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Ankohonana nkohonana nkohonana Sahirana ahirana ahirana Arenina renina renina Bulletin d’information de l’ASA Avril à Juin 2017 N°60 1. Editorial : article Maryse…..….….........................………….…...1 2. Mot du Directeur : Invitation CMM…………..…….….…...…2 3. Saviez-vous que ? : 20 ans ZMA ……..………………….…………………………………………..…..…....2 Indépendance de Madagascar………………………………….………..……..2 4. Ressources Humaines : Le changement.……….……...….….3 5. AFPA : Formation Value-It et Rentrée 13è.………………....…..3 6. ANTANETY : Des atouts à mettre en place..…………………………………...……...……....4 Agroforesterie à Antanety …………..………….………...…...……….……….5 Journée de l’Enfant Africain ………………………………….………..……….5 7. Suivi-évaluation : Tirelire.……..…………………...…….….........6 8. Tutorat : Voyages d’études……..……..………….……….............7 9. ZMA : article Hervé ……………………………….……….……………....8 F F F A N I L O N I A . S . A N ° 60 A . S . A N ° 60 A . S . A N ° 60 1 Voilà 20 ans que l’ASA travaille à sortir des malheureux de la rue. La vie dans la rue, la misère qui vole la dignité des personnes, le bonheur de l’enfance. Pour ces hommes et ces femmes, passer d’une vie sans but, sans repère, à celle de paysan est une décision qui demande sûrement un effort bien plus grand que celui de se laisser aller ! Il leur faut se reconstruire, réapprendre à vivre, à travailler, à retrouver la confiance en soi, le pouvoir d’organiser leur vie, être capable de rendre l’enfance et l’avenir à leurs enfants. Les travailleurs sociaux de l’A- SA les aident à retrouver identité, respect de soi et des autres, discipline de vie, formation et courage dans un travail qui leur permettra de retrouver leur dignité. A Antanety, un des premiers lieux d’ac- cueil, étaient affichées ces quelques lignes d’un poème « Battant contre Perdant ». Le Battant pense que c'est sans doute difficile mais réalisable, Le Perdant pense que c'est sans doute réalisable, mais trop difficile! Soyez un Battant ! Cependant certaines promotions ont connu bien des difficultés : le cyclone Gafilo a détruit plusieurs maisons, quelques autres étaient moins violents mais aussi dévastateurs, les nuées de criquets qui dévorent les récoltes, les attaques des voleurs de zébus, le manque d’eau et bien d’autres. J’ai vécu ces 20 ans avec l’ASA, proche des familles, on m’appelle Grand-mère, Bébé en malgache et au bout de ces vingt ans, lors de mon dernier séjour, j’ai éprouvé une grande émotion à la reconnaissance que ces gens m’ont manifestée. Mon plus grand regret est de n’avoir pas appris un peu le malgache et d’a- voir toujours besoin d’un interprète pour mieux échanger avec eux. J’ai ressenti cela très fort au mois d’avril dernier pour n’avoir pu répondre moi-même aux longs discours tellement spontanés et amicaux qui ont jalonné mon passage dans les villages. Les souri- res, les serrements de main de part et d’autre compensaient. Quel bonheur d’avoir vu les enfants grandir, fréquenter l’école, pour certains avoir eu la possibilité d’apprendre un métier qui les fixe dans cette région. En bons citoyens, ils prendront part à la vie de leur commune. Et toutes ces familles, avec leur courage, leur acharnement, mettent en pratique formations et principes acquis à l’ASA et font revivre ainsi une région précédemment vouée à la désertification. Maryse Mathieu Présidente d’honneur d’ASA France Maryse dans l’église Sainte Famille (Ampasipotsy) recevant les ca- deaux (produits agricoles) de la part des familles de la ZMA

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AAAnkohonana nkohonana nkohonana SSSahirana ahirana ahirana AAAreninareninarenina Bulletin d’information de l’ASA Avril à Juin 2017 N°60

1. Editorial : article Maryse…..….….........................………….…...1

2. Mot du Directeur : Invitation CMM…………..…….….…...…2

3. Saviez-vous que ? :

20 ans ZMA ……..………………….…………………………………………..…..…....2

Indépendance de Madagascar………………………………….………..……..2

4. Ressources Humaines : Le changement.……….……...….….3

5. AFPA : Formation Value-It et Rentrée 13è.………………....…..3

6. ANTANETY :

Des atouts à mettre en place..…………………………………...……...……....4

Agroforesterie à Antanety …………..………….………...…...……….……….5

Journée de l’Enfant Africain ………………………………….………..……….5

7. Suivi-évaluation : Tirelire.……..…………………...…….….........6

8. Tutorat : Voyages d’études……..……..………….……….....…........7

9. ZMA : article Hervé ……………………………….……….……………....8

F F F AAA NNN III LLL OOO NNN ’ ’ ’ III A . S . A N ° 60A . S . A N ° 60A . S . A N ° 60 1

Voilà 20 ans que l’ASA travaille à sortir

des malheureux de la rue. La vie dans la rue, la

misère qui vole la dignité des personnes, le

bonheur de l’enfance. Pour ces hommes et ces

femmes, passer d’une vie sans but, sans repère,

à celle de paysan est une décision qui demande

sûrement un effort bien plus grand que celui

de se laisser aller ! Il leur faut se reconstruire,

réapprendre à vivre, à travailler, à retrouver la

confiance en soi, le pouvoir d’organiser leur

vie, être capable de rendre l’enfance et l’avenir

à leurs enfants. Les travailleurs sociaux de l’A-

SA les aident à retrouver identité, respect de

soi et des autres, discipline de vie, formation et

courage dans un travail qui leur permettra de

retrouver leur dignité.

A Antanety, un des premiers lieux d’ac-

cueil, étaient affichées ces quelques lignes d’un

poème « Battant contre Perdant ».

Le Battant pense que c'est sans doute

difficile mais réalisable, Le Perdant pense que

c'est sans doute réalisable, mais trop difficile!

Soyez un Battant !

Cependant certaines promotions ont

connu bien des difficultés : le cyclone Gafilo a

détruit plusieurs maisons, quelques autres

étaient moins violents mais aussi dévastateurs,

les nuées de criquets qui dévorent les récoltes,

les attaques des voleurs de zébus, le manque

d’eau et bien d’autres.

J’ai vécu ces 20 ans avec l’ASA, proche

des familles, on m’appelle Grand-mère, Bébé

en malgache et au bout de ces vingt ans, lors

de mon dernier séjour, j’ai éprouvé une grande

émotion à la reconnaissance que ces gens

m’ont manifestée. Mon plus grand regret est

de n’avoir pas appris un peu le malgache et d’a-

voir toujours besoin d’un interprète pour

mieux échanger avec eux. J’ai ressenti cela très

fort au mois d’avril dernier pour n’avoir pu

répondre moi-même aux longs discours tellement spontanés et

amicaux qui ont jalonné mon passage dans les villages. Les souri-

res, les serrements de main de part et d’autre compensaient. Quel

bonheur d’avoir vu les enfants grandir, fréquenter l’école, pour

certains avoir eu la possibilité d’apprendre un métier qui les fixe

dans cette région. En bons citoyens, ils prendront part à la vie de

leur commune. Et toutes ces familles, avec leur courage, leur

acharnement, mettent en pratique formations et principes acquis

à l’ASA et font revivre ainsi une région précédemment vouée à la

désertification.

Maryse Mathieu

Présidente d’honneur d’ASA France

Maryse dans l’église Sainte Famille (Ampasipotsy) recevant les ca-

deaux (produits agricoles) de la part des familles de la ZMA

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F a n i l o n ’ i A S A - N u m é r o 6 0

Une association de soutien à l’ASA organise une conféren-

ce avec un représentant de l’ASA

Comme chaque année, une délégation de l’ASA est invi-

tée pour participer à l’assemblée générale d’ASA France.

Nous avons profité de cette occasion pour répondre favora-

blement à l’invitation de la présidente de l’association Châte-

laillon Mitia Malagasy (CMM) : venir animer avec elle une

soirée de rencontre avec les adhérents et sympathisants de

l’association. Rendez-vous était donc donné pour le mercredi

17 mai au Centre culturel Beauséjour de Châtelaillon-Plage à

18 heures.

Le principal objet était d’animer une conférence sur la

découverte de l’ASA ainsi que de ses activités. Une cinquan-

taine de personnes, adhérentes ou pas encore, ont répondu

présentes à l’invitation.

Après le rappel du lien fort qui existe entre ASA et

CMM à travers la personne de Marie France, première prési-

dente de CMM et fondatrice, la projection de documentaires

sur l’ASA a été faite. Ensuite, le débat a été ouvert à l’assistan-

ce. Plusieurs questions ont été posées : l’avenir des jeunes ; la

sécurité ; la politique de naissance de l’ASA face à une forte

natalité ; le positionnement du Gouvernement malgache par

rapport au programme de l’ASA ; le territoire occupé par l’A-

SA pour son action de réinsertion ; l’autonomisation des fa-

milles ; l’état des pistes pour se rendre sur la zone de migra-

tion ; la sauvegarde de l’environnement ; la déforestation et

les actions pour y remédier; les relations de nos familles avec

les paysans voisins.

Lors de cette réunion, Annette Chantepie a évoqué la

question de la relève des membres dirigeants de CMM. Une

dizaine d’adhésions a été enregistrée à l’issue de la conférence.

Une soirée dinatoire a été organisée dans la soirée du

jeudi 18 mai. Ce fût une occasion pour moi de faire de plus

amples connaissances avec les membres de CMM.

Au cours de notre séjour, nous avons pu visiter La

Rochelle (port de plaisance et vielle ville ; le Brouage, un site

historique en lien avec le commerce du sel et le musée de la

marine de Rochefort.

Nous tenons à remercier CMM pour son invitation qui

nous a permis de découvrir, à notre tour, le dynamisme des

membres de l’association.

Pour terminer, nous ne saurons exprimer ici nos sincè-

res reconnaissances à notre banque malgache, la BMOI/

Groupe BPCE, pour le billet d’avion qui nous a permis de

nous rendre en France.

Léonce Wing Kong Directeur de l’ASA

Mot du Directeur

Saviez-vous que ?

Bon anniversaire Ampasipotsy !

1997 - 2017

***********

Il y a 20 ans, l’ASA a installé dans le moyen

-ouest sur la ZMA (zone de migration située

dans la Région Bongolava) plus exactement sur

le site d’Ampasipotsy la 1ère promotion de famil-

les migrantes. (les détails vous seront racontés dans le

prochain numéro de notre bulletin N°61)… à suivre !

Vive la République de Madagascar !

26 juin 1960 - 26 juin 2017

***********

Il y a 57 ans, Madagascar a accédé à son

indépendance et a pu enfin jouir du statut d’un

Etat souverain et libre !

Comme chaque année, les bénéficiaires de

l’ASA que ce soit à Antanety ou sur la ZMA ont

aussi célébré cette fête comme il se doit.

J. Luciani

Chargé de Communication

Résultats des examens officiels du C.E.P.E (Certificat d’Etudes Primaire Elémentaires)

Session 2017 *************

Pour les élèves de l’A.S.A : le taux de réussite général

est de 50,81% soit 94 admis sur 185 candidats issus

des 4 établissements sur la zone de migration.

Centre Ambatolahihazo : 52,54% soit 31 admis sur 59

Centre Ampasipotsy : 52,77% soit 38 admis sur 72

Centre Antanambao : 70,37% soit 19 admis sur 27

Centre Kambantsoa : 22,22% soit 6 admis sur 27

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F a n i l o n ’ i A S A - N u m é r o 6 0

Ressources Humaines Le changement, c’est la vie !

Deux collaborateurs du secteur agricole ont

adressé leurs adieux à l’ASA. Il s’agit d’abord de RAFI-

TOMANANA Martin, responsable du jardin potager

du CMR, connu affectueusement sous le nom de

« Papa 7 » à cause de son nom de famille. Il quitte l’ASA

après 11 ans de bons et loyaux service pour maintenant

s’occuper de son propre jardin et jouir de la vie auprès

de ses petits- enfants.

Dans le même mois, partait aussi RAKOTOA-

RINDRANO A. Richard, encadreur agricole auprès des

familles ASA pendant 13 ans. Il était le plus actif lors

des campagnes de reboisement. Son défi le plus récent

était de créer des villages parfaitement boisés dans la

nouvelle zone de Marimtampona et ce à compter du

village d’Antsahamivaotra (14PN).

Pour les remplacer, l’ASA a recruté un jeune sor-

tant du CMR qui a déjà construit sa vie d’adulte dans la

ZMA, MBOLAMANAMPISOA Cend-Roi, ainsi que

par RAVAOARIMANANA Olivia, praticienne aussi du

Développement communautaire en milieu rurale.

Pour le volet social, nous avons aussi dit

« Veloma » au responsable pédagogique et responsable

de l’internat d’Ampasipotsy. Une nouvelle recrue en la

personne de RAKOTONANDRASANA Jules s’imprè-

gne actuellement de la philosophie ASA en attendant

la nouvelle organisation à mettre en place.

Enfin, pour changer, une ingénieur agronome

diplômée de l’ESSA de l’Université d’Antananarivo,

RAJAONARIVELO Annie d’Arc a rejoint l’équipe,

pour l’instant en tant que Conseiller Agricole : elle ap-

porte sa propre vision quant au paysage et cultures du

Moyen Ouest, ayant travaillé auparavant dans une

plantation à vocation commercial.

Ces nouvelles personnes sauront elles insuffler

leur énergie et leur dynamisme à l’ASA ? Qui sait, l’ave-

nir nous le dira. En attendant, bienvenue à nos nou-

veaux collègues !

Razafindrainibe Vololona, Responsable des Ressources Humaines

1ère vague des jeunes diplômés en informatique

formés par Value-It

Partenariat avec VALUE-IT

Avec la contribution de Benoit Pelier et l’entre-prise Value-It, les jeunes sortants du CFA ont bénéficié de la formation informatique au sein de cette société. 10 jeunes par vague ont poursuivi une formation de 6 séan-ces. 17 jeunes sont actuellement certifiés. La formation est un succès car déjà un stagiaire sortant a été embau-ché chez Value-It. A part la formation des jeunes, le CFA a aussi reçu des dons de matériels informatiques pour la formation au centre.

Rentrée de la 13ème promotion CFA

Après 2 mois et demi d’attente, le CFA a pu commencer

la formation ! La rentrée officielle des jeunes en forma-tion artisanale s’est déroulée le mercredi 21 juin dernier.

Le Président de l’ASA et le Directeur étaient pré-sents lors de cette cérémonie d’ouverture ainsi que toute l’équipe d’encadrement du CFA. La cérémonie a com-mencé par une prière suivie d’un discours d’accueil fait par le Directeur. Pour clôturer la responsable du centre a expliqué l’organisation générale du CFA (fonctionnement, règlements, discipline, …) puis donné quelques consignes aux nouveaux stagiaires qui étaient présents à la cérémonie. Cette année le centre a choisi comme slogan : « l’avenir est entre vos mains, saisissez les oppor-tunités ». La filière informatique va compléter le program-me de formation. 7 nouvelles associations ont renforcé la liste des organismes qui recommandent des jeunes pour suivre la formation au CFA à savoir : ONG Tanora Miahy ny Sahirana (TA.MI.SA), Ekar Md Louis NAMONTANA, Ekar St Jérôme Anosibe, Ecole de Rugby (EREV), ONG Développement Ecologie et Culture (ODEC), ONG HARDI Madagascar, SOS Village d’enfants Vontovorona. L’ASA par le biais de son volet « réinsertion urbaine » tiens à manifester ici ses vifs remerciements au soutien de ses 2 principaux bailleurs (Imperial Tobacco et Frères de nos Frères).

Rabiasoa Sarah Responsable des AFPA

A.F.P.A

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F a n i l o n ’ i A S A - N u m é r o 6 0

Nouvelles d’Antanety Des atouts… à mettre en œuvre pour réussir !

L’ASA œuvre auprès des familles en situation de

précarité. Ainsi, les accompagnements psychologique et

les activités pastorales, notamment la formation humai-

ne intégrale, nous sont indispensables.

Les interventions de la sœur Marie Florence

(congrégation des sœurs Petites Franciscaines de Marie)

œuvrent dans ce sens. La connaissance de soi dans l’in-

vestissement familial et socio-économique en maîtrisant

les trois énergies qui animent la personne humaine :

énergie liée (quant la personne est mue par une certaine

contrainte intérieur ou extérieure), énergie mobile

(quant c’est l’émotion, le sentiment ou l’humeur qui nous

font bouger) et l’énergie autonome (qui privilégie le sens

de la responsabilité avec un esprit libre de toutes pres-

sions quelconque).

Il en est de même pour le Pasteur… qui officie au

Temple FJKM Antanety Kingory. Pareil pour le Père Ro-

mule, un prêtre capucin assurant une présence active de

l’ECAR auprès des familles. Sœur Pascaline, Supérieure

de la Communauté des sœurs Franciscaines Missionnai-

res de Marie du district de Fenoarivo, veille sur l’éduca-

tion de la foi aussi bien des adultes que des jeunes et

adolescents de nos centres tout en leurs prodiguant

quelques séances d’alphabétisation.

Ces interventions sont effectuées tous les mercre-

dis et dimanches à Antanety en vue de forger la personne

humaine car il n’est de richesse que d’homme !

Etant donné que les conditions requises pour leur

transfert sont réunies, les 16 ménages de la PN20 sont en

passe de s’implanter à la ZMA. Après la séance de signa-

ture de leurs contrats en fin avril dernier, les 16 pères de

familles de cette promotion sont en train de prêter mains

fortes à la construction de leurs maisons à AMBOHIMA-

NAMBOLA, nom du village de la PN20 tout en s’attelant

aux activités agricoles notamment potagères. Ce depuis

le 09 mai 2017. Ce double investissement convenu depuis

Antanety et en tandem avec l’équipe de la ZMA vise à

rectifier certaines expériences de retard du passé… Après

un mois d’implantation dans la zone, certains pères de

familles de la PN20 nous font savoir qu’ils sont aussi ca-

pable de réaliser, voire dépasser, les performances de

leurs prédécesseurs… Moral de gagnant. Un atout majeur

pour l’envol !...Des légumes commences à garnir les par-

celles de terrains agricoles qui leurs sont attribuées. L’é-

lévation des mûrs des maisons sont en bonne voie… C’est

bon pour le moral !

A Antanety, les ménages de la PN22 sont en

train de s’investir à la confection de briques. Objectif :

60 000 unités de briques en argile cuite par ménage.

Nous sommes actuellement en phase de malaxage et la

mise à moule. La mise au four est prévue vers la fin juil-

let 2017. C’est la participation des ménages à la cons-

truction de leurs maisons à la ZMA. Dès que les bri-

ques seront cuites, la formation-production en menui-

serie sera effectuée à l’atelier du DSF. Les activités

agricoles sont toujours de mise : culture de pomme de

terre et autres légumes, l’intensification de l’agrofores-

terie et l’agroenvironnement avec Marine Barizien, étu-

diante d’AgroParisTech à Paris en stage de 2 mois à An-

tanety. Ce, en collaborant avec Prisca, le formateur en

agro-élevage du centre. Les conséquences du réchauffe-

ment climatique sont bien réelles et nous incitent à

adopter une certaine résilience. Il s’agit d’agriculture:

qu’est qui doit changer dans nos manières de faire ?...

les itinéraires techniques à maîtriser ?... Savoir changer

et être capable de changer de paradigme en milieu ru-

ral. Ce sont des atouts à cultiver pour réussir en milieu

agricole, dans la migration…

Par ailleurs, nous allons procéder à la fusion des

deux promotions, PN21 et PN22, qui constituent donc

le CASA2 de manière conjoncturelle. L’intensification

des formations et le renforcement des capacités, no-

tamment agricoles, vont bon train. Parallèlement à cela,

l’animation de rue bat son plein en vue de l’ouverture

prochaine du CASA1 et du PRECASA.

Ambohimanambola (village de la PN20) est à

deux pas de Soanafindra (village de la PN19). Les réali-

sations à la PN19 sont palpables et bien soulevées par

les hommes de la PN20. Investir et s’investir tout de

suite ! Il est bien possible de concrétiser son projet. Ces

réalisations, comme références, sont communicatives.

Ce sont aussi des atouts pour entretenir l’enthousias-

me dans cette zone de migration.

Andrianasolo Louis Marie de Gonzague

Superviseur d’Antanety

Formation en briqueterie à Antanety

Familles d’Antanety dans les champs.

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F a n i l o n ’ i A S A - N u m é r o 6 0 Antanety (suite)

Agroforesterie à Antanety

Voilà déjà un mois que je participe au fonc-

tionnement de l’ASA sur le site d’Antanety, et sur-

tout aux formations agricoles des familles. J’ai pu

voir les familles travailler leurs parcelles, récolter

leurs productions, écouter les formations sur l’éleva-

ge et l’agriculture, s’interroger sur l’efficacité de leur

travail et se rendre compte de leur avenir sur la

ZMA. Dans toutes ces étapes ils sont guidés et écou-

tés. Mais l’ASA voit plus loin et veut mener ses fa-

milles à une réelle conscience des enjeux agricoles

actuels. Dans cette optique nous avons déjà com-

mencé une sensibilisation au reboisement et au

fonctionnement des forêts. Nous préparons égale-

ment des interventions sur l’agroforesterie et les as-

sociations de culture pour que les familles soient

incitées à mettre en œuvre ces pratiques.

Les buts sont multiples. Tout d’abord les fa-

milles doivent pouvoir faire face aux dérégulations

climatiques en utilisant des systèmes de production

résilients et efficaces. Ensuite les familles sur la

ZMA seront amenées à gérer plusieurs hectares, un

travail démesuré par rapport à la trentaine d’ares

dont ils disposent à Antanety. Ces pratiques leur

permettront de valoriser leurs terres avec moins de

travail et plus d’efficacité, en plus de leur permettre

de dégager une surproduction. L’association des ar-

bres avec les cultures permettra également de créer

des écosystèmes moins vulnérables aux maladies et

plus autonomes. Et enfin, l’ASA a une vision à plus

long terme et espère garantir aux générations actuel-

les mais aussi futures des terres fertiles et protégées

contre l’érosion, des forêts bien entretenues et des

cultures florissantes, ainsi que des paysages agréa-

bles et sains.

Marine Barizien Stagiaire en formation agricole à Antanety

Les enfants des centres d’Antanety

célébrant la JEA 2017

Journée de l’Enfant Africain célébrée à Antanety

L’éducation citoyenne fait partie des activités oc-

troyées aux familles (petits et grands) durant leur passage à

Antanety. Presque chaque jour de l’année, une journée mon-

diale commémore un peuple, une cause, un objet ou une dis-

cipline. Pour la date du 16 juin 2017, c’était la Journée de

l’Enfant Africain (JEA). Tous les enfants de l’ASA toutes

catégories confondues (garderie, primaire et secondaire)

n’ont pas manqué de célébrer cette journée spéciale.

Cette date est tombée un jour ouvrable. Nous avons

consacré cette journée à nos enfants. Elle est bien organisée

car nous avons planifié un programme du matin au soir.

Alors que les enfants sont encore en classe la matinée, nous

travaillons bien avec les mères sur la préparation de cette

fête : faire la liste des jeux, inventer des chansons d’enfants

qui parlent des droits des enfants et ramasser tous les pos-

ters sur ce thème.

La manifestation a commencé en début d’après-midi.

Tous les enfants étaient mignons ce jour-là, ils sont tous

fiers d’avoir été maquillés. On a fait un carnaval depuis le

centre du Casa 2 vers la grande cour de la Maison bleue en

arborant les posters (droits des enfants de l’Unicef) tout en

entonnant divers chants dont l’un intitulé : « Omeonareo ve ry

Dada sy Neny ny zonay » a spécialement ému tous les parents

qui ont assisté à cette fête. Une centaine d’enfants ont rem-

pli la cour. Différentes manifestations ont parsemé cet après

-midi là comme : des jeux de compétition (bouteilles, fou-

lards, téléphone, chiffres…). Nous avons terminé la journée

par la distribution de bonbons, de biscuits et de ballons

pour tous les enfants venus participer à cette JEA 2017.

Chaque enfant est rentré chez soi ravi et satisfait !

Raheliarimalala Ursule

Assistante sociale à Antanety

Les familles transplantent

des bananiers sur les

terrasses pour prévenir

l’érosion et fournir de

l’ombre aux cultures

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F a n i l o n ’ i A S A - N u m é r o 6 0

« Tirelire des familles ASA ! »

« L’autonomisation des familles installées dans la zone

de migration de l’ASA » est l’une des stratégies majeures de l’A-

SA, dans le cadre de son programme de réinsertion en milieu

rural. Ainsi l’équipe d’encadreurs locale se démène-t-elle dans

son encadrement de proximité, pour leur apporter des conseils,

des appuis techniques et organisationnels. Hormis les activités

classiques qui sont essentiellement les activités agricoles et les

petits élevages, l’ASA, accompagnée par son partenaire finan-

cier, a pu mettre en œuvre une unité d’extraction d’huiles es-

sentielles auprès du domaine Faniry, endroit dédié dans la

ZMA, pour développer cette activité génératrice de revenus,

afin d’avoir un peu de financement en interne pour contribuer

aux dépenses inhérentes au différentes activités de l’ASA.

Encore en phase d’expérimentation, cette unité d’AGR

démontre déjà son efficacité agro-économique et environne-

mentale par les différentes essences : baie rose (shinus terebentifo-

lius) , gingembre (zingiber officinale), Ravintsara (cinnamomum campho-

ra cineolifera), romarin (rosmarinus officinalis), eucalyptus citriodora….)

qui sont cultivées sur le lieu, son équipe a pu en extraire des

huiles essentielles grâce aux différents dispositifs installés sur

le site (alambics…) et a pu en vendre à des prix avantageux.

Mais ce site d’exploitation (le domaine Faniry) est assez limité

en superficie pour permettre des cultures à grande échelle pour

fournir des matières premières suffisantes extractibles afin de

maximiser le rendement de la petite entreprise - du coup, ce

serait une grande opportunité pour les familles installées dans

la ZMA, de prêter mains fortes à cette unité d’AGR, pour four-

nir lesdites matières premières. Pour les familles intéressées,

cette activité complémentaire pourra faire d’une pierre deux

coups – soit en plantant ces essences (Ravintsara, baie rose)

sur les bords des parcellaires des courbes de niveau de leur

champ, ces dernières peuvent jouer également le rôle de brise

vent et fixation du sol grâce à leurs racines. Leurs feuilles, à ter-

me, seront vendues auprès de l’unité d’AGR du domaine Faniry

pour avoir d’autres ressources financières supplémentaires

leur permettant d’augmenter leurs moyens d’exploitation donc

des revenus durables pour elles. Pour le gingembre, le climat de

la ZMA est propice à cette spéculation qui peut fournir 15ton-

nes à l’hectare de rendement ! Si cela soit-il, les familles ne tar-

dent pas à accéder rapidement à leur autonomie. Cette unité

d’AGR sur le domaine Faniry sera donc une véritable

« Tirelire » pour les familles dans la ZMA. Espérons qu’elles

sauraient en profiter !

Randriarimandroso Roger

Responsable du suivi-évaluation des programmes (volet rural)

Suivi-Evaluation

Quelques photos lors de la confé-rence organisée par l’association CMM au Centre culturel Beausé-jour de Châte-laillon-Plage

Quelques photos prises sur le chantier de la 20è promo-tion en cours de construction sur notre zone de migration

Les travaux avan-cent bien. S’il n’y a pas de soucis, les familles pour-ront s’installer là-bas vers le mois d’Octobre pro-

chain

Au micro, le Directeur de

l’ASA durant son intervention

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F a n i l o n ’ i A S A - N u m é r o 6 0

Voyages d’études 2017

Comme chaque année, vers la fin de l’année

scolaire, le service tutorat organise des voyages d’é-

tudes pour les classes d’examens c’est-à-dire la 7ème

et la 3ème.

Les 26 et 27, quelque 182 élèves de la classe

de 7ème ont pu visiter les sites touristiques d’Anala-

vory et d’Ampefy dont le Geysers, la chute de la Lily

et l’Ilot de la vierge.

Arrivée vers 10 heures 30 mn à Analavory,

ils ont tout d’abord visité le Geysers. Ce qui intéres-

sait le plus les élèves, c’était le bain de boue de cal-

caire mais ils n’ont pas osé y baigner. Après nous

étions sur la chute de la Lily, fascinés par la chute, ils

y étaient restés plusieurs minutes. Après le déjeu-

ner pris sur le parking de ce site, vers 14 heures,

nous avons repris la route pour la dernière destina-

tion : l’Ilot de la Vierge. Nous avons quitté ce dernier

lieu vers 16 heures 30 pour rejoindre le lieu de cou-

chage qu’est l’EPP d’Analavory.

Malgré la fatigue qui s’est fait sentir, les élè-

ves ont quand même bien profité de la journée.

Pour la classe de 3ème, le voyage d’études a

eu lieu dans la ville d’Antsirabe, les 14-15-16 juin der-

niers. Cette fois-ci, les élèves ont visité le CNFPAR

ou Centre National de Formation Professionnelle

Artisanale et Rurale et la SEMINA (Société des

Eaux Minérales d’Antsirakely ou le Visy Gasy) de

Vinaninkarena, le lac sacré de Tritriva et le lac

Andraikiba.

Nouvelles du Tutorat Le départ d’Ampasipotsy était le mercredi 14 vers

10 heures pour n’arriver à Antsirabe que le 15 juin vers 4

heures du matin, à cause de quelques soucis d’ordre méca-

nique de la voiture.

L’heure de la visite pour le Visy Gasy était fixée à

10 heures. Le responsable a montré le fonctionnement de

l’usine et la production de l’eau gazeuse, une belle décou-

verte pour les élèves. Puis dans l’après midi, vers 13heures

30, nous avons visité le CNFPAR, un centre où l’on ap-

prend l’agriculture et l’élevage, l’ouvrage bois, l’ouvrage

métallique, le BTP, et la Mécanique auto. Le niveau re-

quis pour être admis dans le centre est la 3ème, avec ou

sans brevet. A la fin de la formation qui dure trois ans, les

stagiaires obtiennent un diplôme délivré par l’Etat

(équivalent du BT et de licence technique).

Le vendredi 16 dans la matinée, la visite se tenait

sur le lac de Tritriva qui est un lac formé suite à une érup-

tion volcanique à Antsirabe, avec 146 mètres de profon-

deur. Ceci est, paraît-il, lié au lac d’Andraikiba par une

grotte souterraine.

Dans l’après midi, les élèves ont eu l’occasion de

visiter la ville d’Antsirabe, ils en ont profité de faire le

shopping pour ramener les « Voan-dalana » chez eux et

d’assister à un spectacle gratuit du groupe Lôla sur l’ave-

nue de l’indépendance.

Le samedi 16, les élèves ont quitté la ville d’Antsirabe

pour rejoindre à Ampasipotsy.

Misa Andrilalaina

Assistante du programme de parrainage

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Zone de Migration ASA

La saison sèche a commencé son apparition depuis

quelques mois. Les paysans savent très bien que cette période

est assez difficile (recrudescence des vols de zébus, période de

feux de brousse, vente de paddy aux collecteurs,…). Il fallait

donc s’y préparer à l’avance.

Le paddy est l’élément de base de cette préparation.

Mai et juin restent les mois de sa production sur la zone de

migration. Beaucoup de paysans ont fait remarquer une baisse

de production cette année due au manque d’eau (tarissement

des sources et des rivières à des périodes propices à l’irrigation

des rizières). Cette baisse de production est sans doute consta-

tée au niveau national. Les collecteurs en profitent pour rafler

toute la production et font de la surenchère dans chaque villa-

ge où ils passent. L’ouverture inespérée des greniers commu-

nautaires villageois (GCV) en mi-juin a pu réduire ces va-et-

vient. L’Avance sur Produits (ASP) a été une bouffée d’oxygène

pour les villageois mais le mal est déjà fait. Les ¾ des produc-

tions de paddy sont déjà raflés par ces collecteurs. Qu’advien-

dra-t-il alors dans quelques mois, au moment où le riz va at-

teindre son plus haut sommet au niveau des prix ? Pour résor-

ber ce flux de collecteurs dans la zone, nous pensons que la

solution la plus appropriée est cette avance sur produits d’au-

tant plus que ce sont les paysans qui la sollicitent. C’est le GPR

(Groupement des Producteurs Ruraux) qui est en charge de ce

service mais reste à trouver le financement pour le faire fonc-

tionner. L’année 2018 devrait être une année d’abondance si on

arrive à financer cette ASP dès les premières productions (fin

avril).

Après 4 ans de quiétude, les villageois du nord

(Antsahamivoatra, Tsarahasina, Ambohimasina et Ambalama-

nankasina) ont connu pour la première fois la peur de leur vie

quand des dahalos sont rentrés dans leur village pour voler

leurs zébus la nuit du 25 juin. Les dispositifs mis en place avec

les autres villageois de la commune voisine (Bemahatazana)

ont permis de récupérer tous ces zébus sauf 6. Un appui dans

l’acquisition d’autres militaires est plus que nécessaire pour

appuyer ceux qui sont déjà sur place et qui sont insuffisants.

Les écoliers arrivent aux termes de leurs études

pour cette année scolaire. Les examens officiels viennent de

débuter et les résultats du CEPE sont connus. Il reste les

examens du BEPC et du Baccalauréat. Commence après un

long moment de pause scolaire au mois de juillet pour reve-

nir au mois d’octobre. C’est également le temps des bilans

pour chaque enseignant, directeurs d’écoles de l’année

écoulée. Les évaluations du personnel sont une occasion de

voir les résultats que chacun a eu à partir des objectifs qu’il

s’est fixé au départ.

Au Faniry, les matières premières arrivent petit à

petit pour être chargées dans les alambics. La production

d’huile essentielle de baie rose suit son cours avec les diver-

ses études et analyses d’optimisation. Les stagiaires d’ISA-

RA et d’ISTOM nous appuient sur ce point et étudient en

même temps la possibilité de certifier biologiquement nos

productions ainsi que la comparaison entre un alambic so-

laire et un alambic conventionnel. La structure commerciale

est en cours de finalisation.

Au niveau social, on peut noter l’arrivée des hom-

mes de la PN20 pour participer au chantier de construction

de leur village et maisons. Avec l’équipe agricole, la moitié

participe aux activités agricoles (jardin potager, labour,

courbe de niveau, canal de protection,…) tandis que l’autre

moitié travaille sur le chantier (manœuvre, appui techni-

que). Une rotation se fait chaque semaine. Cette formule

marche bien car cela permet déjà à ces hommes de nourrir

en partie sa famille à son arrivée avant la rentrée scolaire.

Enfin, plusieurs chantiers sont en cours sur la zma.

La construction d’un réfectoire pour les internats à Ampasi-

potsy, la réhabilitation du CSB II à Ampasipotsy, la cons-

truction du lycée qui est achevé et j’en passe. Les pistes res-

tent notre bête noire. Espérons une solution cette année.

Rasamison Hervé

Responsable de la Zone de Migration

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Rédaction : Personnel ASA (Siège - Antanety - ZMA) Crédits photos : Service COM - Internet

Publication : Juillet 2017 Contact : [email protected]

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