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DIRECTION DEPARTEMENTALE DE L'AGRICULTURE DU GARD
ALIMENTATION EN EAU
DE LA C O M M U N E DE SAINT-AMBROIX (Gard)ETUDE HYDROGÊOLOGIQUE
par
X. POUL
avec la collaboration de A . C A M U S
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service géologique régional LANGUEDOC - ROUSSILLON
Mas Jausserand, La Pompignane, 34 MONTPELLIERTél.: (67) 92.93.31
73 SGN 207 LRO Montpellier, le 15 juin 1973
- 1 -
R E S U M E
La Direction départementale de l'Agriculture du Gard et Monsieur le
Maire de la commune de St Ambroix ont demandé au Service géologique régional
Languedoc-Roussilion du Bureau de recherches géologiques et minières de déter-
miner un emplacement d'ouvrage de captage susceptible de couvrir les besoins
complémentaires en eau de la commune évalués à 50 m /h.
L'étude préliminaire comprenant l'examen des données géologiques et
hydrogéologiques, une prospection par sondages électriques et pénétrométriques
nous a conduit à implanter 3 sondages de reconnaissance d'une dizaine de mètres
effectués à la moto-tarière, dans la nappe alluviale de la Cèze, d'une part à
l'intérieur du périmètre de protection du puits communal, d'autre part au lieu
dit "Le Ranquet" en rive gauche de la Cèze, à 500 m environ du site du nouveau
réservoir prévu au lieu dit "Les Angles".
Les observations et les pompages d'essai effectués sur ces sondages
nous ont permis de proposer un emplacement d'ouvrage de captage sur chacun des
deux sites étudiés et de définir les caractéristiques techniques du forage d'ex-
ploitation qui sera réalisé sur l'un ou l'autre site.
- 2 -
S O M M A I R E
pageRESUME 1
SOMMAIRE 2
LISTE DES ANNEXES 4
1 - INTRODUCTION ; 5
2 - BESOINS EN EAU DE LA COMMUNE DE ST AMBROIX ET CARACTERISTIQUES
DE L'OUVRAGE DE CAPTAGE ACTUELLEMENT EXPLOITE 6
3 - CADRE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE 8
4 - LA NAPPE ALLUVIALE DE LA CEZE - RESULTATS DE L'ETUDE HYDROGEO-
LOGIQUE PRELIMINAIRE lO
4.1 - RESULTATS DES TRAVAUX DE RECONNAISSANCE PRELIMINAIRE EF-
FECTUES A PROXIMITE DU PUITS COMMUNAL lO
4.1.1 Rappel des principales caractéristiques du puitscommunal lO
4.1.2 Sondages électriques 10
4.1.3 Sondages pénétrométriques Il"
4.1.4 Conclusion concernant les travaux de reconnaissancepréliminaire effectués à proximité du puits communal 12
4.2 - RESULTATS DES TRAVAUX DE RECONNAISSANCE PRELIMINAIRE EF-
FECTUES AU LIEU DIT "LE RANQUET" 12
•4.2.1 Inventaire des puits 12
4.2.2 Sondages électriques 13
4.2.3 Sondages pénétrométriques 13
4.2.4 Conclusion concernant les travaux de reconnaissancepréliminaire effectués au lieu-dit "Le Ranquet" 14
- 3 -
5 - RESULTATS DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE 15
5.1 - RESULTATS DES SONDAGES SI ET S2 IMPLANTES A PROXIMITE DU
PUITS COMMUNAL 15
5.1.1 Coupes géologiques et caractéristiques techniquesdes sondages SI et S2 15
5.1.2 Résultats des pompages d'essai effectués dans lesondage Si 16
5.1.3 Conclusion concernant les travaux de reconnaissanceeffectués à proximité du puits communal 19
5.2 - RESULTATS DU SONDAGE S3 IMPLANTE AU LIEU DIT "LE RANQUET" 20
5.2.1 Coupe géologique et caractéristiques techniques dusondage '. 20
5.2.2 Résultats du pompage d'essai 21
5.2.3 Conclusion concernant les travaux de reconnaissanceeffectués au lieu-dit "Le Ranquet" 25
6 - RAPPEL DES PRINCIPAUX RESULTATS ET PROPOSITION DE TRAVAUX DE CAP-
TAGE DE LA NAPPE ALLUVIALE 26
6 . 1 - RAPPEL DES PRINCIPAUX RESULTATS 26
6.2 - PROPOSITION DE TRAVAUX DE CAPTAGE DE LA NAPPE ALLUVIALE . . 27
6.2.1" Implantation d'un forage d'exploitation à l'emplace-ment du sondage SI 27
6.2.2 Implantation d'un forage d'exploitation à l'emplace-ment du sondage S3 28
7 - CONCLUSION 29
- 4 -
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Extrait de la carte I.G.N. Aies 3-4 au 1/25 000
A - Carte géologique dressée par G. BERGER
B - Carte de situation .des sondages de reconnaissance SI et S3
Annexe 2 : Plan de situation des travaux de reconnaissance effectués au lieu-dit
"Le Ranquet" et sur le site de la station de pompage actuelle.
Annexe 3 : Plan de situation des travaux de reconnaissance effectués sur le site
de la station de pompage actuelle
Annexe 4 : Diagrammes des sondages électriques n°l, 4, 14, 17 à 19
Annexe 5 : Profils de résistivité apparente correspondant aux longueurs d'émission
M « 8,12 et 20 mètres2
Annexe 6 : Diagrammes des sondages penetrómetriques
Annexe 7 : Extrait du limnigramme du puits communal du 12 au 15 mars 1973
Annexe 8 : Pompage d'essai effectué le 15/05/1973 dans le sondage Si -
Graphique rabattement log temps
Annexe 9 : Pompage d'essai effectué le 15/05/1973 dans le sondage Si -
Graphique D • f (log r)
Annexe 10 : Pompage d'essai effectué le 22/05/1973 dans le sondage S3 -
Graphique rabattement log temps
Annexe 11 : Pompage d'essai effectué le 22/05/1973 dans le sondage S3 -
Graphique D • f (log 1 + tp )tr
- 5 -
1 - INTRODUCTION
La Direction départementale de l'Agriculture du Gard et Monsieur le
Maire de la commune de St AMBROIX ont demandé au Service géologique régional
Languedoc-Roussillon du Bureau de recherches géologiques et minières d'étudier
le problème de l'alimentation en eau de cette commune.
L'étude hydrogéologique préliminaire effectuée en avril et mai 1973 a
comporté :
un examen des documents géologiques et hydrogéologiques concernant la
commune de St Ambroix et son environnement ;
- l'observation sur le terrain des données géologiques et hydrogéologiques
générales et une enquête sur les points d'eau existants, en particulier au lieu
dit "Le Ranquet" ;
19 sondages électriques ;
4 sondages penetrómetriques.
L'étude précédente nous a permis d'implanter 3 sondages de reconnaissan-
ce hydrogéologique dans la nappe alluviale de la Cèze. Ces sondages ont été effectués
par l'Entreprise ROUDIL en mai 1973.
Des pompages d'essai ont permis de déterminer les paramètres hydrodynami-
ques de l'aquifère et d'indiquer les caractéristiques de l'ouvrage de captage dont
l'exploitation conduira à couvrir les besoins en eau de la commune de St Ambroix.
- 6 -
2 - BESOINS EN EAU DE LA COMMUNE DE ST AMBROIX
ET CARACTERISTIQUES DE L'OUVRAGE DE CAPTAGE ACTUELLEMENT EXPLOITE
L'alimentation actuelle de la commune de St Ambroix procède de l'exploi-
tation d'un ouvrage de captage implanté dans les alluvions de la Cèze, à l'empla-
cement indiqué sur l'annexe n° 1 - carte B.
Les emplacements des réservoirs de Berguerolles et de Bellevue figu-
rent également sur cette même carte.
D'après les indications de M. BLOMMAERT, de la Direction départementale
de l'Agriculture, les caractéristiques du groupe électro-pompe installé dans le
puits de St Ambroix en 1965 sont les suivantes :
au réservoir de Berguerolle
. débit = 120 m3/h
hauteur manométrique = 65 m
au réservoir de Bellevue
. débit = 86 m3/h
hauteur manométrique = 87 m.
Nous avons contrôlé le débit du groupe électro-pompe le 14 mai 1972
dans le réservoir de Bellevue dont le diamètre intérieur est de 10 m. La vites-
se de remontée de l'eau dans ce réservoir est égale à 1,66cm par minute, la van-3
ne de sortie étant fermée. Cette vitesse correspond à un débit de 78 m /h, du
même ordre de grandeur que l'évaluation précédente.
La hauteur d'eau dans le puits communal, au cours ce cette mesure,
était égale à 0,40 m ; elle' correspondait à une profondeur stabilisée du niveau
dynamique de 5,30 m par rapport à la plate-forme de la station de pompage. La
profondeur du puits par rapport à cette plate-forme est égale à 5,70 m.
Deux galeries de 3 m de longueur, orientées suivant un direction ap-
proximativement Est - Ouest, soit encore sub-perpendiculaire à la Cèze, ont été
creusées à la base du puits.
- 7 -
En période d'étiage, le débit de cet ouvrage de captage est insuffisant
pour couvrir les besoins en eau de la commune de St Ambroix.
Un limnigraphe a été installé sur le puits le 22 février 1973. Un ex-
trait du limnigramme figure sur l'annexe n° 7. Il montre en particulier que la du-
rée journalière de fonctionnement du groupe est de l'ordre de 20 heures.
La consommation journalière actuelle en eau de la commune serait de l'or-
dre de l 500 m / j , entre février et mai 1973. Les besoins complémentaires en eau de3
la commune ont été évalués par la Direction départementale de l'Agriculture à 50 m /h.
Un nouveau réservoir serait installé vers le lieu dit "Les Angles" en
rive gauche de la Cèze (Cf. annexe n° 1 - carte B) . Dans cette perspective, nous
avons proposé d'étudier la productivité des alluvions aquifères au lieu dit "Le
Ranquet", situé à 500 m environ du site du nouveau réservoir. L'installation d'un
ouvrage de captage dans cette zone permettrait d'éviter la traversée de la Cèze
par la conduite d'adduction et de diminuer la longueur de cette conduite d'envi-
ron 1 km.
- 8 -
3 - CADRE GEOLOGIQUE ET HYDROGEOLOGIQUE
La carte A de l'annexe n° 1 représente un extrait de la carte géologi-
que de la feuille Aies n°s 3-4 dressée par G. BERGER.
La structure des assises secondaires et tertiaires résulte de plusieurs
épisodes de déformation post-hercyniens se traduisant par des accidents de direc-
tion N.NE - S.SW. En particulier, la "Faille des Cévennes" tracée dans la partie NW
de la carte A, représente la bordure occidentale du "Fossé d'Alès" rempli de sédi-
ments tertiaires.
A l'Est de la faille des Cévennes, l'Oligocène supérieur est représenté
par un épais complexe lacustre de marnes jaunes ou rouges, avec intercalations de
calcaires gréseux jaunâtres, courroné par un important niveau de conglomérats et
poudingues à gros éléments qui forme une bande le long de la bordure nord-est du
bassin d'Alès. Ce niveau est particulièrement bien développé sur la carte A, et
représente un ancien cône de déjection de la Cèze.
Les formations oligocènes représentent en particulier le substratum im-
perméable du recouvrement alluvial dans les deux secteurs qui ont fait l'objet
d'une étude détaillée : au lieu dit "Le Ranquet" et dans la zone de la station de
pompage communale.
Les calcaires urgoniens affleurent en rive droite de la Cèze, à l'Est
de la faille des Cévennes. Ces calcaires sont blancs ou beiges avec des passées
crayeuses ; leur productivité est essentiellement liée à leur fracturation et a
priori ils représentaient un aquifère susceptible d'être étudié pour l'alimentation
en eau de St Ambroix, mais eu égard aux risques de pollution de cet aquifère cal-
caire, à la position des réservoirs prévus en rive gauche de la Cèze, aux aléas
de la recherche dans les calcaires, et enfin aux caractéristiques hydrauliques fa-
vorables des alluvions, cet aquifère n'a pas été étudié.
A l'Ouest de la faille des Cévennes, les terrains jurassiques sont
étroitement cloisonnés par un réseau d'accidents d'orientation N.NE - S.SW. Ils
sont représentés par des marnes imperméables ou des calcaires dont les caractéris-
tiques hydrauliques n'ont pas été étudiées eu égard en particulier à la producti-
vité a priori favorable du recouvrement alluvial.
- 9 -
Les alluvions récentes sont bien développées à l'aval de l'aggloméra-
tion de St Ambroix, en particulier en rive droite, à l'intérieur du méandre qui
entoure le site de la station dé pompage communale. En rive gauche, elles repré-
sentent une plage de 100 à 150 m de largeur au lieu dit "Le Ranquet" qui a été
étudiée pour les raisons avancées dans le chapitre 2.
Les travaux de reconnaissance dont les résultats sont exposés dans la
suite de ce rapport ont permis de déterminer l'épaisseur du recouvrement alluvial en
un certain nombre de points et d'évaluer les caractéristiques hydrauliques de la
nappe alluviale de la Cèze.
- 10 -
4 - LA NAPPE ALLUVIALE DE LA CEZE
RESULTATS DE L'ETUDE HYDR0GE0L0GIQUE PRELIMINAIRE
Nous exposerons dans ce chapitre les résultats des travaux de reconnais-
sance effectués par le B.R.G.M. à proximité du puits communal et au lieu dit "Le
Ranquet". Cette étude hydrogéologique préliminaire a permis d'implanter des sonda-
ges de reconnaissance dont les résultats sont énoncés dans le chapitre suivant.
4.1 - RESULTATS DES TRAVAUX DE RECONNAISSANCE PRELIMINAIRE EFFECTUES A PROXIMITE
DU PUITS COMUNAL
4.1.1 Rappel des principales caractéristiques du puits communal
La profondeur du puits par rapport à la plate-forme de la station de
pompage est égale à 5,70 m, soit encore 6,05 m par rapport au sol. La profondeur
du niveau dynamique dans le puits a varié entre 4,60 m et 5,425 m par rapport à
la plate-forme de la station de pompage, soit entre 4,95 m et 5,775 m par rapport
au sol, entre le 22»février et le 22 mai 1973. On retiendra que la profondeur du
niveau piézométrique par rapport au sol à l'emplacement de la station de pompage
est de l'ordre de 5 m ; elle correspond à une hauteur d'eau dans le puits de l'or-
dre de 1 m avant pompage et de l'ordre de 0,30 à 0,40 m. en cours de pompage, entre
le 22 février et le 22 mai 1973, soit la hauteur minimale compatible avec le fonc-
tionnement du groupe electro-pompe qui a été muni d'une jupe pour diminuer la hau-
teur d'immersion.
Il était donc souhaitable de déterminer en premier lieu si le puits
avait atteint le substratum imperméable ou s'il n'existait pas un site privilégié
où la puissance de l'aquifère alluvial serait suffisante pour autoriser le prélè-
vement du débit complémentaire nécessaire à l'alimentation en eau de la commune.
4.1.2 Sondages électriques
17 sondages électriques en ligne — de l'ordre de 50 m ont été effec-
tués sur 2 profils situés de part et d'autre de la station de pompage (Cf. plan de
situation sur l'annexe n° 3).
- 11 -
Les diagrammes des sondages (Cf. annexe n° 4) mettent en évidence une
succesion de deux terrains :
- Un résistant superficiel dont la résistivité est comprise entre 1 000 et
2 000 ohm.m et dont l'épaisseur varie entre 7 et 10 m. Il correspond aux alluvions
de la Cèze représentés par des sables silteux sur 5 m environ d'épaisseur recou-
vrant des formations plus grossières, sablo-graveleuses.
Les sables silteux sont plus conducteurs sur quelques décimètres, à la
surface du sol, mais leur résistivité dépasse toujours 500 ohm.m. Il n'y a donc
pas d'écran limoneux à la surface du sol.
Un conducteur profond correspondant au substratum oligocène imperméable re-
présenté par des marnes gréseuses, des grès et des bancs de conglomérats.
Les résultats des sondages électriques nous ont permis de tracer 2 pro-
fils de résistivité apparente correspondant aux longueurs d'émission — * 8,
12 et 20 m (Cf. annexe n° 5). D'une manière générale, la profondeur d'investigation
correspond à une longueur comprise entre — et — , AB représentant la distan-
ce comprise entre les électrodes d'envoi de courant.
Le point le plus favorable pour implanter un sondage de reconnaissance
correspond d'une manière générale aux résistivités apparentes les plus élevées,
soit dans le cas présent au point SE4.
4.1.3 Sondages pénétrométriques
Les diagrammes des sondages pénétrométriques SPl et SP2 figurent sur
l'annexe n° 6. Ils ont permis d'étalonner les résultats de la prospection électri-
que. Leur emplacement est indiqué sur les annexes n° 2 et 3. La profondeur du subs-
tratum imperméable est de l'ordre de 10,50 m dans le sondage SPl situé à 15 m au
nord de la station de pompage communale. Elle est de l'ordre de 7,50 m dans le son-
dage SP2 situé à 30 m à l'ouest de cette station. Les résultats sont cohérents avec
l'interprétation des sondages électriques. Ils donnent par ailleurs une image de la
granulométrie et de la compacité des terrains traversés. L'épaisseur des alluvions
aquifère8 s'élevait respectivement à 5,25 m et à 2,20 m, le 12 mars 1973 dans les
sondages SPl et SP2.
- Rappelons que la hauteur d'eau dans le puits communal pendant la même
période est de l'ordre de 1 m avant pompage.
- 12 -
4.1.4 Conclusion concernant les travaux de reconnaissance préliminaire effectués
à proximité du puits communal
La base du puits communal n'a pas atteint le substratum imperméable. Il
est en effet situé approximativement dans l'axe d'un sillon sub-parallèle au lit
de la Cèze, creusé dans le substratum oligocène.
La puissance des alluvions aquifères dans ce sillon est de l'ordre de
5 m. Leur perméabilité est bonne compte tenu de la valeur élevée de leur résistivi-
té.
Nous proposons pour déterminer d'une manière plus précise les caracté-
ristiques hydrauliques de l'aquifère alluvial d'effectuer deux sondages de reconnais-
sance à la moto-tarière aux emplacements des sondages électriques SE4 et SE14 situés
à l'intérieur du périmètre de protection du captage communal.
4.2 - RESULTATS DES TRAVAUX DE RECONNAISSANCE PRELIMINAIRE EFFECTUES AU LIEU DIT
"LE RANQUET"
4.2.1 Inventaire des puits
Les données recueillies au cours de l'inventaire des puits situés dans
les alluvions au lieu dit "Le Ranquet" sont rassemblées dans le tableau ci-après :
Numéro
d'ordre
1
2
3 .
4
5
Profondeurtotale/sol
en m
8,55
6,50
' 8,35.
7,80
5,95
Profondeurde l'eauen m/solle 22/2/73
8,00
sec
7,39
7,43
5,16
Hauteurd'eau
le 22/2/73
0,55
0
0,96
0,37
0,79
Observations
Utilisé pour l'arrosage, sec en été. Labase du puits serait dans les alluvions
Partiellement remblayé au cours des in-nondations de 1958.
Utilisé pour l'arrosage.
Inutilisé.
La base du puits serait dans les allu-vions .
La hauteur d'eau dans tous les puits est inférieure à 1 m le 22 février 1973. Mais
11 semble que la plupart d'entre eux n'ont pas atteint le substratum oligocène.
- 13 -
4.2.2 Sondages électriques
Deux sondages électriques SE18 et SE19 en ligne — = 100 m ont été
effectués aux emplacements indiqués sur l'annexe n° 2.
Les diagrammes de ces deux sondages (Cf. annexe 4) mettent en évidence
une succession de 3 terrains :•'
- Un résistant superficiel dont la résistivité est de l'ordre de 5 000 ohm.m
dans le sondage SEI et l'épaisseur de l'ordre de 2 m. Il correspond à des allu-
vions grossières superficielles très "propres".
- Un résistant intermédiaire dont la résistivité est du même ordre de gran-
deur, environ 1 000 ohm.m ou légèrement inférieure à celle du recouvrement allu-
vial déposé au voisinage du puits communal. L'épaisseur globale du recouvrement
alluvial est de l'ordre d'une dizaine de mètres à l'emplacement du sondage SEI.
- Un conducteur profond correspondant aux conglomérats et poudingues de l'O-
ligocène terminal. La résistivité est plus élevée — de l'ordre de 150 ohm.m —
que celle du substratum oligocène situé dans la zone du puits communal, où les
faciès sont en général marneux ou gréseux.
Remarque : La "remontée" que l'on observe sur le diagramme du sondage SE18 pourAB/2 = 100 traduit peut être la présence des calcaires urgoniens vers 80 m deprofondeur au mur des conglomérats et poudingues de l'Oligocène terminal. Il au-rait été nécessaire d'augmenter la longueur de la ligne AB pour confirmer cettehypothèse. Les conditions d'occupation du sol ne l'ont pas permis et par ailleursles résultats encourageants obtenus dans l'aquifère alluvial n'imposèrent pas cet-te reconnaissance.
4.2.3 Sondages pénétrométriques
Les diagrammes des sondages pénétrométriques SP3 à SP5, effectués au
lieu dit "Le Ranquet" figurent sur l'annexe n° 6. Leur emplacement est indiqué
sur la carte au 1/5 000 (Cf. annexe n° 2).
• Les principaux résultats des sondages pénétrométriques figurent dans le
tableau ci-après :
- 14 -
Numérod'ordre
SP3
SP4
SP5
Profondeurdu substratum oligocène
en mètres
7,25
10,50
6,25
Profondeurde l'eau en mètres
le 14/3/73
5,40
5,50
5,25
Hauteurd'eau en mètres
le 14/3/73
1,85
5
1
Les diagrammes indiquent que les matériaux sont plus grossiers dans les
sondages SP4 et SP5.
4.2.4 Conclusion concernant les travaux de reconnaissance préliminaire effectués
au lieu dit "Le Ranquet"
Le sondage pénétrométrique SP4 effectué à proximité du sondage électri-
que SE18 montre que l'épaisseur des alluvions aquifères est de l'ordre de 5 m à
cet emplacement. Par ailleurs, la valeur élevée de la résistivité doit correspon-
dre à une perméabilité élevée des alluvions.
Nous proposons donc d'effectuer un sondage de reconnaissance à l'empla-
cement du sondage pénétrométrique SP4 pour mesurer les caractéristiques hydrodyna-
miques des alluvions aquifères et en particulier leur transmissivité qui condition-
ne la productivité d'un éventuel ouvrage de captage.
- 15 -
5 - RESULTATS DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE
5.1 - RESULTATS DES SONDAGES Si ET S2 IMPLANTES A PROXIMITE DU PUITS COMMUNAL
5.1.1 Coupes géologiques et caractéristiques techniques des sondages Si et S2
- Le sondage de reconnaissance Si a été effectué à l'emplacement du sondage
électrique SE4 dont le diagramme figure sur l'annexe n° 4. Il est situé à 38 m au
nord du puits communal (Cf. annexe n° 3) et à 40 m environ de la Cèze, à l'inté-
rieur du périmètre de protection du puits communal. Il a été foré à la moto-tariè-
re et équipé d'un tube métallique de 107 x 114 mm ; 84 fentes de 10 cm de longueur
et de 0,5 cm d'ouverture sont disposées sur une hauteur de 2,10 m à la base du tu-
bage de 6,55 à 8,75 m. La surface totale des ouvertures du tube crépine est égale9
à 0,042 m ; elle représente entre 5 et 6 7. de la partie crépinée du tubage.
La coupe géologique du sondage SI est la suivante :
0 à 4,00 m : sables silteux
4 à t 6,25 m : sables grossiers
6,25 à 7,50 m : sables et petits galets
7,50 à 8,75 m : galets, graviers et sables
8,75 à 9,65 m : terrain de même granulométrie que la couche sus-jacen-
te mais enrobé dans de l'argile,
à 9,65 m : refus sur le substratum oligocène imperméable.
La hauteur du tubage par rapport au sol est égale à 0,10 m. La profon-
deur de l'eau le 15 mai 1973 à 10 h 00 était égale à 5,44 m par rapport au sommet
du tubage, soit encore à 5,34 m par rapport au sol.
- Lé sondage de reconnaissance S2 a été effectué à l'emplacement du sondage
électrique SE14 dont le diagramme figure sur l'annexe n° 4. Il est situé à 28 m
au sud du puits communal et à 60 m environ de la Cèze, à l'intérieur du périmètre
de protection du puits communal. Il a également été foré à la moto-tarière.
- 16 -
4,5,
7,
1075
25
à
à
à
57
9
,75,25
,50
m
m
m
La coupe géologique du sondage S2 est la suivante :
0 à 4,10 m : sables silteux
sables et graviers légèrement limoneux
galets moyens enrobés dans une grave sableuse
gros galets enrobés dans une grave sableuse compacte
9,50 à 10,00 m : substratum oligocène : conglomérats imperméables.
Les matériaux alluvionnaires sont moins compactes et plus propres dans
le sondage Si que dans le sondage S2 ; par ailleurs, les résultats du pompage d'es-
sai dans le sondage Si étant favorables, le sondage S2 n'a pas été tube.
5.1.2 Résultats du pompage d'essai effectué dans le sondage Si
5.1.2.1
Après la mise en place du tubage un développement sommaire du sondage
SI a été effectué le 14 mai 1973. Le pompage était effectué avec un groupe moto-
pompe Bernard W 110 dont la conduite d'aspiration était fixée sur la tête du tu-
bage.
Un sondage — Si bis — a été effectué à 5 m du sondage SI sur le pro-
fil 1 (Cf. annexe n° 3). Il a été équipé d'un tube métallique de 50 x 60 mm cré-t
piné sur 2 m à la base. La profondeur du piézomètre par rapport au sol est égale
à 9 m ; la tête du tubage est au niveau du sol. Le pompage d'essai a été effectué
le 15 mai 1973 de 10 h 00 à 13 h 20.
Les variations du niveau dynamique ont été mesurées dans le piézomètre
Si bis. Par ailleurs, le limnigraphe installé sur le puits communal a permis d'en
registrer les variations du niveau dynamique dans le puits communal. Le groupe
électro-pompe exploitant ce puits était en marche continue depuis le 13 mai 1973
à 17 h 00, soit 41 heures avant le débit du pompage d'essai effectué sur le sonda
ge Si. Le limnigratnme montre que le niveau dynamique dans le puits était pratique
ment stabilisé à- 5,30 m de profondeur par rapport à la plate-forme de la station
de pompage.
Pour évaluer le débit, on a mesuré le temps nécessaire pour remplir
une cuve de 500 1. Le débit prélevé au cours du pompage d'essai était égal à3
30,7 m /h et l'eau était refoulée dans la Cèze.
- 17 -
5.1.2.2 Evaluation des_garamètres_hj[drod^nami2ues de l'aguifère
La profondeur du niveau de l'eau avant pompage dans le piézomètre était
égale à 5,50 m. Le rabattement du niveau dynamique dans le piézomètre, après 1 heu-
re de pompage, est égal à 0,12 m et à 0,15 m à l'arrêt du pompage, soit 3 heures
20 minutes après la mise en marche du groupe moto-pompe.
a) - Evaluation de la transmissivité
Les mesures effectuées sur le piézomètre Si bis ont permis de tracer
en coordonnées semi-logarithmiques le graphique représentatif de la formule d'ap-
proximation logarithmique :
D - 0,183 £ log 2,25 | "VT S r2
D " rabattement en m
Q » débit en m3/s H> 8,5.10"3 m3/s2
T " transmissivité en m /s paramètres hydrodynamiques
S " coefficient d'emmagasinement (
r • distance du piézomètre au sondage SI • 5 m
t • temps de pompage en s
L'équation (1) est de la forme :
D » .0,183 ~ log t + Constante (2)
L'accroissement du rabattement dans un cycle logarithmique (c) permet de calculer
T d'après le graphique tracé sur l'annexe n° 8.
T - 0,183 2.c
Q » 8.5.10"3 m3/s
c = 0,054 m
d'où T • 104 m2/h ou 2,9.10"2 m2/s
En extrapolant la droite représentative de la fonction D = f(log t)
sur l'annexe n° 8, on peut théoriquement en déduire le rabattement du niveau d'eau
dans le piézomètre, après une durée de pompage quelconque. Par exemple, après 10
heures de pompage, le rabattement dans le piézomètre serait égal à 0,174 m et après
20 heures à 0,19 m. Cependant, le rabattement peut tendre vers une stabilisation
après un certain temps de pompage, s'il y a réalimentation induite à partir de la
limite & potentiel constant représenté par le plan d'eau de la Cèze.
- 18 -
b) - Evaluation du coefficient d'emmagasinement
Dans l'équation (1) : D " 0 pour un temps to tel que :
D'après le graphique de l'annexe n° 8 to " 21 secondes ; par ailleurs
x • 5 m
T - 2,9.10~2 m2/s
d'où S - 2,25 î_|2. # 5 > 5 7o
x
5.1.2.3 Evaluation du rabattement D en fonction de la distance r entre le son-
dage SI et un point quelconque du cône de dépression
Pour un temps de pompage tp donné, l'équation (1) peut s'écrire :
D - - 0,366 2. iOg r + Constante (3)
soit D • - 2 . c . log r + Constante
La droite représentative de cette équation pour tp » 200 minutes
et Q • 30,7 m /h figure sur l'annexe n° 9. Elle passe par le point de coordon-
nées D - 0,15 m, r - 5 m et sa pente est égale à 2c « 0,108 m.
D " 0,15 m représente le rabattement mesuré dans le piézomètre situé à la dis-
tance r « 5 m du sondage Si.
Le rabattement théorique dans le sondage Si après 200 minutes de pom-
page est égal à 0,355 m (Cf. annexe n° 9).
La droite représentative de l'équation (3) passe également par le
point de coordonnées D • 0,055 m et r * 38 m : le rabattement théorique
dans le puits communal sous l'influence du pompage effectué dans le sondage SI
est égal à 0,055 m après 200 minutes de pompage.
Le limnigramme indique que le niveau d'eau dans la puits communal a
baissé réellement de 5,30 m à 5,35 m au cours de ce pompage, soit de 0,05 m. L'é-
cart observé entre les valeurs théoriques et réelles est du même ordre de gran-
deur que la précision des mesures.
- 19 -
5.1.3 Conclusion concernant les travaux de reconnaissance effectués à proximité
du puits communal
Les résultats du pompage d'essai nous permettent de déduire la valeur
théorique du rabattement dans le sondage Si et en un point quelconque du cône de
dépression pour des valeurs quelconques de Q et tp représentant respective-
ment de débit prélevé dans le sondage Si et la durée de pompage.
3Exemple. : pour Q * 50 m /h représentant le débit complémentaire demandé, les
valeurs théoriques dû rabattement calculées dans, le sondage Si, le piézomètre
Si bis et le puits communal après respectivement 3 heures 20 minutes et 20 heures
de pompage, figurent dans le tableau ci-après :
Sondage Si
Piézomètre SI bis
Puits communal
tp - 3 heures
0,57
0,24
0,09
20
m
m
m
minutes tp -
0
0
0
20
,64
,31
,16
heures
m
m
m
REMARQUES :
Les évaluations précédentes concernant les rabattements pour différentesQ , t , et r supposent que les conditions aux limites du système aquifèrene sont pas modifiées au cours du pompage. On a admis en particulier qu'il ne semanifestait pas de réalimentation induite de 1'aquifère à partir de la limite àpotentiel constant représentée par le plan d'eau de la Cèze. D'après l'équation(1) le rabattement D est nul à la distance :
. • i.,yf-tPour T = 104 m /h
S - 5.5.10"2
r représente le rayon d'influence.
heures.
Pour t
r et t étant exprimés respectivement en mètres ou en
3 heures 20 minutes, le rayon d'influence est égal à 120 m.
La distance entre le sondage SI et la Cèze étant de l'ordre de 40 m àla fin du pompage, le cône de dépression avait théoriquement atteint la Cèze. L'ab-sence de stabilisation du niveau dynamique dans le piézomètre conduit à admettreun certain colmatage des bergea de la Cèze.
- 20 -
Les équations que nous avons utilisées pour calculer les valeurs de Dsupposent que l'aqulfère est captif et que la puissance de l'aquifère reste cons-tante. L'aquifère étant libre, on s'éloigne donc des conditions d'application deces équations et l'on obtient des valeurs de D par défaut ; les écarts entreles valeurs réelles et les valeurs calculées de D sont négligeables pour
tí ̂ Tñ , e désignant l'épaisseur des alluvions aquifères.
- Enfin, les valeurs de D calculées précédemment pour le sondage Si sup-posent que les pertes de charge inhérentes à l'équipement du forage sont nulles,ce qui implique un développement parfait des formations situées au voisinage dutube crépine et un pourcentage de vide suffisant pour autoriser des vitesses d'en-trée de l'eau de l'ordre ou inférieures à 0,03 m/s. Au cours du pompage d'essai,la vitesse d'entrée de l'eau dans le tube crépine était excessive, de l'ordre de0,2 m/s.
Le sondage de reconnaissance peut cependant être utilisé provisoirementet dès à présent pour couvrir le déficit actuel en période d'étlage de la communede St Ambroix, en attendant la réalisation des travaux de captage que nous propose-rons dans la suite de ce rapport.
5.2 - RESULTATS DU SONDAGE S3 IMPLANTE AU LIEU DIT "LE RANQUET"
5.2.1 Coupe géologique et caractéristiques techniques du sondage
Le sondage de reconnaissance S3 a été effectué à l'emplacement du son-
dage penetrómetrique SP4 (Cf. annexe n° 2), dans une zone boisée qui appartien-
drait & la Sté des "Houillères du bassin des Cévennes.La coupe géologique en est
1« suivante :
galets et graviers
sables et silts
graviers et sables
gros galets
petits galets
gros galets
gros galets enrobés dans de l'argile
refus sur substratum oligocène imperméable
Les matériaux sont plus grossiers que dans les sondages SI et S2. Nous
n'avons indiqué que les tranches granulometriques les mieux représentées dans la
coupe ci-dessus. • .
Le sondage a été foré à la moto-tarière mais pour mettre en place le tu-
bage métallique jusqu'au substratum, il a été nécessaire d'utiliser un tricône et
d'éliminer les graviers et sables à l'air comprimé.
0
2,70
4,50
7,00
8,00
9,00
10,00
à
à
à
à
à
à
à
à
2,70
4,50
7,00
8,00
9,00
10,00
10,40
10,40
m
m
m
m
m
m
m
m
- 21 -
Le tubage a été crépine sur 1,40 m de hauteur de 8,60 à 10 m, les fen-
tes de 10 cm de longueur ont 0,05 m d'ouverture. La surface totale d'ouverture du2 •
tube crépine est égale à 0,28 m ; elle représente entre S et 6 7. de la partie
crépinée du tubage. La hauteur du tubage par rapport au sol est égale à 0,10 m.
La profondeur de l'eau le 22 mai 1973 à 15 h 00 était égale à 6,03 m par rapport
au sommet du tubage.
5.2.2 Résultats du pompage d'essai
5.2.2.1 Modalités d'exécution du pomgage
Après la mise en place du tubage, un développement sommaire du sonda-
ge a été effectué le 22 mai 1973. Le pompage était effectué avec un groupe moto-
pompe Bernard W 110 dont la conduite d'aspiration était fixée sur la tête du tu-
bage.
Un sondage S3 bis a été effectué à 6,20 m au nord-ouest du sondage S3.
Il a été équipé d'un tube métallique de 50 x 60 mm, crépine de 7 à 9 m ; la tête
du tubage est au niveau du sol. Le pompage d'essai a été effectué le 22 mai 1973
de 16 h 30 à 19 h 00. La remontée du niveau de l'eau dans le sondage a été suivie
de 19 h 00 à 19 h 40. Pour évaluer le débit,on a mesuré le temps nécessaire pour
remplir une cuve de* 500 1. Le débit prélevé au cours du pompage d'essai était
égal a 23
longueur.
2égal a 23 m /h et l'eau était refoulée d-ans la Cèze par une conduite de 120 m de
5.2.2.2 Evaluation des paramètres hydrodynamiques de l'aquifère
La profondeur du niveau de l'eau avant pompage dans le piézomètre
était égale à 5,855 m. Le rabattement du niveau dynamique dans le piézomètre
après 1 heure de pompage est égal à 0,185 m et à 0,22 m à l'arrêt du pompage,
soit 2 heures 30 minutes après la mise en marche du groupe moto-pompe.
a) - .Evaluation de la transmissivité
Les mesures effectuées sur le piézomètre S3 bis ont permis de tracer
•ur l'annexe n° 10 le graphique représentatif de l'équation :
D • 0,183 ^ log t ' + Constante
c - 0,042 m Q - 23 m3/h
d'où T » 100 m2/h ou 2.8.10"2 m2/s
- 22 -
On obtient pratiquement la même valeur de la transmisslvlté que dans
le sondage SI ; mais l'évolution du rabattement D en fonction du temps de pom-
page nous conduit à admettre qu'après 25 minutes de pompage, le cône de dépres-
sion atteint une limite étanche, à une distance d du sondage S3.
En extrapolant la droite représentative de la fonction D » f(log t)
sur l'annexe n° 10, on peut théoriquement prévoir le rabattement du niveau d'eau
dans le piézomètre, après une durée de pompage quelconque. Par exemple, après 10
heures de pompage, le. rabattement serait égal à 0,275 m et après 20 heures à 0,30 m.
Cependant le rabattement peut tendre vers une stabilisation après un certain temps
de pompage, s'il y a réalimentation Induite à partir de la limite à potentiel cons-
tant représentée par le plan d'eau de la Cèze.
Le graphique représentatif de l'équation :
D - c log (1 + ^ )
permet également de déterminer une valeur de la transmissivité
tp " durée du pompage • 150 minutes
tr • temps écoulé après l'arrêt du pompage
D • rabattement résiduel
c - 0,183 £*
La diminution du rabattement dans un cycle logarithmique (cl) est égale
. a 0,034 m d'après le graphique de l'annexe n° 11,
d'où T - 124 m2/s ou 3.4.10"2 m2/s
Entre 15 et 20 minutes après l'arrêt du pompage, on obtient une accélé-
ration de la remontée du niveau d'eau ; la diminution du rabattement dans un cycle
logarithmique (c2) est égale à 2.cl eu égard à la présence d'une limite étanche.
b) - Evaluation du coefficient d'emmagaslnement
•D'après le graphique de l'annexe n* 10, D • 0 pour un temps
to • 0,3 seconde :
S - 2,25 4 *
T - 2,8.10"2 m2/»
r - 6,20 m
d'où S H 0.5.10"3
- 23 -
On obtient une valeur 100 fois plus faible que la valeur obtenue d'a-
près les résultats du pompage d'essai effectué dans le sondage Si. La transmis-
sion de pression s'effectue très rapidement puisque 15 secondes après le début du
pompage, la dépression est égale à 9,5 cm dans le piézomètre. La nappe réagit com-
me un aquifère captif.
5.2.2.3 Çy.aluation_du_rabattement D_ e n fonction de la distance r entre le
sondage S3 et un point cjuelconcjue du cône de dépression
La distance d entre la limite étanche et le sondage S3 peut être éva-
luée en fonction des paramètres hydrodynamiques de 1'aquifère et du temps ti (Cf.
annex« n" 10) :
o,T -c ^^
ti -
d »
2,
1
,8,
,5,,1O"2 m 2 / s
.lo"3
500 secondes
217 md'où
Après un temps de pompage t > ti le rabattement D en un point situé
i une distance r du sondage S3 peut être calculé de la manière suivante :
D • 0,183 * log 2,25 j - 7 + 0,183r
L'équation (4) peut encore s'écrire :
log 2.25 i -£j (4)
••«• (5)
ri représente la distance entre un point quelconque du cône de dépres-
sion et un sondage fictif symétrique du sondage S3 par rapport à la limite étanche,
le même débit Q étant prélevé dans le sondage S3 et le sondage image.
Le schéma ci-dessous explicite l'énoncé précédent.
1 PiézomètreSondage S<
Limite flancheSondage ¡mag*
MIIII
• * — *
ri
s'écrire
- 24 -
En remplaçant T et S. par leur valeur numérique l'équation (5) peut
D - 13,1 Q log 126 (6)r ri
Q , t , r et ri étant exprimés respectivement en mètres cube seconde, secondes
et en mètres.
Exemple de calcul du rabattement
Q - 23 m3
D pour :
- 23 m3/h H> 6,4.10~3 m3/s
r - 6,20 m
t • 150 minutes, soit 9 000 secondes
ri » 2- d - r & 428 m
D " 0,22 m, soit le même valeur que le rabattement mesuré effective-
nent dans le plézomètre S3 bis à la fin du pompage d'essai (Cf. annexe n° 10).
On calculera ci-dessous les valeurs du rabattement pour différentes
valeurs de Q , r et t
Ql =• 23 m /h (débit du pompage d'essai)
Q2 - 50 m3/h . /
tl = • 2 heures 30 minutes (durée du pompage d'essai)t2 • 10 heurest3 • 20 heures
(rayon du sondage de reconnaissance S3)(rayon d'un forage de diamètre 10 pouces)(rayon d'un forage de diamètre 20 pouces)(distance du piézomètre au forage)
D exprimées en mètres sont rassemblées dans le tableau
rir2r3r4
Les
ci-dessous :
0,057 m- 0,125 m
0,250 m- 6,20 m
valeurs de
Q en m /h
23
50
t en heures
2 heures 30
10 heures
20 heures
2 heures 30
10 heures
20 heures
ri - 0,057 m
0,31
0,44
0,465
0,85
0,96
1,01
r2 - 0,125 m
0,365
0,415
0,44
0,7925
0,90
0,955
r3 = 0,250 m
• 0,3375
0,39
0,415
0,735
0,85
0,90
r4 = 6,20 m
0,22
0,2725
0,2975
0,48
0,59
0,635
- 25 -
REMARQUE :
ri • 2d - r . 2d est très grand par rapport aux valeurs de rfigurant dans le tableau ci-dessus et l'on peut admettre en première approximationque l'équation (5) peut s'écrire :
D = 0,366 I* log r + Constante
On peut dans ces conditions calculer D par une résolution graphique simple.
5.2.3 Conclusion concernant les travaux de reconnaissance effectués au lieu dit
"Le Ranquet"
Les résultats du pompage d'essai nous permettent de déduire la valeur
théorique du rabattement dans le sondage S3 ou dans un forage de rayon quelconque
r pour des valeurs quelconques du débit prélevé dans le sondage S3 et de la durée
du pompage.
Par exemple pour Q = 50 m /h représentant le débit complémentaire
demandé, les valeurs théoriques du rabattement calculées dans le sondage S3 et
dans le piézomètre S3 bis sont respectivement de 1,01 et 0,635 après 20 heures
de pompage.
Les remarques figurant dans le S 5.1.3 concernent également le sonda-
ge S3.
- 26 -
6 - RAPPEL DES PRINCIPAUX RESULTATS
ET PROPOSITION DE TRAVAUX DE CAPTAGE DE LA NAPPE ALLUVIALE
6.1 - RAPPEL DES PRINCIPAUX RESULTATS
- L'épaisseur du recouvrement alluvial est de l'ordre de 10 m aux emplace-
ments les plus favorables sur les deux sites étudiés.
L'épaisseur des alluvions aquifères en mai. 1973 est de l'ordre de 4 m à
l'emplacement des sondages de reconnaissance Si à S3 ; elle est égale approxima-
tivement à 1 m dans le puits communal qui n'a pas atteint le substratum oligocè-
ne imperméable.
2 -2 2- La transmiss ivité est de l'ordre de 100 m /h, soit environ 3.10 m '•<?,
mais sur le second site étudié, au lieu dit "Le Ranquet", l'évolution du rabatte-
ment en fonction du temps de pompage nous conduit à admettre qu'après 25 minutes
de pompage, le cône de dépression atteint une limite étanche.
- Pour un débit de 50 ni /h représentant le débit.complémentaire demandé,
les valeurs théoriques du rabattement dans les sondages Si et S3, après 20 heures
de pompage s'élèvent respectivement à 0,64 m et 1,01 m.
Pour l'évaluation des rabattements ci-dessus on a admis 2 hypothèses :
- Les pertes de charge inhérentes à l'équipement du sondage sont nulles ;
il convient en particulier de programmer les ouvrages de captage définitifs pour
réduire effectivement au minimum ces pertes de charge ;
- La durée des pompages n'a pas été suffisante eu égard au colmatage du lit
et des berges de la Cèze, pour mettre en évidence une éventuelle réalimentation
induite à partir de la limite à potentiel constant représentée par le plan d'eau
de la Cèze.
Par ailleurs, les valeurs du rabattement calculées ci-dessus pour un
débit de 50 m /h correspondent à la position du niveau piézométrique en mai 1973.
On peut penser que sur le site de la station de pompage communale, la baisse du
niveau piézométrique en période d'étiage est de l'ordre ou inférieure à 0,50 m ;
mais il nous paraît utile de mesurer la position du niveau piézométrique dans le
sondage S3 au lieu dit "Le Ranquet", au cours de l'étiage 1973.
- 27 -
6.2 - PROPOSITION DE TRAVAUX DE CAPTAGE DE LA NAPPE ALLUVIALE
6.2.1 Implantatton d'un forage d'exploitation à l'emplacement du sondage SI
Dès à présent, le sondage de reconnaissance SI peut être exploité avec
un groupe électro-pompe de surface pour fournir un débit complémentaire de l'ordre
de 30 m /h en attendant la réalisation des travaux de captage définitifs.
On pourrait également approfondir le puits existant pour obtenir le dé-
bit complémentaire demandé estimé à 50 m /h, mais les .aménagements de surface ne
permettent pas de réaliser l'approfondissement du puits dans de bonnes conditions
et par ailleurs, il serait nécessaire d'interrompre l'exploitation de l'ouvrage
au moins partiellement pendant la durée des travaux.
Nous proposons donc d'effectuer un ouvrage de captage à l'emplacement
du sondage Si dont les caractéristiques pourraient être les suivantes :
- La profondeur du forage d'exploitation serait de 11 m, soit environ 9,50 m
dans les alluvions et 1,50 m dans le substratum oligocène ;
Le diamètre du forage sera fonction du débit que l'on souhaite y prélever
du diamètre du ou des groupes électro-pompes immergées mis en place dans ce fora-
ge.
1er exemple : Q = 50 m /h ; installation d'un seul groupe électro-
pompe de 8 ".
On peut prévoir l'équipement suivant : le forage sera équipé d'un tu-
be crépine de diamètre 250 mm sur 2 m de hauteur au toit du substratum oligocène,
soit approximativement de 7,50 à 9,50 m, avec un pourcentage de vide de 30 7. : la
largeur des ouvertures sera égale à 5 mm et la surface des vides sera égale dans2
ces conditions à 0,471 m . La vitesse d'entrée de l'eau sera égale à 0,030 m/s qui
correspond à la vitesse d'entraînement des sables de granulométrie inférieure à
0,20 mm en première approximation. Le rabattement théorique après 20 heures de pom-
page serait égal à 0,58 m
2ème exemple : Q =. 50 m /h ; installation de deux groupes électro-
pompes de 8".
Le forage sera équipé d'un tube crépine de diamètre 500 mm. Les carac-
téristiques de la crépine seront les mêmes que ci-dessus. La vitesse d'entrée de
l'eau sera égale à 0,015 m/s '. Le rabattement théorique, après 20 heures de pompage
serait égal à 0,53 m.
- 28 -
Les pertes de charge inhérentes à l'équipement du forage devraient être
faibles dans les deux exemples ci-dessus. Il est inutile de prévoir un massif
filtrant eu égard à la granulométrle des alluvions. Le diamètre de l'ouvrage de
captage doit être conditionné essentiellement par le diamètre des pompes.
3ème exemple : Q = lQp m /h ; installation d'un ou deux groupes
électro-pompes de 100 m /h.
Le rabattement théorique après 20 heures de pompage serait égal à 1,06 m.
La vitesse d'entrée de l'eau serait égale à 0,030 m/s pour un tubage crépine de
500 mm de diamètre ayant les caractéristiques définies dans les exemples précédents.
En définitive, la création d'un ouvrage de captage à proximité du puits
communal, à l'emplacement du sondage Si fournira le débit complémentaire demandé.
Dans un avenir éloigné, des besoins en eau beaucoup plus importants pourraient
être satisfaits par l'exécution d'un second ouvrage de captage à l'emplacement du
sondage S2.
6.2.2 Implantation d'un forage d'exploitation à l'emplacement du sondage S3
Si la réalisation d'un ouvrage de captage au lieu-dit "Le Ranquet" re-
présente une diminution importante du coût de la conduite d'adduction, on peut en-
visager la création, d'un ouvrage de captage à l'emplacement du sondage S3 dont les
caractéristiques techniques seraient identiques à celles proposées pour le forage
d'exploitation implanté sur le site précédent.
La profondeur du forage d'exploitation serait de 11,50 m, soit 10 m en-
viron dans les alluvions et 1,50 m dans le conglomérat oligocène. Le diamètre du
forage serait de 250 mm ou 500>mm suivant que l'on installe une ou deux pompes élec-
triques immergées. Le rabattement théorique après 20 heures de pompage serait égal
à 0,955 m pour un forage de 250 mm de diamètre et à 0,90 m pour un forage de 500 mm
de diamètre.
Si l'on souhaite exploiter un débit plus important, il nous apparaît
souhaitable d'effectuer quelques observations complémentaires en période d'étiage :
pose d'un limnigraphe pour suivre les variations du niveau piézométrique, pompage
d'essai dans un forage de reconnaissance dé '8 à 10 " dont la durée serait comprise
entre 24 et 48 heures pour déterminer les conditions de réalimentation de l'aquifère.
- 29 -
7 - CONCLUSION
L'étude hydrogéologique préliminaire et les sondages de reconnaissance
SI à S3 ont permis de proposer deux emplacements de forage pour couvrir les be-
soins complémentaires en eau de la commune de St Ambroix.
- Un forage implanté à l'intérieur du périmètre de protection du puits com-
munal permettra d'obtenir un débit de l'ordre de 100 m /h, supérieur au débit de-
mandé, évalué à 50 m /h.
- Un forage implanté au lieu dit "Le Ranquet", à l'emplacement du sondage
S3, sur un terrain boisé de la Société des Houillères du bassin des Cévennes, de-
vrait permettre d'obtenir le débit demandé, mais nous proposons d'installer un
limnigraphe pour suivre les variations du niveau piézotnétrique au cours de l'étia-
ge 1973.
73 SGN 207 LRO
Annexe (J
ALIMENTATION EN EAU DE St AMBROIX ( Gard)
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
Extrait d e la carte I.G.N Aies 3 - 4 au 1 / 2 5 0 0 0
A) CARTE GEOLOGIQUE DRESSEE PAR G. BERGER
CARTE DE SITUATION DES SONDAGES
DE RECONNAISSANCE S1 ET S3
Emplacement des sondages de reconnaissance hydrogéologique effectués en Hai J973
Alluvions récentes et actuelles
Alluvions anciennes (terrasse moyenne)
Alluvions anciennes (haute terrasse)
Conglomérats
Marnes gréseuses, grès et bancs de conglomérat- OLIGOCENE SUPERIEUR
Calcaires, faciès urgonien- BARREMIEN SUPERIEUR
Marnes feuilletées grises- CALLOVIEN •
Calcaires gréseux micacés et mornes noires - BAJOCIEN AALENIEN
Calcaires siliceux bleus à chaules - SINEMURIEN
Contour géologique
Faille
2 IOS
Faille des CEVENNES
fr
(..? '.j. - V . . . - -
le Paradis Jtj ^' ¿ * u ,, v.. y.-_ V > r " ,. * \ ""
Station depompage actuelle
73 SGN 207 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE St AMBROIX ( Gard)
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
PLAN DE SITUATION DES TRAVAUX DE RECONNAISSANCE
EFFECTUES AU LIEU DIT "LE RANQUET" ET SUR LE SITE DE LA
STATION DE POMPAGE ACTUELLE
ECHELLE 1/5 000
SEI +
SP1
Sondage électrique
Sondage pénétrométrique
Sondage de reconnaissance hydrogéologique
Puits existants au lieu dit "le Ranquet "
Réservoirs Communaux actuels
La construction de réservoirs complémentaires est prévue
au Heu dit " /es Angles" en rive gauche de ta Cèze
2 ¡06
73 SON 207 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE St AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
PLAN DE SITUAT/ON DES TRAVAUX DE RECONNAISSANCE
EFFECTUES SUR LE SITE DE LA STATION DE POMPAGE ACTUELLE
PROF«-
Station de pompage
Transformateur
Sondage de reconnaissance hydrogéoiogique
SE/ + Sondage électrique
SP î f¿j Sondage pénétrométrique
2107
73 SGN 207 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE 5t AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
DIAGRAMMES DES SONDAGES ELECTRIQUES N° 1,4,14,17 A 19
Alluvions récentes de ta Cèze = sables, graviers et galets
Substratum oligocène imperméable - marnes gréseuses, grès et bancs de conglomérat
Substratum oligocène supérieur imperméable = conglomérats
2108
-i ri—t - » t ' • • ' • + " ' ( H i ' - . . . .
3 4 5 6 7 8 9 I0N" 269
metres
2108
Eo
cOí
9IOJ
N 2ó9
2109
9IOJ
2 /Off
IN- 2W
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2108
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en metres
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3 4 5 ó 7 ß 9102
N' 269
2 3 4 5 6 7 8 9 iO3
A~ en mètres
2 to
73 SGN 207 LRO
Annexe (5
ALIMENTATION EN EAU DE 5t AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
PROFILS DE RESISTIVITE APPARENTE CORRESPONDANT
AUX LONGUEURS D'EMISSION 8,12 ET 20 METRES
(Ci emplacement des stations sur tes Annexes 2 et 3 )
-co
i i
Î7OO-,
J6OO-
1500-
1 400-
1300-
1 200-
/ 100-
1 OOO-
900 •
vT
••Z 800 •
700 •
600
500
400
300
200
100
0
PROFIL 1
SE 2
PROFIL 2SEH
A
SE 13
II
J
**- = 20
\SE15
SE 16SE 17
au Heu dit"LE RANQUET"
SE 18
*
SE
M 1
19
1
7 700
1600
1500
1400
1300
1200
1100
• 1000
• 900
800
• 700
600
• 500
400
300
• 200
• WO
. 0
2109
73 SGN 207 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE St AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
DIAGRAMMES DES SONDAGES PENETRÓME TRIQUES
2110
SP1
oL_
O 1
1 -
2 -
3 -
4 -
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• « - •
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ï 6T3COo
Q- 7 -
8 -
9 -
10 -
11 -
12 -I
10 20 30 40l i l i
v
"Sv
Eau à 5,25m le 12-03-73
r i i i i0 10 20 3O 40
SP2
10 20 30 40 50i i i i i
Eau à 5,28m le 13-03-73
REFUS
I
oI I f I 110 20 30 40 50
Nombre de coups pour enfoncer la pointe de 25cm.
SP3
10 20 30i i i
Eau à 5,40m le U-03-73
REFUS
WMim î A
i0
T10
I20
130
0 10 20 30 40 50 60i i i i i i i
Eau à 5,50m te U-03-73
REFUS
\ \ \ \
0r i r i T ^
10 20 30 40 50 60
SP5
10 20 30 40_i L 1 J
rO
Eau 5 5,25m te 15-03-73
3
-4
-5
-7
-8
\ I i I iO 1O 20 30 40
•10
1t
12
73 SON 207 LRO
Annexe (7\
> • -
>*••
ALIMENTATION EN EAU DE St AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
EXTRAIT DU LIMNIGRAMME DU PUITS COMMUNAL DU 12 AU 15 MARS 1973
Q^78m3/h . . • . & |Si
ECHELLE t/5 £*•". ' ¡ C C
• • . ' I * - S
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• • . i.
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t
2ÍU .
73 SGN 207 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE St AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
POMPAGE D'ESSAI.EFFECTUE LE 15.05.1973 DANS LE SONDAGE SI
• . v .: . Q = 30,7m3/h . . - ' • . . ••: ;
> r :i GRAPHIQUE RABATTEMENT LOG temps '•:-
5,50
5,52-
5,54-
5,56-
0,00
•0,05
0.20100 200 Í0O0
2112
73 SGN 207 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE 5t AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
POMPAGE D'ESSAI EFFECTUE LE 15.05,1973 DANS LE SONDAGE S1
Q= 30i7m3/h
GRAPHIQUE D = f (log r)
D= Rabattement du niveau dynamique
rz Distance d'un point quelconque du cône de dépression au sondage S1
Niveau pièzomêtriqueavant pompage
0.001 - : -1
0,0/N ' 150
73 SGN 207 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE St AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
POMPAGE D'ESSAI EFFECTUE LE 22.05.1973 DANS LE SONDAGE S3
Q=23m3/h
GRAPHIQUE RABATTEMENT LOG temps
0,00-f- 5,855m. Profondeur du niveau d'epapompage 4 l&.A(
0.02-
1000
2UL
73 SGN 207 LRO
Annexe
ALIMENTATION EN EAU DE St AMBROIX ( Gard )
ETUDE HYDROGEOLOGIQUE
POMPAGE D'ESSAI EFFECTUE LE 22.05.1973 DANS LE SONDAGE S3
Q= 23 m3/h
GRAPHIQUE D= f ( log " /ir
D r Rabattement résiduel
tp = Temps de pompage = 150 minutes
tr - Temps écouté depuis l'arrêt du pompage
• Q
OQ.
o
I
5,86-
5,88*
5,90-
5,92-
5,94-
5,96-
5,98-
6,00-
6,02-
6,04-
6,06-
6,08-
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211SLJ