782
----- ZAKŁAD HISTORII NAUKI I TECHNIKI POLSKIEJ AKADEMII NAUK ALEKSANDER BIRKENMAJER ETUDES D’HISTOIRE DES SCIENCES ET DE LA PHILOSOPHIE . DU MOYEN AGE WROCŁAW . WARSZAWA . KRAKÓW ZAKŁAD NARODOWY IMIENIA OSSOLIŃSKICH WYDAWNICTWO POLSKIEJ AKADEMII NAUK 1970

A. Birkenmajer Etudes d'Historie Des Sciences Et de La Philosophie Du Moyen Age 1970

Embed Size (px)

Citation preview

  • -----

    ZAKAD HISTORII N A U K I I TECH NIK I POLSKIEJ AKADEM II NAUK

    ALEKSANDER BIRKENMAJER

    ETUDES DHISTOIRE DES SCIENCES

    ET DE LA PHILOSOPHIE . DU MOYEN AGE

    WROCAW . WARSZAWA . KRAKWZAKAD NARODOW Y IM IENIA OSSOLISKICH W YDAW NICTW O POLSKIEJ AKADEM II N AUK

    1970

  • COMITE DE REDACTION

    M ARIAN BISKUP, JERZY BUKOW SKI,PAW E CZARTORYSKI (rdacteur en chef), JER ZY D O B R ZY C O ,

    KAROL GRSKI, BOGUSAW LENODORSKI, BOGDAN SUCHODOLSKI

    HOtfHAGK A ALEXANDRE BIRKENMAJER

    PAR

    M ARIE-THERESE DALVER NY

    CHOIX DARTICLES

    PAR

    JERZY BARTOMIEJ KOROLEC

    REDACTEURS DU VOLUME

    ALEKSANDRA MARIA BIRKENMAJER, JERZY BARTOMIEJ KOROLEC

    TEXTES POLONAIS TRADUITS

    PAR

    TERESA CHAPOWSKA, ANNA PIN ISKA, ZOFIA RADZIW I,ZOFI^TCQDEK

    r.vxis g

    Zakad Narodowy Im. OBBiiUsIdcb Wydawnictwo. Wrocaw 19 TO. Nakad: 730+150 egi. ObjtoAr ark. wyd. 65.70, Alit. drnlc. 50,13 -f 1 wklejka. Ark. form. A l 67. Papier offset kl. III. 80 g. 70x100. Oddano do 21I I 1960. Podpisano do druku 30 V 1970. Druk ukoceo-no w czerwcu 1&70. - Wroeawaka Drukarnia Naukowa - Zain. 8S/*>.

    Cena * l i i , -

    i 3/ f t i

    \ o

  • Dans le cadre du cinquime centenaire de la naissance de Nicolas Copernic, qui va tre clbr en 1973, VAcadmie Polonaise des Sciences inaugure une srie dftudes, les Btudia copernicanaComprenant trois grandes lignes de uestionSf elles sont consacres aux problme eopernidens largo sensu. En premier lieu Vhistoire de Vastronomie? des sciences exactes et de la philosophie de la nature avant Copernic, cest--dire au dveloppement des ides qui, d*une manire ou df,une autre, ofit men la rvolution copemicienne. Dans ce domaine, l* Universit de Cracovie au X V e sicle offre un intrt particulier, non seulement parce que notre grand compatriote y a fait ses premieres tudes et pris got pour Vastronomie, mais aussi, parce que cette universit tait lpoque le centre international le plus important dtudes mathmatiques et astronomiques en Europe centrale.

    La seconde ligne de problmes est consacre directement Copernic, sa vie, son oeuvre et son temps. Dans un certain sens ee est conue ici comme un supplment aux Opra omniade notre grand compatriote, publis par l* Acadmie Polonaise des Sciences. Ce qui e&ige wne explication directe, dans le De revolutionibus et Ums les autres crits du grand astronome, a t inclus dans les commentaires ses oeuvres compltes, formant ainsi un corps dinfot- Mutions fondamentales et monographiques, mises au point rcemment par un groupe dr rudits polonais. Dana cette ambiance, les Etudes eoperniciennesn vont apporter les rsultats des recherches biographiques ainsi que des tudes sur la vie intellectuelle en Warmie et en Pomranie au temps de Copernic.

    Enfin la troisime ligne de problmes indus dans les Etudes copernieiennes* concerne Vinfluence de Copernic et de ses ides. I l semble que dans ce domains il y a encore beaucoup de questions poser et rsoudre, en commenant par Vinterprtation de Vhliocentrisme par les contemporains et les successeurs immdiats du grand astronome, et en terminant par Vaudience du co- pemicanisme en Europe cette poque df panouissement des sciences exactes que furent les X V I I e et X V I I I e sicles.

    Une dizaine de volumes des Studia Copernicana en sont au stade dune prparation plus ou moins avance. Parmi eux, il convient de signaler ici ceux qui sont dj sous presse. On a cru justifi douvrir la srie par un recueil de travaux d1 Aleksander Birkenmajer, concernant la science et la philosophie du Moyen Age et de la Renaissance, dans le cadre desquelles la doctrine hlio- centrique a t formule par Nicolas Copernic.

  • VI

    Le prsent volume ara suivi P une monographie fondamentale, par Mieczysaw Markowski, concernant le buridanisme V Universit de Cracovis au XF s. (en polonais), Cette tude est mie continuation importante des recherches sur le nominalisme du X IV e sicle, dfauteurs tels que Konstanty Michalski et Anneliese Maier. EUe prsente, dautre part, les liens troits entre le Bnri- danisme et le dveloppement des sciences exactes au X V e s.

    Le troisime volume de la srie (en polonais), par M-me Barbara Biekowska, prsente Vessor de la tradition copemicienne en Pologne, aux X V I I r et X V I I I * sicles. La recherche opinitre des sources dont la plupart restaient enfouies et ignores dans les archives des anciens collges a rvl mte richesse, inespre de textes et de proccupations intellectuelles qui projettent une lumire nouvelle sur les tradition# coperniciennes dans la patrie de Vastronome.

    Enfin, le quatrihrie volume sous presse est une continuation du volume prsent. I l va prsenter, en franais, un choix

  • MARIE-THERESE DALVEKNY

    HOMMAGE A ALEXANDRE BIRKENMAJER

    La mort dAlexandre Birkenmajer a t ressentie trs douloureusement par ses amis et admirateurs trangers, et cest au nom de tous que je veux inscrire quelques lignes in memoriam dans le recueil de ses articles concernant le Moyen Age.

    Pour les mdiviste, cette publication est la fois un bien dsir depuis longtemps, car nombre de ces articles taient devenus introuvables, et un motif de regrets, qui font cho la peine ressentie par A. Birkenmajer lui- mme, lorsquil raliBa que ses forces prmaturment uses par les preuves de la guerre et de la captivit ne lui permettraient pas de mettre en oeuvre les prcieux documents accumuls au cours de ses recherches. Du moins a-t-il eu la consolation la fin de sa vie de confier quelques uns des dossiers qui dormaient but les rayons de la Bibliothque Jagellonne ses disciples de Pologne, et ceux ci se sont efforce et sefforcent encore de faire honneur un tel matre. Ainsit les dcouvertes qui ont rendu illustre, tout jeune encore, lun des meilleurs rudits de notre temps ne seront elles pas perdues, mais nous aurions aim quil et pu lui-mme les exploiter ce qui et tripl ou quadrupl les dimensions de sea crits sur le Moyen Age.

    L un dentre eux ne figure paB ici, car cest un ouvrage collectif; il suffirait, lui seul, pour assurer sa gloire. Alexandre Birkenmajer a t lun des premiers collaborateurs de VAristoteles latinm, et cest surtout ce titre quil a t en rapports suivis avec des savants trangers. L Acadmie internationale avait associ le jeune rudit polonais Mgr. George Lacombe lorsque celui-ci dcida dentreprendre des recherches systmatiques pour identifier les traductions du grec et de larabe des traits du philosophe, et pour dresser un inventaire des manuscrits subsistante, prliminaires indispensables aux ditions critiques que souhaitaient les historiens de la philosophie et des sciences.

    Entreprise hardie et gigantesque, mene bien avec une sret de mthode et une rapidit qui dmontrent ce que peut accomplir un petit groupe cohrent dhommes actifs, comptents et dsintresss. Ce labeur qui rappelle celui

  • V III

    des grands rudits du X V IIe sicle, fondateurs de la recherche historique, Mabillon, Montfaucon et leur quipe peut paratre aride aux profanes. U implique des voyages dexploration dans toutes les bibliothques, certaines difficiles daccs, dpourvues de catalogues, et noffrant que des conditions peu confortables pour les sances de travail. Il apporte aussi les joies de la dcouverte, et malgr les tudes de divers rudits du X IX e et du dbut du XX sicle, il Testait beaucoup faire pour dterminer les varits de textes connus deB matres mdivaux, et pour apprcier leur diffusion.

    A. Birkenmajer publia Oracovie en 1932 un fascicule qui fixait le programme densemble: Prolegomena in Aristotelem latinum. Classement des ouvrages attribus Aristote par le Moyen Age latin. Souvent, pendant ces annes 19301935 il vint Paris, travailler aux descriptions des manuscrits aristotliciens de 1 Bibliothque nationale, en compagnie de Marthe Dulong, et confronter les rsultats de ses explorations avec ceux de Mgr. Lacombe. 11 dcrivit prs de trois cents manuscrits conservs Paris, en Allemagne et en Autriche, et fut naturellement charg des manuscrits des bibliothques de Pologne et surtout de la Bibliothque Jagellonne, qui tait son fief habituel.

    Ses collaborateurs saccordent reconnatre les qualits de son caractre aussi bien que sa science et seB remarquables aptitudes linguistiques. Il parlait et crivait fort bien le franais ~ ne descendait il pas dun engag volontaire dans les armes de Napolon! Il savait au moins dix langues, nous a dit Marthe Dulong, et pouvait apprendre une langue en quelques mois; pour aller voir des manuscrits Upsal et Oslo il stait mis aux langues Scandinave. Ctait, ajoute-t-elle, un homme doux, calme et trs soigneux. Un savant de grande valeur et de grande humanit, nous crit le professeur Franceschini, qui essaya vainement, pendant la guerre, de faire librer son associ de VAristote latin.

    Alexandre Birkenmajer avait t un bibliothcaire dune espce en voie de disparition, et qui a cependant marqu l hiBtoire de lEurope savante: lhomme pour lequel les livres qui lui sont confis, et en particulier les manuscrits, sont avant tout des documents quil ne suffit pas de conserver avec soin, mais quil faut scruter pour y dcouvrir les secrets du pass* La vive intelligence, la vaste culture, l assiduit studieuse du conservateur de la Jagellonne ont contribu faire de lui lun des chercheurs les plus dous de notre sicle ; il sy ajoutait un don personnel dintuition qui lui permettait dapprcier la valeur de ses trouvailles:

    Fiunt oratores, naseuntur ptae ...

    Cette union du gnie intuitif et du soin de l rudit se montre particulirement dans ltude sur la bibliothque de Bichard de Fournival, curieux personnage du X IIIe sicle, chanoine dAmiens, astrologue et pote, amateur de toutes les sciences de la nature, A. Birkenmajer avait su reconnatre que la Biblionomia publie par L. Delisle ntait pas la description dune bibliothque idale, mais correspondait une ralit, et il seffora patiem-

  • IX

    ment didentifier les restes de la magnifique collection dans le fonds de la Sorbonne. Cest en nous servant de cet admirable travail que nous avons compris ce que nous devions notre collgue de Cracovie, qui avait clair dune nouvelle lumire xme partie de nos manuscrits de Paris, Cest aussi grce ses travaux sur Henri Bate que nous avons pu acqurir pour la Bibliothque nationale un intressant manuscrit dastronomie dans lequel se trouvait la seconde rdaction des Tables de Malinss dont Birkenmajer ava.it tabli l existence sans en connatre dexemplaire.

    Dans ce domaine de lhistoire de la philosophie et des sciences qui exige tant de connaissances diverses, un instinct sr guidait notre ami; il se mfiait des abstractions et des gnralisations htives, et poursuivait inlassablement les documents rvlateurs qui faisaient revivre le monde des scolares avides de nouveauts scientifiques.

    Une communication prsente au VIe Congrs international des sciences historiques tenu Oslo en 1928 avait t remarque, et tous ceux qui traitent de l histoire des ides au X IIIe sicle sy rfrent depuis lors: Le rle jou par Iss mdecins et les naturalistes dans la rception d'Arstote nnx X TIe et X I I I e sieZes (publi Varsovie en 1930). A. Birkenmajer mettait en lumire ce qui ressortait aussi des tudes de Ch* H. Haskins: les novateurs, en cette priode, taient ces hommes quattiraient la fois les donnes scientifiques contenues dans les traits arabes, et les doctrines des Libri nalurales dAri- stote, scolares errants qui passaient dttn studium lautre en emportant leB traductions rcentes, et matres des Ecoles de mdecine. Cest par leur intermdiaire que lenseignement du philosophe grec sur la nature parvint dans les universits en formation. Au cours des explorations pour VAristoteles latinuSy A. Birkenmajer eut la bonne fortune, bien mrite, de mettre la niain sur des fragments de l un des ,,naturalistes les plus notoires de cette priode, David de Dnant, qui ntait connu jusque l que par les condamnations prononces Paris en 1210 et 1215, et par des citations dAlbert le Grand et de e. Thomas* Il ne put raliser lui-mme Fdition projete, mais il eut la joie de la voir excute daprs ses directives par lun de ses ' lves, M. Kurdzialek. Par contre, il publia lui*mme dautres textes trs importants trouvs, eux aussi, loccasion des recherches pour lArietote, notamment le prologue du Shif* dAvicenne, contenu dans un manuscrit de Bruges, qui rvlait a source des connaissances de toger Bacon au sujet de la personnalit de ce philosophe arabe, puis, peu aprs, le petit commentaire de Farabi sur la physique dAristote traduit par Grard de Crmone.

    Combien dautres textes avaient sollicit sa curiosit! Le savant A. A. Bjrnbo, que A. Birkenmajer admirait, lui avait lgu ses carnets de notes, fruit dannes de travail dans les fonds de manuscrits. Si la guerre fie Pavait interrompu, notre ami aurait sans doute poursuivi des recherches analogues dans les recueils manuscrits de physique et dastronomie, travers lEurope entire.

  • XNous avions espr le voir revenir aux travaux qui lui avaient t chers en lisant son article sur Pierre de Limoges, matre parisien de la fin du X IIIe sicle, amateur de sciences astronomiques et possesseur dune riche collection de livres, comme Richard de Fourni val. Cet article mavait paru dun si grand intrt que je lui crivis pour lui poser quelque questions et lui demander conseil pour mes propires recherches.

    Il rpondit une charmante et longue lettre, heureux, me sembla-t-il, de reprendre contact avec Parie, et avec ce fonds des manuscrits latin quil connaissait mieux que bien des Franais ; cest de ce moment que data notre amiti. Je ne crois pas trahir sa confiance en citant des extraits de cette lettre; malgr la discrtion et la rserve qui le caractrisaient, il y a livr le secret de la mlancolie qui a pes sur la fin de sa vie, adoucie cependant-, nous voulons le croire, par l affection et ladmiration de ses amis proches et lointains.

    +

    Extraits dune lettre autographe dAlexandre Iiirkenmajer date le Cracovie 28 mars 1952.

    En 1951, j ai quitt mon poste de directeur de la Bibliothque Jagellonne de Oacovte, tant nomm professeur de bibliothconomie PUniversifc de Varsovie ... cest seulement de temps en temps que je passe quelques jours ici...

    Quant moi, mes possibilits de cultiver le champ de travail qui mtait autrefois si cher sont depuis la guerre quasi nulles. Aprs avoir rorganis deux grandes bibliothques de chez nous, me voici transfr dans une troisime ville pour y organiser renseignement suprieur de bibliothconomie. Ainsi, le temps me manque pour mettre au point la longue srie de publications que j avais sur le chantier entre 1914 et 1939, et mme pour me tenir au courant de ce qui parat dans le domaine de lhistoire littraire du Moyen Age. Cest certainement un peu tragique de voir vieillir le contenu de mes dossiers et je vous assure que je naime pas mme de visiter les rayons de la Bibliothque Jagellonne sur lesquels ils reposent depuis 1940,

    Mais revenons votre lettre dont la premire partie concerne Pierre de Limoges. I l tait, sans contredit, un personnage intressant et qui mrite dtre tudi de plue prs. Aprs avoir feuillet bien des manuscrits quil possdait, j tais autrefois tent daborder la reconstruction de sa bibliothque; les anciens catalogues de la Sorbonne, le fonds actuel de la Nationale et les glosses-ronvois dont j ai cit des spcimens dans mon article,

    , peuvent former, je pense, une base suffisante pour cette reconstruction. En outre, je me proposais de poursuivre ses relations probables avec mon compatriote Witelo (lopticien) qui pouvait tre de ses connaissances (il tudiait Paris vers 1250), Mais ces projets sont rests des projets que je vous signale seulement en marge de votre lettre...

    La seconde partie de votre lettre concerne VAvimnna laiinm. Je vous flicite trs sincrement de votre projet dont le couronnement sera, je le suppose et je lespre, ldition critique des ouvrages philosophiques dAvi- cenne dans les traductions latines mdivales. Le besoin en est vident;

  • X I

    je peux le dire de ma propre exprience, car cest dj en 1922 que parut le rsum de mon article polonais sur linfluence de la Mtaphysique dAvi- cenne sur le De naiura daeinonurti de Witelo. Mais, lexception dun autre article (paru dans la Revue no-scolastique) oii j ai publi le prologue indit de la Suffidentia, je nai utilis que des imprims; ainsi, mon trs vif regret, je ne peux vous transmettre aucunes indications qui pourraient vous tre utiles pour la compilation du catalogue que vous projetez. Tout au plu*, je peux vous signaler quun second exemplaire du prologue susdit se trouve parmi les manuscrits de la Vaticane, comme je le sais par une lettre de Mgr. Pelzer.

    En mentionnant les noms de Mlle Marthe Dulong et de Mgr. Lacombe piae Tnemoriae, vous voquez (de nouveau) dans mon me le souvenir de la priode heureuse pendant laquelle je pouvais collaborer effectivement la ralisation de VAristoteles iatinm. Cette priode, combien lointaine me parat-elle aujourdhui!

  • ALEKSANDRA MARIA BIKKENM AJER

    BIOGRAPHIE DALEKSANDER BIRKENMAJER

    Aleksander Birkenmajer est n le 8 juillet 1890, Czernichw prs de Cracovie. Son pre, Ludwik Antoni Birkenmajer, tait instituteur lEcole secondaire dagriculture Czernichw et agrg (et ensuite professeur) PUniversit Jagellonne Cracovie; sa mre Zofia, ne Karliska, tait fille du professeur Franciszek Micha Karliski, directeur de lObservatoire agronomique de PUniversit Jagellonne. Ds lenfance, Aleksander Bir- kenmajer tmoignait un vritable enthousiasme pour ltude, Boutenu et encourag par ses parents et son grand-pre.

    Aprs avoir termin lcole primaire Czernichw, il poursuivit ses t udes au Collge des Pres Jsuites Chyrw, de 1900 1908, en y obtenant depuis la troisime anne une bourse, en raison de sa grande assiduit et de ses aptitudes. Le niveau lev de lcole lui permit dacqurir de solides fondements dans le domaine des mathmatiques et de la physique, ainsi que dans les langues allemande, grecque et latine. En 1908 il a pass le baccalaurat avec mention honorable, stant plac premier en mathmatiques, en physique et en langues grecque et latine. Cest dans cette priode quil dcida de se vouer lhistoire des sciences exactes.

    De 1908 1913 il a tudi les mathmatiques et la physique, ainsi que les sciences auxiliares de l histoire la Facult de Philosophie PUniversit Jagellonne. A partir du mois de janvier 1911, jusqu la fin de lanne 1912, il profitait dune bourse fonde par Pabb K. Teliga ce qui lobligeait de travailler lObservatoire astronomique (dirig lpoque par le prof. Maurycy Rudzki). Aleksander Birkenmajer fut promu docteur le 26 mars 1914, aprs avoir dfendu sa thse: Henri Baie de Malines, astronome et philosophe du X I I I * siclet et la Critique des Tables du roi Alphonse qui lui est attribue (en polonais). En 1911 il effectua, avec son pre, un voyage scientifique en Sude, et en 1914, en Allemagne.

    Durant la premire guerre mondiale il a travaill comme prcepteur dans des maisons prives. Le 30 octobre 1918 il subit avec succs PUniversit de Lww un examen dEtat qui l admettait comme professeur de

  • X II

    mathmatiques et de physique dans les coles secondaires. Cependant, aprs un an peine denseignement au lyce des Ursulines Oracovie, le1 octobre 1919 il fut nomm assistant la Bibliothque Jagellonne.

    Cette date du 1er octobre 1919 fut un tournant dcisif dane la carrire scientifique dAleksander Birkenmajer, sans que lui-mme ne sen rendt compte en ce moment. Jusquen 1919 il tendait de toutes ses forces vers le but quil stait pos encore lcole secondaire, savoir de devenir historien des sciences exactes. Uniquement labsence dun traitement fixe dassistant la chaire de lhistoire des sciences, rsultant des difficults matrieUes de lUniversit de Cracovie dans les premires annes qui suivirent la premire guerre mondiale, lempcha dassumer cette fonction. Il accepta le poBte quon lui proposait la Bibliothque Jagellonne, ne voulant pas perdre contact avec lUniversit et dans lespoir de pouvoir raliser son rve ds que l occasion sen prsenterait. Etant donne lattitude dfavorable des autorits lgard de la chaire susmentionne, le travail de bibliothcaire la Bibliothque Jagellonne devint dans lentre temps sa proccupation principale.

    Au cours de cette priode Aleksander Birkenmajer commena prendre intrt galement aux problmes relatifs la bibliothconomie tant sur le plan scientifique, que dorganisation. Ceci nous a valu dans ce domaine aussi des ouvrages constituant des acquisitions scientifiques importantes. Cela sest produit toutefois au dtriment de toute une srie de travaux projets ou mme dj amorcs concernant lhistoire des sciences.

    Aleksander Birkenmajer occupait, depuis le 1 juillet 1924 jusquau 28 fvrier 1939, le poste de chef du dpartement des manuscrits de la Bibliothque Jagellonne. L opinion officielle sur ses aptitudes, mise en 1925 par la Commission Qualificative et conserve dans son dossier la Bibliothque Jagellonne, est la suivante: qualits remarquables, apte desservir des postes au Ministre et remplir des fonctions de direction.

    En 1924 il se rendit Paris comme expert du gouvernement polonais au Comit des Biens Cds de la Commission des Rparations dans le domaine des compensations concernant les coles, les bibliothques et les muses. Le rapport quil labora et quil prsenta devant la Commission eut pour effet la rduction de la valorisation des investissements culturels autrichiens en Galicie. De 1925 1927 Aleksander Birkenmajer participait aux travaux de la Commission Spciale Mixte (de Revendication) Leningrad. De nombreux manuscrits de la Bibliothque Zauski, transfrs alors de Leningrad Varsovie, passrent par ses mains. Malheureusement, confiant en sa mmoire extraordinaire, il ne prit pas le soin de dcrire ne fut-ce que pour ses propres besoins les plus intressants. A peine 20 ans plus tard en octobre 1944 tous ces prcieux documents ont t dlibrment brls par les hitlriens.

    Pendant son travail la Bibliothque Jagellonne Aleksander Birkenmajer Be lia damiti avec tout le groupe des jeunes bibliothcaires: Zofia

  • XIV

    Ameisenowa, Jzef Grycz, Kazimierz Dobrowolski, Wadysaw Hordyski, Kazimierz Piekarski et WladyBaw Pociecha. Obissant aux instigations de K. Piekarski 1 entra la rdaction de VExlibrisy organe de la Socit des Amis du Livre (Towarzystwo Mionikw Ksiki), dont il tait membre depuis sa fondation en 1922. Le directeur de la Bibliothque Jage lionne, Edward Kuntze, nomma Aleksander Birkenmajer vice-rdacteur du Przegld Biblioteczny, poste quil occupa de 1929 1939. Dans les anne 19381939 le professeur Birkenmajer participait la rdaction de la Silva Rerum, revue mensuelle de la Socit des Amis du Livre.

    Rentr de Leningrad en 1927, Aleksander Birkenmajer dcida de se faire agrger dans le domaine de lhistoire des sciences, en prenant pour base ses travaux dj publis. Ses ouvrages le plus importants, dans ce domaine, publis avant 1930, sont: Stadia nad Witelonem (19191928) [voir Bibliographie N0 14, 18, 28, 46, 47, 112], Biblioteka Ryszarda de Foumivci (1922) [31], Vermchte Untersuchun^ gen zur Oesehichte der mieral- terlichen Philosophie (1922) [34], Henri Bote de Matines (1924) [18], Krakowskie wydania tzw. Philosophia pauperum Alberta Wielkiego (1924) [49], Marco da Benevento... (1925) [64]. Dans le domaine de la bibliothconomie parurent la mme poque: Ksika Ottona Waldego o szwedzkich zdobyczach bibliotecznych (1924) [53], Die Wiegendnwke der physiscken Werke Johannes Ver sors (1925) [73], L'tat mtuel des bibliothques en Pologne (1925) [58], Oprawa rkopisu 2470 Biblioteki JagieUwiskiej... (1925) [68], Nobilitacja Szarff enbergerw (1926) [94], Die nachxten Aufgaben bei der Erfor- schwng der Frhgeschichte des gepressten Ledereinbandes im chriaicken Europa (1926) [104], Nouxtczesne budownictwo biblioteczne (1929) [137], Rocznik Woyskowy Krlestwa Polskiego 18171830 (1929) [140].

    Il a obtenu lagrgation lUniversit Jagellonne e 29 avril 1930, quelques mois aprs la mort de son pre (le 20 novembre 1929). Son agrgation succda ainsi de quelques mois la vacance la chaire le lhistoire des sciences, dirige par Ludwik Antoni Birkenmajer depuis 1897; cette chaire resta vacante pendant toute lanne scolaire 1929/30 et ce nest que dan* lanne scolaire 1930/31 quAleksander Birkenmajer y fut charg de cours. En1931 le Ministre des Cultes et de linstruction Publique suspendit les cours et le 15 mars 1933 la chaire dhistoire des sciences fut supprime. Ce fait eut pour consquence quAleksander Birkenmajer sattacha encore plus sa profession de bibliothcaire qui devait devenir dsormais la base de son existence. Le 3 juillet 1937 il obtint lagrgation en bibliothconomie et le 21 janvier 1938 il fut nomm professeur extraordinaire lUniversit Jagellonne o il enseigna la bibliothconomie durant lanne scolaire 1938/39.

    Depuis 1911 Aleksander Birkenmajer collaborait avec la Commission de lHistoire de la Mdecine et des Sciences Mathmatiques et Naturelles de lAcadmie Polonaise des Sciences et des Lettres, ensuite avec la Com* mission de l Histoire de la Philosophie et avec la Commission de lHistoire

  • de lInstruction et de VEnseignement eu Pologne; le 12 juin 1936 il fut lu membre correspondant de l Acadmie. Il tait aussi membre de la Socit Polonaise dHistoire. A partir de 1935 il tait un des collaborateurs les plus proches des professeurs S* Kutrzeba et W. Konopczyski dans la rdaction de ldition monumentale de lAcadmie Polski sownik biograficzny [Dictimmaire biographique polonais} qui commena paratre prcisment en cette anne. Bien quaprs 1949 la collaboration dAleksander Rirken- majer avec- la rdaction devint moins troite, il envoyait jufcsqen 1965 au Dictionnaire des biographies quil avait labores lui-mme ou bien Ben* siblement remanies, notamment des biographies dastronomes, de mathmaticiens, de mdecins, de techniciens, de bibliothcaires et dimprimeurs.

    Dans la deuxime dcennie de la priode dentre les deux guerres, il publia entre autres: Le role jou par les mdecins et les naturalistes dans la rception d'Aristote aux X I I* et X I I I e sicles (1930) [152], Morbecana (1930) [160], Classement des ouvrages attribus Arstote par le Moyen ge latin {1932) [167], Dcouverte des fragments manuscrits de David de Dnant {1933) [174], Comment Copernic a-t-il conu et ralis son oeuvre? (1936) [203], et sa polmique sur Nicolas Copernic (1938) [262]. Du domaine de la bibliothconomie il publia: Frag-meniy belweerskiej biblioteki W. Ks. Konstantego PawUmicza... (1930) [150], Katalog wystawy drukw krakowskich XV i X V I wieku (1936) [205], Ksika rkopimienna (1936) [206], Typograficzny zasb drukarni Akademii Zamojskiej w r. 1617 {1936) [211], Dwie rozprawy ksigoznawcze o Psaterzu floriaskim (1939) [267].

    BntTe 1923 et 1938 Aleksander Birkenmajer prit part quatre Congrs internationaux de sciences historiques (1923 Bruxelles, 1928 Oslo, 1933 Varsovie, 1938 Zurich), trois congrs internationaux de bibliothcaires (1923 Paris, 1926 Prague, 1929 Rome) et au IVe Congrs international de lhistoire des sciences en 1937 Prague. H tait membre fondateur de la Hiatory of Science Society (1924). En 1926 il fut lu membre honoraire de lAssociation des Bibliothcaires Tchques, en 1929 membre correspondant de lAcadmie Internationale dHistoire des Sciences, en 1935 membre correspondant de la Royal Historical Society.

    En 1930 lUnion Acadmique Internationale approuva le projet dditer le Corpus philosophorwm medii am, qui lui fut prsent de linitiative de labb Konstanty Michalski et dAleksander Birkenmajer, et constitua la Commission 12 pour la rdaction de ldition. Parmi les membres du comit de rdaction du premier tome, sous la direction de monseigneur G. Lacombe, Ke trouva galement A. Birkenmajer. Le premier volume de YAristoieles latinm parut en 1939- L Union Acadmique Internationale projeta aufisi en mme poque ldition: Tables chronologiques de Vhistoire des sciences

    XVI* side, mais, malgr labondance des matriaux recueillis, cette publication na jamais vu le jour cause du dclenchement de la deuxime guerre mondiale. Du ct polonais collaboraient avec le professeur A. Mieli Samuel Dickstein et Aleksander Birkenmajer.

    XV

  • XVI

    Le 1 mars 1939 A. Birkenmajer fut nomm directeur de la Bibliothque de lUniverait de Poznai et cest l que la guerre le surprit. Sur lordre des autorits polonaises il quitta Poznan et se rendit avec sa famille en direction de lEst. Quand les oprations militaires prirent fin, au dbut doctobre 1939, il franchit la nouvelle frontire sur le Bug et Biala Pod- laska il obtint du commandement allemand un laissez-passer pour Cracovie. Dsirant se renseigner dans quel tat se trouvait la Bibliothque, qui lui avait t confie, il regagna Poznan, aprs deux mois de vie errante, pour trouver la Bibliothque scelle par la Gestapo, son appartement confisqu1 et pour apprendre quil tait poursuivi par lit Gestapo. Profitant dit laissez- passer pour Cracovie, dont il stait prudemment muni, il revint dans sa ville natale qui ntait pas annexe au Reich. Il esprait y tre plus en sret. Cependant cest ici quavec la plupart des professeurs de lUniversit Jiigellonne et de lAcadmie des Mines, il fut arrt par la Gestapo le 6 novembre 1939, transfr la prison de Wroclaw et ensuite dport au camp de concentration Sachsenhausen-Oranienburg. La rsistance polonaise porta la connaissance des pays de lOuest la dportation des professeurs de Cracovie. Cette nouvelle voqua lindignation du monde entier, suivie dune vague de protestations et dune intervention du gouvernement dItalie, deuxime Etat de lAxe. Par suite de cette intervention, afin dassoupir l affaire, la Gestapo libra, le 8 fvrier 1940, les professeurs ns avant 19(H>, dont les noms taient universellement connus, mais retint tous les plus jeunes et aussi, daprs une liste nominative, certains professeurs plus gs, accus de graves contraventions contre lEtat allemand. Dans l cas dAlek- sander Birkenmajer, la Gestapo considrait comme une grave contravention de sa part sa polmique avec le docteur Hans Schmauch de Malbork au sujet de la nationalit polonaise de Copernic et aussi son refus de signer la Beichsliste. Sa femme toutefois continuait les dmarches en vue de la libration de son mari, informant de son sort les milieux scientifiques allemands et italiens, ces derniers par lintermdiaire du cardinal Adam Sapieha. En faveur du professeur A. Birkenmajer intervenait aussi le professeur V. Ussani. Finalement, Aleksander Birkenmajer fut libr, le 24 octobre 1940, avec le devoir de reprendre le travail la Bibliothque Jagellonne, nomme Staatsbibliothek Krakau, et de se prsenter de temps en temps la Gestapo. Le S aot 1944 il fut congdi de la Staatsbiliothek Krakau et priv de ses documents poux sabotage (il cachait dans des lieux secrets les manuscrits de la Bibliothque Jagellonne pour empcher leur enlvement en Allemagne).

    1 Aprs 1 guerre, il retrouva une partie des livres de sa bibliothque priv (plus de 5000 volume*, dont nombreuse ditions de luxe et reliures de luxe) dans le fonda de la Bibliothque de rUniversit de Pozna. 11 los offrit la Bibliothque et ne reprit que ceux qui n'taient encore catalogus; par contre tous les manuscrits quil avait avec lui Pozna ont t perdus, car dj en 1938 les nazie brlaient publiquement tous les manuscrit polonais trouvs danB les appartements confisqus.

  • XVII

    Pendant la guerre le professeur A. Birkenmajer se mt rassembler les matriaux pouvant servir une laboration de lhistoire de la Biblio* thque Jagellonne. I l prpara particulirement bien la priode 17701815; malheureusement tout cela demeure sous forme de manuscrit, inachev, l exception du fragment intitul Belgijski bibliofil Arseni Fasseau i jego zwizki z Polsk (17601777) [357]. Aleksander Birkenmajer participait en outre lenseignement clandestin des mathmatiques et de la physique

    La priode de 1945 1951 est marque par un travail trs intensif du professeur A. Birkenmajer dans le domaine de la rorganisation des biblio* thques dans un pays qui se trouvait en voie de reconstruction aprs les destructions immenses causes par la guerre. Le 20 fvrier 1945 il fut nomm membre dune dlgation compose de cinq personnes qui devait se rendre Pozna afin dassurer et de prendre en gestion les biens de l Universit de Pozna et de lAcadmie de Commerce . Arriv Pozna en mars, aussitt aprs la libration de la ville, il reprit le poste de directeur de la Bibliothque de lUniversit de Pozna le 19 mars 1945. En mme temps il devint chef de l action de sauvegarde des bibliothques dans les vovodies de Poznan et de Pomranie. Durant lanne 1945 il parcourut en camion ou en motocyclette les territoires qui constituent prsent les vovodies de Poznan, Zielona Gra, Koszalin et Szczecin, en y mettant en sret les collections; aprs que les collections de Pozna furent retrouves dans la vovodie de Wrocaw, il fit des recherches galement dans cette dernire. Il dirigeait aussi la reconstruction de ldifice endommag de la Bibliothque de lUniversit de Pozna (termine en 1946) et soccupait de la formation professionnelle du personnel; dj en 1946 et 1947 quelques bibliothcaires ont pass leur examen dEtat.

    Durant la priode de son activit Pozna, le professeur Birkenmajer fut lu le 20 juillet 1945 membre titulaire de lAcadmie Polonaise des Sciences et des Lettres, le 8 octobre 1945 membre de la Socit des Amis des Sciences et des Lettres de Pozna, et le 3 juin 1947 membre titulaire de lAcadmie Internationale dHistoiie des Sciences.

    Les deux annes consacres la reconstruction des bibliothques Poznan nt dmontr quil tait un excellent candidat au poste de directeur de la Bibliothque Jagellonne quallait quitter le directeur E. Kimtze, dj gravement malade. Aleksander Birkenmajer fut donc transfr de Pozna Cracovie, le 1 juillet 1947. L aussi il a du radapter le btiment de la Bibliothque, transform par les Allemands et, de plus, rorganiser la structure intrieure de la Bibliothque Jagellonne afin que puissent en profiter pleinement les nombreux tudiants qui affluaient lUniversit, dont le dveloppement devenait dynamique. Durant la priode de direction du prof. A. Birkenmajer (19471951) la Bibliothque Jagellonne devint un centre de formation professionnelle des bibliothcaires lchelle nationale. TroiB cours y furent organiss: un cours gnral de formation, un cours spcial pour les bibliothcaires des dpartements dimprims anciens et le

  • X V III

    premier cours pour les bibliothcaires des dpartements de manuscrits (avrilmai 1950), dirig personnellement par le directeur avec le concours deB professeurs de lUniversit Jagellonne. Ce cours na t, jusqu prsent, rpt nulle part ailleurs en Pologne. Grce aussi au professeur Birkenmajer fut cr en mme temps un systme de stages interbibliothcaires qui englobe prsent tout le rseau des bibliothques universitaires de Pologne.

    Dans les annes quarante Aleksander Birkenmajer reprsenta deux fois la Pologne aux confrences internationales de la Fdration Internationale deB Associations des Bibliothcaires: en 1947 Oslo et en 1948 Londres. Son compte rendu Les bibliothques polmiaiaes entre 1938 et 1947 [279] provoqua une action internationale do secours aux bibliothques polonaises pour le compltement de leurs collections. Au congrs dOslo en 1947, en considration de ses mrites pour la bibliothconomie polonaise et mondiale, Aleksander Birkenmajer fut lu vice-prsident honoraire perptuel de la FIAB; cette distinction tait aussi un signe de compassion cause des pertes subies par le patrimoine culturel polonais pendant la deuxime guerre mondiale.

    Les ouvrages les plus importants du prof. A. Birkenmajer dans la priode 19451951 sont dans le domaine de lhistoire des sciences: Robert Orosseieste and Richard Fournirai (1948) [290], Pierre de Limoges commentateur de Richard de Fournirai (1949) [301] et A propos de V Abrakismus (1950) [303]; dans le domaine de l histoire du livre et des bibliothques, outre deux comptes rendus la FIAB [279, 294], Rodowd krakowskiego Plateana (1951) [305] et W sprawie rejestracji i katalogowania opraw zabytkowych (1951) [306].

    Au moment o il tait submerg de travail en organisant la Bibliothque Jagellonne quil chrissait tout particulirement, le directeur A. Birkenmajer, par dcision des autorits date du 6 octobre 1951, fut nomm professeur titulaire de bibliothconomie et charg dorganiser une chaire de cette discipline lUniversit de Varsovie. En janvier 1952, il vint stablir avec sa famille Varsovie et cest l quil passa les seize dernires annes de sa vie tellement laborieuse {19621967).

    Les tudes bibologiques universitaires navaient aucune tradition en Pologne (il ny avait auparavant que des cours de bibliologie). En 1952 fut cre dabord une spcialisation en bibliothconomie: trois semestres pour les tudiants ayant termin la troisime anne dhistoire ou de philologie. Aleksander Birkenmajer organisa cette spcialisation pour deux groupes dtudiants ceux qui ont commenc la quatrime anne dtudes en 1952/53 et en 1953/54. En 1954/55 il inaugura la premire anne denseignement dune tude de bibliothconomie comportant quatre annes. En 1955/56, cause de la prolongation par le Ministre des Ecoles Suprieures des tudes universitaires jusqu cinq ans, il la transforma galement en une tude de cinq ans, existant dans cette forme jusquaujourdhui II ajouta aux occupa

  • X IX

    tions, comme matire obligatoire, le cours de lhistoire gnrale deB sciences, matire qui neftt pas professe dana aucune autre universit polonaise.

    A partir de 1952 Aleksander Birkenmajer tait membre du Comit de lHistoire de la Science et de la Technique de lAcadmie Polonaise des Sciences et il devint membre de la prsidence de ce Comit. En qualit de prsident de la Commission Copemicienne du Comit il prit part aux travaux eut le De revolutionibus de Nicolas Copernic [317]. Il tait galement membre de la Section de lHistoire de lAstronomie du mme Comit. Quand enfin aprs un si long dlai (depuis 1931) loccasion sest prsente de reprendre les travaux d'organisation dans le domaine de l histoire des sciences, bien Que ceci constitut pour lui une charge additionnelle, A. Birkenmajer laccepta avec enthousiasme. A l institut de lHistoire de la Science et de la Technique de lAcadmie Polonaise des Sciences, cr en 1953, il tait directeur de la Section de lhistoire des sciences mathmatiques, physico- chimiques et des sciences de la Terre. Il fut aussi lu prsident du Conseil

    scientifique de l institut. I l devint galement membre du Comit de rdaction du Kwartalnik Historii Nauki i Techniki [Keme trimestrielle de VMstoire de* sciences et del technique], de VOrganon et des sries: Monografie z Dzie- jw Nauki i Techniki [Monographies de lhistoire defl sciences et de la technique] et Crdita do Dziejw Nauki i Techniki [Sources l histoire des sciences et de la technique]. Notamment aprs avoir pris sa retraite, partir du 30 septembre 1960, quand ses liens avec la chaire quil avait cre devinrent moins troits, Aleksander Birkenmajer consacra la plupart de son temps

    linstitut de lHistoire de la Science et de la Technique de PAcadmie. Durant deB annes passes Varsovie il publia, outre le Ier livre, dj

    mentionn, du De revolutionibus de Copernic, de diffrents ouvrages du domaine de lhistoire des sciences, comme: Jak polscy fizycy skroplili powietrze (1953) [308], Mikoaj Kopernik (1953) [309], Uniwersytet Krakowski jako orodek midzynarodowy studiw astronomicznych na przeomie X V i X V I w. (1953, 2 d. 1954, 3 d. 1956) [314, 321 et 325], Boboczy konspekt zespoowej Historii astronomii w Polsce (1959) [345], Le commentaire indit d'Erasme Reinhold sur le De revolutionibus... (1960) [350], Kopernik jako filozof (1963) [376], Les lments traditionnels et nouveaux dans la cosmologie de Nicolas Copernic (1965) [379]; du domaine de la bibliothconomie: Die Ftvtivicklimg vnd der gegenwrtige Zmtand des hoheren bibUothekivissenschaftlichen Studiums

    der Volksrepublik Polen (1959) [339], l ouvrage dj mentionn Belgijski bibliofil Ar sent Fasseau... (1961) [357]; il fut aussi coauteur des complments (du domaine de lhistoire du livre polonais) l dition polonaise de lHistoire du livre de S. Dahl (1965) [381].

    Durant la priode de ses activits Varsovie il prit part aux V IIIe et Congrs Internationaux dHistoire deB Sciences, en 1956 Florence

    et Milan, en 1959 Barcelone et Madrid. L tat de sa sant ne lui permit paB de participer au X Congrs Ithaca en 1962 et au X Ie Congrs Varsovie Toru Cracovie en 1965, quoique il avait prpar des communi

  • XX

    cations quil comptait y prsenter. Depuis 1956 il tait membre et ensuite, depuis 1962, vice-prsident de la Commission de la Bibliographie dans la Section de l Histoire des Sciences de lUnion Internationale dHistoire et de Philosophie des Sciences. Au Xe Congrs Aleksander Birkenmajer fut lu vice-prsident de lAcadmie Internationale dHistoire des Sciences pour les annes 19591965, et au X Ie Congrs prsident du Comit Nicolas Copernic. Le Comit dploie son activit depuis 1965 et doit prparer la clbration du 500me anniversaire de la naissance de Copernic en 1973. Aleksander Birkenmajer prit part en 1958 Prague une confrence au Bujet des tudes universitaires de bibliothconomie dans les pays des dmocraties populaires, en 1959 il participa aux dbats de la Commission 41 (dhistoire de lastronomie) de PUnion Astronomique Internationale qui se droulaient pendant le Xe Congrs de lUAI Moscou. Il se rendit aussi trois fois en Belgique (en 1955 comme dlgu officiel au I I Ie Congrs International des Bibliothcaires Bruxelles, en 1958 au Ier Congrs dHis- toire de la Philosophie Mdivale et en 1963 au Colloque International Le Soleil la Renaissance ) et une fois en France (en 1957 au Colloque International La science au seizime sicle ).

    Dans les dernires annes de sa vie, son organisme extnu par le travail et puis la Buite des mauvaises conditions pendant la guerre et des premires annes difficiles de la reconstruction du pays, commena flchir. En 1962 il a d se soumettre une opration de la cataracte de Poeil droit tandis quil tait atteint dune ccit complte de Poeil gauche. En 1965 deux congestions crbrales (la premire en aot, pendant le Congrs) le forcrent de renoncer, grand regret, son travail scientifique. Succombant une longue maladie, il est dcd Varsovie, le 30 septembre 1967, et il a t enterr Cracovie, ville quil avait tant aime.

    Aleksander Birkenmajer fut dcor deux reprises de la Croix de mrite de premire classe (en 1933 et en 1948) et il fut promu Commandeur de lordre Polonia Restituta en 1956.

    A. Birkenmajer laissa beaucoup de matriaux dont il comptait se servir pour de nombreux ouvrages projets. U stait exprim un jour, au cours d*une conversation, quil avait accumul suffisamment de documents pour l'emplir cinq six vies drudit. Ces matriaux, proprit de la famille, sont provisoirement dposs la Bibliothque Jagellonne.

    Traduit par Renata Chapowska

  • CE QUE JA I APPRIS AU CAMP

    * Le dclenchement de la deuxime guerre mondiale ma surpris prs de Pozna, danB la localit de Krnik, o j tais venu passer les vacances avec *na famille. Prvoyant dans le cas de loccupation de Krnik par lennemi de sanglantes reprsailles, que surtout les intellectuels auraient subir (ce qui effectivement eut bientt lieu) et de plus, ayant mon compte ma rcente polmique avec le professeur Schmauch de Marienbourg (Malbork) an sujet de la nationalit de Copernic, je pris la dcision de me rendre plus lest du pays. Le 4 septembre 1939 j ai commenc comme beaucoup dautres personnes ma prgrination, dans lespoir de trouver dans les environs de Varsovie un abri relativement sr, au moins pour un certain temps. L offensive clair allemande a djou mes calculs* Je ne me suis arrt quau del de Biaowiea, non loin de la ville de Pruany, chef-lieu de district, o tout semblait calme en ce moment. Seulement des dtachements davant-garde des divisions blindes allemandes y avaient pntr j dailleurs ils ont vite d faire place larme sovitique qui a occup tout le territoire lest du fleuve Bug. Ds que les transports ferroviaires furent tent bien que mal rtablis nous prmes donc le chemin du retour. Aprs avir travers Varsovie bombarde noua sommes arrivs Pozna vers la fin du mois doctobre. Jai trouv la Bibliothque Universitaire scelle par *a Gestapo et mon appartement priv rquisitionn pour les besoins de1 arme allemande. Ayant un laisser-paBser pour Cracovie, je me suis dcid ^ y aller. L, avec la majorit des professeurs et des assistants de l Universit Jagellonne et de lAcadmie des Mines, je me suis laiss prendre au Prge prpar Bans aucun artifice par la Gestapo qui comptait sans doute 8ur navet connue des hommeB de science. Leurrs par lannonce dun Prtendu discours de PObersturmbannfhrer Miiller nous nous sommes ^sembls lUniversit o nous fmes tout bonnement apprhends et

    rous dans la prison de la rue des Montelupi. Ce fait eut lieu le 6 novembre 39 et il figurait dans les dossiers de la Gestapo sous la dnomination

    a rge; Sonderaktion Krakau.Je ne dcrirai pas au long toute l histoire de notre groupe. Elle est assez

    *en connue, ne serait-ce que grce une srie darticles du professeur Konop-

  • X X II

    czyski, parus dans le Tygodnik Powszechny, Il suffit de mentionner que vers la fin du mois de novembre nous avons t dports au camp de concentration Sachsenhausen. Nous constituions le second en date groupe important de dtenus politiques polonais dans le camp. Seulement le groupe nomm Polnische Minderheit de Westphalie nous avait procds. Le camp ne comptait alors que quelques mille prisonniers, presque exclusivement de nationalit allemande. Ce nest quau courg de lhiver et surtout depuis le dbut du printemps que de grands transports du Generalgou- vernement , de la Grande Pologne et de la Silsie ont commenc affluer. La Sonderaktion Krakau bnficiait ds le dbut, et jusqu la fin, dune situation privilgie dans le camp, sil sagit de Sachsenhausen. Be mme que les prtres et les tudiants de lUmvereit de Prague, nous tions en principe dispenss de durs travaux physiques, et moins que nous nayons t employs dans le Block (Stubendienst : porter les chaudires, le pain, le charbon, le bois, le linge sale et le linge lav; nettoyer les tables, les bancs, les escabeaux, les placards) nous faisions tous partie du Steh- kommando . De temps en temps seulement nous tions contraints courber Pchine sous le joug de charges plus lourdes porter des lits, des planches, du ciment maiB toujours sur le terrain du camp. Cependant pour tout le reste, nous ntions pas mieux traitB que les autres dtenus, donc, rationB minimes de nourriture, dortoirs glacials et surpeuple (trois hommes sur deux paillasses), appels trois fois par jour, avec lternelle perspective dtre obligs de se tenir debout des heures entires sous la pluie, souffrant du froid (sans manteaux), frquentes Misshandlungen de la part des SS sadiques, et enfin, parodie de soins mdicaux. I l nen fallait pas davantage pour causer la mort des plus faibles; le professeur Stanisaw Estreicher ne rsista pas plus dun mois. Au cours des six ou sept semaines suivantes prirent plus de dix de nos camarades. Le fait que beaucoup de personnes ges ont survcu est d sanB doute une intervention diplomatique selon toute probabilit, du gouvernement italien. En effet, le 8 fvrier 1940 plus de cent professeurs de notre groupe furent librs. On garda seulement les plus jeunes (de moins de 40 ans) et une dizaine de professeurs plus gs dsigns nommment. Je me Buis trouv parmi cette lite naturellement cause de Copernic. Je men suis convaincu pendant les interrogatoires auxquels j ai t soumis la Gestapo de Cracovie, aprs ma libration.

    Une priode de dure preuve allait commencer pour moi. Il tait prvoir que si je parvenais survivre, je ne sortirais du camp quaprs la dfaite de lAllemagne, et rien cette poque ne lindiquait encore. De surcrot la famine saggravait au camp; pour toute nourriture nous nobtenions que de la soupe de pommes de terre geles et de navets pourris. Sil sagit de moral, un nouveau coup nous a frapps au dbut du mois de mars : presque tous les jeunes ont t transfrs Dachau et de toute la Sonderaktion Krakau nous ne sommes rests quonze Sachsenhausen. Au cours du printemps plusieurs dentre nous ont t mis en libert et notre groupe se

  • X X III

    trouva rduit au nombre de cinq: Wadysaw Semkowicz, Jan Miodoski, Jzef Majcher ot moi, enfin Kazimierz Dobija, coopt rAktkm\ maifi arrt dans dautres circonstances. fous avons pass ensemble lt et ^automne 1940. Pendant ces six mois il ny avait pas de nouvelles librations, pourtant nous savions que nos femmes ne cessaient dintervenLr en notre faveur. Ce nest que pendant lappel matinal du 23 octobre que j ai entendu de a bouche du Blockaltester ces paroles tant attendues: Alex, du gehst naeh Hause . Le lendemain je me trouvais dj Cracovie. Peu aprs, dans de courts intervalles, mes quatre collgues sont revenus; les derniers Majcher et Miodoski la veille de Nol 1940-

    Jai pass au total, en prison et an camp, une anne moine deux semaines, dont Sachsenhausen un peu plus de onze mois. Chaque fois que je fais le bilan de ces vnements et cela marrive souvent j prouve un sentiment trange. Toutes les horreurs de la vie au camp sestompent dans le brouillard de loubli et ce sont surtout les souvenirs positifs qui viennent se ranger au premier plan. Je dois cependant souligner que mon cas est un peu spcial. Dune part, ayant t dabord pensionnaire l cole secondaire et ensuite ayant log dans une maison dtudiants pendant la premire anne de mes tudes universitaires, j ai pu me plier plus facilement que les autres la vie en commun. Dautre part-, la sant, en gnral, ne me faisait pas dfaut (jai souffert pourtant au cours des premiers mois de ma captivit de troubles spa&modiques du larynx fort pnibles ce qui ne mtait jamais arriv avant, ni ne Best manifest depuis). Enfin, pendant toute cette priode je navais jamais t soumis des Misshandlungen individuelles de la part de nos bourreaux. Et tout ce que j ai endur au point de vue moral et physique faisait toujours partie du sort commun de PtiAktion", du Block, ou du camp dans son ensemble. Je nai fait quassister, de plus ou moins prs, aux supplices infligs individuellement tortures aboutissant souvent au martyre de certains prisonniers Jai vu des scnes horribles, atroces et qui me terrifiaient, surtout quand il sagissait de mes plus chers amis. Mais j ai vu aussi autre chose: du hrosme ou des actes touchant au hrosme.

    Limpression la plus forte de toutes celles que ma laiss le camp, et celle dont je me souviendrai toujours, est la lente agonie du professeur Kazimierz Kostanecki. Je navais pas beaucoup connu le professeur Kostanecki a Cracovie, mais le respect gnral qui lentourait, d. aux qualits de on esprit et de son caractre ne mtait pas tranger. De plus, j avais t profondment impressionn par e cours tragique quavait pris sa vie. Je savais que dans sa jeunesse et lge mr il semblait tre favoris par to* fortune: carrire universitaire rapide, grand renom dans le domaine de la science (mdcine), hautes dignits TUiiiversit et lAcadmie Polo- muse des Sciences et des Lettres, bien-tre matriel, et puis soudain presque la veille de la guerre, le drame: sa femme et son fils trouvent la mort dans une catastrophe arienne. Le dernier acte du drame a commenc

  • XXIV

    le 6 novembre 1939 et il sest droul presque 'entirement bous mes yeux. Nous avons pass deux semaines dans la mme cellule de la prieon de Wroclaw (Breslau en ce temps). Nous y tions dix, entre antres les professeurs: Stanisaw Kutrzeba, le cher Stefan Komornicki, January Zubrzycki, Stanislaw Gob. Cest l que j ai eu loccasion de mieux connatre le professeur Kostaneeki, et sil mest permis de mexprimer ainsi de laimer. Il me fascinait par la simplicit, le charme, la douceur de son comportement. Jaurais d tre aveugle pour ne pas mapercevoir que ces qualits provenaient de son tact inn, de sa formation intrieure, de seB convictions vraiment chrtiennes. A Sachsenhausen nous nous sommes galement trouvs dans le mme Block; en tenue de Hftling il paraissait beaucoup plus petit quen costume civil, mais dans ce corps bi menu se maintenait une grande me, la mesure des hros de lantiquit. Je ne me souviens plus quel moment il est tomb malade et je pense plutt quil est arriv malade au camp, maig il ne le laissait pas voir. Ses forces physiques diminuaient, il teignait vue doeil il steignait au sens propre du mot, comme un cierge qui se consume. On avait l impression que son corps se rtrcissait dun jour lautre. Quand il tait dj trs faible, j ai eu souvent le bonheur de lui servir dappui pendant quil tait assis sur le banc grossier du Block, mais jamais la moindre plainte ne schappait de sa bouche, bien quil ait d beaucoup souffrir, surtout moralement mais aussi physiquement. I l ne madressait la parole dans cette priode que pour exprimer sa reconnaissance pour laide, pourtant si peu efficiente, que je pouvais lui prter. Pour le reste, il gardait le silence je suppose quil priait. Je nai pas assist sa mort, car il fut enfin admis au Revier (hpital du camp), mais j ai t tmoin de son agonie et je peux affirmer quil a expir la manire des anciens Romains ou plutt des premiers chrtiens martyrs.

    Je pourrais citer de nombreux exemples dun pareil hrosme, mais cela serait trop long et mobligerait de parler de personnes vivantes. Or, cest le premier et incomparable enseignement que j ai acquis dans la dure cole du camp: j ai connu des inflexibles et en mme temps j ai compris dune manire pour ainsi dire palpable o se trouve le secret de cette inflexibilit. Mais ce bnfice nest quune petite partie dun recyclage intrieur plus profond, obtenu au camp. Les camps de concentration, en effet, peuvent tre considrs strictement du point de vue de la recherche scientifique comme de vastes champs dobservation pour les psychologues et les sociologues. Cest un thme si tendu quil pourrait remplir des volumes entiers et je suis certain que des ouvrages consacrs ces problmes ne vont pas tarder paratre dans un avenir plus ou moins proche *. Dans la vie normale

    1 Dj aprs avoir crit le prsent: article j ai lu dans la presse que Krzysztof Radziwi [rescap des camps de concentration de Buchenwald, Majdanek. Groeerosen, Mauthausen 19401645, Md.] a eu Cracovie une confrence intitule: Od faszyzmu poprzez' obozy koncentracyjne do demokracji (Du fascisme, travers les camps de con-

  • XXV

    les hommes tchent de se masquer les uns devant les autres et veillent jalousement ce que personne ne pntre au fond de leur me: linstitrut'on des camps de concentration fait quune main sans piti arrache le masque qu couvre la face de lhomme et met en lumire son vrai visage. Cela concerne, part gale, toutes les deux catgories des hommes qui se ctoyaient au camp: aussi bien les prisonniers que les bourreaux. Je prfrerais ne pas parler ici de ces derniers. Cest un sujet infiniment triste et pouvantable pour celui qui croyait jadis au progrs de lhumanit travers les sicles: linvraissemblable et gnrai avilissement dun peuple qui avait donn le jour un homme tel que Schiller et qui rcemment encore avait la prtention, que lon trouvait lgitime, dtre compt parmi les premires nations du monde. Mais cela aussi nest quune fraction dun long chapitre que lon pourrait intituler: hitlrisme ou mthodes allemandes de mener une guerre totale .

    Que dirai-je des mes et des caractres de mes camarades prisonniers? Je fus lun deux. Et si les autres, durant deB mois entiers, restaient sur la sellette devant moi, je me trouvais dans le mme caractre devant eux. Je sais quils pourraient me reprocher beaucoup de choses. Je me souviens de ces paroles de lEvangile: Ne jugez point afin que vous ne soyez point jugs et Que celui (de vous) qui est sans pch jette le premier la pierre . Mais sil ne me convient pas de parler du fait, que chez des gens, dautre part trs estimables, le camp a rvl diffrents traits caractristiques ngatifs; dfauts ou faiblesses et surtout la poltronnerie (je considre celle-ci comme une grande faute au camp, car elle pouvait mener tout droit une attitude servile l gard de Fennemi) je ne peux cependant passer sou silence les exemples beaucoup plus nombreux de courage civil, de solidarit, de charit vraiment samaritaine. Jen parle dautant plus volontiers que 1 courage de mes camarades accroissait mes forces et consolidait mon ^poir, la solidarit de mes collgues diminuait mes peines, la main qui me &courait prservait ma sant (et la sant dans ces conditions signifiait la Vle? selon laphorisme souvent rpt au camp: Es gibt nux Gesunde oder Tote ). i l est clair que dans ces conditions samoraient des amitis de Plus dsintresses et cest ce qui fut ma plus prcieuse acquisition faite Sachsenhausen. Je me sentais attir surtout vers ceux qui dans chaque circonstance savaient porter la tte haute et j avoue franchement que je ne faisais pas bous ce rapport de diffrence entre Polonais et Allemands les plus anciens prisonniers et habitus du camp , pour la plupart communistes. Par consquent, et je le dis sans me vanter, je jouissais dune certaine considration parmi eux et cest grce eux (chose drisoire) que 3 ai bnfici de ce que je pourrais appeler le couronnement de ma carrire

    Entrt ion la dmocratie). Il y analysait auo&i les campe on tant que lieux dipreuves P&r le feu, dexamens moratii pour les caractres faibles et pour ics caractres forts".

    rflexions du confrencier correspondent pleinement mes observations.

  • X X V I

    au camp: en effet quelques semaines avant ma libration, je fus affect an magasin de vtements f ,,Ef f ekfcenkammer ), o. seulement 1 lite tait employe et travaillait dans des conditions excellentes par rapport an reste du camp. Jy tais le premier et lunique Polonais, ce qui provoqua dailleurs un peu de rumeurb parmi leu dtenus.

    11 serait peut-tre intressant dajouter que le camp ma aussi beaucoup appris dans le domaine de la vie pratique. Pour un homme de science ce nest pas un bnfice ngligeable. Je nai pas en vue seulement des activits telles que faire la vaisselle, laver les tables ou le Bettbauen (lorsque notre petit groupe a t transfr au Musterblock ) ni le devoir de porter les chaudires etc. Ces activits pratiques au dbut pnibles, constiturent bientt pour moi un antidote salutaire contre la monotonie de la vie au camp. Quelques unes furent une sorte de gymnastique tonifiante pour l asthnique que j ai t depuis ma naissance. Vers la fin de ma captivit, soulever et jeter dun seul geste sur mon dos une chaudire vide pour la rapporter au pas de marche la cuisine, ne fut plus quun jeu pour moi. Jai pris aussi l habitude de me lever de bonne heure et jusqu prsent je suis debout, pour la plupart, 5 heures du matin. Mais ce qui est plus important encore, cest que ces circonstances ont servi dvelopper chez moi une ingniosit spcifique dont pouvaient dpendre beaucoup de choseB.Il fallait avoir toute sa prsence desprit et les yeux grand ouverts, surtout pour ne jamais attirer sur soi lattention dun SS-Mann, mais aussi pour dnicher une couverture supplmentaire ou une Hftlingkluft pour le temps de laver et de scher celle quon portait. Quand j tais las de rester assis dans le Block pendant 1 Arbeitszeit, je prenais deux bidons rests aprs la marmelade et j allais flner travers le camp dsert sous prtexte daller la Wscherei prendre de l eau chaude. Pour un lecteur non initi ce sont des bagatelles, mais quelquun qui aurait vcu dans un camp de concentration, ne serait-ce que quelques mois, apprcierait toute leur valeur. Faut-il ajouter combien ce dveloppe en mme temps lesprit dalerte, la facult de lorientation et de la dcision promptes pour prvenir le danger!

    Sur un criteau accroch la paroi de chaque Block on pouvait lire entre autres une sentence proclamant que le camp de concentration est un tablissement dducation spcifique (eine Erziehungsanstalt eigener Art ). Tout ce qui vient dtre dit prouve la vrit de cet aphorisme: le camp nous levait et nous instruisait, quoique pour la plupart, non pas dans la ligne que staient fixe les fondateurs de ces institutions correctionnelles .Il arrivait, il est vrai, et jen fus moi-mme tmoin que des prisonniers reniaient leurs principes et prenaient le chemin de Canosse en shumiliant devant lautorit hitlrienne. MaiB pour la majorit les effets taient opposs bien que rpartis sur une trs longue chelle. Tout au bas de lchelle se trouvait la dpravation totale (ctaient le Vorarbeiters qui torturaient leurs camarades); au centre se trouvait l hbtude et la passivit base dgosme; tout le reste de l chelle tait occup par les diverses formes

  • X X VII

    de la rvolte intrieure contre la doctrine que nos bourreaux voulaient nous inculquer par force. Ces varits et ces nuances de la rvolte taient innom- brables partir de la haine et de la soif de vengeance jusqu la vertu recommande par les paroles: Aimez vos ennemie (ce qui dailleurs nexclut pas le droit de la revendication dune juste mais svre punition). H faut nommer ici les vritables inflexibles , cest--dire les rcalcitrants et les rsistants qui ne se laissaient pas branler ni briser psychiquement par la terreur. Chez les plus nobles parmi ces derniers j ai pu constater encore quelque chose de plu: une sublimation du caractre, une purification morale (la catharsis des anciens Grecs) qui se manifestait, soit par une orientation vers Dieu, soit par deB actes spontans de charit. Une comparaison simpose celle de l or qui se purifie par le feu.

    Ce que j ai observ gnralement chez les inflexibles , ctait la solidarit entre toutes les couches sociales. Le camp effaait les diffrencer de naissance, dducation, dinstruction, de position sociale. Nous vgtions tous dans des conditions presque pareilles, les mmes dangers nous menaaient, nous souffrions en commun, nous vivions du mme espoir. Des grands principes de la Rvolution franaise il ne nous manquait que la libert; par contre lgalit et la fraternit florissaient et mme la quatrime devise de la Rvolution, longtemps oublie, mort aux tyrans. Voici le rsultat ducatif, apparement paradoxal, des camps de concentration hitlriens: en dpit des principes de leurs fondateurs, ctaient de hautes coles de vraie Dmocratie.

    Pozna, le jour de St. Pierre et St. Paul, 1945.

    Traduit par Zofia Razimtt

  • ALEKSANDRA M ARIA BIRKENM AJER

    BIBLIOGRAPHIE DALEKSANDEE BIRKENMAJKK

    TABLE DABREVIATIONS

    ABAP Association de Bibliothcaires et dArchiviste Polonais (19461953)

    A BP Association de Bibliothcaires Po* Jonaia (jusqn* 1939 et depuis 1953)

    C. r. compte rendu Coll. collaborateur Cz. cz (partie)Ed. diteurPAN Polska Akademia Nauk [Acad

    mie Polonaise des Sciences]

    PA U Polska Akademia UGucjtQoc [Acadmie Polonaise des Sciences et des Lettres]

    Pol, sownik biogr, Polski sownik bio- grafiezay [Dictionnaire biographique polonais^ Krakw 19361958, Wrocaw WarszawaKrakw 1969

    Tir. part tirage part TMK Towarzystwo Mionikw Ksiki

    [Socit des Amis du. Livre]Trad. traducteur Z. zeszyt (livraison)

    Acad. Pol. Sc. et Lettres, Centre pol. de Paris, Bull.

    Altpr. Forechungen Ann. Soc. pol. Mathm.

    Arch. f. Creech. d. Naturwisa. u. d. Techiuk

    Arch, intern. Hist. Sc.

    Bibliol. Visti Bibliot.Biblioth. rhatbem.Bull, intern. Acad. Sc. de Craeovie

    Bull, intern. Acad. pol.

    Collect, fcheol.

    Acadmie Polonaise de Sciences et Lettres, Centre polonais de recherches scientifiques de Paris Bulletin

    Altpreussische Forschungen Aimalea de la Socit Polonaise de Math

    matiqueArchiv fr Oeschichte der NaturwiBsen-

    Bchaften uud der Technik Archives Internationales dHistoire des

    ScienceBifoliologicni Viati BibliotekarzBibliotheca Matbcmatica Bulletin Internationa] de lAcadmie de

    Sciences des Cracovie, Classe de Philo* logie, Classe d'Histoire et de Philosophie (jusqu 1917)

    Bulletin International de lAcadmie Polonaise des Sciences et des Lettres, Classe de Philologie, Classe d* Histoire et de Philosophie (depuis 1918)

    Collectanea Theologica

  • X X IX

    Czas. geogr.Dawna Szt.Deut, -wifis. Z. f. Pol.

    Dz. bydgoski Dz. poi.Dz. urz. Min. WKiOP

    Echo Krak.FranziBkan, Studien Free Univ. Quart.Gaz. pol.Hist. Nauka Konst.Iluutr. Kur, codz,J. d, Einbandkunat Kalendarz IJustr. Kur. codz.

    Knigsberg. allg. Ztg.Krak. Prz, teatr.Krn. Uniw. Jag. Dod.

    Kulturprobl. d. neuen Pol.Kur. liter.-nauk.Kur. wileti.Kwart. filo.Kwart, hifit.Kwart, Hist. Nauki Liter. Zcntralbl. f. Deutschland Mitt. d. Inst. f. terr. Geschichtefojr-

    schungMitt. k . Gesch. d. Medizin u, d. Naturvms.

    Mon. pol.Nauka poL Nowa Kult.Pana. liter.Thilos. Jb.Poatpy Astr.Probl.Prz. bibliot.Ptz. chyrow.Pr*- graf. wyd. i papieru.

    Prz, hist.-owiat.Prz. kult.Pi*. pOWBZ.Pr*- waplcz.Prz. zach.Rev. Biblioth.Rev. Hist. cd.^ev. noocol. Phil ob.Rocz. Wyd. filoz. Uni w. Jag.

    Czasopismo Geograficzne Dawna SztukaDeutsche Wiftseaechaftliche Zeitschrift fr

    Polen Dziennik Bydgoski Dziennik PolskiDziennik Urzdowy MiniuterBtwa Wyzna

    Religijnych i Owiecenia Publicznego Echo Krakowa Franskaniache Studien Free University Quarterly Gazeta PolskaHistoria i Nauka o Konstytucji Ilustrowany Kurier Codzienny Jahrbuch der Einb&ndkuttst Kalendarz Ilustrowanego Kuriera Codzien

    negoKnigeberger Allgemeine Zeitung Krakowski Przegld Teatralny Kroniki Uniwersytetu Jagielloskiego. Do

    datekKulturprobleme des neuen Polen Kurier Literacko - N auko wy Kurier Wileski Kwartalnik Filozoficzny Kwartalnik Historyczny Kwartalnik Historii Nauki i Techniki Literarisches Zentralblatt ir Deutschland Mitteilungen dea Instituts fr sterreichi

    sche Geschichtsforschung Mitteilungen zur Geschickte der Medizin

    und der Naturwissenschaften Monitor Polski Nauka Polska Nowa Kultura Pamitnik Literacki Philosophisches Jahrbuch Postpy Astronomii ProblemyPrzegld Biblioteczny Przegld ChyrowekiPrzegld Graficzny. Wydawniczy i Papier

    niczyPrzegld Historyczno-O&wiatowy Przegld Kulturalny Przegld Powszechny Przegld Wspczesny Przegld Zachodni Revue des Bibliothques Revue Histoire Ecclsiastique Revue Noscolaatique de Philosophie Rocznik Wydziau Filozoficznego Uniwer

    sytetu Jagielloskiego

  • XXX

    Rocz-i bibliot.Rocz-i Uniw. Warsz.Rocz-i arz. PAU

    Ruch filoz.Sitz.-Ber. d. Kgl. Preuss. Akad. d. Wisa.

    Sowo pom.Spraw, AU

    Spraw. PAU

    Studio Mat. Dziejw Nauki poi.Studia Mat. Dziejw Nauki pol., Ser. C

    Studia Philos. christ.Tryb. LuduVfeet* krl. ea. Spoi. Nauk, Tfida matem.-

    pfirodovid.Vjschr. d. astron, Gesell.

    Wiad. liter.Wiad. matein.Wszechw.Z. i. BcherfreundeZ. f. d. Gesch. und Altertumskunde Erm-

    lands Z. f. Geschichtwiss.Z. f. slav. PhiloL Zentralbl. f. Bibliothekswes.yd Szk. wy.ycie Warsa.

    Roczniki Biblioteczne Roczniki Uniwersytetu Warszawskiego Roczniki Zarzdu Polskiej Akademii Umie-

    jtnoci Ruch FilozoficznySitzuugs- Berichte der Kniglichen Proussi-

    schen Akademie der Wissenschaften Sowo PomorskieSprawozdania z czynnoci i posiedze Aka

    demii Umiejtnoci (jusqu 1917) Sprawozdania z czynnoci i posiedze

    Polskiej Akademii Umiejtnoci (depuis 1918)

    Studia i Materiay z Dziejw Nauki Polskiej Studia i Materiay z Dziejw Nauki Pol-

    Bkiej, Seria C: Historia nauk matematycznych, fizyko-chemicznych i geologiczno-geograficznych

    Studia Philosophiae ChristianaTrybuna LuduVfestnik Kr41ovsk esk Spolenoati Nauk,

    Tfida matem aticko-pfirodovedeck Vierteljahrsohrift der Astronomischen Ge

    sellschaft Wiadomoci Literackie Wiadomoci Matematyczne WszechwiatZeitschrift fr Bcherfreunde Zeitschrift fr die Geschichte und Alter

    tumskunde Ermlands Zeitschrift fr Geschiehtaissen schaft Zeitschrift fr alavische Philologie Zentralblatt fr Bibliothekswesen ycie Szkoy Wyszej ycie Warszawy

  • I. OEUVRES IVALEKSANDER BIRKENMAJERLea articles contenus dans le prsent volume sont marqu dun astrisque

    1910*.l. Zu Konrad von Mure. Mitt* . In$t. /. sterr. Geschichteforschmig

    31: 1910 p. 121,

    19112. [Inc.]: W sprawie rkopisu B. 280 in quarto (z poowy XV-go wieku)

    pochodzcego z biblioteki OCh Augustianw w Krakowie... [A propos du manuscrit B. 280 in-quarto (moiti XVe a,) de la bibliothque du couvent des Augustins de Craeovie...] Spraw. A U 16: 1911 n 4 p. 2930*

    Concerne Computus cbirometralie" de Jfean dErurt, la copie avec un iiommentair dat 1426.

    3. [C.r.J: Wrzosek A.: Jdrzej niadecki. [Andr niadecki], Krakw 1910. Pra. powsz. 1911, T. 111 p. 246253,

    19124. [C. r.j: Wrzosek A.: Ludwik Bierkowski. Monografia. [Louis Bier-

    kowski. Monographie], Krakw 1911. Prz. pmmz. 1912, T. 113 p. 453458.

    19135. [C*r.]: Alkindi, Tideue u. Pseudo-Euklid: Drei optische Werke

    Hrsgg. und erklrt von A. A. Bjmbo u. S. Vogl, Leipzig 1912, Biblioth. *nahemty 3. Folg, Bd. 13: 1912/1913 p, 273^280; tir. part Leipzig 1913.

    19146. Barwi ri ski E., Birkenmajer L., o J.: Sprawozdanie z poszukiwa

    w Szwecji, dokonanych z ramienia Akademii Umiejtnoci. [Compte rendu des recherches effectues en Sude au nom de lAcadmie des Sciences et des Lettres], Krakw 1914, pp. XXVHt 364.

    AlekaandeT Birkenmajer y a fait la description de manuscrits et dea imprims suivante: N 7, 12 13, 15, 21, 22, 24, 25, 31-34, 39, 44, 46, 48, 52-84, 108, 110-113, *35, 4I, 198, 200-207, 200, 212, 213, 216, 216, 226, 226, 231-236, 253-250, 273, 274, 283, 284, 336. 350, 363. 356, 358, 389, 390, 401, 406, 411, 414, 421, 432, 440, 45L

  • X X X II

    7. [C. r.]: Lasy jako spichlerze. [Lob forts comme greniers], Gos Narodu 23: 1915 n 306 p. 2,

    Compte rendu de: Haberlandt G.: Der Nhrwert des Holzea, Sitz.-Ber. d. Kgl. Preues. Akad. d. Wiee, 1915.

    Publi eoufl le cryptonyme: Dr. A. B.Feuilleton concernant le compte rendu: Perzyski W .: Doniosy wynalazek [Une

    invention importante], Wielka Warszawa, Warszawa 1917 p. 131 134.

    1917

    *8, [C. r.]: Grabmann M.: Forschungen ber die lateinischen Aristo- telesbersetzimgen des X III. Jahrhunderts, Mnster i. W. 1916. Philos. Jb. 30: 1917 p. 338 -344.

    19189. Birkenmajer L., Birkenmajer A.: Najwaniejsze dezyderaty nauki

    polkiej w zakresie historii nauk matematycznych. [Principales exigences de la science polonaise dans le domaine de Phitoire des sciences mathmatiques], Nauka pl. 1: 1918 p. 87106.

    10. Przyczynki do historii filozofii redniowiecznej. 1. List paryskiego Wydziau Artium o mierci w. Tomasza z Akwinu. 2. List Roberta Kil- wardby do Piotra z Conflans a pismo polemiczne Idziego z Lessmee. 3. Trzy nowe rkopisy dzie mistrza Teodoryka . Spraw. A U 22: 1917 [1918] n 10 p. 1516; tir. part Krakw 1917 [1918].

    Reum polonais du texte intgral polonais rest en tat de manuscrit. Rsum franais voir N 12. Traduction allemande du texte intgral polonais voir N 34.

    Suite voir N 13.

    191911. Biblioteka Byszarda de Fouraival, poety i uczonego francuskiego

    z pierwszej poowy X III wieku, i jej pniejsze losy. Spraw. PA U 24:1919 n 7 p. 35; tir. part Krakw 1919.

    Reum polonais du texte polonais publi en 122 (voir N 31). Reum franais voir N 45.

    12. Contributions lhistoire de la philosophie au Moyen Age. 1. Lettre de la Facult dee arts de Paris propos de la mort de eaint Thomas dAquin.2. Lettre de Robert Kwardby Pierre de Conflans et lcrit polmique de Gilles de Leseinee. 3. Troie nouveaux manuscrits des oeuvres de matre Thierry . Bull, intern. Acad. Se. de Cracovie 1917 [1919] p. 7376; tir. part Cracovie 1917 [1919].

    Traduction du rsum polonais {voir N 10). Traduction allemande du texte intgral polonais voir N 34.

    Suite voir N 16.

    1915

  • X X X III

    13. Przyczynki do historii filozofii redniowiecznej, 4. Apologetyczne pisemko Jana z Mirecourt. 5. Polemika Alfonsa z Kartageny z Leonardem Bruni z Arezzo. Spraw. P A U 23: 1918 [1919] n 9 p. 89.

    Rsum polonais du texte intgral polonais. Rsum franais voit N 16. Traduction Allemande du texte intgral polonais voir N 34.

    Dbut voir N 10.

    14. Studia nad Witelonem. Cz. 1. Spraw. PA U 23: 1918 [1919] n 9 p. 78; tir. part Krakw 1918 [1919].

    Rsum polonais du texte publi en 1021 (voir N 28). Rsum franais voir N 18.Suite voir N 0* 20, 32, 96.

    15. [O. r.]: O przesz i przysz kultur Polski. [Culture du pass et culture de lavenir en Pologne]. Prz. powsz. 1919 T. 141142 p. 126141, 295308, 373 387 ; tir. part Krakw 1919.

    Compte rendu de: Polaka w kulturze powszechnej. [La Pologne flan la culture universelle], T. 12, Krakw 1618; Nauka Polska [Scienoe polonaise (priodique 11 1: 1918.

    192016. Contributions l histoire de la philosophie au Moyen Age. 4. Ecrit

    apologtique de Jean de Mireoourt. 5. Controverse entre Alphonse de Car- tagne et Lonard Bruni dArezzo. Bull, intern. Acad. 8c. de Craeovie 1918 [1920] p. 68; tir. part Craeovie 1918 [1920].

    Traduction du rsum polonais (N 13). Traduction allemande du texte intgral polonais voir N 34.

    Dbut N 12.

    *17. Eine neue Handschrift des Liber de naturis inferiorum et supe- riorum des Daniel von Merlai. Arch. /. Oesch. d. Naturwiss. v. d. Technik : 1920 p. 4551; tir. part Leipzig 1920.

    Compte rendu: G. Bfarton], I* i 5: 1923 p. 498.

    18. Etudes sur Witelo. 1-re partie. BuU. intern. Acad. pl. 1918 [1920] P* 46; tir. part Craeovie 1920.

    Traduction du rsum polonais (voir N 14). Texte intgral polonais voir N 28.Suite (en franais) voir N46, 47, 112.

    19. Nieznana relacja o pocztkach staego teatru w Krakowie. [Une relation inconnue sur les dbuts du thtre professionnel Craeovie], Krak.

    teatr. 2; 1920 n 6 p. 2 3, n 7 p. 2 3, n 8 p. 12, n9 p. 2 3, n*> 10 p. 2.Information emprunte aur mss. BJ 60106011.

    20. Studia nad Witelonem. Cz. 2, 3. Spraw. PA U 25: 1920 n 7 p. 1115; . part Krakw 1920.Rsum polonais du texte intgral rest en tat de manuscrit. Rsum franais

    voir N 46t vCz. 1 voir N 14.

    . Comptes rendus: Bar ion J.: Neue Arbeiten lexander Birkenmajers z u t mittelal *enichen Philosophie, Philot, Jb. 39: 1926 p. 316317; G . S[arton]t I\* 8; 1926 p. 741.

  • X XXIV

    21. Zjazd naukowy warszawski. [Confrence scientifique Varsovie], Prz. powsz. 1920 T. 145146 p. 405406.

    22. [C. r.]: Grabmann M.: Einfhrung in die Summa Theologiae des hl. Thomas von Aquin, Freiburg 1919. Prz. powsz. 1920 T. 145146, p. 393397.

    1921*23. Kleinere Thomasfragen. 1. ber die Beihenfolge und die Entste-

    liungszeit der Quaestiones disputatae des hl, Thomas von Aquin. Philos. Jb. 34: 1921 p. 3149; tir. part Fulda 1921.

    La seconde partie na pas paru.

    24. Mikoaj Kopernik a spadkobierca klasykw warszawskich. [Nicolas Copernic et le successeur des classiques de Varsovie ]. Prz. powsz. 1921 T. 151152 p. 97-111, 232-244.

    Publi Boue le pseudonyme : Ludwik Birkenmajer.Polmique avec T. Wierzbowski, lauteur du compte rendu de: Kopernik M.: Wybr

    piem w przekadzie polskim. [Oeuvree choisies en traduction polonaise]. Opra. L. A. Birkenmajer Krakw 1920, publi dane Gazeta Wareeawska 1921 b 87.

    25. O rzekomym filozofie polskim X IV w. nazwiskiem Gad z Ucia. [Le prtendu philosophe polonais du X IVe b, nomm Gad de Ucie]. Archiwum Komisji do Badania Historii Filozofii w Polsce T. 2, cz. 1. Krakw1921 p. 156161; tir. part Krakw 1921.

    Le vrai nom du philosophe est Renaut de Louens (Louhana); les nome Gad de Ucie (de Ouciu), Gui de Douci signifient la mme personne.

    Comptes rendus: Ganezyniec R., Kwart. hiet. 37: 1023 p. 189; Zieleczyk A., Prz. filoz. 25: 1922 p. 201292.

    26. Prdy umysowe X II i X III stulecia. Odczyt wygoszony w Krakowie w cyklu Powszechne Wykady Uniwersyteckie r. 1920. [Courants intellectuels au X IIe et X IIIe sicle. Confrence faite dans le cadre des Cours Universitaires Libres en 1920]. Prz. powsz. 1921 T. 149150 p. 250263, 336349; tir. part Krakw 1921.

    Compte rendu: Sinko T., Cmm 74: 1922 n 4 p. 23.

    27. Prelekcja wstpna Jana Solfy z r. 1513. [Confrence introductive de Jean Soif a en 1513]. Archiwum Komisji do Badania Historii Filozofii w Polsce T. 2 cz. 1, Krakw 1921, p. 162169; tir. part Krakw 1921.

    Compte rendue: Ganszyniec R.f Kwart. hiet. 37: 1923 p. 100101; G. Sfarton], Z# 5: 1923 p. 223; Zielecssyk A., Prs. filoz. 26: 1922 p. 292.

    28. Studia nad Witelonem. Cz. 1. Dwa nieznane pisemka Witelona. [Etudes sur Witelo. I e partie: Deux opuscules inconnus de Witelo]. Archiwum Komisji do Badania Historii Filozofii w Polsce T. 2 cz. 1, Krakw 1921, p. 1149; tir. part Krakw 1921.

    Texte intgral. Son reum polonais voir N 14, reum franaB N 18. Suite (en rsums polonais, texte intgral reet en tat de manuscrit) N0 20, 32, 96. Suite des rsume franaie voir N* 46, 47, 112. Rsum italien de la 4e partie voir N36.

  • XXXV

    Comptes rendus: Gan&zyniec K., Kwart. hist. 37: 1923 p. 187 189; Sinko T., Czaa 74: 1922 n 4 p. 23; G. S[arton], Isis 5: 1923 p. 214215; Zielenczyk A., Pre. filoz. 25: 1922 p. 290-291.

    29. [C .t.]: Witkowski S.: Lekarz Mikoaj z Polski, nowo odkryty pisarz aciski z X III w. [Le mdecin Nicolas de Pologne, crivain latin du X IIIe 8- rcemment dcouvert]. Krakw 1919; Nicolaus de Polonia: Brata Mikoaja z Polski Pisma lekarskie. [Oeuvres mdicales du frre NicolaB de Pologne], wyd. K. Ganszyniec. Pozna 1920. Kwart. hist. 36: 1921 p. 129135.

    Polmique: Witkowski S., Kwart. hist. 37: 1923 p. 244247; Birkenmajer A., Kwart.38: 1924 p. 402 - 404.

    *30. [C. r.]: Zur Vorgeschichte des Barometers (P. Valerianus Magni). Mitt. z. Gesch. d. Medizin u. d. Ifaturwies. 20: 1921 p. 23.

    Complments : Hellman G.: Beitrge zur ErfindungsgeschicLte meteorologischer Instrumente, Berlin 1920.

    1922*31. Biblioteka Ryszarda de Fournival, poety i uczonego francuskiego

    2 pocztku Xni-go wieku, i jej pniejsze losy. [La bibliothque de Richard de Fournival, pote et rudit franais du dbut du X IIIe sicle, et son sort ultrieur]. Krakw 1922 pp. 103. PAU, Wydzia Filologiczny. Rozprawy, T 60 n 4.

    Rsum polonais voir N 11. Rsum franais voir N45.Compte rendu: G. Sfarton], Isis 5: 1923 p. 215.

    32. Studia nad Witelonem. Cz. 4. Spraw. PA U 27: 1922 n3 p. 46; ^ part Krakw 1922.

    Rsum polon&ia du texte intgral rest en tat de manuscrit. Rsum franais Vo*r No 47. Rsum italien voir N36.

    Cz. 1 voir N 14.Compte rendu: G. S[arton], Ieie 5: 1923 p. 216; voir aussi bous N 20.

    33. Torquetum Marcina Bylicy % OlkuBza w wietle nowo odkrytego **quet.um Mikoaja z Kuzy. (Le torquetum de Martin Bylica de Olkusz ^ & lumire du torquetum rcemment dcouvert de Nicolas de Cne]. Spraw. PAU 27: 1922 n3 p. 13-15; tir. part Krakw 1922.

    *34. Vermischte Untersuchungen zur Geschichte der mittelalterlichen Philosophie. Mnster i. W. 1922 pp. VU, 246. Beitrge zur Geschichte der Philosophie des Mittelalters Bd. 20. H. 5.

    Traduction allemande du texte intgral polonais rest en tat de manuscrit. Rsum Polonais voir N0810, 13. Rsum franais voir K 12, 16.

    Comptes rendu: Tatarkiewicz W., Euch fiots. 8: 1924 p. 137 138; G. S[arton],7: 192 p. 277; G. Sfarton], leis 7: 1925 p. 196.

    35. [Inc.]: W Belleville pod Paryem Amerykanie stworzyli biblio- [A Belleville prs de Paris les Amricains ont fond une biblioth

    que...]. Ksika 15: 1922 n8/12 p. 381.Ouvrage anonyme, non intitul.

  • X XXVI

    36, Witelo e lo studio di Padova. Omaggio dell1 Academia Polacca di Scienze e Lettere ail Univerait di Padova . Cracovia 1922 p. 145168; tir. part Cracovia 1922,

    Rsum italien du texte polonais reat en manuscrit. Rsum franais voir N 47.Comptes renduB voir bou s N* 20 et 32.

    *37. [C. r.]: Ilcidiagsfelder G.: Albert von Sachsen, Mnster i. W. 1921. Phos. Jb. 35: 1922 p, 8488.

    *38. [C. r.]: Histoire littraire de la France, T. 34, Paris 1914 [1915]. Phos. Jb. 35: 1922 p. 339 -340.

    *39. [C .r.]; Michalski K.: Les courants philosophiques Oxford et Paris pendant le X IV sicle, Cracovie 1921. Philo. Jb 35: 1922 p. 8993.

    *40. [C. r.]: Michalski K.: W p y w Oxfordu na filozofi Jana z Mirecourt. [L influence dOxford sur la philosophie de Jean de Mirecourt], Krakw 1921. Philos. Jb. 35: 1922 p. 89 93 (en allemand); Ruchfoz. 7: 1922/1923 p. 9alia (en polonais).

    *41. [C. r.]: Redeakte bei Erwerbmig der akademischen Grade an der Umveorsitat Leipzig im 15. Jahrhundert..., hrsgg. von G. Buchwald und Th. Herrle, Leipzig 1921. Idter. Zentralbl. f. DeiUsoMand 73:1922 col. 430432.

    192342. Henri Bate de Malines, astronome et philosophe du X IIIe sicle.

    [Bruxelles 1923J p. 1 n. ch. Ve Congrs international des Sciences Historiques. Section de Phistoire de la civilisation, Sous-section: Histoire de la pense mdivale et moderne.

    Texte intgral voir N*48.

    43. Henri Bate de Malines, astronome et philosophe du X H Ie sicle, Compte rendu du Ve Congrs International des Sciences Historiques. Bruxelles 1923 . Bruxelles 1923 p. 320.

    Discussion la mme page.

    Henri Bate de Malines... Cracovie 1923 voir N48.*44. Zu amor hereos . Zentralbl. f. Bibliothekswes. 40: 1923 p. 29.

    192445. La bibliothque de Richard de Foumival et son sort ultrieur. Bull,

    intem. Acad. pol. 19191920 [1924] p. 48; tir. part Cracovie 19191920 [1924].

    Rsum franais du texte intgral polonais (voir N 31). Rsum polonais voir N 11.

    Esquisse du plan dun manuel de bibliothconomie... Paris 1924 voir N 57*

    46. tudes sur Witelo. 2e partie. 3e partie. Bull, intern. Acad. pl. 19191920 [1924] p. 354-360; tir. part Cracovio 1919-1920 [1924].

  • XXXVII

    Traduction du rsum polonais (voir K 20). Texte intgral polonais rest en tat manuscrit.Premire partie voir N 18.Comptes rendes voir sons N 20.

    47. tudes sur Witelo. 4 partie. Buli. intern. Acad. pl. 1922 [1924] P. 69; tir. part Cracovie 1922 [1924].

    Traduction du rsum polonais (voir N 32). Texte intgral polonais rest en Manuscrit. Rsum italien voir N36.

    Premire partie voir N 18.Comptes rendus voir sous N08 20 et 32.

    *48. Henri Bate de Malines, astronome et philosophe du X I I I sicle. La Pologne au Ve Congrs international deB sciences historiques, Bruxelles 1923, Varsovie 1924, p. 111; tir. part Cracovie 1923.

    Besum franais voir N* 42 et 43.Compte rendu: 6. S[artonj, Isis 7: 1825 p. 188189.

    49. Krakowskie wydania tak zwanej PhiloBophia pauperum Alberta Wielkiego. [Les ditions cracoviennes de la Philosophia pauperum dAl-

    le Grand]. Exlibris 6: 1924 p. 1931; tir. part Krakw 1924. Rsum franais voir N 62.Compte rendu: B arion J.: Neue Arbeiten Alex&rtder Birkenmajers zur mittels-

    ^rlichen Philosophie, Philos. Jb. 39: 1926 p. 317.

    50. Rkopisy orientalne emira Wacawa Rzewuskiego w Bibliotece Publicznej w Petersburgu. [Les manuscrits orientaux de lmir Venceslas Rzewuski & la Bibliothque Publique de Saint-Ptersbourg]. Exlibris 5:1924 p. 5366; tir. part Krakw 1925.

    Compte rendu: Dobrowolski K.: Exlibris", Prie, w*pce. 3: 1924 T. 10 p. 134.

    SI- Simeon von Koln oder Roger Bacon? FranzisJcan. Studien 11; 1924 P 307.

    *52. Zur Bibliographie Alberts des Grossen. Philos. Jb. 37:1924 p. 270 tir. part Fulda 1924.

    63. [C. r.]: Ksika Ottona Waldego o szwedzkich zdobyczach biblio- znyc. [Le livre dOtto Walde sur le butins en livres et manuscrits pris

    ar Sudois]. Exlibris 5: 1924 p. 6578; tir. part Krakw 1924,loi ComPte r6n*u de: Walde O.: Storhetstidens ltterra krigsbyten, Bd. 12, Uppsala *I6J92o,

    Compte rend! K. Dobrowolski, Exlibris", Prz. wsplce. 3; 1924 T. 10 p. 133.

    53a. [Coll.]: Grdecki R.: Biblioteka Kielcza, kustosza kolegiaty -syckiej. [La bibliothque de Kelczo de Kijewo, custode de la collgialee czyca (en 1411)]. Exlibris 5: 1924 p. 1822; tir. part Krakw

    *924.^ bibliothque comptait 18 oeuvres qui ont t identifis paT A. Birkenmajer et

    ^i^enmajer est auteur de notes concernant ces manuscrits, ompte rendu: K. Dobrowolski, Exlibris, Prz. vssplcs. 3: 1924 T, 10 p. 132.

  • 54. Amerykaska szkoa dla bibliotekarek w Paryu. [L cole amricaine de bibliothconomie ParB]. Sva Rerum 2: 1925 p. 3132.

    Ouvrage anonyme. Rimprim dans: Kartki z notatnika, 3. (Voir N 60).

    55. Biblioteka Bodlejaska. [Bodleian Library (en 1924)]. 8va Rerum 2: 1925 p. 3031.

    Publi bous le cryptonyme : A. B. Rimprim dans: Kartki t notatnika, 3. (Voir N 60).

    56. Biblioteki publiczne w preliminarzu budetowym na r. 1925. [Lee bibliothques publiques dans le budget dEtat pour 1925]. Silva Rerum 1: 1925 p. 48, 88-89.

    Publi bo u s le cryptonyme: A. B, Rimprim dans: Kartki z notatnika, l et 2. (Voir N 60).

    57. Esquisse du plan dun manuel de bibliothconomie scientifique* Congrs International des Bibliothcaires et Bibliophiles tenu Paris du 39 avril 1923. Procs-verbaux et mmoires , Parie 1925 p. 9195; tir. part Paris 1924.

    58. L tat actuel des bibliothques en Pologne. Congrs international des Bibliothcaires... Procs-verbaux et mmoires , Paris 1925 p. 278 283; tir. part Paris 1925.

    59. Higiena ksiki. (L hygine du livre]. Sva Rerum 1: 1925 p. 56.Ouvrage anonyme. Rimprim dans: Kartki z notatnika, 1. (Voir N 60).

    60. Kartki z notatnika. [Feuilles dun bloc-noteB].Publi bous le cryptonyme: A. B. Contient uniquement des rimpressions des article*

    paru dans la Silva Rerum. Imprim en 60 exemplaires.4 partie voir N 93. 6e partie voir N 103.

    1. Krakw 1925, pp. 16.Rimpressions du premier tome de la Silva Rerum. Contient les N08 61, 84, 66, 59, 66.

    2. Krakw 1926, pp. 21.Rimpressions du premier tome de la Silva Rerum. Contient les N08 56, 75, 71, 91,

    83, 86, 86, 81.3. Krakw 1925, pp. 44.

    Rimpressions du second tome de la Silva Rerum. Contient les N 74, 82, 89, 70, 69, 65, 64, 67, 87.

    61. Kiedy wysza Responsio PiBeckiegot (Quand part la Responsio* de Piseckit]. Sva Rerum 1: 1925 p. 35.

    Publi sous le oryptonyme: A. B. Rimprim dans: Kartki z notatnika, 1. (Voir N 60).

    62. Krakowskie wydania tak zwanej Philosophia pauperum Alberta Wielkiego, Krakw 1924. Isis 7: 1925 p. 190.

    Rsum franais du N 49.Publi bo us le cryptonyme: A. B.

    X X X V III

    1925

  • X X X IX

    63. Kunstchronik und. Kunstmarkt [en 1925], Silva Herum 2: 1925 p. 68.Information sur 1a rapparution de rhebdoroadaire.Ouvrage anonyme. Rimprim dana : Kartki z notatnika, 4. {Voir N 93).

    *64- Marco da Benevento und die angebliche NommalLstenakademie zu Bologna (14941498). Phoe. Jb. 38: 1925 p. 336344; tir. part Fulda 1925.

    Compte rendus: A. P., Jlev. Hist. cet. 23: 1927 p* 131 i Waik W,, Pm. filoz. 29: 1926 p. 247-248.

    *65. Neues zu dem Briefe der Pariser Artistenfakultt ber den Tod des hl. Thomas von Aquin. Xenia Thomistica. Festschrift anlsslich des 600-jhrigen KanonisationsjubilumB des hl. Thomas von Aquin. Vol. 3, Eom 1925 p. 5772; tir. part Bom 1925.

    Comptes rendus; Barion J.: Neue Arbeiten Alexander Birkenmajer zur mittelalterlichen PhUoaophie, Philos. Jb. 39: 1926 p. 318-31; Weik W .( Pre. filos. 29: 1926 p. 246247.

    66. Nowa czcionka francuska. [Noveau caractre dimprimerie franais]. Sva Rerum 1: 1925 p. 56.

    Concerne le caractre d'imprimerie de Bernard Naudiri, coul chez Debetny et Peignot.

    Publi sona le cryptonyme: A. B. Rimprim dans: Kartki z notatnika, 1. (Voir No 60).

    67. O inwentaryzacj rkopimiennych polonicw w bibliotekach zagranicznych. [Appel inventorier les polonica manuscrits conservs dans les bibliothques ltranger]. Sva Rerum 2: 1925 p. 3536.

    Publi sous le cryptonyme: A. B. Rimprim dans: Kartki % notatnika 3. (Voir N 60).

    68. Oprawa rkopisu 2470 Biblioteki Jagielloskie) i inne oprawy tej samej pracowni introligatorskiej X II wieku. [La reliure du manuscrit 2470 de la Bibliothque Jagiellone et dautres spcimens sortis du mme atelier au X II* sicle]. EaMbris 1: 1925 p. 29-70, pl. 14-29; tir. part Krakw 1925.

    Rsum franais p. 6970.Comptes rendus: Szydowski T., Pris, weplcz. 4; 1625 p. 470471; Minus E. H.,

    Th Library Ser, 4, 7: 1926 p. 90 91: Husung M . J . : Aus der Frhzeit des Biu&ein- handstempela, Z. f. Bcherfreund# 19: 1927 p. 2833; Husung M. J.t Zentralbl- f. Biblio- thekuwes. 44: 1927 p. 677.

    69. Papie Pius X I. [Le Pape Pie X I]. Silva Rerum 2: 1925 p. 28-29.Concerne ses activits de bibliothcaire.Publi sous le cryptonyme: A. B. Rimprim dans; Kartki z notatnika, 3. (Voir

    No 60).

    70. [Polonica w katalogach antykwarskich zagranicznych], [Les polonica

  • XL

    suivant a: G. Foek, Leipzig; J. Hoss, Stuttgart; C. E. Rapp aport, Eonie; J. Baer, Frankfurt; Maiaonneuve, Paria; Maggs Brothers, Londres; Walter de Gruyter, Berlin; Qorat Stobbo, Mtimeh.

    Toutes les 8 notices ne sont pas signes. Rimprimes dans; Kartki 2 notatnika, 3. (Voir N 60).

    Rkopisy orientalne emira Wacawa Rzewuskiego... Krakw 1925 voir No 50.

    71. wiatowa produkcja ksiek w r. 1923. [La production mondiale de livres en 1923]. Silva Rerum 2: 1925 p. 9597.

    Sur la base de la statistique publi dans la Chronique de la Bibliog