Upload
others
View
9
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
CRÉDIT SUISSE Martigny
Monthey - Saxon
La Banque de votre choix ANNONCES SUISSES S. A.
RECEPTION d'annonces pour tous les journaux en Suisse et à l'étranger
Ovronnaz se tourne
vers le futur
Mardi 5 juin 1973 50 et.
No 41 - Journal fondé en 1860
JA Martigny
Bi-hebdomadaire \
i s - page 2
Impr. Montfort. Martigny
articipation, M . Schurmann Benito Mussolini, cantons, partis
La participation des travailleurs à la gestion des entreprises et l'initiative qui veut la promouvoir n'est pas de ces problèmes qui agitent les foules. Dommage car il y a tout de même un certain nombre de choses essentielles qui sont en jeu. Il y a d'abord à savoir si une entreprise peut être gérée d'une manière efficace avec des principes démocratiques. Cette question est d'ailleurs inséparable de la seconde : Qu'est-ce que la démocratie dans l'entreprise ? Il y en a enfin une troisième. La participation doit-elle s'arrêter aux portes des administrations publiques ? Après tout, les PTT sont une entreprise en Suisse aussi importante que Brown Boveri. Dans une telle entreprise, la participation est-elle suffisamment assurée parce que l'entreprise est publique. Parallèlement, la participation dans une entreprise publique comme les PTT ou les CFF est-elle concevable sans mettre en péril le contrôle du peuple par l'intermédiaire de l'Etat sur ces entreprises nationales. L'entreprise des PTT devenue cogérée serait-elle encore totalement une entreprise de services publics ?
Si tout n'est pas simple en matière de participation, il n'y a cependant aucune raison de ne pas chercher des solutions permettant une meilleure participation de tous les agents économiques au choix d'une entreprise. J'ai bien le sentiment qu'en 1848 il a dû se trouver pas mal d'honnêtes gens' pour prétendre que la démocratie politique était une pure utopie, qui allait conduire à l'inefficacité totale des gouvernements voire à l'anarchie.
Et pourtant la démocratie fonctionne depuis un siècle et plus sans qu'on imagine aujourd'hui en Suisse une marche arrière. La participation sera introduite tôt ou tard. Il n'y a pas de raison de se crisper là-dessus. Le mieux est de chercher une formule qui conjugue l'efficacité dans la gestion et l'aspiration (pas toujours évidente il faut le reconnaître, mais en 1848 aussi...) à plus de responsabilités de la part des travailleurs. Il y a peut-être là aussi un problème d'éducation à résoudre.
Un essai
L'initiative constitutionnelle déposée par les syndicats est un essai de solution bien vague mais qui a au moins le mérite de lancer la discussion. Le Conseil fédéral le pense puisqu'il a publié un avis concernant cette initiative. Le conseiller fédéral Brugger a préfacé le volume.
Selon l'ATS, les avis critiques sont en majorité mais personne ne prétend sauf semble-t-il six cantons (lesquels ?) qu'il est urgent d'attendre ! Le Parti socialiste soutient le projet. Il ne pouvait pas faire moins. Le Parti radical et le PDC demandent un contre-projet du Conseil fédéral. On peut faire le pari que le département de M. Brugger se rangera à cette opinion. M. Brugger n'est pas homme à laisser s'ankyloser un problème comme celui-là. Mais déjà d'autres idées que celles émises par l'initiative syndicale se font jour. M. P. Béguin consacre son éditorial de la « Gazette de Lausanne » du 2-3 juin 1973 à une idée de M. Schurmann, l'un des hommes qui compte dans cette république. Voici ce que dit entre autre M. Béguin :
«... L'autre jour, si l'on en croit un compte rendu de presse, un homme politique éminent a fait au sujet de la participation des déclarations dont on
peut dire qu'elles ont grandement surpris. A son avis, « les travailleurs, voire le pouvoir public, doivent disposer d'une influence suffisante pour être en mesure de modifier les équipes qui assument la gestion (d'une entreprise) ».
«... Il ne s'agit plus seulement d'associer les représentants des travailleurs au contrôle de la gestion et à certaines décisions fondamentales. Les pouvoirs publics, c'est-à-dire l'Etat, doivent être appelés à faire parallèlement et simultanément leur entrée dans le domaine de la direction de l'économie nationale en générale et des entreprises en particulier.
» On croit rêver, mais réflexion faite, il vaut mieux faire appel à des souvenirs, bien effacés aujourd'hui, mais pas si lointains que cela. La direction de l'économie par les soins d'institutions tripartites — capital, travail et l'Etat — c'est tout simplement le corporatisme, tel que l'avait conçu, et fort mal appliqué, Benito Mussolini, tel que l'avait tenté plus sérieusement le chancelier autrichien Dollfuss dont les théories et la doctrine avaient trouvé un écho favorable en Suisse dans certains milieux de la droite catholique. »
«... Mais il sera dit que l'on retombera toujours dans cette illusion qui donne à croire, même à des hommes
intelligents, que l'Etat par définition représente dans une société contestable un élément de pureté irremplaçable. On est surpris qu'un Schurmann se laisse séduire. Il est vrai qu'il fait actuellement beaucoup de choses et même beaucoup trop de choses. » (Fin de citation.)
Dommage
En Valais, le débat sur ces problèmes n'est pratiquement pas encore ouvert sur la place publique. C'est dommage. C'est dommage aussi que nos industriels ne s'adressent pas plus au grand public pour donner leur point de vue à ce sujet. C'est dommage pour nous parce que leur voix de praticien de l'économie est essentielle aux débats. C'est dommage pour eux parce que les opinions se forment sans que leur avis y entre pour grand chose. Mais il n'est pas encore trop tard. Ce journal entre autre s'y emploiera.
P. C.
Avril sur nos routes La Police cantonale vient de publier
sa statistique du mois d'avril, statistique qui enregistre 254 accidents dont 71 avec des blessés. Le total des personnes tuées s'élève à quatre et les raisons de ces accidents mortels sont dues à ,1'ivresse et à une mauvaise adaptation aux conditions de la route.
En outre, la police a donné 55 avertissements et retiré 65 permis dont 38 pour cause d'ivresse. La situation était un peu meilleure en mars où 44 permis ont été retirés dont 26 pour ivresse. La prudence est donc une fois • encore à conseiller.
Conthey: La Lyre en habit neuf << Désireux de fonder une société
de musique libérale dans le village de Plan-Conthey, les soussignés s'engagent à faire tout leur possible pour arriver à une réussite parfaite de ce noble projet. Ils déclarent en outre faire partie de ladite société comme membres actifs dévoués. »
C'était le 10 décembre 1922. L'année suivante, La Lyre prenait naissance avec le premier comité constitué de MM. Martial Sauthier, président, Jules Dessimoz, Tobie Vergè-res, Alfred Germanier, Alphonse Ra-pillard et Emile Udry.
Dimanche, 3 juin 1973, La Lyre, allègrement fêtait son cinquantième anniversaire. Douze sociétés de la Fédération des fanfares radicales sont venues ani
mer les rues de Conthey pour un grand cortège fleuri. Un anniversaire, ça s'arrose dignement mais quand il s'agit du cinquantième, on fait presque des folies. Ainsi, la cantine de Conthey a accueilli durant trois soirs une foule de sympathisants. L'après-midi du dimanche était spécialement réservé aux musiciens : défilé, concert, discours, poignées de mains. Les membres de La Lyre cependant faisaient attention à leur costume et veillaient à ne pas renverser de verre sur leur pantalon car. le cinquantenaire coïncidait avec l'inauguration des nouveaux uniformes.
Elle est toute pimpante maintenant, La Lyre, dans sa tenue rouge et grise avec la casquette haute garnie d'un plumet. La société a franchi de nombreux obstacles mais sa ténacité est couronnée de succès.
mtm///tmt/mmnmmnmmmtmimmimmnmimtmimtmmminmnnmmmumrti^
X arrive a déplorer
pluies
Il nous est déjà sieurs reprises de conditions actuelles de travail du Grand Conseil. Ceux qui ne fréquentent pas les travées du Grand-Pont ni la tribune public ignorent que les travaux parlementaires se déroulent selon un rite et à une vitesse de croisière qui doit surprendre ou décevoir les champions de course contre la montre que sont devenus les managers de toutes catégories, voués avant tout au culte de l'efficacité.
Si l'on était dans l'aéronautique, on dirait que le meilleur président est celui qui, à l'ouverture des débats, enclanche le pilotage automatique et s'impose comme travail la surveillance vigilante des appareils de mesure et l'étude des réactions du convoi dans ce que l'on appelle les zones de turbulence locale...
Comme les voyageurs d'un Boeing, les députés ne doivent pas subir les inconvénients du voyage. Le ronronnement régulier de la machine leur permet de réfléchir, de voir venir les propositions et amendements, de prendre des contacts, de préparer une intervention ou d'en polir les arguments. Si les débats étaient menés au pas de charge, le Parlement deviendrait un organe de digestion et d'enregistrement qui serait gavé de paperasses comme un silo, et contraint
de les restituer dans les plus brefs délais, avec la mention vu et approuvé.
Cette dernière image correspond hélas à l'ambiance des travaux de la récente session de mai. Les interventions des députés sur le compte d'Etat 1972 ont été inépuisables, souvent inutiles et dilatoires. Un grand nombre d'entre elles auraient pu être avantageusement remplacées par de simples questions adressées oralement ou par écrit aux services administratifs cantonaux qu'elles concernent. On a rompu le sain équilibre qui doit exister entre l'efficacité
une fois pour toute et répéter que le pilier principal du contrôle parlementaire actuel est formé par la Commission permanente des finances à laquelle on ne donne pas les outils de travail appropriés. Les comptes et budgets sont remis « en catastrophe » aux commissaires qui doivent les examiner en survol, et préparer leur rapport montre en main pour respecter les délais.
On a vu dernièrement que le Conseil d'Etat n'a pas réussi à présenter' son rapport de gestion conjointement avec les comptes 1972. Le groupe radical a dit ce qu'il en pensait.
Interventions inépuisables et inutiles du contrôle parlementaire et l'intention louable de chaque député de défendre les intérêts de sa circonscription. Certaines interventions, la plupart du temps assez banales, ne sont développées par leur auteur que dans la mesure où il espère en trouver un large écho dans les journaux du lendemain.
On ne peut plus continuer ainsi, sans courir le risque de dévaluer le rôle du parlement en favorisant l'omnipotence de l'Exécutif.
Bien sûr, la procédure parlementaire en régime démocratique n'a jamais péché par excès de vitesse. Pour le Valais, cela tient avant tout aux dispositions constitutionnelles fixant les règles pour l'élaboration de la législation, d'une part, et à la diligence de l'administration cantonale, d'autre part.
Dans ce domaine, il faut être clair
Toujours en mai dernier, l'ordre du jour de la session était à ce point bourré que le nouveau décret concernant les frais de justice et les honoraires des avocats a été traité par chapitre et non article par article.
Donc, ou bien l'Etat s'attelle rapidement à une réforme parlementaire fondamentale, d'entente avec les députés, en commençant par le règlement du Grand Conseil et l'élaboration d'une nouvelle loi sur les rapports entre l'Exécutif et le Législatif ; ou bien les députés respectant et voulant sauvegarder le rôle du Parlement refusent de s'associer dorénavant à une telle parodie.
Présider une Chambre dans les conditions d'aujourd'hui tient de l'exercice de virtuosité et de l'épreuve nerveuse. Le président en fonction n'en a que plus de mérite.
JEAN VOGT
w///////////////////^^^ VÊ0
Un musicien, M. André Sauthier, a suivi l'évolution mouvementée de la fanfare dès 1923. Membre actif depuis l'âge de 18 ans, M. Sauthier garde dans sa mémoire une foule de souvenirs. Ce sont cependant les voyages en char à banc pour se rendre au Festival qu'il revoit encore avec le plus de plaisir :
— Pas de problème de 0.08 ? lui de-mande-t-on.
— Aucun répond-il en riant... parce qu'on avait déjà tous bu un bon verre avant de partir !
Les Contheysans ont de l'humour et M. Roland Jeltsch ne fait pas trahir la tradition. Major de table avisé, il salue chaque société par une petite histoire du coin.
A la joie de la fête s'est joint le sérieux des discours officiels qui abordent des problèmes brûlants de notre actualité valàisanne. M. Charles-Marie Crit-tin. président du Grand Conseil, apporte ses félicitations à l'heureuse jubilaire, encourage les jeunes radicaux de Conthey, rappelle à tous la nécessité de soutenir le « Confédéré » pour que le Valais puisse équilibrer ses organes de presse.
Mme Mayor pose le grave problème de l'environnement. Sa voix féminine mais assurée retient l'attention d'une cantine qui fait silence.
« Nous ne devons pas attendre que ce soit le voisin qui fasse le premier pas, dit Mme Mayor. Nous serons jugés par les jeunes générations. La vigilance est nécessaire mais l'action est primordiale. Nous devons tout mettre à contribution pour sauver nos richesses naturelles. Mais attention, nous ne devons pas nous contenter de solution hâtive. » Notre photo présente MM. Emmanuel Rémondeulaz. président, Fontannaz et Trincherini dans leur nouveau costume
SIERRE
Garderie d'enfants Le Service social de la commune de
Sierre, en collaboration avec la Direction des écoles et l'Institut Sainte-Famille (Beaulieu), étudie la possibilité de mettre sur pied une éventuelle garderie pour les enfants en âge de scolarité. Cette garderie compléterait la crèche et le jardin d'enfants qui accueille aujourd'hui les enfants en âge préscolaire, de 18 mois jusqu'à 5 ans.
Plusieurs parents nous ont demandé de pouvoir placer leurs enfants en dehors des heures de classe, notamment, de 7 h. 30 à 8 h. 30, de 11 à 14 heures, et de 16 à 18 h. 15.
Les parents intéressés à la réalisation d'une telle garderie sont priés de s'annoncer soit à la directrice de l'Institut Sainte-Famille, soit au secrétariat du Service social, jusqu'au 15 juin au plus tard.
Service social de Sierre
CONFÉDÉRÉ-FED — MARDI 5 JUIN 1973
Pupilles et pupillettes
bas-valaisans à Charrat 1 AVai i i j | i i \ Q u e l l e s résultats
Des efforts coyronnés de succès Beaucoup d'énergie, de force, de
souplesse, d'élégance et de jeunesse, dimanche, lors de la Fête valaisanne des pupilles et pupillettes de la région Conthey-Léman. Entraînés durant toute la saison d'hiver, les petits gymnastes ont enyahi Charrat de leurs chants et de leur joie.
Près de deux mille enfants se sont appliqués dans les productions de sections, les jeux, les concours individuels. Le jury a pu décerner de très bonnes mentions et apprécié l'accompagnement musical lors des exercices. Les pupilles de Charrat et de Vernayaz se sont particulièrement distingués avec note « très bien » et « excellent ». Quant aux pupillettes de Monthey, elles remportent un 10 bien mérité.
Riddes et Port-Valais se sont attribués }es deux premières places du cortège. Celui-ci s'est déroulé sous le signe du printemps en un grand flot de culottes blanches et de robes bleues. Chaque section a déployé une grande somme d'originalité. Au rythme des tambours et de « l'Indépendante » de Charrat, on a pu voir défiler de vrais bouquets d'enfants. Les pupillettes de Martigny se cachaient sous de grands chapeaux fleuris. Vernayaz présentait un panier plein d'enfants déguisés en fruits. Des abeilles jaunes et noires butinaient dans les rangs de Fully. Un mulet philosophe accompagnait Saxon. Les pupilles'ei, pupillettes de Bagnes ont dû courir dans, les champs de la vallée pour récolter ces beaux bouquets de marguerites. Enfin, Riddes portait fièrement ses lettres
Cerceaux et jleurs pour marquer le printemps lors du cortège à travers Charrat
memenw Pharmacie de service : Loi i-ber, 2 20 05.
Médecin de garde : En semaine (urgence seulement), adressez-vous à l'Hôpital, 2 26 05.
Hôpital : Heures de visites, chambres communes et semi-privées, tous les jours de 13 h. 30 à 15 heures et de 19 à 20 heures. Chambres privées tous les jours de 13 h. 30 à 20 heures
Ambulances officielles : 2 26 88 - 2 24 13 - 2 15 52
Service médico-social : 2 30 31, si non réponse (027) 2 37 29.
Pompiers : 18
A.A. : SOS d'urgence, 2 11 55 2 32 50 et 2 12 64. Réunion le vendredi à 20 h. 30 au DSR.
Service médico-pédagogique 2 18 36.
Service dentaire d'urgence : pour les week-end et les jours de fête, appelez le 11.
Pompes funèbres : R Gay-Balmaz, 2 22 95 - Gilbert Pa-gliotti, 2 25 02 - Marc Chap-pot et Roger Gay-Crosier, 2 26 86 - 2 24 13 - 215 52 Barras, Sion, (027) 212 17.
Police secours: 2 6161.
Police cantonale: 2 20 21
Police municipale : 2 27 05.
Vétérinaire de service : M. Filliez, 2 24 29.
A.C.S. : Sion, (027) 2 11 15. Service de dépannage : Carrosserie Granges, 2 26 55.
Administration municipale : 2 24 64.
Touring-Club Suisse : (027) 2 26 54.
Oancing Le Derby : Tous les soirs dès 21 heures. Fermé le lundi.
Cinéma Etoile nonce.
Voir an-
Cinéma Corso — Voir annonce. Cinéma Michel, Fully — Voir annonce.
ïilllltt Etoile - Martigny
FERME POUR TRAVAUX
Au Corso : chaque jour deux fi lms
Corso - Martigny Chaque jour : 2 films Ce soir mardi à 20 heures - 16 ans
Film d'art et d'essai
LA BELLE ET LA BETE de J. Cocteau avec J. Marais et J. Day
à 22 heures — 16 ans Un « policier » avec Oliver Reed
LA CIBLE HURLANTE Dès demain mercredi à 20 heures - 7 ans
. (Mercredi : matinée à 14 h. 30) Un grand dessin animé en couleurs
TINTIN ET LE LAC AUX REQUINS C'est plein de gags extravagants !
FULLY
Gérard M e i H a n d proclamé conseiller
La nouvelle est officielle : M. Gérard Meilland, premier des viennent ensuite de la liste conservatrice a été appelé, selon la loi sur les votalions, à succéder à M.. Henri Dorsaz au Conseil communal.
Il lui appartient désormais d'assurer, en collaboration avec ses collègues, la continuité de la politique administrative. Cette tâche n'est pas facile. Elle réclame des qualités d'intelligence et de générosité. M. Meilland les possède, convenons-en. A preuve, son action efficace au sein des nombreuses organisations agricoles et politiques de notre cité.
Élection à la présidence
à 22 heures — 18 ans Un « policier >• débordant d'humour !
PAS FOLLE LA GUEPE avec Françoioo Roaay .et Philippe Clay
Sur le front des élections à la présidence, la situation se clarifie. Ce soir, mardi, les partis de la coalition administrative, radicale et conservatrice, tiendront assises. Nous en saurons plus mercredi à l'issue de leurs délibérations. Mais, déjà, il semble bien que, face à une candidature démocrate-chrétienne, les partis de la majorité adopteront une position ouoiiRmje et unitaire. F. B»
fleuries tandis que Port-Valais distribuait un petit aii* frais cjù lç>c.
Le vent de Charrat était le bienvenu sur le terrain. Il devait ûp peu pousser les pupilles lors de l'estafette. Il y a eu tout de même quelques coups de soleil et: une ou deux' insolations. Les bobos, inuiije de les compter. f-e service sanitaire a soigné 97 gosses: Je rie pourrais dévoiler le nombre de glaces et de limonades vendues. Les mamans seraient effrayées. Mais, le soir déjà, papiers, bouteilles, bancs, engins, tout était mis en ordre par les gymnastes de la section de Charrat, sous la direction' de 'M. Michel Luy. Le Comité ; d'organisation dirigé par M. Raymond Darioly a mené cette fête sans accroc. Que tous ses membres soient félicités et comme l'a souligné M- Roland Gay-Crosier, président de là Cqmrni'ssion jeunesse, que" He tel rassemblement s e v i v e encore longtemps.
M.-J. Luisier
ESTAFETTES GRANDES PUPILLETTES
1. Mont'hêy ; " 2. Saint-Maurice ; 3. Saxon ; 4. Collombey ; 5. Martigny-Au-rore ; 6. Riddes ; 7. Fully.
PETITES PUPILLETTES . L Saxon ; 2. Fully ; 3. Monthey ; 4.
Carouge ; 5. Port-Valais ; G. Saint-Maurice.
GRANDS PUPILLES 1. Saint-Maurice ; 2. Lausanne bour
geoise ; 3. Vernayaz ; 4. Riddes ; 5. Monthey ; <5. Carouge.
PETITS PUPILLES 1. CellombeyT;T2, J^ôntHey; 3- Charrat ;
<i. MWtigny Octdduria ; 5. Vernayaz ; 6. Carouge.
ARTJSTÏRUE Classe de performance I
1. Zarzdriî Lucas,'" ArSon. "
Classe Jeunesse I 1. Bussien Alain, Monthey ; 2. Bussien
Claude, Monthey ; 3. Monnet Jean-Maurice,' Charrat ; 4. Sprber Edgard, Monthey ; 5. Délez pierre-Alain, Charrat ; §. Blprne Joël, Mpritlîéy ; 7. Farroriato Eci-dy, Monthey ; 8'! D'irii Philippe. Charrat : 9. Délez Pascal. Charrat : io a. Chappot Roger. Charrat ; 10 b. Giroud Willy, Charrat : J2. Guinchard Louis, Charrat.
Nationaux 1. Grept Jacques? 'Port-Valais ; 2.
Chappaz Philippe, Port-Valais ; 3. Rouge Dominique, Saint-Maurice ; 4. Coutaz Martial. Saint-Maurice.
Départ d'une estafette de petits pupilles. Crispés ou décontractés ?
POUR L'AMÉNAGEMENT D'UN VASTE DOMAINE SKIABLE
Téléovronnaz regarde vers l'avenir... C'est samedi, en fin d'après-midi,
qu'a eu lieu, à la Pension Ovronnaz, l'assemblée générale annuelle des actionnaires de Téléovronnaz SA qui exploite lec moyens de remontées mécaniques de cette coquette station.
Il appartint au président, Me Charles-Marie Ci if tin, de mener les débats. L'ortteur précisa d'emblée que l'objectif premier des responsables a été d'atteindre un niveau de recettes d'exploitation qui permette d'opérer non seulement les amortissements nécessaires sur les installations et les comptes, mais également c'e créer des réserves pour la modernisation et le développement futurs.
Malgré les conditions d'enneigement défavorables, les hôtes de Ja station pratiquant le ski ont été beaucoup plus nombreux de telle sorte que les recettes effectives de la période du 15 au 31 décembre 1972 ont atteint le chiffre de 108 000 francs contre 100 000 en 1971.
Les responsables ont pu constater les effets positifs de la campagne de publicité organisée au Centre Carrefour de Romand au printemps et en été 1972. Jamais une clientèle en provenance du canton de Vaud n'avait été aussi nombreuse.
Le Conseil d'administration chargea alors Me Crittin et le secrétaire M. Che-seaux de prendre contact avec les communes intéressées afin d'obtenir d'elles une participation à ces frais.
C'est ainsi que le 22 février 1973, à la salle de l'Union à Leytron, une réunion fut aménagée au cours de laquelle les responsables de la société exposèrent aux délégations communales les raisons et l'intérêt de cette étude.
RIORITC
Un petit 2°/e
Le résultat de cette campagne sera encore plus marqué dans les comptes 1973.
Ainsi donc malgré une saison de ski marquée par des conditions d'enneigement en dessous de ia moyenne dans la plupart des stations valaisannes à l'exception de Zermatt et Saas Fee, Téléovronnaz enregistre une augmentation de recettes de l'ordre de 13,5 % en passant de 235 000.— en 1971 à 266 700 — en 1972. Si cette augmentation est agréable à constater il faut, souligner qu'elle est encore insuffisante. Car, par ailleurs, il faut relever que les salaires ont augmenté dans une proportion de 15 % et les frais de choses de 8 %. Les salaires passent de 83 500.— en 1971 à 96 679.— en 1972 -et les frais de choses de 101 500.— à 109 000.—.
Cela fait une augmentation moyenne des charges de 11,5 % qui ramène l'augmentation nette des recettes à un petit 2 %.
Au printemps 1972, une commission fut chargée d'étudier et d'apprécier les possibilités d'exploitation qu'offre le domaine skiable situé sur les communes de Chamoson, Leytron, Saillon et Fully.
Le Conseil d'administration s'es.t rendu i immédiatement compté qu'une telle étude ne pouvait être confiée à des amateurs. C'est ainsi qu'il s'adressa à la Maison Electro-Watt, ingénieurs-conseils SA à Sion. Cette maison fut priée d'établir un devis des travaux envisagés. Le montant du devis fut arrêté à 32 000 francs. Il n'était évidemment pas possible à la société de prendre en charge l'ensemble de cette somme.
Ces mêmes responsables ont trouvé auprès des autorités concernées la plus large compréhension et c'est ainsi qu'une proposition de répartition présentée par le secrétaire fut admise et qu'elle reçut ensuite l'approbation des conseils communaux respectifs.
Cette répartition a été arrêtée sur les bases suivantes : Téléovronnaz 9000 — Commune de Leytron 9000.— Commune de Chamoson 6000.— Commune de Saillon 4000.— Commune de Fully 4000.— Total 32 000.—
En outre, ces responsables ont sollicité des communes intéi-essées le droit exclusif d'exploiter les moyens de remontées mécaniques et leurs compléments, sur leur territoire.
Le principe de cette exclusivité a été admis, les communes de Fully et de Saillon ayant cependant réservé l'approbation de leur conseil, une fois connu les résultats de l'étude.
Le 15 mars 1973, la société, agissant au nom d'elle-même et des communes intéressées, pouvait confirmer à la Maison Electro-Watt le mandat définitif.
L'exposé présenté par M. Raymond Abbet fut très technique. La station peut multiplier par six son domaine skiable qui, de 125 ha, actuellement, pourrait passer à plus de 700 ha exploitables. Dans ce même contexte, M. Abbet précisa qu'Ovronnaz pourrait quintupler le nombre de skieurs et en recevoir environ 5000 répartis sur un « territoire », vaste de plus de dix kilomètres — de la région de la Loutze, au lac de Fully.
Avec ses 3000 lits, la station offre un degré de sportivité de 30 %. Le chiffre est assez bas, mais il peut croître, car jusqu'à maintenant, Ovronnaz était surtout considéré comme un lieu de séjour pour les vacanciers d'été. Si les possibi
lités » skiables » vont en augmentant, nul doute que le nombre de sportifs pourrait suivre la même trajectoire et atteindre — pourquoi pas ? — le 50 % de l'occupation.
A l'heure actuelle, souligna encore M. Abbet, les pistes ont une pente moyenne relativement élevée, et seuls les skieurs de 3e et 4e degrés peuvent s'adonner à leur sport favori. Ainsi, Ovronnaz. de par ce simple fait topo-graphique, ne connaît pas l'affluence de plusieurs autres stations valaisannes. par exemple. L'ingénieur-conseil Abbet, dans une de ses conclusions, a trouvé assez remarquable que les installations peuvent être rentables dans de telles conditions.
Le développement de la région donnerait la possibilité d'ouvrir les pistes entièrement nouvelles et susceptibles d'accueillir des skieurs qui ne font point partie de... l'élite ! Une piste de fond a même été envisagée.
Ovronnaz regarde vers le futur avec optimiste. Les responsables savent, avant, prendre toutes les précautions adéquates. C'est heureux !
Marc Soutter
Fully a enterré Jeannot Dorsaz Dimanche à 15 heures, une foule im
mense conduisait Jean-Marie Dorsaz à sa dernière demeure. La veille déjà, parents, enfants et amis émus rendaient un hommage à la victime de la terrible avalanche du 5 mai, à la chapelle ardente érigée dans le bâtiment communal.
Ce n'est que vendredi matin vers 5 h. 30 que M. André Bender découvrit le corps de son neveu, prisonnier de la glace depuis vingt-cinq jours. Moment bouleversant pour tout le monde. Jean-Marie laisse une famille dans la douleur, des amis dans la tristesse et un petit Sébastien qui n'aura pas eu le temps de se souvenir de son papa.
A tous, le « Confédéré-FED » renouvelle ses sincères condoléances.
MARTIGNY
Avec les chasseurs Le Groupement des chasseurs de Mar
tigny et environs organise son Ile Tir du Plan-au-Zan à Ravoire s/Martigny, le samedi 16 juin de 8 à 16 heures. Challenge et distinctions récompenseront les meilleurs. Inscription : Fr. 20.—. La munition est disponible au stand.
LES V A L A I S A N S MÉCONNAISSABLES
rg » Sion 2-1 Fribourg, on le sait, est menacé par
le souffle de la relégation. Aussi, depuis quelque temps, l'équipe déploie une énergie farouche et rue littéralement...
TCS : M. P. Boven se retire, M. 8. Dupont, nouveau président Samedi après-midi, à Cliâteauncuf-
Conthey, la section valaisanne du TCS a tenu son assemblée annuelle. l'Ile était présidée, pour la dernière fois, par M. Paul-Boven qui, après douze ans de fructueuse direction, quitte son poste. M. Boven a eu la joie d'accueillir, il y a quelque temps, le 20 000e membre du TCS Valais qui compte aujourd'hui environ 20 500 técéifites. D'autre part, M. Boven peut dresser pour l'année 1972 un bilan trèt> BofcàtiL L'aceça* a ,ë## jmis
spécialement sur la sécurité routière avec l'organisation des patrouilleurs, l'éducation dans les écoles, les contrôles des véhicules à moteur.
M. Boven est chaleureusement remercié .et félicité pour l'excellent travail accompli à La présidence du TCS. Il reçoit le titre de président d'honneur tandis que AI. Bernard Dupont, maire de Vou-vo' et .président du PRDV, est acclamé à la présidence de la section.
Le FC Sion — qui, pourtant, possède des atouts de rêve — n'a pas réussi à franchir l'obstacle.
Après avoir marqué le premier but, les Valaisans ont cru — certains en tout cas — que l'affaire était conclue. Vidjak, l'entraîneur des « Pingouins » sentit qu'il pouvait, au vu de ce qui se passait, renverser la vapeur. Continuant sur un rythme de... sénateurs, les Sédunois ne purent quasiment rien faire devant les assauts répétés de leurs adversaires. Et dès lors, la partie bascula. En cinq minutes, l'opportuniste Hollenstein mit Donzé... dans le vent.
Certes la Coupe UEFA demeure une... probabilité, pour ne pas dire une certitude. Servettc, en effet, peut rattraper les Sédunois théoriquement.
Le suspens continue iâ aussi... FED
FED 3 CONFÉDÉRÉ-FED — MARDI 5 JUIN 1973
H1EDE Dicnc VALAIS*
A votre santé \ une bière spéciale,
valaisanne et si désaltérante. Goûtez-la donc!
!..
Typique, notre Biè
Par suite de la démission du titulaire actuel, la Société Coopérative d'Ardon
cherche
GÉRANT OU GÉRANTE
pour son café de la Coopérative.
Certificat de capacité non obligatoire.
Faire offre sous pli fermé à la Société Coopérative d'Ardon avec mention : soumission café.
Délai : 10 juin 1973.
Pour le corps des gardes-fortifications, nous cherchons des
GARDES-FORTIFICATIONS Nous offrons : une place stable et bien rémunérée, un service varié, des prestations sociales exemplaires (caisse d'assurance et assurance militaire), l'uniforme et des avantages en matière de transport. Conditions : les candidats doivent jouir d'une réputation irréprochable, être aptes au service (appointés et soldats de l'élite) et se sentir du goût pour exercer un emploi dans une exploitation organisée militairement.
Adresser les offres et les demandes de renseignements au cdmt cp gardes-fortifications 10, 1892 Lavey (025) 3 63 71 ou au Service du génie et des fortifications, Mattenhofstrasse 5, 3003 Berne, (031) 67 3010.
Annonces Suisses 1950 Sion
S. A. « ASSA »
Place du Midi 27
1950 Sion <P (027) 2 30 43
Agence à Martigny :
r. du Gd-Verger 11
Activité accessoire
On cherche
COURTIER à la commission. Cartothèque à disposition et assistance assurée.
Rayon Sierre à Martigny.
Offre sous chiffre 89-51011, Annonces Suisses SA «ASSA», 1951 Sion.
Les numéros
gagnants
Les billets se terminant par 5 et 6 gagnent 10 francs
26 et 41 gagnent 20 francs
0412 4794 7386 7612 gagnent 500 francs
Les numéros 601374 607892 607929 611226 612230 61445G 615918 618690 624844 642463 644409 646986 651145 661223 662243 679879 680628 683895 689561 698522 gagnent 1000 francs
608322 609113 609269 615737 623940 640887 643312 650071 671949 680906 gagnent 2000 francs
• ' (Il • . >*irxp
Le numéro 628469 gagne 200 000 francs
Les numéros 623468 62S4Ï0 gagnent 1000 francs '
CHANCEUX ou pas... un MOBILIER de la
Centrale des Occasions du Valais - Sion ne déçoit pas Place du Midi 37
MAISON JULES RIELLE 1950 Sion
Etes-vous habitué à fournir un travail sérieux et régulier ?
Aimez-vous le contact direct avec la clientèle ?
Vous exprimez-vous aisément ?
Si vous répondez affirmativement à ces trois questions, nous vous offrons la possibilité de doubler vos gains...
Pour de plus amples renseignements, téléphonez sans tarder au (021) 56 20 20, entre 8 et 9 heures le matin ou le soir dès 21 heures.
Rue de l'Hôpital 7 Mardi 5 juin, dès 13 h. 30
Ouverture du nouveau centre de nettoyage chimique Profitez vous aussi des jours d'action publicitaire et du bon-cadeau
HORAIRE MURAL DE MARTIGNY
valable du 3 juin au
2 9 septembre 1973 i
En vente à l'IMPRIMERŒ M0NTF0RT
Rue du Grand-Verger 11, MARTIGNY
Une lacune... Ayant souvent l'occasion de venir
dans votre si beau canton, j 'ai pu constater les efforts qui ont été faits notamment pour tout ce qui a trait au domaine artistique, voire historique.
La nuit venue, d'heureuses « touches » de lumières éclairent, comme des flammes les plus merveilleux vestiges d'une époque lointaine.
Permettez-moi, tout de même, et pour rester dans ce contexte, de vous faire part de mon étonnement de constater qu'une église, celle de St-Pierre-de-Clages, reste... dans la nuit. Son clocher est un bijou, et il est fort regrettable que les amoureux de belles choses ne puissent le contempler que de jour. Une lacune que l'on pourrait combler !
— R. —
Confédéré — FJBB Editeur : Coopérative « Le Confédéré » Rédacteur responsable : Marc Soutter Rédaction - Administration : avenue de la Gare 21 - 1920 Martigny - Case postale 295 - CCP 1 9 - 5 8 - 0 (026) 2 56 27, 2 65 76. Publicité : Annonces Suisses S.A., place du Midi, 1950 Sion - <$ (027) 2 30 43 et 11, rue du Grand-Verger, 1920 Martigny, (fi (026) 2 56 27. Impression : Impr. Montfort, Martigny.
• • • m
NOUVEAU OCCASIONS
garanties +
&bkt
Pour la Suisse
TAUNUS
GXL
IV.
Renault 16 TS
Taunus 2000 stw
Capri 2600 GT
1972
1972
1972
Granada 2600 GXL 1972
Taunus 1600 stw
Renault 6 TL
1971
1971
OCCASIONS de Frs 800 a 4800
Cortina 1300 1966
Escort 1300 GT 1969
12 M 1964
VW 1600 TL 1969
Renault R 8 1968 - p
Peugeot.404 1968
MG Midget 1968
Simca 1500 1966
tarage Valaisan
Triumph 1300
Fiat 125 S
Transit Combi
17 M stw
17 M
17 M
Opel Commodore 1968
Mustang automatique 1969
1968
1970
1968
1970
1970
Vendeurs: S ion: Bonvin J.-L, (027) 81142, Tresoldi A., (027) 2 30 36, Walpen J.-P., (027) 8 25 52. Martigny: Fierz André,
• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •
• mijf Kaspar Frères v / ,SION Tél. (027)2 12 71 '
,K%1\
(026) 216 41.
Simca 1100 GLS 19 70 20 M XL 1970 Audi 60 L 1971
Voitures pour bricoleurs
Opel 1700 196 Vauxhall Viva 196 12 M TS 19( MG 1100 19e
>3 >4 >4 i8
• m m
Kê^Mu'i^M^â^-iM^W^&ë'ï
FED 4 CONFÉDÉRÉ-FED — MARDI 5 JUIN 1973
N. ESCHMANN : MARTIGNY AURAIT MÉRITÉ UN POINT !
F.C. Martigny - C.S. Chênois 0-1
(encore lui) lui adressa un centre parfait que le Noir ne put... exploiter.
En dépit des ruades incessantes des hommes de Massy, le résultat ne changea plus. Il fallait voir la joie des Genevois à la fin de la rencontre — pourquoi l'arbitre a-t-il écourté la partie de deux minutes ? — pour se rendre compte qu'ils revenaient... de loin !
Mille spectateurs seulement ont gagné samedi en fin d'après-midi le stade municipal pour assister à la rencontre qui opposait Martigny au CS Chênois, une partie capitale pour les Genevois qui se devaient de remporter l'enjeu pour briguer l'ascension en ligue supérieure.
L'avantage qu'ils ont réussi à acquérir, « contre ». Sarriba, peu à l'oeuvre au à la 35e minute de la première mi-temps cours des quarante-cinq dernières minu-— un tir de Samba sur une magnifique tes, restait à l'affût. Brusquement, Hosp ouverture de R. Hosp — leur laisse toutes les chances d'atteindre l'objectif final. Certes, on pourrait épiloguer longtemps sur le penalty que l'arbitre — assez quelconque — n'a pas sifflé, lorsque Breggy a été « parachuté » dans les seize mètres adverses. Il n'empêche qu'à la fin de la première mi-temps, les poulains de Pazmandy méritaient, en toute objectivité, de mener à la marque.
Dès la reprise, par contre, les Valai-sans, eux aussi, ont voulu démontrer ce dont ils étaient capables. Le public a pu applaudir de très beaux mouvements d'ensemble qui, hélas, ne prirent pas en défaut le gardien genevois, excellent par ailleurs. Ce dernier s'est, notamment, mis en évidence à la 22e minute sur un tir de Poli. Trois minutes plus tard, il était sauvé par le poteau, sur une reprise de Breggy. A la 33e minute, sur un cafouillage énorme devant ses buts, il fut assisté par la... chance. Quelques instants plus tard, alors que tout le monde croyait au but, le ballon fit une corte de ricochet avant de sortir quelques centimètres à côté des montants...
Martigny, poursuivant sur un rythme d'enfer menait le bal avec une rare audace. Mais, il était à la merci d'un
L'avis de N. Eschmann :
Norbert Eschmann, qui assistait à ce match nous le précisait : « Nul doute, les Valaisans auraient mérité le match nul. Martigny ? C'est une bonne équipe, travailleuse cl qui donne le maximum. ».
A notre question « Chênois est-il mûr pour la LNA ? » Eschmann eut cette sournoise réplique : « Si c'est une boutade, elle est jolie ! Non, voyez-vous, je connais bien ce team ; pour qu'il puisse se maintenir et jouer un rôle en ligue supérieure, il faudrait l'apport de cinq, voire six joueurs supplémentaires ! J 'estime que Lucerne est plus fort. Et je ne parle pas de Neuchâtel-Xamax. Cette formation a une classe de plus que toutes les autres équipes. A mon avis, le club de Mantula n'aurait même pas
La fausse joie de Pazmandy
A la fin de la rencontre, un mauvais plaisant annonça que Carouge avait battu Lucerne 2-0. Cet exploit ne paraissait pas impossible puisque les Carougcois menaient 1-0 à la mi-temps. La joie éclatait alors dans les vestiaires de Chênois et l'entraîneur de Chêne, interrogé à ce sujet, nous déclarait : « Je sais Carouge capable d'un exploit semblable et je suis d'autant plus heureux que ce soit un club genevois qui nous accorde cette faveur. Mais attention, la compétition n'est pas finie, il y a une autre échéance dimanche prochain. Ce qui est acquis, n'est plus à faire. » La joie aura été de courte durée car le chef de presse du Martigny-Sports, notre confrère Johnny Bau-mann vint rétablir la vérité et ce 7-1 fit l'effet d'une douche froide, ce qui n'empêcha pas les esprits de continuer à s'échauffer à la sortie du match. Le reflet que nous en avons vu dimanche soir à la télévision n'est guère reluisant pour nous.
besoin de renfort, tellement il a fait des progrès... ».
A Carouge
Voici une phase montrant le gardien valaisan Travalletti soufflant une balle devant Liechti que surveille Gysin
Samedi le FC Martigny se déplacera à Carouge pour y affronter le club local.
Une victoire des Valaisans n'est pas impossible, car l'affront subi par Carouge samedi dernier risque bien d'avoir des répercussions psychologiques !
Les poulains de Massy peuvent profiter de cet état de fait. Us occuperaient.
dès lors, une place honorable au classement général final...
Marc Soutter
(Suite de la page 2)
I jçônômkïucmcïrt votre.,. 1 FONDATION UBS
Le 22 mars 1973 a été créé la Fondation UBS pour l'investissement du patrimoine d'institutions de prévoyance. Notre banque complète ainsi ses prestations de services dans le domaine du placement de capitaux en y ajoutant un instrument qui s'adresse exclusivement aux institutions de prévoyance en faveur du personnel.
Bien qu'elle ait été conçue par l'UBS et que des experts en placement de la banque lui soient adjoints à titre de conseillers, cette fondation a la personnalité juridique indépendante. Ses participants sont en majeure partie des entreprises ou des institutions de prévoyance non contrôlées par notre banque. Au sein du conseil de fondation de dix-huit membres, l'UBS est représentée par MM. N. Senn, directeur général, et A. Weber, directeur. Les seize autres membres sont des personnalités dirigeantes de l'industrie et du commerce de toute la Suisse. La Fondation UBS pour l'investissement du patrimoine d'institutions de prévoyance profitera, outre de l'expérience des membres du conseil de fondation, de la compétence éprouvée de la plus grande banque suisse.
La Fondation UBS pour l'investissement offre à ses participants six catégories de placement formant chacune une quote-part de son patrimoine, soit « obligations suisses », « actions suisses », «obligations étrangères», «actions étrangères », « hypothèques suisses » et « immeubles suisses », l'entrée en activité de ce dernier groupe n'étant toutefois prévue que pour une date ultérieure.
Les organes responsables des institutions de prévoyance ont la possibilité de choisir eux-mêmes sur quelle catégorie de valeurs l'accent doit être mis
. en ce qui concerne les placements qu'ils confient à la Fondation, tout en déléguant aux organes de celle-ci la décision effective quant à l'investissement proprement dit. La Fondation se charge en outre de la récupération de l'impôt anticipé sur les répartitions effectuées sur les diverses quotes-parts du patrimoine de la Fondation, ce qui évite aux participants un travail administratif fastidieux.
La nouvelle Fondation pour l'investissement, créée par l'UBS, constitue une contribution importante à la mise en oeuvre du principe du 2e pilier de la prévoyance vieillesse et ouvre à cette dernière des perspectives pour son développement futur.
Les principaux avantages sont : — Administration commune du patri
moine, experts qualifiés prêtant conseils et assistance ;
— Large répartition des risques assurée par la diversité des catégories de placement ;
— Droit d'intervention dans la politique de placement ;
— Simplification administrative (participation à la fondation pour l'investissement, ce qui évite la gestion d'un important portefeuille-titres) ;
— Utilisation de possibilités de placement dans des domaines jusqu'à présent inaccessibles aux petites et moyennes caisses de pension ;
— Seuls les frais effectifs sont débités sans aucune commission ;
— Les participants de la Fondation pour l'investissement reçoivent une information exî.nustive sur l'évolution de la fccu.je, du marché des capitaux, etc. ;
— Une fois par an, les revenus sont portés globalement au crédit de l'institution de prévoyance ;
— La Fondation procède pour les participants à la récupération de l'impôt anticipé ;
— Possibilité de tenir compte pleinement des prescriptions de chaque canton en matière de placement du capital des fondations ;
— Pleine liberté en ce qui concerne le versement ou le retrait des montants ;
— Les participants ne sont plus seuls à porter l'entière responsabilité d'un investissement optimal des fonds ;
— Parfaite transparence.
Accroissement des taux d'intérêt Au cours des dix dernières années (à
l'exception de 1970 et 1971), le niveau international des taux d'intérêt a suivi une courbe croissante. Selon une étude de l'Union de Banques Suisses concernant 11 pays industriels (Belgique, Allemagne fédérale, France, Grande-Breta
gne, Italie, Japon, Canada, Pays-Bas, Suisse, Espagne, Etats-Unis), les taux d'intérêt des prêts et dépôts bancaires ainsi que des emprunts obligataires, qui étaient de 4,52 % à fin 19G3, ont haussé à 6,5G % à fin 1969. Après un recul en 1970 et 1971, ils se situaient à 6,02 % à fin 1972. Durant cette décennie, le niveau de l'intérêt moyen des pays examinés s'est élevé de 1,5 %, la hausse étant de 2,5 % en Allemagne fédérale et en France, et de 3,4 % en Grande-Bretagne.
Pendant la même période, la disparité des taux d'intérêt, c'est-à-dire l'écart entre le taux "maximum et le taux minimum s'est légèrement accentuée pour atteindre 2,7 % à fin 1972. A cette date, les taux d'intérêt les plus élevés étaient enregistrés en Grande-Bretagne (7,45 %) et en Allemagne fédérale (7,32%), et les plus bas en Suisse (4,71 %), au Japon (4,85 %), seul pays où les taux d'intérêt aient baissé pendant la dernière décennie, et en Espagne (4,90 %). Pour les autres pays, la moyenne pondérée des taux se situait entre 5,5 et 6,5 %.
La pénurie des capitaux, cause de la hausse des taux d'intérêt
Le niveau de l'intérêt en tant qu'indicateur de la masse des' capitaux disponibles et du rendement des capitaux investis est déterminé par des facteurs économiques et monétaires. Ainsi, la hausse de l'intérêt enregistrée ces dix dernières années s'explique par le fait que la demande de capitaux s'est accrue nettement plus vite que l'offre, et aussi parce que l'on prévoyait un renchérissement massif.
L'essor continu de l'économie, le renforcement des tendances inflationnistes dans les grands pays industriels ont créé un climat favorable aux investissements. Dans ce secteur l'activité a, en effet, été très vive et a entraîné un accroissement correspondant des besoins financiers. En outre, la raréfaction de la main-d'œuvre et les progrès rapides de la technique ont fait de notre économie une économie à coefficient de capital toujours plus élevé, et provoqué une accélération du rythme des investissements. Par ailleurs, les investissements des pouvoirs publics ont considérablement augmenté ; l'amélioration de l'infrastructure a aussi créé les conditions pour de nouveaux investissements de la part de l'économie privée. Signalons enfin les exportations croissantes de capitaux vers les pays en voie de développement.
L'amplification de la demande de capitaux ne s'est pas accompagnée d'une augmentation correspondante de l'offre. Ces dernières années, la propension à l'épargne des ménages privés a été inférieure à l'accroissement des revenus. En outre, les possibilités d'autofinancement des entreprises privées se sont plutôt réduites et le déficit des pouvoirs publics s'est alourdi. Il en est résulté une
Evolution du parc automobile
jusqu'en 1980 La motorisation dans les pays indus
trialisés a sensiblement augmenté au cours des années soixante. La progression la plus forte a été enregistrée au Japon, où de 5 pour 1000 habitants en 1960, le nombre des voitures particulières a passé à 85 en 1970. Mais en Europe également, le parc de voitures a connu une expansion très rapide. Ainsi, en Italie, on dénombrait, en 1970, 190 voitures pour 1000 habitants soit près de 5 fois plus qu'en 1960. Durant la même décennie, le nombre des nouvelles immatriculations a passé de 92 à 242 en Allemagne fédérale et de 95 à 221 en Suisse.
Les raisons du développement de la motorisation
L'automobile sert principalement de moyen de transport entre le domicile et le lieu de travail, pour des voyages d'affaires, pour des achats dans les hypermarchés, pour les vacances et les randonnées dominicales. A part ces utilisations de la voiture privée, divers facteurs jouent un rôle déterminant dans le développement du parc automobile. Certes, l'amélioration des prestations et du confort offert par les services publics entraîne, dans une certaine mesure, un déplacement des transports individuels vers les transports en commun. Mais les possibilités qu'ont les services publics d'améliorer leurs prestations dépendent
diminution de l'épargne globale de l'économie. De plus, la lutte contre la surchauffe a incité certains pays industriels à limiter l'offre de moyens financiers par une politique restrictive du crédit.
L'inflation influence la formation des taux d'intérêt
A part l'expansion rapide de la demande de capitaux, la flambée inflationniste a aussi été un élément de hausse des taux d'intérêt. Il ressort de différentes enquêtes qu'une dépréciation monétaire continue se répercute à concurrence de 80 % sur les taux d'intérêt. Le taux nominal se compose ainsi du taux de rémunération moyen du capital et du taux de renchérissement escompté. L'inflation galopante des quatre dernières années a particulièrement mis en évidence les effets exercés par le niveau des prix sur les taux d'intérêt. Dans les onze principaux pays industriels, le taux d'inflation moyen a passé de 3,9 % entre 1963 et 1968 à 5,5 % entre 1969 et 1972, alors que le taux d'intérêt moyen s'est élevé de 5,15 à 6,20 %. Pendant cette décennie, les prix ont haussé de 50 % et les taux d'intérêt de 33 %.
aussi de la densité des zones d'habitation. Les banlieues comportant un habitat dispersé (zone de villas en particulier) seront nettement moins bien desservies que les zones à forte densité de population. Mais la tendance à la propriété d'une maison individuelle a aussi pour effet d'allonger les distances entre le domicile et le lieu de travail d'une part, et les centres d'achats d'autre part, de sorte que la population est toujours plus tributaire de moyens de transport. La hausse du niveau de vie incite tout naturellement à l'achat d'une voiture, pour des raisons de prestige également.
Densité du parc automobile et niveau de vie
Dans une étude qu'elle vient de publier, la Compagnie Suisse de Réassurances conclut que la densité du parc automobile d'un pays dépend en premier lieu du bien-être de la population. Sur la base des données réunies dans douze pays industrialisés (rapport entre le parc de voitures et les revenus de la population, étude prospective de l'évolution des revenus et de la progression démographique), cette étude établit la densité probable du parc automobile en 1980. La projection s'appuie sur le fait que le prix des voitures, en raison d'exigences technologiques accrues (sécurité, protection de l'environnement) augmentera sensiblement plus que durant la décennie précédente. Néanmoins, le renchérissement des voitures particulières devrait être inférieur à l'augmentation du coût de la vie et des salaires nominaux, si bien qu'en 1980 l'achat d'une voilure absorbera une moins grande part du revenu personnel moyen qu'aujourd'hui.
V SBG! U N I O N D E B A N Q U E S SUISSES - M A R T I G N Y Avenue de la Gare 026/21212