss. Le dernier cas que nous avons reuest celui dune veuve avec ses 3 filles, qui d-couvre quelle recevra un 1/8 de la succes-sion, que ses filles auront les deux tiers et lereste est attribu au aceb qui, dans ce cas, estla sur du dfunt. Donc, lpouse recevra les3/24 de ce quil y a partager, les filles les16/24, et la sur (aceb) du dfunt les 5/24.Lpouse ayant contribu la constructionde ce patrimoine, avec lapport de son argent,aura moins que la sur aceb, qui a fait sa viepar ailleurs, avec un mari et des enfants. Cest une injustice flagrante, sans comptersur le principe ingal qui est celui de donnerune double part au garon et une part lafille, dans ce quaura laiss le pre dfunt. Trssouvent, ce sont les filles qui nous consultent,car ce sont elles qui ont achet lappartementfamilial ou contribu le faire du vivant dupre. Elles se retrouveront la rue avecleur mre, car cet unique bien partager, de-venu litigieux, est vendu malgr leur refus.

    Le Ciddef a initi, en 2010, un plaidoyerpour lgalit en hritage. Cinq ans aprs,o en tes-vous? Nous avons effectivement initi le plai-doyer pour lgalit dans lhritage, qui faitson bout de chemin comme le plaidoyer pourla participation politique des femmes, lequela mis 10 ans pour aboutir. Chaque anne, le Ciddef organise des ren-contres avec des spcialistes de la question,des thologiens, le mouvement associatif, leslus, pour faire avancer lide quil est pos-

    sible de consacrer lgalit dans lhritage.La raction ce plaidoyer na pas t violente,beaucoup de personnes se sont exprimessur la question travers les rseaux sociaux.videmment, il y a eu des pour et descontre, il y en aura encore. En revanche, une majorit silencieuse estdaccord avec notre plaidoyer, elle ne lex-primera quen apart, mais son soutiennous est acquis. Mieux, elle utilisera les subterfuges juri-diques que le code de la famille a prvus, ladonation, le habous, le legs ou carrment lavente de leur bien leurs filles. Ct pouvoirspublics, nous navons pas enregistr de r-action, mais nous savons que nous avons desallis sur cette question.

    Cette anne, vous participez une cam-pagne sur les droits des femmes dans lessuccessions, lchelle de la rgion duMaghreb. Un mot sur cette action? La campagne pour lgalit dans lhritagea t nationale pour chacun des 3 payscomposant le collectif Maghreb galit: Al-grie, Maroc et Tunisie. Nous avons lhabi-tude de travailler en rgion, car notre actionest plus payante lorsque nous unissonsnos efforts. La confection du plaidoyermaghrbin pour lgalit dans lhritage esten cours, il sera prt fin 2015.Nous devons trouver les rfrents com-muns: les argumentations de droit inter-national et de droit national, les argumentsreligieux, les arguments sociologiques et par-ticulirement conomiques, vont fonderlargument maghrbin.

    Avez-vous approfondi la rflexion sur lesprincipes susceptibles de rtablir lgali-t dans lhritage ? Nous sommes en train de travailler sur laquestion religieuse et, particulirement,sur les 3 principes utiliss pour carter unergle de droit injuste et discriminatoire: lamaslaha, cest--dire lutilit publique, la dha-roura ou ncessit et les maquassid, qui sontles finalits de la loi. Nous travaillons avec les spcialistes de laquestion religieuse, des fouqahas de lislam,qui ont rpondu notre demande et qui nousaccompagne dans la rflexion sur lgaliten hritage. Leur rflexion les a mens uti-liser ces 3 principes pour dmontrer que lepartage gal entre lhomme et la femme estpossible. Le philosophe tunisien MohamedTalbi, ayant crit le plaidoyer pour un islammoderne, estime que le problme de lhri-tage nest pas totalement insoluble, quil estpossible, en plaidant pour un consensuspour trouver une solution juridique confor-me lislam. Il a mis en vidence les 3 prin-cipes de lislam qui permettent de fairevoluer le droit et ladapter la ralit.M. Talbi est formel, en affirmant que ces ins-truments permettent de faire voluer la loien matire dhritage, mais pour cela, la so-cit doit sy prparer. Nous pouvons affirmer que si la socit al-grienne est effectivement bien prpare, elleadhrera facilement au principe de partagegal de lhritage et nous nen voulonspour preuve que les rsultats du sondage de2008, entrepris par le Ciddef. Ce sondage a dmontr le souhait de la so-cit une galit dans lhritage: la partdes personnes disposes pouser lide dunpartage galitaire ont t de prs de lamoiti des adultes, et celle des adolescentsde prs des deux tiers.

    Il y a quelques mois, vous avez plaid pourlintroduction rapide de modifications,citant le radd et laceb. Du nouveau ce ni-veau? Des modifications du code de la famille, dansle livre troisime portant les successions, peu-vent tre introduites, sans bouleverser la py-ramide des hritiers et les parts prvues. Lors-quil ny a que des hritires, la technique duradd doit leur tre applique, c'est--dire leurrestituer la part qui reste revenant auxaceb. Le code tunisien la fait, nous pouvonsle faire aussi, car nous ne sommes plusdans la philosophie des premiers sicles delhgire, o la terre, seule patrimoine, devaitrester dans la famille patriarcale, pourquun tranger ne lhrite pas. Lexemple citde lpouse et de ses 3 filles, qui ont vu la tan-te paternelle hriter de la part la plus leve,donne rflchir. Instituer le radd pour les filles seules hri-tires viterait bien des dpenses fiscales sup-plmentaires, occasionnes par la dona-tion ou la vente dun appartement Il fautaller plus loin, lorsquil y a un male hritier,il faut sortir du patrimoine le domicileconjugal, lorsque la veuve est encore vivante.Cela, en attendant que le frre, la sur et leurmaman aient la mme part.

    H. A.

    Entretien ralis par :HAFIDA AMEYAR

    Yahi

    a/Li

    bert

    Mme Nadia At Za, juriste et directrice du Centre d'information et de documentationsur les droits de l'enfant et de la femme (Ciddef)

  • BOUIRA

    Mort subite dune tudiante Une tudiante, B. Moufida, 26 ans, estmorte subitement, avant-hier matin, la citdes jeunes filles Anouche-Chama dans laville de Bouira. Selon nos sources, la victime,qui est tudiante en 3e anne scienceshumaines, spcialit histoire, originaire de lawilaya de Khenchela, a eu un malaise vers10h. Elle sest dirige vers les sanitaires pourvomir avant des svanouir. Selon nossources, cest lune de ses copines qui a alertles responsables de la cit. Aux environs de11h, soit prs dune heure aprs que lesresponsables lont vacue vers lhpital, ellerendit lme avant son arrive lhpital.Actuellement, le corps de la dfunte est auniveau de la morgue de lhpital Mohamed-Boudiaf. Les services de police ont ouvert uneenqute. Une autopsie sera effectue sur lecorps de la dfunte afin de dterminer lescirconstances de sa mort.

    A. DEBBACHE

    OUARGLA

    Vers la mise en service de neuf stations-service Lors dune visite de travail et dinspectionqui la mene, avant-hier, dans les daras deTouggourt, de Tayebet et de Mgarine, le walide Ouargla, Ali Bouguerra, a inspect ltatdavancement des travaux de plusieursprojets relevant du secteur de lnergie et desmines. Neuf nouvelles stations-service dontles travaux sont en cours de ralisation etdautres sont dj achevs ont t inspectesune une par le wali. M. Bouguerra a insistsur les dlais en donnant des instructions auxresponsables du secteur et aux entreprisesralisatrices dacclrer la cadence destravaux pour que ses stations-service soientmises en service avant le 5 juillet ou au plustard au mois de septembre prochain. Selon unresponsable du secteur de lnergie et desmines la ralisation de ces stations a pourobjectif de rduire la charge subie par lesstations-service qui sont dj en services etvenir au bout des crises rptitives descarburants qui secouent cette rgion.

    AMMAR DAFEUR

    DUCATION BJAIA

    49 569 candidats inscrits pour les examens de fin danne Quelque 49 569 candidats dont 22 527garons et 27 042 filles sont inscrits auxexamens de fin de lanne scolaire dans lestrois paliers de lducation Bjaa. Selon leschiffres fournis par la direction de lducationdans un communiqu, le nombre decandidats est en diminution de 1 456candidats au brevet denseignement moyenalors quil est en augmentation de 44candidats pour lexamen de 5e et de 4737 pourle baccalaurat, comparativement lannedernire. Les candidats libres inscrits pour cesexamens seront au nombre de 4577 candidatsau bac et 340 au BEM alors que parmi lescandidats dtenus, 286 candidats prendrontpart aux examens du bac et 86 autressubiront lexamen du BEM, a-t-on not. Pources examens qui dbuteront le 2 juin pour leslves de 5e, le 7 juin pour ceux du BEM et le 14juin pour les candidats au baccalaurat, tousles moyens humains et matriels serontmobiliss.10664 encadreurs sont mobiliss et200 centres dexamen rquisitionns dans lestrois paliers cet effet. Les APC, quicollaboreront troitement avec la direction delducation, assureront pour leur part lesmoyens logistiques pour le bon droulementdes preuves. Sagissant des lveshandicaps, une prise en charge et uneassistance leur seront assures dans lescentres dexamen, a-t-on soulign. A noterpar ailleurs que 255 candidats dont 131 filles et124 garons, issus des tablissementsscolaires privs de la wilaya prendront part ces examens. 151 sont inscrits lexamen de5e, 76 candidats au BEM et 28 autres lexamen du baccalaurat.

    H. KABIR

    BRVESdu Centre

    Lundi 25 mai 201510 LIBERTELAlgrie profonde

    ELLE SEST ENQUISE DE LEXPRIENCE ALGRIENNE EN MATIRE DE PRISE EN CHARGE DES SINISTRS

    Mme Margrareta Wahlstrom,envoye spciale du SG de lONU, Boumerds

    Lenvoye spciale du SG de lONU, M. Ban ki-Moon, qui sest enquise de lexprien-ce algrienne en matire de prise en charge des sinistrs et de la reconstruction, ainsist sur la prvention et les capacits locales dont doivent se doter tous les pays

    pour rduire le taux de mortalit en cas de catastrophe naturelle.

    Il va falloirt r a v a i l l e rdavantage,notammentsur le planinfrastruc-tures et constructions,pour viter des sismescatastrophiques, aaffirm vendredi MmeM a r g r a r e t aWahlstrom, sous-secrtaire gnralepour la rduction desrisques des catas-trophes, lors de sa visiteeffectue Boumerds.Lenvoye spciale duSG de lONU, M. Banki-Moon, qui sestenquise de lexpriencealgrienne en matirede prise en charge dessinistrs et de la recons-truction, a insist sur laprvention et les capa-cits locales dont doi-vent se doter tous lespays pour rduire letaux de mortalit en casde catastrophe naturelle. Nousavons adopt, lors de la 3e conf-rence mondiale, plusieursrecommandations, parmi ellescelles qui concernent la rduc-tion de limpact sur le taux demortalit ou comment rduirelimpact sur les infrastructures,a-t-elle expliqu en substance.voquant le sisme du Npalquelle a qualifi de grande tra-

    gdie, Mme Wahlstrom a indiquque le scnario prvu tait pire,prcisant que les capacitslocales sont assez bonnes. Nousavons appuy les autorits npa-laises et nous poursuivons cettemission, mais il faut un peu detemps pour acheminer toutes lesaides prvues compte tenu de laconfiguration du terrain, a-t-elle estim. Elle a prcis quelONU a fait un travail impor-

    tant et continuera de le faire endirection de ce pays. Pour elle,le monde doit dsormais int-grer les risques de catastrophesdans le dveloppement urbain,la construction ou encore lin-dustrialisation. La reprsentan-te de lONU a visit lors de saprsence Boumerds la citdes 1200-Logements o plus de700 personnes ont trouv lamort lors du sisme du 21 mai

    2003, ainsi quun tablissementscolaire de la localit. Les auto-rits de la wilaya lui ont donnles explications sur les effortsfaits par ltat algrien pour lareconstruction des villesendommages et le relogementdes sinistrs. Un film documen-taire trs mouvant sur le sis-me de Boumerds a t projetpar la Protection civile cetteoccasion. M. T.

    DRA EL-MIZAN (TIZI OUZOU)

    Le point de vente Eriadreferme ses portes

    Sans grande surprise, l'Eriad-Centreferme son point de vente de produitsde minoterie et de lgumes secsouverts au lendemain des meutes de jan-vier 2011. En effet, aprs plus de dix ans defermeture, le local de l'ex-Sempac sis sur laroute d'Alger avait rouvert ses portes afinde mettre la disposition des consomma-teurs des produits alimentaires (semoule,ptes, lgumes secs de la CCLS condition-ns par l'Eriad-Centre). Certes, les respon-sables de ladite entreprise ont voulu recon-qurir un march qui leur a t pris par lescommerants privs, mais hlas, cette ini-tiative n'a pas eu les rsultats escompts.Quatre employs y ont t placs : deuxveilleurs de nuit et deux manutention-naires. Aujourd'hui, ils ne sont plus surplace. Je ne savais pas qu'un magasin ven-dait des produits ici depuis maintenant plusde deux ans. Car, pour les produits de mino-terie, maintenant, on a le choix. Ce n'estplus le temps des pnuries quand il fallaitvraiment avoir de la patience pour se faire

    servir ou encore il fallait connatre quel-qu'un, nous dira un septuagnaire qui neregrette pas le dpart de l'ex-Sempac eugard tous les passe-droits que s'offraientses employs cette poque dsormaisrvolue. Pour d'autres citoyens, le momentde fermer ce point de vente n'tait pas bienchoisi du fait que ces derniers temps la for-mule Consommons national est envogue. De l'avis de certains consomma-teurs, la rouverture de ce point de venten'tait pas bien rflchie parce qu'aujour-d'hui une multitude de produits alimen-taires de ce genre abonde sur les tals dessuprettes et autres espaces commerciaux.Le retour de la clientle au local de l'ex-Sempac n'a pas eu l'effet escompt par lesresponsables du service commercial del'Eriad-Centre, ce qui a amen cette dci-sion de fermer ce point de vente car lesbnfices accumuls durant ces deuxannes de fonctionnement ne suffisaientmme pas rgler les salaires des employs.

    O. GHILS

    D. R

    .

    Mme Margrareta Wahlstrom (au centre), sous-secrtaire gnrale pour la rduction des risques des catastrophes.

    EXAMENS DACCS LUFC

    952 candidats prsents aux preuves Mda Pas moins de 952 candidats se sontprsents aux preuves daccs en 1reanne de luniversit de la formationcontinue (UFC) qui se sont droules du 21au 22 mai travers 4 centres dexamenouverts au niveau du chef-lieu. Selon lesdclarations du directeur de lantennelocale de lUFC, il a t enregistr desdfections de candidats aux preuvesestimes au 2e jour environ 82% deleffectif total inscrit. Pour le droulementdes preuves, 215 encadreurs ont tmobiliss pour la surveillance des centresd'examen dsigns au niveau du chef-lieu.L'on annonce aussi que les rsultats serontproclams ds l'achvement descorrections, et ce, avant la fin du mois dejuin, prcise-t-on. Le mme responsableindiquera quen dpit de laugmentationdes flux dinscrits de plus de 10% parrapport lanne coule, toutes lesconditions de prise en charge ont t miseen place par louverture des classesdenseignement pour l'ensemble desfilires. En outre, les inscriptions descandidats admis commenceront aprs lapublication des rsultats, a encore prcisle directeur de lUFC de Mda.

    M. EL BEY

  • OUM EL-BOUAGHI

    Le chef-lieu de wilaya dot d'un march couvert quelques semaines du dbut du moissacr de ramadhan, le chef-lieu de la wilayadOum El-Bouaghi s'est dot d'un marchcouvert pour permettre aux habitants defaire leurs emplettes quotidiennes, sansdsagrments, ni dplacements vers lesagglomrations voisines, savoir An Beda,An Fakroun, An Babouche. Le marchdontles travaux ont cot 8 milliards de centimesa t ouvert la cit Benboulad, il y aquelques jours. Ce projet ainsi que celui encours pour la transformation de l'ex-marchhebdomadaire de lancienne ville en marchcouvert sont destins mettre fin l'informel dans la vente des fruits etlgumes qui ne cesse de ronger les espaces etcrer des dsagrments de tous genres. Pourpeu que les commerants relvent le dfi etdveloppent leur activit l'instar de leursvoisins de An Beda et autres, pourfaciliterla tche aux citoyens du chef-lieu dewilaya, qui apprcieront certainementl'initiative durant le mois sacr.

    K. MESSAD

    JIJEL

    Journes portes ouvertessur la Gendarmerienationale La maison de la culture Omar-Oussedik deJijel a abrit, les 21, 22 et 23 mai, lestraditionnelles journes portes ouvertes surla Gendarmerie nationale. Les lments dece corps scuritaire ont expos plusieursoutils et quipements utiliss pour assurerla scurit des biens et des personnes. Cesjournes portes ouvertes qui ont durjusqu samedi ont pour but de crer un lienentre la gendarmerie et les citoyens et defaire connatre ses missions, notammentdans la lutte contre la criminalit, a-t-onindiqu. Le grand public a assist, lors delouverture officielle de ces journes, auxdiverses simulations dinterventions anti-terroristes, des exercices dattaques mainarme et des dmonstrations dartsmartiaux. En marge de cette manifestation laquelle ont pris part les autorits civiles etmilitaires, il a t prcis que lagendarmerie, qui mne une lutte sans mercicontre les pilleurs de sable, a enregistr 120affaires lies lextraction illicite de sable,soit plus de 6750 m3. En dpit des effortsconsentis, le phnomne du pillage de sablede mer a pris une ampleur inquitantedurant ces deux dernires annes,notamment sur la cte est de Jijel o desbandes organises sont mobilises chaquenuit.

    MOULOUD SAOU

    EL-TARF

    396 affaires traites par la gendarmerie en 2015 Le groupement de gendarmerie dEl-Tarf aorganis des portes ouvertes au parcanimalier de Brabtia (commune dEl-Kala).Les trois journes ont permis aux jeunesgens intresss par une carrire dans cecorps davoir des informations sur lesmodalits de recrutement et sur les diversesmissions confies aux gendarmes. De plusamples explications sur les moyens utilissdans l'accomplissement des diverses tchesnobles et pnibles confies aux gendarmes.Par ailleurs, le bilan dress par legroupement de gendarmerie de wilayamontre une rgression du taux de lacriminalit grce une prsencepermanente sur le terrain. Lors de sonintervention en prsence des personnalitsciviles et militaires invites, le commandantdu groupement a indiqu que le traitementdes affaires courantes s'est modernis grce la mise en place de nombreux procdsinformatiques. Il a rappel que les citoyenspeuvent se rabattre sur le numro vert,dposer leurs plaintes par internet, etc. Dansle mme sens, le commandant dugroupement a indiqu que depuis le dbutde lanne en cours, 396 affaires ont ttraites, 345 personnes impliques, dont 35femmes, ont t arrtes. Enfin, selonlorateur 80% des 438 appels reus par le 1055ont t traits.

    TAHAR B.

    BRVESde lEst

    Lundi 25 mai 2015 11LIBERTE LAlgrie profonde

    CONCOURS DE RECRUTEMENT DANS LDUCATION

    Prs de 27 000 dossiers dposs Stif

    Les centres ouverts dans les vingt daras de la wilaya ont, ds le dbut de lopration,connu un rush et des files interminables.

    La direction de lducation de lawilaya de Stif a enregistr ledpt de 26 905 dossiers de can-didature au concours de recrute-ment des professeurs dans lestrois cycles de lenseignement(15 003 au primaire, 3 707 au secondaire et 8195 au moyen). Selon les informations ennotre possession, les filles constituent prsde 80% des candidats. En effet, les centresouverts dans les vingt daras de la wilaya ont,ds le dbut de lopration, connu un rush etdes files interminables. la fin de la semainedernire, les postulants ont t invits serapprocher des centres pour retirer lesconvocations. De son ct, le directeur delducation de wilaya, Abdelaziz Bezala, a,lors dune confrence de presse anime audbut du mois, indiqu que les relevs denotes et diplmes dposs seront authenti-

    fis, tout en ajoutant que les agents chargsde la saisie des renseignements des candidatset de llaboration du barme de notationont t sensibiliss limportance de cetteopration. En effet, le premier responsabledu secteur a indiqu que, dans un souci derapprochement et afin dviter aux candidatsle dplacement au chef-lieu de wilaya, sesservices ont procd la dcentralisation delopration de dpt des dossiers, de remisedes convocations et mme du droulementde lpreuve orale. Le directeur a rappelaussi que la wilaya de Stif, qui connatra ledpart la retraite de plus de 1 400 profes-seurs, tous paliers confondus, a bnfici autitre de lanne scolaire 2015/2016 de 1 103postes (575 pour le primaire, 345 pour lecycle moyen et 183 pour le secondaire), ainsique plusieurs autres postes pour les sortantsdes ENS (coles normales suprieures).

    Mieux encore, le confrencier a aussi tenu prciser aux reprsentants de la presse natio-nale que la drogation de la direction de laFonction publique permettra de pourvoir lespostes vacants au 31 dcembre 2015 en ayantrecours la liste dattente. Par ailleurs, M. Bezala a rappel que le retard enregistrdans certains tablissements scolaires cause des intempries et de la grve desenseignants a t rattrap, tout en annonantque le taux de ralisation des programmes adpass 80%. Le directeur qui a t dsign la tte de la plus grande wilaya du pays depar le nombre de ses effectifs a indiqu quetous les ingrdients sont runis pour que lawilaya de Stif ralise de bons rsultats lorsdes diffrents examens officiels de fin dan-ne. Il est rappeler que Stif compte 32 473candidats au baccalaurat, 20 000 au BEM et30 300 lexamen de fin de cycle