ANNE TASTEMAINPeintures récentesSommaire

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Le vernissage aura lieu lesamedi 21 octobre 2017 à 18 heures à l’Orangerie des Musées de Sens.

AdresseOrangerie des Musées de Sens135, rue des Déportés et de la Résistance - 89100 SensTél. 03 86 64 46 22

Horaires d’ouverturePendant les vacances scolaires (toutes zones) de 10h à 12h et de 14h à 18h, fermé le mardi. Hors vacances scolaires : les lundis, jeudis, vendredis de 14h à 18h et les mercredis, samedis et dimanches de 10h à 12h et de 14h à 18h, fermé le mardi

Venir à SensEn train, 1h depuis la gare de Paris-Bercy, 1h17depuis la gare de Paris-Gare de LyonGare de Sens1, place François Mitterrand - 89100 Sens

En voiture, Sens se situe au carrefour des autoroutesA6 (vers Paris ou vers Auxerre),A5 (vers Troyes) et A19 (vers Orléans).

Visites commentées Par Emmanuel Berry les 26 novembre et 17 décembre à 15h

Contact presse : Direction de la communication - 03.86.95.68.19 - com@mairie-sens.fr

Préface de Bernard Ethuin-Coffinet p.3Présentation p.4Texte de Jacques Py p.5Texte de Nicol Edge p.6Texte de Clotilde Escalle p.7Biographie p.8

PréfAcE dE BErNArd EThuIN-coffINET

Anne Tastemain fait partie de ces artistes dont j’ai plaisir à suivre le travail et que je souhaitais exposer à l’Orangerie des Musées de Sens depuis des années.

Une oeuvre qui sera peut-être perçue comme abstraite, d’un accès difficile au public, que le déjà-vu rassure. Pour-tant, abstraction/figuration n’est plus un clivage aussi pertinent qu’il y a un demi-siècle. Au-delà, en effet, de l’appa-rence abstraite, l’œuvre d’Anne Tastemain s’imprègne du réel, l’absorbe, l’ingère. Les titres de ses tableaux, Frondaisons, Territoires, Transenna, On the road (ré-férence à Jack Kerouac) figurent (j’em-ploie ce mot à dessein) un rapport à la nature, à l’espace, à une géographie reconstituée, recréée, une notion d’es-pace qui est fondamentale dans l’œuvre

d’Anne Tastemain. Les mots induisent un sens, constituent des clés, des entrées de lecture de l’œuvre, orientent notre regard, mots d’autant plus importants qu’ils sont rares et donc porteurs d’une forte significa-tion. On rejoint aussi ici l’aspect graphique de l’œuvre d’Anne Tastemain (souligné par de nombreux commentateurs), puisque le graphisme est un pont avec l’écriture au-delà de l’étymologie.

Ce que je retiens de l’œuvre d’Anne Tastemain, c’est aussi une tension, un équi-libre ; tension liée au cadre, au cadrage, contrainte quasiment incontournable qui n’exclut pas pour moi un hors-champ invisible, mais qui semble pousser vers le cadre à venir et rend ainsi intelligible la né-cessité des séries.

Bernard Ethuin-CoffinetAdjoint au maire délégué à la culture

et à la mise en valeur du patrimoine

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Depuis son exposition au Musée d’Art et d’Histoire de l’Abbaye Saint-Ger-main d’Auxerre, peu d’occasion de voir un ensemble de toiles d’Anne Taste-main s’était présentée en Bourgogne. Cet été, le Centre d’art du Château de

Ratilly dans l’Yonne (24 juin-31 octobre), cet automne (21 octobre-15 janvier), l’Orangerie des Musées de Sens, en automne, nous permettent de découvrir les dernières œuvres de l’artiste.

PréSENTATIoN

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Dans les accrochages parfaitement maîtrisés de ses deux expositions, le par-cours d’Anne Tastemain s’y poursuit avec rigueur, en variant les formats et juxtapo-sant sur les cimaises, peintures sur toile tendues sur châssis et peintures sur papier, déplaçant aussi son vocabulaire pictural entre des compositions frontales allusives et des références graphiques plus directes à la réalité.Chez Anne Tastemain, le geste pictural est une évidence tenue dans chacune de ses oeuvres, un geste sans mécanique visible ni dérive expressionniste maniérée, travail-lé au service de la vibration de la couleur ou du trait. Il soumet l’acte de peindre à l’exigence d’une présence manifeste sur le support et irrévocable dans le format, celui de la toile comme celui du papier. Une stra-tégie d’occupation des surfaces refusant la séduction des textures est réalisée par

des recouvrements successifs, diaphanes ou occultants. Les passages s’accumulent jusqu’à atteindre une version sur la toile qui puisse venir dialoguer au sein d’un agrégat de modules faits de contrastes ou d’affini-tés de couleurs. Une plage aux tons clairs délicatement rabattus y trouvera para-doxalement son équilibre aux côtés d’un aplat aux nuances sombres et profondes. Avec l’absence de perspective, la frontali-té et le quadrillage des espaces, loin de re-mettre en cause ces acquis fondamentaux de la peinture moderne, l’oeuvre d’Anne Tastemain s’installe dans cette tradition, sans pour autant figer son propos dans le respect de ces dogmes. Elle fait sienne une histoire qui peut citer l’architecture comme le paysage sans les nommer, ni les repré-senter, mais simplement en projetant une présence simplement fondée sur la maté-rialité picturale et sa mise en espace.

Jacques Py, 2017

JAcQuES PY

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Le travail d’Anne Tastemain parle de strates, du temps qui recouvre.

Des souvenirs se superposent et déclinent une histoire qu’il faut prendre le temps de reconstituer. Il faut saisir le mystère

qui, peut-être, se cache derrière les pan-neaux, un peu comme ceux des autels de la fin du Moyen Âge et de la Renais-sance. Ou encore percevoir le souvenir laissé par les paysages traversés.

Nicola Edge, Yonne Républicaine,

juillet 2017

NIcoLA EdGE

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D’emblée, nous sommes face à une sur-face qui s’impose à nous par sa capa-cité d’aveuglement et de dévoilement. Comme si derrière l’opacité qui entend faire régner un silence d’avant la créa-tion, se jouait la peinture dans ce qu’elle trame d’essentiel, son surgissement. Nous pourrions lire la surface avec la facili-té d’influences diverses, que l’on pense d’emblée à Rothko et plus loin à Viallat, mais si l’on approche cet espace qui ne livre pas son secret et offre depuis l’aus-

térité maquillée par la couleur une beau-té tout intérieure, alors l’acte de peindre semble nous être livré dans son élabora-tion, par des palimpsestes de gestes et de couleurs. Immensité du paysage caché, de ces paysages qui ne recherchent aucun reflet, aucune représentation, mais l’abîme qui les élabore, la tension qu’ils suscitent en nous, dans un élan, une aimantation qui gronde sous la surface.

Clotilde Escalle, Couleur et palimpseste,

Kunst Kultur, août 2017

cLoTILdE EScALLE

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BIoGrAPhIE

E XPOSITIONS PERSONNELLES

2017 Château de Ratilly Treigny2016 Galerie Jean Greset, Besançon2014 Galerie Numaga, Colombier, Suisse2013 Galerie Arts et Lettres, Vevey, Suisse2009 et 2011 Galerie Numaga, Colombier, Suisse2008 Centre d’Art contemporain de l’Yonne, commun du château de Tanlay, Yonne.2007 Galerie Its-Art-Ist, Waterloo, Belgique.2006 Musée de la porte de Sens, Villeneuve-sur-Yonne, Yonne.2005 Fondation Dar Bellarj, Marrakech, Maroc. L’Art dans les chapelles, chapelle Saint-Nicodème, Guénin, Morbihan2004 Musée Saint-Germain, Auxerre, Yonne2002 Galerie l’Agart, Amilly, Loiret2000 Galerie Debras-Bical, Bruxelles, Belgique

EXPOSITIONS COLLECTIVES RECENTES2017 Foire d’Art Contemporain KARLSRUHE 2017 Galerie Jean Greset, Besançon 2015 et 2016 Foire d’Art Contemporain ST’ART Strasbourg 2016 et Foire d’Art Contemporain LuxArtFair, galerie Jean Greset, Besançon. Galerie Numaga, Suisse La maison cantoisel, Une idée de collection, Joigny, Yonne La Vigie Art Contemporain, Nîmes. Le L’œil galerie, Tanlay, Yonne2014 Galerie Numaga, À la limite de... entre narration et non narration, Colombier, Suisse. La maison Cantoisel, Une maison pour la peinture, Joigny, Yonne.2012 et 2013 La maison Cantoisel, Hommage à une maison - des artistes en cause Joigny, Yonne. Institut culturel français, L’Atelier, itinéraire d’une galerie, Rabat, Maroc. Galerie Numaga, Artistes de la galerie Colombier, Suisse.2011 La maison Cantoisel, Les murs d’une maison, l’acte en peinture Joigny, Yonne. Studio 23, Michery, Yonne.2010 Galerie l’Agart, Multiples, Amilly, Loiret. Galerie Numaga, Artistes de la galerie Colombier, Suisse.

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