1
Antoine Ntsimi : La sécurité alimentaire, un défi majeur de la CEMAC À l'instar du reste de la planète, la CEMAC, présidé par Antoine Ntsimi , est appelée à faire face au défi de la sécurité alimentaire. La zone est placée face à ce challenge pour diverses raisons. La raréfaction des surfaces arables, combinée à une population en croissance maintenue, est un des premiers motifs évoqués. Ce schéma engendre une exposition permanente au danger de voir le coût des denrées alimentaires croître de façon exponentielle. Pour faire face à ce schéma, la CEMAC devrait aborder la question sur ses deux versants. Assurer l'accès aux produits nourriciers n'impose pas seulement d'améliorer leur disponibilité en quantité. Il est aussi question de gérer rationnellement leurs réseaux de distribution. Les pays de la CEMAC disposent des atouts nécessaires pour réaliser les objectifs de sécurisation alimentaire de leur population, mais les approches seront à décliner en fonction des spécificités nationales. La plupart des pays membres sont appelés à trouver le juste équilibre entre les parts de surfaces allouées aux cultures d'exploitation et celles plantées de cultures vivrières. La mise en place de technopôle dédié à l'agriculture fait partie des approches qui matérialisent les efforts en vue de cet objectif. Les facteurs pouvant compromettre la sécurisation alimentaire doivent, en outre, être pris en main de façon intégrée. La gouvernance inappropriée, le changement climatique, la dégradation des sols et la pénurie d'eau constituent des chantiers contenant des défis permanents. Défis auxquels la CEMAC, présidé par Antoine Ntsimi , est armée dans le cadre de sa vision de croissance sur les 15 prochaines années.

Antoine Ntsimi et la sécurité alimentaire

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Les facteurs pouvant compromettre la sécurisation alimentaire doivent, en outre, être pris en main de façon intégrée

Citation preview

Page 1: Antoine Ntsimi et la sécurité alimentaire

Antoine Ntsimi : La sécurité alimentaire, un défi majeur de la CEMAC

À l'instar du reste de la planète, la CEMAC, présidé par Antoine Ntsimi, est appelée à faire face au défi de la sécurité alimentaire.

La zone est placée face à ce challenge pour diverses raisons. La raréfaction des surfaces arables, combinée à une population en croissance maintenue, est un des premiers motifs évoqués. Ce schéma engendre une exposition permanente au danger de voir le coût des denrées alimentaires croître de façon exponentielle. Pour faire face à ce schéma, la CEMAC devrait aborder la question sur ses deux versants. Assurer l'accès aux produits nourriciers n'impose pas seulement d'améliorer leur disponibilité en quantité.

Il est aussi question de gérer rationnellement leurs réseaux de distribution. Les pays de la CEMAC disposent des atouts nécessaires pour réaliser les objectifs de sécurisation alimentaire de leur population, mais les approches seront à décliner en fonction des spécificités nationales. La plupart des pays membres sont appelés à trouver le juste équilibre entre les parts de surfaces allouées aux cultures d'exploitation et celles plantées de cultures vivrières. La mise en place de technopôle dédié à l'agriculture fait partie des approches qui matérialisent les efforts en vue de cet objectif.

Les facteurs pouvant compromettre la sécurisation alimentaire doivent, en outre, être pris en main de façon intégrée. La gouvernance inappropriée, le changement climatique, la dégradation des sols et la pénurie d'eau constituent des chantiers contenant des défis permanents. Défis auxquels la CEMAC, présidé par Antoine Ntsimi, est armée dans le cadre de sa vision de croissance sur les 15 prochaines années.