Au Nom du Corps...2016/05/11 · N 11 - Mai 2016 N Spécial LA TRANSFORMATION Au Nom du Corps Vivre sa Nature Sommaire 3 26 9 23 17 ARTICLE ARTICLE TÉMOIGNAGE POÈME CONTE INITIATQUE

N° 11 - Mai 2016

N° Spécial

LA TRANSFORMATION

Au Nom du Corps

Vivre sa Nature

Sommaire

3

26

9

23

17

ARTICLE

ARTICLE

TÉMOIGNAGE

POÈME

CONTE INITIATQUE

P 3. Plonger pour se transformer,par Caroline Gauthier

P 9. La transformation parJérôme Ficat.

P 17. Témoignage d'unetransformation par Élisabeth Lucet.

P 26. Poème : La blessure parCaroline Gauthier

P23 . Petit conte initiatique parIsablle Dinckel

PLUS D'INFOS

P.29

Plonger pour se Transformer

par Caroline Gauthier

PLONGER POUR SE TRANSFORMER

-Au Nom du Corps - N°11- Page 3 -


Et cela n’est pas forcément facile d’yfaire face… Pour cela il faut plongerdans ce que nous avons refoulé par tropde douleurs. Pourquoi ? Parce que sinon ce flot desouffrances va finir par nous contrôler.C’est comme si il y avait un « alien »tapi dans l’ombre, qui refera surface àun moment ou un autre ( sous forme decrise, de névroses, d’émotions noncontrôlées, de burn-out, d’épreuves… ) Mais s’il est important d’y faire face, ilne s’agit pas de s’enfoncer dedans … :Traverser, mais ne pas être happé enétant orienté vers la solution plutôt quecentré sur le problème…

Le problème devient alors une pépite,car il devient une occasion d’exploiterun potentiel. Le problème devient alorsle catalyseur dans le présent decertaines forces dormantes en nous.Car oui, il y a des forces à l’œuvre quivont venir nous aider, si nous osonstraverser notre couche de souffrances.

Se transformer c’est bien souventsortir de sa zone se confort… C’estremettre en cause ce à quoi noussommes habitués. Ce qui est familier peut être porteur deroutine… Ce qui soi-disant noussécurise peut conduire à notreenfermement, car nous sortons alorsdu flux de la vie qui par définition estfaite de mouvement. Le soucis c’est que compte tenu denos peurs, nous avons posté ungardien devant la porte de de tout cequi pourrait nous conduire à dumouvement. Ce gardien est là pournous empêcher d’ouvrir la porte del’inconnu et de la nouveauté… Cegardien veut nous protéger de la peur.

Mais nous nous coupons alors despossibilités infinies de la vie. Sortir desa zone de confort, et plonger, c’estrecevoir en échange et en cadeau unemerveilleuse énergie. Quand onpasse la couche de nos peurs, quandon passe la couche de nossouffrances et de ce dont nous nousprotégeons, nous sommes enfin enlien avec nous-mêmes… Et nousretrouvons une immense énergieporteuse de miracles.

- Au Nom du Corps - N°11 - Page 4 -

Honnêtement vousm’auriez parlé de forces ily a 10 ans, je vous auraispris pour un fou. Mais ici,il ne s’agit pas de croire,mais d’expérimenter…Moi, c’est ce qui m’estarrivée sur mon chemin etj’en témoigne dans monRoman « Au Nom duCorps »

Et il y a un moyen d’yaccéder à cette force, jepuis vous l’assurer. Maispour cela, il ne faut pasfuir ce qui se loge ennous, sous prétexte quec’est douloureux. Bien aucontraire… Sinon vous vous éloignezde tout ce qui est vivant etde ce qui vibre en vous…Vous vous éloignez devotre Terre et de votreEau, c’est-à-dire de votrenappe phréatique fertile.

On fuit comme la pestetout ce qui nous rendvulnérables, ou ce quinous fait peur, ou ce quinous fait souffrir… Onpositionne des beauxgardiens devant la portede nos failles. Mais ceque nous ne voyons pasc’est que ce que nousmettons en place enfuyant ou en nousprotégeant,

nous conduitirrémédiablement à noussaboter, et même à nousfaire revivre ce quejustement nous nevoulons pas vivre !Éviter de souffrirdevient une habitudeancrée et nous agissonsainsi sans conscience àpartir de blessures oude manques plutôt qu’àpartir de nos pleins…




Plus on s’y réfugie, moins on a envied’affronter la douche froide du réel et dece que l’on cherche à tout prix àmasquer ! Cette zone de confort nous coûtehorriblement cher… La vie apporte sonlot de souffrance ! Si vous ne tolérezpas la souffrance, vous ne pourrez pasvivre pleinement… Et vous ne serezjamais heureux ou heureuse.

Si vous essayez d’être zen alors quetout à l’intérieur de vous gronde, vousfuyez ce qui est le terreau de votrepersonnalité… Faire face à ce quigronde est la seule issue pourtransformer ! Si vous êtes créatif et que vous netolérez pas la critique : vous nemontrerez jamais vos œuvres.

Je suis issue d’un milieu cartésien, jepeux vous garantir que j’avais la peurdu rejet au ventre quand j’ai écrit monRoman « d’illuminé » ! Écrire ce livre aété comme un accouchement ! Si j’avaisvoulu éviter ma plus grosse blessure(l’abandon, le rejet et l’exclusion de monclan), je n aurais pas écrit une seuleligne !

Mais cela se voit gros comme unemaison. Car ce que nous tentons decacher se voit EN ÉNORME au milieude notre figure !On monte des barricades et des murset on ne sort pas de notre cachettepour éviter de souffrir. On reste dansune zone de confort et on nes’aventure pas au-delà. On évite toutce qui expose…Et même on peut remplacer lasouffrance par ce que l’on croit être duplaisir : nourriture pour combler lapeur d’être seul ; alcool pour sedonner de la joie ou de l’assurance,etc. Toute la société courre après cettezone de confort pour éviter de sentirce qui gronde sous nos pieds.

Mais il y a un moment donné où cequi sent mauvais remonte à lasurface ! Tout un univers parallèle offre lasensation d’être dans un universapaisant, plaisant, comme dans unventre maternel… Mais cela ne faitqu’aggraver notre infirmité.

- Au Nom du Corps - N°11 - Page 6-

Malgré ce coût de notre zone deconfort, nous ne la quittons pas !

Pourquoi ? Car nous avons besoind’une gratification immédiate, pour avoirun bien-être instantané… Pire on sedrape de belles explications, alors quel’on gâche sa vie ! On enrobe leschoses et on met un beau papier roseautour de ce qui devrait être pourtanttraversé. On s’échappe dans l’illusiond’un demain meilleur, au lieu deplonger dans notre énergie de vie.

Éviter c’est n’avoir aucuneresponsabilité par rapport à son aveniret souhaiter uniquement obtenir unegratification immédiate. Mais cela nefonctionne pas comme cela ! L’univers a besoin de votreinvestissement et de votre énergie pourcontribuer à votre œuvre. Avoir un but et être déterminé à agir enne fuyant pas ce qui nous traverseconduit l’univers à conspirer pour nous !C’est une des premières forcescélestes : dès que l’on est déterminé,la force universelle s’active… Cetteforce est vraiment universelle ! Une fleurpousse, un enfant marche… Nos projetsavancent…

Car j’étais sûre que les miens necomprendraient pas une seule lignede mes écrits ! Mais devant la force de ma volonté etle succès de ce Roman, ils ont finimême par s’ouvrir à mon univers de«folle illuminée» … sic

Si vous êtes timide, vous renoncerezà la vitalité de l’échange dans unecommunauté…Si vous ne voulez pas être vulnérable,vous perdrez la capacité d’être aidé…Les exemples de la perte parl’évitement sont pléthores !

Pour créer, il faut donc plonger dansla nappe phréatique de nossouffrances. Dès que l’on s’aventure en dehors denos zones de confort, on rencontrenos souffrances. Mais on y trouve uneénergie considérable ! Pour profiter des possibilités infiniesde la vie, il faut pouvoir s’y aventurer.Et si on ne possède pas les moyensde s’y aventurer, on a tôt fait de serecroqueviller dans cette zone deconfort ! Et nos aspirations et nosrêves ne sont plus que des lointainssouvenirs !



Et si je vous disais que plus on plongedans ce que l’on cherchait à tout prix àfuir, plus on développe de super pouvoirs!!! Au lieu de fuir votre douleur, essayezd’aller la chercher ! Et vous allez voir ceque cela vous fait !!!

Probablement vous allez chercher à fuirune douleur émotionnelle, moi je vousconseille d’y plonger et de la regarderpour enfin l’aimer! Coup de fil, tache rébarbative, peur de lacritique, peur du rejet, effort à fournir pourécrire ou peindre… etc…

Plongez dans le nuage de vossouffrances… Plonger dans la peur… !Allez –y ! Derrière il y a une énergieimmense !!! Une pulsation, une vibrationsacrée… Un trésor...

Dans une situation donnée quel est lepire des dénuements ? Si vous êtescapable de maitriser le pire, tout devientsimple …

Plus forte est la souffrance quevous traversez, plus forte estl’énergie derrière que vous ytrouverez… Votre souffrance est à la mesure devos potentialités ! Ne plus évitervotre souffrance, mais désirerl’embrasser , voilà ma solution !!!Car c’est de l’énergie bloquée… Etsi vous ne le faites pas, l’univers vas’en charger !!! Plonger dans ladouleur libère !!!! Quand on va verselle, elle rétrécit .Quand on la fuit, elle grandit etnous contrôle. «Ce à quoi on résiste persiste» estl’une des plus grandes phrases de«conversations avec Die » deWalsh. Vous allez désirer la souffrance nonpar parce que vous êtes maso,mais parce que c’est la seule façonde la réduire !!! Vous verrez que leschoses se débloquent comme parmagie !

CAROLINE GAUTHIERAuteur, du Roman initiatique "AuNom du Corps"



OU COMMENT LAISSER ENTRER UN PEU DE LUMIÈRE DANS SA VIE

Par Jérôme FICAT

Jérôme pratique la médecine chinoise. Il pratique également l'Hypnoseet des séances de Coaching.

Il témoigne ici de sa transformation et donne des clés essentielles pournotre développement.

LA TRANSFORMATION


Me définir a toujours été un casse têtepour moi. Comment peut-on se définir dans lavie ? Est ce que notre titre professionnelpeut nous définir ? Je suis avocat.Est ce que ce titre me résume bien ?Je suis thérapeute…Je suisplombier… La question «que faites-vous dans lavie ?» m’a longtemps terrorisé.

Car je ne savais jamais que répondre.Je suis étudiant en droit. Je suis futuravocat. Je suis chômeur ou je suisemployé dans une grande surfacemais c’est temporaire…Difficile de trouver sa place lorsqu’ona 25 ans et qu’il semble bien que lasociété ne vous attende point. On sedemande alors qu’elle doit être sa voieafin « d’assurer » sa vieprofessionnelle.

« Me définir à toujours été un casse-tête pour moi... »

LA TRANSFORMATION

- Lieu de son prochain Stage du 10, 11, 12 juin à Villefranche de Rouergue (Aveyron) -

Le « toujours plus » amène la terre maisaussi les hommes dans une impasse. De même que la terre voit sesressources s’épuiser, de plus en plus depersonnes connaissent le syndrome du« burn out » au travail. L’humain semble de plus en plus épuisémais de quoi ? Il semble que ce ne soit pas tant lerythme de travail, ou les conditions detravail qui soient en cause mais un malqui semble plus profond : Le relation àsoi, aux autres, la perte de sens et devaleur. Cette phrase revient dans la bouche debon nombre de mes patients, « j’aiperdu le sens…de ce que je fais, le goûtd’aller au travail, l’envie de me faire dubien, de bien manger, de faire du sportetc… »

J’ai perdu le goût de vivre…...car cette vie a perdu de son sens peuà peu. Au fur et à mesure que monexpérience de vie augmentait, que mesrisques liés à ma santé diminuaient, quele travail physique et épuisant deschamps fût remplacé pas desordinateurs à écrans de plus en plusplats, que je pouvais choisir un

Ce doit être pour cela que j’ai faitdivers métiers… Juriste, commercial,gérant de société, webdesigner,manager, commerçant, agentimmobilier, directeur d’écolesupérieure, et manager àl’international… De quoi se donner le vertige non ?

Un besoin de sécurité… Ce mot est à la mode, n’est-ce-pas ?La sécurité. Il semble que notresociété actuelle ne raisonne plus quepar ce prisme. Comment maintenir nos acquis ?Comment ne pas se faire dévorer toutcru par la mondialisation ? Comment assurer l’avenir de nosenfants ? Comment continuer à alimenter cettemachine à progrès qu’est devenunotre civilisation à partir de larévolution industrielle ? Comment augmenter toujours nosrichesses, notre confort, notre santé,notre bien-être ? Toutes ces questions sont bienlégitimes sans doutes, et pourtant ilsemble de plus en plus évident quecette manière d’envisager le mondeconnaît maintenant ses limites.

LA TRANSFORMATION

- Au Nom du Corps- N°11- Page 11 -

LA TRANSFORMATION

J’ai perdu mes rêves… Lorsque j’essaie de me souvenir de mesrêves d’enfants, je me vois assis dansma chambre, je dois avoir 3 ou 4 ans.Je joue seul avec tous mespersonnages sur la moquette qui selivrent toutes sortes de batailles féroces,féeriques et endiablées. Et je me voissur une scène de concert en train dechanter. Et puis beaucoup plus tard, lorsque jecommencerai à travailler, une penséevenait souvent : « un jour tu soignerasles autres…vers l’âge de 40 ans… »Beaucoup de lectures adolescent puisjeune adulte, en vrac des livres sur letaoïsme, la psychologie, Freud et sesacolytes, la poésie, l’art, la spiritualité,l’Inde. Beaucoup de voyages lointains,beaucoup de visages, croisés,d’expériences mystiques et réelles de lavie telle qu’elle est dans sa beauté etdans sa cruauté aussi parfois… Et plusrien…le quotidien du travail, de lacourse effrénée à la réussite, audiplôme puis à l’argent, à lareconnaissance, au « toujours plus » deconfort affectif, matériel et social.

compagnon de vie par écran interposécomme dans un supermarché, et quel’on a pensé pour moi, à grand renfortde marketing, les aliments qui étaientbons pour moi…un certain goût devivre commençait à s’étioler…

L’être humain se concentre alors surses peurs. Et il faut bien dire quel’environnement l’y pousse de plus enplus. Le nombre de factures à payerchaque mois, les empruntsimmobiliers qui deviennentimpossibles à rembourser, lesassurances obligatoires qui semultiplient, les règles de prévention(principe de précaution) quicomplexifient et parfois enchainent,les impôts qui ponctionnent toujoursplus, les informations à la télévisionqui attisent le négatif et les mauvaisesnouvelles. Et l’être humain se ratatine…il seratatine sur sa joie, ses envies, sesplaisirs simples, ses amours, sesamitiés, ses passions, ses rêvesd’enfants.

- Au Nom du Corps - N°11 - Page 12 --

Le corps et l’esprit… Aujourd’hui il est devenu commun deparler de l’influence de l’esprit sur lecorps et du corps sur l’esprit…Beaucoup de personnes se lancentdans une quête spirituelle. La plupart du temps cette quête esttournée vers le ciel…Beaucoup deviennent incollables sur leschakras, leurs couleurs, le magnétisme,le Reiki, les ondes de formes, latransmutation des énergies, letantrisme… Et parfois je me retrouve enface de « spécialistes » de la spiritualitéqui sont incollables en terme deconnaissances techniques. Leurs connaissances livresques sontsouvent impressionnantes. Pourtant, unpetit détail cloche... au départ pasforcément frappant mais…il y a commeune dissonance entre le discoursthéorique spirituel et le sentiment detristesse ou de fermeture qui se dégaged’eux. Je me suis longtemps interrogésur cette dissonance. Je reçois despersonnes en thérapie qui ont parfoisdes connaissances poussées endéveloppement personnel et quisemblent malheureuses comme lespierres.

Puis vint l’essoufflement…Etait-ce la 40aine passée ? Etait-ceun événement tragique qui m’avaitmarqué ? Etait-ce la fatigue de sementir à soi-même ? À 38 ans déjà, une alerte s’était faitesentir…la perte d’un enfant pendant lagrossesse de ma compagne del’époque, une séparation…Desévènements qui font réfléchir à la vie,la mort, au sens de tout cela… Et il afallu attendre la 40aine pourcommencer à mettre en accord mesaspirations, mes rêves et ma vieprofessionnelle et affective.

La vie est décidément bien faîte… J’ai commencé la médecine chinoiseen 2008. Cette médecine holistique aété une révélation pour moi. J’aicommencé à comprendre que la santéet le corps humain était un systèmecohérent, que les symptômes nedevaient pas être pris en compteséparément de tous les autres signesdu corps psychiques et physiques.Elle apporte un véritable systèmed’analyse des maladies mais aussiune compréhension de la nonséparation du corps et de l’esprit.

LA TRANSFORMATION

- Au Nom du Corps - N° 11 - Page 13-

LA TRANSFORMATION

Dans notre part d’ombre réside souventla clef de notre évolution, dans nosblocages, nos solutions, dans noserrances, notre quête. On viendra me voir pour un problèmede poids, et c’est un enfant intérieurmeurtri et blessé qui sera mis à jour.

Tout l’enjeu pour la personne est dereprendre le pouvoir sur son symptôme.«Je ne peux m’empêcher de mangerdes choses mauvaises pour moi… » Quelle est la partie de vous qui veuxvous saboter ?...pourrait-on répondre.Quelle est l’intention positive derrièrecet auto-sabotage ? Vous saboter vousapporte quel bénéfice secondaire ?

Une addiction au tabac viendra souventmasquer un profond manque deconfiance en soi et des traumas nonréglés. Mais loin de vouloir toujoursannihiler le symptôme, il est aussil’occasion de mettre en lumière une partd’ombre qui désire s’exprimer.

Le corps est esprit La plupart du temps on oublie le corpsau passage. On se tourne vers le ciel et les angesmais on refuse de prendre en comptenotre corps. Le livre de Caroline Gauthier estintéressant à ce sujet car il le remetau centre de la quête, et je partageson point de vue. Les connaissancesthéoriques en spiritualité neremplaceront jamais le vécuémotionnel dans le corps.Commencer par prendre consciencede son corps et en prendre soin, mesemble la première étape menant àun développement de soi harmonieux.

La tentation de nier sa partd’ombre Le fameux adage populaire «qui faitl’ange, fait la bête» prends ici tout sonsens. On pourrait aussi ajouter «l’enfer estpavé de bonnes intentions». Plus on nie sa part d’ombre, plus onprétend être vertueux, altruiste,aimant, élevé spirituellement et pluson masque derrière les paravents dela fausse personnalité.

-

- Au Nom du Corps - N° 11 - Page 14-

Le prochain stage aura pour thème : «Force, sagesse et beauté ». On oublieparfois dans un chemin dedéveloppement personnel la force et labeauté. On recherche avant tout lasagesse.

Mais pour avancer il faut se renforcer ettrouver sa force intérieure. La méditation guidée et l’hypnosepeuvent nous aider à renforcer notrevolonté et à changer nos vielleshabitudes en attitudes positives enversnous même et envers la vie.

Quand à la beauté ? S’ouvrir à l’expression artistique meparaît être un des vecteurs les pluspuissants de l’expression de soi. Et exprimer qui on est profondément,n’est ce pas le but de la vie de chacun.Reconnaître sa propre lumière et sapropre valeur afin de donner le meilleurau monde…Quel beau programme n’est-ce-pas ?

Redonner le pouvoir au patient : laconscience, l’art et l’expression

Aujourd’hui, j’ai réalisé le rêve de madeuxième moitié de vie : aider lesautres… En tous cas tenter de lesaider…

Je reçois des personnes en coachinget en hypnose. Cette activité menourrit et donne un vrai sens à mavie.

Quelle joie de recevoir un appel deparents qui sont heureux de voir leurfille de 11 ans débarrassée dephobies handicapantes dans la vie detous les jours.

Une autre personne a arrêté de fumeret peut améliorer sa vie. Une autreenfin résous sa blessure d’enfance etsort de sa dépression chronique. Je développe maintenant des ateliersdans une maison de campagne dansl’Aveyron propice à la méditation et auressourcement (Voir Image Page 10) .

LA TRANSFORMATION


JERÔME FICAT

« Heureux les fêlés car ils laissentpasser la lumière… »

Je ne sais plus qui est l’auteur de cettephrase mais je la fais mienne. Je suis heureux de partager avecd’autres nos belles fêlures qui font quenous sommes qui nous sommes. Car nous pouvons chérir nos blessures.Elles sont le terreau de la vie nouvellequi toujours nous attend au coin dumonde.

Jérôme FICAT

Coach, Praticien en MédecineChinoise et en Hypnose

Site : www.jerome-ficat.com

Facebook : Jérôme-FICAT-Hypnose-médecine-chinoise-coaching

Prochain Stage « Force, sagesseet beauté » , Les 10, 11, 12 juin à Villefranche deRouergue (Aveyron),

Tel : 06.20.98.88.16

LA TRANSFORMATION


J'AI ENFIN RETROUVÉ MA CRÉATIVITÉ

TÉMOIGNAGE D'ÉLISABETH LUCET

"Comment je me suis reconnectée à ma créativité grâce à la formation«Vivre sa Nature » de Caroline Gauthier..."

Voici l'un des témoignages les pluspoignants que j'ai pu reçevoir.

Elisabeth montre que la résilianceest possible.... malgré tout...

Elle montre comment la créativitépeut devenir un moyen pour se

libérer du poids du passé et pourrenaître de ses cendres....

Pour retrouver ma créativité il m'ad'abord fallut sortir du déni et ça je l'aifait il y a 2 ans bien avant decommencer la formation. Le déni de quoi ?De ma souffrance et de son origine.

- Au Nom du Corps - N°11 - P age 17 -


Un jour je me suis décidée à faire unethérapie car la religion ne me suffisaitplus. Il fallait aussi que je sauve mon mariagequi battait de l'aile. J'ai fini par divorceren pensant que mes problèmes étaientréglés. Mais j'ai continué à souffrir et une séried'évènements douloureux et gravesm'ont conduite à continuer à investiguerpour trouver la cause de ma souffrance.

De très gros secrets de famille se sontdévoilés lors de cette période et le voiledu déni s'est levé sur mon propre passé: inceste, appartenance de mon père aune société secrète qui expérimente laprogrammation mentale sous forme detortures, viols et autres rituels que j'aisubi, complicité de ma mère, de lafamille, d'amis et j'en passe car le butn'est pas d'étaler ma souffrance mais devous dire comment à partir d'elle estnée ma créativité.

Pour sortir le pus de ce passé refouléj'ai écrit, beaucoup écrit.

Comment je suis sortie de ce déni etcomment je vivais avant ? Je me suis réfugiée dans la religioncatholique et j'offrais à Dieu masouffrance (mal-être, très mauvaiseestime de moi, angoisses, idéessuicidaires fréquentes etc...).

On m'avait inculquée que Jésus avaitsouffert et était mort sur la croix pournous sauver de nos péchés ; alors jeme disais que ma souffrance était unepetite contribution à son œuvre pourréparer mes propres fautes. Il y avait un conditionnement en moiqui m'insufflait l'idée que j'étaiscoupable de ma souffrance, voir quela méritais.Je faisais donc tout pour être parfaiteet être le moins « pécheresse »possible. Je dépensais une énergiefolle à aider les autres (je suisd'ailleurs assistante sociale demétier). Mais les autres medécevaient souvent. J'avaisl'impression de n'être jamais assezaimée, comprise, rassurée et jecontinuais à beaucoup souffrir.

- Au Nom du Corps - N°11- Page 18 -

J'ai alors découvert que Carolineproposait une formation qui explique demanière très structurée quel processuss'opère pour retrouver notre graine. Dès le début de la formation j'ai observéque ma créativité était plus spontanéeet en même temps plus riche, plusconstructive.Je continue à écrire sur ma souffrancemais plus de la même manière. Je ne luirésiste plus, je ne la rejette plus, je ne lanie plus, je ne m'identifie plus à elle carje retrouve peu à peu ma véritableidentité.

La formation m'a permise d'avoir lapleine conscience, la pleine confianceque cette souffrance ne va pas me tuer.Elle est juste une étape qui me ramèneà la vie jours après jours. La souffrancene crée plus ma vie à mon insu car c'estmoi qui crée à partir d'elle, tel le potierqui travaille la terre pour en faire debelles pièces.

Je vous partage une de ces pièces avecle texte ci-après :

Les premiers mois, il n'y avait que dela haine, de la colère, de la rage, de latristesse, de l'incompréhension, dudégoût qui sortait de ma plume. Moncorps, mes pensées, mes émotionsn'étaient qu'une souffrancefracassante. C'était le cas avant, mais je m'étaiscréée une réalité édulcorée à laquelleje me raccrochais. Cette réalité étaitfaite d'un beau mari, d'une belle petitefille, de la religion, des amis, de fêtes,d'activités en pagaille, de travailprenant. Tous ces pansements que j'avais missont tombés un par un, révélant maplaie béante et mon corps en millemorceaux. Et puis j'ai lu le livre « Au nom duCorps » de Caroline Gauthier l'été2015. J'ai compris qu'il s'agissait dema crise à moi que je traversais avecune autre histoire de vie que laromancière pour retrouver enfin mavraie nature. Mais est-ce possible d'y arriver avecune telle histoire? Je me sentaistellement en chantier malgré lesnombreuses heures de thérapie queje faisais et un vrai acharnement pourm'accrocher à la vie.




Ce despote pour survivre avait besoinde tout contrôler. Il faisait tout pour se montrerirréprochable,Et pour cela s'imposait une exigence dudiable.

Il était sans cesse en train de se méfierdes personnes qui l'entouraient. Il craignait tellement d'être détrôné qu'ilétait attentif à toute tentative d'êtreinfluencé. Il essayait de tout gérer, tout savoir, toutanalyser, afin de ne pas se fairemanipuler.

Et si quelqu'un venait à l'agresser,Soit il se contenait dans l'attente depouvoir un jour se venger, car il est trèsrancunier ;Soit ses yeux s'exhorbitaient de haine etde rage et il ne pouvait plus secontrôler. Il pouvait alors hurler de colère et toutcasser. Cette image il faisait tout pour ne pas lamontrer, Car il savait que ça pouvait être vucomme une faiblesse masquée.

Coup d'état

Hier, j'ai fait un coup d'état.Mais ça s'est passé à l'intérieur demoi. J'ai mis la main sur ce despote, Qui sans cesse me critiquait et mepersécutait.

Avec des phrases qu'il me criait.Il me disait : Tu as mal fait ! Tu aurais pu mieux faire ! Tu dis toujours n'importe quoi ! Sois à l'heure ! Plus vite ! T'es toujours fatiguée !Tu n'y arriveras jamais ! T'es idiote !T'es empotée ! Et tu fais jamais les bons choix ! Tu mérites pas ça !T'aurais pu mieux faire ! T'aurais jamais du faire ça ! Tu vas le payer ! Ne t'étonnes pas de ce que tu es entrain de récolter ! Tu comprends rien ! Ne te plains pas !De toute manière t'es bonne à rien !


Aujourd'hui , J'ai fait un coup d'état carje l'ai démasqué ce despote bienplanqué qui savait se faire oublier dèsqu'il risquait d'être débusqué .Je l'ai remercié pour le travail qu'il a faitet je lui ai donné une retraite bienmérité!

J'ai compris qu'il n'était pas moi,mais un prolongement du despote qui afait tout pour m'anéantir à jamais depuisque je suis née.

Ce despote c'était mon père Chaque parole que je pouvaisprononcer était jugée, décortiquée etparfois sanctionnée avec une violenceinsoupçonnée. Je vivais une inquisition presquequotidienne et une mise à mortpsychique certaine. Quoi qu'il arrive j'étais condamnée à mela fermer, même face à la gravité desactes qu'il posait.

J'ai résisté avec comme allié ce tyran àl'intérieur de moi, pour me convaincreque je ne suis pas la merde qu'il disaitque j'étais.

Alors il préférait souvent rester froid etdistant et mettait beaucoup de tempsà se laisser amadouer. Mais malgré sa capacité à avoir del'affinité et à se lier d'amitié, Il était toujours en alerte et prêt àdégainer face à l'ombre d'un manquede respect.

Pas facile d'essayer de toujoursdominer et ne pas être dominé.C'est un sentiment d'êtreperpétuellement en danger. C'est un art de toujours essayer dejongler, entre plusieurs personnalités.

Dans toute conversation, il n'estjamais vraiment en paix même avec 2verres dans le nez ;Car il court le risque d'être démasqué,si par malheur on le contredisait, lejugeait ou le rejetait.

Il sait que le jeu est serré mais il aimeêtre entouré ;Ça lui donne l'impression d'être quandmême un peu aimé, Même si dans le fond, il se demandecomment on peut l'aimer.


- Au Nom du Corps - N° 11 - Page 21 -

J'AI ENFIN RETROUVÉ MA CRÉATIVIÉ

J'apprends à ne plus me rabaisser, mecomparer, critiquer ou idéaliser l'autrepour sortir de la relation dominantdominé. J'apprends à me respecter et à me fairerespecter avec douceur et fermeté.

Maintenant je sais Que plus aucun despote intérieur ouextérieur peut venir me convaincre queje suis une moins que rien et memaltraiterCar mon âme connait ma vraie valeur eten apprenant à l'écouter je finis par neplus douter que j'ai le droit d'être aimée.

Elisabeth LUCET

Mon inconscient a mis en place cemoyen pour résister et ne pas metuer.Et peut-être que c'était une façond'espérer qu' un jour c'est moi quitriompherait du mal qu'il m'a fait.

Mais j'ai compris que ce n'est pas enme battant contre le Mal que je vais levaincre Mais en écoutant la voix de mon âmequi me guide avec bonté etbienveillance.

C'est maintenant elle qui a l'autorité.C'est elle ma véritable identité.

C'est elle qui a la responsabilité detout mon être et de ma vie. J'apprendsà l'écouter et je la laisse me guideravec confiance dans les choix que jefais. J'apprends à accepter ma sensibilitéet mes fragilités en les aimant sansles juger. J'apprends à exprimer ce qui me vientà l'idée en me disant qu'il vaut mieuxoser, se tromper, que se taire et serenier.

- Au Nom du Corps - N°11 - P 22 -

"L’histoire de celui qui se prenait pour autrechose que ce qu’il était"

CONTE INITIATIQUE

Par Isabelle DINCKELJe travaille avec Isabelle et ce qu'elle fait est magnifique... Elle est entre autreGestalt Thérapeute. Elle anime des ateliers d'impro-Gestalt. Et elle écrit aussides choses magnifiques... Je vous partage une de ses petites histoires dont elle

a le secret...

Connaissez-vous l’histoire de celuiqui se prenait pour autre chose quece qu’il était ? Il me l’a chuchotée à l’oreille cematin et je m’en vais aujourd’huipartager son histoire avec vous.Voici ce qu’il m’a raconté :

" C’est drôle… J’étais sur une branche d’arbre,pénard, comme tous les jours, à maplace habituelle.Quand tout à coup la branche esttombéeEt moi avec… J’étais surpris et même choqué detomber ainsi comme une pierre… Ça m’a fait mal !

Je croyais que je pouvais voler, mais non… Je croyais être un oiseau, ouquelque chose comme ça, libre,avec des belles plumes chatoyantes,Léger comme le ventCelui que tout le monde admire,aime et convoite. Je voulais être cet oiseau, fin, noble,gracieux, léger, beau...Mais non… J’avais un corps terrestre. J’étais coincé, cloué au sol…

Bien sûr, j’aurais pu remonter surl’arbre, sur une autre brancheJ’aurais pu réessayer de me fairecroire que j’étais ceci ou cela


CONTE INITIATIQUE

ou tel que j’imagine qu’il doit être pourplaire aux autres.À partir du moment où j’ai décidé ça,mes racines ont commencé à pousser.Ça fait bizarre au début… Mais finalement je m’y suis habitué etj’ai trouvé des sensations agréables,nourrissantes, là-dedans.J’ai laissé mes racines s’enfoncerprofondément et solidement dans laTerreJ’ai laissé ma tige pousser Elle s’est élevée vers le Ciel, avec sesbelles feuilles tendres.Et puis, au fil du temps, la tige estdevenue tronc, donnant des branches etd’autres feuilles.Un peu plus tard, des fleurs sontapparues et de magnifiques fruits ontcommencé à s’offrir.Je me suis trouvé beau finalement. J’ai aimé qui j’étaisJe me suis senti digne et beau.Et plus tard encore, je suis devenu untrès bel arbre généreux, offrantl’ombrage, le parfum et la beauté demes fleurs, des fruits succulents etjuteux Et des branches solides pour accueillirles oiseauxLes vrais et les faux

J’avais essayé maintes et maintes foisde croire ceci celaJ’étais maintes et maintes foisremonté sur l’arbre.Mais il arrivait toujours un moment oùla branche cassaitEt où je me retrouvais nez à nez avecla Terre Nez à nez avec l’implacable vérité.La vérité qui me disait que jamais jene pourrais voler, avec ce corps, faitpour être lourd, dense, massifQue je n’étais pas fait pour volerQue j’étais fait pour être ancré à laTerre.Alors je me suis dit qu’il était temps,Après toutes ces chutes récurrentes, Il était temps d’accepter.Accepter ce qui est, qui je suis et cepour quoi je suis faitEt d’arrêter de m’abîmer, à force detomber.Parce qu’à force, je ne ressemble plusà rien, même pas à moi-même, toutcabossé que je suis… J’ai décidé d’arrêter la mascarade,d’accepter mon corps tel qu’il est, dele laisser vivre tel qu’il en a besoin eten-vie, et non plus tel que je veux qu’ilsoit, tel que ce qu’on attend de moi,

- Au Nom du Corps- N11 - Page 24 -

Aujourd’hui mon potentiel est déployé.Je m’en réjouis et je rayonne dans cejardin magnifique dont je fais partie. »

Isabelle DINCKLE

Blog : http://letempsdetresoi.com/

Page Facebook : "Le Temps d'être soi"https://www.facebook.com/letempsdetresoi/timeline.

Venez liker cette page FB qui vousdonne des petites histoires et articles...C'est un enchantement...

Et puis maintenant je sais commentj’ai fini par m’accepter tel que je suis.Je me rappelle.Il y avait cet arbre sur lequel jemontais autrefois.Cet arbre, maintenant je le sais, cetarbre m’a chuchoté à l’oreilleautrefois.Longtemps il a chuchoté,Jusqu’à ce que j’entendeQui je suis.Il a été patientIl a persévéréEt moi aussiIl a fait ça pour moi,Il m’a aidé à le faire.

Je le remercie de tout mon cœurd’arbre.Et je suis heureux de contribuer,aujourd’hui, à ma façon.Je sais que si j’apporte autantaujourd’huiC’est justement parce que je suis àma place.Je n’aurais rien fait de bon en tantqu’oiseauParce que je n’en étais pas un.

CONTE INITIATIQUE

- Au om du Corps - N° 11 - Page 25

" POÈME : LA BLESSURE"

Par Caroline Gauthier

POÈME : LA BLESSURE

- Au Nom du Corps - N° 11 - Page 26


Car si elle n’est pas vue et sentie. Elle t’aspirera dans son vortex infini.

Tout le monde a dans son intimequelque chose de douloureux. Et on nous a appris qu’il faut le masqueret le renier pour vivre heureux.

Mais plus tu nies ce qui fait mal et fais lesourd, Plus ce mal se fait lourd.

Ton gardien t’empêche d’approcher ledragon.Pensant que c’est la seule façon que turestes un gai luron.

Et un conflit en toi s’installe entre tasurface et le fond de ton être.Entre le joli masque que tu montres, etla profondeur de ton mal-être. Quelle est cette blessure avec laquelletu joues à cache-cache ? Pourtant sans elle tu es incomplet etsans saveur. Car c’est grâce à elle que tu trouverasta lueur ?

La blessure est un lieu que tu fuisdepuis toujours. Une bête immonde à qui tu refusesl’amour. Tout autour d’elle tu as érigé degrosses armures. Préférant pour la masquert’envelopper dans de belles parures.

Toute ta vie, tu n’as pas voulu laregarder. Tu la masques et tournes autour sansjamais l’embrasser. Pourtant, elle te lancine même si tu nesais plus trop pourquoi. Elle te cause toujours beaucoup detracas et d’émois.

Et tu montes des stratégies dedéfense pour l’éviter. Tu hurles, tu fuis ou tu te soumets.Pour éviter d’enfin la regarder.

Pourtant tu veux t’en libérer et fairetomber tes armures ? Mais sais-tu qu’il n’y a pas d’autreschoix que de passer à travers lafissure de ta blessure?

- Au Nom du Corps- - N11 - Page 27 -

Sentir l’épine de ta blessure te permetd’accéder à ton âme ; Car c’est la sensation, le senti qui terelie à ton âme et à sa flamme.

La sensation est le réceptacle quiaccueille le divin et le sacré. Chacune de tes blessures que tuembrasses et que tu ne fuies plus,Peuvent te ramener dans le berceau dela connexion à ton âme que tu avaisperdue.

Caroline GAUTHIERAuteur du Roman "Au Nom du Corps"

Une graine nait dans les profondeurs,Dans l’antre de la terre et sa noirceur. Elle trempe dans les marécages et senourrit des cadavres de la nature. Elle puise dans la nappe phréatiquesa nourriture.

Si tu ne sais pas aller dans tesprofondeursTu seras exsangue et sans cœur.

Il est temps de planter ta consciencedans ce marécage de peurs.Il est temps d’embrasser tes émotionslourdes et tes pleurs.

Mets ton soleil sur cette nappephréatique d’eau et de terre.

Fais alliance entre la plus pure de teslumières, avec la plus noire de tesmisères. Car tu es avant tout un être sensible. Si tu refuses tes cicatrices, tu deviensune machine.


- Au Nom du Corps -N° 11 - Page 28 -

PLUS D'INFOS

Sur Amazon ou sur le Blog... Pour ceux qui sontprêts à tenter l’expérience, ce Roman exerceune action puissante sur ses lecteurs ! Toute saconstruction n’a qu’un seul but : mettre lelecteur en contact avec son vivant, sonessence.

FORMATION EN LIGNE DE 8 MOISPOUR VIVRE SA PLEINE NATURE

Info sur le site : www.aunomducorps.fr

STAGE MAI EN PLEINE NATURE:COMPLET

STAGE DU 2 au 6 JUILLET : Reste une place

Des Poèmes en vidéo et en musique.Des Textes.Des Articles. Des témoignages et Commentaires.Des vidéeos de formation www.aunomducorps.fr Contact : [email protected]

PLUS D'INFOS

"AU NOM DU CORPS" c'est plusieurs supports :Un Blog, Un Roman, Une Page Facebook Un Magazine, UneChaîne Youtube, des Vidéos de formation.

"AU NOM DU CORPS" c'est : des Articles, des Stages, des Poèmes, Des Textes, Des Témoignages, Des Interviewsd'experts, Des Vidéos...

Et en ce moment : des formations en ligne chaque semaine !!!

Le Roman Initiatique

Actualité : FORMATION DE 6 MOIS SUR INTERNET

"Au Nom du Corps " sur Face Book ou Youtube ou sur son Blog


Lieu du Stage : « Force, sagesse et beauté »

, des 10, 11, 12 juin à Villefranche de

Rouergue (Aveyron), de Jérôme FICAT

- x -

- x -

Documents

Au Nom du Corps...2016/05/11 · N 11 - Mai 2016 N Spécial LA TRANSFORMATION Au Nom du Corps Vivre sa Nature Sommaire 3 26 9 23 17 ARTICLE ARTICLE TÉMOIGNAGE POÈME CONTE INITIATQUE