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The Silk Road Ensemble Kinan Azmeh clarinet Jeffrey Beecher double bass Mike Block cello Nicholas Cords viola Sandeep Das tabla Johnny Gandelsman violin Joseph Gramley percussion Colin Jacobsen violin Kayhan Kalhor kamancheh Yo-Yo Ma cello Cristina Pato gaita Shane Shanahan percussion Mark Suter percussion Wu Man pipa Wu Tong sheng Autour du monde Jeudi / Donnerstag / Thursday 11.09.2014 20:00 Grand Auditorium

Autour du monde 11.09.2014 20:00 - Philharmonie Luxembourg...Mark Suter percussion Wu Man pipa Wu Tong sheng Autour du monde Jeudi / Donnerstag / Thursday 11.09.2014 20:00 Grand Auditorium

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  • The Silk Road EnsembleKinan Azmeh clarinetJeffrey Beecher double bassMike Block celloNicholas Cords violaSandeep Das tablaJohnny Gandelsman violinJoseph Gramley percussionColin Jacobsen violinKayhan Kalhor kamanchehYo-Yo Ma celloCristina Pato gaitaShane Shanahan percussionMark Suter percussionWu Man pipaWu Tong sheng

    Autour du mondeJeudi / Donnerstag / Thursday11.09.2014 20:00Grand Auditorium

  • Kinan Azmeh (*1976)Ibn Arabi’s Postlude (2010)

    Wu Man (*1963)Night Thoughts for pipa, shakuhachi and jang-go (2013)

    Sandeep Das (*1970)Srishti (2006)

    David Bruce (*1970)Cut the Rug (2011) Drag the Goat Bury the Hatchet Move the Earth Wake the Dead

    ~60’

  • Vijay Iyer (*1971)Playlist for an Extreme Occasion (2013) I II III IV V VI

    Colin Jacobsen (*1978)Atashgah (2011)

    Sapo Perapaskero (*1978)Turceasca (2009, arr. Osvaldo Golijov & Lev «Ljova» Zhurbin)

    ~60’

  • Une philosophie du rendez-vousYo-Yo Ma et le Silk Road EnsembleÉlise Heinisch

    Dans le quartier de Brighton Beach à New York, où se concentre une bonne partie de la diaspora russe, avait élu domicile Abdur-rahim Hamidov, éminent représentant du dotar ouzbek (grand luth à deux cordes) – un quartier comme tant d’autre dans cette capitale du monde où il est bien difficile de commander son dé-jeuner en anglais. Plus haut dans la ville, au beau milieu du quar-tier du Queens, se dresse la synagogue des juifs de Boukhara (Ouzbékistan). Plus au sud de l’île de Manhattan, dans Colum- bus Park, au cœur de l’enclave ethnique de Chinatown, se croi- sent arts martiaux, chanteurs, cithare ghuzeng et vièle erhu. En 1860, près de la moitié des New-Yorkais étaient nés à l’étranger. C’est dans cette légendaire ambiance cosmopolite au tracé sinueux des Yellow Cab, également haut-lieu des formations mu-sicales les plus prestigieuses du monde que se ressource, s’inspire, s’extrait et se crée le Silk Road Ensemble. Tous s’y retrouvent et tous s’y nourrissent. Cité à leur image, c’est à New York que Yo-Yo Ma et le Silk Road Ensemble ont trouvé le terreau le plus approprié pour nourrir la naissance hybride d’une métaphore, arrangeant à leur guise les wagons d’un train qui sillonne leur néo-route de la soie.

    Imaginez-vous, presque 3000 ans avant J.-C. dans la Chine de Confucius, un cocon de ver à soie serait tombé dans la tasse de thé de l’impératrice Leizu. Voulant l’extraire de sa boisson, la jeune fille aurait commencé à dérouler le fil du cocon puis eu l’idée de le tisser, jeune femme dès lors devenue déesse de la soie. Époque ancienne d’où nous parvient cependant, affaiblie par la distance et les siècles, l’écho de la plus haute civilisation musicale du Moyen Âge.

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  • C’est beaucoup plus tard, à la fin du 19e siècle, que l’Allemand Ferdinand von Richthofen inventa le premier le terme ‹route de la soie›.

    Réseau de routes commerciales entre l’Asie et l’Europe allant de l’actuel Xi’an en Chine jusqu’à Antioche en Syrie du début de notre ère à la fin du 14e siècle environ. Elle doit son nom à la plus précieuse marchandise qui y transitait: la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication. Grâce aux espions et autres voleurs des secrets de la sériciculture, elle connut aussi un large essor en France aux 18e et 19e siècles. Dans la marchan-dise des caravanes, de la soie bien sûr, mais aussi le compas ma-gnétique, l’imprimerie, la poudre à canon, les mathématiques, les céramiques, une véritable organisation internationale d’ingé-niosités humaines.

    Les apports de la route de la soie sont immenses: elle permit de créer et maintenir une culture internationale liant ensemble des peuples très divers. Elle eut également un fort impact d’intégra-tion sur les peuples qui vivaient auparavant isolés semant ma-nichéisme, bouddhisme et islam en Asie centrale et en Chine. La route de la soie ne comprend pas seulement ceux qui se dé-placent, mais aussi ceux du bord de la route. Les pasteurs, les agriculteurs, commerçants, artistes et polyglottes: ceux qui re-gardent la caravane passer ont toute leur place. Aujourd’hui, c’est le public du Silk Road Ensemble qui, en regardant cette caravane, participe activement au message, à l’interaction cultu-relle que les musiciens font vivre.

    Pour le Silk Road Ensemble, dans le titre ‹Route de la soie›, chaque mot fait sens. Une référence historique (la tradition), la route et ses rencontres (l’action) ainsi que le paradoxe de la soie (une métaphore). Fragile, noble et solide voyageuse, la soie tisse l’ensemble comme un tout hétérogène, s’abreuvant d’histoire et de nouveautés. Ce brouhaha babélien est rendu audible par la connaissance approfondie de chacun des musiciens et leur ou-verture vers la multiplicité de leurs confrères et de leurs publics. La mondialisation, phénomène qui fait souvent craindre un af-

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  • faiblissement des traditions culturelles, est ici battue en brèche par une force largement constructive préservant la multiplicité des racines musicales. Leur point commun: emprunter la même route.

    Fondé en 1998 aux Etats-Unis, le Silk Road Ensemble explore les connections entre le passé et le présent, fil d’Ariane contribuant à révéler une image cohérente de notre place dans le monde d’aujourd’hui. Ce collectif, sous la direction du célèbre violon-celliste Yo-Yo Ma puise son inspiration dans la richesse de ses soixante musiciens et compositeurs originaires de vingt-quatre pays différents. Cette route de la soie, ignorée de Marco Polo est une métaphore sur les échanges multiculturels, nous rappelant qu’aucune culture n’existe dans l’isolement. Directeur artistique de l’ensemble, Yo-Yo Ma maintient un équilibre entre sa carrière internationale de violoncelliste hors pair et ses différentes inves-tigations. Dans sa recherche continuelle de nouvelles façons de communiquer avec les publics, il multiplie les expériences mu-sicales (disques avec Ennio Morricone, autour du tango ou de Claude Bolling ou encore en duo avec Bobby McFerrin). Né à Paris de parents chinois déménagé à New York, il commence le violoncelle à l’âge de 4 ans. Après la Julliard School, sa carrière ne cesse de se développer et de briller par son excellence autant que par son originalité et sa diversité. Épaulant Yo-Yo Ma, la di-rectrice exécutrice du Silk Road Ensemble, Laura Fried est fasci- née par le changement, l’impact des idées sur l’imaginaire col-lectif et bénéficie d’une grande expérience dans la direction. Elle mène le projet depuis 2004.

    Le répertoire de l’ensemble inclut autant de musiques tradition-nelles (mélodies de tradition orale arrangées par des membres de l’ensemble) que de compositions nouvelles. Plusieurs de ces compositions combinent instruments occidentaux et non occi-dentaux créant ainsi des expériences musicales uniques. Formé à Beijing, à la Julliard School de New York, sinon originaire de Damas, compositeur de musique de film, voire virtuose du ta-bla, artistes aux carrières locales ou internationales, directeurs d’autres ensembles, membres d’orchestres symphoniques, tous

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  • «Telle est sans doute la meilleure définition de la route de la soie, ce chemin initiatique et mercantile: la philosophie du rendez-vous, l’émergence d’un esprit vagabond.»

    Olivier Weber (Sur les routes de la soie, 2007)

    les musiciens et compositeurs ont à leur manière des liens avec les deux aspects – historique et métaphorique – de la route de la soie.

    Les concerts et initiatives pédagogiques à travers les continents alimentent leur mission première: servir de catalyseur à l’inno-vation et à l’apprentissage à travers les arts. Publications, ateliers, projets pédagogiques alimentent une approche artistique inter-disciplinaire inspirant les publics, élèves et enseignants. En rési-dence à Harvard University depuis 2005 et jouant dans les mu-sées du monde entier, le Silk Road Ensemble se réjouit que cette tradition vivante de l’historique route de la soie suscite enthou-siasme et inspiration.

    Message de paix inscrit sur un fil de soie, le Silk Road Ensemble aborde dans la fécondité le labyrinthe de la mondialisation, digne du fil d’Ariane guidant Thésée.

    Kinan Azmeh: Ibn Arabi’s PostludeCette composition dont la première fut donnée au Carnegie Hall en 2007 est une pièce inspirée par la philosophie d’Ibn Ara-bi. Prestigieuse figure du soufisme et libre penseur, ce grammai-rien de l’ésotérisme musulman voyagea d’Espagne à Damas au 13e siècle, glanant et semant les savoirs. S’échappant des limites de la matière et considérant l’imagination comme une force créatrice, Ibn Arabi Postlude est un hommage que Kinan Azmeh inscrit dans une rythmique complexe en 15/8, telle une obsé-dante ritournelle. Sur une mélodie kurde, le compositeur asso-cie un mètre binaire et un mètre ternaire, propice à la transe, au mouvement circulaire propre à l’expression soufiste de la foi.

    Wu Man: Night ThoughtsC’est au pipa (luth chinois à quatre cordes) que l’illustre inter-prète et compositrice Wu Man compose à partir d’un thème bouddhiste du 9e siècle. En se tournant vers les racines de son

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  • instrument, Wu Man nous offre un délicieux moment de médi-tation, de paix, concentré sur le registre grave de l’instrument. Elle fait ici référence au langage musical de l’époque Tang tel que documenté sous les Song. Ce système modal présente un grand intérêt pour l’histoire des échanges culturels entre l’Inde, la Chine et le Japon, puisqu’il comprend le système en vigueur dans la musique de cour gagaku du Japon.

    Sandeep Das: SrishtiLe titre de cette composition pour percussions de l’Indien Sandeep Das, joueur de tabla, signifie «création» ou «naissance». Le morceau est inspiré par la première résidence du Silk Road Ensemble en 2005 dans une école de design. Les étudiants avaient dû créer avec comme contrainte de devoir illustrer la statue de Nataraja. Cette pièce vient comme une rêverie trans-posée de Sandeep Das: qu’en serait-il si ses étudiants, avec leurs percussions, devaient imaginer la création de l’univers par Shiva? La pièce commence par le son pur de la conque, élément fon-damental dans la tradition indienne puis peu à peu, la masse so-nore s’épaissit, s’ajoutent plusieurs sons et motifs rythmiques, comme une toile en construction, par aplats de couleurs.

    David Bruce: Cut the RugComposé pour le Silk Road Ensemble en 2012, insufflé par la grâce de l’ensemble d’une part et l’esthétique de Tony Gatlif dans son film Latcho Drom d’autre part, film où le réalisateur ex-plore par la musique une autre route millénaire, celle des Roms. David Bruce s’est senti interpellé par des musiques toutes aussi émouvantes les unes que les autres, différentes, mais résonnant pour une seule et même famille. En s’inspirant d’éléments variés, ajoutant quelques gouttes kirghizes, une pincée turque et quelques courbes de flamenco, David Bruce cherche à créer quelque chose de nouveau, concept sonnant comme évangile pour le Silk Road Ensemble. Une pièce en quatre mouvements dont le titre Cut the Rug est un jeu de mot entre la beauté des tapis d’Asie Centrale et le jargon du jazz où l’expression désigne un danseur qui parvient à envoûter la foule.

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  • Vijay Iyer: Playlist for an Extreme OccasionPianiste de jazz et compositeur new-yorkais, Vijay Iyer aborde dans cette ‹playlist› la ou les façons d’écouter la musique aujourd’hui. Construit comme ces listes de lecture qu’on se glisse dans la poche sur un lecteur numérique. Cette «liste de lecture pour une grande occasion» cherche à interpeller l’auditeur sur l’aspect ri- tualisé du concert, les prouesses surhumaines des concertistes, l’organisation millimétrée des performances. Le Silk Road En-semble dépasse ces règles avec une grande capacité de commu-nication avec un public toujours surpris par cet immense don de joie, de partage musical détaché des procédures.

    Colin Jacobsen: AtashgahSubsiste aujourd’hui un temple de feu zoroastrien (atashgah) dans la région d’Ispahan en Iran, inscrit depuis 2003 au patri- moine mondial de l’Unesco. Certains membres du Silk Road Ensemble, dont Colin Jacobsen, ont eu la chance de le visiter en 2004 lors d’un échange culturel avec le musicien Kayhan Kalhor. Écouter la musique de Kalhor en ces lieux chargés d’histoire et de pouvoir fut pour Jacobsen comme «regarder les flammes d’un incendie: hypnotique, immobile mais en perpétuel mouve-ment». Colin Jacobsen préleva une flamme de cet incendie cré-ateur pour composer cette pièce pour kamancheh (instrument à cordes frottées d’origine iranienne) et quatuor à cordes.

    Sapo Perapaskero: TurceascaÀ nouveau inspiré par le film de Tony Gatlif Latcho drom dans lequel le Silk Road Ensemble trouve une véritable résonnance et nous propose son exploration de la musique des Roms, ce morceau parcourt les routes de l’Asie du Sud vers l’Europe de l’Est. Basé sur une chanson turque qui se joue traditionnelle-ment à la fin des mariages, Turceasa est une improvisation ryth-mique qui exprime la joie. Le Silk Road Ensemble réinterprète ici une pièce de la bande son originale de ce film. Son composi- teur, Osvaldo Golijov, fut un bon intermédiaire culturel, ayant travaillé avec le groupe roumain Taraf de Haïdouks d’une part et l’ayant arrangé pour le Kronos Quartet d’autre part.

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  • Multikulturelle Realität unserer WeltThe Silk Road Ensemble mit Yo-Yo MaFranz X.A. Zipperer

    Die legendäre Seidenstraße, dieses Geflecht historischer Handels- routen zwischen Morgenland und Abendland, steht Pate bei der Namensgebung von The Silk Road Project. Dafür gibt es einen guten Grund, schließlich waren auf ihr nicht nur Kaufleute unter- wegs: Auch Gelehrte und andere Ideengeber, Religionen und ganze Kulturen nahmen diesen Weg von Ost nach West und umgekehrt. Ganz zu schweigen von unterschiedlichsten Kulturen, die es rechts und links der Handelswege zu entdecken gab. «The Silk Road Pro-ject versteht sich als Schmelztiegel von kulturellen Welten und hat dabei die Vision, Künstler und Publikum rund um den Glo- bus zusammenzubringen», lässt der Cellist, Morin-Khuur-Spieler und künstlerische Leiter Yo-Yo Ma verlauten, «um diese große Vision umzusetzen, haben wir Musiker und Komponisten aus mehr als 20 Ländern in unseren Reihen.» Wie die Handelsreisen-den damals Handelsrouten verflochten haben, verzurrt The Silk Road Project die Enden unterschiedlicher Taue zeitgenössischer Musik.

    Geprägt von respektvollem gegenseitigem ZuhörenDer künstlerische Ansatz dabei ist einerseits ein experimenteller, andererseits ist er geprägt von respektvollem, gegenseitigem Zu-hören und Lernen. Damit wird eine Fähigkeit gepflegt, die heut-zutage mehr und mehr verloren geht: erst zuzuhören und an-schließend kreativ darauf zu reagieren. Jeder kulturelle Beitrag eines der Mitglieder ist wertvoll. So trägt das entwickelte Reper-toire stets der multikulturellen Realität unserer Welt Rechnung, will sie aber nie zur Norm machen, sondern der weltweit bestehen- den, überaus spannenden Kulturvielfalt eine weitere hinzufügen.

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  • The Silk Road Project kann auf einen Pool von knapp 60 Musi-kerinnen und Musikern aus aller Welt zurückgreifen. 15 von ihnen reisen als The Silk Road Ensemble um die Welt und sind auch in der Philharmonie zu hören. Darunter der für seinen Klangreichtum am Instrument viel gelobte syrische Komponist und Klarinettist Kinan Azmeh sowie der US-amerikanische Sänger, Komponist und Cellist Mike Block, der sich besonders durch sein musikalisches Genre-Hopping auszeichnet. Ebenfalls aus den USA kommen Jeffrey Beecher und Nicholas Cords; Ersterer ist als Komponist und Bassist aktiv, beispielsweise als erster Bassist des Toronto Symphony Orchestra, Letzterer spielt Viola und kommt gerade vom White Nights Festival im russi-schen St. Petersburg zurück. An den Tablas ist einer der derzeit wohl herausragendsten Talking-Drum-Rhythmiker zu hören: der ebenfalls als Komponist tätige Inder Sandeep Das. Der russisch-israelische Violinist Johnny Gandelsman wiederum hat über die Jahre sehr sensibel unterschiedlichste kreative Impulse mitein-ander verbinden können, und der Amerikaner Joseph Gramley widmet sich mit seiner wunderbaren Dynamik im Spiel der Per-kussion.

    Bereits als 14-Jähriger trat der amerikanische Violinist Colin Jacobsen mit Kurt Masur und dem New York Philharmonic Or-chestra auf. Traditionellen persischen Musikzusammenhängen entstammen Kayhan Kalhor und sein Instrument, die Kaman-cheh – eine Stachelfidel. Die spanische Komponistin und Pia- nistin Cristina Pato bereichert das Ensemble durch ihre virtuo-

    «Das Internet der Antike» (Yo-Yo Ma): Die Hauptroute der Seidenstraße im MittelalterAbbildung: Wikimedia Commons

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  • sen, energetischen Explosionen an der Gaita – einer galizischen Sackpfeife. Mit dem US-Amerikaner und Sammler von interna-tionalen Trommeltönen Shane Shanahan und dem Schweizer Kammermusiker Mark Suter sind zwei weitere Perkussionisten am Start. Die Chinesin Wu Man spielt die Kurzhals-Laute Pipa. Ihr besonderes Verdienst besteht darin, zu den großen Sammle-rinnen und Entdeckerinnen von Werken der über 2.000-jährigen Pipa-Geschichte in China zu gehören. Ebenfalls aus China kommt Wu Tong, der mit der Blechmundorgel Sheng ebenfalls einen ganz besonderen Klangakzent zu setzen vermag. Die künstleri-sche Leitung übernimmt der Cellist Yo-Yo Ma.

    Was die Welt musikalisch denkt und fühlt«In unserer globalisierten Welt gibt es kaum noch jemanden, der lediglich mit einer einzelnen Musikkultur aufwächst», erklärt Yo-Yo Ma. «Als ich mich damit auseinandersetzte, dass ich im-mer auch wissen wollte, was denn die restliche Welt musikalisch denkt und fühlt, stellte ich fest, dass ich mit diesem Wunsch bei-leibe nicht allein dastand. So ist für mich der Gedanke, eine For- mation wie The Silk Road Ensemble zu leiten, gar kein so neuer.» Die Faszination des Klangkosmos von The Silk Road Ensemble liegt darin begründet, dass die unterschiedlichen Musikinstru-mente mit ihren absolut verschiedenartigen Klängen nicht in eine große Kakophonie einstimmen. Nein, jedes Instrument, jeder Ton ist genau richtig eingesetzt und gesetzt. Alles ist an sei-nem Platz, sodass ein echtes Hörerlebnis in Sachen Klangerwei-terung entsteht. Aus der Sicht der beteiligten Garde der interna-tionalen Musiker ist dies jedoch ganz einfach zu erreichen. «Das liegt letztlich an der verblüffenden Art, wie Yo-Yo Ma die Künstler herausfordert, und zwar indem er sie auf unsicheres Terrain führt und sie feststellen lässt, dass es gar nicht unsicher ist», berichtet Jeffrey Beecher von den Proben.

    «Wir stellen dabei immer wieder aufs Neue fest, dass wir letztlich alle eine Sprache sprechen – die der Musik», konstatiert Gaita-Spielerin Cristina Pato. «Wir kommunizieren dabei auch mit un- seren Herzen, dadurch wird der kreative Austausch noch unmittel- barer und manifestiert sich in einer Klangenergie, die das Publi-kum nicht nur hören, sondern auch physisch spüren kann.» Und

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  • von diesen Momenten der puren Magie gibt es nicht nur verein-zelt welche, The Silk Road Ensemble schickt einen dieser Gänse-hautmomente nach dem anderen in Richtung Publikum. Inter-essant bei der Arbeit von The Silk Road Ensemble ist auch die Tatsache, dass diese Momente, die die Musiker erleben, von ih-nen wieder auch in ihre anderen kreativen Zusammenhänge ein-gebracht werden und dort zum Tragen kommen. «Indem ich auf diese Art und Weise in vielerlei Musikkulturen der Welt einge-führt werde, sehe ich Musik aus einer ganz anderen Perspektive und bin so ein viel flexiblerer und vielseitigerer Musiker gewor-den», bekennt Nicholas Cords ganz freimütig. «Auch habe ich eine Ansicht über Bord werfen müssen, nämlich die, dass die klassische westliche Musikkultur der Nabel der Welt ist, um den sich alles dreht, auch wenn dies in der heutigen Musikerausbil-dung leider immer noch so transportiert wird.»

    Verlockende Energien in reichen HarmonieweltenDie klangliche Crossover-Sensation, die Yo-Yo Ma dadurch zu-wege bringt, dass er in The Silk Road Ensemble den klassischen persischen Musiker mit dem Tango-Meister, den Country-Star mit dem Jazzer und den Rock-Musiker mit dem Klassiker zusam-menbringt, schlägt sich natürlich auch im Programm nieder. Zur Aufführung gelangen sowohl Originalkompositionen der Ensem- blemitglieder als auch Fremdkompositionen: Kinan Azmehs Ibn Arabi’s Postlude ist ein Stück, das mit den Möglichkeiten der nahöstlichen musikalischen Wiederholung und der Variation spielt. Wu Mans Night Thoughts zeigen, dass auch verschachtelt gespielte Töne der Pipa nichts an Eindringlichkeit verlieren. Colin Jacobsens Komposition Atashgah ist eine launige Reflek-tion über antike Tempel, die er im Iran besucht hat; im Zusam-menspiel mit The Silk Road Ensemble entfaltet dieses Werk all jene verlockende Energie, die der reichen Harmoniewelt des Mittleren Ostens innewohnt. Sandeep Das’ Srishti erforscht die traditionelle indische Musik und Klangsprache; er nutzt sie, um gefühlvolle Geschichten zu erzählen, die wiederum Grundlage sind für interkulturelle Kommunikation.

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  • Zu den Werken, die nicht von Ensemblemitgliedern stammen, zählt David Bruce’ Suite Cut The Rug: Obwohl er nicht direkt Melodien und Tonmuster aus Zentralasien aufgreift, sind Klang- anleihen aus den wilden Landschaften von Kasachstan, Aserbaid-schan und Kirgisien auszumachen. Ein weiteres Stück stammt von dem in New York lebenden Pianisten Vijay Iyer. Es handelt sich um Playlist for an Extreme Occasion, wo sich auch ein zauber-hafter Dialog zwischen Cello und Tabla findet, der nur so zum weiteren Improvisieren einlädt. Nicht zuletzt steht die Kompo- sition Turceasca des Rumänen Sapo Perapaskero auf dem Pro- gramm, arrangiert von Osvaldo Golijov und Lev «Ljova» Zhurbin. Die zum Vortrag gebrachte Musik lebt nicht unbedingt von der höchstmöglichen Virtuosität, über die jeder einzelne der Musi-ker zweifellos verfügt, sondern von der großen Leidenschaft der Künstler. «Wenn es uns bei der jeweiligen Aufführung gelingt, den neben uns spielenden Musiker mit der brennenden Leiden- schaft anzustecken, dann wächst und wächst die Ensembleleistung, und The Silk Road Ensemble ist um ein Vielfaches größer als die Summe seiner einzelnen Teile», weiß Nicholas Cords.

    Wer etwas von der anregenden Atmosphäre der klanglichen Un-vorhersehbarkeit und der allfälligen Überraschungsmomente des Konzerts von The Silk Road Ensemble mit nach Hause nehmen möchte, dem seien die sechs Alben ans Herz gelegt, die das En-semble bisher eingespielt hat. Darunter befindet sich auch die für einen Grammy Award nominierte CD «Off the Map». Auf diesen Tondokumenten ist noch mal nachzuhören, dass eine bes-sere Welt möglich ist, wenn wir sie, wie die Musiker es tun, ein-fach zulassen.

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  • The Silk Road Ensemblewith Yo-Yo MaIsabelle Hunter (2014)

    For nearly two thousand years (ending in the 14th century), the historical Silk Road, a series of land and sea trade routes, criss-crossed Eurasia, enabling the exchange of goods and innovations from Japan to the Mediterranean Sea. Over the centuries, many important scientific and technological innovations migrated to the West along the Silk Road, including the magnetic compass, the printing press, silk, gunpowder, mathematics, and ceramic and lacquer crafts. In this way, the Silk Road created an inter-continental think-tank of human ingenuity. Interactions among cultural groups spread knowledge, religious beliefs, artistic techniques, and musical traditions, so much so that long after its decline, the Silk Road remains a powerful symbol of cultural exchange.

    This historic trade network provides both a namesake and a met-aphor for Silkroad’s vision of connecting artists and audiences around the world. Yo-Yo Ma calls these routes, which resulted in the first global exchange of scientific and cultural traditions, the «Internet of antiquity.»

    Both historic and symbolic elements are central to Silkroad’s work, which takes inspiration from this age-old tradition of exchange between cultures and disciplines. The repertoire of the Silk Road Ensemble includes traditional music (both as an oral tradition — passed down from generation to generation — and in melodies arranged by and for members of the Ensemble) as well as newly commissioned works. Many of these composi-tions combine non-Western and Western instruments, creating

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  • a unique musical experience that transcends customary musical classification.

    Tonight’s concert opens with a new arrangement of Ibn Arabi’s Postlude created for the Silk Road Ensemble by composer and clarinetist Kinan Azmeh. Postlude is the final movement of Azmeh’s orchestral piece, The Ibn Arabi Suite, which was first per-formed at Carnegie Hall in 2007. The work was inspired by the writings of Ibn Arabi, an Arab Muslim mystic and Sufi philoso-pher who traveled from Spain to Damascus in the 13th century seeking knowledge. Azmeh was struck by Ibn Arabi’s philosophy that love and free thinking are as sacred as any religious beliefs. About the music, which is in a 15/8 meter, Azmeh says, «The piece blurs the lines between the composed and the improvised and can be described as an obsessive ritualistic dance in the maqam, or melodic form, known as Kurd.»

    Pipa virtuosa and composer Wu Man introduces a dramatic change of texture with the next piece in the program, Night Thoughts. The pipa is often thought of as the Chinese cousin of the European lute and of the Middle Eastern oud. References to the pipa go back as far as the third century, and it has been a means of storytelling ever since. Night Thoughts, inspired by a ninth-century Buddhist pipa tune, represented for Wu Man a chance to rediscover the pipa’s native, regional language. She was particularly drawn to its ancient tune scale, which is very dif-ferent from the forms found in today’s mostly pentatonic pipa music, and to the peaceful, meditative sound of the pipa in the low register.

    The next work, Srishti, was composed for the Silk Road Ensem- ble by Sandeep Das, who explains, «The title means creation or birth and was inspired by the Silk Road Ensemble’s first residency at the Rhode Island School of Design in 2005. The RISD students had a huge canvas on which they had to splash colors and portray their interpretation of a Nataraja statue. I wondered what would happen if I gave my percussion friends in the Ensemble a huge rhythmic canvas to fill with their musical

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  • colors while imagining the creation of the universe by Shiva and his drum. And Srishti was born.» The piece begins with the basic and pure sound of the conch shell, which is a fundamental element in the Indian tradition. Other sounds and beat pat-terns slowly emerge, and by the end, Das explains, «the musical canvas is full of colors of joy and oneness – the whole universe is there for us to live and re-live!»

    When composer David Bruce developed Cut the Rug for the Silk Road Ensemble in 2012, he was inspired not only by the concept of the Silk Road but by filmmaker Tony Gatlif ’s documentary Latcho Drom, which explores the broad, multicul-tural embrace of Roma, or gypsy, music. «The idea of all these diverse but equally vibrant musics being part of one large family has always appealed to me,» Bruce says, «as has the ease and naturalness with which new styles have been integrated into a developing musical language as the Roma have moved from one area to another. In my piece I think there is a similarly wide spread of cultural influences, which I hope integrate to create something new – there are a few drops of Kyrgyzstan; definite hints of Turkey; a pinch of flamenco; and perhaps even a dash of American Cajun music, and many influences besides.» The title, Bruce says, is a play on the rugs the Central Asian region so famously produces, but it also teases the Jazz Age lingo «cut the rug» – the deft skill of a dancer who can wow a crowd. The piece is in four movements.

    Another piece commissioned by Silkroad in 2012, Playlist for an Extreme Occasion was written by the acclaimed New York-based jazz pianist and composer Vijay Iyer. The title, according to Iyer, is meant to evoke the ways we listen to music today: «The piece’s structure is indeed a playlist, a kind of modular form that most of us have in our lives already (usually in our pockets). The literary theorist Edward Said, himself an amateur classical pia-nist, described recitals, operas, and other classical performances as ‹extreme occasions› because of their ritual quality, their now requisite displays of superhuman prowess, and their careful prescriptions of the behavior of performers and audience alike.»

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  • Iyer adds, «I have great admiration for the Silk Road Ensemble for their ability to transcend the traditional confines of these settings, to connect authentically as people, and to communi-cate a real joy for creating music together. I dedicate this piece to them, and I thank them for the opportunity to collaborate with them.»

    When Silk Road Ensemble members Nicholas Cords and Colin Jacobsen visited Kayhan Kalhor in Iran in the summer of 2004 on a Silkroad-sponsored cultural exchange, one of many sights that impressed them was an ancient fire temple, or atashgah, outside the city of Esfahan. Originally built as a holy site for the Zoroastrian religion in the Sassanid period of Iran’s history (third to sixth centuries CE), it felt to these travelers like a place of significant power – a place that makes one aware of the layers of history.

    For Jacobsen, the experience of listening to Kalhor play music can be «like watching a fire in a fireplace; it is mesmerizing, hypnotic, and yet constantly changing. His music comes from a deep inner creative fire.» Jacobsen caught a spark of that creative fire, and on returning from Iran that summer, was inspired by his experience to do something with what he had heard and ex-perienced. He has been writing and arranging music ever since, and Atashgah, composed for kamancheh and Western strings, is one result of that inspiration.

    To conclude tonight’s program, the Silk Road Ensemble offers a favorite example of its exploration of the music of the Roma people, who migrated from Central and South Asia to the Romani region of Eastern Europe, carrying with them influences from India and other parts of the Silk Road. The Roma were enslaved and persecuted for centuries, and were nearly exter-minated in the Holocaust during World War II. But music has always survived as a powerful assertion of the Romani culture and has in turn influenced Western composers such as Franz Liszt and Johannes Brahms. The 1993 documentary Latcho Drom raised awareness of the Romani; its soundtrack, which featured

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  • music by the great Romanian band Taraf de Haïdouks, inspired the Silk Road Ensemble to reinterpret several melodies, includ-ing Turceasca (Turkish Song). Composer Osvaldo Golijov, whose broad, eclectic musical training (including Western classical, Jewish liturgical, klezmer and Argentinean tango) made him an ideal translator, worked with Taraf de Haïdouks to arrange Tur-ceasca for the Kronos Quartet. The Silk Road Ensemble, further bolstered with an arrangement by Ljova, provides additional embellishments to the work with the inclusion of instruments from other traditions, including the cajón, a Peruvian drum. The piece, based on a Turkish folk song traditionally played at the end of a wedding party, now dissolves standard written notation in an explosion of improvisational rhythmic joy.

    Night Thoughts, Cut the Rug, Playlist for an Extreme Occasion and Atashgah all appear on the latest album by the Silk Road En-semble with Yo-Yo Ma, «A Playlist Without Borders», released in September 2013 by Sony Masterworks.

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  • The Silk Road in 11,000 images – the Yale online database

    The Silk Road, as an interconnected web of trade routes linking the ancient societies of Asia with those of the Sub-continent and the Near East, has contributed to the develop-ment of most of the world’s great civilizations. The Yale Silk Road Database presents over 11,000 images of major sites in the Silk Road region taken during faculty site seminars led by Mimi Hall Yiengpruksawan (Professor, History of Art) under the auspices of the Council on East Asian Studies at Yale University in the summers of 2006–2010. Photographs included in this collection were taken during faculty site seminars in Gansu, Ningxia, and Xinjiang Provinces in 2006, seminars in Sichuan and Yunnan during the summer of 2007, visits to Liao Dynasty sites in Shanxi, Liaoning, Hebei, and Inner Mongolia during the summer of 2008, a program along the Tarim Basin and in northern Xinjiang during the summer of 2009, and a program for educators in Gansu, Qinghai, Sichuan, and Tibet Extension during the summer of 2010. More information and many pictures can be found online at www.library.yale.edu/digitalcollections/yalesilkroad.

    Huashan, Shaanxi Province, Yale Silk Road Seminar 2008© Mimi Hall Yiengpruksawan

  • InterprètesBiographies

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Silkroad & The Silk Road Ensemble Silkroad, organisation à but non lucratif, fondée par le violoncel-liste Yo-Yo Ma, naît en 1998. L’idée découle de sa propre inspira-tion, de son regard curieux sur le monde mais aussi de son en-vie de tisser des liens entre cultures, disciplines et générations. The Silk Road Ensemble s’est formé en 2000 avec comme fil conducteur la volonté de rassembler des musiciens et des compositeurs novateurs, véritables gardiens des traditions du monde. L’ensemble Silkroad regroupe des explorateurs érudits, des indépendants, des musiciens-narrateurs, des apprentis pas-sionnés, des nomades connectés ainsi que des entrepreneurs culturels. Nous pensons que l’humanité s’enrichit de ses diffé-rences. Nous aspirons à l’émergence d’un monde dans lequel l’éducation, l’économie et les arts se rassembleraient. Nous fai-sons notre possible pour créer des liens, mettre en place des collaborations, constituer des groupes de personnes, tous inat-tendus, susceptibles toutefois de provoquer des changements significatifs. Par les concerts, la création de musique nouvelle, les partenariats culturels, les programmes éducatifs et les col-laborations interdisciplinaires, Silkroad essaie de contribuer à l’évolution des pratiques artistiques, à mi-chemin entre art, en-seignement et économie. Véritable éventail de cultures, les musiciens du Silk Road En-semble produisent ensemble le contenu artistique, les concerts ainsi que les idées. Wall Street Journal a qualifié l’ensemble de «vibrant et virtuose», Vancouver Sun d’«un des plus grands en-sembles du 21e siècle» et Boston Globe de «laboratoire musi-

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  • cal innovant par-delà les obstacles». Le public et la critique de toute l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord ont félicité ces ar-tistes pour leur conscience interculturelle et leur enthousiasme novateur. L’ensemble a enregistré cinq albums, dont le dernier en date «A Playlist Without Borders», ainsi qu’un DVD «Live From Tanglewood». Pour plus d’information, nous vous invitons à vous rendre sur www.silkroadproject.org, vous abonner à la newsletter du Silkroad et à suivre nos activités sur facebook et twitter.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Silkroad & The Silk Road Ensemble Inspired by his curiosity about the world and eager to forge con-nections across cultures, disciplines, and generations, cellist Yo-Yo Ma founded the nonprofit organization Silkroad in 1998. The Silk Road Ensemble was formed in 2000 as a way of bring-ing together innovative performers and composers representing traditions from around the world. Silkroad is a collective of root-ed explorers, inclusive independents, storytelling musicians, passionate learners, connected nomads, and cultural entre-

    The Silk Road Ensemble with Yo-Yo Ma photo: Max Whittakers

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  • preneurs. We believe that exploring our differences enriches our humanity. We seek the edge where education, business, and the arts come together to spark new ways of looking at the world. We strive to create unexpected connections, col-laborations, and communities in pursuit of meaningful change. Through performances and the creation of new music, cultural partnerships, education programs, and cross-disciplinary collab-orations, Silkroad seeks to create meaningful change at the in-tersection of the arts, education, and business. Representing a global array of cultures, Silk Road Ensemble musicians co-create art, performance and ideas. The ensemble has been called «vibrant and virtuosic» by the Wall Street Jour-nal, «one of the 21st century’s great ensembles» by the Vancou- ver Sun, and a «roving musical laboratory without walls» by the Boston Globe. Audiences and critics throughout Asia, Europe, and North America have embraced these artists passionate about cross-cultural understanding and innovation. The group has recorded five albums, including the most recent CD, «A Play- list Without Borders», and «Live From Tanglewood» DVD. For more information, please visit www.silkroadproject.org, sub-scribe to the Silkroad newsletter and follow us on Facebook and Twitter.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Kinan Azmeh clarinetteLe clarinettiste Kinan Azmeh a fait ses études musicales à Da-mas, sa ville natale, et est diplômé de la Juilliard School de New York ainsi que de la City University of New York. Il est reconnu à l’international comme compositeur, instrumentiste, improvi-sateur et enregistre divers styles de musique. Sa discographie comporte trois disques aux côtés de l’ensemble HEWAR, des musiques de film et de danse, un album en duo avec le pianiste Dinuk Wijeratne ainsi qu’un disque avec son quatuor de jazz arabe dont la résidence se trouve à New York. Kinan Azmeh est également le directeur artistique du Damascus Festival Cham-ber Music Ensemble.

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  • IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Kinan Azmeh clarinetTrained in his native Damascus and a graduate of New York’s Juilliard School and the City University of New York, clarinetist Kinan Azmeh has won international acclaim as a composer, per-former, improviser and recording artist in a wide range of musi-cal genres. His discography includes three albums with his en-semble HEWAR; soundtracks for film and dance; a duo album with pianist Dinuk Wijeratne; and an album with his New York-based Arabic-Jazz quartet. Azmeh also champions the contem-porary music of Syria as artistic director of the Damascus Festi-val Chamber Music Ensemble.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Jeffrey Beecher contrebasseJeffrey Beecher est le premier contrebassiste solo du Toronto Symphony Orchestra. Il s’est produit avec les plus grands or-chestres au monde, en plus de ses tournées avec le Silk Road Ensemble. Il a étudié à la Juilliard School ainsi qu’à la Manhat-tan School of Music. Il a ensuite complété ses études au Curtis Institute of Music. Jeffrey Beecher est actuellement en poste à la Glenn Gould School of the Royal Conservatory of Music ainsi qu’à l’University of Toronto.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Jeffrey Beecher double bassJeffrey Beecher is principal bassist with the Toronto Symphony Orchestra and has performed with many of the world’s greatest orchestras in addition to touring the world with The Silk Road Ensemble. He studied at The Juilliard School and Manhattan School of Music. He completed his studies at the Curtis Insti-tute. Beecher currently serves on the faculties of the Glenn Gould School of the Royal Conservatory of Music and the Uni-versity of Toronto.

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  • IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Mike Block violoncelleVioloncelliste aux multiples talents, vivant à Boston, Mike Block est chanteur, compositeur et pédagogue. Parallèlement à ses concerts en soliste et ses multiples collaborations en duo avec la violoniste Rachel Barton Pine, le joueur de tabla Sandeep Das, et le percussioniste Tupac Mantilla, il assure la fonction de directeur du Mike Block String Camp à Vero Beach (Floride), qui offre une formation non classique à tous les instrumentistes à cordes. En 2012, Mike Block a été nommé Associate Professor au Berklee College of Music.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Mike Block celloMike Block is a pioneering multi-style cellist, singer, composer, and educator living in Boston. In addition to his solo performan-ces and multiple duo collaborations with the likes of violinist Rachel Barton Pine, tabla player Sandeep Das, and percussion-ist Tupac Mantilla, he is the director of the Mike Block String Camp in Vero Beach, Florida, which offers non-classical educa-tion to string players from all backgrounds. In 2012, Block was appointed Associate Professor at the Berklee College of Music.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Nicholas Cords violonLe violoniste Nicholas Cords a choisi de consacrer sa carrière à la promotion de la musique selon une approche historique et géographique particulièrement ouverte. Il est membre du Silk Road Ensemble depuis sa création. Il est également membre fondateur du quatuor à cordes Brooklyn Rider, membre de The Knights, et se produit à l’étranger en tant que soliste et cham-briste invité. Son album récent «Recursions» est consacré à un répertoire qui s’étend des musiques de Biber à ses propres compositions. Ayant obtenu un prix en violon alors qu’il était étudiant à la Juilliard School ainsi qu’au Curtis Institute, il en-seigne actuellement à la Stony Brook University de New York.

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  • IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Nicholas Cords violaViolist Nicholas Cords has devoted his career to the advocacy of music drawn from a strikingly broad historic and geographic spectrum. Having played with the Silk Road Ensemble since its inception, Cords is additionally a founding member of the string quartet Brooklyn Rider, a member of The Knights, and performs internationally as an acclaimed soloist and guest chamber mu-sician. His recent solo recording, «Recursions», features music ranging from Biber to his own compositions. A prize-winning violist in his student days at The Juilliard School and the Curtis Institute, he currently teaches in the graduate program at Stony Brook University in New York.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Sandeep Das tablaSandeep Das est l’un des joueurs de tabla les plus célèbres au monde. Disciple préféré du légendaire maestro de tabla Pandit Kishan Maharaj-ji du Benaras Gharana, il s’est construit une car-rière internationale et variée, collaborant avec des artistes issus d’horizons divers. Sandeep Das est le fondateur de HUM (Har-mony and Universality through Music), ensemble qui prône la prise de conscience universelle par la musique et la culture. Il compose et joue avec le Silk Road Ensemble depuis la fonda-tion du groupe en 2000. Ses enregistrements ont été nominés aux Grammy Awards.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Sandeep Das tablaSandeep Das is one of the world’s leading tabla virtuosos. A fa-vorite disciple of the legendary tabla maestro Pandit Kishan Ma-haraj-ji of the Benaras Gharana, he has built a diverse internatio- nal career, collaborating with a variety of genre-crossing artists. Das is founder of HUM (Harmony and Universality through Mu-sic), an ensemble promoting global understanding through per-formance and education. He has composed for and performed with The Silk Road Ensemble since the group’s founding in 2000, and is a Grammy-nominated recording artist in his own right.

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  • IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Johnny Gandelsman violonNé à Moscou dans une famille de musiciens, le violoniste et compositeur Johnny Gandelsman associe sa technique clas-sique à sa volonté de faire connaître la musique contemporaine. En tant que soliste et membre fondateur du quatuor Brooklyn Rider, Johnny Gandelsman a contribué à une douzaine de créa-tions et enregistré des albums avec The Knights, the Silk Road Ensemble, Brooklyn Rider et d’autres, pour son propre label In a Circle Records.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Johnny Gandelsman violinBorn in Moscow to a musical family, violinist and composer Johnny Gandelsman combines his classical training with a rest-less desire to reach beyond the concert hall in exploring con-temporary music. As a concert soloist and a founding member of the quartet Brooklyn Rider, Gandelsman has premiered doz-ens of new works and has released albums by The Knights, The Silk Road Ensemble, Brooklyn Rider and others on his label, In a Circle Records.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Joseph Gramley percussion Le multi-percussionniste Joseph Gramley, natif de l’Oregon, a présenté des concerts hors des États-Unis en tant que soliste aux côtés d’orchestres symphoniques majeurs. Durant plus de douze ans aux côtés du Silk Road Ensemble, il a collaboré avec des musiciens de renom provenant d’Inde, Iran, Chine, Japon, Corée et Asie centrale. Joseph Gramley dispense des cours à l’University of Michigan et dirige le Summer Percussion Semi-nar de la Juilliard School, où il a achevé ses études et obtenu son diplôme.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Joseph Gramley percussionMulti-percussionist and composer Joseph Gramley, a native of Oregon, has performed internationally as a soloist and with ma-

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  • jor symphony orchestras. During more than a dozen years with The Silk Road Ensemble, he has collaborated with renowned musicians from India, Iran, China, Japan, Korea and Central Asia. Gramley teaches at his undergraduate alma mater, the University of Michigan, and directs the Summer Percussion Seminar at The Juilliard School, where he completed his gradu-ate studies.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Colin Jacobsen violonRécemment admis au sein du United States Artists Fellowship, la vie musicale si riche et variée du violoniste Colin Jacobsen se divise en trois directions contrastées: The Silk Road Ensemble, le quatuor à cordes Brooklyn Rider, qui présente des concerts dans des endroits aussi divers que le Carnegie Hall et le South by Southwest (SXSW), et The Knights, un orchestre novateur dont il est codirecteur artistique. The Knights a ouvert les Dres-den Musikfestspiele avec l’artiste invité Dawn Upshaw; l’en-semble est également présent dans le documentaire Meet the Knights, paru récemment.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Colin Jacobsen violinA recent recipient of a United States Artists Fellowship, Colin Jacobsen’s multifaceted life in music as a violinist and composer is focused in three groups: The Silk Road Ensemble; the string quartet Brooklyn Rider, which performs at venues as diverse as Carnegie Hall and SXSW; and The Knights, an innovative or-chestra of which he is co-artistic director, which has opened the Dresden Musikfestspiele with guest artist Dawn Upshaw and which was recently featured in a PBS documentary, Meet the Knights.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Kayhan Kalhor kamâncheL’Iranien Kayhan Kalhor est reconnu internationalement comme un virtuose du kamânche. Natif de Téhéran, il est un prodige de la musique et, tout en se produisant en concert, commence à

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  • voyager à travers l’Iran pour y explorer la musique de ses diffé-rentes régions. À l’étranger, il s’est produit en tant que soliste avec bon nombre d’orchestres symphoniques et d’ensembles. Kayhan Kalhor est cofondateur des réputés Dastan Ensemble et Ghazal Ensemble – Persian & Indian Improvisations and Mas-ters of Persian Music. Ses compositions font partie du réper-toire du Silk Road Ensemble et ses enregistrements se sont vus récompensés par quatre nominations aux Grammy Awards.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Kayhan Kalhor kamanchehIran’s Kayhan Kalhor is an internationally acclaimed virtuoso on the kamancheh. A native of Tehran, he was a musical prodigy who, while performing, began traveling Iran to explore the mu-sic of its many regions. Internationally, he has appeared as solo- ist with a variety of symphony orchestras and ensembles. Kalhor is co-founder of the renowned ensembles Dastan, Ghazal: Persian & Indian Improvisations and Masters of Persian Music. Kalhor’s compositions are prominent in The Silk Road Ensemble’s reper- toire and recordings and have received four Grammy nomina-tions.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Yo-Yo Ma violoncelleEn 1998, le violoncelliste Yo-Yo Ma a fondé Silkroad afin de pou-voir donner corps à sa vision de la musique, laquelle est pour lui synonyme de communication, mais aussi de vecteur des idées transmises par les multiples cultures à travers le monde. Sous sa direction artistique et avec sa participation, tandis qu’il joue du violoncelle mais aussi du morin khuur, Silkroad présente les concerts du Silk Road Ensemble, promeut un certain nom-bre d’échanges et résidences interculturels, organise des ate-liers destinés aux étudiants, et est partenaire d’institutions cul-turelles de renom, dont la Harvard University, avec laquelle il met en place des programmes de médiation destinés à encou-rager l’imagination et promouvoir l’inovation et l’apprentissage au moyen de l’art.

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  • IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Yo-Yo Ma celloIn 1998, cellist Yo-Yo Ma established Silkroad to expand on his interest in exploring music as a means of communication and a vehicle for the migration of ideas from across the world’s cul-tures. Under his artistic direction and with his participation, play-ing both cello and morin khuur, Silkroad presents performances by the acclaimed Silk Road Ensemble; engages in cross-cultural exchanges and residencies; leads workshops for students; and partners with leading cultural institutions, including its ongoing affiliation with Harvard University, to create educational mate-rials and programs that stimulate the imagination and promote innovation and learning through the arts.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Cristina Pato gaïtaCompositrice, pianiste et virtuose du gaïta, la galicienne Cris-tina Pato a été la première femme joueuse de gaïta à enregis-trer un album solo (1999) et a depuis collaboré avec le Chicago Symphony Orchestra, Yo-Yo Ma, Arturo O’Farril, le World Sym-phony Orchestra et Paquito D’Rivera. Elle jouit d’une carrière particulièrement active, consacrée à la musique populaire gali-cienne, à la musique classique et au jazz. Cette riche carrière l’a conduite en tournée sur les plus grandes salles de concert à travers le monde. Cristina Pato est la fondatrice et la directrice artistique de Galician Connection, un forum consacré aux mu-siques du monde célébré annuellement en Galice. Elle est titu-laire d’un doctorat en «collaborative piano» (interprétation, ac-compagnement et enseignement) décerné par la Rutgers Uni-versity, où elle a étudié grâce à une bourse de la Fundación Bar-rié de la Maza.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Cristina Pato gaitaGalician composer, pianist and gaita virtuosa Cristina Pato was the first female gaita player to release a solo album (1999) and has since collaborated with the Chicago Symphony Orchestra, Yo-Yo Ma, Arturo O’Farril, the World Symphony Orchestra and

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  • Paquito D’Rivera. She enjoys an active professional career de-voted to Galician popular music, classical music and jazz, and her multifaceted career has led performances on major stages throughout the world. Pato is the founder and artistic director of Galician Connection, a world music forum celebrated annually in Galicia. She holds a Doctorate of Musical Arts in Collaborative Piano from Rutgers University, where she studied on a fellow-ship from Fundacion Barrie de la Maza.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Shane Shanahan percussionShane Shanahan, percussionniste et compositeur américain, a associé à son apprentissage des percussions traditionnelles la découverte du jazz, du rock et de la musique occidentale savante. Son intérêt pour les autres cultures l’a poussé à se rendre en Turquie, Inde, Tadjikistan et plus loin. Shane Shanahan s’est également illustré aux côtés de Philip Glass, Aretha Fran-klin, Alison Krauss, Chaka Khan, Deep Purple, Jordi Savall, Glen Velez et Maya Beiser, entre autres. Il anime fréquemment des ateliers et dispense des cours dans les plus grandes universi-tés au monde ainsi que dans des musées. Il est aussi Lead Tea-ching Artist dans les écoles new-yorkaises, auprès desquelles il représente ainsi le Silk Road Ensemble, dans le cadre d’un pro-jet nommé Silk Road Connect visant à favoriser l’intégration par l’art.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Shane Shanahan percussionAmerican percussionist and composer Shane Shanahan has combined his studies of drumming traditions from around the world with jazz, rock and Western art music. His interest in oth-er cultures has led to extended visits to Turkey, India, Tajikistan and beyond. Shanahan has also performed with Philip Glass, Aretha Franklin, Alison Krauss, Chaka Khan, Deep Purple, Jordi Savall, Glen Velez and Maya Beiser, among others. He frequent-ly hosts workshops and clinics at the world’s leading universi-ties and museums, and is Lead Teaching Artist in New York City schools for the Silk Road Project’s arts-integration initiative, Silk Road Connect.

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  • IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Mark Suter percussionLe compositeur et percussionniste Mark Suter se produit comme interprète de musique de chambre et comme collaborateur de nombreux projets, tant en musique classique que dans le do-maine des musiques du monde. Il est percussionniste solo as-socié au sein du Singapore Symphony Orchestra et dirige le dé-partement de percussion à la Nanyang Academy of Fine Arts de Singapour. Il est spécialisé en percussion à main, a étudié et s’est produit au Costa Rica, au Brésil, à Cuba et au Kazakhstan. Mark Suter est le percussionniste et conguero du groupe de la-tin jazz Clave Plus. Il continue à donner corps à sa passion sous la tutelle de son maître indien Sri D Rajagopal.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Mark Suter percussionPercussionist and composer Mark Suter appears as a chamber musician and collaborative artist in both Western classical and world music arenas. He is associate principal percussionist of the Singapore Symphony Orchestra and heads the percussion department at the Nanyang Academy of Fine Arts, Singapore. Specializing in hand percussion, he has studied and performed in Costa Rica, Brazil, Cuba and Kazakhstan. Suter is the percus-sionist/conguero for the Latin Jazz Band, Clave Plus, and contin-ues to expand his passions under the tutelage of South Indian Master, Sri D Rajagopal.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Wu Man pipa La virtuose joueuse de pipa et compositrice Wu Man est une véritable ambassadrice de la musique chinoise. Elle a attribué un rôle nouveau à son instrument, tant dans le domaine de la musique traditionnelle que dans celui de la musique contem-poraine. Wu Man fait ses études de pipa à l’école de pipa et de-vient ainsi la première personne a recevoir un diplôme de mas-ter en pipa, délivré par le Conservatoire central de musique de Pékin. Elle collabore régulièrement avec le Kronos Quartet et s’est illustrée aux côtés des meilleurs orchestres à travers le

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  • monde, jouant la plupart du temps des créations. En témoi-gnage de sa réussite, notons que son instrument, âgé de plus de 2 000 ans, n’est désormais plus considéré comme une cu-riosité exotique.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Wu Man pipa The world’s premier pipa virtuoso and composer, Wu Man is a virtual ambassador of Chinese music, creating a new role for her lute-like instrument in both traditional and contempo-rary music. Brought up in the Pudong school of pipa playing, Wu Man became the first person to receive a master’s degree in pipa performance from the Central Conservatory of Music in Beijing. She is a frequent collaborator with the Kronos Quar-tet and has performed with major orchestras around the world, regularly premiering new works. A measure of her achievement is that her instrument, which dates back 2000 years, is no lon-ger considered an exotic curiosity.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Wu Tong shengNé dans une famille de musiciens à Pékin, Wu Tong joue du sheng, du bawu et de la suona, chante et compose. Il a été l’un des chanteurs fondateurs du groupe de rock Lunhui (Again), qui a fait fusionner les traditions occidentales et les traditions asia-tiques. Il a été soliste auprès des New York Philharmonic, Lon-don Sinfonietta et Singapore Symphony Orchestra. Wu Tong sort diplômé du Conservatoire central de musique de Pékin à l’âge de 19 ans et devient alors le plus jeune soliste de la China Central Traditional Music and Dance Company, qui se produit en tournée à l’étranger. Il est également un chanteur connu en Chine.

    IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Wu Tong shengBorn to a musical family in Beijing, Wu Tong plays sheng, bawu and suona, as well as singing and composing. He was a found-ing vocalist of the pioneering rock band Lunhui (Again), which

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  • merges Western and Asian traditions, and has been a soloist with the New York Philharmonic, London Sinfonietta and Sin-gapore Symphony Orchestra. Wu Tong graduated from the Bei-jing Central Conservatory of Music at nineteen to become the youngest soloist of the China Central Traditional Music and Dance Company, which toured extensively throughout China and abroad, and he remains a chart-topping vocalist in China.

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  • IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII AUTOUR DU MONDE Prochain concert du cycle «Autour du monde»Nächstes Konzert in der Reihe «Autour du monde» Next concert in the series «Autour du monde»

    Samedi / Samstag / Saturday 11.10.2014 20:00 Grand Auditorium«Desfado»Ana Moura vocalsÂngelo Freire Portuguese guitarPedro Soares acoustic guitarAndré Moreira double bassJoão Gomes keyboardsMário Costa drums, percussion

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  • Partenaire officiel: Partenaire automobile exclusif:

    La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu

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