Behavior is Me

5/23/2018 Behavior is Me

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Thories des Organisations : Le Bhaviorisme

THEORIES DES ORGANISATIONS:LECOLEBEHAVIORISTE

MOUVEMENT DES RELATIONS HUMAINES MAYO(1945),ROETHLISBERGER ET DICKSON (1939)

COURANT RESSOURCES HUMAINES MASLOW(1954),ARGYRIS(1956),MCGRREGOR(1960),LIKERT (1961),

HERZBERG (1966)

ECOLE CARNEGIE Fait par : Encadr par M. le Professeur :

Bencheikh Mohammed Yassine A. TaghzoutiBoubkri MounirEl Ghannouchi Ismail

ANNEE UNIVERSITAIRE 2013-2014

Universit Sidi Mohammed Ben Abdellah

ECOLE NATIONALE DECOMMERCE ET DE

GESTION


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PLAN DU SUJET

INTRODUCTION

LE BEHAVIORISMEHISTOIRE DU BEHAVIORISME

LES THEORICIENS BEHAVIORISTES CELEBRES

I- IVANPAVLOVII- JOHN WATSONIII- BURRHUS SKINNERIV- CLARKHULLV- EDWARD TOLMAN

FONDEMENTS DU BEHAVIORISME:LE CONDITIONNEMENTI- CONDITIONNEMENT CLASSIQUE ET CONDITIONNEMENT OPERANTII- "LA BOITE DE SKINNER":EXPERIENCES SUR LA MOTIVATION ET LES

APPRENTISSAGES.

APPLICATIONS DU BEHAVIORISME

I- LETUDE DES PHOBIES:LE CAS DU PETITALBERTII- BURRHUSFREDERIC SKINNER ET LA MACHINE A ENSEIGNERIII-

THERAPIE COMPORTEMENTALE RATIONNELLE EMOTIVE

LES MOUVEMENTS DE LECOLE BEHAVIORISTE

I- ECOLE DES RELATIONS HUMAINES MAYO (1945)II- L'ETUDE DES MOTIVATIONS:LES THEORIES DITES DE CONTENU,LES

THEORIES DITES DE PROCESSUS:

COMPARAISON ENTRE LES PRINCIPAUX COURANTS THEORIQUES DELENSEIGNEMENT ET DE LAPPRENTISSAGE :UN POINT DE VUE HISTORIQUE

I- LE BEHAVIORISMEII- LE CONSTRUCTIVISMEIII- LE COGNITIVISMEIV- SOCIO-CONSTRUCTIVISME

CRITIQUES DU BEHAVIORISME

Critique de la thorie behavioristeCritique de l'pistmologie behavioriste

Une rduction de l'homme

Consquences pour l'enseignement, la formation


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LATHEORIEDUPOUVOIRDEH.SIMON:UNELECTURECONVENTIONNALISTE

I- LAUTORITE FORMELLE EN TANT QUE RAPPORT HIERARCHIQUEII- TROIS ASPECTS NON HIERARCHIQUES DU POUVOIR

ORGANISATIONNEL CHEZ SIMONIII- LINCOMPLETUDE DES ORDRES ET DES REGLES HIERARCHIQUESIV- LE PARADIGME SIMONIEN ET LECONOMIE DES CONVENTIONSV- LE PARADIGME SIMONIEN ET LA THEORIE DES REGLES DE J.-D.

REYNAUD

CONCLUSION:LE BEHAVIORISME :REFLEXIONS ET PERSPECTIVES


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INTRODUCTIONDans un article publi dans la revue amricaine Studies in Science Education, Novak(1988) affirme: La psychologie de l'apprentissage relative 1'homme a pris sesdistances de manire significative, par rapport la psychologie bhavioriste qui a exercsa domination dans ce domaine 75 ans durant, pour se rapprocher d'une science dufonctionnement cognitiviste qui met l'accent plus particulirement sur le rle que lesconcepts et les structures conceptuelles jouent sur la construction de la signification chezl'homme.

La psychologie bhavioriste fonde sa conception de lapprentissage sur leconditionnement. Bhaviorisme provient du mot anglais behavior(orthographeamricaine)qui signifie comportement . Elle ne fait aucune diffrence

entre les mcanismes d'apprentissage humains et des animaux. Tout apprentissage seramne des conditions extrieures (stimulus) qui dclenchent un comportement(rponse). Le bhaviorisme est rductionniste en ce qu'il exprime tout apprentissageselon le modle stimulus-rponse (S-R).

Selon le modle constructiviste de l'apprentissage, fond sur la psychologie cognitive,l'homme apprend en modifiant son rapport au monde. Il assimile des lments du milieuextrieur en se rorganisant, en s'accommodant. Il agit donc sur les objets, il construitson savoir en modifiant sa structure conceptuelle. Toute thorie efficiente de

l'apprentissage doit donc tenir compte de ce qui se passe dans la tte du sujet apprenant,et de la spcificit du contenu conceptuel de chaque discipline pour favoriserl'appropriation de ce savoir particulier. C'est dans cet espace que se dveloppent lesrecherches actuelles en didactique des disciplines. .

Voil d'emble camp le dbat que nous voulons susciter et qui, s'il est clos sous d'autrescieux l'avantage d'une conception constructiviste et cognitiviste de l'apprentissagehumain, ne semble pas tre dpass chez nous.

Nous devrions dire, pour tre plus proche de la vrit, qu'il n'est pas engag, le parti pris

sur la place tant, en gnral, en faveur du courant bhavioriste.

Faisons trs rapidement le point sur la question partir de chacun des deux points devue. Pour faire vite, nous ne donnerons de chacun d'eux que les traits essentiels qui lecaractrisent. Nous avancerons, la fin, pour conclure, notre point de vue de didacticiendes Sciences, de la Biologie prcisment.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unishttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unishttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unishttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unis


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LE BEHAVIORISMELe bhaviorisme (ou comportementalisme) dfinit lapprentissage comme unemodification durable du comportement rsultant de la consquence dun entranement

particulier. Le terme bhavioriste fut utilis pour la premire fois par John B. Watson

en 1913 dans un article portant sur la ncessit dobserver les comportements pourpouvoir les tudier. De 1920 jusqu'au milieu du sicle, le bhaviorisme domina lapsychologie aux tats-Unis, tout en exerant une puissante influence partout dans lemonde.

Ds les annes 1950, ce nouveau mouvement avait produit une telle masse de donnesque des psychologues exprimentaux purent formuler leurs propres thories del'apprentissage et du comportement.

Il existe plusieurs thories dans le champ du bhaviorisme (les thoriesassociationnistes, environnementales et les thories comportementales.La pense bhavioriste considre donc que les comportements des individus sont desractions des stimuli, venus du monde extrieur.En cela, elle a modifi les rapports entre la psychologie (qui s'intresse aux ractions desstimuli naturels) et la sociologie (qui tudie les stimuli sociaux).Les bhavioristes dcouvrent travers des exprimentations sur des animaux enlaboratoire des conditions d'apprentissage. Cette srie de travaux scientifiques met envidence l'influence de l'environnement sur le comportement. Le terme de

conditionnement voque les travaux de Pavlov.Le bhaviorisme ou comportementalisme veut faire de la psychologie ltudeexprimentale des comportements observables. Ivan Pavlov peut tre considr commele pre de cette doctrine. Son protocole exprimental en stimulus-rponse fut repriscomme paradigme pour la psychologie aussi bien en Russie quaux tats-Unis ou enEurope. Selon cette doctrine, toute rfrence la conscience est carte et lon se borne observer des stimuli et des rponses. Lindividu est considr comme une boite noire laquelle le psychologue ne cherche pas avoir accs.

La doctrine fut lgrement modifie par Burrhus Frederic Skinner, au milieu du sicle,avec la mise au point du conditionnement dit oprant . Ce type de conditionnementconsidre que laction de lindividu sur le milieu permet dobtenir un renforcement

positif. Skinner mis au point une mthode de renforcement positif ou ngatif descomportements. Le bhaviorisme rcuse que lon doive connatre les dterminationsinternes lindividu, (qu'elles soient biologiques ou reprsentationnelles) et simplifielobservable de manire importante. Son domaine dtude est constitu par lescomportements simples (des individus humains ou animaux) vu comme des rponses

des stimulations.


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HISTOIRE DU BEHAVIORISMEHistoriquement, le bhaviorisme est apparu en raction aux approches ditesmentalistes qui voyant dans le mental la cause de toute action dfendaientl'introspection en tant que mthode d'accs la comprhension de l'esprit. Suivant

l'impact deSigmund Freud et ses thories structuralistes, la psychologie s'est partageentre les Europens et les Amricains, qui ont poursuivi la perception, et le bhaviorismerespectivement (Carlson et Heth, 2010).

En1913,John Broadus Watson tablit les principes de base du bhaviorisme (dont ilinvente le nom) en affirmant, dans un article intitul La psychologie telle que le

bhavioriste la voit3que si la psychologie veut tre perue comme unescience naturelle,elle doit se limiter aux vnements observables etmesurables en se dbarrassant, sur le

plan thorique, de toutes les interprtations qui font appel des notions telles que

laconscience et en condamnant, sur le plan mthodologique, l'usage del'introspection aussi peu utile la psychologie qu'elle l'est lachimie oulaphysique . Il fait de l'apprentissage un objet central pour l'tude du comportement,qui doit tre approch uniquement sous l'angle des comportements mesurables produitsen rponse des stimuli de l'environnement. Cette position de principe dfendue parWatson correspond ce qu'on a appel par la suite le bhaviorisme mthodologique

pour le diffrencier des autres courants auxquels il donnera naissance.

En effet, dans lesannes 1940 et1950,Burrus F. Skinner introduit la notion

deconditionnement oprant sur la base des observations qu'il effectue sur les animauxplacs dans desparadigmes oprationnels au cours desquels ils apprennent par essai-erreur les actions effectuer pour obtenir une rcompense. Alors que Watson la rejetait,Skinner s'appuie sur la loi de l'effet deThorndike qui tablit que le comportement estfonction de ses consquences, pour dvelopper les notions derenforcement, defaonnement, d'apprentissage programm. Ces principes marquent une divergence

profonde avec le bhaviorisme mthodologique de Watson en acceptant l'ide quedesvariables internes l'individu puissent intervenir dans l'analyse du comportement.De plus, ce courant ne rejette pas les processus internes comme les penses ou

lesmotions mais les qualifie d' vnements privs auxquels peuvent tout aussi biens'appliquer les principes de la psychologie oprante ; ce qui revient dire tout est ducomportement , y compris les vnements mentaux, d'o le terme bhaviorismeradical qui dsigne cette approche.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mentalisme_(psychologie)http://fr.wikipedia.org/wiki/Introspectionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Esprithttp://fr.wikipedia.org/wiki/Sigmund_Freudhttp://fr.wikipedia.org/wiki/1913http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Broadus_Watsonhttp://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorisme#cite_note-3http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorisme#cite_note-3http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorisme#cite_note-3http://fr.wikipedia.org/wiki/Science_naturellehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Mesure_physiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Consciencehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Introspectionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Chimiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Physiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissagehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1940http://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1950http://fr.wikipedia.org/wiki/Burrhus_Frederic_Skinnerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_op%C3%A9ranthttp://fr.wikipedia.org/wiki/Paradigmehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Thorndikehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Renforcementhttp://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Apprentissage_programm%C3%A9&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/wiki/Variablehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9ehttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89motionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89motionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pens%C3%A9ehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Variablehttp://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Apprentissage_programm%C3%A9&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/wiki/Renforcementhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Thorndikehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Paradigmehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_op%C3%A9ranthttp://fr.wikipedia.org/wiki/Burrhus_Frederic_Skinnerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1950http://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1940http://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissagehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Physiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Chimiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Introspectionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Consciencehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Mesure_physiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Science_naturellehttp://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorisme#cite_note-3http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Broadus_Watsonhttp://fr.wikipedia.org/wiki/1913http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigmund_Freudhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Esprithttp://fr.wikipedia.org/wiki/Introspectionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Mentalisme_(psychologie)


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LES THEORICIENS BEHAVIORISTESCELEBRES

VI- IVANPAVLOVIvan Petrovitch Pavlov(enrusse : ),n le26septembre (14 septembre)1849 Riazan,Empirerusse et mort le27fvrier1936 Lningrad,URSS, estunmdecin et unphysiologisterusse,laurat duprix Nobel de

physiologie ou mdecine de 1904 et de lamdaille Copley en1915.

Au cours desannes 1890,Pavlov ralisa uneexprience surla fonction gastrique duchien en recueillant grce une fistule les scrtionsd'uneglande salivairepour mesurer et analyser lasaliveproduite dans diffrentesconditions en rponse auxaliments.Ayant remarqu que les chiens avaient tendance saliver avant d'entrer rellement en contact avec les aliments, il dcida d'investiguer plusen dtail cette scrtion psychique . Il s'avra que ce phnomne tait plus intressantque la simple chimie de la salive, et ceci le conduisit modifier ses objectifs : dans unelongue srie d'expriences, il variait les stimuli survenant avant la prsentation desaliments. C'est ainsi qu'il dcouvrit les lois fondamentales de l'acquisition et la perte des

rflexes conditionnels c'est--dire, les rponses rflexes, comme la salivation, quine se produisaient que de faon conditionnelle dans des conditions exprimentalesspcifiques chez l'animal. Ces expriences, ralises au cours desannes 1890 et1900,ne furent connues des scientifiques occidentaux que par des traductions isoles et cen'est qu'en1927 qu'elles furent toutes traduites en anglais.

Un point intressant, c'est que l'expression de Pavlov rflexe conditionnel ( ) a t mal traduite du russe en rflexe conditionn , etd'autres scientifiques en lisant ses travaux ont conclu que, comme de tels rflexes taient

conditionns, ils devaient avoir t produits par un processus appelconditionnement.Comme le travail de Pavlov a t surtout connu l'Ouest par les crits de John B.Watson, l'ide de conditionnement en tant que forme automatiqued'apprentissage est devenue un concept cl dans la psychologie comparative qui sedveloppait et l'approche gnrale de lapsychologie qui la sous-tendait :lebhaviorisme.Bertrand Russell tait un avocat passionn de l'importance du travailde Pavlov pour laphilosophie de l'esprit.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Russehttp://fr.wikipedia.org/wiki/26_septembrehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Septembre_1849http://fr.wikipedia.org/wiki/1849http://fr.wikipedia.org/wiki/Riazanhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_russehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_russehttp://fr.wikipedia.org/wiki/27_f%C3%A9vrierhttp://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9vrier_1936http://fr.wikipedia.org/wiki/1936http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-P%C3%A9tersbourghttp://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_r%C3%A9publiques_socialistes_sovi%C3%A9tiqueshttp://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decinehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Physiologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Russiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_physiologie_ou_m%C3%A9decinehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_physiologie_ou_m%C3%A9decinehttp://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_Copleyhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1890http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9riencehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Chienhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Glande_salivairehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Salivehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Nourriturehttp://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexe_de_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1890http://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1900http://fr.wikipedia.org/wiki/1927http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexe_de_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_(psychologie)http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Broadus_Watsonhttp://fr.wikipedia.org/wiki/John_Broadus_Watsonhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_(psychologie)http://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissagehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorismehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Russellhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_de_l%27esprithttp://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_de_l%27esprithttp://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Russellhttp://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorismehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissagehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_(psychologie)http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Broadus_Watsonhttp://fr.wikipedia.org/wiki/John_Broadus_Watsonhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_(psychologie)http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexe_de_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/wiki/1927http://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1900http://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1890http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexe_de_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Nourriturehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Salivehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Glande_salivairehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Chienhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9riencehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1890http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_Copleyhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_physiologie_ou_m%C3%A9decinehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_physiologie_ou_m%C3%A9decinehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Russiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Physiologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decinehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_r%C3%A9publiques_socialistes_sovi%C3%A9tiqueshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-P%C3%A9tersbourghttp://fr.wikipedia.org/wiki/1936http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9vrier_1936http://fr.wikipedia.org/wiki/27_f%C3%A9vrierhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_russehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_russehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Riazanhttp://fr.wikipedia.org/wiki/1849http://fr.wikipedia.org/wiki/Septembre_1849http://fr.wikipedia.org/wiki/26_septembrehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Russe


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Les travaux de Pavlov sur lesrflexes conditionnels ont eu une grande influence nonseulement sur la science, mais galement sur la culture populaire.On utilise souventl'expression chien de Pavlov pour dcrire quelqu'un qui ragit de faoninstinctive

une situation, plutt que d'utiliser son esprit critique. Le conditionnement pavlovien taitun thme important dans les romans dystopiques d'Aldous Huxley,Le Meilleur desmondeset d'Orwell,1984( Minute de la Haine , Langage automatique ), ainsi quedans le livreL'Orange mcaniqued'Anthony Burgess o le protagoniste est conditionn

pour ragir de manire ngative la violence et au sexe. Ses travaux ont galement trepris par divers obsttriciens europens (Fernand Lamaze,Grantly Dick Read) et leuront permis de mettre au point les premires mthodes de prparation la naissance dansle but de permettre aux femmes d'accoucher sans douleur (rflexes conditionns derespirations adaptes aux contractions lors du travail).

On croit gnralement que Pavlov faisait toujours savoir que les aliments allaient arriveren appuyant sur une sonnette. Pourtant, ses crits tmoignent qu'il utilisait une largevarit destimuli,y compris des sifflets, des mtronomes, des fourchettes qu'il faisaitrsonner, en plus des stimuli visuels habituels. Quand, au cours des annes 1990,il estdevenu plus facile pour les scientifiques occidentaux de visiter le laboratoire de Pavlov,ils n'y ont pas dcouvert la moindre trace de cloche.

Pavlov, grce ses recherches novatrices sur leconditionnement,et plus spcifiquementsur leconditionnement classique, est considr comme l'un des fondateurs de la

psychologie sovitique moderne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexe_de_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_populairehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_classiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Instincthttp://fr.wikipedia.org/wiki/Aldous_Huxleyhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondeshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondeshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondeshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondeshttp://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(roman)http://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(roman)http://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(roman)http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Orange_m%C3%A9caniquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Orange_m%C3%A9caniquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Orange_m%C3%A9caniquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Burgesshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Fernand_Lamazehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Stimulushttp://fr.wikipedia.org/wiki/1990http://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_(psychologie)http://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_classiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_classiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_(psychologie)http://fr.wikipedia.org/wiki/1990http://fr.wikipedia.org/wiki/Stimulushttp://fr.wikipedia.org/wiki/Fernand_Lamazehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Burgesshttp://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Orange_m%C3%A9caniquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(roman)http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondeshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondeshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Aldous_Huxleyhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Instincthttp://fr.wikipedia.org/wiki/Conditionnement_classiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_populairehttp://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9flexe_de_Pavlov


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VII-JOHN WATSONJohn Broadus Watson(1878-1958) estunpsychologueamricain, fondateur dubhaviorisme.Voulant faire de la psychologie une scienceobjective, ildfend l'ide que celle-ci doit se cantonner l'tude

rigoureuse descomportements(behavioren anglaisamricain) observables tels qu'ils se produisent en rponse unstimulus dfini en excluant tout recours l'introspection.Watson accorde ainsi une place centrale aux phnomnesd'apprentissage et notamment d'association stimulus-rponse,dans le droit fil des travaux dePavlov.Convaincu

par l'intrt de l'approche behavioriste pour les applicationsde la psychologie, les recherches de Watson se portent sur l'tude ducomportementanimal, la publicit et l'ducation des enfants, notamment travers l'exprience trscontroverse dite du petit Albert (du nom donn l'enfant sur lequel il testa lesthories bhavioristes).

Influence de Thorndike

John B. Watson fut galement trs intress par lestravaux dEdward Thorndike, notamment les deuxlois de lapprentissage par essai-erreur : la loi delexercice, et la loi de leffet. La loi de lexercice

suppose que le comportement devient de plus en plusautomatique si la rponse est stable. La loi de leffetsuppose que si leffet du comportement apporte du

plaisir, celui-ci sera renforc. Watson ne gardait quel'aspect technique, et a supprim tout aspecthumanisant ou motionnel, tel que le chat ressentdu plaisir faire ceci . Rejeter l'aspect humanisant ason importance, puisque le courantcomportementaliste (bhaviorisme)qu'il aura lanc suppose que tous les comportements

peuvent tre expliqus sans impliquer la conscience. Il disait par ailleurs de la pense,dans son clbre livre, La psychologie telle qu'un behavioriste la voit, qu'elle n'est quun langage silencieux, et ce langage silencieux nest quun mouvement des langueset de la corde vocale .

L'exprience du petit Albert

Son exprience la plus clbre et la plus controverse fut l'exprience dite du petitAlbert qu'il mit au point avec son assistante Rosalie Rayner (laquelle deviendra sa

femme). L'exprience avait pour but de conditionner (c'est--dire apprendre ) un bbde sorte qu'il ait peur d'un rat blanc, qu'il ne craignait pas du tout au pralable. Pour ce
http://fr.wikipedia.org/wiki/1878http://fr.wikipedia.org/wiki/1958http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unishttp://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorismehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Objectivit%C3%A9http://fr.wikipedia.org/wiki/Comportementhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Stimulushttp://fr.wikipedia.org/wiki/Introspectionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissagehttp://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Association_stimulus-r%C3%A9ponse&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Association_stimulus-r%C3%A9ponse&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_animalhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_animalhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Publicit%C3%A9http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=%C3%89ducation_des_enfants&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Thorndikehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Thorndikehttp://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorismehttp://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorismehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Thorndikehttp://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=%C3%89ducation_des_enfants&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/wiki/Publicit%C3%A9http://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_animalhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Comportement_animalhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Association_stimulus-r%C3%A9ponse&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Association_stimulus-r%C3%A9ponse&action=edit&redlink=1http://fr.wikipedia.org/wiki/Apprentissagehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Introspectionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Stimulushttp://fr.wikipedia.org/wiki/Comportementhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Objectivit%C3%A9http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9haviorismehttp://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats-Unishttp://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologiehttp://fr.wikipedia.org/wiki/1958http://fr.wikipedia.org/wiki/1878


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faire, il a repris la thorie du conditionnement simple dIvan Pavlov,issue d'tudes surles animaux. La mthode tait la suivante : Watson prsentait le rat au petit Albert, et chaque fois qu'il le touche, l'expert produit un son violent, effrayant l'enfant en frappantune barre mtallique avec un marteau. Au bout de quelques rptitions, le petit Albert

finit par avoir peur du rat, rien qu'en le voyant. Il a associ le rat au bruit effrayant. Lesexprimentateurs auront constat galement que le conditionnement s'est gnralis d'autres objets (lapin, chien). Albert avait dvelopp une peur de ce qui se rapprochaitdu rat (fourrure, autre animal). Watson a ainsi pu prouver que le conditionnementsimple, qui n'tait observ que chez les animaux, pouvait galement s'appliquer auxhumains. Watson n'a pas dconditionn le petit Albert car celui-ci fut retir par sa mreavant la fin de l'exprience.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Pavlovhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Pavlov


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VIII-BURRHUS SKINNERBurrhus Frederic Skinner est un psychologue et un

penseur amricain. Fondateur du bhaviorisme radical,il a t fortement influenc par les travaux d'Ivan Pavlovet ceux du premier bhavioriste John Watson. Il a t lu

par ses pairs comme l'un des psychologues les plusimportants du XX sicle et aussi comme l'un desscientifiques les plus influents de ce sicle.

Sa contribution thorique majeure en psychologie est leconcept de conditionnement oprant, qu'il distingue duconditionnement classique pavlovien ou

conditionnement rpondant. L'approche pavlovienne consiste dmontrer qu'unstimulus, diffrent de celui en vigueur dans l'environnement de l'animal, peut gnrer la

mme rponse comportementale. Exemple : une cloche va gnrer la salive chez lechien, la place de l'excitation gustative. Pour Skinner cette approche explicative

pchait par une omission de taille : elle ne prenait pas en compte l'action del'environnement aprs qu'une rponse ait t produite. Autrement dit, un chien peuteffectivement saliver la suite d'un son de cloche, mais pour Skinner cela vient dursultat de ce qui se passe ensuite : si l'acte de saliver est rcompens ou non. S'il estrcompens, alors la cloche deviendra le stimulus oprant, si l'acte n'est pas rcompensalors elle ne le sera pas. Sur cette base Skinner fait apparatre la notion de "contingencede renforcement" pour dsigner l'environnement qui va produire le comportement. Il secaractrise par trois aspects : 1) les circonstances dans lesquelles le comportementsurvient, 2) le comportement lui-mme, 3) les consquences renforantes. Uncomportement dit "oprant" est alors un comportement qui va produire desconsquences renforantes. On parle galement d'un conditionnement oprant. Parexemple, on dira que l'action d'un organisme est conditionne de manire oprantequand sa frquence augmente du fait de ses consquences positives pour l'organisme.Dans le conditionnement classique on entrane une rponse en manipulant les stimuli,dans le conditionnement oprant, on entrane une rponse par la manipulation des

contingences de renforcement. Cette notion permet d'intgrer la spontanit del'organisme au sein d'un cadre explicatif mcaniste.


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Il est l'inventeur d'un dispositif de conditionnement oprant communment appelbote de Skinner. Ce matriel de laboratoire a simplifi l'tude des mcanismes deconditionnement, notamment en favorisant le dveloppement de modlesexprimentaux du comportement des organismes.

En 1957, Skinner a tendu l'application des mmes principes de conditionnementoprant la communication, dans son ouvrage intitul Verbal Behavior. Cela part del'observation que si une personne demande un objet une autre personne, le fait derecevoir cet objet en retour va renforcer le comportement de demande, augmentant ainsila probabilit que le sujet rpte plus tard ce comportement dans des conditionssimilaires pour obtenir le mme type de rsultat. Skinner y formule une thorie o lacommunication est vue comme un comportement particulier qui vise obtenir desconsquences bien prcises au travers d'autres individus. Il distingue plusieurs niveauxd'abstraction selon que le stimulus est explicite ou pas. Ainsi, dcrire ce qu'on voit (Tact)

n'est pas la mme chose que dcrire ce qui se passe en un autre lieu, ou ce qui s'est pass un autre moment (Intra verbal).

Toutefois, le linguiste Noam Chomskyl'un des plus clbres critiques de Skinnerasoulign l'incapacit de la thorie de Verbal Behavior rendre compte descaractristiques du langage. En effet, l'acquisition du langage par confrontation aumilieu dans lequel l'individu a grandi ne rend pas compte de la production d'noncstout fait particuliers comme la posie, ou d'une manire plus large, de la capacit desindividus produire des noncs nouveaux.


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La thorie de Skinner a cependant exerc une grande influence sur les mthodesd'apprentissage des langues. Les mthodes audio-orales et les laboratoires de langue sont

bass sur les travaux de Skinner et ceux de Leonard Bloomfield.

L'approche Verbal Behavior est la base thorique de l'approche ponymed'apprentissage du langage pour les personnes atteintes d'autisme. C'est une version

spcialise de l'ABA focalise sur le langage.

IX- CLARKHULLClark Leonard Hull (1884-1952), est un

psychologue behavioriste amricain. Il est avanttout connu pour l'introduction de la notion de

pulsion dans sa thorie de l'apprentissage.

Hull a labor une thorie trs systmatise ducomportement, centre sur les phnomnesd'apprentissage. Il a eu une grande influence surle bhaviorisme amricain. la psychologieexprimentale, il a apport une nouvelle mthode: la mthode hypothtico-dductivesystmatique, aprs l'observation et l'laborationd'hypothses. Cette mthode, lui apporte desdfinitions prcises et des postulats

conceptualiss, qui lui permettent de dduire sesthories soumettre la vrification exprimentale. Pour lui, le comportement est unensemble d'interactions entre l'individu et son environnement. Il analyse lecomportement dans une perspective d'adaptation biologique qui est une optimisation desconditions de vie entrane par une sorte de rduction du besoin. Il fait intervenir deuxnotions importantes dans sa thorie comportementale : la pulsion qui est le dnominateurdes motivations premires et l'habitude qui est la rptition d'une raction pralablementrenforce. Ds 1930 se rvlent ses ambitions mcanistes travers son projet des"machines psychiques" qui taient capables de penser et d'apprendre.

Hull fut le professeur du clbre psychiatre Milton Erickson. Il est aussi connu pour sesdbats avec Edward Tolman.


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X- EDWARD TOLMANEdward Chace Tolman (n le 14 avril 1886 Newton(Massachusetts), mort le 19 novembre 1959), est un

psychologue amricain.

Il s'intressa essentiellement aux problmes del'apprentissage dans le cadre du bhaviorisme. Lecomportement, soutient Tolman, ne peut tre rduit auschma stimulus-rponse . L'organisme n'est passeulement ractionnel ; il agit en fonction d'unevise qui lui est propre. Dans sa thorie, Tolman tientcompte du bhaviorisme, du fonctionnalisme (cf. JohnDewey) et de la psychologie de la forme. Son ide,c'est que l'on ne peut se passer de la notion de dessein , de but poursuivi , ni chez

l'homme ni chez l'animal. Tolman a galement dvelopp le concept de carte cognitive.

FONDEMENTS DU BEHAVIORISME:LECONDITIONNEMENT

III- CONDITIONNEMENT CLASSIQUE ET CONDITIONNEMENTOPERANT

Le concept de conditionnement est au cur des thories comportementales. Il constitueun modle de description des rapports de lindividu son environnement.Il existe deuxtypes de conditionnement : le conditionnement classique et le conditionnement oprant.

1. Le conditionnement classique:

Le conditionnement classique (aussi appel conditionnement rpondant) a t introduitpar I. Pavlov. Il provient de lassociation entre des stimuli (cest--dire des phnomnes

issus de lenvironnement qui vont stimuler lorganisme) et les ractions automatiquesde lorganisme (ce point est important). Pour Pavlov, lensemble des comportementscomplexes pouvaient tre rduits des chanes de comportements conditionns.

Voici les diffrentes tapes du conditionnement:

Dans un premier temps, nous avons la situation suivante:

SN + SI> RI

Le stimulus neutre (SN), qui ne dclenche aucune rponse ou une rponse neutre (RN),est associ au stimulus inconditionnel (SI) -survenu au hasard, sans apprentissage - qui


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dclenche une rponse inconditionnelle (RI). Elle se manifeste de faonautomatique sous forme dmotion (par exemple, pleurer quand on nous tape sur le pied)ou de rflexe (saliver quand on voit un clair au chocolat). Le stimulus neutre estgalement prsent (par exemple un bruit de cloche dix secondes avant larrive d elclair au chocolat) sans que le sujet ne fasse dabord de lien entre le SN et le SI.

Aprs cette premire squence (qui ncessite parfois dtre rpte plusieurs fois), unconditionnement sest mis en place et lon peut tablir le schma suivant:

SC> RC

Le stimulus conditionnel (SC) qui est lorigine le stimulus neutre (SN), dclenche lamme rponse que le stimulus inconditionnel (maintenant, quand jentends un bruit decloche, je salive car je pense lclair au chocolat que jassocie, par habi tude, au bruitde la cloche). On parle alors de rponse conditionnelle (RC) pour dcrire cette rponse

associe un stimulus conditionnel.

Le clbre "chien de Pavlov" a t lun des premiers participants canins aux expriences

sur le stimulus conditionnel. Pavlov, scientifique du dbut du XXe sicle, effectuait desrecherches sur la salivation des chiens.


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Il remarqua quun chien qui revenait dans le laboratoire de recherches aprsplusieurs fois, se mettait saliver avant mme quon le nourrisse. Le chien salivait voir simplement la pice ou le plat dans lequel on mettait la nourriture. Pavlov donna ce phnomne le nom de rflexe conditionnel.

Par la suite, Pavlov prsenta de la nourriture un autre chien. Pour reprendre les termes

prcdents, le SI tait la nourriture qui provoquait toujours la salivation du chien (RI).Mais cette fois, le chercheur commena faire sonner une cloche (SN) chaque fois quilse prparait lui servir son repas. Aprs peu de temps, il ralisa que le chien salivait(RC) ds quil entendait la cloche (SC) et ce, mme sil ne lui apportait pas la nourriture.

2. Le conditionnement oprant :

Quelques dizaines dannes aprs, le concept de conditionnement fut modifi parSkinner qui inventa la notion de conditionnement oprant par opposition au

conditionnement classique de type pavlovien, que nous venons de dcrire. La diffrencetient dans ce que le conditionnement nest plus li chez Skinner des rponses rflexesde lorganisme mais linfluence de lenvironnement, qui renforce positivement oungativement le conditionnement.

Par exemple, si un rat dcouvre, par hasard, quen actionnant un levier il obtient de lanourriture, il cherchera actionner nouveau le levier (et finira obse mais je sens que

je mgare). Cette nouvelle description du conditionnement, plus subtile, constitue unmodle de description des apprentissages.

La boite de Skinner, permet de mettre en vidence le conditionnement oprant. Je vousincite dailleurs fortement la visionner car elle permet de bien comprendre laspcificit du conditionnement oprant. Lexprimentateur va apprendre au ratdiffrentes tches : Dabord (1) appuyer un levier pour avoir de la nourriture. Puis (2)

pousser une manette et appuyer sur un levier. Enfin (3), mettre une bille dans un cercle,pousser la manette et appuyer sur le levier.

IV- "LA BOITE DE SKINNER":EXPERIENCES SUR LA MOTIVATIONET LES APPRENTISSAGES.

Aprs la dcouverte du conditionnement oprant comme modle de lapprentissage, desexpriences ont t menes pour tenter de mettre en lumire le rle de la motivation surlapprentissage.


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Le documentsuivant date de 1948et a t ralis luniversit de Yale(Institute of Human

Relations). Il est enanglais non-sous-titr (comme denombreuxdocuments de cegenremalheureusement).Lexprimentateurdcrit une srie

dexpriencesmenes partir de la "boite de Skinner".

1. Dans la premire exprience, on distingue deux rats : lun a mang et lautre a faim.Le rat affam sera plus actif dans la boite et dcouvrira plus vite comment accder lanourriture. Dans lautre cage, le rat qui a dj mang ne fait rien.

2. On passe alors la deuxime partie de lexprience. On envoie des dchargeslectriques sur le rat, qui se met faire des bonds partout et dcouvre quen appuyant

sur le levier il arrte les chocs lectrique (il y aurait beaucoup dire sur le sadisme desexprimentateurs mais cela nous ferait dvier de notre sujet). Cette fois, le rat apprendbeaucoup plus vite car il est motiv.

3. Nouvelle exprience: on apprend au petit rat tourner une roue pour arrter les chocslectriques (elle est assez semblable la 2).

4. Mme dcor, mmes acteurs: prsent, le rat doit mordre un petit tuyau pour arrterllectricit. Lide est de montrer que lon peut apprendre une grande quantit de chosesau rat ds quon parvient le motiver.

5. Dernier cas, cette fois lexprimentateur va induire une rponse sociale. Il apprendaux rats, enferms dans la mme cage, se battre pour faire cesser les chocs lectriques.


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APPLICATIONS DU BEHAVIORISME

IV- LETUDE DES PHOBIES:LE CAS DU PETITALBERTLe cas du petit Albert, ralis en 1920, reprsente un des travaux les plus clbres de

Watson (mais galement un des plus critiqu, vous comprendrez vite pourquoi). Le butde cette exprience tait dappliquer les rcentes dcouvertes sur le conditionnementclassique ltude de la peur chez un enfant de 11 mois.

1. Dans un premier temps, Watson prsente lenfant une souris et constate que lenfantnen a pas peur.La souris constitue alors un stimulus neutre (SN).

SN (souris)> RN (pas de pleurs)

2. Ensuite, le chercheur associe le stimulus neutre (la souris) un bruit violent : le

stimulus inconditionnel (SI) qui suscite une raction de peur (Rponse Inconditionnelle)chez lenfant.

SN (souris) + SI (bruit)> RI (lenfant pleure)

3. Watson rpte cette opration plusieurs fois, jusqu ce que le stimulus neutre (appel prsent stimulus conditionnel) entraine une rponse conditionnelle. En dautrestermes, lenfant, qui a associ la souris et le bruit qui lui fait peur, pleure ds quil voitune souris. Cette peur va peu peu se gnraliser lensemble des animaux.

SC (souris)> RC (lenfant pleure)

Watson voit dans cette exprience un moyen dexpliquer la naissance des phobies. Eneffet, partir dune exprience traumatique associant un stimulus neutre un stimulusangoissant, le sujet va associer ce stimulus la peur et dvelopper une phobie. Par lasuite, la phobie va se gnraliser lensemble des stimuli qui ressemblent au stimulusdorigine (il aura peur des souris puis de tous les animaux).

A cette premire partie de lexprience, Watson voulait en faire succder une seconde

qui avait pour but de dsensibiliser lenfant de sa peur des animaux. Le problme estque la mre de lenfant, constatant que son fils tait devenu compltement phobique desanimaux, dcida darrter cette exprience lthique pour le moins questionnable,surtout pour le spectateur moderne.

V- BURRHUSFREDERIC SKINNER ET LA MACHINE A ENSEIGNERAprs avoir "embt" des souris et dcouvert le concept de conditionnement oprant, B.F. Skinner a cherch appliquer ses dcouvertes la pdagogie. Il a ainsi cr ce quon

peut appeler une "machine apprendre", anctre lointain de nos logiciels ducatifs. La

machine se prsente comme une grosse machine crire. A gauche, quelques phrases


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constituant lexercice (franais, mathmatiques etc.). A droite, un emplacementpour que lenfant puisse inscrire sa rponse. Ensuite, lenfant actionneune manette pourvoir la rponse et vrifier sil lavait trouve.

Lide de cette machine est que lenfant peut dcouvrir immdiatement sil avait raisonou non. La dcouverte de la rponse joue le rle de renforcement positif ou ngatif de la

rponse. Or pour Skinner, plus la rponse de lenvironnement est proche du stimulusplus son rle dans lapprentissage sera efficace : si la souris doit pousser un bouton cinqminutes avant davoir la nourriture, elle napprendra pas vite. Il en est de mme, selonSkinner, pour lenfant.

Ensuite, la machine sadapte au rythme de chaque enfant. Le bon lve peut avancer trsvite, tandis que llve en difficult peut aller son rythme, ce qui nest pas le cas dansune classe "normale".

Dernier point, les programmes sont faits de faon ce que les apprentissages soient trsprogressifs. Ainsi, selon Skinner, lapprentissage de lenfant devient un plaisir et nonune obligation (le recul du temps permet tout de mme de percevoir un certain cartentre le plaisir voqu par le psychologue et son attitude quelque peu rigide..).

VI- THERAPIE COMPORTEMENTALE RATIONNELLE EMOTIVEPrsentation de la thrapie rationnelle

La thrapie rationnelle motive (en anglais REBT pour Rational emotive behavior

therapy) est une thrapie comportementale invente par Albert Ellis au milieu des annescinquante.

La thrapie rationnelle a pour but daider les patients (on parle plutt de clients) modifier leurs comportements et leurs motions qui sont vcus comme ntant passatisfaisants. Pour ce faire, le thrapeute cherche rendre le client conscient descroyances et des attitudes qui sont la source de ces comportements. Celui-ci peut alorsles modifier et agir ainsi indirectement sur les comportements ou les motions qui lefont souffrir. Le processus thrapeutique se base donc sur un apprentissage qui a pour

but de permettre au client de saider lui-mme.

1. Le modle ABC

Le modle ABC reprsente un des fondements de la thrapie rationnelle. Pour A. Ellisle but de tous les hommes est de vivre heureux. Mais les alas de la vie rendent ce but

bien souvent difficile atteindre. Or, la faon dont nous ragissons lorsque nous neparvenons pas atteindre ce but dpend de nos croyances. A. Ellis a dvelopp ce quila appel le modle ABC pour rendre compte de ce phnomne.

A. Quelque chose se produit.


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B. Vous avez une croyance propos de la situation.

C. Cette croyance est la cause dune raction motionnelle particulire.

Prenons un exemple pour que cela soit plus clair:

A. Votre patron vous accuse de lui avoir vol son portefeuille.

B. Vous pensez :"Il na pas le droit de maccuser, cest vraiment un @#*!"

C. Vous vous sentez en colre.

Si vous aviez eu un systme de croyance diffrent, votre "rponse motionnelle" auraitt diffrente:

A. Votre patron vous accuse de lui avoir vol son portefeuille.

B. Vous pensez: "Je ne dois pas perdre mon travail. Jai un crdit sur le dos"C. Vous vous sentez anxieux.

Certes, dans mon exemple vous ne vous sentez pas plus heureux dans le deuxime cas,mais lide est de montrer que vos motions dpendent de vos croyances et de votremanire dinterprter les faits. Ainsi, ce nest pas A (le fait que votre patron vous accuse)mais B (vos croyances et penses) qui entraine la rponse motionnelle C (tre en colreou anxieux).

Le document qui suit montre comment la thrapie dA. Ellis peut tre mis en pratique.Miranda Howard joue le rle de la thrapeute et Jeffrey Guterman joue le rle du client(il sagit bien sr dune scne et non dun vritable entretien). Lentretien illustre la

pratique de la mthode ABC. Le client se sent dprim (A) lide quil mourra un jour(C). Sa croyance irrationnelle (B) est "je ne mourrai jamais". Le thrapeute aide le client prendre conscience que cest la croyance irrationnelle B qui est la cause de A et quilfaut la modifier.


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LES MOUVEMENTS DE LECOLEBEHAVIORISTE

III- ECOLE DES RELATIONS HUMAINES MAYO (1945)I. Le contexte de dveloppement de cette cole :

L'volution des techniques de production et les transformationsqu'elles impliquent quant aux caractres du travail vont donnernaissance une nouvelle science: L'ergonomie, dont la finalitest l'adaptation du travail l'Homme.

L'OST trop exclusivement centre sur la tche et en particuliersur la normalisation de la tche, ngligeant l'humanit de

l'oprateur. Par ailleurs la psychologie applique issue destravaux de Freud a fait ressortir l'importance des facteurs

physiologiques lis l'environnement physique et aux conditions de travail sur laproductivit des entreprises.

Enfin, la crise de 1929 est l'origine d'un certain mouvement de contestation de lapense classique et de son rationalisme. C'est dans ce contexte que va se dvelopperl'cole de relations humaines contre les insuffisances et en raction quant ce quiconcerne l'cole classique.

1. Elton Mayo et l'exprience Hawthorne:

Document G.E. Mayo (1880-1949) et les expriences de la Wester Electric deChicago :

N en Australie, George Elton Mayo s'tablit en 1922 aux USA ou il devient professeurde psychologie industrielle la Wharton School de Philadelphie, puis Harvard (1926-1947).


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Aux USA, il ralise desrecherches plusapprofondies surl'Homme au travail ausein du Harvard Fatigue

Laboratory Departmentof Industrial Researchcr en 1926. Il s'intressetrs tt la question de larpartition des tches etmne des recherches surla fatigue et la

psychologie mdicale. Larecherche la plus connues est celle ralise au sein des ateliers Hawthorne de la Western

Electric Company de Chicago, dmarre en 1924. Les rsultats de l'tude montrent quela productivit augment avec l'amlioration de l'clairage mais les responsables del'exprience se rendent compte que les facteurs l'origine de cette constatation ne sont

pas de natures strictement physiologique. Ils font ainsi appel aux chercheurs de Harvard,et plus particulirement Elton Mayo, qui tait connu pour ses travaux sur la fatigue etsa critique des conceptions Tayloriennes du travail prconisant entre autre l'introductionde pauses dans le processus de production. Elton Mayo et son quipe commencent leursinvestigations partir de 1927, l'tude du terrain durera environ 5 ans jusqu'en 1932.Les chercheurs modifient radicalement l'esprit des expriences antrieures. Lesnouvelles expriences ne portent plus sur l'clairage mais sur la fatigue, l'intrt dutravail, les effets de l'introduction des pauses, et d'une manire gnrale latransformation des conditions de travail. Ces recherches exprimentales conduisent observer progressivement des effets autour de l'influence des attitudes et des relationsde travail sur la qualit de la production sans aboutir pour autant une interprtationsatisfaisante.

Plus de 1600 entretiens sont raliss auprs d''employs appartenant diffrents serviceset niveaux de responsabilit de l'usine. Ces entretiens montrent diffrents services etniveaux de responsabilit de l'usine. Ces entretiens montrent l'importance des opinionsdu personnel et suggrent aux chercheurs de distinguer deux dimensions au travail :

Il existe un systme formel d'organisation du travail bien connu par le bureau desmthodes.

Il existe aussi un systme informel constitu par les sentiments, attitudes et lesrelations entre les membres du personnel.


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Denouvelles

observationssont alorsralises dans

une perspectiveplusanthropologiquede manire chercher apprhender le

poids de cetteconstruction

sociale

informelle de laproduction.

Cette srie d'expriences visait modifier les conditions de travail au sens large pour enmesurer les effets sur la productivit humaine au travail. Chemin faisant, Elton Mayo etson quipe ont progressivement dcouvert le clbre Effet Hawthorne qui est enraction positive du groupe de travail observ lie la prise en compte de facteurs

psychosociologiques en situation de travail. Fondamentalement, ce n'est pas tantl'amlioration des contions objectives de travail que l'attention aux relations humaines

qui permet accroissement de la productivit.

Finalement, lagrande dcouvertedes chercheurs Hawthorne rsidedans l'ide que leseul fait de montrerconcrtement aux

ouvriers, par lesexpriences et par la

prsence deschercheurs, que l'ons'intresse eux et leur sort, a provoquun regain demotivation etd'intrt au travail.


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Tout ceci conduit Elton Mayo laborer une thorie des relations humaines.

A. L'exprience :

L'objet en tait l'tude des variations de l'environnement physique et des conditions detravail (clairage, temps de repos, horaires) sur la productivit d'un groupe exprimental

de personnes dans un atelier de bobinage.

B. Les rsultats :

Les rsultats du groupe exprimental, compar ceux d'un groupe tmoins, montrrentque la productivit montait avec l'amlioration des conditions de travail (ACT), etcontinuait d'augmenter quand ces conditions se modifiaient (Effet inattendu).

C. Conclusion :

Cette conclusion au regard de l'exprience conduit Mayo et ses chercheurs conclureque les gains de productivit constats ne rsultaient pas de l'ACT, mais du changementdes relations sociales entre les membres du groupe devenu un ensemble et une quipehomogne. En consquence la motivation conomique n'est pas le seul lment moteurdu comportement. Elton Mayo prconise alors la mise en place de structures d'autoritlaissant plus de responsabilit aux travailleurs.

2. Kurt Lewin:

Psychologue amricain et docteur en Philosophie allemand, qui

migrera aux USA ou il deviendra enseignant dans une universit. Sestravaux consisteront en une approche multidimensionnelle desrelations humaines. Il s'intressera pour l'essentiel deux questions:

Le mode d'exercice de l'autorit et de Leadership.

L'tude de la dynamique de groupe

Les travaux de cet auteur sont en rsum consacrs aux phnomnes de groupes humainsrestreints, aux problmes de leadership, de climat social et de comportement de groupes.

Il dveloppera le champ de la personnalit et de la motivation; Sa dynamique de groupes'applique notamment :

A la dcision de groupe en tant que procdure de changement : Il est plus facile dechanger les individus forms en groupe que de changer chacun d'eux sparment (Voirdocuments suivant).

Kurt Lewin va dmontrer en particulier la supriorit de l'autorit dmocratique surtout autre style d'autorit.


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L'influence sociale permet de rsorber les malaises lis l'incertitude ressentiepar les individus qui sont en conflit d'ide et de jugement avec d'autres lments dugroupe.

Document :

Kurt Lewin estl'inventeur du terme deDynamique degroupe en 1944. A

partir de 1943, legouvernementamricain demande l'quipe de recherched'tudier la possibilit de changer les habitudes de consommation des mnagres

amricaines. Il s'agit d'examiner les conditions de remplacement de la consommation deviandes par des abats, les pouvoirs publics, craignant alors une menace de pnurie en

priode de guerre.

On fait alors appelle Lewin qui va mettre en place avec son quipe deux groupesexprimentaux composs de mnagres.

Au sein du premier groupe : Il est dcid d'organiser une confrence ralise par unmdecin spcialiste en nutrition en vue de persuader les mnagres des vertus pour la

sant de la consommation d'abats. A l'issu de celle-ci, un nombre important demnagres manifestent leur intention de consommer des abats.

Au sein du second groupe : L'approche retenue en matire d'animation du groupe esttrs diffrente. En effet, les psychologues organisent une discussion entre les mnagresautour des questions de la consommation d'abat de viande.

A l'issu de la sance, on observe que le groupe est finalement beaucoup plus partag quedans le premier cas quant aux intentions de consommation d'abats.

Finalement, l'enqute montre que davantage de personnes ont consomm des abats deviande dans le second groupe que dans le premier. Kurt Lewin expliquera le phnomne partir du concept de dynamique de groupe.

Dans le premier cas, les mnagres sont passives face un expos qui n'implique pasleur participation, la plupart d'entre elles n'ont pas mmoris le message cl. Cela n'a paseu de vritables impacts sur leurs habitudes de consommation.

Dans le deuxime cas, les membres du groupe ont remis collectivement en cause leurshabitudes et leurs normes de consommation. Les mnagres ont dbattu de la question.


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Cela a manifestement renforc la mmorisation et l'implication face au problmepos. C'est en ralit cette forte interaction entre mnagres sur le sujet qui les a conduitsau passage l'acte.

II-L'ETUDE DES MOTIVATIONS:LES THEORIES DITES DE CONTENU,

LES THEORIES DITES DE PROCESSUS:A. Maslow, Herzberg: Les thories dites De contenu:

Maslow (1908-1970) et la thorie des besoins et des motivations:

Curriculum Vitae:

Psychologue de formation, spcialiste du comportement humain, c'est l'un des premiersthoriciens s'intresser la motivation de l'individu au travail.

Universitaire, dtach plusieurs reprises dans l'industrie, il exprimentera sesconceptions.

La thorie de Maslow, en s'appuyant sur ses travaux en milieu industriel rside dans leprincipe de la hirarchie des besoins humains.

Ses travaux sont dans la continuit de ceux d'Elton Mayo, mais aussi de ceux de McGregor. Le comportement humain au travail est d'autant plus coopratif et productif qu'iltrouve dans l'organisation une occasion de ralisation de soi et d'panouissement

personnel. Il en rsultera une pyramide des besoins selon une hirarchie.

On rappelle que Maslow hirarchise les besoins:


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A un moment donn, un seul besoin est dominant et relativise l'importance desautres. De plus, les besoin physiologiques et les besoins sociaux primaires sont limits.Au contraire, les besoins dit suprieurs (Sociaux et personnels) sont quant euxillimits.

Les personnes peuvent chercher satisfaire ces catgories de besoins d'un part hors de

l'entreprise, et d'autre part dans l'entreprise quand les conditions et le contenu du travaille permettent. Les besoin physiologiques sont appuys sur le salaire:

Avoir un pouvoir d'achat suffisant pour vivre, se nourrir... Les besoins de scurit: Avoirun emploi, tre protg, avoir une assurance, une retraite... Les besoins sociauxcorrespondent un besoin d'appartenance un groupe, d'o des besoins de socialisation,d'acceptation, d'coute. Les besoins gocentriques, d'estime et de prestige: Ce sont des

besoins de statuts, titres, promotions, de reconnaissance et de valorisation. Les besoinsd'accomplissement: S'panouir dans son travail, utiliser et dvelopper ses capacits,

besoin d'autonomie et de responsabilisation...

Dans son ouvrage il prcise que 85% des besoins physiologiques sont satisfaits, 70%des besoins de scurit, 50% des besoins sociaux, 40% des besoins d'estime de soi, etseulement 10% des ralisations de soi (Pourcentages calculs aux USA en 1954).

Ces pourcentages sont-ils les mmes aujourd'hui ?

L'approche de la motivation de Maslow a t remise en cause, en particulier soncaractre universel, ainsi que le principe de la hirarchie des besoins: Il y a notammentla thorie de l'auteur Alderfer: Il propose une alternative celle de Maslow:

- Tout d'abord il propose une rduction des besoins (d'existence, de sociabilit et decroissance).

- Une progression est observable dans la hirarchie des besoins, il n'y a pas de frontires.Besoin d'existence: Besoin physiologique (Conditions de travail qui n'tait pas en tantque telle dans les travaux de Maslow.

Besoin de sociabilit: Qui impliquent la ncessit de chercher tablir des relationsinterpersonnelles en socit (Estime et reconnaissance). Ces besoins chevauchent en

partie les besoins de scurit de Maslow.

Besoin de croissance: Il rassemble tous les lments qui ont rapport l'accomplissement,la crativit et la chance de se dvelopper en se perfectionnant. Cela conduit une

personne raliser concrtement ses projets par ses entreprises.

En rsum, l'approche de la motivation de cet auteur se distingue principalement deMaslow parce qu'elle conteste la rigidit de la hirarchie des besoins.


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Herzberg, l'tude des motivations:

Herzberg est un psychologue, professeur de management en universit, ses travauxportent pour l'essentiel sur la question de la motivation humaine au travail.

Il va laborer une thorie base sur deux facteurs: Il va partir du constat que les rponses

des individus sont diffrentes selon qu'on leur demande ce qui provoque leur motivationau travail et ce qui dclenche leur insatisfaction.

Il va progressivement distinguer deux grandes catgories de facteurs:

Les facteurs de satisfaction ou de motivation: Ceux-ci sont apprhends comme derels facteurs de motivation de l'individu au travail. Ce sont des facteurs intrinsques autravail, et exclusivement motivants pour l'auteur:

La ralisation de soi, la reconnaissance, l'intrt au travai l est fonction des

responsabilits, des possibilits de promotions et donc de dveloppement.

Les facteurs d'hygine ou d'insatisfaction au travail: Ce sont des facteurs demcontentement, et correspondent des facteurs extrinsques au travail : Politique de

personnel, politique de l'entreprise et son systme de gestion le systme de supervision,


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les relations interpersonnelles entre salaris, et enfin les conditions de travail et lesalaire.

Suivant les travaux d'Herzberg les sentiments de satisfaction et d'insatisfaction ne sontpas opposs:

Les tudes de l'auteur connaitront une suite, en France notamment durant les annes1970 mergera l'Agence Nationale pour l'Amlioration des Conditions de Travail. Denombreuses entreprises industrielles par la suite s'efforceront au regard de ces travauxd'amliorer le contenu du travail (Autonomie et responsabilits)

B. Les thories dites de processus:

Dans le cadre de ces thories, on citera le behaviorisme. Pavlov et d'autres chercheurson dvelopps ce type de thories la suite d'expriences sur le conditionnement ducomportement animal. Le behaviorisme appliqu l'tude de la motivation au travail est

bas sur l'ide de l'Homme apprhend en tant qu'animal.

La thse fondamentale dveloppe est la suivante:

Le comportement est dtermin par le besoin qui fournit l'nergie et l'habitude (rledu conditionnement) qui lui donnera la direction.

COMPARAISON ENTRE LES PRINCIPAUX COURANTS THEORIQUES DE

LENSEIGNEMENT ET DE LAPPRENTISSAGE :UN POINT DE VUE

HISTORIQUELes sciences de lducation puisent leurs fondements thoriques, entre autres, dans la

psychologie, la sociologie, la philosophie et les sciences cognitives. Cette diversit dechamps thoriques la base des diffrentes approches de lenseignement et delapprentissage peut parfois tre confondante dans la mesure o certains auteurs peuventse retrouver lintrieur de plus dun courant thorique. Actuellement, une majorit dethoriciens en ducation saccordent pour regrouper les modles de lenseignement etde lapprentissage selonquatre courants : le courant bhavioriste, le courant cognitiviste,

le courant constructiviste et le courant socioconstructiviste. Le prsent document dcritde manire synthtique les quatre courants pralablement mentionns et en cerne lesprincipales caractristiques.

De plus, il contient des exemples qui illustrent les concepts cls sous-jacents et quipermettent de faire le lien avec la pratique de lenseignement. Abord dans uneperspective historique, cet ouvrage entend nourrir la rflexion des professeurs quidsirent situer leurs pratiques ducatives lintrieur dun cadre conceptuel et quiveulent tre mme dapprcier la complexit et limpact de leurs actions pdagogiques.


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Socioconstructiviste Constructiviste Cognitiviste Bhavioriste

Enseigner cest

Organiser des situationsdapprentissage propicesau dialogue en vue deprovoquer et de rsoudredes conflits sociocognitifs.

Offrir des situationsobstacles qui permettentllaboration dereprsentations adquatesdu monde.

Prsenter linformationde faon structure,hirarchique, dductive.

Stimuler, crer etrenforcer descomportementsobservables appropris.

Apprendre cest

Co-construire sesconnaissances en

confrontant sesreprsentations cellesdautrui.

Construire et organiserses connaissances par son

action propre.

Traiter et emmagasinerde nouvelles

informations de faonorganise.

Associer, parconditionnement, une

rcompense unerponse spcifique.

Mthodes pdagogiques appropries

Apprentissage par projets,discussions, exercices,travaux.

Apprentissage parproblmes ouverts, tudede cas.

Expos magistral,rsolution de problmesferms.

Programmedautoformation assistepar ordinateur.

V- LE BEHAVIORISMELe bhaviorisme (ou comportementalisme en franais) en tant que thorie delapprentissage sintresse ltude des comportements observables et mesurables etconsidre lesprit (minden anglais) comme une bote noire (Good et Brophy, 1990).Les fondements thoriques du bhaviorisme remontent jusqu Aristote qui tudiait lesassociations entre des vnements naturels comme lclair et la foudre. La conception

bhavioriste est galement drive des travaux des philosophes empiristes britanniques

et de la thorie darwinienne de lvolution, qui met en relief la faon dont les individussadaptent leur environnement. Toutefois, le terme bhaviorisme est apparu au dbutdu XXe sicle, introduit par le psychologue amricain John Watson. Celui-ci reprochaitun manque de rigueur scientifique la psychologie qui se voulait ltude des tatsintrieurs ou des sentiments au moyen de mthodes subjectives dintrospection. Watsoninsistait sur le fait que, ntant pas observables, ces tats ne pouvaient tre tudis. Il at grandement influenc par les travaux du physiologiste russe Ivan Pavlov sur leconditionnement des animaux. Watson proposait de faire de la psychologie unediscipline scientifique en prconisant le recours de procdures exprimentales

objectives en vue dtablir des rsultats exploitables statistiquement. Cette conceptionlentrana formuler la thorie psychologique du stimulus-rponse (ou


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conditionnement classique). Comme Pavlov, il a dabord travaill avec desanimaux, mais plus tard sest intress au comportementhumain. Il croit que les humainsnaissent avec des rflexes ainsi quavec les ractions motionnelles de lamour et de larage. Pour lui tout autre comportement est le rsultat des associations stimulus-rponsecres par le conditionnement.

Pour illustrer le fonctionnement de la thorie du conditionnement classique(stimulusrponse) on dcrira une clbre exprience de Watson qui concerne un jeuneenfant (Albert) et un rat blanc.

LEXPERIENCE DE WATSON

lorigine, Albert na pas peur du rat, mais Watson faisait retentir soudainement un

bruit trs fort chaque fois quAlbert touchait au rat. tant donn quAlbert sursautaitde frayeur par le bruit, il est rapidement devenu conditionn avoir peur du rat. La peura t gnralise dautres petits animaux de couleur blanche. Watson a ensuite procd lextinction de la peur en prsentant le rat sans le bruit. Cependant, lpoque certainschuchotaient que la peur conditionne dAlbert pour les rats blancs tait beaucoup plus

puissante et permanente que ce que rapporte lauteur de ltude. Il semble mmequAlbert aurait fait une crise lorsque ses parents lont plac sur les genoux du Pre Nol

pour se faire photographier. La barbe blanche lui rappelait trop le rat.

Du point de vue de lenseignement, le bhaviorisme considre lapprentissage commeune modification durable du comportement rsultant dun entranement particulier. De1920 jusquau milieu du sicle dernier, le bhaviorisme domina la psychologie auxtats-Unis, tout en exerant une puissante influence partout dans le monde. Dans lesannes 1950, la masse dinformations cumule grce aux expriences en laboratoire aconduit llaboration de nouvelles thories du comportement. Les thories no

bhavioristes se sont cristallises dans les travaux de Skinner qui a mis au point unprogramme de conditionnement plus labor que celui initialement dvelopp par

Watson. Pour Skinner, les mcanismes dacquisition se fondent sur le phnomne duconditionnement oprantselon lequel lapprentissage consiste tablir une relationstable entre la rponse souhaite et les stimuli prsents, laide de renforateurs positifsou ngatifs. Selon cet auteur, on dispose de quatre mcanismes qui permettent doprer sur le comportement dun individu. Dabord, on retrouve le renforcement positif(addition dun stimulus apptitif) et le renforcement ngatif (retrait dun stimulusaversif) qui encouragent la reproduction dun comportement dsirable ou appropri.Puis, lextinction (absence de renforcement positif ou ngatif) et la punition (ajout dunstimulus aversif) ont comme objectif de faire cesser un comportement non dsirable ou

inappropri. Lexemple qui suit peut aider mieux saisir le fonctionnement duconditionnement oprant.


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ALEXANDRE ET LES MATHEMATIQUES

Alexandre, un tudiant universitaire de premire anne dsire recevoir une bonne noteau contrle de mi- session du cours de mathmatiques. Pour ce, il travaille trs fort etfait tous les exercices proposs dans le plan de cours. En recevant sa copie dexamencorrige, il constate que ses efforts ont port fruit puisquil a reu une note de 19 sur 20,ce qui le satisfait grandement. Il se dit alors quil fera de mme pour les examens finaux(la bonne note a renforc le comportement de travailler fort et dtudier de faonassidue). De plus, le professeur avait annonc en dbut de session que les tudiants quirecevront une note au-dessus de 18 sur 20 au contrle nauront pas effectuer une

prsentation orale devant la classe en fin de session. tant donn quAlexandre ne sesent pas trs laise de parler en public, il est ravi de pouvoir se soustraire de cetteactivit (le fait de pouvoir se retirer dune activit qui ne lui plat pas a galementrenforc le comportement de travailler fort et dtudier de faon assidue). Par contre,Alexandre a la fcheuse habitude de parler son voisin de pupitre durant les explicationsdu professeur. Au dpart, ce dernier lignore en esprant quil se taise bientt (ne pas

porter dattention un comportement peut mener son extinction). Comme Alexandrene se tait pas, le professeur dcide de svir et lui demande deffectuer une recherche

bibliographique sur un thme des mathmatiques qui lui est rbarbatif (cette punitionvise faire cesser le comportement dAlexandre).

Par ailleurs, il existe des programmes de conditionnement encore plus complexesqualifis de renforcement partiel, cest--dire que les comportements ne sont pas

renforcs chaque apparition. Ces derniers sont, soit renforcs intervalles de tempsfixes ou variables, soit ratios de rponse fixes ou variables. Les machines sous ducasino constituent lexemple parfait dun systme de renforcement intervalles et ratios variables. Aujourdhui, les principes du bhaviorisme sont surtout utiliss avecdes personnes atteintes de dficiences mentales svres ou modres, ainsi quavec desdtenus lors de thrapies qui visent la rintgration sociale (programmes de rinsertionsociale).

Toutefois, malgr le degr de complexit et en dpit des rsultats positifs quon peutatteindre avec un tel type de programme, certains chercheurs avaient constat, ds lesannes 1920, que le bhaviorisme comporte certaines limites lorsque vient le tempsdexpliquer lapprentissage. Eneffet, dans une exprience impliquant des rats, EdwardTolman a constat que ceux-ci semblaient avoir une carte mentale du labyrinthe quilutilisait. Lorsquil bloquait une portion du parcours du labyrinthe, les ratsnempruntaient pas ce parcours, sachant que cela les mnerait un cul de sac.

Visuellement, les rats ne pouvaient pas voir que le parcours mnerait un chec, et

malgr cela, ils ont quand mme choisi demprunter un parcours plus long mais quilssavaient les mnerait la nourriture.


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Pour ce qui est du comportement humain, les bhavioristes sont incapablesdexpliquer certains comportements sociaux. Par exemple, les enfants ne reproduisent

pas toujours tous les comportements qui ont t renforcs. De plus, ils peuvent modelerde nouveaux comportements plusieurs jours, voire plusieurs semaines aprs

lobservation initiale sans y avoir t renforc. Vers les annes 1960, tant donn cesobservations, des auteurs ont pris leurs distances de la thorie du conditionnementoprant, qui veut quun enfant doive performer et recevoir du renforcement avantdapprendre. Ils proposent dintgrer les conceptions et les processus mentaux au

processus dapprentissage, ce qui mnera lapparition des thories du cognitivisme etventuellement du socioconstructivisme. Toutefois, il est ncessaire de rappeler quunautre courant thorique stait dvelopp au mme moment que le bhaviorisme et quiaura aussi une influence sur les thories que nous venons de mentionner. Il sagit duconstructivisme, qui considre lapprentissage comme un processus de construction des

connaissances.

VI- LE CONSTRUCTIVISMELe constructivisme est un courant thorique qui sintresse la fois au processusdapprentissage et lpistmologie. Cette double entreprise, qui peu t parfois porter confusion, est pourtant utile dans la mesure o elle conduit vers une rflexion sur

comment les individus apprennent et sur la nature des connaissances, les deuxphnomnes tant considrablement intriqus. Toutefois, il nexiste pas de consensusautour dune thorie de lapprentissage constructiviste. Les diverses positions etconceptions thoriques constituent une variante dun constructivisme radical. Le

principal point de divergence se situe au niveau de la complmentarit entre laconstruction individuelle et la construction sociale des connaissances. Chacune de ces

positions mne vers une faon diffrente de conceptualiser lapprentissage.

Peut-tre le point de dpart optimal pour mieux comprendre le perspectif constructivisteserait de commencer par considrer ce que le constructivisme nest pas. Pour ce faire, ilconvient de le mettre en contraste avec le bhaviorisme. En effet, les concepts duconstructivisme ont souvent t articuls en raction au modle de lapprentissage

bhavioriste. Rappelons que ce dernier sintresse ltude des changements au niveaudes comportements manifestes, Pour le bhaviorisme lesprit est vu comme un vaisseauvide remplir, une tabula rasa, caractrise par les efforts que ltudiant doit fournir

pour accumuler les connaissances ainsi que par les efforts de lenseignant pour lestransmettre. Cest une approche transmissive, passive, principalement oriente etcontrle par lenseignant. Dans certains contextes, le terme bhaviorisme est mme


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synonyme dobjectivisme car il dpend de lpistmologie objectiviste.Lobjectivisme dfend lexistence dune connaissance du monde. Le but de lapprenantcest de se lapproprier en vue de la rpliquer, le but de lenseignant cest de latransmettre. Lapprentissage consiste donc assimiler cette ralit objective.

Or, les constructivistes croient que chaque apprenant construit la ralit, ou du moinslinterprte, en se basant sur sa perception dexpriences passes. Selon eux, laconnaissance ne consiste pas en un reflet de la ralit telle quelle se prsente, mais enune construction de celle-ci. Cela dit, les constructivistes ne rejettent pas lexistence dumonde rel pour autant. Ils reconnaissent que la ralit impose certaines contraintes surles concepts, mais soutiennent que notre connaissance du monde se fonde sur desreprsentations humaines de notre exprience du monde.

Par ailleurs, cette faon de concevoir la connaissance na vritablement rien de nouveau,et se situe dans la ligne de la tradition socratique qui propose que la connaissance nest

pas indpendante de celui qui connat, mais devient connaissance pour celui qui construitpour soi en apprenant. Deux auteurs ont grandement influenc lapprocheconstructiviste. Il sagit du psychologue suisse Jean Piaget et du psychologue amricainJerome Bruner dont les travaux ont port un clairage nouveau sur notre faon deconcevoir lapprentissage et la connaissance. La thorie constructiviste de Bruner (1966)repose sur lide que lindividu construit individuellement du sens en apprenant (plustard il a aussi inclus laspect social sa thorie, Bruner, 1986). Donc, apprendre, cestconstruire du sens. La thorie constructiviste de Bruner se base sur deux principes :

1. La connaissance est activement construite par lapprenant et non passivementreue de lenvironnement.

2. Lapprentissage est un processus dadaptation qui sappuie sur lexpriencequon a du monde et qui est en constante modification.

Ainsi, la construction des connaissances est un processus dynamique, o lapprenant se

sert de ses connaissances antrieures comme chafaudage sur lequel pourront prendreassise de nouvelles connaissances et se dvelopperont de nouvelles reprsentations dumonde (schmas mentaux). De plus, compte tenu des nouvelles expriences et ducontact avec lenvironnement, la structure de ces schmas mentaux se complexifie et setrouve en constante modification. En dautres termes, ce quun individu va apprendredpend de ce quil sait dj; et plus un individu connat, plus il peut apprendre.

Pour Bruner, lapprenant choisit et transforme linformation, il met des hypothses et

prend des dcisions selon la structure de ses schmas mentaux. Cette structure laide donner du sens aux nouvelles informations et lui procure des points de repre pour


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lorganiser et pour aller au-del de celles-ci. La structure des schmas mentaux sert,en quelque sorte, de cadre conceptuel qui permet dinterprter le monde. Cette structure

peut tre mdiatise par le bagage exprientiel et le vcu de chacun.

Le bagage exprientiel de lapprenant peut avoir une

influence sur la faon de voir le monde et parconsquent, sur le processus dapprentissage. Pourmieux illustrer cette ide, on se rapporte la thoriede la Gestalt (Gestaltisme ou psychologie de la forme)qui a eu une certaine influence sur le constructivisme.Le leitmotiv de cette thorie affirme que le tout est

plus et autre chose que la somme des parties . Parexemple, en observant limage de droite, certaines

personnes y peroivent une rgion gographique ;pour dautres cela ressemble un ct dune vache ; dautres encore affirment que cestlimage dun homme barbu. Ce que chaque personne voit dpend davantage de ce quiest dj enregistr dans son cerveau que de la lumire mise (ou pas) de limage. Cecirenforce lide quapprendre dans un environnement donn (au travers ses sens) est un

processus actif plutt que passif. De ce fait, on semble projeter sur les phnomnes ceque nous connaissons dj deux. Chacun construit une image mentale unique encombinant les informations disponibles dans son cerveau avec la nouvelle informationquil reoit.

Toutefois, certains thoriciens affirment que les images mentales produitesindividuellement en situation dapprentissage ne sont pas entirement uniques. En effet,tant donn que nous partageons un langage et que nous structurons notre pense

principalement par le langage et par dautres symboles communs, plusieurs sentendentpour dire que les connaissances sont socialement construites. On peut galementconsidrer que les connaissances sont construites socialement par le fait que les ides etles informations publiquement accessibles ont pralablement fait lobjet dun dbat entre

les individus. Par exemple, les chercheurs, lisent les articles rdigs par leurs pairs,crivent pour les mmes revues et participent aux mmes confrences et aux mmescongrs. Aprs avoir dbattu des ides sur lesquelles ils ont effectu de la recherche enlaboratoire, les conclusions collectives quon tire de leurs travaux sont publies dans leslivres scolaires et dans dautres ouvrages disponibles au grand public. Ainsi, un groupedindividus qui partagent une histoire et une langue commune possdent un rpertoirede pratiques communes et un ensemble de connaissances similaires. Une mtaphore tirede lOdysse du pote anglais Tennyson rsume bien cette ide : chacun doit admettre,

je fais partie de tous ceux que jai rencontr .


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Piaget est surtout connu comme un spcialiste de la psychologie de lenfant puisqueses travaux portent sur le dveloppement intellectuel des enfants. Mais il rcuse ce titre,opposant la psychologie de lenfant (qui tudie lenfant pour lui-mme) la

psychologie gntique qui cherche, dans ltude de lenfant, la solution de problmesgnraux, comme celui du mcanisme de lintelligence, de la perception, etc. Ce que

lon retient du constructivisme piagtien dans sa forme vulgarise cest :

a. lapprenant construit ses connaissancespar son action propreb. le dveloppement intellectuel est un processus interne et autonome, peu sensible

aux effets externes, en particulier ceux de lenseignantc. ce dveloppement est universel et se ralise par tapes successivesd. lorsquun individu parvient un niveau de fonctionnement logique il peut

raisonner logiquement quel que soit le contenu de savoir.e. lapprenant ne peut assimiler des connaissances nouvelles que sil dispose

des structures mentales qui le permettent.

La thorie constructiviste de Piaget, bien quelle ait t adopte par plusieursprogrammes de niveau primaire, sapplique galement au contexte de lenseignement delingnierie, particulirement dans les cours de laboratoire o les tudiants sont appels dvelopper de nouvelles comptences et rsoudre des problmes pratiques. En effet,si on examine les processus de recherche et de dveloppement utiliss par la plupart desingnieurs, on y retrouve plusieurs aspects des travaux de Piaget. Dans cette approche,les tudiants ont loccasion dapprendre de faon constructiviste en faisant des liens

entre de nouvelles ides et leur schma existant. Les enseignants permettent auxtudiants de poser leurs propres questions et de chercher leurs propres rponses. De plus,on encourage les tudiants explorer la richesse du monde tout en les mettant au dfiden comprendre sa complexit. loppos, les tudiants qui suivent un cours plustraditionnel (expos magistral) reoivent linformation qui leur sera ncessaire pour

pouvoir aller au laboratoire. Prenons un exemple tir dun cours de programmation pourmieux illustrer la thorie piagtienne.

LA PROGRAMMATION DUN ROBOT

Dans un cours magistral de programmation robotique, on enseigne aux tudiants lelangage utilis par un robot. On prsente diffrents types de langage afin dillustrercomment celui-ci fonctionne. Par la suite, on demande aux tudiants de se rendre enlaboratoire o on leur donne une tche spcifique accomplir. Ils doivent programmerun robot pour quil excute un mouvement en utilisant le langage de programmation. Il

peut y avoir plus dune faon dcrire le programme du robot qui accomplira cette tche,mais les tudiants sont libres de choisir quelle mthode ils utiliseront. Le programme estalors transmis au robot et ltudiant qui la crit observe lexcution plus ou moinsexacte du robot. Par la suite, des modifications sont apportes au programme jusqu ceque le robot excute la tche correctement.


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Ce type de laboratoire sinspire grandement de la faon de penser de Piaget. De cefait, ce que les tudiants ont appris de la programmation durant les cours magistrauxconstitue la nouvelle connaissance. Le langage de programmation, qui est expliqu enclasse, sintgre dans le schma mental des tudiants, mais de faon lgrement

diffrente pour chaque tudiant. En se rendant au laboratoire, cette nouvelleconnaissance devient la connaissance pralable et cest maintenant lapplication dulangage de programmation qui devient la nouvelle connaissance qui devra tre intgreau schma mental existant. Pour la plupart des tudiants, cela ncessitera uniquementdes modifications mineures au schma qui a t dvelopp durant lexpos magistral.Tandis que pour dautres, cela ncessitera des changements majeursde leur schma etde leur conceptualisation.

En programmant le robot, les tudiants mettent lpreuve leur faon de concevoircomment le robot ragira. Puis, suite la phase de mise lessai, les tudiantsdcouvrent que le robot na pas ragi comme ils lavaient imagin. Il se cre undsquilibre dans lesprit des tudiants qui doit tre rtabli soit en changeant des partiesde leur comprhension, soit en dveloppant de nouveaux liens. Cette faon de procder

permet aux tudiants de construire une image plus complexe et plus prcise du processusde programmation et du langage de programmation.

VII- LE COGNITIVISMELe cognitivisme a pour objet dtude la connaissance, la mmoire, la perception et leraisonnement, et regroupe diffrents modles de lenseignement et de lapprentissage.Le terme vient du latin cognitio, qui signifie connaissance . Le point de dpart ducognitivisme est la rintroduction de ltude des phnomnes mentaux, frappedostracisme par les bhavioristes. Lapproche cognitive, caractrise par son oppositionau bhaviorisme radical de Skinner, revendique donc laccs aux processus cognitifs

internes. Cette rupture avec les conceptions bhavioriste a permis llaboration ducourant cognitiviste qui se prolonge dans deux versions de la psychologie cognitive. La

premire emprunte beaucoup la reprsentation des oprations qui se droulent dans unordinateur et assimile lesprit humain un systme de traitement de linformation. Ladeuxime est fonde sur limportance de lappropriation graduelle et effective destratgies mentales(stratgies cognitives et mtacognitives) juges ncessaires unedmarche structure dapprentissage. Ces deux versions du cognitivisme ont vu le jouren sopposant aux ides reues des bhavioristes.


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En effet, la premire mise en cause srieuse des conceptions bhavioristes remonte la publication par Miller en 1956, dun article intitul Le nombre magique 7, plus oumoins 2 , par lequel il met en vidence les limites physiologiques de la mmoirehumaine. Selon cet auteur, la capacit de mmoire normale dun individu se limite septlments isols, ce qui est difficilement compatible avec la conception bhavioriste qui

voit la mmoire comme un rceptacle vierge dans lequel viennent saccumuler lesconnaissances. Louverture pour les processus mentaux et le dveloppement delinformatique ont permis, lpoque, ce changement de paradigme qui a donn lieu llaboration dun modle cognitif. Parmi les auteurs les plus influents ayant dveloppla thorie du traitement de linformation on retrouve les travaux de Gagn ainsi que ceuxde Ausubel.

Par ailleurs, le constructiviste Bruner est galement considr comme un prcurseur du

cognitivisme. Lors de ses travaux sur la catgorisation bass sur le classement de cartescomportant des formes et des couleurs diffrentes, Bruner se rend compte que les sujetsutilisent des stratgies mentales diffrentes. Certains procdent partir dune carte derfrence, dautres ralisent un classementbas sur lensemble des cartes. Cette notionde stratgie mentale constitue un changement radical de perspective par rapport au

bhaviorisme en sintressant aux dmarches cognitives mises en uvre par le sujet. Lesconcepts cls des deux courants cognitivistes que nous venons de distinguer seront

prsents dans les prochains paragraphes.

Traitement de linformation

Pour les tenants de ce courant thorique, le cerveau est considr, linstar delordinateur, comme un systme complexe de traitement de linformation, fonctionnantgrce des structures de stockages, la mmoire, et des oprations danalyse logiquecomme la recherche en mmoire ou lidentification de catgories. Le rapprochemententre ces deux systmes, le cerveau et lordinateur, sera particulirement fcond et

permettra dapporter un changement radical dans notre comprhension de lhumain etdes faons dapprendre. ce sujet, Ausubel souligne le rle central jou par les

processus de structuration dans lapprentissage et reprend lide de Bruner quil estessentiel de prendre en compte ce que lapprenant connat dj. Par contre,contrairement ce dernier, Ausubel refuse la conception constructiviste selon laquelleun apprentissage en profondeur ne peut tre ralis quen confrontant lapprenant des

problmes.

Ainsi, Ausubel soppose lide quun enseignement bas sur la communicationdinformations par lenseignant conduit ncessairement des apprentissage

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