A. Mousse salle à tracer aux chantiers A U D Les A.C.N.N

Les A.C.N.N. Présentent:Ils étaient

CONSTRUCTEURS DE NAVIRES

Maurice AUDICJ’étais mousse salle à tracer

aux Chantiers …

Mousse salle à tracer aux chantiers A.

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Jean-Yves BERNARDJ’étais traceur coque aux chantiers …

Traceur coque aux chantiers (Montage bord)

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De septembre 1957 à septembre 1999 ; 42 années de vie professionnelleau sein des Chantiers de l’Atlantique ; à cette époque, c’est la vie debeaucoup de personnes de la région.Durant cette période, notre témoin a dû :

➢ Apprendre un métier,➢ S’adapter aux évolutions techniques de ce métier,➢ Prendre des responsabilités dans l’encadrement,➢ Se former aux méthodes de management,➢ Participer à l’élaboration de nouvelles organisations,➢ Etre attentif au climat social afin d’évoluer dans une bonne

ambiance de travail et de sécurité.Jean-Yves, va nous expliquer son métier, exprimer ses sentiments face à certaines situations plus ou moins complexes, raconter sa vie professionnelle durant ces 42 années.



Jacques BERTHOJ’étais charpentier monteur

aux Chantiers …

Charpentier monteur aux chantiers

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Louis BIVAUDJ’étais électricien aux Chantiers …

Electricien aux chantiers L.

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Je m'appelle Louis Bivaud, né en 1900, j'entre aux chantiers de la Loire le 27 juillet 1914 comme aide charpentier-monteur.Ce travail ne me convient pas, je pars donc travailler aux UMBL à Trignac en 1916. À l'usine de Trignac J'entre le 15 novembre 1916 à l'usine de Trignac, j'y reste 8 années, durant lesquelles j'apprends le métier d'électricien, sur le tas, et avec l'aide de cours par correspondance jusqu'au 31 janvier 1925. Je suis employé à l'atelier de bobinage ou je deviens un ouvrier qualifié.Aux chantiers de PenhoëtJ'entre aux chantiers de Penhoët le 2 février 1925.

En 1928, le chef d'atelier demande des volontaires pour une mission en Turquie:… cette mission consiste à remettre à flots le cuirassé « Goeben » accordé à la Turquie en dommage de guerre: ce navire est placé sur un dock flottant dans le détroit des Dardanelles.



Edouard BOUDETJ’étais contrôleur aux Chantiers …

Contrôleur aux chantiers

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Je m'appelle Edouard Boudet, je suis né en 1929, je suis originaire

de Rougé, près de Chateaubriand, j'ai passé mon adolescence à la

campagne.

En 1945, je suis entré dans l'armée pour 3 ans dont 2 années

passées en Indochine.

Au retour de l'armée, je travaille dans le bâtiment puis j'effectue

une formation professionnelle accélérée à Saint-Nazaire avant de

travailler dans différentes petites entreprises de Saint-Nazaire afin

de participer à la construction du groupe scolaire Jean Jaurès et le

cinéma « Celtic », je suis ensuite employé par un artisan de Saint-

André-des-eaux avant d'être débauché par manque de travail.

Aux chantiers de Penhoët

J'entre aux chantiers de Penhoët le 16 décembre 1952, comme

manœuvre gros travaux au parc à tôles durant un hiver

particulièrement froid !.



Michel CAVAROJ’étais traceur coque aux Chantiers …

Traceur coque aux chantiers M.

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Je m’appelle Michel CAVARO, je suis né en 1939, le 31 aout exactement.

C'est-à-dire quelques jours avant la déclaration de la guerre par la France

à l’Allemagne….

Je suis donc ce qu’on peut appeler, un peu en rigolant, un produit d’avant

guerre.

Je vais surtout vous parler de ma vie aux Chantiers….

Et je vais commercer d’abord par la façon dont on y arrivait.

Souvent, on pense qu’on passait un concours d’entrée aux Chantiers

et que c’était terminé. Cela faisait partie effectivement de la démarche,

mais avant, il y avait quand même d’autres démarches à faire, en

l’occurrence des tests psychotechniques rue du Croisic à Saint-Nazaire.

A partir de là, les parents étaient convoqués et on leur disait un peu dans

quelle direction il fallait que l’on s’engage pour notre vie de travail.

Dans mon cas précis, on avait dit à ma mère :

« On verrait bien votre fils faire traceur en aéronautique ».

Pourquoi pas après tout !

Le truc à l’époque, c’était d’aller bosser, ce n’était pas l’école, c’était d’abord

le taf.



Roger CHEVALIERJ’étais chanfreineur aux Chantiers …

Chanfreineur aux chantiers R.

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J’étais imbricatrice & Employéeadministrative aux chantiers M

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Je m'appelle Marie-Christine Civel, je suis née en décembre 1952, à Saint-Nazaire.J'ai fait mes études en primaire à l'école Jean Jaurès puis au lycéeAristide Briand ou j'ai obtenu mon BEPC, puis en 1971, mon BEP comptabilité,

en 1972 un BEP service commerce option stock avec anglais et espagnol.La société « BIS » me propose un poste de standardiste aux chantiers.Je suis donc intérimaire et de septembre 1973 à février 1974, ou je suisemployée comme imbricatrice dans le services technique tôleriele 1 février 1974, après avoir passé les tests, embauche aux chantiers,en qualité d'imbricatrice

En 1978, avec le développement de l'informatique, l'imbrication estprise en charge par les préparateurs : conséquences : 4 d'entre noussont mutées au BCMO (Bureau Central de la Main d’Œuvre)

En 2006, le chantier crée des filiales : STX cabines à Montoir et Bureau Etudes Solution En 2006, je souhaite changer d'horizon et je suis affectée à STX Cabins à Montoir.J'occupe alors la fonction de gestionnaire Ressources Humaines.C'est dans cette entreprise que je termine ma carrière, je quitte les chantiers le 31 décembre 2012.Quelques moments forts:-Mes 4 années à l’imbrication : c'était assez technique, c'était du dessin, c'était la jeunesse parmi un effectif mixte.-Mes 4 dernières années à STX cabines : entreprise plus conviviale etpossibilité de voir une fabrication différente

Marie-Christine CIVELJ’étais imbricatrice aux chantiers …



Pierre CORBILLEJ’étais chaudronnier aux Chantiers

J’étais chaudronnier en tuyauterie aux chantiers P

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.Je m'appelle Pierre Corbillé, je suis né le 27 novembre 1934 à Missillac.Je vais à l'école primaire dans le privé à Missillac et à 13 ans,je pars au collège de Redon, ou j'obtiens mon Certificat Etudes

Primaires.Durant ces 2 années à Redon, je découvre le dessin industriel.En 1949, mes parents décident de m'inscrire au concours d'entrée à l'école d'apprentissage des chantiers de Penhoët J'apprends le métier de chaudronnier : je suis plutôtbien classé, j'obtiens les prix qui récompensent les meilleurs

apprentis en fin d’année : je peux ainsi choisir l'atelier de tuyauteriepour mes débuts de jeune ouvrier.

Après une année de travail à l'atelier, je demande à entrer au bureau de dessin de l'atelier de tuyauterie . En 1958, au retour du service militaire, je retrouve le bureau de dessin de la tuyauterie et très rapidement, je suis nommé chef d'équipeJe crée mon entrepriseLe 31 décembre 1962, je prends mon compte et je crée mon entreprise industrielle de chaudronnerie à Missillacje sors ma première fabrication : un transporteur de billes de bois.Puis je me lance sur le marché des citernes à fuelDe chaudronnier aux chantiers de Penhoët, en déplacement à Brest, je me suis mis à mon compte : j'étais donc indépendant,j'ai conçu les éléments de chaudronnerie, j'ai été commercialpour le Maghreb ou j'ai continué sur ce marché jusqu'en 1995.



Claude GENEVOISJ’étais ajusteur montage bord

aux Chantiers …

Ajusteur montage bord aux chantiers

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Je m'appelle Claude Genevoix, je suis né en 1946 à Blain et, en 1961, après avoir passé et réussi les

concours d'entrée en centre d'apprentissage de la SNIAS, de la SNCF et des Chantiers de l'Atlantique,

je choisis les chantiers , car tous les apprentis formés obtiennent leur CAP après trois années

d'apprentissage.

A cette époque, mon père travaille aux chantiers.

J'aime bien la précision, je suis formé au métier d'ajusteur, et après 3 années d'apprentissage,

j'obtiens mon CAP.

J'entre rapidement dans la vie active, et je suis affecté à bord des navires en construction, afin

d'exercer mes compétences sur les moteurs, auxiliaires, pompes etc...

Je me présente à l'ingénieur Mr Verré, au chef d'atelier Mr Moyon Ludovic qui me présente mon

matelot, je suis intégré à l'équipe.

Mon premier travail consiste à monter des tableaux de manomètres en atelier.

Ensuite, je vais à bord, au montage des moteurs: ce montage s'effectue en

3 quarts et après ma journée de travail, avant un transfert de navire, on me demande de revenir

travailler de nuit: j'ai alors 18 ans.



Auguste GUIHARD J’étais chanfreineur aux Chantiers …

Chanfreineur aux chantiers A.

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Le métier de « Chanfreineur- mateur » d'épreuves de capacités, consiste à rendre parfaitement étanches les capacités du navire susceptibles de contenir de l'eau douce, de l'eau salée, de l'huile ou du fuel combustible sous le contrôle du représentant armateur.

L'étanchéité est obtenue en faisant la reprise des soudures défectueuses et en matant celles-ci au marteau pneumatique.On pratique 2 sortes d'épreuves:• Les épreuves à air.• Les épreuves hydrauliques sous pression.



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Ajusteur aux chantiers(turbine)

André GUIHENEUFJ’étais ajusteur aux chantiers …



Jacques GUYADERJ’étais redresseur aux Chantiers …

Redresseur aux chantiers J.

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Yann JONCOURJ’étais dessinateur aux Chantiers …

Dessinateur aux chantiers Y.

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Mes parents s'installent à Saint-Nazaire en 1956, j'effectue mon parcours scolaire à

l'école Jules Ferry, j'obtiens mon CEP en 1964, mon BEPC en 1966, puis un BEP

mécanique-auto en 1968.

Le travail dans les garages ne me plait pas, j'entre en boite Intérim BFA, qui me place

aux chantiers, à l'atelier de serrurerie sud avec Mr Lebel, ou j'occupe un poste

d'opérateur sur machine à oxycouper.Je m'adapte à ce poste, c'est mon premier

contact avec l'acier et la métallurgie et j'occupe cette fonction durant 2 années.

En 1970, je pars au service militaire pour une durée de 12 mois, à Epinal dans les

transmissions, puis je suis muté à Chartres.

Au retour du service militaire, je retourne voir Mr Lebel qui me conseille de faire une

demande pour entrer aux chantiers: je passe les tests avec succès, et le 6 octobre

1971, je suis embauché aux chantiers.

Embauché comme soudeur arc

Je suis embauché comme soudeur-arc, je dois suivre une formation à l'école de

soudure, avec un groupe de 10 personnes et durant ce stage de six semaines,

j'apprends la technique du soudage à plat, vertical et horizontal.

Le métier entre dans la peau: coups d'arc, brûlures, fumées …

J'obtiens mon agréation de soudeur à la fin du stage: c'est indispensable !

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Reproduction interdite , sauf accord écrit des ACNN

Né le 21 mars 1950 à Ploubezre dans les Côtes d'Armor ou l'on parle breton.A l'âge de 5 ans, je vais à l'école, j'apprends le français dans une petite école de 120 élèves jusqu'à l'obtention de mon certificat d'études primaires à l'âge de 14 ans.De 1964 à 1967, j'entre en formation: patron plus chambre des métiers pour suivre une formation de mécanicien-auto dans un garage: auto plus machine agricoleA 19 ans, je décide de changer d'orientation pour essayer d'entrer à l'usine « Citroën » de Rennes la JanaisJe décide alors de devancer l'appel pour effectuer mon service militaire: je pars dans l'armée de l'air à l'âge de 19 ans, je choisis l'Outre-Mer et je suis affecté à TahitiEn 1971, je m'inscrit au centre FPA de St Brieux pour un stage de soudeur mixte qui me permet d'apprendre la soudure à l'arc, au chalumeau, et la soudure argon: c'est une bonne formation!.J’écris aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire: ils recherchent des soudeurs!Après avoir satisfait aux tests de rigueur, j'entre aux chantiers le 3 mai 1971.

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R Jean- François LE GRAVETJ’étais soudeur aux Chantiers …

Soudeur aux Chantiers …



Albert MAHEJ’étais chaudronnier aux chantiers …

Chaudronnier aux chantiers(chaudière) A.

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Claude PEROUSEJ’étais ingénieur aux Chantiers …

Ingénieur aux chantiers

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Je m’appelle Claude Pérouse. Je suis né au Coudray Plessé le 29 Décembre 1930. J’ai été scolarisé à l’école communale du Coudray, puis aux cours complémentaires de Blain.La scolarité était obligatoire jusqu’à 14 ans. La fin de la scolarité était validée par le Certificat d’Etude. A ce terme nous avions la possibilité ensuite de se diriger vers un emploi. Concernant les jeunes qui apprenaient bien, à l’époque il existait le DEPPJe suis entré au collège technique à Saint-Nazaire, qui était replié à l’époque (à cause de la guerre) à Guémené-PenfaoJ’ai donc réalisé ma 2ème et ma 3ème année de collège technique à la Baule, ou j’ai obtenu le CAP et le Brevet IndustrielEmbauché en 1947 à l’âge de 16 ans, mon premier travail a été de roder des petits robinets de graissage Entre 1949 et 1950 j’ai fait mon service militaire. A mon retour, je suis parti travailler aux fabrications de turbines, puis en 1953 on m’a proposé le poste d’agent technique, dans un bureau de suivi technique des commandes. J’y suis resté jusqu’en 1955/1956. Dans cette même période, suite à la fusion des deux chantiers, j’étais muté aux Chantiers de l’Atlantique, au service normalisation. D’agent technique je suis donc devenu dessinateur. Aux environs de 1963, il était proposé de s’inscrire à une formation dans une école à Paris, à la suite de quoi nous ressortions au niveau d’ingénieurAprès obtention de l’examen au terme des deux années de scolarité, je suis revenu aux chantiers : embauché au statut d’ingénieur. Etant de formation de base mécanicien, j’ai été dirigé vers le MBAP (Montage Bord Appareil Propulsif). Ce nouvel emploi m’a beaucoup plu de 1966 à 1986, date à laquelle j’ai fait valoir mes droits à la retraite.Le point le plus douloureux pour moi, fut le naufrage du pétrolier Olympic Bravery



Jean Claude PILARDJ’étais ajusteur aux Chantiers …

Ajusteur aux chantiers

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Notre nouveau témoin évoque sa formation en qualité d’AJUSTEUR au centre

d’apprentissage des Chantiers de l’Atlantique de septembre 1957 à juin 1960.

A cette époque le métier d’ajusteur est promis à un bel avenir pour un jeune

qui, après avoir obtenu son CAP, peut travailler aux chantiers, dans un atelier

de mécanique et il peut aussi avoir la possibilité d’exercer son métier en

déplacement sur les sites de centrales thermiques et centrales nucléaires

construites en France.

L’ajusteur est l’ouvrier professionnel par excellence, capable de réaliser des

assemblages mécaniques de très grande précision et de participer aux

réglages de moteurs, turbines, diesel-alternateurs, paliers de ligne d’arbre,

mèche de gouvernail et autres accessoires compris dans l’appareil propulsif

du navire.



Soudeur aux chantiers …

Jacques POTIRONJ’étais soudeur aux chantiers …

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Je m'appelle Yannick Quessaud, je suis né en 1948 à Escoublac où j'ai effectué ma scolarité jusqu'au certificat d'études primaire.Ensuite, je suis entré en apprentissage de maçon-carreleur à La Baule, et j'ai appris ce métier durant 3 ans avant d'être ouvrier dans le bâtiment.En 1967, j'effectue mon service militaire.En 1968, je quitte les métiers du bâtiment pour entrer dans une entreprise sous-traitante des chantiers qui m'embauche en qualité d'échafaudeur.C'est durant cette année 1968 qu'un chef d'équipe me propose de passerles tests afin d'être embauché par les chantiers: après un premier refus

de ma part, je me décide à effectuer la démarche et c'est ainsi que je suis embauché en qualité d'échafaudeur en 1969.



Marc ROUAUDJ’étais traceur coque aux Chantiers …

Traceur coque aux chantiers M.

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Après une scolarité à l'école primaire de Trignac, j'obtiens mon Certificat d'Etudes Primaire puis je passe les différents concours d'entrée des écoles d'apprentissage des chantiers de Penhoët, de la SNCASO, et du collège technique Jean Brossaud afin d'apprendre un métier.Dans le contexte de l'après-guerre, les jeunes issus de familles ouvrières sont contraints de travailler tôt.1953: l'ECOLE D'APPRENTISSAGEEn 1953, mon père me conseille d'entrer aux chantiers de Penhoët: je suis âgé de 13 et 9 mois quand j'entre au centre d'apprentissage, le 21 septembre 1953.le centre d'apprentissage des chantiers de PenhoëtEn cette année 1953, nous sommes 82 apprentis formés aux métiers de: chaudronniers ( 30), ajusteurs ( 22), tourneurs ( 10), fraiseurs (8), traceurs ( 9), menuisiers ( 4)Mon père, mon frère, mes oncles, mes cousins et certains de mes voisins travaillent aussi aux chantiers.Ma formation en centre d'apprentissage s'effectue sur une durée de 3 ans: nous sommes 9 traceurs:



Joachim THOMASJ’étais riveur aux Chantiers …

Riveur aux chantiers

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Mes débuts au travail



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Gilles THORELJ’étais traceur aux Chantiers

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Apprenti Traceur en 1965, Gilles travaille à la Pré-Préfabrication en tant que Traceur en 1968.Dirigé vers les services de Préparation en 1970, il y restera jusqu’en 1985.Puis il sera affecté vers les ateliers en tant que Agent des Méthodes durant une année et sera ensuite muté aux Méthodes Tôlerie et Investissements. Service qui venait de se créer.Désormais il ne travaillera que sur le Site de Construction Navale ; service créé afin d’adapter, d’améliorer les outils de fabrication existants et aussi de réaliser de nouveaux projets.(exemple : Tôlerie 2000, atelier de 400m de long et 38 m de large, lignes de coupe robotisées, mise en place de coupe laser, etc….)En 2003, il intègre les services cabines et locaux publics ; avant de terminer sa carrière professionnelle en 2005.Il nous livre les péripéties de son parcours professionnel.

Documents

A. Mousse salle à tracer aux chantiers A U D Les A.C.N.N