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Barzotti bientôt en Haïti

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2 10 Mai 2014No 1089

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFFrantz Duval

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONChancy VictorinDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJean Jules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646

Une publication de Ticket Magazine S.A.

42, 039FANS

Le géant américain de l’informatique Apple est en passe de racheter pour 3,2 milliards de dollars le californien Beats Electronics, qui fabrique notamment les écouteurs stéréo du rappeur Dr. Dre, ont rapporté jeudi plusieurs médias citant des sources proches du dossier.

Un accord pourrait être annoncé dès la semaine prochaine mais les négocia-tions peuvent encore échouer, a précisé une source citée par le New York Times.

Ce serait la plus grosse acquisition jamais effectuée par Apple qui, jusque là, se limitait à des rachats de technologies ou de services de pointe peu connus.

Selon le Financial Times, Apple achè-terait non seulement les gros casques stéréo colorés de la marque Dr. Dre, mais aussi le service de musique en streaming (sans téléchargement) que Beats Electro-nics a lancé récemment, Beats Music.

Fondée en Californie en 2006 par le célèbre rappeur Dr. Dre et le producteur Jimmy Iovine, Beats Electronics est au départ une marque de casques audios. Elle s’est très vite fait connaître grâce au succès fulgurant de sa ligne de casques Beats by Dre, arborés aussi bien par les adolescents que par des stars de cinéma, de la musique ou encore du sport.

Surfant sur la vague, la marque n’a en-suite pas tardé à lancer des enceintes et

Apple prêt à racheter

Beats Electronics

à nouer des partenariats. C’est ainsi que sont apparus des ordinateurs HP flanqués du célèbre « b », le logo de Beats. Ou encore des smartphones haut de gamme HTC, marqués eux aussi du symbole de la marque et proposant de reproduire la qualité sonore de Beats. En difficulté, le Taïwanais comptait même un peu sur l’Américain pour redorer son image auprès de la jeunesse.

En janvier 2014, Beats Electronics a franchi un pas en lançant son propre service d’écoute de musique en ligne, Beats Music. Une offre bien accueillie par les observateurs car considérée comme tenant parfois mieux compte des goûts des utilisateurs que celles de ses concur-rents.

Sources combinées

Attendu pour le mois de juillet, Giyani Saïd Antoine, le premier fils de Stéphanie Séjour Antoine, dit Tifane, est arrivé le 5 mai dans notre monde. Une belle sur-prise pour la chanteuse en ce mois dédié aux mamans.

Giyani Saïd Antoine a pris naissance le 5 mai dernier à Winter Park Memorial Hospital à Orlando en Floride à 6 h 53 p.m.

Attendu en juillet, le premier fils de Tifane, qui pèse 4 lbs et 3 oz, devra rester à l’hôpital durant 15 jours au moins pour quelques traitements.

La chanteuse a eu une couche nor-male au bout de 72 heures d’hospitali-sation. Sa joie avec Garett, son mari, est telle qu’elle projette de réaliser un album dédié aux enfants d’Haïti bientôt.

Ticket souhaite la bienvenue à Giyani dans notre monde et partage la joie de ses parents.

Chancy Victorin

Il est né le bébé de Tifane

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310 Mai 2014No 1089

Grâce à Vanessa Thézan Léger, notre étendard s’est couvert de gloire en avril dernier au Certified Event Designer qui s’est tenu à Ocho Rios à la Jamaïque cette année. Pour la responsable de la compagnie Oha consacrée à ce genre d’activités, cette récompense est un tournant dans sa carrière qui aborde cette année sa majorité.

Haïti au Certified Event Designer

Vente-signature de l’album “Natif Natal “ de Bélo au Karibe le 03/05/13

Elevée dans le giron d’une mère décoratrice et d’un père organisateur de tournées nationales pour le groupe Skah Shah, Vanessa Thézan Léger s’est donc naturellement dirigée vers le secréta-riat diplomatique, puis la diplomatie et surtout le protocole après le bac acquis à 16 ans.

Travaillant en parallèle comme secrétaire à l’Académie diplomatique et consulaire, très tôt elle fait ses premières armes en organisant des soirées, des évè-nements. Par conséquent, elle tisse dès lors de bons rapports avec les ambassa-des et d’autres institutions.

Oha trahit les origines tahitiennes de sa mère. C’est aussi un acronyme qui traduit succintement la philosophie de son entreprise. O pour originalité dans la décoration, H pour harmonie dans l’orga-nisation de l’évènement, A pour acceuil avec protocole. La compagnie se spécia-lise alors dans l’organisation, la décora-tion et la location pour tous évènements comme mariage, première communion, anniversaire, séminaire et baby shower…Oha est aussi membre de Sandals, une compagnie internationale qui organise des mariages. Elle a par conséquent été sollicitée pour faire des décorations de mariages au Mexique, à Boston et dans les Antilles.

Vanessa estime que sa force réside dans son professionnalisme. ¨Dès que j’ai un contrat, dit-elle, je fais en sorte de respecter le délai et de me mettre à l’écoute du client¨. Ses études en continu dans son domaine sont aussi sa force

quand on sait qu’une vague d’amateu-risme s’empare de ce secteur chez nous.

Quid de sa formule? Après la prise de contact avec le client, la dame d’Oha nous raconte qu’elle fait travailler ses méninges pour se mettre à la hauteur des exigences de ce dernier. Elle évoque par exemple la préparation d’une fête sur le thème ¨Grease¨, une comédie musicale des années 70 mettant en vedette John Travolta. Pour la décoration, il lui a fallu faire des recherches sur le film pour pou-voir donner aux gens l’impression qu’ils sont bien dans le film. Sur le thème de Candyland, elle a transformé un espace dans un registre qui rappelle un tant soi peu les jardins de Disney World. Des sucettes, des bonbons géants ont bordé une allée…

Une telle magie s’opère, selon elle, grâce à la mobilisation d’une équipe dynamique. Dépendamment du contrat, ça peut être elle toute seule, elle et son mari, elle et quelques autres profession-nels.

¨A Oha, dit-elle, on n’a pas droit à l’erreur. Le client n’a rien à faire une fois qu’on s’est entendu sur le prix. On fait en sorte qu’il soit un invité à sa fête¨. Même les imprévus sont pris en compte. Il lui arrive souvent dans le cas des mariages d’appeller les mariés, le parrain ou la marraine deux ou trois jours avant le mariage, la veille ou le jour même pour s’assurer par exemple que la bague est prête. Vanessa s’est même initiée aux techniques de premiers soins pour parer à des éventualités comme crise cardia-

que ou crise d’apoplexie.A quiconque souhaite faire ce métier,

elle conseille d’avoir de l’éthique, d’être gentil, de faire preuve de ponctualité.

Pour revenir à l’actualité, Vanessa a donc pris part au début d’avril au Certi-fied Event Designer où elle est devenue la décoratrice de l’année. Il lui a été de-mandé comme toutes ses concurrentes de décorer un espace avec des ballons, du voilage, de présenter son portfolio, une vidéo de ses décorations...Elle se réjouit du fait qu’Haïti ait pu imprimer

sa marque à ce concours qui s’est tenu à Ocho Rios à la Jamaïque le 6 avril dernier. Sur un ton philosophique, elle conseille à tout un chacun de croire en son po-tentiel, de savoir qu’il peut le mettre à profit à bout de persévérance, d’amour. Elle croit que l’amour de la famille est primordiale pour la réussite de quicon-que puisque c’est bien sa véritable force à elle-même.

Chancy Victorin

Une fan pose avec son poster

Bélo et Queen Bee interprètent un titre de Natif Natal Marcus Bo et Sister M* Princesse Eud et un ami

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Article 79

EN LIBRAIRIE Le tome I à V et le roman les infidèles

Pour contacter l’auteur :[email protected] twitter : dismoicommentrecevoir

LE BAPTEMELe mot baptême vient du verbe grec

Βάπτειν baptein, qui signifie « plonger dans un liquide ». Ce rite pour tout chré-tien vient du baptême de Jésus par Jean le Baptiste dans le Jourdain.

Le baptême est un sacrement qui symbolise une nouvelle vie du croyant. Il peut se faire par effusion, par aspersion, par immersion ou par l’onction de saint chrême.

L’effusion est l’action de répandre sur la tête l’eau qui lave vers une nouvelle vie.

L’onction de saint chrême se fait sur

le front ou sur la main par un évêque. Le saint chrême utilisé dans les rites de plusieurs sacrements symbolise la péné-tration de l’Esprit Saint. Il est composé d’huile d’olive, de baume et d’autres substances odoriférantes.

Les cinq symboles du baptême sont :La croix, qui est l’offrande d’amour du

Christ pour l’humanité. L’eau qui symbolise la mort notre

ancienne vie ou de nos vieilles habitudes, pour renaître dans une nouvelle.

La lumière est la flamme qui suggère

la prière qui monte vers Dieu.

L’huile représente le sceau de l’Esprit Saint donc son appartenance au Christ et le vêtement blanc est le signe que on l’a revêtu.

Quelque soit la confession le bap-tême est une cérémonie avant tout familiale. Elle marque l’entrée de l’enfant dans la communauté religieuse.

Les parents choisiront le parrain et la marraine au sein de la famille. Ils peuvent aussi choisir des proches qu’ils considèrent. Ces dignes représentants entoureront leur enfant devant les fronts baptismaux.

Ordinairement le bébé porte une te-nue de couleur blanche qui est un signe de pureté. Mais si l’enfant n’est plus un nourrisson on lui mettra une aube.

Après la cérémonie religieuse, les parents peuvent opter pour un déjeuner, un dîner ou un cocktail selon l’heure que cela se termine et aussi selon le nombre d’invités.

Si le prête est présent á la réception, il présidera la table en ayant á sa droite la marraine et á sa gauche le parrain. Dans le cas contraire les parents honoreront à leur droite les parrains et à leur gauche les grands parents occuperont les places d’honneur de seconde priorité.

La tenue des proches et des parrains, ainsi que la décoration de la maison pour un baptême requièrent la couleur blanche ou pastel.

BONNES MANIERES• Lesparentsconsidèrentleplus

souvent ceux qu’ils choisissent comme parrains de leur enfant. Ainsi, un refus sans raison valable des élus serait donc un affront aux parents.

• Silesparrainsneseconnaissentpas, les parents se doivent au préalable d’organiser une rencontre. Il est discon-venant de faire les présentations sur le porche de l’église

• Àlaréceptionunebrèveappa-rition du bébé est suffisante afin de ne pas le fatiguer.

• Lesparrainsdoiventchacundeleur coté acheter au baptisé un cadeau souvenir qui peut aller d’une timbale gra-vée en son nom jusqu’a un bijou selon leurs moyens.

• Leparraindoitobligatoirementoffrir un cadeau à la marraine, mais aussi à la mère du bébé.

• Lamarrainetraditionnellementoffre le vêtement au bébé. Cependant si les parents veulent le port d’un habit de famille elle s’y abstiendra.

• Lamarrainequelquessemainesaprès la cérémonie, doit inviter à dîner les parents du bébé, le parrain et son épouse.

PARTICIPATION DU PARRAIN À LA RECEPTION?

Les dragées sont traditionnellement offertes le parrain. De nos jours, c’est plutôt les parents qui s’en occupent puisque les parrains se désolidarisent de cet achat.

La tradition des dragées n’est pas liée à la religion. On les a à l’occasion

de toutes les fêtes familiales, car elles symbolisent la fertilité, l’abondance et le bonheur.

Il faut prévoir une bonbonnière de 200 grammes pour les parents et la mar-raine .La même quantité pour les grands parents et le parrain. Pour les invités une aumônière de 40garmmes et quelques unes pour décorer la table où se trouve le gâteau de circonstance.

LE SAVIEZ-VOUS ? Saviez-vous que les parents doivent

bien réfléchir dans le choix des parrains puisqu’ils seront le guide moral de leur enfant. Ces nouveaux représentants ne s’engagent á la légère et doivent se mon-trer á la hauteur des nouvelles tâches qui leur incombe. L’une des plus grandes de leur responsabilité sera d’ailleurs d’assu-mer l’éducation de l’enfant si ses parents venaient à disparaître.

EN LIBRAIRIE Les tomes I à V et le roman les infidè-

les

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Il ne sera pas à son premier voyage en Haïti. Claude Barzotti a déjà séjourné à Port-au-Prince et donné une conférence de presse à l’hôtel Montana, il y a de cela une quinzaine d’années d’après un arti-cle retrouvé sur Internet. Quoi qu’il en soit, l’artiste, dans un court entretien ac-cordé à Ticket en marge de son premier concert en Haïti, promet un spectacle mémorable.

« Je suis heureux de revenir en Haïti. J’ai accepté l’invitation sans poser trop de questions parce que j’avais envie d’y retourner, confie Barzotti, qui se fera accompagner d’un pianiste et d’un cho-riste. J’espère que les gens viendront en foule pour assister au concert. »

« Madame », « Je ne t’écrirai plus », « Le rital », « Prends bien soin d’elle » et « J’veux pas qu’tu partes » sont, entre autres, les titres que le chanteur promet d’interpréter avec quelques nouvelles compositions. A en croire l’artiste, c’est une soirée qu’il envisage de prolonger en fonction de la demande du public.

« J’aimerais bien pouvoir chanter mes plus belles chansons, mais ça dépendra de l’attente. Plus les gens applaudiront, plus le spectacle continuera », dit-il.

Selon la responsable de Dream Promo, Hugline Jerôme, Claude Barzotti jouera pour un public de six cents personnes au Karibe le 24 mai aux conditions participatives de $150 U.S par personne. A ce prix, un buffet sera servi au participant durant le concert. En plus, un cadeau surprise sera offert à l’entrée par Luck Mervil en vue d’honorer les mamans à l’occasion. Pour l’heure, quatre cents tickets ont déjà été vendus. Cent billets sont réservés aux V.I.P et aux supporteurs de l’événement. Une situa-tion qui réduit la chance de plus d’un de pouvoir assister à ce buffet-concert mais aussi ouvre qui la possibilité à un autre spectacle, sans buffet cette fois et à un

Barzotti bientôt en HaïtiAprès Mario Pelchat, le Karibe accueillera, le samedi 24 mai, une autre étoile de la musique française. Claude Barzotti viendra célébrer en Haïti la fête des Mères autour d’un buffet-concert. Une belle affi-che dont l’admission restreint l’accès aux petites bourses.

coût moins élevé, le 25 mai.

« On me demande de faire un autre spectacle sans le buffet pour réduire le prix d’admission, informe Hugline. Je voudrais bien le faire, mais je crains qu’il n’y ait pas assez d’intéressés. Je préfère donc at-tendre que le premier concert soit

sold-out avant de véritablement étudier cette alternative. Je vais toutefois présen-ter le projet à des sponsors et je serai en mesure de donner une confirmation au public d’ici le 16 mai, soit une semaine avant l’évènement. »

Le 19 mai prochain, Claude Barzotti sera dans nos murs, confirme Hugline, bien que le chanteur jusqu’ici, rétorque qu’il n’a aucune idée de la date, ni de l’heure de son voyage. Mais « je sais que je viendrai sans aucun doute », lâche Barzotti pour rassurer sa venue.

Né en Belgique en 1953 de parents immigrés italiens, Claude Barzotti est élevé en Italie. C’est à travers les 500 000 exemplaires vendus de l’album « Le rital » que Barzotti se révèle au monde francophone. Un disque gravé, en partie, d’expériences de l’artiste. Bref retour sur sa dévotion, son talent et son histoire.

Entre chanteur et gymnaste, le destin en a décidé

Dans sa jeunesse, Claude Barzotti rêvait d’être gymnaste non chanteur. Son aptitude pour le sport lui a donné des ailes pour décrocher très tôt le deuxième titre d’un championnat de gymnastique en Belgique. Mais ce petit exploit n’était pas suffisant pour le séparer des notes musicales qui ont bercé son enfance. « Sincèrement, mes parents ont toujours voulu que je sois chanteur », dévoile Barzotti dans l’émission Les orages de la vie. Pourtant la musique évidemment lui réservait un avenir surprenant. Une carrière de célébrité extraordinaire allait changer son dessein. Ni en retard, ni en avance, l’étoile Barzotti est née au bon moment. Elle commence à briller dès la première lune du temps fort des chan-sonnettes. Son premier texte musical, « Madame », il le compose à dix-huit ans. Après, plus de quarante ans de carrière, « Madame » l’accompagne partout et est très sollicitée. Ce sera peut-être sa pre-mière interprétation pour ce concert.

Poète à sa façonIl n’est pas Victor Hugo, ni Arthur Rim-

baud comme il le précise dans « Poète », titre incontournable de son répertoire. Néanmoins, son encre prouve autant de valeur. Claude Barzotti a la plume d’un romancier. Ses textes, il les chante en poésie avec quelque chose de plus grand que le talent. Le compositeur rend vivan-tes ses chansons par des paroles flatteu-ses, imagées qu’il interprète avec mesure. Son verbe permet de voyager dans sa vie. De rencontrer ses fantômes, de comprendre ses fantasmes et de toucher ses rêves. Barzotti se dit avant tout un Rital, un Italien de sang. Mais il se montre surtout un poète « dans le verbe et dans le geste » pour reprendre ses mots.

La fausse note de sa vie Avec une discographie d’environ

dix-sept albums studios, douze millions de disques vendus, Claude Barzotti s’est bâti une réputation en disques dorés. De « Madame », sa première composition musicale, à « Je reviens d’un voyage », le hit de son dernier album en date, l’artiste enchaîne un parcours musical presque sans faute. Mais sa dépendance à l’alcool a coûté quelques coups à sa carrière. C’est là, la seule tâche noire sur son blouson blanc en tant que chanteur de chansonnettes de renommée mondiale. D’un verre à six bouteilles de whisky par jour, Barzotti dit avoir frôlé l’enfer. Son combat de titan mené à travers des cures lui a permis de s’en sortir. « Pour moi l’alcool, c’est fini,ça fait déjà un an. C’est vrai qu’au début, j’ai bu une piscine, mais

maintenant, je ne bois que de l’eau, se réjouit Barzotti.

A présent c’est un Claude Barzotti plus vrai, plus frais et plus clean qui nous revient de la France. « J’ai jeté les bouteilles à l’eau... », chante désormais Barzotti dans « Une autre vie », son dernier album en date. Venez rencontrer le 24 mai ce personnage qui vous a aidé à meubler votre playlist de chanson-nettes ou parfois à traverser les nuits ou des moments difficiles en douceur.

Dimitry Nader

Orisma

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Samedi 10 et dimanche 11 mai 20146

L’ancien champion du monde et double champion d’Europe français, Lilian Thuram, ef-

fectue actuellement une visite en Haïti (du 4 au 10 mai) dans le but de présenter au public haïtien son ouvrage, intitulé : « Mes Etoiles Noires » dans lequel, il est monté au créneau pour critiquer amère-ment le racisme qui bat son plein dans le monde. Accompagné de l’écrivain, Dany Laférrière, il a rencontré le 7 mai en cours, les étudiants de l’Académie Natio-nale Diplomatique et Consulaire (ANDC) et une partie de la presse sportive haïtienne, et ce, rien que pour faire une brève présentation de son livre.

Vêtu d’un T-shirt noir (cou rond) et d’un pantalon noir, l’an-cien footballeur international français, Lilian Thuram très serein, a été ovationné par toute l’assis-tance composée majoritairement des étudiants et du corps profes-soral de l’ANDC (Carl et Franck Bonhomme, Yonel Desgranges) des gens issus de la ville natale de l’Académicien, Laférrière, à savoir Petit-Goâve. A ce nombre, il faut ajouter : l’Ambassadeur de Taiwan, Hwang Tsai-Chiu et celui du Japon, mais aussi le Ministre des

Lilian Thuram: “Subir le racismen’est pas une fatalité”

sports, Himmler Rébu, sans oublier trois anciennes gloires de notre football, Marion Léandre, Raphaël Pierre et Guy Allen. D’ailleurs, ces derniers avaient eu l’heureux pri-vilège sur demande du MC de la soirée, Patrice Dumont, de serrer la main du natif de la Guadeloupe et de poser pour immortaliser ce

geste. De façon magistrale, Dany

Laférrière a introduit la vedette de la soirée en lui questionnant sur certains noms haïtiens cités dans son ouvrage, tels : Anténor Firmin, Chevalier Saint-Georges (grand musicien à tendance classique et comparé en France avec Mozart),

Jean Jacques Dessalines, Toussaint Louverture et autres…

Pour commencer, Thuram a fait savoir : « Subir le racisme n’est pas une fatalité, avant d’ajouter : Ces hommes là ont fait leur preuve en démontrant au monde entier ce dont ils sont capables. Ils sont mes étoiles. Il est vrai qu’aujourd’hui, l’histoire racontée dans le monde ne va pas dans le sens de ce que nous sommes. Mes étoiles noires : de Lucy à Barack Obama, est un livre qui nous invite à se question-ner sur nos préjugés et nos propres façons de voir le monde en ce qui a trait au racisme ».

Dans son exposé, le champion du monde en 1998 s’est dit mé-content du fait que, dans l’ima-ginaire collectif de certains pays, l’histoire de la population noire commence toujours avec l’affaire de l’esclavage. « L’histoire racon-tée par ci et par là, participe à la construction de l’individu. Elle ne fait que contribuer à développer l’estime de soi. Il en a profité pour poser ces questions : Qui permet de penser que tout est possible, et à éviter la victimisation ? Qui connaît l’existence de la Charte du Manden, la première déclara-tion des droits de l’homme,

Guy Allen ( de profil), Marion Léandre et Raphaël Pierre accueillant Lilian Thuram (Photo : Yonel Louis)

Présidente de la Fédération haïtienne de Volley-ball de-puis 2011, Margareth Gra-ham, aura la fierté de voir

Haïti disputer la dernière phase des éliminatoires du Championnat du Monde de Volley-ball pour la première fois de son histoire sous sa présidence. Cependant, sa pré-sidence est aussi marquée par une division larvée au sein de la Ligue de la Région Ouest et c’est une Margareth, Graham consciente des faits, qui répond à brule-pourpoint à Ticket Sport.

Ticket Sport. : Madame la présidente les sélections nationa-les doivent quitter le pays pour la dernière phase des éliminatoires du mondial masculin en Pologne et féminin en Italie. A quand ce départ?

MG : Les filles partent lundi à destination de la Havane où elles

vont disputer la dernière phase des éliminatoires du championnat du Monde féminin qui aura lieu en Italie en octobre. Les hommes laisseront le pays mardi à desti-nation de Colorado Springs dans le Colorado où ils vont disputer le billet qualificatif du mondial masculin prévu en septembre en

VoLLeY-bALL : eLiMinAToiRes PouR Le MondiAL 2014

Margareth Graham : “Le défi sera énorme”

Pologne.TS : Vous avez pu obtenir

l’apport technique d’un technicien français en renfort à votre staff technique. A première vue, vous êtes satisfaite?

MG : De mon point de vue, je suis très satisfaite de l’apport de Mr André Glaive. Cependant, je pense que les entraineurs des deux sélections sont mieux placés pour répondre à une telle question même si pendant plusieurs petites réunions, j’ai cru les entendre avouer que l’apport d’André Glaive a été très bénéfique pour tout le monde.

TS : A ce niveau des élimina-toires, avez-vous envisagé que nos deux sélections soient arrivées au bout de leur parcours?

MG : Ce qu’il nous faudra re-tenir, c’est que nous soyons arrivés à la 3e phase. En fait, nous avons dévancé beaucoup de pays de la

Caraïbe et de l’Amérique Centrale qui étaient mieux classés que nous pour en arriver là et c’est un signe que nous avons fait beaucoup de progrès ces trois dernières années. Nous n’oublions pas pour autant que cette 3e phase nous mettra en présence de Cuba, mais aussi de Trinidad qui est champion de la Caraibe depuis 10 ans en ca-tégorie féminine et des Etats-unis dont la réputation n’est plus à faire en catégorie masculine. Le défi sera donc énorme. Toutefois, nous allons donner le meilleur de nous-même en vue de parvenir à de bons résultats.

TS : Quel est l’agenda des projets à venir pour le reste de la saison?

MG : Il y a plein de projets mais les moyens nous manquent. Dans la course à la qualification pour le Mondial, il faut retenir que le premier de nos groupes se

Margareth Graham (Photo: Yonel Louis)

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Samedi 10 et dimanche 11 mai 2014 7

théorisée au Mali cinq cent soixante-sept ans avant la nô-

t r e ? Qui sait que le grand poète russe Pouchkine était d’origine ca-merounaise ? Que le Noir Matthew Henson fut le premier conquérant du pôle Nord ? Que de nombreux chercheurs noirs sont à l’origine de ce qui fait notre quotidien, comme par exemple la transfusion sanguine, les feux de circulation ou l’antenne parabolique ? A ce sujet, Thuram ajoute : Il n’est pas normal qu’en 2014 quelqu’un ne puisse rien savoir sur l’histoire des populations noires »,

Les quelques livres apportés par Lilian Thuram ont été vendus comme des petits pains chauds. Peu avant la fin de son point de presse, il n’en restait aucun. Tra-duit en italien, portugais, espagnol, cet ouvrage est adapté en bandes

dessinées. Il expose des portraits de nombreuses personnalités noi-res, femmes et hommes, comme des « Etoiles et de modèles pour se construire », dixit Thuram.

Pour finir, ce qui fait le charme de ce livre, ce sont les analyses per-sonnelles de l’auteur. Des analyses brèves certes, mais pleines de bon sens et qui replacent les luttes ou les exploits de ses « étoiles » dans l’histoire universelle. Ce livre se présente sous la forme d’une très large galerie de portraits de Noirs qui ont marqué leur temps ou les mémoires d’une époque. D’où le sous-titre, De Lucy à Obama.

Signalons que le fait que la photo de Lilian Thuram illustre la couverture de ce livre, pourrait porter à le classer dans la catégorie « récit people ».

Légupeterson Alexandre /[email protected]

qualifiera directemnt pour le Mondial alors que le 2e sera barragiste. Si nous terminons

barragistes, il nous faudra d’abord disputer ces barrages, peu im-porte la catégorie (masculine ou féminine) qui y parviendrait. En

dehors du mondial de volley-ball, nous avons recu une invitation de la Guyane pour la sélection masculine de volley-ball pour un tournoi international (Trinidad, Surinam, Guadeloupe, Une forma-tion Brésilienne, la Guyane, Haïti,

Un Haitien se convertira-t-il en héritier de Joe Louis, Muham-mad Ali et Mike Tyson ? La

réponse sera donnée samedi soir au Galen Center de Los Angeles

Un Haïtien sera-t-il champion du mondedes poids lourds, ce samedi ?

quand le poids lourd haitiano-canadien Bermane Stiverne mon-tera sur le ring pour affronter le Mexicain-Americain Chris Arreola pour le titre de champion

du monde des poids lourds WBC. Pour Stiverne ( 23 victoires, dont 20Kos, 1 défaite), c’est la culmina-tion d’années d’efforts tant dans les rangs amateurs que profession-

nels. Bermane, ne en Plaine, il y a 34 ans, a immigré avec sa mère au Canada à l’âge de 10 ans. Il a connu toutes sortes de privations et les problèmes que confrontent les immigrés, mais ayant toujours des rêves plein la tête. Demain soir, Bermane Stiverne est confiant de vaincre le destin et qu’il sera le cinquième Haitien à devenir champion du monde de boxe, prenant la succession de Joachim Alciné, Jean Pascal , André Berto et Adonis Stevenson. Bermane et le coriace vétéran Arreola (36 vic-toires dont 31 par KO, 3 défaites) se sont déja affrontés le 24 Avril 2013. Résultat :victoire de l’Hai-tien aux points. “ Cette fois, le combat n’ira pas à la limite. Je vais gagner par KO”, promet Stiverne. Une victoire de Bermane Stiverne serait aussi le grand retour sur la scène de la boxe du légendaire Don King, promoteur du poids lourd haitien. Rendez-vous donc demain, sur ESPN2 pour ce combat historique.

Bermane Stiverne

Margareth Graham ...La Réunion) organisé à l’occasion du 40e anniversaire de la Ligue de Volley-ball de Guyane du 28 mai au 2 juin, à honorer. Les Guyanais sont prêts à prendre en charge 10 des 12 billets d’avion qui nous permettront de nous rendre là-bas. Cependant, il nous faudra trou-ver les moyens de nous fournir 2 autres billets.

Ensuite, nous visons la Cazova (Une compétition qui se joue tous les deux ans et qui regroupe les meilleurs de la Caraïbe) du 14 au 28 juillet pour les seniors filles et seniors garcons. Nous voulons faire un très bon classement là-bas pour influencer notre classement dans la région Le premier week-end d’août, il y aura le championnat national des clubs au Cap-hai-tien, mais avant tout ça, il faudra immédiatement après cette phase des éliminatoires pour le mondial penser aux finales du championnat interscolaire prévu du 24 au 26 mai au gymnasium. 30 équipes scolaires filles et garcons en cate-gorie minimes, cadettes et juniors sont concernées par ces finales.

TS : Quand on voit tous ces jeunes qui pointent en sélection c’est le fruit indéniable d’un travail important qui se fait à la base. Cependant, on vous reproche aussi cette division qui fait que

beaucoup de jeunes volleyeurs ne peuvent pas jouer au volley-ball. Que repondez-vous à ça?

MG : On fait ce travail de base ni avec les jeunes qui sont sur le terrain ni avec ceux qui se trouvent actuellement en dehors du terrain. Nous souhaitions qu’ils soient tous sur le terrain en même temps et nous croyons que le temps n’est pas loin pour qu’ils retrouvent tous le terrain.

En fait, ce n’est pas de gaîté de coeur que la fédération qui a un rôle de rassembleur de per-mettre à tous de pouvoir jouer a été contraint de les voir hors du terrain. Mais les règlements sont les règlements. Nous leur avons ouvert les bras mais cela n’a pas marché.

Ce qui est arrivé est malheu-reux et ce qu’il faudra retenir c’est que lorsque des adultes ont des différends, cela doive se régler entre adultes sans impliquer les jeunes. Les jeunes ont besoin de jouer pour être utiles à leur com-munauté et à leur pays. La leçon à tirer, c’est qu’il faut encore laisser les jeunes en dehors des différends qui existent entre adultes. Ce qui est arrivé dans le volley-ball, ce n’est pas ce que souhaitaient les gens de la fédération mais il fallait appliquer les règlements.

Propos recueillis par Enock Néré

Lilian Thuram ...

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