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23/05/2013
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Résistance bactérienne aux antibiotiques en
Afrique
Guessennd K NathalieObservatoire de la résistance des micro-organismes aux anti
Infectieux en Côte d’Ivoire: ORMICI
[email protected], [email protected]
Plan1. Introduction2. Origine de la résistance bactérienne3. Surveillance de la résistance4. Pourquoi surveiller et Méthodes de
surveillance5. Expérience de la Côte d’Ivoire6. Conclusion et recommandations
Introduction
Résistance: phénomène mondial préoccupant
Phénomène observé pour toutes les espèces bactériennes et lié à leur inéluctable évolution.La prévalence varie:� selon pays, d’une région à l’autre� selon l’hôpital, selon le service� d'un agent pathogène à l'autre.
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Résistance: phénomène mondial préoccupant
Aucune nouvelle famille d’antibiotiques depuis 25 ansMise au point nouvel antibiotique:
longue, complexe et onéreuse����Recherche orientée vers le séquençage du génome des micro-organismes afin d’identifier d’autres cibles
D’où vient l’émergence de la résistance?
Inéluctable évolution des espèces
Pression de sélection
Utilisation des ATB dans la filière animale et environnementale
D’où vient l’émergence de la résistance?
�résistance naturelle: propre à l’espèce
�résistance acquise: chez des souches d’une espèce normalement sensibleDeux mécanismes:
� Mutation du chromosome� Acquisition informations génétiques
(éléments mobiles)
Facteurs favorisant la résistance
Surconsommation / AutomédicationAntibiothérapie empirique pour infections bactériennes et même viralesMauvaise observance Traitements
� trop courts� Mal adaptés
Problème des contrefaçons : médicaments de rueRésistance bactéries filière animale et environnement
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Facteurs favorisant la résistance
Infrastructures et équipements insuffisants
����Antibiogramme réservé à quelques laboratoires de microbiologie
� Facteurs techniques: Résistances sous-estimées:
blse difficiles à détecter ou non détectéeMRSA non détectés…
Qui doit surveiller la résistance bactérienne?
Biologiste (Laboratoire)
Clinicien: Prélèvements+++données cliniques facteurs de risque
Rôle du Laboratoire
�Rôle souvent discuté+++
•�Toutes les IN ne font pas l’objet de prélèvement� microbiologique
@infections jugées pas graves (soins locaux)
• �en cas de culture + pas de renseignements pour ≠ colonisation ou souillure et infection
• �Facteurs de risque prédisposant: info administratives: date d’entrée? Atcdhospitalisation, sonde, prothèse
• 11
LG1
Comment organiser la surveillance
Collecte systématique et régulièreAnalyse et interprétation des données sanitaires essentiellesEtude de l’évolution des résistancesNotification des nouvelles résistances
�Planification, mise en place et évaluation des actions de santé publique
Diapositive 11
LG1 Cf diapo n°9 de la présentation sur la toxine de PVL pour l'expression sequentielle des proteines de mb et des toxines.Laurent Gergelé; 09/05/2007
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Types de surveillance des microorganismes
Surveillance passive : demandes d’analyses Surveillance active� enquête ponctuelle sur une thématique donnée� réseau de sites sentinelles� réseau de surveillance régional ou internationale
Surveillance passiveAide au diagnostic et au traitement
Biais de recrutement +++Données épidémiologiques incomplètes Mauvaise utilisation par les praticiens : connaissances insuffisantes de l’interprétation des résultats :
o Profils de Résistanceo Équivalence des molécules mal méconnueo Peu utilisé pour élaborer des directives et des
algorithmes de traitement
Surveillance active
Protocoles standardisés au plan épidémiologique et technique � Résultats plus fiablesMeilleure interprétation des données
�meilleure appréciation de la réalité�Généralisation des données
Schémas thérapeutiques à usage interne (service, hôpital)à usage plus élargi (ville, pays)
Enquêtes et Réseaux Au plan national : � Enquête nationale d’étude de la résistance
des bacilles tuberculeux Au plan international� Projet Réseau RIIP: Étude le la résistance des agents des méningites, infections urinaires, diarrhées � Réseaux de surveillance
� Surv. des Salmonella : Salm-Survey� Surv. des Résistances des S pneumoniae et Hi:
Alexander, SOAR
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Activités des réseaux
Contrôle de qualité: tests de compétence du Laboratoire Évaluation de nouvelles molécules AB (avant leur mise sur le marché)Évaluation de l’activité de molécules déjà commercialisées : �dans le contexte de nos pays en fonction de
nos réalités de prescription
Réseaux en Afrique
Afrique du Nord: mise en place effective
( AARN: réseau algérien de surveillance de la résistance, Projet ARMed: réseau du sud Ouest méditerranéen)
Afrique subsaharienne peu de réseaux existent.
Côte d’Ivoire, (ORMICI) depuis 2002
Expérience de l’ORMICI
Observatoire de la Résistance des Micro-organismes aux anti-Infectieux en Côte d’Ivoire
ORMI-CI
[email protected], [email protected]
Association multidisciplinaire
Créée en juin 2002
Parrainage ONERBA-France
Siège: UFR des Sciences Médicales Université de Cocody
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MISSIONS
Former et informer professionnels de santé et populationConstituer bases de données et les comparer à celles des pays de la sous-régionNotifier les cas de résistance aux autorités sanitairesDévelopper des projets de recherche sur la résistance
Traitement des données
ORMI-CI
Privé
CHU
HG
[email protected], [email protected]
Traitement des donnéesDiffusion régulière et rapide des informations���� aux décideurs���� à ceux qui en ont besoin
Site Web: www.ormici.org et ORMI-CI News (annuel)
[email protected], [email protected]
Résistances en Côte d’Ivoire
Infections communautaires
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Evolution des phénotypes des E coliurinaires
39,2
60,3
24,5
36,536,3
10,2
0
10
20
30
40
50
60
70
80
2006 2007 2008 2009 2010
Béta Lactamase
PerméabilitéDiminuée aux aminoR croisée aux Q
Sensibilité de S. pneumoniae à la pénicilline G
Etudes CMI (µg/ml)
Nb(%)
<0,06 (S) 0,1-1 (I) >2 (R)
e-Baskett (2001-2003)
N=50 72,0 0,0 0
Alexander (2004-2005)
N=100 94,0 5,0 3
Active (2006)
N=100 95,0 1,0 4
SOAR (2009-2010)N=100
54,8 40,4 4,8
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Résistances en Côte d’Ivoire
Infections hospitalières
Evolution des taux de blse et de SARM
9,1
24,6
9,7
29,4
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
blse SARM
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Phénotypes de résistance de P aeruginosa 2005-2011
27,3
2,9
25,8
17,214,8
7,2
0
5
10
15
20
25
30
sauvage BLSE CASE Efflux Complexe déficitporines
%
%
1er cas VIM2 en 2011
Circulation de la résistance dans la filière aviaire
Résistance dans la filière aviaire
[email protected], [email protected]
Phénotypes de résistance pour les blases
67,3
20,5
9,71,3 1,2
sauvagePBNTRIPHNESBL
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Souches humaines vs souches aviaires en 2011
GES : 0VEB: 0PER: 0
Majoritaire CTXM116% SHV12Qnr+: 24,2% dont 50% B
GES: 1VEB: 3PER: 3
CTXM: étude SHV : étudeQnr B: 10%
E coli humaines (N=275) E coli aviaires (N=226)
Premiers cas de bla GES, VEB et PER en Côte d’Ivoire et chez des souches aviaires
Transfert possible chez l’homme via les produits aviaires: fumier, chair, intestins et autres abats
Recommandations(1)
Plus grande implication concertée des professionnels de l’environnement, de la santé humaine et animale
Volonté politique de lutte contre l’utilisation anarchique des antibiotiques�création de lois
[email protected], [email protected]
Recommandations(2)
Renforcer les capacités en matière d’étude de la résistance. Valoriser et vulgariser les résultatsConcevoir des documents nationauxMettre en place des consensus nationaux de prescription d’antibiotiques.
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Recommandations(3)
Améliorer la formation des professionnelsMettre en place une politique nationale d’utilisation et de prescription des antibiotiques. Compte tenu des déplacements importants de population, il est souhaitable de comparer les données des pays de la sous-région réunis en réseaux.
[email protected], [email protected]
Conclusion(1)
L’émergence et la diffusion de la résistance des bactéries aux antibiotiques a un impact considérable sur la santé des populations et partant sur le développement durable de nos jeunes nations.
[email protected], [email protected]
Conclusion(2)
Aussi, les laboratoires doivent –ils se mettre en réseau et standardiser les techniques de surveillance afin de comparer leurs résultats et convaincre les gouvernants à élaborer et à mettre en œuvre une politique sanitaire rigoureuse et ambitieuse.
[email protected], [email protected]
Merci pour votre aimable attention
Les antibiotiques sont inefficacescontre le virus de la grippe!!!