ANNÉE INTERNATIONALE DE LA FAMILLE TABLE ......informations issue d'uns e seul activite dée réflexio commn e poin dte vue de la Montérégi eet ce, compte ten deu spécificités

ANNÉE INTERNATIONALE DE LA FAMILLE

TABLE MUL77SECTORIELLE

RÉGIONALE DE LA MONTÉRÉGIE

PORTRAIT REGIONAL

i w -

t/ACoetu

Mars 1994

LE «PORTRAIT REGIONAL»

INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC CENTRE DE DOCUMENTATION

MONTRÉAL

a été produit grâce à la collaboration des tables multisectorielles des sept sous-régions de la Montérégie.

Coordination de la production et rédaction :

• Johane F. Deshaies, présidente de la Table Multisectorielle de la Montérégie

• Luc Morel, Direction de santé publique de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie

Jacques Monette, consultant.

Secrétariat et mise en page :

• Danielle Lemieux, Direction de santé publique de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie

Impression :

• Direction de santé publique de la Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie

i

T A B L E DES MATIÈRES

Mot de la présidente 1

Portrait de la Montérégie . . 2

Structure du rapport régional 4

Activités de réflexion de Montérégie 5

Les préoccupations familiales en sous-région 9

Les préoccupations familiales en Montérégie 22

Calendrier des activités de célébration en Montérégie pour 1994 27

ANNNEXE 1 «La situation économique des familles du Bas-Richelieu»

ii

MOT DE LA PRÉSIDENTE

Dans le cadre de l'Année Internationale de la Famille, la Table Multisectorielle de la Montérégie a reçu le mandat d'organiser des activités de réflexion et de célébration s'adressant aux familles du territoire. Compte tenu des caractéristiques géographiques, démographiques, sociales, politiques et économiques de cette vaste région, la Table a décidé de mettre en place une structure décentralisée dans les sept sous-régions ou territoires de concertation. Cette approche interpellait les différents acteurs de chaque milieu (familles, intervenants, organismes communautaires et familiaux, entreprises, organismes publics et para-publics, etc.) et commandait leur implication concertée afin de répondre à notre invitation.

Ce rapport est le fruit du dynamisme et de l'implication de plusieurs organismes et individus au niveau des comités de travail dans les sous-régions. Le nombre d'activités de réflexion (10 en 1993 qui ont fait l'objet du rapport et plusieurs à venir en 1994) et de personnes qui ont participé (plus de 1 800 personnes), le nombre et la variété des thèmes de réflexion abordés sont la preuve d'un intérêt sans équivoque pour les questions touchant la famille. De plus, la quantité d'activités et d'événements de célébration répertoriés jusqu'à maintenant à travers toute la Montérégie et qui seront réalisés en 1994, nous confirme l'importance que prend de plus en plus la famille dans les préoccupations des individus et aussi des organisations.

Afin de bien traduire le portrait des sous-régions, d'identifier leurs préoccupations spécifiques et les solutions envisagées, nous avons mis l'accent sur la présentation abrégée des activités de chaque secteur plutôt que de chercher à présenter une synthèse globale des propos tenus dans toute la Montérégie. Cette approche ne nous aurait pas permis de cerner correctement les préoccupations parfois plus «locales» et les splutions originales qui sont envisagées à certains endroits, pour répondre à une réalité parfois fort différente d'une sous-région à une autre dans la grande Montérégie. Cependant, comme certains thèmes de réflexion ont semblé faire partie de préoccupations communes dans plusieurs secteurs de la région, nous en avons préparé aussi une synthèse régionale qui doit être lue et interprétée avec toutes les nuances et la prudence qui s'imposent.

Depuis le début de l'année et avec l'été qui s'en vient, plusieurs comités ont mis ou mettront en marche la réalisation d'une grande partie de leurs activités de célébration de la famille. Je leur souhaite tout le succès attendu et j'invite les familles de la Montérégie à se joindre à eux afin de célébrer l'Année Internationale de la Famille et de montrer clairement que notre région a «La famille... à coeur».

/ ] 1

Johane Deshaies Présidente Table Multisectorielle de la Montérégie

PORTRAIT DE LA MONTÉRÉGIE

La Montérégie est une vaste région qui compte en fait sept sous-régions ayant leurs caractéristiques propres. Chacune de ces agglomérations a une vie sociale, économique et politique spécifique qui contribue à conférer à la grande région de la Montérégie, son caractère plutôt hétérogène. Même à l'intérieur des territoires des sous-régions, les citoyens, intervenants et organismes s'identifient, se concertent et interviennent souvent sur la base d'une échelle beaucoup plus réduite où les structures politiques (M.R.C.) et de services (CLSC, centres hospitaliers...) prennent toute leur signification aux yeux des résidants.

Les sept territoires de concertation formant la Montérégie se regroupent autour des villes suivantes : Longueuil, Granby-Cowansville, Saint-Hyacinthe, Sorel, Saint-Jean-sur-Richelieu, Châteauguay et Valleyfield. Un portrait sommaire de ces sous-régions permet d'identifier rapidement l'étendue géographique de la Montérégie et la nécessité pour une organisation comme la Table Multisectorielle de décentraliser sa structure d'organisation et de décision.

Le territoire de concertation de Longueuil • Population : 398 409t')

Nombre de M.R.C. : 2 • Nombre de municipalités : 13

Le territoire de concertation de Châteauguay Population : 144 990(l)

Nombre de M.R.C : 3 • Nombre dë municipalités : 26

Le territoire de concertation de Valleyfield Population : 161 435(i)

• Nombre de M.R.C. : 3 • Nombre de municipalités : 35

Le territoire de concertation de Granby-Cowansville • Population : 124 520(l)


Le territoire de concertation de Saint-Jean-sur-Richelieu • Population : 139 610(,)

• Nombre dé M.R.C. : 3 • Nombre de municipalités : 34

Le territoire de concertation de Sorel • Population : 53.830(t)


2

Le territoire de concertation de Saint-Hyacinthe • Population : 175 200(1)

• Nombre de M.R.C. : 3 • Nombre de municipalités : 48

Pour la Table Multisectorielle de la Montérégie, la stratégie de réalisation du mandat au niveau des activités de réflexion propres à l'Année Internationale de la Famille, consistait à décentraliser l'organisation et la prise en charge de ces événements, en fonction des attentes, des besoins, du dynamisme et de la réalité de chaque sous-région.

(1) Population de 1991 - Source : Régie Régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie

STRUCTURE DU RAPPORT

La Table Multisectorielle de la Montérégie a laissé toute la latitude voulue aux différents comités sous-régionaux quant à la nature, au nombre, au contenu et à la forme des activités de réflexion prévues en Montérégie, dans le cadre de l'Année Internationale de la Famille.

Chaque comité avait le loisir de planifier et d'organiser le type d'événement ou d'activité correspondant à ses besoins, ses attentes, ses ressources et aucune consigne particulière n'était prévue quant à la structure et au contenu du rapport de ces activités.

Le rapport régional de la Table Multisectorielle de la Montérégie reflète donc cette caractéristique et mettra l'emphase principalement sur les préoccupations et constats soulevés par les familles et participants(es) au cours des différentes activités de réflexion ; ces informations constituant le contenu principal des documents disponibles. De plus, à moins qu'un thème ne soit repris par plus d'une sous-région, nous croyons qu'il serait délicat de présenter les préoccupations et autres informations issues d'une seule activité de réflexion comme point de vue de la Montérégie et ce, compte tenu des spécificités de chaque territoire de concertation.

Donc, afin de ne pas biaiser l'information reçue, nous la traiterons à travers trois chapitres distincts dans ce document. En premier lieu, nous ferons le relevé des activités réalisées avec les thèmes discutés, en identifiant ceux qui ont fait l'objet de discussions dans plus d'un colloque. Dans un second temps, nous présenterons les préoccupations, problèmes et pistes d'intervention soulevés dans chaque sous-région ayant tenu une ou des activités de réflexion. Enfin, pour les thèmes représentant un intérêt régional, nous relèverons les points de vue qui semblent traduire la réalité dans l'ensemble de ta Montérégie.

Pour compléter le portrait régional, nous avons inventorié les activités de célébration prévues en 1994 dans les différentes sous-régions de la Montérégie. Ce tableau est présenté à la dernière partie du rapport et complète le Livre de la région de la Montérégie.

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LES ACTIVITÉS DE RÉFLEXION EN MONTÉRÉGIE

Six sous-régions ont tenu ou planifié pour 1994, des activités de réflexion avec des familles et des intervenants de leur milieu.

Sous-région de Granby~Cowansville

Deux activités y ont été réalisées en 1993 :

• UN COLLOQUE réunissant des parents et des adolescents sous le thème «Quelle famille... quel avenir!». Cette activité a permis aux participants et participantes de réfléchir et d'échanger sur les relations parents-adolescents.

• Collaborateurs : le monde scolaire (primaire et secondaire), des organismes communautaires et familiaux, le monde municipal, de l'Église et des gens d'affaires.

• Nombre de participants : 80

• UN RALLYE PÉDESTRE FAMILIAL (parents - enfants - grands-parents) dans la région de Famham et qui a servi de prémices à une réflexion sur le thèmes «La place et le rôle des loisirs dans la famille». Cette activité a amené les participants et participantes à prendre conscience et à discuter de l'importance des loisirs en tant qu'outil facilitant la communication entre les membres d'une même famille.

• Collaborateurs : le monde scolaire, communautaire et ecclésial, un groupe d'adolescents et adolescentes.


Sous-région de Valley field

Le comité a travaillé à la préparation de six guides de réflexion touchant des réalités familiales et qui ont été développées en thématiques d'animation. Les thèmes sont :

La famille en constante transformation ; • Les relations interpersonnelles dans la famille ; • Les relations entre la famille et l'école ; • Sans emploi et emploi précaire ; • L'équilibre familial, stress, frustrations et violence ; • Les loisirs familiaux.

Le lancement des guides a eu lieu en janvier 1994 et ceux-ci sont destinés aux organismes du milieu qui pourront s'en servir pour organiser et animer des ateliers de réflexion.

Soixante-dix pochettes d'animation ont été distribuées dans la communauté et les activités de réflexion seront réalisées au cours de l'année 1994.

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Ce projet a été réalisé par des organismes membres de la Table de concertation sur la pauvreté de Valleyfield. Les responsables comptent toucher au moins 300 personnes à travers les nombreux ateliers d'échange qui sont prévus.

Une première activité de réflexion a déjà été réalisée dans cette sous-région. Il s'agissait d'un panel ayant pour thème «Vivre en famille». Plusieurs sujets y ont été discutés : la famille et l'école, la famille et le travail, la pauvreté, les adolescents et leurs loisirs. Cet événement a permis de rejoindre 70 personnes. L'organisation de cette activité a été prise en charge par la Table de concertation famille du Haut-Saint-Laurent.

Note : Le rapport de ce colloque n'était pas disponible au moment d'écrire ce document.

Sous-région de Saint-Hyacinthe

La Table de concertation a produit un guide d'animation «La famille au coeur... de notre quotidien» qui a servi d'outil de travail lors d'un colloque tenu en septembre 1993 à Saint-Hyacinthe.

Plusieurs thèmes ont permis aux participants et participantes (parents, jeunes et intervenants) de s'interroger sur le vécu et les préoccupations des familles de la région : famille et adolescents, famille et école, famille et éducation de la foi, famille et grands-parents, famille et loisirs, famille et mariage, famille et monoparentalité, famille et pauvreté, famille et travail, famille et violence.

• Les collaborateurs : le comité de pastorale collégiale, des organismes familiaux, la Fédération de la famille Richelieu-Yamaska, le service de la promotion humaine du diocèse, le regroupement des assistés sociaux, des mouvements paroissiaux et la Table de concertation jeunesse.


Sous-région de Sorel

Deux activités de réflexion ont été organisées dans ce secteur, à l'automne 1993.

• UN COLLOQUE s'adressant aux parents sur le thème «L'éducation de mon adolescent, ça m'intéresse». Plusieurs ateliers étaient prévus sur les sujets suivants : • Les parents, l'adolescent et les lois ; • Les parents, l'adolescent et la sexualité ; • Les parents, l'adolescent et les drogues ; • Les parents, l'adolescent et l'école ; • Les parents, l'adolescent et le phénomène des gangs ; • Les parents, l'adolescent et la relation parents-adolescents.

• Les collaborateurs : ce colloque a été organisé par la direction d'une école secondaire de Sorel avec l'aide du CLSC et de la commission scolaire.


Note : Au moment de rédiger ce rapport, les actes du colloque n'étaient pas disponibles.

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• UN COLLOQUE ciblant les intervenants et bénévoles des organismes communautaires et publics, avec comme thème «L'intervention auprès des familles dans la région».

• Les collaborateurs : deux centres communautaires, la commission scolaire, le CLSC et le groupe Entracte.


Sous-région de Saint-Jean-sur-Richelieu

Le comité de cette région a organisé les activités de réflexion suivantes :

• UN COLLOQUE tenu en mai 1993, ayant pour thème «Le support aux familles : une responsabilité partagée, des initiatives à mettre de l'avant». Cette activité s'adressait aux représentants des milieux communautaire, municipal, paroissial et institutionnel.

• Les collaborateurs : organismes communautaires, municipalités, CLSC. • Nombre de participants : 50

• UN DÉJEUNER COMMUNAUTAIRE s'adressant aux organismes communautaires et services publics du territoire du CLSC Richelieu qui se préoccupent de la famille. Activité réalisée en octobre 1993.

• D'autres DÉJEUNERS COMMUNAUTAIRES sont prévus pendant l'année 1994.

Sous-région de Longueuil

Le comité de ce secteur a travaillé de concert avec la Table Multisectorielle de la région pour présenter deux événements :

• UNE SOIRÉE SPÉCIALE DE RÉFLEXION à partir d'une présentation humoristique, qui a eu lieu en novembre 1993 à Longueuil. Le sujet de la soirée portait sur la toxicomanie et les relations parents-adolescents. Le thème de cette présentation était «Ce soir, on sort ensemble» et pour pouvoir assister à cet événement, les adolescents devaient être accompagnés d'au moins un parent.

* • Les collaborateurs : commission scolaire, comité famille de Longueuil, Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie, Cégep Edouard-Montpetit, Pharmescompte Jean-Coutu et la Table Multisectorielle de la Montérégie.


• UN COLLOQUE MONTÉRÉGIEN a également été organisé en décembre 1 9 9 3 sur le thème «La famille... et la fiscalité». Ce colloque a permis aux parents, intervenants, jeunes et représentants d'organismes d'échanger et de réfléchir sur les mesures fiscales touchant la famille, en regard de plusieurs sujets d'ateliers : l'école, les services de garde, les situations de pauvreté, la déficience intellectuelle,, les aînés et la réduction des impôts.

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Cette activité de réflexion étant la dernière réalisée en 1993, a permis aux représentants régionaux d'intégrer leurs préoccupations de secteur dans les échanges avec les autres participants. Les problématiques et besoins identifiés ainsi que les recommandations issues de chaque atelier revêtent donc un caractère à la fois sous-régional et régional.

• Les collaborateurs : Ville de Longueuil, Commission scolaire de Longueuil, des organismes communautaires. Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie, Unité de santé publique de l'Hôpital Charles LeMoyne, Communication Québec, Union des producteurs agricoles et la Table Multisectorielle de la Montérégie.

Ces différentes activités de réflexion ont permis à plusieurs parents, adolescents, intervenants et représentants de groupes communautaires d'échanger et de s'exprimer sur plusieurs thèmes à travers lesquels nous pouvons déjà identifier les principaux sujets de préoccupation commune des familles de la Montérégie.

Les thèmes qui reviennent le plus souvent au niveau des activités de réflexion tenues dans les sous-régions sont :

• Les relations parents-enfants (6 sous-régions) ; • La famille et l'école (5 sous-régions incluant le colloque régional) ; • La famille et les situations de pauvreté (4 sous-régions incluant le colloque régional) ; • La famille et les loisirs (4 sous-régions) ; • La famille et les aînés (2 sous-régions incluant le colloque régional).

Comme ces sujets ont été l'objet de réflexions, d'échanges et de discussions dans au moins deux sous-régions de la Montérégie, en plus, pour certains, d'avoir été repris lors du colloque régional de Longueuil, nous pouvons leur conférer un intérêt «régional» et les préoccupations qu'ils ont fait ressortir seront reprises dans le tableau de la Montérégie, au chapitre : Les préoccupations familiales en Montérégie.

Deux autres thèmes sont l'objet d'un intérêt soutenu au niveau régional : la famille et la fiscalité, la famille et le travail. Le premier thème a servi de toile de fond aux différents sujets d'atelier discutés au colloque de Longueuil et a été abordé pendant une activité de réflexion dans le secteur de Sorel. Quant au second thème, les informations disponibles ne nous permettent pas actuellement de cerner avec justesse les préoccupations régionales.

Vu l'importance de ces sujets, la Table Multisectorielle entend réaliser durant l'Année au moins une activité régionale de réflexion qui permettra de les aborder et de les approfondir de façon plus spécifique.

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LES PRÉOCCUPATIONS FAMILIALES EN SOUS-RÉGIONS

Pour cette partie, du rapport, nous avons choisi de présenter pour chaque thème discuté, les préoccupations, les problématiques, les pistes de solution ou d'intervention qui auront été identifiées et ce, pour chaque territoire de concertation qui a été en mesure de fournir ces informations. Tous les sujets sur lesquels les groupes ont échangé, sont présentés dans les tableaux qui suivent. Nous avons préféré cette forme de présentation afin de respecter et surtout de bien traduire le portrait réel des sous-régions de la Montérégie ainsi que les spécificités propres à chacune d'elles.

Sous-région de Saint-Hyacinthe

Thème Préoccupations - problématiques - attentes - constats

Famille et adolescents

* les parents pensent ne pas toujours être à la hauteur de leur rôle d'éducateurs;

* les parents sont inquiets de l'avenir de leurs enfants ; * le dialogue n'est pas toujours harmonieux entre parents et enfants ; * les parents veulent faire confiance mais se croient aussi responsables des

grandes décisions à prendre face à l'avenir de leurs enfants ; * les jeunes revendiquent de l'amour, de la compréhension et de l'écoute; * les jeunes trouvent que leurs parents ne leur laissent pas assez de place pour

leurs expressions, leurs sentiments el leur vécu ; * les jeunes ont besoin d'une relation de confiance el d'amour plutôt qu'une de

pouvoir el d'autorité


Pistes d'intervention


* que chacun ait sa place dans la famille ; * parents et jeunes devraient travailler sur des valeurs fondamentales comme le

respect, le partage, l'amour, l'écoute.

Famille et école Préoccupations - problématiques - attentes - constats Famille et école

* les liens entre parents-jeunes et parents-école sont reconnus comme primordiaux;

* l'éducation commence à ia maison el se continue à l'école ; * la qualité de vie familiale est un préalable à l'école ; * les jeunes ont besoin de l'appui des parents dans leurs études (présence et

intérêt pour maintenir leur motivation scolaire) ; * le décrochage scolaire est souvent le résullat d'une détérioration des relations

familiales; * les parents déplorent le manque de ressources humaines et techniques pour

les guider lors des difficultés scolaires des jeunes ; * les jeunes soulèvent le manque d'activités offertes en complément à

l'académique ; * les cours donnes au secondaire ne rejoignent pas l'intérêt de tous.

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Thème Préoccupations - problématiques • attentes - constats

Famille et éducation de la foi

* les adultes ont de la difficulté à aborder des notions de foi avec leurs enfants;

• les jeunes ne parlent pas beaucoup de spiritualité entre eux, sauf dans certains groupes ou dans des occasions spéciales ;

• pour certains jeunes, la pratique dominicale ne les nourrit pas et ne leur manque pas ;

* d 'autres jeunes sont motivés à aller à la messe par l ' exemple de leurs parents. Ils s ' impliquent dans des mouvements pastoraux et prennent leurs responsabilités.




• Partager en famille une expérience de foi qui réponde aux besoins de chacun.

Famille et grands-parents

Préoccupations - problématiques - attentes - constats Famille et grands-parents

• la relation avec les parents devient plus harmonieuse, moins tendue à l ' âge adulte ;

* les adultes se sentent responsables de leurs parents, de leur santé ; * les adultes ont encore besoin de l 'appui et des conseils des aînés ; • les jeunes déplorent le manque de contacts réguliers avec les grands-parents.

Famille et loisirs

Préoccupations - problématiques - attentes - constats Famille et loisirs

• les parents apprécient que les enfants aient des loisirs personnels ; ~ les loisirs en famille sont difficiles puisque les intérêts ne sont pas les

mêmes; • il est plus facile d 'adapter des temps de loisir en famille lorsque les enfants

sont jeunes ; • les réunions de famille demeurent importantes et appréciées des jeunes et des

parents ; • les jeunes apprécient surtout les moments de loisir avec leurs pairs. Les

loisirs séparés de leur famille répondent mieux à leurs besoins.

Famille et loisirs


Famille et loisirs

* tenter de concilier l 'horaire et les intérêts de chacun ; * se donner la change de partager certains moments gratuits en famille.

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Famille et monoparen-talité

* l 'en fa ni manque peut-être de stabilité dans la famille à parent unique ; * la situation est difficile pour le parent qui a la garde des enfants :

permissions difficiles à juger, pas de conjoint pour évaluer ou ajuster les décisions, manque de soutien moral ;

* l 'appauvrissement est très pénible à vivre ; * les jeunes vivent beaucoup d' insécurité ; * les jeunes développent cependant plus d ' au tonomie ; * l 'acceptation d 'un nouveau conjoint semble pénible pour les jeunes.


• trouver le moyen de soutenir la famille ; * aider chacun des individus à accepter cette situation.

Famille et Préoccupations - problématiques - attentes - constats pauvreté

* cette situation amène la dépression, la chicane, la violence et même le divorce ;

* il y a perte de fierté et d 'es t ime de soi ; * la situation peut causer un manque de motivation au travail ou à l 'école,

mener au décrochage scolaire ; * les amis se font plus rares à cause des préjugés ; * les enfants sont parfois obligés de laisser leurs études pour aller travailler par

manque d 'argeni ; * peut entraîner le jeune dans le vol, la prostitution, la drogue, la boisson.


* éliminer les préjugés envers les défavorisés ; * investir pour que chacun puisse trouver une certaine dignité humaine.

Famille et Préoccupations - problématiques - attentes - constats travail

* le travail des deux parents amène une diminution de leur présence qualitative auprès des enfants ;

* les familles ont moins d 'enfants pour pouvoir poursuivre leur carrière ; * les enfants se retrouvent souvent seuls à la maison ;

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Famille et violence

• la violence est souvent le fruit d 'un manque de dialogue el de frustrations accumulées ;

• la violence est souvent issue de personnes qui utilisent de façon abusive d 'un pouvoir ;

• la violence dans les médias, les sports influence plusieurs personnes ; • les femmes et les enfants sont les premières victimes ; • les agresseurs sont surtout des hommes de plus en plus jeunes ; • l ' exemple des parents influence beaucoup les jeunes.


* aider les gens à gérer leurs frustrations ; * retirer de la programmation télévisuelle les émissions à caractère violent ; * apprendre à se respecter dans nos différences.

Famille et Préoccupations - problématiques - attentes - constats manage

• les adultes semblent craindre pour l 'avenir de leurs jeunes face à l 'engagement el au sens qu' i ls voient dans un projet de couple ;

• l 'engagement durable n 'est pas une valeur à la mode ; • les jeunes voient dans le mariage trop de responsabilités, une perte de liberté.


* assurer la communication dans le couple d 'abord et ensuite dans la famille ; * garder des liens étroits entre tous les membres de la famille.

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Sous-région de Sorel


Famille et fiscalité

• La pauvreté engendre P isolement

Famille et relations familiales

Préoccupations - problématiques - attentes - constats Famille et relations familiales * la difficulté d 'ê t re parent ;

* la violence familiale est encore trop présente ; * les valeurs humaines ne sont pas priorisées par les parents ; * l ' isolement des personnes qui vivent des problèmes : manque de réflexe de

recherche d 'a ide chez les autres ; * la difficulté de s 'adapter aux nouvelle situations


Causes


* les changements dans les valeurs reliées au mariage, à l 'autorité parentale, à la performance individuelle ;

* les préoccupations grandissantes des parents face à l ' insécurité financière, l 'avenir personnel, la vie de couple, etc., qui engendrent une moins grande disponibilité à l 'encadrement des enfants.




* mettre sur pied une maison de la famille ; * mettre sur pied un service parent-anonyme ; * créer un outil de diffusion mettant en valeur le rôle de la famille avec un

slogan ; * donner des conférences sur des thèmes touchant ces problèmes.

Famille et habitation, loisirs et culture

Préoccupations - problématiques - attentes - constats Famille et habitation, loisirs et culture

* le besoin de loisirs et d 'activités pour les familles défavorisées ; * l 'absence d'activités de collaboration entre parents et enfants ; * la pauvreté qui engendre l ' isolement parce qu 'on n ' a pas d 'argent pour sortir

»

* le besoin d 'une plus grande of f re de loisirs s 'adressant aux familles en général.

Famille et école

y

Préoccupations - problématiques - attentes - constats Famille et école

y

• les enfants qui ont faim à l 'école ; • la performance qui renie le droit à l 'échec.

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Les organismes • l 'essouff lement des bénévoles ; • la nécessité de ne plus «découper» les familles en problèmes ; • le manque de collaboration entre les organismes ; • le besoin de créer des ponts entre les organismes et de les faire connaître ; • avoir des lieux d'accueil pour échanger ; • le manque d ' information sur les ressources pouvant apporter de l 'a ide aux

familles ;

Les organismes


Les organismes

* mettre sur pied une table de concertation famille ; * créer un réseau des organismes familiaux ; * susciter des rencontres pour partager les informations, les outils ; * développer les approches pour rejoindre les gens dans le besoin ; * faire de la publicité sur les organismes et leurs services ; * favoriser la concertation et les bonne relations.

Pour favoriser une meilleure compréhension de la réalité familiale dans cette sousrrégion, nous avons inclus en annexe un texte sur «La situation économique des familles du Bas-Richelieu» (annexe 1).

14

Sous-région de Granby-Cowansville


Famille et relations parents-adolescents

* les jeunes accusent les adultes de leur imposer des règles et valeurs dans lesquelles ils ne se reconnaissent pas ;

* les jeunes ne se sentent pas respectés des adultes ; * les parents se questionnent sur ce qu ' i ls doivent imposer et sur ce qu ' i l s

peuvent négocier avec leurs adolescents ; * le monde scolaire vit également les mêmes tensions dans ses relations avec

les adolescents ; * plusieurs étudiants ont de la difficulté à faire l 'acquisition de connaissances

dans une démarche scolaire régulière de groupe (plus de 50 % de la clientèle d ' une école secondaire) ;

* les situations sous-tendant un conflit de valeurs sont souvent porteuses d 'enjeux de pouvoir entre parents et adolescents.


* établir une relation de confiance préalable afin que la communicat ion soit possible ;

* reconnaître les adultes et les jeunes comme personne, malgré leurs rôles respectifs ;

* être capable de dire à l 'autre «je t 'a ime» ; * diffuser de l ' information quanl aux ressources disponibles pour les familles ; * continuer d 'o f f r i r des occasions afin que parents et adolescents puissent

s 'apprivoiser mutuellement.

Famille et Préoccupations - problématiques - attentes - constats loisirs

* dans la région de Farnham, la situation des loisirs est jugée déficiente envers la famille ;

* le loisir est peu développé et s 'adresse uniquement aux individus ; * le fait de participer en famille à une activité permet de tisser des liens

d 'entraide, de complicité el d'établir un contact différent ; * le principal obstacle à la pratique du loisir en famille est le manque de

temps; * un deuxième obstacle est le coût engendré par la pratique d 'activités de

loisir; * une troisième difficulté réside au niveau de l ' âge des enfants, de leur

capacité à pratiquer telle ou telle activité et de l ' intérêt qu 'une même activité puisse susciter chez tous les membres de la famille ;

* les coupures budgétaires imposées par les gouvernements dans le domaine du loisir.

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Sous-région de Saint-Jean-sur-Richelieu


Le support aux Pour les personnes et les familles : familles • permettre aux parents de se rencontrer, favoriser l ' échange ;

• l ' isolement des parents face à certaines situations ; • le besoin de contacts stimulants pour les enfants avec d 'aut res enfants ; • démystifier l ' implication du père auprès des enfants ; • le besoin d 'entraide et de support à domicile pour les nouvelles mères et les

personnes dans le besoin ; • le manque de services de garde ; • le besoin de support dans la gestion du budget familial ; • les problèmes de transport ; • l ' a ide et le support à la vie de couple ; • l 'absence de modèles précis pour les couples et les parents. Parents qui se

sentent dépassés et perdent confiance ; • le manque d ' information sur les ressources et organismes qui peuvent

apporter du support aux parents et aux familles ; • sensibiliser davantage les parents à leur rôle ; • la solitude des enfants : après l 'école s ' i ls sont seuls à la maison, lors des

journées pédagogiques, etc. ; • sensibiliser les parents a ce que vivent les jeunes, à leur besoin d 'amour ,

d 'aide, d 'écoute ; • le manque de lieux encadrés pour les jeunes après les heures d 'école ; • la communication difficile entre parents et adolescents ; besoin de trucs et

moyens simples pour susciter et favoriser les contacts ; • les conditions de vie difficiles affectant la famille : pauvreté, marginalité...

Pour les organismes : • le manque de communication et de liens entre les différents organismes ; • diffuser l ' information auprès du public ; • favoriser l 'échange de matériel et autres ressources physiques entre

organismes ; • le manque d 'arr image entre les différents organismes qui visent à apporter du

soutien à la famille ou à ses membres ; • les lieux encadrés pour les jeunes (maisons de jeunes) sont souvent peu

connus du grand public.

Pour le milieu en général : • développer la pensée famille : dans l ' o f f re d 'activités de loisir, dans les

choix politiques, etc. ; • consulter les organismes et parents avant la mise en oeuvre de nouveaux

projets : école, centre d 'achat, etc.

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Thème Pistes d'intervention

Le support aux familles (suite)

• implanter des lieux de rencontre pour les parents et les enfants : maison de la famille, rencontres parents-enfants dans les municipalités, etc. ;

* assurer la visibilité des organismes el l ' information sur leurs ressources et activités : bulletin d ' information distribué dans les foyers, publicité dans les journaux, etc.

* assurer des contacts et des échanges entre les organismes ; • trouver des moyens pour répondre à la solitude des enfants et au manque

d'activités para-scolaires en impliquant les parents et créer des maisons de jeunes, utiliser les infrastructures existantes, etc. ;

• apporter du soutien aux parents et ligne téléphonique d 'écoute , d ' information et de référence pour parents et enfants ;

• développer des liens entre générations (parents-enfants) : développer loisirs familiaux dans les municipalités ;

* organiser dans chaque secteur des activités pour les enfants seuls entre 15 heures et 18 heures ;

* développer la concertation régionale des organismes et ressources qui touchent à la famille : table de concertation, répertoire des ressources.

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Sous-région de Longueuil


Famille et école • avoir la gratuité pour le matériel didactique et les activités parascolaires ; • émission de reçus pour les frais de scolarité inhérents aux dépenses de

matériel et aux activités parascolaires ; • les mécanismes de gestion des sorties éducatives entraînant des problèmes

pour les parents moins fortunés.

Pistes d'intervention'

• que le gouvernement du Québec assure la gratuité pour tout le matériel didactique obligatoire dans le cadre du programme ;

• que le gouvernement du Québec assure la gratuité pour toutes les activités éducatives obligatoires dans le cadre du programme ;

• que les commissions scolaires abolissent tous les frais liés à l 'accès publique: frais d 'é tude de dossier, d 'examen d 'admission et d ' inscription.

Famille et Préoccupations - problématiques - attentes - constats services de garde * le besoin de déductions financières mieux balisées ;

• l 'aide aux familles à faible revenu (gratuité des services) ; * investir davantage dans les services de garde en reconnaissant le droit des

familles et leurs besoins ; • développement de services de garde de qualité, à un coût abordable.

Favoriser les services de garde en milieu scolaire, les subventions, l ' a ide financière aux garderies non reconnues.


* bonifier le support financier aux familles en matière de services de garde par des mesures fiscales plus justes, des déductions financières mieux balisées où la famille assumera le moins de coûts possibles ;

• revoir les barèmes de l 'échelle d 'a ide financière (nombre d 'enfants/famil le , revenu familial) du programme d'exonération et accorder une aide financière accrue pour un enfant en service de garde ;

* pendant l 'Année Internationale de la famille, promulguer les articles de la loi sur les services de garde à l 'enfance qui reconnaissent les services de garde en jardins d 'enfants et halte-garderies ;

• développer 10 000 places en service de garde par année et ce, pendant une • période de 5 ans ;

• développer des programmes incitatifs conjoints (entreprise-gouvernement) pour les services de garde ;

• rétablir les programmes de retour à l 'emploi ou aux éludes. Encourager le développement de congés parentaux sans solde.

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Thème Préoccupations - problématiques • attentes - constats

Famille et situations de pauvreté

• la simplification et l 'accès équitable aux programmes ; • la perception à la source des pensions alimentaires ; • l ' a ide au logement.




• que les gouvernements (fédéral, provincial, municipal) rendent la fiscalité (et les programmes de sécurité du revenu) plus simple et plus équitable en :

maintenant et renforçant l 'universalité des programmes de soutien aux enfants, de santé, d 'éducation ; s 'assurant que toutes les personnes admissibles au programme A P P O R T reçoivent leurs prestations grâce à l 'harmonisation de son administration avec l 'a ide sociale et à la possibilité de les réclamer au moment de l ' impôt ; réduisant les taux marginaux d' imposit ion pour les classes pauvre et moyenne.

• que les gouvernements (fédéral et provincial) instaurent la perception automatique à la source de la pension alimentaire aux enfants en :

fixant les montants de pension après considération de la fiscalité relative aux deux parents, de façon à ce que cela avantage les enfants et en prélevant les impôts au moment de la perception ; s*assurant que la pension alimentaire ne soit déduite qu 'à 50 % pour les personnes bénéficiaires de l 'aide sociale.

• que les gouvernements (fédéral, provincial, municipal) assurent les besoins essentiels aux familles en :

développant des programmes sociaux de logement et en fournissant un supplément pour les frais de logement, de façon à ce qu ' aucune famille ne paie plus de 25 % de son revenu pour se loger ; créant des emplois permanents et stables qui permettront aux familles de vivre au-dessus du seuil de pauvreté.

Famille et déficience intellectuelle

Préoccupations • problématiques - attentes - constats Famille et déficience intellectuelle * il y a un manque d ' informations et il existe beaucoup d' interprétations

concernant les régimes de protection ; * les coûts que les familles doivent assumer pour les services de répit, de

gardiennage ou d 'accompagnement ; * les coûts inhérents à l'utilisation des services de réadaptation par la clientèle

handicapée intellectuelle.

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Famille el déficience intellectuelle (suite)

* que soil implanté un réseau d ' information accessible à la famille concernant les régimes de protection el en privilégiant les moyens suivants :

responsabiliser les établissements à leur mission de protection sociale, ceci incluant les régimes de protection pour les personnes inaptes ; décentraliser le chargé de dossier à la curatelle publique vers les régions et les sous-régions. Intégrer ce personnel dans les établissements du réseau.

* que le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec ainsi que les régies régionales développent un programme d'allocation de base de 750,00$ s 'adressant directement à la famille d ' une personne handicapée pour l 'achat de services de répit, d 'accompagnement ou de gardiennage ;

* que soit généralisée la formule d'allocation de fréquentation à l 'ensemble de la clientèle handicapée intellectuelle, utilisant des services de réadaptation et que l 'on en garantisse l ' indexation. Que ces nouvelles mesures soient harmonisées avec la loi sur la sécurité du revenu (aide sociale).

Famille et aînés Préoccupations - problématiques - attentes - constats Famille et aînés

* problèmes reliés au secteur de l 'habitation ; * l ' indexation des revenus pour les personnes âgées ; * le maintien à domicile

Famille et aînés


Famille et aînés

• que le plein montant alloué par «Logirente» soit versé aux bénéficiaires sans considération du montant de remboursement d ' impôt foncier reçu ;

• que soit instauré un support fiscal pour les enfants qui construisent une annexe ou un pavillon pour leurs parents âgés ;

• que soit à nouveau accordé un remboursement d ' impôt foncier additionnel de 100,00 $ aux bénéficiaires du supplément du revenu ;

• que les montants alloués suivants soient indexés : revenu de retraite admissible ; déduction pour les 65 ans et plus ; en raison de l 'invalidité.

• que la déduction pour soins à domicile soit élargie en incluant l 'a ide et l 'entretien ménager pour les personnes âgées et qu 'e l le soit transférable à l 'enfant prenant charge d 'un ou de ses parents ;

• que soit instauré au niveau fédéral, un support fiscal aux enfants qui hébergent leurs parents ;

• que soit augmenté le crédit d ' impôt provincial pour les enfants qui hébergent leurs parents.

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Thème Préoccupations - problématiques - at tentes - constats

Famille et impôts

• le manque de support aux familles par le biais des mesures fiscales ; • le niveau de taxes sur les biens et services ; • l'identification de nouvelles sources de revenus pour financer les mesures

demandées.

Famille et impôts

Pistes d ' intervent ion

Famille et impôts

* que les mesures fiscales touchant la famille soient bonifiées comme : l'augmentation des crédits de.base pour enfants, incluant les enfants de 18 ans et plus à charge ou qui sont aux études ; le rétablissement de la déduction pour emploi en privilégiant la famille ; une plus grande accessibilité au crédit d'impôt foncier ; l'absence de taxation de l'assurance-chômagè reçue lors d'un congé de maternité ou d'adoption.

* que les taux de la TPS et de la TVQ soient augmentés pour les biens et services de luxe et diminués pour les biens et services de base ;

* que l'on intensifie les contrôles et vérifications afin d'éliminer le.marché noir dans les milieux cibles et ce, afin de financer les mesures demandées plus haut.

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LES PRÉOCCUPATIONS FAMILIALES EN MONTÉRÉGIE

Thème Préoccupations régionales

Famille et relations parents-enfants

' les parents pensent ne pas toujours être à la hauteur de leur rôle d'éducateur auprès de leurs enfants, ils se sentent dépassés ;

• les parents manquent de modèles qui pourraient les guider dans leurs décisions et attitudes. Ils ont de la difficulté à s'adapter aux nouvelles situations ;

• les adolescents ne se sentent pas respectés et considérés comme des personnes et trouvent que les adultes ne dialoguent pas assez, qu'ils leur imposent des règles et des valeurs dans lesquelles ils ne se reconnaissent pas;

• les parents sont inquiets de l'avenir de leurs enfants et aussi de leurs propre avenir (emplois précaires, pertes d'emploi...). Cette situation engendre souvent une moins grande disponibilité à l'encadrement des enfants ;

• les parents veulent faire confiance aux adolescents mais se croient en même temps responsables des grandes décisions à prendre face à l'avenir de ces derniers ;

• le dialogue n'est pas toujours harmonieux entre parents et enfants ; • les jeunes revendiquent de la compréhension, de l'amour et de l'écoute de la

part de leurs parents. Ils ont besoin d'une relation de confiance et d'amour plutôt qu'une basée sur le pouvoir et l'autorité ;

• le monde scolaire vil également les mêmes tensions au niveau des relations adultes-adolescents ;

• les parents se sentent isolés face à certaines situations et manquent d'information sur les ressources disponibles pour leur venir en aide ;

• autant les adolescents que les parents ont besoin d'occasions et de lieux pour se rencontrer, échanger et pouvoir bénéficier d'entraide et de support mutuel;

• les jeunes semblent cependant favoriser des rencontres avec d'autres jeunes et demeurent réticents à s'asseoir avec leurs parents ;

• au niveau des familles monoparentales, la situation est souvent difficile car le parent esl seul pour décider. Les décisions sonl difficiles à juger, il n'y a pas de conjoinl pour évaluer ou conseiller ; le parent est confronté à un manque de soutien moral ;

• au niveau des familles monoparentales, l'acceptation d'un nouveau conjoint semble pénible pour Les jeunes, ce qui peut être la cause de tensions dans les relations avec le parent ;

• les parents ont besoin de trucs et moyens simples pour susciter et favoriser les contacts avec leurs enfants ;

• les conditions de vie difficile (pauvreté, marginalité, isolement...) affectent la famille et les relations entre ses membres ;

• au niveau des organismes pouvant offrir des services d'aide et de soutien aux familles, ils sonl souvent méconnus du public el parfois ces organismes ne se connaissent pas entre eux ;

• il y a un manque de communication, de liens et d'échange de ressources entre les différents organismes ;

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Thème Pistes d ' intervent ion

Famille et relations " parents-enfants (suite)

• les parents et les jeunes devraient travailler sur des valeurs fondamentales telles le respect, le partage, l'amour, l'écoute ;

• trouver des moyens pour soutenir les familles, et aider chacun de ses membres à accepter les situations plus difficiles ;

• créer et mettre sur pied une maison de la famille ; • mettre sur pied un service «parent anonyme» ; • créer un outil de diffusion mettant en valeur le rôle de la famille avec un

slogan ; • organiser des conférences sur des thèmes (problèmes) qui préoccupent les

familles ; • diffuser de l'information sur les ressources disponibles pour les familles.

Assurer la visibilité des organismes ; • offrir des occasions (lieux, rencontres, activités...) afin que parents et

adolescents puissent s'apprivoiser mutuellement ; • informer et sensibiliser davantage les parents quant à leur rôle, à ce que

vivent les jeunes, à leurs besoins d'amour, d'aide, d'écoute ; • développer les liens entre générations (parents-enfants) en offrant plus de

loisirs familiaux dans les municipalités ; • développer la concertation régionale des organismes et ressources qui

touchent à la famille : table de concertation, répertoire des organismes et des ressources.

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Famille et école * la qualité de vie familiale est un préalable à l'école ; * les jeunes ont besoin de l'appui des parents dans leurs études : présence et

intérêt pour maintenir leur motivation scolaire ; * le décrochage scolaire est souvent le résultat d'une détérioration des relations

familiales ; * les parents déplorent le manque de ressources humaines et techniques pour

les guider lors de difficultés scolaires des enfants ; * la situation des enfants qui ont faim à l'école ; * la performance des jeunes au niveau scolaire : le reniement du droit à

l'échec; * les jeunes déplorent le manque d'activités offertes en complément à

l'académique ; * les besoins et la solitude des enfants après l'école : enfants seuls à la maison

après 15 heures ou lors des congés scolaires, la télévision, et le téléphone remplaçant la présence des parents ou amis ;

* il y a un manque de lieux encadrés pour accueillir les jeunes après les heures d'école ;

* avoir la gratuité pour le matériel didactique et les activités parascolaires ; * émission de reçus pour les frais de scolarité inhérents aux dépenses de

matériel el aux activités parascolaires ; * les mécanismes de gestion des sorties éducatives entraînant des problèmes

pour les parents moins fortunés ; * le besoin de services de garde en milieu scolaire.

Famille et école

Pistes d ' intervention

Famille et école

• trouver des moyens pour répondre à la solitude des enfants et au manque d'activités parascolaires en impliquant les parents : créer des maisons de jeunes, utiliser les infrastructures existantes (gymnases, salles) ;

• organiser dans chaque secteur des activités pour les enfants seuls entre 15 heures el 18 heures ;

• que le gouvernement du Québec assure la gratuité du matériel didactique et des activités éducatives obligatoires dans le cadre du programme ;

• que les commissions scolaires abolissent lous les frais liés à l'accès à l'école publique : frais d'étude de dossier, d'examen d'admission et d'inscription.

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Famille et situations de pauvre té

• les nombreux problèmes engendrés par les situations de pauvreté : la dépression, la chicane, la violence, le divorce, la perte de fierté et d'estime de soi, le manque de motivation à l'école ou au travail, le décrochage scolaire ;

• les jeunes qui sonl entraînés dans le vol, la prostitution, la drogue, la boisson, elc... ;

• l'isolement des gens à cause de leur situation : les amis se font plus rares, les gens ne connaissent pas les organismes et ressources disponibles ;

• le besoin d'entraide et de support à domicile pour les gens dans le besoin ; • le besoin de support dans la gestion du budget familial ; • la simplification et l'accès équitable aux programmes ; • la perception à la source des pensions alimentaires ; • l'aide au logement.




• éliminer les préjugés envers les défavorisés ; • investir pour que chacun puisse trouver une certaine dignité humaine ; • faire connaître et assurer la visibilité des organismes et de leurs services ; • que les gouvernements rendent la fiscalité (et les programmes de sécurité du

revenu) plus simple et plus équitable ; • que les gouvernements instaurent la perception automatique à la source de la

pension alimentaire aux enfants ; • que les gouvernements assurent les besoins essentiels aux familles. • que les mesures fiscales touchant la famille soient bonifiées comme :

l'augmentation des crédits de base pour enfants, incluant les enfants de 18 ans et plus à charge ou qui sont aux études ; le rétablissement de la déduction pour emploi en privilégiant la famille ; une plus grande accessibilité au crédit d'impôt foncier ; l'absence de taxation de l'assurance-chômage reçue lors d'un congé de maternité ou d'adoption.

• que les taux de ia TPS et de la TVQ soient augmentés pour les biens et services de luxe et diminués pour les biens et services de base ;

• que l'on intensifie les contrôles et vérifications afin d'éliminer le marché noir dans les milieux cibles et ce, afin de financer les mesures demandées plus haut.

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Famille et aînés • les adultes se sentent responsables de leurs parents et de leur santé ; • les jeunes déplorent le manque de contacts réguliers avec les grands-parents.

Ils désirent échanger el faire des activités avec eux ; • les problèmes reliés au secteur de l'habitation ; • l'indexation des revenus pour les personnes âgées ; • le maintien à domicile des personnes âgées.

Famille et aînés


Famille et aînés

• les pistes d'intervention identifiées pour la région sont issues du colloque de Longueuil. Nous invitons donc le lecteur à se référer au chapitre sur «Les préoccupations familiales en sous-région», à la page

Trois autres thèmes ont été discutés au colloque sur la famille et la fiscalité tenu à Longueuil. Comme nous l'avons déjà mentionné, cette activité de réflexion a regroupé des résidants de la région immédiate de Longueuil, mais également de l'ensemble de la Montérégie, d 'où la portée régionale des discussions qui s'y sont tenues.

Les trois thèmes en question portent sur la famille et les services de garde, la déficience intellectuelle et les impôts. Les préoccupations des familles ainsi que les pistes d'intervention identifiées pour chacun des thèmes apparaissent aux pages 20, 21, 22 et 23 du présent rapport.

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CALENDRIER DES ACTIVITÉS MONTÉRÉGIENNES POUR L'ANNÉE INTERNATIONALE DE LA FAMILLE 1994

Janvier

11 janvier : Lancement dé l 'Année de la Famille pour la sous-région de Saint-Jean-sur-Richelieu Partenaires : Table Multisectoriele, municipalité de Marieville, médias Clientèle : familles de la région Lieu : Marieville

25 janvier : Lancement de l 'Année de la famille pour la sous-région de Valleyfield Partenaires : Table Multisectorielle, médias Clientèle : familles de la sous-région Lieu : Val leyf ie ld

Mars

1er mars : Conférence «Comment transmettre des valeurs à nos enfants» Partenaires : villes, médias Clientèle : parents de Sainte-Catherine et environs Lieu : Sainte-Catherine

7 mars : Concours «Photos et textes» (ouverture) Partenaires : organismes familiaux, CLSC, commanditaires Clientèle : famille du territoire du C L S C Lieu : C L S C du Richelieu

Conférence «Transmettre nos valeurs à nos enfants» Partenaires : diocèse, ville, Association des psychologues Clientèle : parents de Longueuil Lieu : Longueuil

9 mars : Conférence «Famille et code civil» Partenaires : firme d'avocats, commission scolaire, Fédération de la famille Clientèle : parents de Saint-Hyacinthe Lieu : Saint-Hyacinthe

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19 mars : Défi lé de mode sous le thème «Famille» Partenaires : Clubs optimistes, ville, commanditaires Clientèle : famil les de Sainte-Catherine Lieu : Sainte-Catherine

20 mars : Brunch-santé pour la famille Partenaires : organismes familiaux, communautaires Clientèle : familles du territoire . Lieu : dans la M R C d'Acton Vale

26 mars : Souper-théâtre sur le thème «Famille» Partenaires : Table Multisectorielle, théâtre, médias Clientèle : parents de Longueuil et environs Lieu : Longueuil

Parade de mode sous le thème «Famille» Partenaires : Cercle des fermières, médias Clientèle : familles de Saint-Paul et environs

• Lieu : Saint-Paul d'Abbotsford

30 mars : Portrait de famille (vidéo) Partenaires : CLSC, commanditaires Clientèle : familles de Brossard Lieu : Lemoyne, C L S C Samuel-de-Champlain

Avril

5 avril : Soirée d'accueil «Le premier bébé de l'année» Partenaires : ville, médias, commanditaires Clientèle : parents de Chambly Lieu : Chambly

3 au 17 avril: Festival interculturel de Brossard Partenaires : CLSC, Union de famille, ville, Maison internationale Clientèle : familles de Brossard Lieu : Brossard

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2 3 avril : Conférence «Le couple au coeur des familles» Partenaires : Mouvement Week-end Amoureux, médias Clientèle : couples de Granby Lieu : Granby

Mai

3 mai : Remise publique d'arbres aux parents de nouveaux-nés en 1994 Partenaires : ville, commanditaires Clientèle : parents Lieu : Chambly

4 mai : Soirée des organismes communautaires «S'entraider pour mieux aider les familles» Partenaires : CLSC, organismes communautaires Clientèle : familles impliquées Lieu : C L S C Vallée des patriotes

2 9 mai : Rendez-vous familial Partenaires : Table de concertation pauvreté, municipalité, C L S C Clientèle : familles de Valleyfield Lieu : Val leyf ie ld

Rendez-vous familial Partenaires : municipalité, organismes communautaires, CLSC Clientèle : familles de Beauharnois Lieu : Beauharnois

Rendez-vous familial Partenaires : municipalité, organismes communautaires, C L S C Clientèle : familles de la région Lieu : Vaudreuil-Soulanges

Rendez-vous familial Partenaires : service des loisirs, commanditaires Clientèle : familles de Chambly Lieu : Chambly

* Rendez-vous familial Partenaires : Service des loisirs, Union des familles, Maison internationale... Clientèle ': familles de Brossard Lieu : Brossard

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Rendez-vous familial «Vélo-star famille» Partenaires : commiss ion scolaire, Cercle des fermières, service de loisirs, Parents-secours Clientèle : familles de Longueuil et environs Lieu : Longueuil

Juin 5 au 11 juin :

Exposition «Portraits de famille»j Partenaires : ville, commanditaires, médias Clientèle : familles de Chambly Lieu : Chambly

17, 18, 19 juin : Lemoyne en fête... en famille-Partenaires : service des loisirs, comité famille, marchands locaux Clientèle : familles de Lemoyne Lieu : Lemoyne

18 juin : Jeunes artistes en plein air Partenaires : Maison des jeunes, Club optimiste Clientèle : jeunes et parents de Sainte-Julie Lieu : Sainte-Julie

24 juin : Saint-Jeah-Baptiste 1994 Partenaires : Ciub jeunesse Pop, loisirs de quartier, marchands locaux Clientèle : jeunes et parents du quartier Lieu : Longueuil

Juillet

24 juillet : Journée familiale au récréo-parc Partenaires : Comité de familles, service des loisirs, Club optimiste... Clientèle : familles de Sainte-Catherine Lieu : Sainte-Catherine

Août

mi-août : Fête champêtre Partenaires : service des loisirs, paroisse, commanditaires Clientèle : familles de Granby Lieu : Granby

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27 août : Journée familiale plein air Partenaires :. ville, CLSC, commanditaires, organismes familiaux Clientèle : familles de Tracy Lieu : Tracy

28 -30 août : Fête champêtre Partenaires : Maison des jeunes, municipalité, halte-garderie Clientèle : famil les de Farnham et environs Lieu : Farnham

Septembre

24 septembre : Et si famille me chantait la pomme Partenaires : l 'Envolée, parc provincial, marchands locaux Clientèle : familles et bénévoles de Sainte-Julie Lieu : Saint-Bruno

Octobre

1er octobre : La famille en fête Partenaires : comité famille, CLSC, service des loisirs Clientèle : familles de Granby Lieu : Granby

2 octobre : Portes ouvertes pour activités physiques Partenaires : service des loisirs, marchands locaux, associations sportives Clientèle : familles de Saint-Lambert Lieu : Saint-Lambert

4 octobre : Fête en l'honneur des nouveaux-nés (remise publique d'arbres) Partenaires : ville, commanditaires Clientèle : parents de nouveaux-nés Lieu : Chambly

8 octobre : Journée «Portes ouvertes : famille au coeur» Partenaires : CLSC, ville, Union des familles Clientèle : famil les de Brossard (tous types) Lieu: C L S C Samuel-de-Champlain

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20 octobre : Boisé de la famille (création) Partenaires : ville, comité famille, Société de verdissement Clientèle : familles de Longueuil (avec nouveaux-nés) Lieu : Longueuil

Semaine de la famille Colloque «Parents et vie familiale» Partenaires : comité famille, CLSC, municipalité Clientèle : parents de Granby Lieu : Granby

Décembre

4 décembre : Brunch familial Partenaires : A F E A S , commanditaires Clientèle : familles de Sainte-Sabine et environs

. Lieu : Sainte-Sabine

mi-décembre : Gala de clôture : concours «Familles de l'année 1994» Partenaires : Société historique, Courrier du Sud, Caisse populaire, commerçants Clientèle : familles du mois et autres invités Lieu : Longueuil

17 décembre : •Noël en famille Partenaires : Jeunesse pop Longueuil, marchands locaux, organismes bénévoles Clientèle : Familles à faibles revenus Lieu : Longueuil

Tout au long de l'année

Concours «Famille du mois» Partenaires : Société historique, municipalités, médias Clientèle : familles gagnantes, invités Lieu : Longueuil

Rencontres (6) organisées par les groupes communautaires (6 thèmes) Partenaires : Table Multisectorielle, organismes du milieu, médias Clientèle : adultes ayant des enfants Lieu : Val leyf ie ld

32

!

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ANNEXE 1

LA SITUATION ÉCONOMIQUE DES FAMILLES DU BAS-RICHELIEU

Le Bas-Richelieu compte environ 15,500 familles. Pour préciser leur situation économique, il peut être indicatif de considérer leur niveau de revenu et la source de ce revenu. Nous Savons pas eu le temps de faire une recherche détaillée, mais à partir de diverses données disponibles on peut en arriver à une bonne approximation de la situation. À défaut d'être précise, l'image qui s'en dégage est suffisante pour nous indiquer dans quelles directions des actions s'imposent.

1. Une communauté locale cassée en deux

Selon les statistiques officielles, le revenu des familles du Bas-Richelieu se répartit à peu près comme suit. Sur cent familles

• 21 ont un revenu inférieur à 14,000$ (270$ par semaine) • 17, un revenu supérieur à 14,000$ mais inférieur à 25,000$ (480$/sem) • 30, un revenu supérieur à 25,000$ mais inférieur à 40,000$ (770$/sem) • 15, un revenu supérieur à 40,000$ mais inférieur à 50,000$ (960$/sem) • 17, un revenu supérieur à 50,000$.

En fait sur 100 familles du Bas-Richelieu 68, soit environ 10,500 familles, ont un revenu inférieur à 40,000$ par année et 32 un revenu supérieur à ce seuil.

Les familles à faible revenu

Compte-tenu du coût de la vie, les familles dont le revenu est inférieur à 25,000$ (480$ brut par semaine) vivent sous le seuil de la pauvreté. Cela veut dire qu'elles ne disposent pas d'un revenu suffisant pour que leur mode de vie corresponde à l'image qu'on se fait généralement d'une vie familiale. Elles doivent consacrer la quasi totalité de leur revenu aux biens essentiels: logement, nourriture et vêtements.

Le revenu des familles les plus pauvres, celles dont le revenu est inférieur à 270$ par semaine ou 14,000$ par année se situe au seuil de la misère, c'est-à-dire qu'il suffit pour survivre, mais qu'il ne permet pas de vivre en santé.

: 'i La situation économique des familles du Bas-Richelieu 2

Les familles qui sont dans cette situation sont toutes celles qui dépendent de l'aide sociale ou du salaire minimum qui équivaut actuellement à un revenu annuel de 12,200$ par année ou 235$ par semaine. Or nous savons que dans la région de Sorel au moins 4,300 familles dépendent de l'aide sociale et que plusieurs petites entreprises ne paient que le salaire minimum.

Le faible niveau de revenu de plusieurs familles s'explique aussi du fait qu'elles dépendent d'emplois faiblement rémunérés soit parce que le salaire y est faible, soit parce que la semaine de travail comporte trop peu d'heures; ces deux conditions sont fréquentes dans le domaine des services comme les commerces ou les hôpitaux.

En fait le seul groupe de familles à faible revenu dont les conditions sont un peu meilleures est celui des trente pour cent dont le revenu oscille entre 25,000$ et 40,000$ par année. Ces familles qu'on présente souvent comme la classe moyenne n'ont cependant que bien peu de marge de manoeuvre. D'une part parce qu'elles subissent le coût d'une fiscalité qui les désavantage: avec les plus pauvres, ils sont les plus durement affectés par les taxes à la consommation dont les plus visibles sont la TPS (taxe sur les produits et services) et la TVQ (taxe de vente du (Québec) puisque la quasi totalité de leur revenu est consacré aux dépenses'de base. D'autre part ce niveau de revenu est associé à des emplois salariés dont nous connaissons bien la fragilité depuis quelques années.

Le tiers plus favorisé des familles

Le tiers plus favorisé des familles, les 32 familles sur 100 dont le revenu dépasse les 40,000$, se subdivise en deux groupes:

• une tranche d'environ quatre mille familles dépend de salaires industriels leur permettant d'accéder à un revenu annuel de 40,000$ ou plus, mais inférieur à 100,000$ par année;

• un groupe d'environ 1000 famille dispose de revenus nettement supérieurs (100,000$ et plus).

Ce tiers nettement plus à l'aise des familles contribue à l'image de prospérité de la région. Sa situation est fortement reliée à la présence de la grande industrie. En croissance ou stable au cours des cinquante dernières années,

t


cette grande industrie a été la colonne vertébrale de l'économie locale. Elle est maintenant en décroissance quant au nombre de personnes qu'elle emploie: les fermetures totales ou partielles des dernières années ont réduit de près de moitié les emplois dans la grande industrie. La prospérité de ce groupe de familles est donc relativement fragile, soumise qu'elle est depuis quelques années aux chocs de la restructuration économique.

2. Des situations qui stressent les familles

Pour bien évaluer la situation économique des familles il ne suffit pas de considérer leur niveau de revenu, il faut aussi voir comment ces conditions se répercutent sur le vécu familial.

L'appauvrissement

La première remarque qui s'impose c'est que la précarisation des emplois au cours de la dernière décennie a provoqué un appauvrissement de ce qu'on a l'habitude d'appeler la «classe moyenne». Cette précarisation n'est pas un phénomène propre au Bas-Richelieu, mais elle nous a frappé avec une particulière virulence.

L'écart entre les familles à faible revenu et les familles à revenu plus élevé s'est creusé avec la disparition de près de quatre mille emplois industriels bien rémunérés depuis 1980: il y avait alors plus de 8,500 emplois dans la grande industrie alors qu'aujourd'hui il en reste moins de 4,500. Ce sont en effet les travailleurs de la grande industrie qui forment cette fameuse «classe moyenne» à laquelle nous aspirons tous d'appartenir.

Le choc de l'exclusion

Les pertes d'emploi n'ont pas seulement signifié une perte de revenu pour des milliers de familles, elles ont aussi entraîné un phénomène d'exclusion sociale. La chute du salaire hebdomadaire aux prestations d'assurance-chômage, puis aux allocations de bien-être n'est pas seulement économique. Perdre son revenu d'emploi c'est aussi perdre son réseau social et perdre l'estime de soi que permet le travail. Si vous en doutez encore prenez


quelques instants pour vous dire franchement ce que vous entendez autour de vous à propos des personnes assistées sociales...

Ces situations ne sont pas vécues seulement par le père-pourvoyeur déclassé, elles se traduisent dans la famille par la nécessité de trouver un nouvel équilibre. Au mieux la famille réussit à équilibrer son revenu: les épouses retournent au travail dans des emplois plus ou moins bien rémunérés, les travailleurs se cherchent des jobbines et acceptent du travail au noir. Quand cela ne réussit pas les tensions viennent à bout de la vie familiale: dans certains cas on aboutit à la violence contre l'épouse e l les enfants, dans d'autres le ménage se brise. Au pire, on voit augmenter le nombre de suicides et de familles qui s'enferrent dans les labyrinthes de l'économie criminelle: contrebande, vol, marché de la drogue, prostitution avec leurs séquelles de shylocking et de violence.

Dans toutes ces situations, les principales victimes ce sont les enfants. Ce sont eux les plus violentés, ce sont eux les plus sous-alimentés, ce sont eux qui entreront dans la vie avec les multiples handicaps qu'entraîne l'appauvrissement...

La monoparèntalité

Le Bas-Richelieu compte plus de deux mille familles monoparentales. Cela représente 13,5% des familles du territoire. La proportion est beaucoup plus élevée si on considère les familles du centre-ville: près d'une famille sur cinq y est monoparentale. Or la monoparèntalité c'est un facteur important d'appauvrissement, La quasi totalité des familles monoparentales fait partie des familles pauvres de la région. Ce sont les femmes et les enfants de ces familles qui portent les situations les plus lourdes de notre société. Cela a de profondes répercussions sur la vie communautaire, en particulier en milieu scolaire. Et les intervenantes et intervenants en milieu scolaire ne disposent pas toujours des moyens nécessaires pour aider sérieusement les enfants et les familles en difficulté.


La perte de confiance politique

Une conséquence très grave de la situation actuelle c'est l'espèce d'écoeure-ment politique qui frappe notre société. S'il n'y avait que les politiciens à en porter l'impact, ce serait un moindre mal. Mais en fait il faut bien voir que la perte de confiance des citoyens à l'égard du politique a des répercussions profondes sur la cohésion sociale.

On ne peut pas agir de façon solidaire dans une société à laquelle on ne fait plus confiance. Et s'il n'y a plus de solidarité ce sont les plus faibles qui vont en payer le prix: c'est bien connu les plus forts savent s'en tirer tout seuls. Une société qui compte autant de personnes exclues ne peut pas se dévelop-per, elle risque à tout moment de sombrer dans la violence.

Violence domestique dont les femmes et les enfants sont les premières victimes. Violence des activités criminelles qui profitent à quelques uns aux dépens d'une majorité de victimes. Mais aussi violence organisée des mouvements racistes qui tablent sur les préjugés à l'égard des étrangers, des noirs, des amérindiens, etc. pour fournir une soupape aux frustrations sociales croissantes.

Ne serait-ce que pour cette raison, nous n'avons pas le droit de laisser dans l'ombre la situation économique des familles: il nous faut d'urgence mobiliser le milieu pour que faire reculer l'exclusion. Une vraie politique familiale n'est possible que si elle s'articule sur une politique de l'emploi et une fiscalité équitable. C'est dans cette direction qu'il nous faut travailler.


3. Des perspectives d'action solidaire

À la CSN, de concert avec les autres centrales syndicales ÇEQ et FTQ, nous investissons beaucoup d'énergies pour la refonte de la fiscalité afin qu'elle fournisse à l'État des entrées suffisantes pour garantir les services publics essentiels tout en répartissant équitablement les charges en fonction de la capacité de payer de chaque famille.

Nous considérons aussi que le développement de l'emploi sur le plan local aussi bien que régional ou national mérite des investissements importants. Ces démarches de planification sont prometteuses à moyen et long terme.

En attendant, et c'est le terrain privilégié des groupes communautaires, des efforts considérables sont investis dans le développement de mécanismes d'aide aux familles démunies. Que ce soit en revendiquant une réforme du régime de l'aide sociale, en demandant une politique de l'habitation qui permette de reprendre la rénovation ou la construction de logements sociaux ou en exigeant le maintien des services sociaux et de santé universels et gratuits, il y a des enjeux politiques majeurs actuellement. Seule la solidarité peut nous permettre d'ouvrir l'horizon pour trop de familles actuellement réduites à la pauvreté et à l'exclusion.

René Lachapelle Claude Charbonneau

93.11.10

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