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UNE MAISON CONFORTABLE EN TOUTE SAISON
Isolation, fenêtre, chauffage…
LES SOLUTIONS ÉCONOMIQUES
24PAGESDE CONSEILSPRATIQUES
DOSSIER SPÉCIAL
ÉCORÉNOVATION
CHAUFFAGETout ce qu’il faut savoir
ISOLATIONFaites le bon choix !
FENÊTRESPosez-vous les bonnes questions
GrDF, premier distributeur de gaz naturel en Europe, met chaque jour toute son énergie au service de ses 11 millions de clients, partout en France.L’énergie est notre avenir, économisons-la !
GrDF - 6, rue Condorcet - 75009 Paris
Société Anonyme au capital de 1 800 000 000 euros - RCS PARIS 444 786 511
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Mon
budget
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QUESTIONS
MON
environnement
MA MAISON
Mon projet
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Sommaire
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58 ÉTABLIR UN DIAGNOSTICCalculer ses besoins de façon précise permet d’éviter le gaspillage d’énergie et les grosses dépenses. À la clé, un logement respectueux de l’environnement.
64 CHOISIR UN ISOLANT
Les matériaux performants en matière d’isolation thermiquesont nombreux. Reste à choisir celui qui convient le mieux, en fonction de l’usage qui lui est destiné.
66 REMPLACER LES FENÊTRESSix questions à se poser avant de changer ses fenêtres, pour concilier écologie, contraintes de budget, confort, sécurité, entretien et esthétique.
70 RÉNOVER LE CHAUFFAGEClé du bien-être et vivier d’économies substantielles, le chauffage est l’enjeu de réduction d’émanations polluantes, sans dégrader le confort de l’habitation.
74 DES IDÉES SIMPLES POUR ÉCONOMISERQuelques gestes élémentaires, relevant souvent du simplebon sens, permettent de réduire de façon très significative le gaspillage d’énergie.
76 BÉNÉFICIER DES AIDESPrime de rénovation, prêt à taux zéro, crédit d’impôt : tout un dispositif est en place pour alléger le coût des travaux de rénovation à entreprendre.
RÉDACTION GEORGES-FRANÇOIS REY
MAQUETTE DOMINIQUE DUMAS
SECRÉTARIAT DE RÉDACTION PIERRE-ANDRÉ ORILLARD
Photos de couverture BOSCH, JULIEN CLAPOT, ISOVER,
FRÉDÉRIC MARRE, CHRISTIAN RAFFAUD,
Un guide de 24 pages
pour réaliser des économies, faire des choix
écoresponsables en maintenant
le meilleur confort possible.
n° 821 • juin 2014 www.systemed.fr58
Écorénovation Diagnostic
Calculer ses besoins de façon précise permet d’éviter les équipements surdimensionnés, sources de gaspillage et de grosses dépenses. À la clé, un logement performant et respectueux de l’environnement.
Quand il veut rénover son loge-ment, le premier réflexe d’un propriétaire est souvent de
changer les équipements vétustes ou d’opter pour une énergie « plus propre » et plus conforme à la tendance verte actuelle : « J’envisage de remplacer ma chaudière…, de poser des panneaux solaires…, d’installer une pompe à cha-leur géothermique… ». Mauvaise idée : la première des priorités est de dimi-nuer ses besoins en énergie. Changer une ancienne chaudière pour un mo-dèle à la pointe du progrès dans une
Préparation des travaux :
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« maison passoire » améliore à peine la situation. Les experts ont calculé qu’un logement de 100 m2 sans isolation exige une chaudière de 13,5 kW, contre 8,75 kW pour une maison parfaitement isolée (ces puissances s’entendent hors eau chaude sanitaire). Et cela, en consommant beaucoup plus pour compenser les pertes caloriques pro-voquées par les ponts thermiques et autres failles dans l’enveloppe de la maison.Mal isolée, livrée à une ventilation mal contrôlée à cause de vieilles
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fenêtres non jointives, une maison est parcourue de courants d’air, ses murs sont froids et, quels que soient le mode de chauffage et la température qui y règne, la sensation d’inconfort l’emporte. En revanche, parfaitement isolée, on s’y sent bien sans nécessai-rement pousser le thermostat. C’est le cas des maisons basse consomma-tion (BBC) et de celles, respectant la réglementation thermique 2012, qui ne consomment que 50 kWh/m2 par an d’énergie primaire.
Mission impossible ?En rénovation, amener une maison ancienne à de tels résultats semble illusoire. Et pourtant, il existe un label « BBC-Effinergie Rénovation ». C’est bien la preuve qu’il est possible d’atteindre ce niveau de performance et que toutes les maisons anciennes recèlent un gise-ment d’économies d’énergie. Les mai-sons construites dans les années qui
avez-vous pensé à tout ?
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ont suivi la Seconde Guerre mondiale sont pour la plupart mal isolées, voire pas du tout, car l’exploitation inten-sive des ressources fossiles fournissait une électricité bon marché : se chauffer ne coûtait pas cher ! Leurs volumes et leurs formes étaient simples, ce qui les rend aujourd’hui relativement faciles à isoler par l’extérieur (ITE).Pour les bâtisses plus anciennes dont on souhaite préserver le cachet, mieux vaut opter pour une isolation par l’inté-rieur (ITI), quitte à perdre un peu de surface habitable. Ces bâtisses aux murs épais sont en général froides toute l’année. Mais comme on a le plus souvent respecté les règles immémo-riales des constructions bioclimatiques (orientation, protection contre les vents dominants, inertie thermique, etc.), on peut toujours en tirer un bon parti. Quel que soit le cas, il est primordial de faire une évaluation de l’existant pour décider des travaux à réaliser.
Faire les bons choix : un art difficileEn matière de rénovation, l’investissement est souvent
important et les pièges sont nombreux. Et l’option « écolo »
multiplie les risques. Les technologies utilisées dans le
domaine de l’habitat durable et des énergies nouvelles
évoluent rapidement et il est impossible de tout connaître
pour qui n’est pas de la partie. Les occasions de se faire
« rouler dans la farine » ne manquent pas, car la vague verte
reste un pôle d’attraction pour des entreprises naissantes qui
se lancent dans l’aventure en vendant des solutions
– installations solaires, pompes à chaleur, éoliennes… – avec
un personnel souvent formé à la va-vite. Résultats : pas de
vision d’ensemble, réponses inadaptées et résultats souvent
décevants. Au bout du compte, le client lésé devient un agent
diffuseur actif du précepte : « Il est urgent d’attendre ».
D’où la tentation de faire soi-même, surtout si l’on n’est pas
trop maladroit et que l’on a un peu d’expérience.
Où trouver l’information ?Dans les revues ou les livres ? Sur Internet, dans des forums
où l’on pense trouver les bonnes réponses aux questions
que l’on se pose ? Là encore, les dangers guettent. Sous
les pseudos se cachent souvent des agents commerciaux
qui débitent, sous forme de témoignages vécus, des
argumentaires occultant une partie de la vérité.
Les principes à suivre • Consultez un architecte pour des travaux importants.
C’est en confrontant les avis que vous vous ferez votre
propre opinion.
• Consultez des fiches techniques de produits sur les sites
des fabricants. Surfez sur Internet, mais méfiez-vous
des forums et recoupez les témoignages.
• Réalisez un bilan complet de votre habitat et faites la
liste de vos besoins, quitte à ne pas réaliser l’ensemble des
travaux dans un premier temps.
• Demandez trois devis minimum à des entreprises
différentes, et comparez-les point par point. Les plus détaillés
devraient avoir une bonne longueur d’avance dans votre
décision finale. Un point important : demandez aux artisans
leurs attestations d’assurance décennale et des références de
chantiers (que vous vérifierez).
• En cas de gros travaux, cherchez à obtenir un label qualité
pour votre maison (Label Rénovation Énergétique ou Effinergie
Rénovation, par exemple). Celui-ci est décerné par un
organisme indépendant et habilité qui attestera la qualité de
la réalisation. Les quelques centaines d’euros investis dans ce
« diplôme » accréditeront la valeur du bien en cas de revente.
L’imagerie thermique
est désormais un
outil indispensable
pour localiser avec
précision les fuites
de calories. Coûteuse
à l’achat, la caméra
est disponible à
la location.
n° 821 • juin 2014 www.systemed.fr60
Écorénovation Diagnostic
Faire établir un DPELa température de votre logement n’est pas uniforme, les vitrages et les murs sont froids, des vents coulis s’in-sinuent sous les portes ? Commencez par faire une simulation de bilan ther-mique en ligne (sur www.habitea.info/diagnostic.php, par exemple ; mais il en existe d’autres). Les résultats ne sont qu’indicatifs mais vous pouvez avoir en quelques minutes une idée relativement précise de l’importance des déperditions et surtout du prix qu’elles vous coûtent. Vous pourrez alors faire appel à un professionnel pour affiner ce constat.
Dresser la liste des travauxUn DPE (diagnostic de performance énergétique) n’est obligatoire qu’en cas de construction neuve ou d’exten-sion, ou encore pour valider la vente ou la mise en location d’un bien im-mobilier. Mais son intérêt dans le cas d’une future rénovation est de dresser un état des lieux précis, ce qui permet par la suite d’établir la liste des tra-vaux les plus efficaces à entreprendre pour économiser l’énergie. L’étude doit être menée par un diagnostiqueur certifié par un organisme, lui-même accrédité par le Cofrac (Comité fran-çais d’accréditation, www.cofrac.fr).
Une bonne idée : avant de signer un accord, demandez à l’entreprise de vous fournir un exemplaire des comptes-rendus qu’elle produit habi-tuellement. Vous pourrez ainsi juger sur pièces de la pertinence des ren-seignements que vous allez obtenir.
Coût et nature du diagnosticBien qu’il n’existe aucune régle-mentation en matière de prix, il faut compter en moyenne entre 200 et 400 € pour un logement. Bien enten-du, ce prix dépend de la surface et des caractéristiques du lieu. Un petit pavillon de 90 m2 en banlieue coûte moins cher à tester qu’une proprié-té avec des dépendances en pleine campagne.En principe, le compte-rendu fait une description des lieux et des équi-pements (chauffage, eau chaude sanitaire, ventilation et éventuelle-ment climatisation) ainsi que leurs conditions d’utilisation et la quantité d’énergie qu’ils consomment.Un bon DPE doit aussi donner des conseils de comportement pour dé-penser moins d’énergie et, ce qui est fondamental, des recommandations sur les travaux nécessaires pour amé-liorer la performance énergétique.
Comprendre les étiquettesLe DPE s’accompagne de deux étiquettes. La première classe le lieu en fonction de sa performance énergétique, exprimée en kWh/m2/an. L’échelle va de A, pour les logements les plus sobres (consommation de 50 kWh/m2/an), à G pour les plus voraces en énergie (450 kWh/m2/an). En moyenne, le parc français est classé E (240 kWh/m2/an). La seconde étiquette classe le logement en fonction de ses émissions de gaz à effet de serre. L’échelle va également de A, pour les logements faiblement émetteurs (5 kg de CO2/m2/an), à G pour les logements fortement émetteurs (80 kg de CO2/m2/an).
Puisque l’air chaud
monte, un toit
poreux devient vite
une passoire
thermique… et un
gouffre fi nancier. On
évalue à 35 % les
économies d’énergie
à réaliser avec une
bonne isolation.
Pour établir un bilan
thermique, il faut
notamment repérer
les déperditions de
chaleur et identifi er
les ponts thermiques.
On procède ensuite
au calcul des besoins
nets de l’habitation
en matière de
chauffage. Les parois
« déperditives » sont
soigneusement
passées en revue. VIN
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Agir sur les plus fortes fuites Statistiquement, le toit représente en moyenne 30 % du gaspillage énergé-tique, les murs et les sols 16 %, les portes et les fenêtres 13 %. La première chose à faire est donc de s’occuper de la toiture et des combles.L’isolation du toit se fait le plus sou-vent par l’intérieur. Par l’extérieur, elle présente l’avantage de supprimer les ponts thermiques et de préserver le volume sous-toiture. Mais, complexe et chère, elle ne se justifie qu’en cas de remplacement de la couverture.Dans des combles non accessibles, l’isolant peut être directement posé sur le sol (plancher, solives, etc.). Ceci pour éviter d’avoir à isoler la toiture proprement dite tout en permettant la ventilation des soupentes en été.
Protéger la charpenteOn utilise des fibres minérales en rou-leaux, équipés ou non d’un pare-va-peur, des isolants en panneaux ou des produits en vrac, simplement déver-sés ou soufflés sur le plancher (pour le choix des produits, cf. page 64). Dans des combles habitables, l’isolation se fait en sous-face de toiture. La pose doit impérativement préserver une ventilation de la charpente si elle est en bois. En effet, celle-ci absorbe et rejette une certaine quantité. Si le bois reste humide trop longtemps il peut fermen-ter et pourrir, et les insectes vont alors y proliférer. Il est donc indispensable de ménager une lame d’air d’au moins 3 cm entre isolant et couverture, sur toute la sous-face de la toiture. Cette lame d’air doit être portée à 6 cm dans le cas d’une couverture plus étanche à l’air (tôle, zinc…).En matière de déperdition, les murs arrivent tout de suite après la toiture. Sur le papier, la solution la plus per-formante est l’isolation thermique par l’extérieur (ITE). C’est un peu comme si on habillait sa maison d’un « mur manteau » en superposant les couches de matériaux pour limiter la pénétration des frigories (ces der-nières sont à l’air froid ce que les calo-
ries sont à la chaleur). La méthode offre des avantages : elle supprime les ponts thermiques à la jonction des planchers, des huisseries et dans les angles du bâti. Ensuite, elle préserve la surface habitable : une isolation par l’intérieur (ITI), si elle est efficace, peut faire perdre jusqu’à 7 % de la surface habitable.
Les contraintes de l’ITEL’ITE présente toutefois des inconvé-nients. Les murs doivent être parfai-tement sains. En cas de remontées d’humidité, l’eau peut rester empri-sonnée derrière le complexe isolant et ressortir à l’intérieur de la maison avec toutes les dégradations que ce phénomène entraîne. On lui reproche aussi la perte de luminosité des ou-vertures, due à l’augmentation de la profondeur des tableaux de fenêtres. Cet effet « meurtrière » ne peut être corrigé qu’en changeant les baies et en les plaçant aux nus extérieurs de la façade. Mais cela suppose de gros travaux en perspective.Elle est quelquefois impraticable : pour des maisons jumelées par exemple, si le voisin ne donne pas son autorisation, ou dans les zones protégées ou proches de monuments historiques. En tout état de cause, il vous faudra déposer une déclaration de travaux, voire un permis de construire s’il y a modifica-tion de l’aspect de la façade.
Plus accessible : l’ITIEnfin, si rien ne s’oppose à la mettre en œuvre soi-même, l’affaire est com-plexe et les difficultés nombreuses, ne serait-ce que le traitement des points singuliers : retours de tableaux, angles, encadrements de baies, appuis de fe-nêtres, seuils de portes…Quant à l’isolation par l’intérieur (ITI) elle a deux énormes atouts : elle est relativement facile à réaliser pour un bon bricoleur et, surtout, les travaux peuvent être fractionnés. Ce qui pré-sente le gros avantage de répartir les paiements sur une longue période.
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Diagnostic
Ne pas oublier la ventilationL’intérêt que peuvent présenter d’an-ciennes fenêtres réside dans le rôle qu’elles jouent dans l’aération du loge-ment. L’air, froid ou chaud, qui passe par les défauts d’étanchéité des me-nuiseries remplace très naturellement l’air vicié et humide dû aux activités des occupants. Mais une fois que la maison est rendue plus étanche grâce à l’installation de nouvelles menuise-ries, les papiers peints risquent de se décoller et les murs de se couvrir de moisissures. Des réactions provoquées par l’humidité qui, supérieure à 70 %,
est la source d’un inconfort important. Et ces phénomènes peuvent survenir en quelques mois si l’on ne s’en sou-cie pas immédiatement ! D’où l’intérêt de mettre en œuvre une VMC perfor-mante, pouvant même récupérer les calories de l’air extrait.Dès lors que l’isolation et la ventilation sont maîtrisées, rien ne s’oppose plus à l’évaluation précise des besoins de la maison et de la puissance des équi-pements qui seront nécessaires pour maintenir une température agréable et chauffer l’eau à usage sanitaire.
Contrôler les fenêtresSi elles sont vieilles et ferment mal, les fenêtres sont les principales sources d’infiltration d’air froid (ou chaud en été) dans les logements anciens. Par ailleurs, elles sont le plus souvent équipées de simples verres ou de doubles vitrages de la première génération, aux surfaces particulière-ment froides en hiver. Aujourd’hui, les progrès de l’industrie verrière sont tels que la surface vitrée est quelque-fois plus isolante que le châssis de la fenêtre.Selon une étude réalisée en 2012 par le cabinet d’ingénierie indépendant TBC pour l’Union des fabricants de menuiseries extérieures (UFME) et la
Fédération française du bâtiment (FFB), les économies de chauffage dues à leur seul remplacement par des modèles plus performants vont de 11 à 55 % en maison individuelle et jusqu’à 80 % en appartement ! Dans certains cas, l’opération peut même supprimer une grande partie des besoins en chauffage. Elle s’avère éga-lement utile pour renforcer la sécu-rité de la maison et optimiser le confort acoustique.Mais attention : mettre en place des menuiseries modernes, c’est aussi rendre sa maison plus étanche à l’air, ce qui ne va pas sans entraîner quelques désagréments.
Occultez s’il le fautPour réaliser un maximum d’économies
d’énergie, il faut des fermetures de
qualité, du type volets roulants. Elles
réduisent les pertes thermiques nocturnes
en hiver et protègent de la chaleur en été,
évitant ainsi le recours à la climatisation.
Cette protection peut se doubler d’un
store extérieur, fortement conseillé pour
les expositions sud et ouest. Et si vous
êtes absent en journée, pensez aux
automatismes. Ils gèrent de façon
centralisée l’ouverture et la fermeture
d’un volet ou d’un store en fonction de
l’ensoleillement, de la température ou de
l’horaire. Économies garanties !
En rénovation, une
VMC simple fl ux
hygrométrique
convient dans
la plupart des cas.
Elle se déclenche à
partir d’un certain
taux d’humidité.
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TIC
La fenêtre 3 en 1
associe volet
roulant et store
intégré au double
vitrage. Un système
qui permet d’ouvrir
la fenêtre en grand,
quelle que soit la
position du store.
Le pistolet thermique détecte les ponts
thermiques et les endroits propices
à la formation de moisissures.
Écorénovation
n° 821 • juin 2014 www.systemed.fr64
Écorénovation Matériaux
Réussir son isolation, c’est avant tout parvenir à rendre étanche la totalité de l’enveloppe de la maison. C’est également exploiter idéalement les performances du matériau utilisé. Encore faut-il bien le choisir, en fonction de l’usage qui lui est destiné.
On peut classer les isolants les plus utilisés en trois grandes familles. D’abord les isolants
de synthèse, qui proviennent de la transformation de produits pétroliers et sont donc les mauvais élèves sur le plan environnemental. En contrepar-tie, ils sont économiques, polyvalents, faciles à poser. Ils restent donc encore les plus employés.Les laines minérales (de verre ou de roche) sont elles aussi économiques et faciles à poser. Leur impact envi-ronnemental est important, notam-ment en raison de l’énergie nécessaire
Confort thermique :
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à leur fabrication. Aujourd’hui, grâce à des conditionnements améliorés, ils ne présentent plus de risques pour la santé. Mais leur pose nécessite encore une protection (masque, gants, etc.).
Un meilleur bilan écologiqueLes isolants naturels, quant à eux, en-globent des produits recyclés (plumes, laine de mouton…) et des produits de fabrication plus « industrielle » (bois, cellulose, chanvre…). Certains offrent des performances particulières, mais leur épaisseur doit être suffi sante pour assurer une bonne efficacité ther-
Le déphasage anticaniculePlus la capacité thermique et la volumétrie d’un isolant sont
élevées, plus le matériau va encaisser les variations de
température et accumuler la chaleur pour préserver la fraîcheur
de la maison en été. Le déphasage est le temps que le matériau
met, après un pic de chaleur, à restituer la chaleur qu’il a
accumulée. Un déphasage de 10 heures permet de se passer de
climatisation, particulièrement coûteuse en terme énergétique.
65
mique. Leur meilleur bilan écologique reste toutefois contrasté. L’impact sur la santé n’est pas encore connu, ni la pérennité de leurs performances…
En rouleaux ou en panneaux ?La majorité de ces matériaux existe en rouleaux compressés, qui récupèrent leur volume lors du déballage. Ils s’uti-lisent sous rampants de comble, sur plancher de grenier non aménagé ou en doublage de mur, derrière un pare-ment indépendant. Avantages : légers, faciles à manipuler, ils affi chent une épaisseur et une largeur constantes, et peuvent être agrafés entre les che-vrons ou les solives ou « embrochés » sur des suspentes. Posés en forte épaisseur ou en couches croisées, ils offrent des performances élevées. Inconvénient : écrasés, comprimés ou mouillés, ils perdent une partie de leurs capacités isolantes.En panneaux, ces isolants résistent mieux à la charge. Plus rigides, plus denses, plus lourds, ils s’utilisent seuls, ou collés derrière une plaque de plâtre ou un panneau en bois en complexe de doublage. Avantages : ils peuvent être assemblés en continu et, posés au sol, ils supportent une chape. Inconvé-nient : s’ils ne sont pas traités, des ron-geurs peuvent y creuser des galeries.
Une autre solution : le vracLorsqu’il est présenté en vrac sous forme de fl ocons, l’isolant est souffl é par une pompe à air ou étalé et égalisé au râteau. Il remplit les vides dans les murs, sous des rampants ou sur un plancher de combles perdus. Avan-tages : une présentation économique et une utilisation idéale pour les es-paces diffi ciles d’accès. Inconvénients : l’épaisseur et la densité ne sont pas constantes. Et le produit peut être dé-placé par les courants d’air fréquents dans les combles.
bien choisir son isolantLes principaux types d’isolant
Conditionnement Provenance Conductivité* Observations
Laines minéralesLaine de verre
VracPanneauxRouleaux
Sable ou verre recyclé
34 à 56 + Existe sans COV– Perd son pouvoir isolant si humide– Irritante au contact
Laine de roche
VracPanneauxRouleaux
Roches volcaniques
38 à 47 + Bon isolant acoustique– Irritante au contact
Isolants naturelsPlume Panneaux
RouleauxDéchets ind. désinfectés
33 à 42 + Conserve son pouvoir isolant même humide
Laine de lin VracPanneaux
Fibre inutilisée par l’ind. textile
35 à 38 – Difficile à trouver+ Confort d’été : 4/5 Bon déphasage
Cellulose VracPanneaux
Papier recyclé
35 à 40 + Imputrescible– Irritante au contact+ Confort d’été : 5/5 Bon déphasage
Laine de mouton
VracRouleaux
Tonte lavée et traitée
35 à 45 + Conserve son pouvoir isolant même humide– Risque d’odeurs– Traitement antimites+ Confort d’été : 4/5 Selon le principe de l’évapo-transpiration
Liège expansé
VracPanneaux
Écorce de chêne-liège
38 à 50 – Coût élevé+ Confort d’été : 4/5 Bon déphasage
Textile recyclé
PanneauxRouleaux
Recyclage de textiles divers
39 (variable en fonction de l’humidité)
– Craint l’humidité
Coton VracPanneauxRouleaux
Fibres 40 (variable en fonction de l’humidité)
– Production industrielle polluante
Laine de bois Panneaux Sciures 40 à 50 + Confort d’été : 5/5 Bon déphasage
Chanvre VracPanneauxRouleaux
Cœur de la tige du chanvre
50 à 70 + Bon isolant acoustique– Coût plus élevé+ Confort d’été : 4/5 Bon déphasage
Isolants de synthèsePolyuréthane Panneaux Dérivé
du pétrole25 – Toxique en cas d’incendie
Polystyrène extrudé
Panneaux Dérivé du pétrole
30 – Toxique en cas d’incendie– Se dégrade rapidement– Mauvais isolant phonique
Polystyrène expansé
Panneaux Dérivé du pétrole
38 – Toxique en cas d’incendie – Se dégrade rapidement – Mauvais isolant phonique
* Conductivité thermique : le coefficient lambda ( )exprime en W/m.°C la quantité de chaleur traversant en 1 seconde 1 m de matériau pour un écart de température de 1 °C entre ses deux faces. Plus sa valeur est petite, plus le matériau est isolant. Pour faciliter la lecture de ce tableau, nous avons multiplié le par 100 : 39 = 0,039 W/m.°C. Pour info, le pouvoir isolant de l’acier est de… 52 W/m.°C.
Écorénovation Menuiseries
n° 821 • juin 2014 www.systemed.fr66
Remplacer les fenêtres :
VE
LUX
Combien ça coûte ?Si le PVC reste le matériau le moins
cher pour les modèles d’entrée de
gamme (250 € pour une fenêtre de
140 x 110 cm), les prix grimpent
rapidement pour des modèles plus
sophistiqués alliant PVC et fi bre de verre.
Pour les mêmes dimensions, le bois
commence à 300 € et l’aluminium à
400 €, mais la nature du vitrage et les
dimensions de la fenêtre ont un impact
important sur le prix. Le coût de la pose
(hors fournitures) est estimé à 275 € TTC
en moyenne pour une fenêtre de 140 x
140 cm, avec dépose de l’existant.
Une fenêtre qui obtient de bonnes
performances, c’est d’abord une fenêtre
bien posée. La jonction menuiserie/gros
œuvre doit être parfaite pour assurer à
la fois l’étanchéité à l’eau et à l’air.
Le choix du modèle, la prise de cotes et
l’installation sont donc capitaux.
L’offre est abondante, les critères de choix nombreux : pas facile de se déterminer. Quelle est l’option qui permettra de concilier impact environnemental et contraintes de budget, confort d’habitation et sécurité, entretien et esthétique ?
67
1Pourquoi remplacer ses fenêtres ?
Parce que l’amélioration est notable, surtout si votre habitation est encore équipée de fenêtres à simple vitrage. Les économies d’énergie seront d’au-tant plus importantes que vous aurez aussi isolé le reste de la maison. Dans le cas contraire, vous n’aurez fait que réduire l’effet de vitre froide (ce qui est néanmoins important en termes de confort), et supprimé les infiltrations d’air froid non maîtrisées.
2Quelle est l’importance des travaux ?
En rénovation, on peut changer une fenêtre en moins d’une heure. Tout dépend de l’état du dormant. L’in-tervention la plus simple consiste à plaquer dessus un nouvel ensemble maintenu par un système de vérins. Le principal inconvénient est une perte de surface vitrée due à l’augmentation de l’épaisseur des profilés venant s’ajou-ter à celle de l’ancien bâti. Si le dor-mant est en mauvais état, impossible de faire l’impasse sur la dépose totale, à laquelle il faudra souvent ajouter des travaux de finition sur la maçonnerie et des raccords de peinture.
les 6 questions à se poser3Quel matériau pour
quel usage ?Le PVC, malgré les critiques, reste en tête du marché. C’est le meilleur rapport qualité/prix, facile à installer et à entretenir. Ses performances isolantes sont très bonnes.Le bois, relativement bon marché, est un excellent isolant ; mais il requiert un entretien régulier.L’aluminium, résistant et rigide, per-met les profilés les plus minces et offre un clair de jour maximum. C’est le plus durable, mais aussi le plus cher : car la qualité de performance de son iso-lation exige la mise en œuvre d’une technologie sophistiquée.Le mixte bois/alu allie la chaleur et les performances de l’un aux qualités de l’autre. Il offre un grand choix de fini-tions, mais reste cher.
4Quel type de vitrage adopter ?
C’est principalement de lui que vien-dra la plus grande part des économies d’énergie que vous allez réaliser. Le pouvoir isolant du verre s’exprime par le coefficient U. Plus ce dernier est faible, plus le vitrage est isolant. Sur un simple vitrage, U est en moyenne
Comparatif des matériauxPVC Bois Aluminium Mixte bois/alu
Prix € € € € € € € € € €
Isolation + + + + + + + + +
Sécurité + + + + + + + + + + + + +
Luminosité + + + + + + + + + + + + +
Robustesse + + + + + + + + + + +
Entretien Non Oui Non Non
Couleurs + + + + + + + + +
Bords de mer + + + Déconseillé + + + + + +
Montagne Déconseillé + + + + + + +
À savoir… Éviter le bas de gamme, moins résistant
Choisir un bois certifié PEFC
Obligatoirement à rupture de pont thermique
Obligatoirement à rupture de pont thermique
Les labels à connaître
Le classement AEV évalue les menuiseries selon leur
perméabilité à l’air (A, indicé de 1 à 4), leur étanchéité à l’eau
(E, de 1 à 9) et leur résistance au vent (V, de 1 à 4).
Le marquage NF/CSTBat délivré par l’AFNOR et le CSTB
(Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) garantit la
qualité des menuiseries et leur conformité au niveau minimal
du classement AEV.
Le label Acotherm concerne les fenêtres classées AEV et
présentant des propriétés d’isolation acoustique (AC, de 1 à 4)
et thermique (Th, de 6 à 11) renforcées.
Le label Cekal évalue les performances thermiques
et acoustiques des vitrages isolants et feuilletés. Il contrôle
la qualité des doubles vitrages garantis 10 ans.
Le label Qualimarine atteste de la résistance des profilés
aluminium à la corrosion en ambiance saline.
Le label Qualicoat garantit la tenue des peintures
thermolaquées pour profilés aluminium.
Options de confortLes fenêtres de toit difficiles d’accès peuvent être équipées de vitrages autonettoyants. Il est aussi possible d’améliorer l’isolation phonique (pluie, grêle, circulation…) par des vitres antibruit. Le vitrage à contrôle solaire limite les apports de chaleur dans une pièce. Il existe enfin des vitrages cumulant isolation thermique renforcée (ITR) et contrôle solaire.
Écorénovation Menuiseries
n° 821 • juin 2014 www.systemed.fr68
Comprendre l’étiquetteLes professionnels ont élaboré une
étiquette pour faciliter, chez les
revendeurs, la comparaison entre les
performances des modèles exposés.
Ce document est provisoire et réservé
à la France, en attendant l’édition
d’une étiquette unique prévue par les
instances européennes.
Le coefficient de transmission thermique (Uw) Plus il est faible, meilleure est
l’isolation. Il dépend de deux critères :
l’émissivité du vitrage et l’espace
entre les deux verres (épaisseur et
type de gaz). Ug (pour glass) exprime
la transmission thermique du verre, et
Uw (pour window), la transmission
thermique de la fenêtre dans son
ensemble. Une fenêtre de qualité
affiche un Uw d’au minimum 1,6.
Le facteur solaire (Sw) Plus il est bas, moins il y a risque
de surchauffe. Appelé aussi coefficient
de transmission énergétique, il
caractérise la quantité d’énergie
solaire transmise à travers le vitrage.
Il est exprimé en pourcentage. Son
symbole, pour une fenêtre, est Sw.
La transmission lumineuse (TLw) Plus le pourcentage est élevé, plus
la quantité de lumière naturelle
augmente. Le TLw caractérise la
quantité de lumière qui passe au
travers du vitrage.
de 6. À comparer avec un double vitrage basse émissivité standard en 4-16-4 (soit des vitres de 4 mm d’épais-seur séparées par une lame d’argon de 16 mm) qui lui, propose un U de 2,2. Quant aux triples vitrages, leur poids les rend difficilement utilisables en ré-novation. Outre un coût beaucoup plus élevé, ils présentent quelques désagré-ments : réduction des apports solaires, châssis plus épais au détriment du clair de jour et réduction de la luminosité.
5Quelle solution pour les combles ?
Le remplacement d’une ancienne fe-nêtre de toit ne pose pas trop de pro-blèmes. Les fabricants ont mis au point des procédures précises et l’opération ne prend que quelques heures. En re-vanche, créer une ouverture n’est pas une opération banale. Toute découpe dans la charpente doit être compensée par un travail de consolidation sur la charpente au droit de l’ouverture. Pour bénéficier d’une lumière abondante dans des combles, mieux vaut asso-cier plusieurs petites fenêtres sur la longueur du toit, plutôt que d’installer une grande fenêtre. Et pour bénéficier d’une belle vue sur l’extérieur, la partie haute de la fenêtre doit être entre 185 et 220 cm du sol.
6Pourquoi faut-il revoir la ventilation ?
On y pense souvent trop tard quand les nouvelles fenêtres sont déjà en place et que la moisissure s’installe. Avec les nouvelles fenêtres, l’équilibre forgé par des décennies d’aération naturelle va basculer : bonjour l’humidité, les
champignons et les mauvaises odeurs ! Le mieux est de faire installer au plus vite une ventilation mécanique contrô-lée (VMC) adaptée à la maison… et à votre budget.Une VMC simple flux aspirera l’air vicié du logement pour le rejeter à l’extérieur tandis que l’air « pur » en-trera par des ouïes ménagées dans les profilés des fenêtres. Seul problème : l’air rejeté est chaud ; il y a donc gas-pillage énergétique. Ce problème est résolu par une VMC double flux qui récupérera une large partie des calo-ries de l’air vicié pour réchauffer l’air entrant à l’aide d’un échangeur (une petite pompe à chaleur). L’idéal… mais le jeu en vaut-il la chandelle ? Une VMC double flux coûte beaucoup plus cher et nécessite des travaux im-portants (gaines à masquer dans un double plafond de combles investis, par exemple). En rénovation, dans la plupart des cas, une VMC simple flux hygrométrique (elle se déclenche en fonction du degré d’humidité des pièces) fera l’affaire.
Le verre anti-effractionÀ moins de choisir des fenêtres blindées (aux performances thermiques médiocres mais
au prix astronomique), la sécurité réside dans la sélection d’un vitrage intégrant des
fi lms retardateurs d’effraction. Alors qu’un double vitrage classique ne résiste pas plus
de 30 secondes à une tentative de forçage, un double vitrage composé de deux vitres en
verre feuilleté de 4 mm et de quatre fi lms retardateurs peut résister jusqu’à 6 minutes,
ce qui suffi t dans la plupart des cas à décourager un cambrioleur. Vitrage mis à part,
pensez à sélectionner des châssis aux charnières indégondables et dont les poignées
ne peuvent être manipulées de l’extérieur.
Le remplacement
du verre existant par
un double vitrage
sur mesure est
envisageable si les
battants (et les
charnières) sont
en bon état.
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Pour un air sain. Nous passons jusqu’à 90 % de notre vie à l’intérieur des bâtiments. Renouveler l’air de la maison est donc essentiel. Pour cela, quinze minutes suffi sent ! Encore faut-il y penser tous les jours… Chaque matin, grâce aux fenêtres VELUX INTEGRA®, il vous suffi ra d’activer le pro-gramme “Ventilation” qui ouvrira les fenêtres à votre place, pour les refermer quinze minutes plus tard. Y compris dans la salle de bains, pour éviter les risques de moisissures. Le programme “Qualité de l’air” laissera passer un léger fl ux d’air dans la maison quatre fois par jour. Simple, non ?Adieu, escaliers sombres et confi nés ! Avec VELUX INTEGRA®, la lumière entre dans la cage d’escalier et vous gagnez en confort ! Même si
votre fenêtre de toit est inaccessible, la moto-risation associée aux programmes est là pour vous faciliter la vie ! En été, la simple ventilation nocturne de la cage d’escalier peut faire baisser de plusieurs degrés la température de la maison !Et pour les têtes en l’air, laisser les fenêtres de toit ouvertes en quittant la maison ne sera plus un souci ! Il suffi t désormais d’un seul clic pour que toutes vos fenêtres VELUX INTEGRA® se ferment automatiquement au même instant. Et à la moindre averse, elles se refermeront grâce au détecteur de pluie. Encore un exemple de programme qui vous fait gagner un temps précieux : terminés, les allers-retours dans les escaliers !
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7 h 30. Plus besoin de réveil, la fenêtre s’entrouvre silencieusement tandis que le volet se lève pour laisser soleil et air frais m’éveiller en douceur.
13 h. Finies, les fumées de cuisson : j’active le programme “Ventilation”, et ma fenêtre se refermera dans 15 minutes, une fois l’air renouvelé !
18 h. Toute la famille est réunie quand un orage éclate. Inutile de se précipiter, aux premières gouttes, les fenêtres se ferment automatiquement !
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Écorénovation Confort
La clé du bien-être est la qualité du chauffage de l’habitation. Ce point acquis, il s’agit d’économiser sans perdre de confort, et de réduire les émanations polluantes tout en choisissant une solution d’avenir.
Pour faire baisser la facture, il existe deux solutions. Soit remplacer un ancien système
à énergie fossile (fioul, gaz) par un ma-tériel récent aux performances amé-liorées, soit s’orienter vers les énergies renouvelables. L’investissement est plus important, mais les perspectives d’économies ne sont pas négligeables. La responsabilité des combustibles fossiles dans les émissions de gaz à effet de serre, leur tarissement à plus ou moins long terme, donc la hausse de leur coût, nous y incitent. Parmi les énergies renouvelables : le bois, le
Ce qu’il faut savoir avant
BO
SC
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solaire et les calories naturellement contenues dans l’air et dans l’eau, cap-tées par une pompe à chaleur. Quant à l’électricité, tout dépend de sa prove-nance (nucléaire, solaire ou éolienne).
Changer au meilleur coûtAlors, que choisir ? Tout est affaire de localisation, mais aussi de budget. Car si une majorité de Français jugent leurs dépenses énergétiques élevées et sont séduits par les énergies renou-velables, ils ne sont pas prêts à s’équi-per à n’importe quel tarif. Et le prix des équipements est le premier frein.
71
de changer de chauffageRemplacer la chaudière : comment et à quel prix ?• Si votre chaudière fonctionne encore correctement,
mais ne dispose ni de régulation ni de programmation,
faites cet investissement de base. Le mariage de robinets
thermostatiques sur les radiateurs et d’un thermostat
d’ambiance pour gérer la totalité des besoins de l’habitation
limitera la fréquence des cycles extinction-allumage et le
gaspillage d’énergie (10 % d’économie minimum), et sera
rapidement amorti (2 ans environ pour une régulation).
• Votre chaudière a plus de 15 ans et montre des signes de
faiblesse ? En dessous de 75 % de performance, il est temps
d’en changer. Pourquoi ? Parce qu’elle est certainement
surdimensionnée par rapport aux besoins d’une maison
correctement isolée, et parce que les modèles actuels offrent
un rendement bien supérieur. L’opération coûte cher, mais
sera rentabilisée en 7 à 10 ans maximum selon Info Énergie.
• Changez sans hésiter pour un modèle à condensation. Son
principe de fonctionnement est simple : avant d’être évacuées
par la cheminée, les fumées encore très chaudes (180 °C)
traversent un échangeur-condenseur qui récupère les calories
des condensats. Celles-ci vont aller réchauffer l’eau de retour
dans le circuit de chauffage. Le rendement est élevé et peut
dépasser les 100 %.
• Pour ce qui est de la puissance, cela dépend des besoins en
chauffage du logement (surface, température ambiante
souhaitée), de la production ou non d’eau chaude sanitaire
(ECS) et du type de combustible (fioul ou gaz). Pour se faire
une première idée de cette puissance, il y a quelques calculs
à opérer. Calculez d’abord le volume à chauffer : il est égal à
la surface (en m2) multipliée par la hauteur moyenne. Par
exemple : 100 m2 x 2,5 m = 250 m3. Multipliez ensuite ce
volume par : 35 si votre habitat est bien isolé, 45 si l’isolation
est moyenne, 55 si l’endroit est peu ou pas isolé. Dans notre
exemple, où le logement est bien isolé, le résultat sera
8 750 W (250 x 35), soit 8,75 kW. Si la chaudière doit aussi
fournir l’eau chaude sanitaire, une puissance de 18 kW
devrait suffire. Ce n’est qu’une évaluation, à faire affiner par
votre chauffagiste. Celui-ci prendra d’autres critères en
compte, en particulier vos habitudes de consommation.
• Le prix varie en moyenne entre 3 000 et 6 000 €, hors frais
d’installation. Attention, la mise en place d’une chaudière
à condensation nécessite souvent de rénover le conduit
d’évacuation qui doit être gainé en Inox, ce qui majore le
prix de la chaudière d’environ 1 000 €. Les modèles les plus
récents permettent une réduction de la facture énergétique
de 20 % à 35 %.
Installé dans
les règles de l’art,
un chauffe-eau
thermodynamique
permet d’économiser
jusqu’à 70 %
d’électricité.
Parmi les énergies renouvelables les plus sollicitées dans les résidences principales, l’insert prend la tête, suivi par le poêle à bois, puis la pompe à cha-leur (PAC), un peu en perte de vitesse. Loin derrière, on trouve, à égalité, le chauffe-eau solaire, le système solaire combiné (chauffage/eau chaude) et la chaudière bois.
Chau er l’eau avec l’airProduire de l’eau chaude avec la même chaudière que le chauffage suppose que celle-ci fonctionne toute l’année, même pendant l’été, d’où gaspillage. Et
d’où le succès des ballons thermodyna-miques. Ceux-ci, équipés d’une mini-PAC, chauffent l’eau avec les calories captées dans l’air de l’habitation. Avec un coefficient de performance (COP) de 4 en moyenne (1 kW d’électricité utilisé pour restituer 4 kW de chaleur), l’économie est de 75 % par rapport à un chauffe-eau électrique traditionnel. Deux contraintes toutefois : l’appareil doit être placé à l’intérieur de la mai-son dans une pièce d’au moins 6 m2, et l’air froid rejeté par le système impose d’installer une gaine d’aération com-muniquant avec l’extérieur.
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Vivre à la « bonne température »La sensation de chaud et froid est très subjective, mais il existe une température « réglementaire » fi xée par le Code de la construction et de l’habitation (articles R.131-19 à R.131-24) : 19 °C. Elle est censée procurer un bien-être thermique et sert de base pour le calcul des économies d’énergie. Tout degré au-delà de 19 °C entraîne une augmentation de 7 % de la consommation d’énergie, ce qui n’est pas négligeable. Lorsque le logement est inoccupé pendant 24 à 48 heures, cette température réglementaire est abaissée à 16 °C et à 8 °C au-delà de 48 heures d’inoccupation.
n° 821 • juin 2014 www.systemed.fr72
Écorénovation Confort
Atouts : installations peu coûteuses (pour
les premiers prix), pas de stockage, pas d’entre-
tien.
Inconvénients : énergie chère à
l’usage, prix en augmentation constante, rende-
ment moyen.
Inconvénients : énergie fossile, prix en
augmentation constante, pollution.
Inconvénients : énergie fossile,
stockage nécessaire, odeur, prix élevé indexé sur
celui du pétrole, pollution.
Le fioul
Est-ce encore une solution d’avenir ? Oui et non. Oui, dans la mesure où les matériels exploitant cette ressource ont fait (et font encore) d’énormes progrès en matière de performances et de préservation de l’envi-ronnement.Non, car à terme, le pétrole s’épuisant, il faudra bien abandonner cette option, tout comme on a éliminé la plupart des chau-dières à charbon dans les années 1960. Mais la durée de vie d’un appareil bien entretenu étant d’une vingtaine d’années, ce choix reste encore jouable pour au moins une génération.Le conseil de Système D : Attention à ne pas sous ou surdimensionner l’équipement, votre chaudière ne fonctionnerait pas au bon ré-gime, d’où un surcroît de consommation et une usure prématurée.
Atouts : bonnes performances des nouvelles
chaudières pour chauffer de grands volumes,
crédit d’impôt sur les modèles performants.
Le gaz
Le gaz de ville reste très apprécié malgré l’augmentation constante des prix. À son crédit, pas de stockage, la propreté, et les excellents rendements des modèles récents de chaudières à condensation ou à basse température.Son avenir est moins menacé que celui du fioul car les réserves semblent plus impor-tantes. Quant aux solutions alternatives (le controversé gaz de schiste ou le biogaz pro-duit à partir de nos déchets), elles n’ont pas (encore) été envisagées en France ou sont loin d’être opérationnelles.Le conseil de Système D : Un calcul des besoins de votre habitat après isolation vous aidera à choisir la bonne puissance. Un modèle basse température associé à un plancher chauffant offre de bons résultats et un confort certain.
L’électricité
Les radiateurs se taillent la part du lion : ils sont faciles à poser et ne nécessitent pas d’entretien. Ils sont de 3 types :- le convecteur utilise l’air ambiant, chauffé au moyen d’une résistance comme vecteur de chaleur. À éviter car trop énergivore, à moins de souhaiter chauffer rapidement une pièce pour une courte durée.- le modèle à inertie reste chaud en perma-nence et diffuse une chaleur douce. Il est constitué d’un cœur de chauffe qui accumule la chaleur.- le radiant reprend le principe du rayonne-ment solaire. Il offre un bon confort ther-mique, dans le sens où il réchauffe directe-ment les corps et les parois situés à proximité. C’est pourquoi il est déconseillé de disposer un objet encombrant comme un canapé devant le panneau.Le conseil de Système D : Comptez 1 000 W pour 10 m2 à chauffer sous 2,50 m de hauteur de plafond. Mieux vaut installer, dans une grande pièce, plusieurs radiateurs de puis-sance moyenne qu’un seul modèle puissant.
Atouts : pas de stockage (sauf pour le
Propane, à stocker dans une citerne). Chauffage
rapide, propre et sans odeur. Confort certain.
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Le solaire
Gratuit, inépuisable, non polluant… A priori, le solaire a tout pour lui. Dans une maison bien isolée, un système comprenant un plan-cher chauffant basse température et un bal-lon d’eau chaude, tous deux reliés à des cap-teurs solaires correctement dimensionnés, serait parfait… s’il n’y avait les aléas clima-tiques. D’où l’idée de combiner deux sources d’énergie, dont une renouvelable.On distingue deux systèmes : les systèmes solaires combinés (SSC) qui se raccordent à un réseau de chauffage central équipé d’une chaudière classique (utilisée en appoint) et de radiateurs basse température, et les plan-chers solaires directs (PSD), sans chaudière, associés à un chauffage d’appoint (radiateur électrique, poêle à bois…).Le conseil de Système D : Pensez bi-énergie, en associant le solaire avec une chaudière récente ou un chauffage au bois par exemple. Cette combinaison se révélera très utile pour votre confort en cas d’ensoleillement trop faible.
Les PAC*
On classe les pompes à chaleur (PAC) parmi les modes de chauffage à énergies renouve-lables. Or, pour fonctionner, elles ont besoin d’électricité. Heureusement, et de là vient leur positionnement, elles sont censées restituer plus d’énergie qu’elles n’en dépensent : c’est ce qu’on appelle le coefficient de performance ou COP. Une PAC affichant un COP de 3, par exemple, fournit 3 fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Mais il faut savoir que le COP est calculé par une température extérieure de + 7 °C. Et lorsque la température extérieure baisse, le COP s’affaiblit jusqu’à devenir négatif par temps très froid. Dans ce cas, la PAC devient un appareil de chauffage élec-trique comme les autres. D’où l’intérêt d’un chauffage relais, bois ou ancienne chaudière. La durée de vie de l’installation dépend sur-tout de la qualité du compresseur (15-20 ans maximum).Le conseil de Système D : Choisissez un instal-lateur expérimenté. Privilégiez les offres où la mise en route est faite par une entreprise agréée par le fabricant de la PAC, et deman-dez un contrat d’entretien annuel s’il s’agit d’un modèle air/eau.
* Pompes à chaleur
Le bois
Chaudières à bois, cheminées, poêles à bûches ou à granulés (pellets)… Ces équipe-ments sont souvent présentés comme le mode de chauffage de demain. Les chaudières sont le plus souvent reléguées dans un local spécifique et nécessitent un espace de stoc-kage, quand poêles et cheminées trônent au salon, alliant de plus en plus l’esthétique à l’utilitaire. Quelles différences ? Autrefois, une cheminée offrait tous les plaisirs du feu mais son rendement était médiocre : entre 10 et 15 %. Le poêle était plus efficace, plus large-ment utilisé, mais aussi bien laid ! Au-jourd’hui, tout a changé. La cheminée peut se doter d’un insert, sorte de four en fonte encastré et clos par une vitre. La chaleur ne s’évacue plus par le haut mais est renvoyée dans l’habitat. Son rendement est de l’ordre de 80 % pour une consommation de bois 5 à 6 fois moins élevée. De leur côté, les poêles à bois offrent un design plus contemporain et ressemblent… à des cheminées.Le conseil de Système D : L’association d’un insert pour le chauffage et d’un chauffe-eau solaire individuel (Cesi) fonctionne bien.
Atout : ressource inépuisable. Procure
le sentiment de réaliser un investissement
écoresponsable.
Atouts : un modèle réversible permet de
rafraîchir l’atmosphère de la maison en période
de canicule. C’est moins cher et plus écologique
qu’une climatisation classique.
Atouts : combustible renouvelable, prix
attractif, incitations fi scales. Sans oublier le
plaisir éprouvé devant un bon feu dans le cas d’un
insert ou d’un poêle.
Inconvénients : stockage et manuten-
tion, interventions régulières pour recharger en
combustible, entretien.
Inconvénients : résultats dépendant
du climat. La pose des panneaux nécessite une
mise en œuvre parfaite (risque de compromettre
l’étanchéité et même la pérennité de la toiture).
Inconvénients : coût élevé, surtout
en géothermie verticale (forage). Besoin d’un
système de relève par temps très froid.
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Écorénovation Confort
Estimation des dépenses d’énergieFioul Gaz naturel Bois (bûches) Bois (pellets) Radiateurs
électriquesPAC géothermique + radiateurs à eau
PAC géothermique + plancher chauffant
Coût moyen d’installation
6 500 € 6 000 € 8 000 € 17 000 € 2 000 € 22 000 € 12 000 €
Aides dans le cadre de « bouquets de travaux »
PRE* : 1 350 € Éco-prêt 0 % CIDD** 25 %
PRE* : 1 350 € Éco-prêt 0 % CIDD** 25 %
PRE* : 1 350 € Éco-prêt 0 % CIDD** 25 %
PRE* : 1 350 € Éco-prêt 0 % CIDD** 25 %
PRE* : 1 350 € Éco-prêt 0 % CIDD** 25 %
PRE* : 1 350 € Éco-prêt 0 % CIDD** 25 %
Coût de fonctionnement
10 cts/kWh 7 cts/kWh 3,5 cts/kWh 4,9 cts/kWh 12 cts/kWh 12 cts/kWh 12 cts/kWh
Entretien/an 170 € 300 € 170 € 170 € 0 € 225 € 225 €
Critères de calcul de l’estimation : coût d’installation évalué pour une surface à chauffer d’environ 100 m2 ; coût de fonctionnement et coût des entretiens basés sur la moyenne des tarifs en vigueur.
* PRE : Prime rénovation énergétique (voir conditions d’attribution page 76).
** CIDD : Crédit d’impôt développement durable (voir conditions d’attribution page 77).
Économiser plus et mieux !1Consommez toujours
moins d’énergie Optez pour des appareils électromé-
nagers classés A ou A+. Ne laissez pas vos appareils en veille.
5 h de veille = 1 h d’utilisation. Choisissez vos ampoules selon vos
besoins. Dans des pièces à vivre ne nécessitant pas une lumière instanta-née ni des allumages/extinctions fré-quents, préférez des fluocompactes basse consommation. En revanche, dans un lieu de passage ou une salle de bains dont l’éclairage doit être immé-diat mais moins prolongé, il est préfé-rable d’installer des leds. Elles résistent à l’humidité et à des cycles allumage/extinction nombreux. À flux lumineux équivalent, une led consommera 6 fois moins qu’une ampoule halogène éco-nomique.
Équipez les lieux de passage, les caves et les garages d’interrupteurs avec détecteurs de présence.
Faites la chasse aux courants d’air sous les portes.
Isolez les anciens coffres de volets roulants encore en service, en doublant leurs faces en interne avec des feutres isolants, du polystyrène ou du polyu-réthane.
Obstruez les conduits de fumée inu-tiles. Ils sont à l’origine de 20 % des
déperditions. Mais ne bouchez pas les entrées d’air nécessaires à la bonne ventilation de votre logement.
2Utilisez l’eau avec modération
Installez des limitateurs de débit sur vos robinets principaux. Ce sont en fait des aérateurs qui permettent de diminuer votre consommation d’eau de manière conséquente.
Remplacez les vieux robinets eau chaude/eau froide par des mélangeurs. Mieux, choisissez-les équipés d’un dé-tecteur à infrarouge : ils ne se déclen-cheront qu’à l’approche de vos mains.
Récupérez l’eau de pluie pour arroser ou nettoyer en extérieur (outils, voi-ture, etc.). Une installation enterrée est assez onéreuse, mais il existe des cuves aériennes faciles à installer à partir d’une descente d’eau pluviale.
3Aménagez et exploitez l’environnement
Une végétation judicieusement ré-partie autour de votre maison vous fera économiser sur le chauffage comme sur le rafraîchissement. Un arbre à feuilles caduques vous fera de l’ombre en été, et laissera passer les rayons frisants du soleil en hiver. Un voisi-nage arboré diminue l’amplitude des
variations de températures diurne et nocturne, et atténue la puissance des vents. Mais dans certaines régions, te-nez compte du surcroît d’humidité que risque d’apporter une telle proximité.
Sur une façade en bon état, une plante grimpante (vigne vierge) ne fera pas de dégâts. Bon marché, elle amélio-rera l’isolation et procurera un rafraî-chissement sain en quelques années. Ne la laissez pas envahir la toiture.
Un bassin d’eau ou un petit étang nécessitant un minimum d’entretien peuvent jouer le rôle de tampon ther-mique pour créer une sensation de frais en été et ralentir le refroidisse-ment de l’air en hiver.
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n° 821 • juin 2014 www.systemed.fr76
Écorénovation Financements
Depuis septembre 2013, le dispositif d’aides publiques aux travaux générant des économies d’énergie a été simplifié. Il permet de financer en partie les travaux d’isolation, de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire.
Peu de changements, mais une simplification bienvenue. Les aides aux ménages modestes
ont été renforcées, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et le crédit d’impôt ont été conservés, et une « prime rénova-tion énergétique » de 1 350 € a été créée.
Nouveauté : 1 350 € de primeMise en place jusqu’à épuisement des fonds disponibles (au plus tard le 31 décembre 2015), la prime rénova-tion énergétique s’adresse aux proprié-taires occupant leur logement en rési-dence principale, pour des travaux de rénovation thermique lourde réalisés par des professionnels dans deux types de catégories (voir le tableau en p. 77). Son octroi est soumis à des conditions de ressources et concerne certaines catégories de travaux identifiées. Les ressources des ménages qui peuvent en bénéficier ne doivent pas dépasser
Les aides : de la prime
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25 000 € pour une personne, 35 000 € pour 2, plus 7 500 € par personne sup-plémentaire. Le logement doit être achevé depuis plus de deux ans et ne doit pas avoir fait l’objet d’une autre demande de prime d’aide à la rénova-tion thermique. Cette prime peut être cumulée avec le CIDD et/ou l’éco-PTZ.La banque peut prêter jusqu’à 20 000 € pour 2 travaux et 30 000 € pour 3, qu’il faudra rembourser, sans intérêt, sur une période de 10 ans.
Quel prêt pour quels travaux ?Pour bénéficier de l’éco-PTZ, il faut soit engager un « bouquet de travaux », soit réhabiliter un système d’assainisse-ment non collectif par un dispositif ne consommant pas d’énergie. Sont concernés les propriétaires occupants ou bailleurs d’une résidence principale construite avant le 1er janvier 1990 et ce, sans condition de ressources.
Vendez vos économiesMis en œuvre en France et chez quelques-uns de nos voisins
européens, les CE2 (certifi cats d’économie d’énergie) mettent en
relation les fournisseurs et les consommateurs d’énergie. Les
premiers sont invités à « inventer » des dispositifs permettant
d’économiser l’énergie, sauf à payer des surtaxes à l’État. Les
seconds, qui investissent dans le but de moins consommer, sont
récompensés en CE2. Ceux-ci peuvent être revendus aux
producteurs qui, en les faisant entrer dans leur décompte fi nal,
évitent de payer les surtaxes. Sur Internet, de grandes enseignes
comme Leclerc, Auchan, EDF, GDF Suez… ont mis en place des
sites vantant leurs offres valorisant ce système. Les primes
offertes atteignent facilement plusieurs centaines d’euros.
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au crédit d’impôtCe prêt permet de financer la four-niture et la pose d’ouvrages qui ré-pondent aux conditions techniques d’éligibilité, ainsi que les travaux in-duits liés (reprise d’électricité, instal-lation d’une ventilation…) et les frais annexes (maîtrise d’œuvre, architecte, bureau d’études thermiques…).Attention, pour obtenir ce prêt, vous devez vous adresser à l’une des banques partenaires qui décidera, comme pour toute demande de prêt, de vous prêter la somme demandée en fonction de votre endettement préa-lable et de votre capacité à rembourser.Pour plus de détails : www.territoires.gouv.fr/tout-sur-l-eco-ptz.
Jusqu’à 25 % de crédit d’impôtConsidérablement simplifié, le crédit d’impôt développement durable (CIDD) propose deux taux différents – contre dix auparavant : 15 % et 25 %.Le taux de 15 % s’applique à tous les équipements et travaux éligibles, sous conditions de revenus : le plafond a été fixé à 24 043 € pour la 1re part de quotient familial, majorée de 5 617 € pour la 1re demi-part et 4 421 € pour les demi-parts supplémentaires.Les équipements entrant dans les catégories de travaux (tableau ci-contre) sont éligibles, à l’exception du remplacement de parois vitrées en maison individuelle. Mais sont également éligibles, outre la réalisa-tion d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) : l’acquisition de matériaux de calorifugeage, d’ap-pareils de régulation de chauffage, d’équipements de raccordement à un réseau de chaleur ; l’acquisition et la pose de matériaux d’isolation des parois opaques sur les planchers bas sur sous-sol, sur vide sanitaire ou sur passage ouvert ; et l’achat de volets isolants et de portes d’entrée donnant sur l’extérieur.
Travaux éligibles et performances exigéesCATÉGORIES DE TRAVAUX PERFORMANCES
Isolation de toute une toitureIsolants des planchers de combles perdus R ≥ 7 m².K/W
Isolants des rampants et plafonds de combles R ≥ 6 m².K/W
Isolants des toits terrasses R ≥ 4,5 m².K/W
Isolation sur au moins 50 % des mursIsolants (ITI* ou ITE**) R ≥ 3,7 m².K/W
Isolation sur au moins 50 % des parois vitrées donnant sur l’extérieurFenêtre ou porte-fenêtre Uw ≤ 1,3 W/m².K et Sw ≥ 0,3 ou Uw ≤ 1,7 W/m².K et Sw ≥ 0,36
Fenêtre de toit Uw ≤ 1,5 W/m².K et Sw≤ 0,36
Vitrage à isolation renforcée installé sur une menuiserie existante Ug ≤ 1,1 W/m².K
Double fenêtre à double vitrage renforcé posée sur une baie existante Uw ≤ 1,8 W/m².k et Sw ≥ 0,32
Système de chauffageChaudière à combustible fossile Modèle à condensation
PAC (pompe à chaleur) géothermique COP ≥ 3,4
Chaudière à micro-cogénération gaz Puissance de production électrique ≤ 3 kVA
Chauffage ou production d’eau chaude sanitaire au bois ou autre biomasseChaudière à bois de puissance < 300 kW Rendement ≥ 80 % (chargement manuel) ou 85 % (chargement
automatique)
Poêle à bois, foyer fermé ou insert de cheminée Concentration moyenne de CO ≤ 0,3 % Rendement ≥ 70 % / Indice de performance environnemental ≤ 2
Production d’eau chaude sanitaire utilisant une énergie renouvelableCESI (chauffe-eau solaire individuel) Capteurs certifiés CSTBat, Solar Keymark ou équivalent
Chauffe-eau thermodynamique Sur air ambiant, air extérieur ou géothermie : COP ≥ 2,3 Sur air extrait : COP ≥ 2,5
Le taux de 25 % est accordé à tous les ménages se lançant dans un bouquet d’au moins 2 travaux. Lorsque les dépenses du bouquet sont réalisées sur une période de deux années consé-cutives, le contribuable porte la tota-lité des dépenses sur la déclaration de revenus de la seconde année. Le crédit d’impôt s’applique alors sur l’impôt relatif à la seconde année.
Un « bouquet » à composerLes dépenses de travaux prises en compte pour un crédit d’impôt sont plafonnées. Elles ne peuvent excéder 8 000 € pour une personne seule et
16 000 € pour un couple, majorés de 400 € par personne à charge.Un bouquet de travaux est un en-semble d’actions dont la réalisation apporte une amélioration sensible de l’efficacité énergétique du logement. Ces actions sont à choisir dans au moins deux des catégories. Par ailleurs, équipements et matériaux doivent répondre à des caractéristiques tech-niques minimales. Pour bénéficier à la fois de l’éco-PTZ et du CIDD, les tra-vaux doivent satisfaire aux conditions d’éligibilité de chacun des deux dispo-sitifs, notamment en ce qui concerne les critères de performances requis.
R : Résistance thermique de l’isolant.Uw : coefficient de transmission thermique de l’ensemble châssis + vitrage (window)Sw : facteur solaire ou capacité de la fenêtre à transmettre la chaleur solaire à l’intérieur de l’habitat.Ug : coefficient de transmission thermique du vitrage (glass) seul.COP : Coefficient de performance
* ITI : Isolation thermique par l’intérieur** ITE : Isolation thermique par l’extérieur
www.ursa.fr
Pour plus d’informations,
SANS BIS
PHÉNOL A
SANS PARABEN
SANS HUIL
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SANS FORM
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L A L A I N E M I N É R A L E :
• Sans formaldéhyde
• Sans poussière
• Sans irritation
• Sans dégradation dans le temps
• Sans risque d’incendie* (A1)