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République Islamique de Mauritanie Honneur – Fraternité – Justice Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines
Projet de Renforcement Institutionnel du Secteur Minier (PRISM)
Actualisation de l’évaluation environnementale sectorielle des mines en Mauritanie
(DRAFT)
Mars, 2011
E2744 V. 1
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ACRONYMES
ACDI Agence Canadienne de Développement International BM Banque mondiale CDHLCPI Commissariat aux Droits de l'Homme. à la Lutte contre la Pauvreté et à
l'Insertion CLED Comité Local Environnement et Développement CNED Comité National d'Environnement et Développement CPR Cadre de Politique de Relocalisation CRED Comité Régional Environnement et Développement CTEDD Comité Technique pour l’Environnement et Développement Durable DATAR Direction de l'Aménagement du Territoire DCE Direction du Contrôle Environnemental DHA Direction de l'Hydraulique et de l'Assainissement DMG Direction des Mines et de la Géologie MARP Méthodologie Accélérée de Recherche Participative MCM Mines de Cuivre Mauritanie MEDD Ministère chargé de l'Environnement et du Développement Durable MHA Ministère de l'Hydraulique et de l'Assinissement MID Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation MEPM Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines OMVS Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal ONG Organisation Non Gouvernementale ONS Office National de la Statistique PANE Plan d'Action National pour l'Environnement PAR Plan d'Action de Réinstallation PRISM Projet de Renforcement Institutionnel du Secteur Minier PDU Programme de Développement Urbain SAE Service des Affaires Environnementales SIDA Syndrome d'Immuno Déficience Acquise SNIM Sociéte Nationale Industrielle et Minière SONADER Société Nationale de Développement Rural TML Tasiast Muritanie Limited UCPM Unité de Coordination de la Promotion Minière
Table des matières
Préambule 41- Introduction 4
1-1 Contexte 41-2 Objectifs de l’évaluation environnementale sectorielle 5
2- Actualisation du plan de gestion environnementale et sociale (PGES) du PRISM2
6
2-1 Description du cadre actuel de gestion environnementale et sociale du secteur minier
6
2-2 Actualisation des activités sectorielles et situation concernant l’environnement et les aspects sociaux
7
2-3 Evaluation de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale du PRISM2
9
2-4 Evaluation des impacts probables sociaux et environnementaux des activités du financement additionnel
9
2-5 Actualisation du plan de gestion environnementale et sociale du PRISM2
12
2-5-1 Recommandations générales concernant la poursuite du financement additionnel du PRISM-2
12
2-5-2 Recommandations concernant le développement minier
15
Annexes
1. Bibliographie 2. Liste de consultation 3. Rapport de la consultation Mauritanides 2010 4. PV des consultations
Préambule L’évaluation environnementale sectorielle des mines a été conçue au stade de préparation du Second Projet de Renforcement Institutionnel du Secteur Minier (PRISM-2) en 2002. Le cabinet Tecsult a finalisé l’évaluation (l’EES) en avril 2003. L’étude analyse le cadre institutionnel et légal, identifie les enjeux et recommande un plan d’action pour renforcer les capacités de gestion environnementale du secteur. En janvier, 2011 le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a proposé un financement additionnel pour le PRISM-2 pour répondre aux exigences de plus en plus accentuées provenant des parties prenantes du secteur minier. Une composante clé de la préparation du projet financement additionnel est l’actualisation de l’EES ayant l’objectif de faire le bilan des activités minières en opération ainsi que prévu à court et moyen terme dans le pays. L’actualisation devrait aussi évaluer l’exécution et la viabilité des recommandations de renforcement des capacités postulées dans l’EES de l’an 2003. Un dernier objectif serait d’actualiser les recommandations et le plan d’action de renforcement des capacités de gestion environnementale. L’EES fait partie d’une ensemble de quatre dossiers traitant d’aspects socio-economiques et environnementaux. Les autres dossiers : (i) Le Cadre de Politique de Relocalisation précise les principes et les procédures à suivre en cas de réinstallation à la suite de projets miniers. (ii) Le Cadre de Gestion Environnementale précise les instructions pour les postulants de micro projets ainsi que le cadre d’évaluation d’impacts rélatif à la construction du l’école technique à Akjoujt. (iii) L’Evaluation Environnementale du Futur Campus Universitaire de Nouakchott avec son actualisation, incluant l’Ecole des Mines, identifie les impacts de la construction du campus, élabore des mesures d’attenuation et propose des recommandations pour améliorer le système institutionnel et réglementaire de gestion et de suivi de l’environnement.
1- Introduction 1-1 Contexte
Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie axe maintenant sa politique minière sur la promotion des investissements privés pour l’exploration du potentiel géologique et minier du pays et pour le développement d’une production minérale diversifiée. Le Projet de Renforcement Institutionnel du Secteur Minier (PRISM1 et PRISM2), financé par la Banque Mondiale et s’étendant respectivement de 1999 à 2004 et 2003 à 2013, a contribué à la concrétisation de cette orientation. Le PRISM comporte les grandes composantes suivantes : 1) le renforcement institutionnel du Ministère chargé des Mines dans le but d’implanter la loi minière, qui a compris l’organisation des principaux services administratifs, l’élaboration de nouvelles procédures, la formation du personnel, la fourniture de divers équipements
et l’amélioration des infrastructures. De plus, un système informatisé de cadastre minier a été mis en place pour gérer l’attribution et le suivi des permis miniers à l’aide de procédures claires, transparentes et non discrétionnaires; 2) le volet géologique qui inclut la couverture cartographique de 56% du territoire à l’échelle du 1 : 200 000 (soit la totalité des affleurements) et de 100% du territoire aux échelles du 1 :1 000 000 et du 1 : 500 000, la cartographie gîtologique prévisionnelle à cette dernière échelle sur l’ensemble du territoire et la couverture en géophysique aéroportée de 73% du territoire mauritanien; 3) le volet environnemental qui vise pour sa part à développer la capacité en gestion environnementale de la Direction des Mines et de la Géologie (DMG). Ces réalisations ont permis d’enregistrer un essor sans précédent de l’activité minière avec des travaux soutenus de recherche minière sanctionnés par de résultats tangibles ayant permis l’entame de la diversification de la production minière avec l’arrivée de nouveaux exploitants notamment de cuivre (Mines de Cuivre Mauritanie - MCM) et d’or (Tasiast Mauritanie Limited - TML), travaillant d’ailleurs actuellement à l’instar de la SNIM à l’extension significative des niveaux de leur production. De même, on note des résultats susceptibles de conduire sous peu à de nouveaux développements miniers pour diverses substances en l’occurrence pour le fer, l’or, le cuivre, les phosphates voire l’uranium. Cette évolution notoire contraste fortement avec la situation avant le PRISM quand, du fait de la quasi absence des opérateurs miniers sur le territoire national, le Ministère conviait la SNIM à la fin des années 80 à diversifier ses activités en vue de générer un effet d’entrainement sur des sociétés minières internationales ou locales. Ainsi, le PRISM a permis de développer des méthodologies adaptées au territoire de la Mauritanie ayant permis de mener des études de conditions environnementales de base, des études d’impacts sur l’environnement, des audits environnementaux ainsi que pour réaliser l’analyse et le suivi des effets du développement minier sur les conditions sociales et économiques de la population.
1-2 Objecti fs de l’évaluation environnementale sectorielle Les objectifs spécifiques du volet environnemental comprennent notamment :
- une assistance au Ministère d’abord pour la révision de l’avant-projet du Décret d’application portant sur la protection de l’environnement minier et son adéquation avec la loi n° 2000-045 du 26 juillet 2000 portant loi-cadre sur l’environnement puis pour la refonte en 2008 de la loi minière qui renvoie désormais exclusivement toutes les dispositions environnementales à la loi cadre sur l’environnement et ses différents textes d’application;
- la réalisation d’études pilotes permettant de mettre au point et tester des
outils d’analyse des conditions environnementales de base et de l’impact social et économique du développement minier. Les méthodologies utilisées et les résultats de ces études pilotes serviront de base à l’élaboration des
procédures réglementaires en matière d’environnement, à la rédaction des cahiers de charges des audits ainsi qu’à la planification et à la réalisation de nouvelles études environnementales sur des thèmes spécifiques;
- le renforcement de la DMG, particulièrement du Service des Affaires
Environnementales (SAE), en gestion environnementale et procédures d’approbation par un appui en formation et la mise en place d’un système d’information et de gestion environnementale (SIGE).
La seconde phase de ce Projet (PRISM-2) a permis de poursuivre les efforts entrepris dans le cadre de la première phase du PRISM (PRISM-1) notamment la réalisation d’une évaluation environnementale sectorielle (EES), constituant une étape incontournable afin de bien orienter les études à effectuer et d’identifier les outils à mettre en place pour permettre un développement durable du secteur minier et afin d’en assurer le suivi environnemental approprié. La Banque Mondiale classe le PRISM-2 dans la catégorie B : il s’agit en effet d’un projet de renforcement institutionnel n’ayant en soi pas d’impacts environnementaux et sociaux majeurs. Il convient de rappeler que les objectifs de l’EES sont de :
- identifier les impacts sociaux et environnementaux susceptibles d’être générés ou induits par les activités sectorielles découlant de la réalisation des objectifs du PRISM-2, et d’en évaluer l’importance et la probabilité;
- proposer des mesures réalistes, ciblant clairement les responsabilités
institutionnelles, afin de gérer ou d’atténuer ces impacts potentiels; - intégrer ces mesures dans la composante environnementale du PRISM-2.
Le processus de l’EES s’est poursuivi tout au long de la préparation et de la mise en œuvre du PRISM-2. Cette EES a été réalisée conformément aux politiques et directives de la Banque Mondiale qui s’appliquent (dont OP 4.01, 4.04, et 4.12). La loi cadre de l’Environnement de la Mauritanie a été prise en compte. Une attention particulière a été accordée aux groupes sociaux les plus vulnérables dans la stratégie générale de développement minier.
2- Actualisation du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) du PRISM2
2-1 Description du cadre actuel de gestion environnementale
et Sociale du secteur minier
Depuis la révision en 2008 de la loi minière, l’application des dispositions environnementales dans le secteur minier est faite exclusivement suivant les dispositions de la loi n° 2000-045 du 26 juillet 2000 portant loi cadre sur
l’environnement et ses textes d’application. Cette approche permet d’harmoniser les textes applicables et d’éviter tous chevauchements et contradictions observés antérieurement et ce, d’autant plus qu’une révision de la loi cadre sur l’environnement est envisagée. A cet égard, le SAE de la DMG assure à travers le SIGE la facilitation du suivi du volet environnemental des activités minières à tous les stades de développement et soumet les dossiers de procédures à l’approbation des services concernés du MEDD notamment la DCE. Il importe de noter que toutes les procédures environnementales (Notice d’impact, études d’impact environnemental, plan de gestion environnementale et sociale ainsi que de réhabilitation de sites) sont déjà clairement définies et intégrées dans la base de données du SIGE. Un guide pratique avait également été élaboré mais doit être adapté à la nouvelle réglementation et validé pour servir de référence à tous les intervenants. Par ailleurs, suite à la dernière restructuration du Département le sous secteur minier rejoint un Ministère où chacun des sous secteurs est érigé en Direction Générale comprenant chacune trois Directions notamment :
- Direction Générale des Hydrocarbures Bruts (DGHB) pour le sous
secteur amont pétrolier (Direction de l’Exploration Production, Direction de la Gestion du Patrimoine Pétrolier, des Données et de la Promotion et Direction des Audits et Etudes Economiques) ;
- Direction Générale des Hydrocarbures Raffinés (DGHR) pour le sous secteur aval pétrolier (Direction de l’Approvisionnement et de la Distribution des Produits Pétroliers, Direction du Contrôle et de la Prévention des Risques et Direction des Etudes, Normes et Réglementation);
- Direction Générale de l’Electricité et des Energies Renouvelables
(DGEER) pour le sous secteur de l’électricité (Direction de l’Electrification Urbaine et InterUrbaine, Direction de l’Electrification. Rurale et des Energies Renouvelables et Direction des Etudes, Normes et Réglementation);
Dans ce cadre, on pourrait envisager d’harmoniser dans le nouvel organigramme en créant une Direction Générale des Activités Minières (ou tout autre nom qui sera jugé approprié) qui regrouperait les trois Directions actuelles du sous secteur minier :
� Direction des Mines et de la Géologie � Direction du Cadastre Minier � Direction de la Police des Mines
Les attributions devraient être clairement définies pour assurer un travail d’équipe et une complémentarité des différentes structures du sous secteur.
2-2 Actualisation des activités sectorielles et situation concernant l’environnement et les aspects sociaux
Depuis le lancement du PRISM2, les activités minières ont enregistré un essor sans précédent tant en matière d’exploitation que de recherche. Ceci est illustré par notamment :
• En matière d’exploitation La diversification de la base de la production minière est devenue effective avec le démarrage en 2007 de la production du cuivre à Akjoujt avec la société des Mines de Cuivre de Mauritanie (MCM) et celle de l’or au Tasiast avec la société Tasiast Mauritanie Limited (TML), toutes les deux travaillant actuellement à accroître substantiellement leur niveau de production à la faveur des découvertes de réserves supplémentaires se conjuguant avec des prix très favorables sur le marché international. Naturellement, ces exploitations ont fait l’objet d’études d’impact environnemental dûment approuvées tant au démarrage que pour les extensions envisagées. Le problème de relocalisation des populations n’était point posé comme ces nouveaux développements portent sur des zones inhabitées. Dans le cadre du processus d’approbation de ces études d’impact environnemental, réalisées pour les deux sociétés (MCM et TML) par la société britannique Scott Wilson des consultations publiques ont été organisées tant à Nouakchott (en conviant exclusivement les administrations concernées) qu’en Inchiri (avec les acteurs locaux, ONG et la société civile). Il y a lieu de signaler le début de réalisation par la SNIM du projet Guelb II tout comme son partenariat avec MinMetals (Tazadit Underground Mining Co) pour l’exploitation souterraine de Tazadit. Enfin, les préparatifs de démarrage en 2011 sont lancés pour l’exploitation du quartz par Mauritanian Minerals Company à Oum Agneina dans la Wilaya de Dakhlet Nouadhibou et pour celle des phosphates de Bofal-Louboira au Brakna et Gorgol par la société BIMC (Bofal Indo Mining Company). De nouvelles études de faisabilité du projet de phosphate Bofal- Loubboira sont attendues avec le nouveau titulaire.
• En matière de recherche
Des activités de recherche soutenues sont en cours et plus de 200 titres miniers sont octroyés pour la quasi-totalité des groupes de substances minérales. Dans ce cadre, l’année 2010 est marquée par l’arrivée en Mauritanie de nouveaux opérateurs d’envergure en l’occurrence Xstrata et Kinross suite au rachat respectif des intérêts de Sphere et de Red Back .
Des résultats encourageants ont été obtenus avec certaines sociétés et permettant ainsi d’escompter de nouveaux développements sous peu, diversifiant de ce fait davantage la base de production minière.
Il s’agit en l’occurrence des cas suivants : a) Forte Energy, Aura Energy et Ghazal Minerals pour l’uranium dans la
Dorsale Rgueibat ; b) Xstrata, Bumi, TransAfrika et Wadi Rawda pour le fer au Tiris Zemmour et
en Inchiri c) Shied Mining et Drake pour l’or en Inchiri, au Tiris Zemmour et au
Guidimakha,
Outre les emplois créés et d’autres retombées socio-économiques directes sur les populations en l’occurrence l’approvisionnement en eau et électricité et la contribution au développement des infrastructures sociales en particulier sanitaires et scolaires, il importe de signaler les dispositions de la convention liant MCM à l’Etat en vertu de laquelle la société procède à la réhabilitation de la route Akjoujt Nouakchott à raison de 30 km par an à compter de 2009.
2-3 Evaluation de la mise en œuvre du plan de Gestion Environnementale et Sociale du PRISM2
Nonobstant les spécificités des différents secteurs d’activités économiques, il a été procédé à la révision de la législation environnementale de sorte à corriger les situations de chevauchements et de contradictions constatés antérieurement entre les textes édictés par différents Départements ministériels. Dans ce cadre, lors de la refonte en 2008 du code minier, il a été procédé au renvoi à la loi cadre sur l’environnement et ses textes d’application pour toutes les dispositions environnementales dans le secteur minier notamment l’approbation des différentes procédures. A cet égard, le Département en charge des Mines assure, dans le cadre de ses activités de contrôle et suivi des opérations minières, la vérification de leur conduite conformément aux dispositions légales et réglementaires ainsi édictées et en coordination avec les services concernés du Ministère chargé de l’Environnement.
2-4 Evaluation des impacts probables sociaux et environnementaux des
activités du financement additionnel
Comme les actions envisagées par le financement additionnel du projet de renforcement institutionnel sont classées dans la catégorie B des projets de la Banque Mondiale, il n’est pas attendu de son exécution d’impacts environnementaux et sociaux négatifs significatifs. Au contraire, des retombées sociales importantes sont escomptées à travers le ciblage des populations vulnérables pour le lancement des activités génératrices de revenus. La révision du Code minier en 2008 représente une avancée significative par rapport au code de 1999 en ce sens qu’il abroge d’abord le décret n° 2004-054 du 6 juillet 2004 portant application de la loi minière relativement à l’environnement minier et
renvoie dorénavant toutes les dispositions environnementales applicables au secteur minier à la loi cadre sur l’environnement et ses textes d’application. C’est le cas pour la quinzaine d’articles du code minier se rapportant aux obligations environnementales que le titulaire est tenu de respecter dans la conduite de ses activités minières et pour l’application desquels il est fait référence exclusivement aux décrets d´application de la loi cadre sur l´environnement qui précisent le contenu et la procédure de réalisation et d´approbation de l´étude d´évaluation de l´impact sur l´environnement (EIE) ainsi que le suivi de son exécution. Au niveau des EIE, ces textes prévoient que toute Etude d´Impact dont celle de l´exploitation minière doit comporter particulièrement :
� Une présentation du projet et des aménagements. � La justification du choix des techniques et des moyens de production, ainsi
que sa localisation. � Une analyse de l´état initial du site. � Une analyse des impacts directs et indirects. � Une description des risques éventuels pour l'environnement hors du
territoire national de l'activité projetée. � Un plan de Gestion Environnementale et Sociale. � Un plan de réhabilitation du site pour notamment les activités minières.
La procédure d´approbation tel que définie par ces décrets engage une approche participative suivant les phases ci après : Le contrôle et le suivi environnemental des exploitations minières sont définis par l´article 38 du décret 105-2007 portant application du code de l´environnement et qui prévoit :
• des visites d’inspection. • des prélèvements, des mesures, des relevés et des analyses. • Requérir l'assistance de la force publique.
Aussi, d’autres dispositions réglementaires attribuent les missions du contrôle et du suivi environnemental aux agents de l'administration chargée de l'environnement et prévoient que « le Plan de Gestion de l'Environnement doit faire l'objet, annuellement, d'une déclaration de la part du promoteur.» Ceci justifie la nécessité d’une coordination étroite des activités avec le Service des Affaires Environnementales de la Direction des Mines et de la Géologie du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines avec les services concernés du Ministère délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), créé en 2008 en remplacement du Secrétariat d’Etat à l’Environnement, en l’occurrence la Direction du Contrôle Environnemental (DCE) en vue d’internaliser et d’adapter les procédures environnementales clairement définies lors des phases antérieures du PRISM avec notamment un suivi trimestriel voire mensuel du Plan de gestion environnemental des exploitations minières.
Un projet de loi portant Code de l’Environnement et du Développement Durable est en cours d’élaboration pour réformer le Code de l'Environnement approuvé en 2000.
Le nouveau texte introduit des changements importants dans le cadre législatif mauritanien sur la protection de l'environnement. Les changements majeurs que propose ce projet de loi sont résumés ci-après:
- Proposition de nouveaux objectifs et principes directeurs. Le plus important est celui du "développement durable". Ce changement est très symbolique et marque une nouvelle prise de conscience du besoin de renfort de l’équilibre entre développement et protection de l’environnement. La nouvelle référence à la lutte contre la pauvreté (article 4) va dans le même sens.
- Application des obligations internationales actuellement adoptées (article 3).
La mise en œuvre d’importants accords signés par la Mauritanie tels que les conventions FIPOL et CLC permettra au pays de bénéficier des relatifs systèmes en cas de pollution accidentelle en mer. Sur ce point, la mise en œuvre serait expressément requise par les nouveaux articles 58 et 62. La coopération internationale est en outre encouragée en prévoyant que le MEDD consulte ses homologues des pays voisins lors de la rédaction du plan d'action national (article20).
- La garantie et le maintien de la santé de l’environnement constitue un droit
(donc opposable en justice) légal (article 6). Le principe de précaution est défini plus clairement avec une nouvelle référence à l'obligation de prévenir et atténuer les dommages environnementaux (et pas seulement de payer pour le nettoyage) en utilisant les meilleures techniques disponibles (articles7-8).
- Une liste prioritaire des activités nécessaires en ce qui concerne les
dommages environnementaux est fournie. Premièrement, la prévention ; deuxièmement, l'atténuation et l’arrêt de la source de pollution ; troisièmement, l'assainissement et le suivi (article 12).
- La transparence est améliorée à travers la disposition explicite concernant
le droit du public à accéder à toute information relative à l'environnement et à participer au processus décisionnel (article 10). En outre, les plans d'action nationaux doivent être publiés de façon adéquate parmi la population (article 21) et les enquêtes publiques sont prévues pour les plans d’évaluation concernant l’environnement (article 36).
- L’éducation et la formation sont également directement abordées puisque
l'environnement serait intégré dans les programmes scolaires et la recherche et l'innovation sont encouragées (article 11). Le MEDD passe du simple rôle de conseiller à celui de co-auteur des directives en matière, ensemble avec les autres ministères éventuellement impliqués (article 13).
- Le MEDD coordonne le CNEDD (Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable), et ses obligations et mission sont élargies. Le CNEDD est supporté par le CTEDD (Comité Technique pour l'Environnement et le Développement Durable) et par des Comités régionaux nommés par le MEDD lui-même (articles 16, 17 et 19).
- Le FIED (Fonds d'Intervention pour l'Environnement et le Développement
Durable) représente un outil plus souple pour le financement des projets liés à l’environnement (article 22). La notion d’Evaluation Environnementale Stratégique est formellement introduite (article 31 et suivants).
- Les standards de qualité environnementale sont introduits sur la base des
facteurs et critères énumérés (article 38) ainsi que des mesures fiscales visant à encourager les entreprises privées et publiques à améliorer leur performance environnementale (article 42).
- Les plans d'urgence en cas d'accident environnemental sont enfin
réglementés et toutes les installations nécessitant une autorisation environnementale doivent en fournir un (article 39-41).
- La protection de la biodiversité (articles 43 à 47) dans la zone littorale
(articles 58-62) et les parcs nationaux (articles 67-69) est également réglementée. La question de la pollution de l'air est également abordée. De nouveaux critères pour un développement résidentiel équilibré sont prévus (articles 71-74).
- De nouvelles réglementations sur les substances dangereuses (articles 99-101) et les déversements de liquide ou de gaz (articles 102-103), exigent d'adopter un nouvel ensemble de lois et règlements.
- Le MEDD est chargé de superviser la mise en œuvre du nouveau Code, de contrôler le respect de ses dispositions et de coordonner les autorités responsables de leur exécution (articles 109-110).
- Toutes les sanctions ont été revues et de nouvelles sanctions ont été introduites afin de couvrir les infractions aux lois environnementales. Les nouvelles dispositions finales prévoient une amende pour toutes les violations du Code non spécifiquement réglementées (article 123) et le double de la charge est prévu en cas de récidive (article 127).
- Toute personne ou compagnie touchée par un dommage environnemental peut demander aux autorités d'enquêter sur le potentiel responsable afin de vérifier si une éventuelle violation criminelle a été commise (article 129). Le MEDD a le pouvoir de définir les procès liés aux infractions environnementales. Dans tous les cas, les sommes récoltées aux responsables sont destinées au FIEDD (article 131).
Dès l’approbation de la loi il conviendrait d’en élaborer les textes d’application notamment le Décret n° 105/2007 pour rationaliser les activités et les conditions requises pour mener les EIE.
2-5 Actualisation du plan de gestion environnementale et sociale du PRISM2 Les recommandations et les mesures ci-après proposées visent, d’une part, l’amélioration du PRISM-2 au point de vue de son contenu environnemental et social et, d’autre part, l’atténuation des principaux impacts que le développement minier induit par le PRISM-2 risque de générer. 2-5-1 Recommandations générales concernant la poursuite du financement
additionnel du PRISM-2
Tout d’abord, certaines lacunes ont été décelées en ce qui a trait au cadre légal mauritanien, que ce soit des déficiences qui contribuent à l’incertitude juridique ou des lacunes dans le contenu de la législation relative à la protection de l’environnement en lien avec les activités minières. Pour palier ces manques, il est recommandé de continuer dans le cadre du financement additional le volet juridique déjà entammé dans PRISM-2. Cette étude du cadre juridique viserait la législation liée au secteur minier directement ou indirectement. Elle aurait pour buts de :
• Completer les moyens afin de permettre l'accès à la totalité de la législation et de la réglementation applicable sur le territoire de la Mauritanie;
• Réviser l'ensemble de la législation environnementale et en élaborer les
décrets d'application (appui à la finalisation du projet de loi portant Code de l’Environnement et du Développement Durable) ;
• Établir la liste de tous les permis requis sur le plan environnemental pour un
investisseur qui souhaite lancer un projet minier en Mauritanie; rendre accessibles aux investisseurs et autres intervenants impliqués dans le domaine minier, cette liste et les textes législatifs mêmes.
L’étude juridique proposée déborde du mandat du Ministère chargé des Mines étant donné la volonté du Législateur de faire édicter la réglementation par le MEDD, mais il est essentiel que le cadre juridique soit transparent et adéquat pour accueillir les investisseurs et promoteurs potentiels en particulier miniers. Du point de vue environnemental, le PRISM-2 a appuyé en priorité le Ministère chargé des Mines, à travers son Service des Affaires Environnementales (SAE), dans la promotion du secteur minier et la préparation de l’accueil et l’encadrement des investisseurs potentiels. Pour cela, le financement addtionnel doit poursuivre les actions du PRISM-2 en ce qui a trait au renforcement des capacités du SAE, combiné au renforcement de structures d’autres Départements ministériels concernés en l’occurrence la DCE (MEDD) et le CNRE (MHAs). La DCE fait partie du Ministère responsable de la Loi Cadre sur l’environnement et, à ce titre, elle doit bénéficier d’un appui important du PRISM-2 afin de parfaire ses
compétences et de coordonner ses efforts avec le SAE et les autres ministères impliqués. Le CNRE est pour sa part responsable de la gestion des ressources en eau et doit être supporté afin de pleinement jouer son rôle dans le cadre du développement minier. L’eau revêt une importance particulière en Mauritanie notamment dans la partie nord du territoire national au vu de sa rareté et tout développement minier (ou autre activité socio économique) est conditionné par sa présence. La législation en vigueur considère l’eau comme un bien patrimonial et il est nécessaire que cette notion soit prise en compte dans chaque décision qui pourrait avoir un impact sur cette ressource. L’acquisition de connaissances et la circulation de l’information sont, dans ce contexte, essentielles. Compte tenu du contexte mauritanien, il est recommandé de favoriser une gestion des eaux par aquifère, les eaux de surface (oueds, mares, etc.) étant en étroite relation avec les aquifères de surface. La connaissance partielle de la ressource en eau qui prévaut encore en Mauritanie pourrait avoir des impacts négatifs sur cette précieuse ressource. Cette connaissance doit être approfondie. La DCE, le SAE et le CNRE doivent avoir les outils nécessaires pour faire un suivi adéquat de la ressource hydrique d’un point de vue quantité et qualité, ainsi que pour analyser adéquatement les études d’impact qui leur seront soumises. Dans ce cadre, tout projet d’exploitation d’un milieu humide à des fins de développement minier ou autres doit faire l’objet d’une étude d’impact environnemental couvrant non seulement les aspects quantité et qualité d’eau mais aussi l’écosystème dans son ensemble. À la carte hydrogéologique couvrant une zone dans le sud des Mauritanides et à la mise à jour de la banque de données du CNRE, il faudrait ajouter un volet d’analyse de l’information pour faire ressortir les caractéristiques de base des aquifères mauritaniens de même qu’une évaluation sommaire des bilans hydriques et une analyse de leur vulnérabilité individuelle à la contamination et à la surexploitation. Le financement additionnel prévoit le lancement de cette évaluation. Les connaissances acquises sur les autres composantes du milieu naturel (la flore, la faune et ses habitats, les aires protégées, etc.) sont tout aussi fragmentaires et dispersées que celles disponibles sur les eaux de surface et souterraines. Présentement, la DCE et le SAE ne disposent pas des outils nécessaires pour juger avec fiabilité de l’importance des impacts sur l’environnement d’un éventuel projet d’exploitation minière. Les informations disponibles sur la végétation, de même que sur la faune sauvage du territoire (aires de répartition, densités, sites de reproduction, évolution des effectifs), sur les espèces menacées et leurs habitats, les aires protégées et la faune qu’elles abritent, sont embryonnaires. Le financement additionnel permettra les institutions publiques de collaborer avec les investisseurs pour déterminer la situation de base sur les sites potentiels. Cette connaissance sera intégrer dans la banque de données déjà encadrée (mais peu utilisée) dans le SIGE.
Un autre outil qui pourrait être très utile aux gestionnaires de la DCE et du SAE serait un guide des bonnes pratiques en matière d’exploitation minière. Cet outil comprendrait une liste détaillée de mesures préventives visant à préserver l’environnement et la santé des populations à toutes les étapes du cycle d’exploitation minière et adaptées au contexte mauritanien. Il est entendu que des mises à jour régulières seraient requises en fonction des changements technologiques et de l’expérience acquise propre en Mauritanie. Ce guide de bonnes pratiques environnementales en matière d’exploitation minière pourrait également être mis à la disposition des promoteurs privés désireux d’augmenter l’acceptabilité environnementale de leur projet et d’améliorer la qualité de l’étude d’impact qu’ils devront soumettre pour approbation. Le PRISM-2 a déjà appuyé l’amélioration des capacités de gestion de l’environnement de la SNIM via la formation des cadres en ce qui a trait aux études environnementales des opérations minières et sur les aspects reliés à la santé des populations avoisinantes et des travailleurs. Cette assistance technique est jugée accomplie, et pour le financement additionnel les aspects qui ont trait à la bonne performance des opérateurs seront intégrer dans le développement d’un système de suivi des opérateurs réliant la direction du cadastre, la direction de mines et de la géologie et la direction de la police des mines. Dans le cadre de l’appui aux communautés locales autre que Zouerate, il faut continuer le renforcement sur le plan organisationnel et sur le plan des capacités humaines dans la gestion financière, sans pour autant se substituer au Gouvernement dans sa responsabilité budgétaire. Le financement additionnal va reprendre du PRISM-2 la recherche de nouveaux pouvoirs de taxation qui puissent permettre les autorités locales de développer de leur communauté en harmonie avec le secteur économique dominant. De manière générale, le financement additionnel a comme objectif d’élargir l’implication des populations dans le processus de développement du secteur minier, et un appui est maintenu pour renforcer les compétences de la société civile. Également, il est recommandé qu’un volet communication dirigé vers l’ensemble des intervenants en région (ONG, walis et hakems) et des services décentralisés soit maintenu dans le cadre de la promotion du secteur minier. Les activités de communication devraient comprendre des séminaires non seulement à Nouakchott mais dans les chefs-lieux de wilaya de l’intérieur. En ce qui a trait à la formation, les orientations et activités recommandées se résument comme suit :
- dans toutes les recommandations l’inclusion d’une formation sur le tas car les activités proposées se doivent d’être exécutées de concert avec les intervenants pertinents, principalement le SAE (MEPM), la DCE (MEDD), le CNRE (MHA), les autorités régionales et locales, les ONG environnementales selon le cas;
- le développement d’outils d’aide à la gestion environnementale;
- le renforcement des communautés régionales et locales dans les zones de nouveaux développements miniers sur le plan organisationnel et sur le plan des capacités humaines dans le gestion financière ;
- la réalisation d’activités de communication dirigées vers l’ensemble
des intervenants dans une région donnée. 2-5-2 Recommandations concernant le développement minier
Les impacts de l’exploitation minière peuvent être réduits de façon significative par une gestion environnementale adéquate qui n’implique pas nécessairement des coûts importants, si ces mesures de gestion environnementale sont intégrées aux processus d’exploitation et de traitement du minerai; par contre, les coûts liés à la réhabilitation à posteriori de sites d’exploitation abandonnés peuvent être considérables. Les principales mesures d’atténuation applicables aux projets miniers en Mauritanie sont les suivantes :
• pour protéger et assurer la conservation des aquifères et de leur zone de recharge de même que des écosystèmes fragiles, comme le littoral, les milieux humides et aquatiques, les oasis, les habitats forestiers et les zones supportant une couverture végétale particulière (par exemple dans le sud du pays) : exiger que les études d’impact portent une attention très particulière à ces zones sensibles; éviter complètement les aires protégées légalement ou en voie de l’être, comme les parcs nationaux du Banc d’Arguin et de Diawling, les réserves naturelles existantes ainsi que les forêts classées;
• en prévision de la remise en état du site : effectuer un inventaire détaillé des ressources existantes et confiner les sols arables afin de les utiliser au moment de la réhabilitation du site;
• afin de contrer la contamination des terrains de surface par des matériaux minéralisés ou des matériaux rocheux toxiques : séparer et confiner ces matériaux toxiques;
• pour éviter la contamination des eaux de surface, des eaux souterraines et des nappes phréatiques locales due, entre autres, aux forages, aux exhaures acides, aux fuites d’effluents chimiques, aux rejets d’huiles et graisses usées, d’eau de procédé ou d’eaux usées, à l’érosion des sols dans les zones exploitées, les zones de stériles et de résidus :
- obturer les trous de forage; - confiner les eaux de ruissellement et favoriser une remise en végétation
rapide des zones décapées, si possible au fur et à mesure de l’exploitation;
- éviter le contact des eaux météoritiques avec les rejets miniers en imperméabilisant le dessus des piles de rejets miniers qui seront munies d’un système de récupération des eaux de ruissellement pour éviter leur contact avec la base de la pile de rejets miniers;
- proscrire tout rejet de quelque nature que ce soit dans les milieux
humides (mares, oueds, etc.) et prévoir une gestion adéquate des rejets liquides;
- proscrire le rejet d’effluents contaminés dans des bassins d’infiltration
ou des bassins non imperméabilisés;
- imperméabiliser correctement les bassins de retenue, le cas échéant, les isoler des eaux de ruissellement et les doter d’une instrumentation visant à détecter toute fuite dans l’environnement;
- surveiller et limiter les dépôts de matière ou rejet contaminant;
- éviter de dégrader les sources d’eau locales;
- exercer une surveillance précoce, traiter les exhaures acides, les
écoulements et les fuites;
- interdire la dilution des eaux contaminées; identifier et exploiter d’autres sources d’approvisionnement en eau que celles utilisées par les populations locales;
• pour protéger la ressource en eau au point de vue quantité :
- inclure dans les études d’impact un volet spécifique à la question de l’eau où une évaluation de la capacité des sources d’approvisionnement en eau sera faite, d’une part, pour éviter qu’une exploitation ne ferme prématurément pour cause d’un manque d’eau de procédé et, d’autre part, pour éviter tout conflit d’usage;
- dans cette étude sur l’eau, comptabiliser correctement les volumes d’eau
disponibles, les bilans hydriques et les volumes d’eau de procédé et potable requis par l’exploitation minière et les nouvelles infrastructures;
- évaluer aussi l’effet du dénoyage de la mine sur l’aquifère et l’impact de
l’endiguement d’oueds (pour accumuler de l’eau de procédé par exemple) sur la recharge aquifère;
• pour réduire la consommation d’eau : dans les processus de traitement,
favoriser des méthodes requérant peu d’eau et favorisant la récupération de l’eau, même si certaines méthodes de traitement à sec sont peu performantes par rapport à des méthodes humides; récupérer et recycler les eaux de dénoyage, d’excavations ou de mine;
• pour réduire les risques de déversements accidentels de produits chimiques toxiques lors de leur transport, de leur utilisation ou de leur production (génération d’acide phosphorique par exemple) : réaliser les études d’analyse des risques à toutes les étapes de l’exploitation en couvrant les endroits où seront utilisés des produits toxiques (tant sur les sites d’extraction, de traitement que de transport et de transformation du minerai);
• pour éviter tout déversement ou tout rejet dans le fleuve Sénégal qui pourrait
rapidement avoir des conséquences graves sur la santé publique et sur l’écosystème : exiger le rapport de tout accident de ce type; penser en termes de prévention;
• pour éviter la contamination des cours d’eau dans le cas du transport fluvial de produits ou matières dangereuses :
- encadrer sévèrement le transport fluvial de produits chimiques et pétroliers de quelque nature que ce soit, celui-ci étant à haut risque; imposer des règles strictes telles que le transport par contenants scellés hermétiques et non en vrac;
- éviter que des produits de natures différentes entrent en contact;
clairement identifier et former des responsables du transport des matières dangereuses; prendre les mêmes précautions que pour le transport maritime en ayant recours aux mêmes codes ou classes de marchandises;
- produire des documents d’expédition pour tous les envois avec copie
conforme à la DEAR et à l’OMVS;
• pour éviter la contamination éolienne des plans d’eau : évaluer le transport éolien de particules contaminées vers les milieux humides et plans d’eau;
• pour minimiser la dégradation des habitats fauniques et la mortalité d’individus suite à l’augmentation de la circulation routière, à la toxicité des bassins de résidus et à l’altération du milieu : procéder à une identification préalable de la faune et de ses habitats et planifier des zones refuges en attendant la réhabilitation du site. Le programme de réhabilitation devra viser le remplacement des habitats fauniques perdus ou perturbés pour respecter le principe d’aucune perte;
• pour réduire au minimum les impacts du bruit et des vibrations sur la faune présente sur le site d’exploitation et ses environs : faire une planification des tirs d’explosifs de manière à tenir compte des périodes critiques pour les populations fauniques locales, le cas échéant;
• pour atténuer l’effet des pressions additionnelles sur les ressources naturelles, renouvelables ou non (eau, bois), dues à l’implantation d’un nouveau pôle de concentration humaine :
- favoriser les solutions de rechange au bois de chauffe comme le gaz ou l’électricité;
- favoriser l’usage des foyers améliorés;
- mettre en œuvre un programme d’information auprès des
travailleurs et de leur famille et auprès de l’ensemble de la population;
• pour éviter les conflits d’usage des sols et les chocs interculturels : mettre en
place un programme de sensibilisation du personnel au mode de vie et aux valeurs des communautés locales; favoriser une participation active des responsables des wilayas concernées par les projets à la détermination et à l’implantation des modes d’exploitation et de réhabilitation des sites à la fermeture de la mine;
• pour éviter des problèmes de santé publique : gérer de façon sécuritaire les
matériaux de natures diverses après leur usage initial (les contenants par exemple pour éviter un réutilisation inappropriée);
• afin d’assurer une prise en main locale des activités économiques et de leur
diversification : mettre sur pied un comité de développement économique impliquant non seulement le promoteur minier, mais aussi les autorités régionales et locales et les entrepreneurs locaux;
• afin de favoriser l’économie locale : favoriser l’embauche locale; faire le
maximum possible des achats localement; • afin d’améliorer le cadre de vie des citoyens : favoriser la mise en commun des
ressources plutôt que les interventions individuelles, et ce, en collaborant à la mise en place d’une table de concertation sur la salubrité et l’embellissement.
Le tableau 1 ci-après résume succinctement l’état d’exécution des mesures et recommandations du PRISM, suivant des procédures bien rodées et efficientes. Le tableau 2 illustre pour 2011 le plan de gestion environnementale dont certaines mesures déjà entamées seront poursuivies et étendues aux nouvelles zones minières dans le cadre du second financement additionnel.
Tableau 1 : Evaluation du Plan de gestion environnementale (2003) Problématique Recommandations Intervenants
impliqués Etat d’avancement
1. Compléter et harmoniser
le cadre légal environnemental applicable au secteur minier
1.a Mener une étude juridique : Réviser la législation environnementale liée au secteur minier, identifier les lacunes et les chevauchements et proposer des actions correctives
MMI/DMG/SAE, MDRE
Fait partiellement
- Mener une étude juridique : - Réviser la législation
environnementale liée au secteur minier, identifier les lacunes et les chevauchements et proposer des actions correctives
- Compléter l’élaboration des décrets d’application nécessaires à l’application de la législation liée à l’environnement minier
MMI/DMG/SAE, MDRE/DEAR,PRESIDENCE
Un décret sur l’environnement
minier le n° 054 en application du code minier
99/013 puis et deux décrets
d’application de loi cadre n° 105 et
107
1.b. Faciliter l’application des normes et procédures :
- Préparer et mettre en place les
procédures limitant la discrétion et favoriser la transparence concernant l’octroi des autorisations d’exploitation et le suivi
MMI/DMG/SAE
Les textes y
afférents ont été adoptés pour le fonctionnement
normal du cadastre (décrets titres miniers et
carrières)
- Faciliter pour les intervenants
impliqués (investisseurs, société civile, autorités et autres) (a) l’accès à toute la législation et réglementation applicable l’environnement et (b) la liste complète des permis ou autorisations nécessaires l’activité minière (brochure, CD, site internet et autres)
MMI/DMG/SAE
Fait en continu c’est même la
raison d’êtrre du SIGE
- Élaborer un guide des bonnes
pratiques environnementales en matière d’exploitation minière
MMI/DMG/SAE
Réalisé mais pas encore validé doit
être actualisé suivant nouvelles
législation et procédures
affiliées 2. Renforcement et
pérennité des institutions responsables de, la gestion de l’environnement minier
- Démarrer les volets
environnementaux et de renforcement du SAE du PRISM-2 selon l’échéancier prévu afin d’assurer la synergie entre les PRISM-1 et 2 et maintenir le « momentum » de développement.
MMI/DMG/SAE ,PRISM-2, BM
Fait
Problématique
Recommendations Intervenants
impliqués Echéancier
- Embaucher et instaurer des conditions motivantes de personnel adéquat du SAE
MMI/DMG/SAE
Réalisé in extenso avec recrutement et formation du personnel du SIGE
- Renforcer et former le SAE de
manière continue
MMI/DMG/SAE Fait et à
poursuivre
- Renforcer et développer de
manière continue le SIGE, en particulier en ce qui concerne la diffusion de l’information environnementale.
MMI/DMG/SAE
Fait et à
poursuivre
- Intégrer le MDRE/DEAR et le CNRE
de façon soutenue dans les études environnementales et hydrogéologiques liées au secteur minier
MMI/DMG/SAE, MDRE/DEAR, CNRE
Depuis le début du Prism2, il y a eu
d’abord la restructuration
(Mines et Environnement)
puis la révision du cadre légal
- Favoriser une gestion par aquifère
CNRE, MHE, MDRE En cours avec un SIG ou base de
données au CNRE Approfondir la connaissance de la ressource en eau : - Développer des bases de données
et SIG hydrogéologiques
CNRE, SAE/SIGE, SG/SIGM
Fait et à poursuivre
- Élaborer et publier la Carte
Hydrogéologique de la Mauritanie (1 : 500 000)
CNRE, SAE/SIGE, SG/SIGM
fait
- Mettre en place une procédure
légale permettant d’intégrer toutes données des forages d’eau réalisés en Mauritanie aux bases de données du CNRE
CNRE
fait
- Effectuer de la recherche
hydrogéologique dans une région à potentiel minier, incluant un volet d'analyse des données (bilans hydriques, vulnérabilité)
SAE, SNIM, CNRE
Fait et continue
- Initier un programme de recherche
sur les phénomènes de recharge et de modélisation des grands aquifères
CNRE
Fait ?
- Dans le cadre de campagnes de recherche d’eau, préparer des clauses environnementales à inclure dans les contrats de forage
MDRE, CNRE
fait
3. Besoin d’accroitre les
connaissances et instruments nécessaires a la gestion de ressources en eau, incluant les risques de contamination de la nappe souterraine
- Inventorier et caractériser les
milieux humides de Mauritanie
MDRE, CNRE
fait
- Produire des cartes des éléments et
milieux sensibles au développement minier
MMI/DMG/SAE, MDRE, ONGs
?
4. Connaissances
fragmentaires sur le milieu naturel
- Réaliser des études de base
régionales
MDRE/DEAR
fait
- Assister la SNIM pour le
renforcement des capacités en gestion sociale et environnementale
SNIM, PRISM-2
fait
- Appuyer la réalisation d’une étude
d’impact sur l’environnement des opérations existantes de la SNIM
SNIM, PRISM-2
fait
- Réaliser une étude sur les aspects
reliés à la santé des populations avoisinantes et des travailleurs de la SNIM
SNIM, ONGs
fait
5. Besoin de renforcer les capacités de gestion de l’environnement et social (a)des compagnies minières dans le contexte mauritanien (SNIM) ; et (b) des communautés établies dans les zones d’influences minières (le «corridor » Zouerate –Nouadhibou)
- Assister les municipalités du «
corridor » Zouérate- Nouadhibou pour le renforcement des capacités de gestion sociale et environnementale.
Municipalités de Zouérate, Choum, Nouadhibou et autres, SAE, MDRE
fait
6. Problématique environnementale globale incluant le milieu aquatique (fleuve Sénégal et océan atlantique)
- Dans le cadre de l’analyse de
l’étude des impacts sur l’environnement de l’exploitation de phosphates de Bofal-Loubboïra, s’assurer de la prise en compte de tous les aspects du projet incluant les options proposées pour le transport (fluvial ou ferroviaire, infrastructures portuaires) et la transformation du minerai (usine chimique)
MMI/DMG/SAE, MDRE, MET, MIPT, OMVS, autorités régionales et locales, ONG, SOPHOSMA
A refaire sur la base de
nouvelles études dans le
cadre de la reprise récente
du projet
- Inclure un volet socio-économique
7. Accroitre les connaissances de base environnementales et sociales dans le sud des Mauritanides
- Élaborer une carte des éléments et
des zones sensibles
MMI , MDRE, MSAS, MAED, autorités régionales et locales, ONGs
A faire
- Mener une activité pilote dans le
«corridor» Zouérate-Nouadhibou, activités de développement communautaire participatif
Autorités locales et régionales, population, ONGs, secteur productif, Comité de pilotage régional, PRISM-2
Fait partiellement
- Mener, dans la même région, une
activité pilote d’appui au développement économique local
Population, coopératives, petites entreprises, ONGs, PRISM-2, Comité de pilotage régional
Fait avec l’appui à 52 microprojets dont 20 ont été
achevés tandis que les autres sont en
cours d’achèvement
8. Besoin d’accroître les
capacités d’organisation et de gestion du développement (incluant les aspects de l’environnement) des communautés locales dans les zones d’influence minière
- Dans la même région, prévoir un
renforcement sur le plan organisationnel et sur le plan des capacités humaines dans la gestion financière des municipalités
Autorités régionales et locales, ONGs, PRISM-2, Comité de pilotage régional
fait
- Renforcer les compétences des ONG
pertinentes et prévoir des mécanismes d’appui financier pour leur permettre une action concrète
ONGs, directions régionales des ministères, autorités locales et régionales, PRISM-2, Comité de pilotage régional
Fait et à poursuivre
9. besoin de renforcer les capacités d’implication des populations et intervenants locaux
- Réaliser un volet communication
dirigé vers les intervenants en région (ONG, walis, hakems, ministères)
ONGs, autorités locales et régionales, Comité de pilotage régional
Fait et à poursuivre et généraliser dans
toutes les zones minières
Tableau 2 : Plan de gestion environnementale (2011)
Problématique
Recommandations
Intervenants
impliqués
Echéancier
Estimé des couts (USD)
Référence PRISM 2 additionnel
Parachever la révision du cadre législatif et réglementaire lié à l’environnement minier,
MEP/DMG/SAE, MEDD
2011/12 40 000 Composante 3.3
Faciliter pour les intervenants impliqués (investisseurs, société civile, autorités et autres) (a) l’accès à toute la législation et réglementation applicable l’environnement et (b) la liste complète des permis ou autorisations nécessaires l’activité minière (brochure, CD, site internet et autres)
MEPM/DMG/SAE
Continue Coûts de fonction-nement du MEPM
Composante 3.3
A. Compléter et harmoniser le cadre légal environnemental applicable au secteur minier
Élaborer un guide des bonnes pratiques environnementales en matière d’exploitation minière
MEPM/DMG/SAE
2011/12 25 000 Composante 3.1
Embaucher et instaurer des conditions motivantes de personnel adéquat du SAE
MEPM/DMG/SAE
Continue Coûts de fonction-nement du MEPM
Composante 3.4
Intégrer les systèmes d’information et de suivi dans le MPEM
MEPM/DMG/DPM
2011-12 200 000 Composante 3.4
B. Renforcement et pérennité des institutions responsables de, la gestion de l’environnement minier
Continuer et approfondir les audits environnementaux des opérateurs miniers
MEPM/DMG/SAE, MEDD
2011-12 50 000 Composante 3.4
C. Besoin d’accroitre les connaissances et instruments nécessaires a la gestion de ressources en eau, incluant les risques de contamination de la nappe souterraine
Approfondir la connaissance de la ressource en eau : - Développer des bases de données et SIG hydrogéologiques
CNRE, SAE/SIGE, SG/SIGM
En cours 100 000 Composante 2.4
D. Problématique environnementale globale incluant le milieu aquatique (fleuve Sénégal et océan atlantique)
Dans le cadre de l’analyse de l’étude des impacts sur l’environnement de l’exploitation de phosphates de Bofal-Loubboïra, s’assurer de la prise en compte de tous les aspects du projet incluant les options proposées pour le transport (fluvial ou ferroviaire, infrastructures portuaires) et la transformation du minerai (usine chimique)
MEPM/DMG/SAE, MEDD, MET, MID, OMVS, autorités régionales et locales, ONG,
A refaire sur la base de nouvelles études dans le cadre de la reprise récente du projet de phosphate
N/A N/A
Continuer et élargir les activités de développement communautaire participatif (micro projets)
Autorités locales et régionales, population, ONGs, secteur productif, Comité de pilotage régional, PRISM-2
2011-13 700 000 1.1
Mener des activités d’appui au développement économique local dans les régions minières
Population, coopératives, petites entreprises, ONGs, PRISM-2, Comité de pilotage régional
2011-12 250 000 1.4
E. Besoin d’accroître les capacités d’organisations et de gestion du développement (incluant les aspects de l’environnement) des communautés locales dans les zones d’influence minière
Dans les mêmes régions, prévoir un renforcement sur le plan organisationnel et sur le plan des capacités humaines dans la gestion financière des municipalités
Autorités régionales et locales, ONGs, PRISM-2, Comité de pilotage régional
2011-13 250 000 1.4
Renforcer les compétences des ONG pertinentes et prévoir des mécanismes d’appui financier pour leur permettre une action concrète
ONGs, directions régionales sectorielles, autorités locales et régionales, PRISM-2, Comité de pilotage régional
2011-13 100 000 1.4 F. Besoin de renforcer les capacités d’implication des populations et intervenants locaux
Réaliser un volet communication dirigé vers les intervenants en région (ONG, walis, hakems, ministères et services décentralisés)
ONGs, autorités locales et régionales, Comité de pilotage régional
2011-13 100 000 1.4
3. Description détaillée des activités couvertes par le financement additionnel
3.1 Développement économique local dans les zones minières
Les activités financées dans le cadre du développement économique local ambitionnent de d’assister le Gouvernement et les autorités locales pour traduire les investissements miniers en activités économiques durables dans les zones d’impact du projet assurant ainsi une diversification de l’économie au niveau national et régional. Avec le flux attendu des investissements miniers dans le secteur, il est impératif pour l’économie nationale et régionale d’être proactives afin de créer des synergies avec les opérateurs miniers en termes d’investissements pour les infrastructures et les services sociaux. Aussi, le développement économique doit être encouragé en vue d’optimiser les retombées des opérations minières telles que la création d’emplois, le développement de la sous-traitance locale et de l’approvisionnement des chantiers miniers, la diversification industrielle, le développement des affaires, etc.
3.1.1 Le développement et la diversification des activités économiques locales
(a) Le développement local des affaires Le financement original du PRISM 2 a enregistré un franc succès dans la promotion de diverses activités dans le couloir Nouadhibou-Zouerate. Cette composante va développer davantage les réalisations à travers une offre de modules de formation des entrepreneurs locaux dans différents domaines comme l’amélioration des qualifications techniques, des capacités de planification et de gestion financières. L’initiative de développement des affaires au niveau local repose sur deux cibles parallèles: (i) offre d’une qualité meilleure et plus diversifiée des biens et services à des consommateurs locaux et (ii) l’exploitation du potentiel d’approvisionnement en biens et services aux chantiers miniers en vue d’augmenter le contenu local et national des opérations minières. L’expérience en Mauritanie et dans d’autres pays miniers montre que les meilleurs domaines pour augmenter la sous-traitance locale sont représentés par des services de restauration et des travaux de construction et de maintenance. Les modules de formation seront exécutés sur place en vue d’assurer la plus grande participation des bénéficiaires locaux et porteront sur des cours dans le domaine des compétences générales pour l’entreprenariat et sur des thèmes spécifiques répondant à des besoins particuliers dans certains domaines. L’extension des services agricoles qui avaient été réalisés en premier lieu dans le cadre du crédit initial sera affinée et intégrée comme support technique. (b) L’administration des micro projets Plus de 50 micro projets dans le couloir Nouadhibou-Zouerate ont été réalisés avec succès pendant la phase du financement initial et un nombre complémentaire de 20 micro projets sera réalisé en 2011. Les modalités ont été fermement établies avec des exigences de documents et de propositions concrètes ainsi qu’une vérification sur le terrain à travers le bureau de l’antenne du projet à Zouerate. Le responsable du bureau fournit sur le terrain le soutien requis aux bénéficiaires ainsi qu’aux autorités locales. L’équipe du projet a reçu des demandes tant des autorités gouvernementales
que des opérateurs miniers pour l’extension du programme des microprojets à d’autres localités où les populations sont affectées par les opérations minières. La présente composante mettra l’accent sur l’affinement des modalités administrative et des procédures de mise en œuvre en vue d’élargir le savoir faire et permettre éventuellement de gérer des programmes sur financements extérieurs (des opérateurs miniers privés ont fait part de leur intérêt) avec des engagements de collectivités mais qui ne disposent pas d’expertise dans le développement communautaire. Il est aussi envisagé que cette composante accorde un montant limité des fonds de semences pour lancer à temps de nouveaux programmes. Une mise à jour des procédures administrative sera faite en tenant compte des résultats et leçons du projet de la Banque en matière de développement communautaire dans le monde rural. 3.1.2 Le renforcement des capacités de gestion du développement (a) La planification du développement au niveau régional Un “plan de dépenses publiques 2020 -PDP” régional sera prépare pour certaines localités et communes de la wilaya de l’Inchiri qui abrite deux opérations minières à grande échelle ( les mines d’or et de cuivre de Tasiast et d’Akjoujt). Le PDP local aura à satisfaire la demande immédiate du fait du flux des investissements mais servira aussi de modèle qui pourrait être reproduit dans d’autres parties du pays. La Wilaya a enregistré l’arrivée d’investissements et de migrants à l’occasion des travaux de production de ces mines, entamée en 2007. La population de la ville d’Akjoujt est estimée avoir augmenté de 15000 à 50000 habitants entre 2005 et 2010. Une deuxième vague de travailleurs émigrés, leurs dépendances et d’autres homes d’affaires est attendue avec les perspectives d’extension de la mine de Tasiast et d’autres développements potentiels du fait de la prospectivité de la wilaya. Le PDP devrait aider à développer une stratégie d’absorption des flux attendus en élaborant une évaluation exhaustive des besoins d’investissements pour les infrastructures et services sociaux. L’extension des opérations minières nécessitera des investissements substantiels en infrastructure (route, eau et éventuellement chemin de fer et installations portuaires). Le PDP visera à fusionner les besoins d’investissements publics avec les plans d’investissements pour les opérations minières en vue d’ouvrir les investissements d’infrastructure à un usage combiné. Le PDP devra aussi évaluer les questions de développement durable liées au financement des coûts de maintenance des biens et services publics tout comme les besoins de renforcement de capacités locales en vue de gérer et maintenir les investissements. Une consultation exhaustive et des actions de formation sont prévues en coordination avec cette activité. Des rapprochements seront faits avec le projet de la Banque dans le monde rural. (b) Assistance à la consultation des collectivités et au procécus de participation La Banque a acquis une large expérience de consultations inclusive avec les communautés affectées par des opérations minières, en particulier les groups marginalisés tels que les femmes, les personnes âgées et les minorités ethniques. Les meilleures pratiques internationales seront appliqués aux demandes et sensibilités locales en vue d’établir des manuels pratiques tant pour les autorités gouvernementales que pour les investisseurs privés. Il est attendu de ces manuels de devenir des outils importants pour la réalisation satisfaisante d’autres volets du projet
et éventuellement pour l’engagement des investisseurs privés auprès des communautés. 3.1.3 Supervision du développement économique local La gestion et l’évaluation des impacts d’investissements miniers sur les populations et l’économie locale est une partie cruciale pour s’assurer que lesdits investissements et opérations contribuent à l’économie et au développement social de manière positive et durable. Au niveau international, l’engagement des investisseurs à la réalisation des études de base détaillées pour des indicateurs sociaux et économiques s’est fortement amélioré ces dernières années mais très souvent l’accent a porté sur des facilités de compensation sans tenir compte des impacts à long terme et de la durabilité des investissements en faveur des collectivités. Même dans le cas de grands engagements d’investisseurs pour des impacts miniers et environnementaux continus, il y a souvent au niveau des collectivités locales et des acteurs de la société civile des hésitations ou suspicions sur des informations biaisées et des exagérations des retombées positives. Le volet M&E assistera les autorités gouvernementales et locales concernées dans la définition des SIG miniers et environnementaux permettant de s’enquérir des impacts à travers des reporting réguliers. Les activités à financer nécessiteront l’engagement et la collaboration avec les investisseurs privés (probablement à travers l’ICMM – le Conseil International des Minéraux et Métaux) dans la compilation et le suivi des indicateurs. La composante va aussi financer la participation des représentants du Gouvernement dans la collecte de données en vue participation équilibrée des secteurs public et privé dans les études minières et environnementales. Une participation accrue du Gouvernement est attendue afin de renforcer la confiance de la société civile dans les rapports ainsi établis. La composante devra également soutenir une prise de conscience et une participation active de la part de la société civile.
3.2 Géo-information et développement Différentes campagnes de collecte de données ont été exécutées durant le projet initial ainsi que par des financements parallèles et antérieurs. La collecte de données a couvert un vaste éventail d’études géophysiques et géologiques de même que des analyses géochimiques. Des agences sectorielles ont procédé à des interprétations substantielles et développé une base de connaissances exhaustive mais compte tenu de l’évolution poussée des logiciels et techniques de modélisation, il est judicieux d’allouer des ressources additionnelles à l’analyse et l’intégration des données. Le Gouvernement est entrain de préparer la conduite de nouvelles études géologiques sur assistance de la Banque Islamique pour le Développement. Le second financement additionnel pourrait allouer des ressources pour l’analyse des données géologiques nouvellement acquises. Enfin, des ressources seront nécessaires pour la distinction des contenus entre les bases de données géologiques, la production analytique et l’interprétation des cartes.
3.2.1 Les études géologiques
(a) Assistance au SIGE et SIGM
Au sein de la Direction des Mines et de la Géologie deux agences sont chargées de la gestion des données minières et environnementales respectivement dans les Service de Géologie et et de Service de l’Environnement Minier. L’ossature de gestion de ces bases de sonnées est constituée de deux SIG dédiés à savoir le Système d’Information et de Gestion Environnemental (SIGE) et le Système d’Information Géologique et Minier (SIGM). Quand bien même les systèmes ont démontré leur utilité dans la gestion et la promotion du secteur de même qu’ils servent de points de référence pour les investisseurs, le contexte du secteur changeant rapidement et la complexité accrue des données de base géologiques et environnementales nécessitent une mise à jour complète des systèmes. De même, le personnel a besoin de formation. Une assistance technique évaluera l’opérationnalité des systèmes, assurera une formation sur le tas et procèdera à la reconfiguration des éléments logiciels en collaboration avec le staff du Ministère. En parallèle, l’acquisition des équipements informatiques indispensables sera aussi financée. (b) Publication et divulgation des études géologiques Alors que la connaissance géologique de la Mauritanie est exhaustive, il est reconnu qu’un ensemble de données n’a pas encore été clairement communiqué à une grande partie de la communauté d’investisseurs ou d’hommes d’affaires locaux. Une assistance technique appuiera le MPEM pour davantage de publication des aspects essentiels tels que la caractérisation des groupes à fort potentiel minéral, les données d’études hydrogéologiques, etc. Le MPEM étudiera les options de divulgation de données à partir d’un site web. 3.2.2 Synthèse des données géologiques et minières Interpretation géophysique Une base complète de connaissance géologique a été compilée pendant plusieurs années. Cette base de connaissance comprend des informations de dimensions variées y compris des paramètres géophysiques, géologiques et géochimiques. Afin de mieux cibler les zones prospectives d’intérêt géologique et minéralogique, ces différentes dimensions nécessitent d’être interprétée de manière intégrée. L’objectif de cette synthèse est d’identifier les zones potentielles pour des études plus approfondies. Un consultant international sera recruté, mais compte tenu de l’expérience et des capacités que le personnel du Ministère a développées au fil des ans, le travail sera effectué dans le cadre des efforts de coopération permettant de combiner l’expertise globale avec les connaissances locales.
3.3 Renforcement de capacités des institutions minières publiques
La Direction de “Police des mines”, nouvellement créée, a pour mission la coordination générale de l’inspection des opérateurs miniers mais les ressources et les compétences sont recherchées auprès d’autres départements et Ministères y compris le Ministère chargé de l’Environnement, l’Administration fiscale et d’autres. Des services entiers de ces Ministères seront les principaux bénéficiaires de cette sous composante. 3.3.1 Unité de Promotion du Secteur Minier (a) Initiatives de promotion du Secteur Minier Le projet aidera à la conception d’une stratégie de promotion du secteur en vue de faire connaître le potentiel géologique et d’approfondir les données géo scientifiques
déjà disponibles en Mauritanie. La stratégie de promotion s’articulera autour des deux angles domestique et international afin de cibler aussi bien les hommes d’affaires locaux que les investisseurs internationaux. Une feuille de route et une série d’ateliers seront préparées à l’attention d’une audience locale, i.e. de petites entreprises minières et des sociétés de consultation géologique. Des brochures sur les informations existants et des matériels de promotion seront mis à jour pour la participation à une sélection de fora d’investissements miniers comme la conférence de Prospectors and Developers Association of Canada (PDAC), ainsi que des événements régionaux de promotion d’investissements spécifiques au secteur minier. (b) Prise de conscience collective et participation des intervenants dans le secteur Le financement additionnel appuiera les services de consultation pour développer un programme de prise de conscience collective dans des zones où des activités minières se déroulent. L’objectif est d’informer les citoyens et les représentants gouvernementaux sur les lois et règlements régissant le secteur minier et de faciliter la consultation publique conformément aux dispositions législatives en vigueur. Un dispositif détaillé de sensibilisation et de consultation du public sera mis en place avec des traductions en langues locales pour expliquer, en termes simples, les droits et obligations des opérateurs miniers et des collectivités conformément à la législation. Un aspect important du dispositif de consultation sera d’expliquer aux collectivités locales les retombées positives sur elles ainsi que des alternatives en cas d’impacts et d’influences négatifs. Au niveau national, le projet collaborera avec le CNITIE lors des campagnes de sensibilisation sur la prise de conscience collective. 3.3.2 Gestion environnementale du secteur minier Des audits environnementaux des trois opérateurs miniers les plus importants en Mauritanie ont été réalisés lors de la phase initiale. Des activités de suivi de ce travail seront intégrées dans la sous composante 3.4 ci-dessous.
3.3.3 Renforcement Institutionnel de la Direction des Mines et de la Géologie (a) Intégration des systèmes M&E pour le suivi des performances des opérateurs Le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines a développé, avec l’appui du PRISM 1 et 2, une base de données électronique pour la gestion des questions environnementales (Système d’Information et de Gestion Environnementale – SIGE). Un repère détaillé des caractéristiques environnementales (et sociales dans une certain mesure) est compilé au SIGE. Cependant, le SIGE connaît un manque d’intégration avec d’autres bases de données et rapports pertinents. De e fait, le SIGE n’est pas actuellement apte à assurer le monitoring des performances dans le temps des opérateurs individuels. Il est envisagé de concevoir un portail interne de transfert de données de la base de données du cadastre vers le SIGE afin d’obtenir des informations essentielles et les obligations de performance sur les détenteurs individuels de titres miniers. Le SIGE ainsi mis à jour pourra assurer la traçabilité et le reporting sur les performances sociales et environnementales des opérations et enregistrer le cours des bénéfices dérivant des activités minières.
Le financement additionnel assistera dans la reconfiguration et la mise en œuvre des données de base et reporting associés. Des mises à jour appropriées des IT seront achetées ainsi que les équipements essentiels pour la conduit des missions de terrain, des inspections de sites, régulières et de surprise. En outre, le crédit original du PRISM 2 est actuellement en train de financer les audits environnementaux des grands opérateurs miniers dans le but de vérifier si les plans de gestion et obligations de performances validés sont correctement mis en œuvre ou non.. Les conclusions des audits sont attendues au 3ème trimestre 2011 mais des recommandations pertinentes seront adoptées dans le cadre des activités de support. Il est d’une importance capitale d’insérer la viabilité opérationnelle et financière dans la base de données et les procédures de reporting pour assurer que des mécanismes appropriés de financement soient mis en place pour la durabilité de ses opérations après la clôture du projet et d’assurer que les utilisateurs, au niveaux central et local, ont les capacités et motivations pour maintenir le SIGE ainsi amélioré. (b) Renforcement réglementaire des opérations minières Quand bien même la Loi minière a été révisée en 2008, il est devenu clair que des préoccupations variées n’ont pas été traitées. Pour cette raison, d’autres révisions et clarifications sont envisages à court terme. Le financement additionnel mettra à disposition des fonds pour qu’une assistance technique prépare les révisions du cadre légal ainsi que des textes réglementaires spécifiques qui n’ont pas été encore élaborés entre autres: (i) l’hygiène et la sécurité dans les mines; (ii) Division des pouvoirs entre les autorités centrales et régionales et à travers les agences sectorielles comme le partage de responsabilités entre le MEPM et le Ministère chargé de l’Environnement; (iii) le partage des bénéfices avec les autorités locales ; et (iv) les règlements détaillés des inspections minières. 3.3.4 Formation à l’inspection minière et au reporting En même temps que la reconfiguration et l’amélioration des SIG, des formations sur le tas seront dispenses aux représentants du gouvernement chargés des inspections minières. Les autorités locales devront aider dans le reporting des performances des opérateurs. De même, les opérateurs miniers devront remplir régulièrement des formulaires de reporting par eux mêmes. Des ateliers régionaux seront organisés pour s’assurer que les procédures sont bien communiquées et comprises par les utilisateurs respectifs. D’autres aspects de la gouvernance du secteur seront également couverts. 3.4. Assistance à l’Ecole des Mines Le Gouvernement Mauritanien a décidé de l’établissement d’une Ecole des Mines (EMiM) pour satisfaire la demande actuelle en professionnels de secteurs spécialisés et pas moindre l’attente de besoins futurs accrus pour des employés qualifiés actuellement et des nouvelles mines projetées. A cette fin, le Gouvernement est en train de collaborer étroitement avec des sociétés minières publiques et privées ainsi qu’avec les partenaires au développement en vue de démarrer avec un premier groupe de 25-40 étudiants à partir d’octobre 2011. L’Ecole des Mines sera composée d’un programme académique (5 ans) et d’un programme de techniciens (3 ans) pour former les profils suivants:
Programme académique (à Nouakchott au campus académique): − Ingénieurs des Mines − Géologues Miniers − Ingénieurs Electromécaniciens
Programme des Techniciens (à Akjoujt, près de la mine d’or et de cuivre):
− Soudeurs − Monteurs − Mécaniciens − Maçons
Le calendrier de démarrage envisagé pour le programme académique est en octobre 2011 tandis que pour le programme de techniciens c’est en janvier 2013. Le programme académique consistera en un tronc commun pendant deux ans avant la spécialisation finale en trois ans dans l’une des branches citées ci haut. Les conférences initiales seront tenues dans des locaux loués pour recevoir le nombre limité d’étudiants avec des méthodes d’enseignement à prédominance théorique. La construction d’un campus permanent sera entamée au printemps 2011 et sera réalisée en parallèle avec le programme académique. La finition prévue de la construction est attendue en septembre 2013, à temps pour l’ouverture des classes aux étudiants entrant en 3ème année pour commencer la spécialisation. Le programme des techniciens nécessitera un accès immédiat aux ateliers et laboratoires, ainsi le commencement des cours est déterminé par le calendrier de construction des différentes installations. Sous réserve d’un plan détaillé, la construction devrait s’achever en fin 2012 ou début 2013. Le centre pour les techniciens sera dans les environs de la mine de cuivre et d’or à Akjoujt, environ à 250 km de Nouakchott. La capacité du centre sera d’environ 40 étudiants par an. La gestion des installations ainsi que le fonctionnement quotidien du centre seront assures par un directeur résident mais la supervision globale du programme et la gestion des cursus seront conduites par le Directeur Général de l’Ecole des Mines, basé à Nouakchott. L’essentiel des coûts d’investissements proviendra des sponsorisations des sociétés tandis que les frais de fonctionnement sont projetés émaner des taxes progressives sur les ventes de minerais. Les ressources provenant de la Banque cibleront les aspects fiduciaires, l’assurance de la qualité du programme d’études, la formation des formateurs et des programmes de cours supplémentaires dont l’audience comprendra des spécialistes des Ministères et des agences sectorielles. 3.4.1 Coordination et services-conseil pour superviser le développement de l’Ecole Du personnel additionnel est nécessaire d’urgence pour la coordination du développement de l’Ecole des Mines et la gestion du projet. Actuellement, une petite administration comprenant un professeur senior et deux membres assure la gestion et le suivi des taches se rapportant à l’appui du comité interministériel de supervision. Un membre senior du personnel sera recruté pour assurer la séparation des travaux de planification et de coordination entre le développement des cursus d’une part et la supervision de la construction/gestion des facilités/administration d’autre part. Le titre
de travail de ce dernier sera Directeur de Développement et des Installations. En plus de la supervision journalière des travaux de construction et des questions administrative s’y rapportant, le Directeur de Développement et des Installations conduira le processus de recrutement du personnel tout comme l’enregistrement des étudiants. Une autre tache importante concerne la coordination entre le programme académique à Nouakchott et le programme technique en cours de construction à Akjoujt. Un statut légal a été préparé pour l’EMiM, définissant la structure légale et les principes de Gouvernance. Toutefois, le projet va financer des procédures détaillées qui auront à être développées davantage pour le fonctionnement du Conseil d’Administration. L’assistance légale facilitera les réunions récurrentes du Conseil d’Administration et ses opérations. Les services de conseil seront donnés pour les procédures opérationnelles jugées cruciales pour l’autonomie de l’Ecole et la qualité de ses opérations. Celles-ci comprennent le développement des procédures d’approvisionnement y compris le mandat et le fonctionnement du personnel du comité de sélection de l’Ecole. Des manuels de gestion financière, des procédures de reporting et des exigences d’audits seront également élaborés. D’autres questions opérationnelles pourront être traitées tels que les mécanismes de financement public, la collaboration régionale, etc. 3.4.2 Développement des cursus et programmes de recherché et d’échanges professionnels Le cursus principal des programmes académique et technique sera finance par des contributions du secteur privé mais des modules de cours supplémentaires seront finances par la Banque sur (i) principes financiers de développement et de production miniers, (ii) gouvernance, législation et formulation de politique minière, (iii) principes de taxation minière. La Banque a un avantage comparatif dans ces sujets étant donné qu’elle a assisté des activités similaires dans la sous région et ailleurs. L’audience ne sera pas limitée aux étudiants inscrits mais plutôt couvrir des secteurs d’intérêts plus vastes. Ainsi, l’EMiM sera engagée dans des activités de recherche et d’échanges offrant une audience bien plus large que l’académie. L’achat des équipements pourra être inclus dans le care de l’assistance de la Banque sous réserve des contraintes financières. Les achats prioritaires porteront sur les infrastructures bibliothécaires et les populations ainsi que les équipements essentiels de laboratoire. 3.4.3 Formation des formateurs L’assistance sera étendue à la formation des personnels de l’EMiM avec un accent particulier sur le perfectionnement, la mise à jour des conférenciers enseignant les disciplines qualifiantes dans le cadre des cursus enseignés. Une assistance limitée pourra être octroyée aux personnels administratifs en vue d’une gestion scolaire harmonisée. La formation et le développement des qualifications seront faits dans le cadre des programmes d’échange avec l’extérieur pour une limitée ou à l’intérieur du pays. Des professeurs en visite et des programmes de jumelage seront également éligibles au financement sur la base des plans opérationnels approuvés par l’EMiM. C’est également un objectif explicite de l’EMiM de s’engager dans des collaboration
régionales avec des instituts similaires en Afrique de l’Ouest (francophone) en vue de créer des centres régionaux d’excellence dans des sujets spécialisés et de mobiliser une masse critique de demandes d’étudiants et une mobilisation extérieure des ressources. Les programmes de partenariats régionaux seront appuyés à travers des protocoles pour des programmes d’échanges d’étudiants et des conférenciers avec une audience régionale. 3.4.4 L’audit par un pair de l’exécution de l’Ecole des Mines La principale ambition derrière la formation de l’Ecole des Mines qui fonctionne de façon autonome par rapport au système d’éducation nationale existant est l’intérêt de maintenir un enseignement de haute qualité et éventuellement des diplômés de haut niveau. Cette sous composante financera un panel externe d’experts pour conduire régulièrement des évaluations de l’EMiM. Les évaluations seront basées sur des paramètres de performances mutuellement admis incluant l’évaluation des techniques d’enseignement, la revue du système de notation et d’examen, les compétences des diplômés, l’inspection des installations et des moyens disponibles pour les conférenciers et les étudiants. Les méthodologies d’études seront conçues pour suivre les taux de satisfaction parmi les étudiants, les diplômés et les employés. Le mécanisme de revue touche un groupe multiple d’intervenants depuis les étudiants, les employeurs (y compris le Gouvernement de Mauritanie) et les institutions académiques régionales ayant un intérêt à donner de la consistance aux performances scolaires avant et pendant les arrangements de partenariats régionaux susceptible de conduire à des programmes d’accréditation communément acceptés. 3.4.5 Coordination des programmes de formation professionnelle guide En plus de la formation d’une force de travail hautement qualifiée pour piloter le développement future de l’industrie minière en Mauritanie, les opérateurs et les développeurs ont un besoin imminent en travailleurs compétents techniquement pour la construction des mines/les expansions ainsi que pour les activités de recherche et d’exploitation minières. La force de travail attendue ne nécessite pas une formation technique supérieure mais un ensemble de connaissances et de compétences pointues dans des travaux pratiques spécialisés est indispensable. De tels modules de formations spécialisées sont généralement d’une durée d’un à six mois et dispenses dans des centres de formation professionnelle. Les centres e formation existant en Mauritanie ne satisfont pas les demandes anticipées, soit à causes des contraintes de capacités (le centre de formation de la SNIM à Zouerate peut seulement recevoir les besoins propres de la SNIM) soit à cause des programmes de formation inadéquats ou obsolètes et des installations. La sous composante assistera les initiatives de collaboration entre les sociétés et les centres de formation dans le développement des programmes de formation ciblés pour satisfaire les besoins d’emplois des sociétés.
Des initiatives de collaboration ont commencé là où les sociétés envisagent d’utiliser les centres de formation existants mais en amenant en plus des équipements, des cursus, des enseignants qualifiés/experts pour diriger les programmes de formation sur la base du « L O T » soit louer- opérer –transférer. Les centres de formation bénéficieront du programme à travers l’amélioration des équipements et des cursus tout comme le renforcement de capacité de leurs personnels. La sous composante assistera, à travers des consultations, à faire correspondre les demandes de l’industrie avec la formation des centres, en définissant les programmes d’accréditation et en assurant la continuité des programmes de formation. La sous composante sera étroitement alignée sur des projets d’éducation et de formation technique et professionnelle en termes de structure améliorée de gestion scolaire, formation de formateurs et d’autres questions pertinentes. 3.5. L’administration et l’exécution du Projet Le financement additionnel continuera d’assister l’Unité de Coordination du Projet qui a était opérationnelle pendant toutes les phases de PRISM 1 et 2. L’UCP est responsable de tous les arrangements fiduciaires se rapportant au projet ainsi que de l’administration des contrats. L’UCP travaille en collaboration étroite avec le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines sur la gestion des activités du projet et sur l’intégration dans le renforcement et la réforme du secteur. L’accent sera mis sur une douce transition des taches du projet aux Départements ministériels concernés et au développement d’un plan d’action pour des résultats soutenus du projet après sa date de clôture en Novembre 2013, date qui ne peut être prorogée conformément à la politique d’exception pour les extensions finales des dates de clôture.
Annexe 1
Bibliographie
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Annexe 2
Liste de consultations rélatives au financement additionnel
Date et lieu Sujet Participants 9-11 Novembre, 2010 Nouakchott
Mauritanides 2010 Secteur privé, société civile, bailleurs de fonds, Gouvernement et ministères
19-21 Janvier, 2011 Toronto
Consultation traitant de l’Ecole des Mines Secteur privé, Banque Mondiale, Gouvernement
21-24 Février, 2011 Nouakchott
Consultation traitant de l’Ecole des Mines Secteur privé, société civile, bailleurs de fonds, Gouvernement et ministères
23 Mars,2011 Nouakchott
Consultation traitant de l’envergure du PRISM 2 et les aspect socio-economiques et environnementaux
Société civile, bailleurs de fonds, Gouvernement et ministères
Annexe 3
Rapport de consultation de Mauritanides 2010
Ministère de l’Industrie et des Mines
Platine Or Argent Bronze Website
Organisé par: Sponsors
Under t he High P residency ofM on s i eu r M oh a m ed O u l d A b d e l A z i z , President of the Islamic Republic of Mauritania
1st Maur itanian Mining Conference & Exhibit ion
Mauritania: The desert’s hidden treasure
9 – 11 November 2010 Palais des Congrès, Nouakchott Islamic Republic of Mauritania
RAPPORT OFFICIEL
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Number of Participants = 513
Number of Exhibiting Companies = 52
Number of Countries represented = 26
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Mardi 9 Novembre 2010
08h 00:Enregistrement, accréditation
09h 00:Pause-café offerte par Forte Energy
09h 45:Installation des participants et projection d’un documentaire sur l’industrie minière
10h 15: Arrivée de S.E. Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République I slamique de Mauritanie
10h 30: Cérémonie d’ouverture officielle • Discours de bienvenue et présentation du programme de la Conférence Internationale sur les Mines & Exposition (MAURITANIDES 2010) • Richard CLARK, President/CEO, Tasiast Mauritania Ltd • Salamata Bal, Représentant, Banque Mondiale, Mauritanie • Discours de bienvenue de Mr Mohamed Abdellahi Ould Oudaâ, Ministre de l’Industrie et des Mines • Discours inaugural de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République Islamique de Mauritanie
11h 30:Inauguration des stands d’exposition Mauritanides 2010 par Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, président, la République Islamique de Mauritanie et visite des stands
12h 30: Déjeuner offert par Sphere Minerals
14h 00: Session 1: Climat de l’investissement Minier en Mauritanie Président de session: S.E. Mohamed Abdellahi Ould Oudaâ, Ministre de l’Industrie et des Mines Modérateur: Ahmed Youra Ould Haye
• Mohamed Yahya Ould HAMOUDY, DMG • Aboubekrine Sedigh, Commissaire Adjoint à la Promotion de l’Investissement, Mauritanie • M Mohamed Sidina Ould Sid’Ahmed/ Abdallahi Ould Doua • Laurent BAILLY, BRGM • Sidi OULD ZEINE, Comité National, ITIE 15h 00: Questions et réponses
15h 30:Pause-café offerte par Forte Energy
16h 00: Session 2: Opportunités Minières Président de session: S.E. Mohamed Abdellahi Ould Oudaâ, Ministre de Industrie et des Mines Modérateur: Aboubekrine Sedigh, Commissaire Adjoint à la Promotion des Investissements
• Taleb OULD ABDIVALL, Administrateur Directeur Général, SNIM • Ahmed TALEB MOHAMED, Conseiller Technique, Ministère de l’Industrie et des Mines • Gotthard WALSER, Directeur Executif, CASM, Spécialiste Miniec Banque Mondiale • Didier LAHONDERE, Responsable Unité Cartes et référentiels Service Géologie, BRGM
17h 00: Session 3: Développement du potentiel cuprifère en Mauritanie Président de session: Hbibi Ould Ham, Commissaire à la Promotion de l’Investissement Modérateur: Mohamed Ould Abdellahi Ould Ethmane, DNPQ-MIM
• Mike BLACKWELL, Directeur d’Exploration, MCM • Taleb OULD ABDIVALL, Administrator and Director General, SNIM 17h 30:Questions et réponses
18h 00:Fin de la première journée
18h 30: Cocktail de bienvenue offert par la SNIM à l’Hotel Marhaba
20h 30: Dîner de bienvenue organisé par S.E Mohamed Abdallahi Ould Oudaâ, Ministre de l’Industrie et des Mines à l’Hôtel Marhaba
Mercredi, 10 Novembre 2010
09h 00: Session 4: Perspectives d’Or en Mauritanie Président de session: Taleb Ould Abdivall, Administrateur – Directeur Général de la SNIM Modérateur: Merlin THOMAS, Directeur Général de MCM
• Stephen PARSONS, Directeur Général, Gryphon Minerals, introduit par: David NETHERWAY, CEO, Shield Mining, Membre du Conseil, Gryphon Minerals • Phil FILLIS, Consultant Geologiste, Shield Mining • Hugh STUART, Vice-président, Exploration Red Back Mining, Introduit par: Dr Karamo SONKO NM, Vice-Président, Mauritanie Tasiast Ltd.SA • David APPELBEE, General Managec Capital Drilling Ltd • Boubacar DIOUMASSI, Office Mauritanien & Recherches Géologiques,
OMRG • Ed OPITZ, Vice Président, Responsabilité des entreprises, Kinross Gold Corporation 10h 30: Questions et réponses
10h 45:Pause-café offerte par OMRG
11h 15: Session 5: Perspectives du Fer en Mauritanie Président de session: Gotthard WALSER, Directeur Exécutif, CASM, Spécialiste Miniec Banque Mondiale Modérateur: Mohamed OULD WEISSAT, Chef de Département Géologie, SNIM
• EEl Ghaouth OULD MEMADY, Directeur Etudes et Techniques • Alexander BURNS, President, Sphere Minerals Ltd • Abdellahi OULD ABDELVETAH, Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) • Mark EAMES, Directeur General Exécutif, Minerai de fec Xstrata
12h 30:Questions et réponses
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13h 00: Déjeuner offert par Red Back Mining / Kinross Discours de bienvenue par: James Crossland, Vice-Président exécutif, Relations extérieures et responsabilité d’entreprise, Kinross Gold Corporation
14h 30: Session 6: Activités de recherche de l’Uranium en Mauritanie Président de session: Ahmed OULD TALEB, Conseiller Technique du MIM Modérateur: Bady THIAM, Ministère de l’Industrie et des Mines
• Patrick BRUNEL, President, ULC - Uranium Logging & Consulting West Africa • Bob BEESON, Directeur Général, Aura Energy • Mark REILLY & Brad GEORGE, Forte Energy • Frederic TONA / Mohamed BAKAR, Groupe Aziz • Dr. Rainer Ellmies, BGR 15h 45:Questions et réponses
16h 15:Pause-café offerte par OMRG
16h 30: Session 7: Zone promotionnelle de Sfariat Président de session: Mohamed Ould Yacoub Ould Boumediana, Conseiller Juridique du MIM Modérateur: Mohamed OULD HMADA, Inspecteur des Mines
• Cheikh Sidaty EL HACHEMY, OMRG 17h 00:Exposition des données et discussions 17h 30:Questions et réponses
18h 00:Fin de la deuxième journée
19h 30: Dîner de gala parrainé par Bumi à l’Hôtel Tfeila
Jeudi, 11 Novembre 2010
09h 00: Session 8a: Le développement durable et communautaire liés aux activités minières en Mauritanie Président de session: S.E. Monsieur ELHOUSSEINOU BA, Ministre de l’environnement et du développement durable Modérateur: Abacar OULD EMANATOULLAH, Directeur du Contrôle Environnemental
• Marieme BEKAYE, Déléguée Économique, en charge du Développement durable, UNECA • Morten LARSEN, Division du pétrole, du gaz et de la politique minière, La Banque Mondiale • ABDOU MBACKE LO, Directeur General, Afrique Mines et Industries • MMichel SERRES, Senior Sales Manager, Electrification et Automatisation de la transformation des minéraux ABB en Suisse
10h 30:Pause-café
11h 00: Session 8b: Le développement durable et communautaire liés aux activités minières en Mauritanie Président de session: SE Mohamed Lemine Ould Cheikh El Hadramy Ould Aboye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Modérateur: Abderrahmane Ould Dadah, Directeur Adjoint du PRISM
• Abacar OULD EMANATOULLAH, Directeur du Controle Environmental • Mohamed LEMINE OULD MOUSTAPHA, Directeur de la Police des Mines • Ahmed Ould Taleb Mohamed, Président Comité Orientation de l’Ecole des Mines, Mauritanie • Bah OULD CHOUMAD, Directeur du Secrétariat Général, SNIM et Moctar OULD ZEYAD, Responsable Focus Environnement • Ahmed Salem MANTALLAH, Yothan PHIRI • Nami Ould Mohamed Kaber, Directeur du patrimoine culturel
12h 00:Questions et réponses
13h 00:Déjeuner offert par Maersk
14.00 Session 9: Financement des activités minières en Mauritanie Président de session: S.E. Sidi Ould Tah, Ministre des Affaires Economiques et du Développement Modérateur: Ahmed Ould Amar, Directeur Général des politiques économiques et stratégies de développement
• El Hilal OULD BABA, Chef Département Trésorerie et finances à la SNIM • M. Hassana E. M’BEÏRICK, Directeur Général. IMPACT Consulting • PROPARCO • Lobe NDOUMBE, BAD
15h 00: Pause-café
15h 30: Session 10: Présentations sur les entreprises Président de session: Mohamed OULD BILAL, DG, SAMIA Modérateur : Wagué Ousmane, Directeur du Développement Industriel
• M. BEUGNIET, PRODUR • M. DAVIN, ITECA SOCADEI • Lehraki JEMAL, Business Development Manager ( Group ASML) & Mr. Nicolas Mayet, Managing Director, Mediaco • SPIM SA • Dr. Mohamed DIE, Directeur Général, MAADIN Natural Resources
16h 15: Table Ronde: Vision Stratégique de l’exploitation minière à moyen et long terme Président de session: S.E. Wane Ibrahima Lamine, Ministre de l’Energie et Pétrole
Modérateur: Sidi Mohamed OULD CHEIGUER • Mohamed Yahya OULD HAMOUDY, DMG • Hamed Salem OULD TEKROUR, DG, Hydrocarbures Brut
17h 00 - 18h 00: Official Closing Ceremony • Présentation du rapport des sessions scientifiques Ahmed Ould Taleb Mohamed, Conseiller Technique du Ministère de l’Industrie et des Mines • La lecture des motions par Mr Amedi CAMARA, Secrétaire Général du Ministère de l’Industrie et des Mines • Allocution de clôture de S.E. Mohamed Abdallahi Ould Oudaâ, Ministre de l’Industrie et des Mines • Discours de clôture de son Excellence Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, Premier Ministre
18h 30: Clôture Cocktail offert par First Quantum Minerals, Restaurant La Médina
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APERCU DE L’EVENEMENT
Le Palais des Congrès a abrité, du 9 au 11 Novembre 2010, la 1ere Conférence et Exposition internationale sur les Mines en Mauritanie «Mauritanides 2010», co-organisée par le Ministère de l’Industrie et des Mines et le bureau anglais Ametrade, sous la présidence effective du Président de la République son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, sous le thème «la Mauritanie : Le trésor caché du désert ».
Dans son discours inaugural, le président de la République, son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a précisé que le gouvernement mauritanien poursuit son action pour améliorer constamment le cadre législatif et réglementaire du secteur afin qu’il soit plus attractif. Il
a rappelé que la révision du code minier et de ses textes d’application au cours de la dernière période a permis d’adopter des réformes essentielles qui renforcent la transparence, simplifient les procédures d’attribution de titres miniers et clarifient le régime fiscal y afférent. Il a encore ajouté que le secteur minier recèle des
perspectives prometteuses de développement comme en témoigne, “l’afflux constant vers le pays des acteurs présents aujourd’hui à Nouakchott et l’intense activité actuelle de prospection géologique dans l’ensemble du pays entreprise par plus de 50 sociétés minières (dont de grandes multinationales) opérant dans le cadre de 170 titres miniers”, soulignant que les résultats de ces prospections sont encourageants.
Déroulement des travaux
Les travaux de sessions de la Conférence, qui se sont déroulés en plénière, ont porté sur les thèmes suivants: �̀� Le climat de l’investissement en Mauritanie�
�̀� Opportunités minières�
�̀� Développement du potentiel cuprifère en Mauritanie�
�̀� Perspective d’or en Mauritanie�
�̀� Perspectives du fer en Mauritanie�
�̀� Activités de recherche de l’uranium en Mauritanie�
�̀� Zone promotionnelle de Sfariat�
�̀� Le développement durable et communautaire liés aux activités minières en Mauritanie�
1.Climat de l’Investissement minier en Mauritanie:
Ce thème a été développé au cours de 3 conférences portant sur : le cadre légal minier, la fiscalité minière et le climat d’investissement en Mauritanie. Au cours de cette session, les conférenciers ont tout d’abord mis en exergue le climat favorable à l’investissement crée par le Gouvernement en vue d’attirer davantage d’investisseurs, notamment miniers, en Mauritanie. Cette volonté est illustrée par l’adaptation constante du cadre légal minier au contexte d’évolution de l’industrie minière et de la rude concurrence sur le plan international et régional.
Ainsi, des reformes ont été récemment adoptées en vue de renforcer la transparence, la simplification des procédures d’attribution des titres miniers et la clarification du régime fiscal et douanier minier.
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2. Les opportunités minières en Mauritanie:
Ce thème a fait l’objet de 4 conférences traitant les aspects suivants : Place et rôle de la SNIM dans le développement des activités minières, le Développement de l’infrastructure géologique, Nouvelle édition de la carte géologique à l’échelle de 1/1.000.000eme et les Opportunités minières en Mauritanie.
Au cours de ces conférences, il a été rappelé l’importance de la disponibilisation de l’information géologique qui permet aux investisseurs d’avoir un aperçu sur le potentiel géologique et minier du pays. Il est de coutume dans ce sens que les Etats prennent en charge la mise en place des infrastructures adéquates pour stimuler la recherche minière. Dans ce cadre, la Mauritanie a mis en place, avec l’aide de ses partenaires au développement, une infrastructure géologique comportant notamment:
- Un réseau géodésique - Une cartographie géologique relativement détaillée - Une couverture géophysique aéroportée - Un Système d’Information Géologique et Minière
Le Gouvernement poursuit constamment ses efforts pour améliorer cette infrastructure en vue de mieux faire connaitre les potentialités minières du pays et les opportunités d’investissement qu’il offre. Il va de soit que le soussol national recèle d’importantes ressources minières illustrées par le nombre d’indices découverts (900) minéraux et miniers. La Mauritanie forte donc de son potentiel géologique et minier et de son cadre légal attractif constitue aujourd’hui une destination incontournable pour les investisseurs miniers.
Le rôle historique de la SNIM a été évoqué, en particulier comme acteur économique majeur, qui contribue largement au développement de l’économie nationale notamment par ses apports à:
`� 10% D�du PIB,�
`� 40% D �des exportations,`� 20% D�du budget de l ’état.
Avec une expérience de près de 50 ans, la SNIM maîtrise aujourd’hui la totalité de la chaîne des opérations que comporte
l’Exploitation minière : l’extraction, la manutention, l’enrichissement, le transport par chemin de fer, le port, la production d’eau et d’électricité, la maintenance, la commercialisation et les achats. La SNIM est aujourd’hui orientée vers la recherche de substances autres que le fer dans le cadre d’une politique de diversification touchant également les sociétés de services qui lui sont affiliées.
3. Développement du potentiel cuprifère en Mauritanie:
Cette session a été consacrée essentiellement à un seul thème relatif au cuivre dans la partie Nord de la chaîne des Mauritanides avec l’exemple du gisement de Guelb Moghrein d’Akjoujt. La minéralisation de ce gisement est de type “IOCG”. Il est encaissé dans des carbonates ferro-magnésiens localisés dans une zone de cisaillement associée à un cadre structuralement complexe. La société MCM effectue actuellement des travaux intensifs d’exploration à proximité de la mine pour la mise en évidence de réserves supplémentaires pour allonger la durée de vie de la mine. La compilation des résultats des recherches.
a permis à MCM de circonscrire les zones cibles importantes. Il importe de rappeler que plusieurs indices de cuivre ont été répertoriés dans différentes zones de la chaine des Mauritanides, notamment dans la zone du permis de recherche de la société Shield Mining à Saboussiri.
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4 . Per s pe ct i v e s d ’ or en Ma u r i t an i e
Au cours de cette session 4 conférences ont été présentées. Elles portent sur les thèmes suivants : activités d’exploration d’or en Mauritanie avec l’exemple de la société Gryphon Minerals, perspectives d’or en Afrique de l’Ouest et potentiel aurifère de la Mauritanie.
Plusieurs sociétés entreprennent actuellement la recherche d’or sur le territoire national dont en particulier les sociétés Tasiast Mauritaina Ltd, la société MCM, la société Gryphon Minerals et bien d’autres. Les résultats de ces travaux sont dans l’ensemble très encourageants et incitent les sociétés à renouveler souvent leurs permis. A titre d’exemple, l’activité de recherche de TML.SA a abouti à des résultats remarquables permettant ainsi à la société de multiplier ses réserves par 10 ou 20. Aussi, la société MCM poursuit avec intérêt la recherche dans ses différents permis qui semblent
dégager des résultats intéressants, notamment dans le permis de Kdeillat Lejoul. Il importe de signaler que la JV des sociétés Gryphon et Shield Mining a réalisé des travaux importants sur ses permis, en particulier le permis de Tijirit.
5 . Per s pe ct i ve s du f e r en Ma u r i t a ni e
Les formations ferrugineuses connues actuellement sont situées dans la formation géologique dite Dorsale R’Gueibat. Cette formation couvre une bonne partie du Nord du Pays avec des prolongements au Sud-Ouest (Tasiast, Tijirit, Amsaga). La dorsale est composée de formations très anciennes (archéennes et birimiennes). Des gisements de Fer et de Sel y sont exploités ainsi que de l’or dans le Tasiast. De nombreuses recherches minières y sont actuellement en cours.
D’autres quantités importantes de fer ont été mises en évidence par certaines sociétés d’exploration notamment:
- Sphère à Askaf et Lebtheinia; - Wadi Rawda Industrial Investments à Imkebden et Tiverchai, - Bumi Mauritania à Tamagot et Sfariat, - SOMASO à Kawa El Hkadra...etc.
La SNIM prévoit, dans le cadre de son PDM et son partenariat avec les sociétés Sphère, Mines Metal, et Arcelor, l’augmentation de sa production pour atteindre 18 millions de tonnes à l’horizon de 2014. Aussi, il y a lieu de signaler le rachat du gisement d’Askaf de la société Sphère par le géant minier Xstrata qui envisage mettre à profit ses capacités financières et ses compétences techniques pour entamer incessamment son exploitation.
6 . Recherche de l’uranium
La prospection de l’uranium en Mauritanie a démarré essentiellement en 2007 dans la dorsale de R’Gueibat. Les activités de recherche sont entreprises par des sociétés étrangères telles que Forté Energie (JV entre Murchison et Areva), la société Aura Energy, la société Gazal Minerals et des sociétés nationales comme Macoba-TP et BSA. Des indices importants, voire des prospects d’uranium, ont été découverts dans des calcrêtes au Nord. Des programmes de forages sont envisagés en 2011 pour évaluer les ressources.
$ 3 ( 5 & 8 � ' ( � / ( 9 ( 1 ( 0 ( 1 7 � 1 ere CONFERENCE ET EXPOSITION SUR LES MINES DE MAURITANIE
7. Zone promotionnelle de Sfariat
La zone promotionnelle de Sfariat est de 5000km2 et appartient au domaine berrimien appelé âge de l’or en Afrique. Elle a fait l’objet d’intenses travaux de recherche opérés par l’OMRG qui ont permis de repérer des indices d’or relativement intéressants.
Cette zone vient de faire l’objet d’un appel d’offres.
8. Le développement durable et communautaire lié aux activités minières en Mauritanie.
Le développement durable est « un développement qui répond aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Cette définition met l’accent sur l’équité entre générations.
L’exploitation minière est par nature non durable, les ressources minérales étant non renouvelables. Toutefois, on peut lui assurer une certaine durabilité, grâce aux liens (en amont, en aval et dérivés) avec d’autres secteurs de
l’économie. Les retombées socioéconomiques du secteur devront donc être optimisées par une utilisation rationnelle des revenus du secteur afin de catalyser un développement plus large, garantir une intégration totale du secteur au reste de l’économie nationale, et limiter au mieux les impacts négatifs de l’exploitation minière sur l’environnement.
Consciente de l’importance de la protection de l’environnement, l’Afrique a d’ores et déjà sa vision minière 2050 adoptée par l’UA en février 2009 : « exploitation transparente, équitable et optimale des Ressources Minières en tant que fondement d’une croissance durable et d’un développement socioéconomique
généralisé ». La Mauritanie adhère totalement à cette vision. Les retombées des activités minières doivent contribuer efficacement à l’épanouissement des communautés vivant au voisinage des exploitations minières par la disponibilisation des services indispensables tels que:
- L’eau et l’électricité - Les infrastructures sanitaires et d’éducation - Les routes - Le financement des AGRs - Les équipements sportifs
Cette manifestation, co-organisée par le Ministère des Mines et le bureau anglais Ametrade, a été sponsorisée par des sociétés d’exploitation, d’exploration et de services.
Ont pris part à cette importante manifestation 400 délégués et 1000 participants représentant une trentaine de nationalités. A cette occasion 49 stands ont été réservés par les opérateurs miniers et les sociétés de service.
PRESENTATIONS
Des présentations ont été mis à la disposition des participants de l’événement. Pour y accéder, s’il vous plaît visitez notre site Web à www. mauritanides2010.com et sous la rubrique «INFORMATION EVENEMENT” cliquez sur “Programme de Conférence”. Sur cette page, vous devez simplement cliquer sur le lien pour télécharger la présentation que vous souhaitez consulter.
Si vous avez un quelconque problème pour télécharger les présentations ou si vous souhaitez obtenir l’accès auxprésentations sur le site internet, prière d’envoyer un e-mail à [email protected]
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LISTE DES PARTICIPANTS NAME COMPANY COUNTRY MICHEL SERRES ABB SWITZERLAND AG SUISSE
ABDERRAHMANE OULD ACT SHIPPING MAURITANIE
BERNARD KANINDA AEL MINING SERVICES SOUTH AFRICA
IBRAHIM KANTAO AEL MINING SERVICES MALI
PIERRE GALZOT AEMC FRANCE
SIDI ICHEDOU AFRICA MINES SERVICES MAURITANIE
GAËLLE ARENSON AFRICA MINING INTELLIGENCE FRANCE
ABDOU MBACKE LO AFRIQUE MINES ET INDUSTRIES SENEGAL
MOHAMED YESLEM ABEIDNA AGRINEQ MAURITANIE
CHRIS PITTER AGS FRANCE STEPHEN KOCHUBA AMBASSADE DES ETATS-UNIS
D'AMERIQUE MAURITANIE
ALI N'GARI YATTARA AME TRADE LTD ROYAUME UNI
AUDREY SOLVAR AME TRADE LTD ROYAUME UNI
BOUBAKAR KANE AME TRADE LTD MAURITANIE
DAN COBERMAN AME TRADE LTD ROYAUME UNI
SERGIO SILVA AME TRADE LTD ROYAUME UNI
CHEIKHNA OULD NENI AMI MAURITANIE
EL HOUSSEIN OULD MOHAMED LEMINE
ANESP MAURITANIE
MOHAMED YAHYA OULD HORMA
ANESP MAURITANIE
JOAS KABETE ANGLOGOLD ASHANTI SOUTH AFRICA
PAUL WEEDON ANGLOGOLD ASHANTI SÉNÉGAL
ALFREDO GARCIA ANTOFAGASTA MINERALS S.A. SOUTH AFRICA
LEA POLONY AP COMMUNICATION MAURITANIE
ABDOULAYE NIANG ARCELORMITTAL MINING SENEGAL SA SÉNÉGAL
RANJAN TAPAS MOHANTY ARCELORMITTAL MINING SENEGAL SA SÉNÉGAL
DIDIER DE LEE ARCOD MAURITANIE
MOHAMED AHMED OULD ABDIVALL
ARCOD MAURITANIE
ULRICH PELLETER ARCOD MAURITANIE
ANIL REDDY ARVG SPECIALTY MINES(PVT) LTD. MAROC
DINE MOUHIDINE ASML GROUP MAURITANIE
MOUHIDINE AHMED SALECK ASML GROUP MAURITANIE
JEMAL LEHRAKI ASML GROUPE MAURITANIE
EL KHALIL DIDDY ATLANTIC METALS MAURITANIA SA MAURITANIA
HASNI MALOUKIF ATLANTIC METALS MAURITANIA SA MAURITANIA
MOHAMED OULD CHEIKH ATTM MAURITANIE
YAYHA OULD HADEMINE ATTM MAURITANIE ESTHER HARRIS AURA ENERGY LTD - DRAKE RESOURCES
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JEMAL HAIMDOUNE AURA ENERGY LTD - DRAKE RESOURCES
LTD MAURITANIE
ROBERT BEESON AURA ENERGY LTD - DRAKE RESOURCES LTD
AUSTRALIA
JAMES MERRILLEES AURA ENERGY LTD- DRAKE RESOURCES LTD
AUSTRALIA
NEIL CLIFFORD AURA ENERGY LTD- DRAKE RESOURCES LTD
AUSTRALIA
MAMADOU SIMPARA AUREP MALI
AHMED TANJI AZIMA MAURITANIE
ALASSANE DIABATE BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT TUNISIE
AMADOU ABDOU BA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT TUNISIE
ISAAC LOBE NDOUMBE BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT TUNISIE
RAINER ELLMIES BGR-GSN NAMIBIA
ROSINA LEONARD BGR-GSN NAMIBIA
THIAM ALY BMCI MAURITANIE
ZEINEBOU M/ MOHAMED EL WELY
BMCI MAURITANIE
NORSIR BEDWEI MAJDOUB BME MAURITANIA MAURITANIE
ERIC MORGAN BME WEST AFRICA MALI
ABDALLAH HOURMATALLA BRGM MAURITANIE
DIDIER LAHONDERE BRGM FRANCE
DOMINIQUE JANJOU BRGM FRANCE
JACK ROGER BRGM FRANCE
JEAN MARIE VAGNERON BRGM FRANCE
LAURENT BAILLY BRGM FRANCE
DIA EL HADJ OUMAR BUMI MAURITANIA SA MAURITANIE
INDRA YOGASURYA RIMAYANSYAH
BUMI MAURITANIA SA MAURITANIE
JEREMY TREVAKIS BUMI MAURITANIA SA MAURITANIE
MOHAMED YEHDHIH OULD MOCTAR
BUMI MAURITANIA SA MAURITANIE
SUMARDIMAN DIGDOWIROGO BUMI MAURITANIA SA MAURITANIE
SYLVIA RAOBELINA BUMI MAURITANIA SA MAURITANIE
JEAN RHEINER BUREAU VERITAS ZIMBABWE
OMAR BENAICHA BUREAU VERITAS MAROC
RACHID OUBENYAHYA BUZZICHELLI - MAROC MAROC
AISSATOU KEBE DRAME C.S.T.T.A.O GROUP SENEGAL
FRANÇOIS FAYE C.S.T.T.A.O GROUP SENEGAL
MADJIGUÈNE DIOP FALL C.S.T.T.A.O GROUP SENEGAL
MAMADOU LAMINE GUÈYE C.S.T.T.A.O GROUP SENEGAL
SOPHIE SALL DIOP C.S.T.T.A.O GROUP SENEGAL
YVES D’ERNEVILLE C.S.T.T.A.O GROUP SOUTH AFRICA
ALEXANDER MEYER CANARY LOG MAURITANIE
JOSE RIZKALLAL CANARY LOG MAURITANIE
NOUREDINE MOHAMEDINE CANARY LOG MAURITANIE
PACO SANTANA CANARY LOG MAURITANIE
RICK SAUNDERS CAPITAL DRILLING LTD SINGAPORE
RUDD BRIAN CAPITAL DRILLING LTD SINGAPORE
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IBRAHIM ZEKERIA MONHAMED CARACAL GOLD MAURITANIE
BRIAN BOITANO CATERPILLAR SUISSE
JOEL AMAR CFAO MOTORS MAURITANIE
ABDALLAHI CHEIKH AHMED BABA
COFRIC SA MAURITANIE
ALAIN R. BORESTEL COFRIC SA MAURITANIE
MAHFOUDH OULD MOHAMED BOWBENY
COMECA MAURITANIE
MOHAMED NAVAA OULD MOHAMED EL MOCTAR
COMECA MAURITANIE
ADAMA EKUE COMPAGNIE INDO-FRANCAISE DE COMMERCE DVT LTD
INDIA
HASAN RAHIMTULA COMPAGNIE INDO-FRANCAISE DE COMMERCE DVT LTD
INDIA
AWA ABY DIOP TOURÉ CONSTRUCTIONS METALLIQUES AFRICAINES (CMA)
SÉNÉGAL
CONDY THIAM CONSTRUCTIONS METALLIQUES AFRICAINES (CMA)
MAURITANIE
MAMADOU DIOP CONSTRUCTIONS METALLIQUES AFRICAINES (CMA)
SÉNÉGAL
CARY PINKOWSKI CP CAPITAL GROUP CANADA
JEAN - JACQUES JANNSSENS CTA GROUP BELGIUM
VINAY GANGA CURVE CAPITAL VENTURES LTD. MAROC
AHMED MAHMOUD MOHAMED KHALED SIDIYA
DAR EL KHEIR MAURITANIE
CISSE ISMAILA DAR EL KHEIR MAURITANIE
BECHIR WEDDADY DEMIMPEX BELGIQUE
GREG SMITH DEMIMPEX BELGIQUE
PATRICK MONNIER DEMIMPEX BELGIQUE
GIUSEPPE POZZI DEMIMPEX EQUIPMENT BELGIQUE
SEYDOU DIABATÉ DNGM MAURITANIE
ABDERRAHMANE MOHAMED DRILLCORP SAHARA MAURITANIE
AICHETOU MOKTAR DRILLCORP SAHARA MAURITANIE
CHEIKH MALAININE ABDERRAHMANE
DRILLCORP SAHARA MAURITANIE
JEMILA MINT ICHIDOU DRILLCORP SAHARA MAURITANIE
MOULAYE EL ARBY MOULAYE MOHAMED
DRILLCORP SAHARA MAURITANIE
MOHAMED ALY OULD BECHIR ECOLE DES MINES DE MAURITANIE MAURITANIE
SEYNI GAYE ECOLE DES MINES DE MAURITANIE MAURITANIE
AHMED SIDI ALI EL AOUJ MINING COMPANY (EMC) MAURITANIA
MONCEF SENHAJI ELCOR- GROUPE BUZZICHELLI MAROC DAVID MAKONGO ELECTRUM USA LTD USA
MAC DE GUIRE ELECTRUM USA LTD USA
ALY ABASS ELMA FORAGES MAURITANIE
MOHAMED LEMINE ZEINE ELMA FORAGES MAURITANIE
SIDI MOHAMED ELHADJ ELMA FORAGES MAURITANIE
MOHAMED LEMINE HABIB ETOILE D'ASIE MAURITANIE
EMMANUEL BAUDOUX FORDIA EUROPE FRANCE
STÉPHANE LARSONNEUR FORDIA EUROPE FRANCE
BRAD GEORGE FORTE ENERGY UNITED KINGDOM
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DAVID GRANNELL FORTE ENERGY UNITED KINGDOM
MARK REILLY FORTE ENERGY UNITED KINGDOM
JEROME VIDAL GEOTECH GHANA
ROBERT WILSON GEOTECH GHANA
ARONA DIAO GLOBO ID MAURITANIE
CHRISTOPHER CHAUDEY GLOBO ID MAURITANIE
LÉONARD MENDY GLOBO ID MAURITANIE
DAH OULD MOHAMED MAHMOUD
GMM MAURITANIE
DAHANE OULD MOHAMED LEMINE.
GMM MAURITANIE
ANDREW HABETS GOLDEN RIM RESOURCES AUSTRALIA
FATIMA OULD BOYE GROUPE AZIZI MAURITANIE
MOHAMED BAKAR GROUPE AZIZI MAURITANIE
SIDI HEIBA OULD TEISS GROUPE AZIZI MAURITANIE
MOHAMAD ALIOUALI GROUPE CADEX MAROC
YOUNÈS ZEROUAL GROUPE CADEX MAROC MOHAMED OULD ELFODHAIL GROUPE MANAGEM- HOLDING MINIER
D'ONA MAURITANIE
DAVID NETHERWAY GRYPHON MINERALS AUSTRALIE
GREG CAMERON GRYPHON MINERALS AUSTRALIA
KEITH GOODE GRYPHON MINERALS AUSTRALIA
MATTHEW BOWLES GRYPHON MINERALS AUSTRALIA
MEL ASHTON GRYPHON MINERALS AUSTRALIA
STEPHEN PARSONS GRYPHON MINERALS AUSTRALIA DR. ABULGHASEM M. SHAKE HEAD OF INDUSTRIAL RESEARCH
CENTER LYBIA
AZIZ KABAGE HOTEL HALIMA MAURITANIE
ELDA VENKATA NARESH KUMAR
ICATCH INFRA LTD. INDIA
GANTI VAMSHI KRISHNA ICATCH INFRA LTD. INDIA
GUMMI SANGEETHA RANI ICATCH INFRA LTD. INDIA
SAMBI VENKAT NARASIMHA REDDY
ICATCH INFRA LTD. INDIA
HASSANA E. M’BEÏRICK IMPACT CONSULTING MAURITANIE
EL HADJI MANSOUR INDUSTRIES CHIMIQUES DU SÉNÉGAL SÉNÉGAL
XAVIER DERIGAUD INTERNATIONAL SOS SWITZERLAND
BRYAN WILKEN INTERNATIONAL STEEL FABRICATORS SOUTH AFRICA
NEELS VAN NIEKERK INTERNATIONAL STEEL FABRICATORS SOUTH AFRICA
PHILIPPE DAVIN ITECA SOCADEI FRANCE
KOHEI KASHIWADA ITOCHU CORPORATION SOUTH AFRICA
MASATO TAKANO ITOCHU CORPORATION SOUTH AFRICA
SATOSHI KONDO ITOCHU CORPORATION JAPAN
CAROLE BROLY JA DELMAS EXPORT FRANCE
HANS JÜRGEN BURGARD JA DELMAS EXPORT FRANCE
NICOLAS TURPIN JA DELMAS EXPORT FRANCE
NISRINE BATATA JEUNE AFRIQUE FRANCE
DOMINIC PIPER JOURNALIST AUSTRALIA
EDWARD OPITZ KINROSS CANADA
JAMES CROSSLAND KINROSS GOLD CORPORATION CANADA
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DR. MAHMOUD A. ELFTISE LIBYAN IRON AND STEEL COMPANY LYBIA
SERGE LAURENT LIM BELGIUM
AL FTHISE MAHMUD LYBIAN IRON AND STEEL COMPANY LYBIA
MOHAMED DIE MAADIN NATURAL RESOURCES MAURITANIE
AHMED OULD AMAR MAED MAURITANIE
KEVIN TAYLOR MAERSK MAURITANIA S.A. MAURITANIE
SHANNON CAMPBELL MAERSK MAURITANIA S.A. MAURITANIE
SUNE STILLING MAERSK MAURITANIA S.A. MAURITANIE
WILLEM VAN DER SANDEN MAERSK MAURITANIA S.A. MAURITANIE
ASSINE DOGHRI MAGHREB MINING TUNISIE
AIT SLIMAN BRAHIM MANAGEM MAROC
ALI SAQUAQUE MANAGEM MAROC
MOCTAR HASNI MARS PRODUR / ITECA SOCADEI MAURITANIE
THIERNO BARO MAURINET MAURITANIE
XAVIER VANLIERDE MAURITANIA COOPER MINES SA MAURITANIE
YACOUB SIDYA MAURITANIAN SECURITY SERVICES MAURITANIE
JEAN BRICE GOUCHAULT MAURITRAC MAURITRAC
MICHEL MUNOZ MAURITRAC MAURITRAC
BECHIRI OULD MOHAMED MCJS MAURITANIE
NAMI OULD MOHAMED KABER MCJS MAURITANIE
ABDOULLAH SAMOURY MCM MAURITANIE
ABOU ABD MCM MAURITANIE
ADAMA WAGNE MCM MAURITANIE
AHMED SALEM MANTALLAH MCM MAURITANIE
AHMED SALEM OUBEID MCM MAURITANIE
ALASSANE MAIGA MCM MAURITANIE
BRAHIM FALL MCM MAURITANIE
CHRISTOPHE TRICHEUR MCM MAURITANIE
CHRISTOPHE TRICHEUR MCM MAURITANIE
DIDI OULD LIMAM MCM MAURITANIE
DR MOHAMED BAGGA MCM MAURITANIE
FATIMETOU MOHAMED BEZEID MCM MAURITANIE
FRED WOUTERS MCM MAURITANIE
JEAN-MARIE GUICHARAD MCM MAURITANIE
MERLIN THOMAS MCM MAURITANIE
MIKE BLACKWELL MCM MAURITANIE
MIKE BLACKWELL MCM MAURITANIE
MOHAMED FADEL ISSA MCM MAURITANIE
MOHAMED MARAKCHI MCM MAURITANIE
MOUSTAPHA ABDELWAHAB MCM MAURITANIE
PIERRE BLAIS MCM MAURITANIE
RICHARD GAGNARDE MCM MAURITANIE
SAAB BOUH BOUSSABOU MCM MAURITANIE
SAAD BOUH BOUSSABOU MCM MAURITANIE
SIDI AHMED MAIMINA MCM MAURITANIE
SIDI MOHAMED CHEIGUER MCM MAURITANIE
SIDI MOHAMED ISSA MCM MAURITANIE
THOMAS MERLIN MCM MAURITANIE
XAVIER VAN LIERDE MCM MAURITANIE
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YOTHAM PHIRI MCM MAURITANIE
YOTHAN PHIRI MCM MAURITANIE
ABACAR OULD EMANATOULLAH
MDPMEDD MAURITANIE
ABDALLAHI OULD EWAH MEMPLOI MAURITANIE
AHMED SALEM OULD TEKROUR
MEP MAURITANIE
MOHAMED OULD BAHIA MEP MAURITANIE
MOHAMED SALEM OULD BECHIR
MEP MAURITANIE
AHMED OULD HOBA MESS MAURITANIE
DANIEL GAGNON MET-CHEM CANADA CANADA
COLONEL DAH OULD MAMY MF MAURITANIE
EL MOCTAR OULD DJAY MF MAURITANIE
MOHAMED LEMINE OULD DHEHBY
MF MAURITANIE
ABDELKADER OULD EL KHOU MFPMA MAURITANIE
SAADOU EBIH OULD MOHAMED EL HACEN
MHA MAURITANIE
YALL ZAKARIA MHA MAURITANIE
BIRAME DIOUF MIFERSO SÉNÉGAL
EL HADJI PAPA MACOUMBA DIOP
MIFERSO MAURITANIE
ABDALLAHI OULD SIDAHMED MIM MAURITANIE
ABDEL KHADER OULD AHMED MIM MAURITANIE
ABDERAHMANE OULD DADDAH
MIM MAURITANIE
ABDIVALL OULD ABDEL KADER MIM MAURITANIE
AHMED MAHMOUD OULD TEYIB
MIM MAURITANIE
AHMED OULD BLAL MIM MAURITANIE
AHMED OULD DHAKER MIM MAURITANIE
AHMED OULD HADJ MIM MAURITANIE
AHMED OULD MOHAMED TALEB
MIM MAURITANIE
AHMED TALEB MOHAMED MIM MAURITANIE
AHMED YOURA OULD HAYE MIM MAURITANIE
AICHETOU MINT MAMOUNE MIM MAURITANIE
AMEDI CAMARA MIM MAURITANIE
AMINETOU MINT BOUHAMADY MIM MAURITANIE
BABA OULD AHMED YOURA MIM MAURITANIE
BAIDY ABDOULAYE THIAM MIM MAURITANIE
CHEIKH SIDATY EL HACHEMY MIM MAURITANIE
CHEIKHOU ALY CAMARA MIM MAURITANIE
DIA SILEYE ABOUBEKRY MIM MAURITANIE
DIABIRA FOUSSEYNOU MIM MAURITANIE
ELY OULD HMEIDA MIM MAURITANIE
FATIMETOU MINT ADA MIM MAURITANIE
GAYE ABDELKHADER MIM MAURITANIE
ISMAIL OULD AMAR MIM MAURITANIE
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ITAWALOUMMROU OULD SOUEIDI
MIM MAURITANIE
MARIEM NEVISSA NDAO MIM MAURITANIE
MED LEMINE OULD MOUSTAPHA
MIM MAURITANIE
MED VALL OULD MOHAMD BABA
MIM MAURITANIE
MOHAMED ABDELLAHI OULD ETHMANE
MIM MAURITANIE
MOHAMED ALY OULD BECHIR MIM MAURITANIE
MOHAMED EL MOUSTAPHA OULD MOHAMED SALECK
MIM MAURITANIE
MOHAMED OULD AHMEDA MIM MAURITANIE
MOHAMED OULD YACOUB OULD BOUMEDIENA
MIM MAURITANIE
MOHAMED OULD ZERGANE MIM MAURITANIE
MOHAMED SALECK OULD MOHAMED EL MOUSTAPHA
MIM MAURITANIE
MOHAMED SALECK OULD HEYINE
MIM MAURITANIE
MOHAMED SALEM OULD MAMOUNE
MIM MAURITANIE
MOHAMED YAHYA OULD HAMOUDY
MIM MAURITANIE
MOHAMED YESLEM OULD JOUD
MIM MAURITANIE
PENDA FOFANA MIM MAURITANIE
S.E MONSIEUR MOHAMED ABDALLAHI OULD OUDAÂ
MIM MAURITANIE
SAMOURY OULD SOUEIDATE MIM MAURITANIE
SEYNI GAYE MIM MAURITANIE
SID'AHMED OULD BEDDY MIM MAURITANIE
SID'AHMED OULD BOUDERBALA
MIM MAURITANIE
SIDI MOHAMED OULD CHEIGUER
MIM MAURITANIE
SIDI MOHAMED OULD MOUSTAPHA
MIM MAURITANIE
SIDI MOHAMED OULD MOUSTAPHA
MIM MAURITANIE
SIDI OULD MENNE MIM MAURITANIE
SY MAMADOU BOCAR MIM MAURITANIE
TOURE MOHAMED MOUSTAPHA
MIM MAURITANIE
VATIMETOU MINT NOMANE MIM MAURITANIE
WAGUÉ OUSMANE MIM MAURITANIE
MARTIN VAN GEMERT MINCON WEST AFRICA SARL SENEGAL
JOHN ASTRUP MINERGY LIMITED AUSTRALIA
MOCTAR CHEKH AHMED BABA MINING RESOURCES LIMITED MAURITANIE
PATRICK LONGERSTAEY MINING RESOURCES LIMITED MAURITANIE
MOHAMED MOURAYA MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE ET DES MINES ALGÉRIE
MOHAMED TAHAR BOUARROUDJ
MINISTÈRE DE L'ÉNERGIE ET DES MINES ALGÉRIE
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ABDOULAYE NIANG MINISTÈRE DES MINES, DE L'INDUSTRIE,
DE L'AGRO INDUSTRIE ET DES PME SENEGAL
DR DIENE ROKHAYA SAMBA MINISTÈRE DES MINES, DE L'INDUSTRIE, DE L'AGRO INDUSTRIE ET DES PME
SENEGAL
DR MOUSSA SYLLA MINISTÈRE DES MINES, DE L'INDUSTRIE, DE L'AGRO INDUSTRIE ET DES PME
SENEGAL
DR SIYABONGA NDABEZITHA MINISTRY OF MINERAL RESOURCES DR SIYABONGA NDABEZITHA MINISTRY OF MINERAL RESOURCES SOUTH AFRICA AMADOU BEYE MITSUBISHI CORPORATION - BUREAU DE
LIAISON DE DAKAR SENEGAL
BAMBA ATIGH MMS MAURITANIE
CHEIKHANI MAOULOUD MMS MAURITANIE
ZIDANE ELMATI MMS MAURITANIE
VANESSA DUVAL MONACO TELECOM INTERNATIONAL MAROC
BRAHIM MOUSTAPHA MPL MAURITANIE
FADEL NAGY MPL MAURITANIE
ISMAEL HASSANA MPL MAURITANIA
SAAD BOUH AHMED BABA MPL MAURITANIA
ABDOUL ELIMANE KANE MULTI PRODUITS DISTRIBUTION MAURITANIE
BEN CHOW MUNDORO CAPITAL INC. CANADA
MUSIE GEBRE MARIAM MUNDORO CAPITAL INC. CANADA
KHALIFA A. ABDULLAH NATIONAL MINING COOPERATION LYBIA
DESIRE ABOUKAN NEWMONT WEST AFRICA GHANA
E. JOURANI OCP GROUP MAROC
M. AMAGHZAZ OCP GROUP MAROC
YOUSSEF DAAFI OCP GROUP MAROC
CHEIKH SIDATY EL HACHEMY OMRG MAURITANIE
DIA SILEY ALY OMRG MAURITANIE
MATTHEW YATES ORECORP LIMITED AUSTRALIA
NICK HOLMAN ORECORP LIMITED AUSTRALIA
ABDOUL AZIZ SY OROMIN JOINT VENTURE GROUP SENEGAL
FREDERIC TONA OSEAD MAURITANIE
JEAN-FRANCOIS FOURT OSEAD FRANCE
AUGUSTO BRITO P.O. HERGHA SL ESPANA
EL GHADY OULD EL MOUSTAPHA
P.O. HERGHA SL MAURITANIA
ISMAEL SOLAZ P.O. HERGHA SL ESPANA
MAMADOU DIOP PDG MAURITANIE K.R.P.K.HERATH PEAKS METALS AND MINING
TECHNOLOGY MAURITANIA
MED ABDERRAHIM HADJ WEISS
PEAKS METALS AND MINING TECHNOLOGY
MAURITANIA
OULD MAHFOUDH BENNE PEAKS METALS AND MINING TECHNOLOGY
MAURITANIA
SALAH ADWAN PEAKS METALS AND MINING TECHNOLOGY
MAURITANIA
SEBASTIEN FIX POLYSIUS SAS FRANCE
BERNARD BEUGNIET PRODUR FRANCE
LENDA DANUN PT BUMI RESOURCES INDONESIA
PUSPA MUNDINGSARI PT BUMI RESOURCES INDONESIA
GHASSAN ABDALLAH QUINQUAILLERIE DU SAHARA MAURITANIE
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MOHAMED SALEM OULD BOUKA
RADIO MAURITANIE MAURITANIE
FOUSSEYNI DIAKITE RANDGOLD RESOURCES MALI
RICHARD CLARK RED BACK MINING CANADA
HUGH STUART RED BACK MINING INC CANADA
RICHARD CLARK RED BACK MINING INC CANADA
SIMON JACKSON RED BACK MINING INC CANADA
VALL MENKOUSS REGATOURS MAURITANIE
MOHAMED EL MAMOUNE DIDE REPSER MAURITANIE
ABOUBEKRINE SEDDIGH OULD MOHAMED EL HACEN
RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE MAURITANIE
AHMED MOHAMED KHALED RESIDENCE IMAN MAURITANIE
AHMED MOHAMED KHALED RÉSIDENCE IMAN MAURITANIE
CORNELIUS VAM NIEKERK SA INTERNATIONAL STEEL FABRICATOR SOUTH AFRICA
DIADE SANKARE SAER EMPLOI MALI
HAMADOUN YATTARA SAER EMPLOI MALI
MEYEY OULD MOHMED VAL SAFA MAURITANIE
YARBANA OULD MOHAMED ELMAMY
SAFA MAURITANIE
EL HACEN O/ ABDELLAHI SAMIA MAURITANIE
FALL ABOUBEKRI SAMIA MAURITANIE
M.LEMINE O/ AHMED SALEM SAMIA MAURITANIE
MOHAMED OULD BILAL SAMIA MAURITANIE
MONIQUE HADEMINE SAMIA MAURITANIE
NOHA FALL SAMIA MAURITANIE
OUSMANE HAMADY SAMIA MAURITANIE
SID’AHMED OULD ELY BEIBA SAMIA MAURITANIE
DIDI OULD BIYA SAMMA MAURITANIE
ISHAGH OULD SIDI MOHAMED SAMMA MAURITANIE
MOCTAR OULD ELY MAHMOUD SAMMA MAURITANIE
MOUSTAPHA OULD LEEZIZ SAMMA MAURITANIE
IBRAHIM FILALI SCHNEIDER ELECTRIC FRANCE
OLIVIER GUTHMANN SCHNEIDER ELECTRIC FRANCE
PASCAL ANATO SCHNEIDER ELECTRIC FRANCE
GHISLAIN TOE SEMM LOGGING NIGER
LAURENT BESSON SEMM LOGGING FRANCE
JOHN NAISMITH SENET SOUTH AFRICA
RYAN WILSON SENET SOUTH AFRICA
DENIS BIGOS SERA SÉNÉGAL
FABRICE COURDY SERA SÉNÉGAL
DAVID GEORGE NETHERWAY SHIELD MINING AUSTRALIA
MOCTAR KEITA SHIELD MINING MAURITANIE
PHIL FILLIS SHIELD MINING AUSTRALIE
SIDI ALI OULD BECHIR SHIELD MINING MAURITANIE
JOHN COLE-BAKER SILVEX LIMITED UNITED KINGDOM
FABIENNE LOPEZ DA SILVA WAISA
SN MINERAL MINING SENEGAL
MAME NDIAGE MBENGUE SN MINERAL MINING ABDELLAHI OULD ABDELVETA SNIM MAURITANIE
BAH OULD CHOUMAD SNIM MAURITANIE
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BAH OULD GAH SNIM MAURITANIE
DIALLO ALIOUNE SNIM MAURITANIE
EL GAOUTH OULD MEMADY SNIM MAURITANIE
EL HADJ OULD KEW SNIM MAURITANIE
ELY OULD ABEILY SNIM MAURITANIE
MOCTAR OULD ZAYED SNIM MAURITANIE
MOHAMED ABDERRAHMANE DIT BOYAH
SNIM MAURITANIE
MOHAMED OULD WEÏSSAT SNIM MAURITANIE
NOUHA MINT MOHAMED MAHMOUD
SNIM MAURITANIE
SAMBA DEMBA BARRY SNIM MAURITANIE
TALEB OULD ABDIVALL SNIM MAURITANIE
ABDALLAH BENCHIBA SOGECO MAURITANIE
ABDEHRAMANE DOUA SOGECO MAURITANIE
EMÉRENTINE HATTI SOGECO MAURITANIE
MOHAMED OULD M’BOYRICK SOGECO MAURITANIE
BOUNA OULD M’BARECK SOMASERT MAURITANIE
SAAD OULD MANNYA SOMASERT MAURITANIE
ABDEL ABDAL FETTAH SPHERE MINERALS LTD MAURITANIA
ALEXANDER BURNS SPHERE MINERALS LTD AUSTRALIE
DAVE WEBSTER SPHERE MINERALS LTD AUSTRALIA
JOHN BYLSMA SPHERE MINERALS LTD AUSTRALIA
LEXTON GRAEFE SPHERE MINERALS LTD AUSTRALIA
MOCTAR SALEM OULD MOHAMEDOU
SPHERE MINERALS LTD MAURITANIA
MOHAMED SALEH N’DAH SPHERE MINERALS LTD MAURITANIA
SCHALK VAN DER MERWE SPHERE MINERALS LTD MAURITANIA
BRIAN RHODES SPIDERSAT COMMUNICATIONS LIMITED TANZANIA
MICHAEL HENNESSEY SPIDERSAT COMMUNICATIONS LIMITED TANZANIA
IMEN BOUDJELIDA STEWART GROUP UNITED KINGDOM
MINNIH MOUTAL STEWART GROUP MAURITANIE
MOHAMED RIFAI STROC INDUSTRIE MAROC
NABIL ZIATT STROC INDUSTRIE MAROC
TARIK AZMI STROC INDUSTRIE MAROC
TALIBOUYA DIAGNE TANDEM SENEGAL
ABEIDI OULD CHEIGUER TAOUDENI MAURITANIE
DR. KARAMO N.M SONKO TASIAST MAURITANIE LTD.S.A CANADA
AICHETOU MINT MOUSTAPHA TASIAST MAURITANIE SA BELLALI BRAHIM VALL TASIAST MAURITANIE SA M. AHMED MOHAMEDOU TASIAST MAURITANIE SA M. AHMED TALEB TASIAST MAURITANIE SA M. AHMEDOU OULD JIDDOU TASIAST MAURITANIE SA M. MOHAMEDEN SALEM TASIAST MAURITANIE SA M. TALEB ABEIDI TASIAST MAURITANIE SA MOCTAR OULD ABDALLAHI TASIAST MAURITANIE SA MOHAMED LEMINE OULD MAHFOUDH
TASIAST MAURITANIE SA
MOHAMED OULD HAMAHOULA TASIAST MAURITANIE SA
MONSIEUR BOUMOUZOUNA TASIAST MAURITANIE SA
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SIDI MOHAMED CHEIKH TASIAST MAURITANIE SA DANIEL DUPUY TCE-SA MAURITANIE
EL HASSEN CHBIH TCE-SA MAURITANIE
MONEIM BOUSSARSAR TCE-SA MAURITANIE JASEM AL DOSARI THANI EMIRATES RESOURCE HOLDING
LTD EMIRATES
FRANCOIS DELANOUE TOTAL MAURITANIE
PHILIPPE JUBAULT TOTAL MAURITANIE
LOUW VAN SCHALKWYK TRANSAFRIKA RESOURCES LIMITED MAURITIUS
MOHAMED ABDALLAHI DAHI TRANSAFRIKA RESOURCES LIMITED MAURITANIA
PAUL SABBLER TRANSAFRIKA RESOURCES LIMITED MAURITIUS
ROELAND VAN KERCKHOVEN TRANSAFRIKA RESOURCES LIMITED MAURITIUS
THOMAS NZIRATIMANA TRANSAFRIKA RESOURCES LIMITED MAURITIUS
MOHAMED MOCTAR OULD MOHAMED YAHYA
TVM MAURITANIE
PATRICK BRUNEL ULC - URANIUM LOGGING & CONSULTING WEST AFRICA
NIGER
MARIEME BEKAYE UNITED NATIONS ECONOMIC COMMISSION FOR AFRICA
MAROC
PIERRE-HENRI DEMAZURE VOLVO CE SÉNÉGAL
MOHAMED LEMINE BEIBA WAFA MINING JEAN-CHRISTOPHE REYMOND WARTSILA WEST AFRICA S.A., SERVICES SENEGAL
GOTTHARD WALSER WORLD BANK ETATS UNIS
MORTEN LARSEN WORLD BANK ETATS UNIS
PAOLO DE SA WORLD BANK ETATS UNIS
JAMES KELLY XSTRATA PLC AUSTRALIA
MALCOLM COX XSTRATA PLC AUSTRALIA
MARK EAMES XSTRATA PLC AUSTRALIA
SHAUN PALMER XSTRATA PLC AUSTRALIA
AHMED BEZIED OULD MOHAMED ABDERRAHMANE
MIM MAURITANIE
BOUBACAR DIOUMASSI Office Mauritanien & Recherches Géologiques
MAURITANIE
SIMON MEADOWS-SMITH AMI Resources Inc GHANA
AME Trade Ltd. est une organisation britannique qui se spécialise dans le domaine de la promotion du commerce dans les régions de l’Afrique et du Moyen-Orient, à savoir: Conférence B to B, salons, relations publiques, et services de conseil.
Nous coopérons avec les organismes locaux du secteur public et privé en Afrique et au Moyen-Orient et avons un portefeuille de clients internationaux qui comprend certains noms de marque mondiale de premier plan.
Nous avons plus de 15 ans d’expérience dans l’organisation d’événements et de projets dans les marchés émergents, y compris: Afrique du Sud, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Cameroun, Tchad, République démocratique du Congo, Egypte, Ghana, Libye, Mali, Mauritanie, Mozambique, Nigeria, Qatar, Sénégal et Syrie. AME Trade possède l’une des bases de données la plus complète de contacts dans l’industrie d’affaires pour l’Afrique & le Moyen-Orient et a des également les relations existantes avec la plupart des acteurs clés du commerce et des médias d’Afrique et du Moyen-Orient.
Pour de plus amples renseignements:
Audrey Solvar Chef de Projet Unit 204, Omnibus Business Centre, 39 - 41 North Road, London, N7 9DP, United Kingdom. Tel: +44 (0) 207 700 4874 Fax: +44 (0) 207 681 3120 Email: [email protected]
Annexe 4
Proces Verbale des Consultations